Bienvenue sur ce blog de dégustation


Le vin, ça se partage ! c'est comme le bonheur... Le bonheur simple d'une dégustation de grand vin de Bourgogne ou d'une belle syrah ! Alors n'hésitez pas à consommer ce blog sans modération, contrairement à l'Alcool qui se consomme, majeur et avec modération. La plus part des vins sont dégustés et crachés.... Consulter le aussi en vidéos sur YouTube

jeudi 1 novembre 2012

Entre 2 cahier des Charges, enfin le temps de commenter : Pommard, Vouvray...

Bonjour à tous,

Beaucoup de boulot ces derniers temps, on va pas s'en plaindre... cette fin d'année est très sociale, au sens réseau, pour beaucoup d'entreprises...

Alors, entre deux cahier des charges à compléter, 6 projets en cours, quelques bouteilles dégustées pour se faire plaisir après des journées bien remplies :

Vouvray, Domaine Huet le Mont sec 2005 : le bouchon est très imbibé. Le nez est superbe, envoutant, sur le fruit jaune et blanc mûr, pomme grany, léger coing, la fleur, aubépine, acacia, des notes épicées safran, cumin, cardamone, et un fond silex roche et surtout pointe pétrole classieuse. La bouche attaque en finesse puis ça prend de l'amplitude, de la densité, matière soyeuse pointe de gras gourmand, c'est fin et précis, mais dans une structure tendue, droite, vive et profonde sur le fruit mûr, le chevrefeuille, le citron, note safranée et fond silex pétrole. La finale est fraiche, élancée, vive et longue persistance de fruit mur qui donne la pointe de gourmandise, les épices, le citron, la fleur et le fond silex pétrole. J'ai retrouvé la complexité du 89 bu il y a 5 ans ! Excellent 93 (17,5)
 

Saint-Emilion, Chateau Larcis Ducasse 1998 : Un nez très élégant de fruit rouge, cerise, pointe confite, note fraiche fleurie, de graphite, un peu d'encre, fond tabac cuir, léger fumé. La bouche est corpulente sur le fruit rouge, fraise, groseille mûr, note graphite et tabac, pointe fraiche, fond de cuir classe, tanin soyeux encadrant une structure droite, alerte, longiligne. La finale équilibrée est bien enrobée et belle persistance de fruit rouge, pointe acidulée,note tabac et fond de cuir classe. TB+ 90 (16)
 
Pinot gris, Zind Humbrecht VV 1996 : Un nez avec une pointe oxydative à l'ouverture, sur le coing confit, note agrume, d'épice safran, miel, cire d'abeille et noix, fond naphté puis tourbée fumé. La bouche attaque incive, matière taffetas, pointe gras, un peu de sucre (demi-sec, 10-20) qui enrobe la bouche, sur le coing confit, l'agrume, les épices safran, pointe quinquinat, note de noix, fond tourbé. La finale est fraiche, incisive, mais bien enrobée, c'est puissant et long sur le fruit confit, typé agrume, la noix, pointe miel du au sucre, épice, tourbé, fumé, mais aussi roche, salin. Moi j'aime beaucoup, Nicolas est plus sceptique. TB 89 (15,5)
 
 
Pauillac, Chateau d'Armaillac (ex mouton baron phillippe ) 1970 : Un nez séduisant, à point, de cassis, cerise, kirch, note tabac blond, cuir, graphite, fond champignon puis fumé. La bouche est corpulente, sapide, sur le fruit encore vivace, pointe macérée et léger kirch, note champignon, cèpe, cuir, fond fumé tabac, tanins fondus soyeux dans une structure ronde mais tonique. La finale est ronde de persistance intéressante sur le fruit macéré, le cuir, le champignon et le tabac blond, le fumé. TB 90 (16)
 
 


 
Gigondas Domaine du Terme cuvée reserve 2005 : Un nez de cacao, prune, pointe cuir. La bouche est corpulante, petit creux en attaque, tanins un peu strictes, fruit noir mûr, caco, prune pointe cuir. La finale est fraiche, persistance correcte de fruit mûr, kirch, cuir, fond cacao. TB 87 (15)
Pommard Rugiens Voillot 2006 : Un nez expressif de fruit noir mûr, de réglisse, pointe un peu confit, note discrete, fraiche, de ronce, sous-bois, fond moka fumé classe. La bouche est charpentée, tanins soyeux bien enveloppants, c'est gourmand sur le fruit mûr, la réglisse, le moka, pointe sous bois. La finale est équilibrée, avec de la fraicheur, pointe de puissance, belle persistance de fruit mûr, de ronce, sous bois, de réglisse fond léger moka. Excellent 92-94 (16,5-17,5)
 
Meursault, Domaine Buisson Charles Les Tessons 2005 : Un nez superbe, précis, de poire mûre, de pomme,  notes de tilleul, de fruit sec, noisette, pointe de beurre, de brioche dorée, fond léger thé vert fumé. La bouche attaque tendue, droite, puis super matière qui enrobe et arrondit, de la gourmandise, poire mûre, pomme golden, notes tilleul, beurre, brioche, fond thé fumé, pointe confite, de la profondeur et de la gourmandise. La finale est d'un équilibre magistral entre tension et matière taffetas, sur les fruits blancs mûrs, le thé fumé, le tilleul, la brioche, seule la persistance, pourtant déjà intéressante, laisse entrevoir le niveau village. Excellent 91-93 (16-17)
 
Amicalement, Matthieu

dimanche 14 octobre 2012

On gagne pas à tous les coups : Hermitage Faurie

Bonjour à tous,

Dans les bouteilles récentes ouvertes, je n'ai pas eu que du nez au moment de me décider :

Hermitage, Domaine Faurie Meal-Bessards 2008 : Un nez sur la rédustion type œuf, un peu de cassis, notes typé verte feuille verte, plante, et un fond discret typé lard-épice et fumé. La bouche est charnue, limite svelte, aromatique sur le cassis note verte fraiche pointue, pointe réduc, fond lardé poivre et fumé, tanin vert pointue, ça fait pas mûr, et comme dit ma femme ça pique. La finale est fraiche, svelte, limite acide par contre belle persistance qui signe un cru dans un mauvais millésime et une vinification peu interventionniste (enfin je suppose), dans un millésime sans maturité que l'on a laissé "nature". Bof.

Du coup, il faut un vin du sud bien mûr pour se remettre.

Cote du Rhone, Domaine Janasse Terre de Buisseres 2007 : Un nez séduisant de fruit noir confit, note un peu animal, mais surtout agrume confit, figue, prune, épice souk, fond chocolat cacao. La bouche est corpulente, large, ample, tanins polis, structure équilibrée, pointe de gras, agrume, fruit noir, prune, figue, fruit sec note épice et fond cacao. La finale est large, style cavalerie sur une pointe alcool kirch, large, gourmande sur le fruit et l'orange confite, pruneaux, figues, note épice et fond cacao, un côté pims à l'orange quoi ! pointe animale et persistance honete. Un joli vin dans son style sudiste. TB 89 (15,5).

Enfin, pour retrouver zen et équilibre :

Gevrey Chambertin, Rossignol Trapet Clos Prieur 2004 : Un nez friand, complexe, de groseille mûr, de cassis, de mûre, note fraiche de ronce, de sous-bois, et gourmande d'épice réglisse, pointe sureau, fond fumé bien intégré classe. La bouche est corpulente, large, tanins soyeux amples dans une strucuture large, gourmande de fruit rouge et noir mûr, note dé réglisse, de zan, de ronce, de sureau, fond fumé. La finale est ronde, élégante, friande belle persistance sur le fruit mûr, la réglisse, la ronce, le fumé. Des notes végétales classiques typées ronce, et à l'aveugle pas de gentiane ou autre coccinelle. Excellent 91 (16,5)

Amicalement, Matthieu

samedi 6 octobre 2012

Régime sur les FAV, et Guigal c'est bon !

Bonjour à tous,

Cette année, les FAV se sont faites sans moi ! Enfin presque... J'ai quand même arpenté le rayon de mon monop habituel à la recherche des jolies bouteilles dégustées lors de l'avant première ou j'avais été invité en juillet

Bon, grosse déception, la bouteille que je visais : rivesaltes ambré a été dévalisée... Je m'enquiers auprès du sommelier qui présente quelques bouteilles et il me répond : ben oui, je l'ai conseillé à tout le monde... Au moins, cet homme a les mêmes gouts que moi et conseille bien ses clients. C'est d'autant plus vrai que l'autre bouteilles que je vise : Pouilly Clos des Rocs est aussi en rupture de stock ! Je retourne le voir et en souriant me répond la même chose... Mais c'est pas possible, il a du lire mon blog ! C'est les deux bouteilles que j'ai conseillé dans l'article... Heureusement, quelques jours après, j'ai pu profiter d'un ré-approvisionnement en Pouilly. Je me suis donc empressé de le re-déguster.

Pouilly Loche, Clos des Rocs Domaine des Rocs 2010 : Un nez séduisant, fin, classe et pure de fruit blanc, notes de tilleul, de chevrefeuille, de noisette, fruit sec,  pointe de roche et fond léger fumé. La bouche est tendue, structure droite, matière fine et précise qui accompagne une joli tension sur le fruit blanc, le tilleul, la noisette et un fond fumé avec une pointe de vanille. La finale est fraiche, tendue, persistance honnete de fruit blanc, roche, fond léger fumé et petite pointe de vanille. TB+ 90 (16). Un joli vin à attendre 3 à 5 ans pour gagner encore en finesse et délié.
 
Comme je ne suis pas allé dans ma cave de garde, mon armoire se vide surtout dans le casier du milieu, celui de la Bourgogne. Par contre les casiers Bordeaux et Rhone sont bien pleins. Il faut donc vider, je m'execute avec plaisir en commençant par :
 
Côte Rotie, Guigal Brune & Blond 2006 : Un nez superbe, de cassis mûr, de réglisse, pointe de zan, notes épicées poivre, pain d'épice, fond moka café fumé bien intégré. La bouche est corpulente, large, ample, tanins soyeux, structutre tonique, sur le cassis, le poivre, ces notes de pain d'épice gourmandes, et le fond classique léger moka, fumé avec une pointe lard bacon. La finale est fraiche mais bien enrobée, belle persistance de cassis, de pain d'épice, de bacon, de poivre, et le fond moka fumé. Excellent 90-92 (16,5). Ma femme, d'ailleurs, s'extasie immédiatement et reconnait une Cote Rotie et lorsque je lui montre la bouteille, elle me dit d'un ton assuré : "Guigal c'est bon" !
 
Amicalement, Matthieu

samedi 22 septembre 2012

Deux vins prévus pour ma fille : Durfort Vivens 2001 et Pibarnon 2001

Bonjour à tous,

Hasard des envies devant les bouteilles en cave, j'ai gouté 2 vins prévus pour fêter la naissance de ma fille le même WE ! Alors 10 ans après, j'avais vu juste ?

Margaux, Chateau Durfort Vivens 2001 : A l'ouverture, un nez de fruit rouge, mûr,  pointe lactée, notes fraiches classe de bourgeon de cassis, mais au fur et à mesure de l'aération vanille et léger caramel arrive, fond fumé graphite. La bouche est corpulente, droite, tendue, tanin soyeux bien enrobant, de la profondeur, de l'élégance sur le fruit rouge mûr, pointe bourgeon de cassis, note graphite, léger tabac fumé mais qui évolue vers un boisé caramel après 24H. La finale est fraiche, équilibrée, longue et belle persistance tout en élégance sur le fruit rouge mûr, le graphite, le fumé mais a nouveau à 24H l'élégance disparait avec ces notes caramel qui sont moins ma tasse de thé ! Excellent 92 (16,5-17) dans les 4 premières heures, moins bien à 24H !

Bandol, Chateau Pibarnon 2001 : Un nez expressif, typique, de fruit noir mûr, note orange sanguine, agrume, mais aussi épices variées, cacao, pointe graphite, et fond de vieux cuir, classe en diable. La bouche est corpulente, droite, tendue, avec des tanins soyeux, taffetas, amples, enrobants un ensemble tout en équilibre, profond, traçant sur le fruit noir mûr, cassis, mures, les épices, l'orange sanguine, note encre, et fond de cuir. La finale est fraiche, ample, expressive, petite pointe kirchée légère mais belle persistance de fruit noir mûr, d'orange sanguine, d'épices, d'encre, et ce fond de cuir très classe que j'adore. Excellent 93-95 (17-18). Très beau vin qui peut encore s'améliorer au vieillissement.

Au final, deux bon choix, même si l'évolution de Durfort est un peu plus hasardeuse quant à son aromatique.

Amicalement, Matthieu

dimanche 16 septembre 2012

Quelques vins de rentrée : Vosne-Romanée, Meursault, Montus

Bonjour à tous,

Quelques bouteilles dégustées cette rentrée.

Vosne-Romanée Domaine Guyon 1erC En Orveaux 2006 : Un nez fin encore un peu fermé, de cassis, pointe pivoine, note chocolatée, fond sous-bois et ronce. La bouche est charnue, ronde sur une structute tendue, finesse, précision des tanins soyeux encore un peu fermes, cassis, réglisse, note carroube, pointe sous-bois, ronce, fond léger fumé. La finale est fraiche, ronde, élégante, fine et joli persistnace de fruit noir et rouge, note pivoine, rosé séchée, ronce, quelques épices, réglisse et fond fumé. Très joli vin a son niveau, Excellent 90-92 (16,5).

Meursault Charmes Buisson Charles 2006 : Un nez charmeur, rond, ample, sur la poire, le tilleul, note brioche, beurre et fond léger fumé. La bouche attaque ronde, large, structure tendue, droite, matière précise, ample et touche de gras, sur la poire, la craie, note tilleul, fond brioche fumé. La finale est ronde, ample, sexy car le gras et le frais dynamise et adoucisse l'enssemble, belle longueur sur les aromes du nez. Excellent 91-93 (16,5-17,5).
 
Madiran, Chateau Montus 2005 : Un nez puissant de cassis compoté, très épicé, de fraicheur fleurie avec une pointe végétale, sur un fond joliment toasté chocolaté vanillé. La bouche est robuste, massive, matière large et soyeuse sur sur une belle trame tendue qui devient fraiche en allant sur la finale, le tout sur le fruit noir mûr, les épices, les tanins sont soyeux, enveloppants mais encore très astringents et surtout un peu séchant. La finale est de belle longueur, dynamique sur les aromes du nez. Vin puissant, plutôt masculin. TB 87-89 (15,5).
 
Puligny-Montrachet, les Pucelles Morey Coffinet 2007 : Un nez discret, fin, élégant de poire, fruit blanc, note fumé, brioche grillé, puis florale chevrefeuille, fond crayeux amende très séduisant. La bouche attaque ample, puis c'est droit, tendue, fin et profond, de la longueur enrobée d'une matière ciselée, délicate sur la poire, pointe toasté, brioche, chevrefeuille, et fond de craie. La finale est fraiche, tendue, bien enrobée d'une touche grasse, longue persistance délicate, aérienne, fine de poire, brioche grillé, craie, chevrefeuille. Très beau vin Excellent 92-94 (17-17,5)
 
Sancerre, Alphons Mellot Edmond 2005 : Un nez peu variétal à l'ouverture bien que sur le fruit blanc, le citron, l'agrume et des notes discretes de buis, d'acacia effleurent sur un fond mentholé zan, après 6H, le variéltal reprend la main mais le fond léger caramel perturbe. La bouche est ronde, attaque tendue, vive, droite, profonde avec une matière ciselée, cristalline, sur agrume, coing, pointe crayeuse, note buis, de silex, pointue, fond menthol. La finale est vive bien enrobée et longue, persistance de fruit blanc, pomme, citron, buis et fond mentholé, zan, réglisse avec une pointe caramel. Excellent 91-93 (16,5-17)
 
De jolis vins de rentrée pour oublier la fin de vacance et se lancer sur de bons rails !
Amicalement, Matthieu
 
 

samedi 8 septembre 2012

La cave est vide ou quoi : Vacqeyras, Moulis, Trevallon

Bonjour à tous,

Entre les bouteilles dégustées en aout avant les vacances et en ce retour de septembre, la cave se vide :

Vacqueyras, Domaine Santa Duc Las Aubes 2006 : Un nez moyen expressif de fruit noir pointe figue et notes épicées, fond léger cacao. La bouche est un peu stricte, tanins rêches et marqués, fruit noir, prune, pointe de figue et fond léger cacao. La finale prend des airs de kirch, limite alcool, persistance de prune pointe de kirch, fond léger cacao. B-TB 86 (14,5). Plus mon style constitutionnellement.
 
Moulis, Chateau Poujeaux 1996 : Un nez discret, exotique à l'attaque, sur le fruit rouge, note vanille, un côté presque banane, fond graphite, encre, fumé. La bouche est charpentée, tanins virils, soyeux, structure fraiche et profonde, sur le cassis, note vanille, graphite, fond fumé. La finale est fraiche, tendue, sur le cassis, le fruit rouge et noir, le graphite toujours la pointe de vanille et un fond encre fumé. TB 89 (15,5)
 
Saint Chinian, Mas Champart Causses du Bousquet 2007 : Un nez sudiste mais subtile de cassis, de poivre et un fond cacao. Une bouche corpulente, ample, tanins soyeux sur le cassis, le cacao, le poivre, une pointe de garrigue qui donne de la fraicheur. Une finale tonique, ample, sur le fruit noir, la garrigue, le thym, les épices, le poivre et un fond cacao. Un joli vin sudiste, comme souvent, comme j'aime. TB 88 (15,5)
 
Haut-Medoc, Chateau d'Agassac 2006 : Un nez après 24H, profond, de cassis, avec les notes de son bourgeon, d'encre, fond fumé vanillé bien intégré. La bouche est charpentée, tanins soyeux mais un peu rigide et rustique dans leur structure, sur le cassis, le tabac, note graphite, encre, et fond fumé. La finale est fraiche et s'harmonise à 24H sur le cassis, un coté salé, et une persistance cassis, fumé, graphite,tabac et fond léger vanille. TB 89 (15,5)
Nuis Saint Georges, En Modot, Machard de gramont 2002 : Le nez classique d'un pinot à maturité sur le fruit rouge, cerise confite, et fruit noir, sureau, note sous bois, réglisse pointe de cuir et fond léger fumé moka. La bouche est charnue, large à l'attaque puis ça se tend, structure droite et tendue, bien enrobée de tanins soyeux, fruit macéré, acidulé, note réglisse, sous bois, pointe de cuir, fond léger moka. La finale est fraiche, tendue, longue et salivante sur le fruit macéré, pointe acidulé, réglisse, sous bois, note champignon et cuir, fond léger moka fumé. TB 89 (15,5+)
 
Vin de Pays, Domaine de Trevallon 2005 : Un nez hyper séduisant de fruit rouge mûr, de grenadine, pointe orange sanguine, agrume, note épicées réglisse fond zan menthol et pointe fumée. La bouche est droite, tendue, tanins amples et soyeux, délicats fins et précis, sur le fruit rouge mûr, les épices, réglisse, le tabac blond, le zan, pointe menthol et fond pointe encre. La finale est fraiche, tendue, droite, de la profondeur et de la rondeur sur la grenadine, le fruit rouge, le zan, le tabac blond, l'orange sanguine. Excellent 92 (17)
 
La cave se vide et je suis pas le seul à le dire... En effet, hier soir, étant malade de la sphère ORL, j'ai ouvert, plus par principe, un Chateau Reignac 2005. Pendant le diner, ma femme, comme cela lui arrive de temps en temps, prend mon verre pour gouter. Je guette d'un coin de l'oeil sa réaction. Rien. Puis à la fin du diner tandis que je lui indique que je prendrais quelques bouteilles à la FAV Monop demain, elle me dit : Bonne idée, parce que vu le vin de ce soir, je me suis dit que la cave devait être bien vide !
 
Non pas que ce Reignac 2005 soit mauvais, c'est un honete Bordeaux, certes pas écrasé par le fruit, mais pas caricatural non plus, Bien 13,5, mais quand on s'habitue au top...
 
Amicalement, Matthieu

dimanche 2 septembre 2012

Vacance flemme oenologique : Chambertin, Lynch Bages, Corton Charlemagne

Bonjour à tous,

Excellentes vacances ou j'ai stoppé toutes activités y compris oenologique ! Pourtant de grands moments oenophilliques au cours de ce périple en 3 étapes.


Première étape riche de dégustations et et de rencontres. Merci à Nicolas et Marie pour leur accueil. Quelques bouteilles magnifiques : Corton Charlemagne Bouchard P&F 2006, superbe tension, grande matière et persistance d'école pour ce Corton nerveux et dense qui commence tout juste sa longue vie. Excellent+. Un Sauternes Climens 1982, d'excellente facture, à peine marqué par les sucres, peu de botristis mais beaucoup de fraicheur, avec ma science inégalée, je l'ai évidemment placé en Alsace sur une VT Excellent 94... Là ou j'ai eu l'air le plus ridicule, c'est cet Echezeaux Domaine Bernard Mugneret 1995, persuadé d'être à Bordeaux, tant la profondeur, les notes graphites, fumées et la fermeté des tanins m'ont fait pensé à un Bordeaux 95. Excellent 92. Le Chateauneuf du Pape Bosquet des Papes 1989 est conforme aux grandes bouteilles qui ont été engendrées sur ce superbe millésime de Rhone sud. Un nez complexe, de fruit mûr, de cuir, de champignon, de prune, figue et fond fumé, une bouche ronde, ample, tanins denses et soyeux, et de la persistance dans une finale puissante mais gardant volupté et précision. Grand vin. Excellent 94.

Cette étape fût l'occasion d'une très belle rencontre avec François des Ligneris, qui nous a fait le plaisir de venir finir la soirée avec nous après la fin du service de son restaurant L'envers du Décor à Saint-Emilion. Nous avons évoqué avec lui de nombreux sujets, sur le vin bien sûr, et donc sur la vie, le travail, les valeurs... Son histoire avec Soutard, son futur avec le restaurant, ses vignes de merlot en entre deux mers, son domaine des Corbières. Mais aussi, ses amis, nos amis, la musique, le théatre, l'administration, l'état, l'entreprise, entreprendre, avancer, donner un sens... tous ça en sirotant son Envers du décor dont il a dessiné l'étiquette (il a dessiné plusieurs étiquettes pour cette cuvée, de nombreux clins d'oeil aux vins de Bordeaux ici), cette cuvée 100% merlot de 2003 qui garde fraicheur et rondeur, un vin sans fard, gourmand et bonhomme comme le bonhomme ! Une vrai belle rencontre merci à Marie et Nicolas.


Pour cloturer cette étape, deux grands Bordeaux. Saint-Emilion Corbin Michotte 88, sorti tout droit de la cave de Nico, ce classique Saint-Emilion (retrouvé l'appellation mais pas l'année) présente un nez superbe de fruit noir, de havane, une pointe d'encre qui donne la profondeur, une bouche charpentée, soyeuse, intense, dans une structure droite et profonde, des tanins superbes de précision avec la petite fermeté du millésime et une belle et longue finale. Un vin de gastronomie parfait à table. Excellent 92. Le Pauillac, Lynch Bages 96, ne fait que commencer sa longue vie. Quelle matière, quelle densité ! Un nez très cabernet mûr, de cassis et ses notes de poivrons grillés, sur un fond graphite, tabac blond et fumé. Une bouche robuste, grosse matière encore un peu sauvage, mais soyeuse, puissante, grande intensité aromatique et finale qui en impose entre classe et muscle sur une très belle persistance. J'attendrai encore 5 ans les prochaines. Excellent+ 94-96.

Changement de décor pour la suite. Plus tranquille, seulement quelques diners avec une bouteille partagée à 4. Comme ce Chateuneuf du pape, Domaine Font Michel, cuvée Gonet 2001. Un vin qui a digéré son élevage et qui propose un joli nez classique de prune, figue, cacao, avec une pointe de cuir et un fond fumé moka maintenant bien intégré. Joli bouche, belle concentration qui accompagne bien la fraicheur et la finesse du millésime. finale classe et longue. Excellent 92.

Une belle surprise que ce Gevrey Chambertin VV Dom Laurent 2002. Si la première bouteille ne m'avait pas emballée, celle-ci se présente beaucoup plus gourmande, sur le fruit mûr, la réglisse avec des notes boisées marquées mais bien intégrées et classe. Une bouche croquante, une belle matière soyeuse, de la gourmandise car de la fraicheur et une belle finale mûre. Très Bien+ 90

Enfin, le roi des vins s'annonce, le Chambertin par Rossignol Trapet 2001. Un vin à maturité, avec un nez complexe, mélant fruit noir et rouge, des notes de réglisse, de zan, une pointe de cuir et fond fumé. Une bouche corpulente à la matière trahissant son millésime, mais soyeuse et fine, presque de la dentelle, ce qui est un comble pour un Chambertin ! Mais quelle finale, complexe, longue, et persistance magestueuse ! Un très grand vin. Excellent 95


Pour finir, on notera un très grand Gewurztraminer Ginglinger Pfersigberg 2001. Un nez puissant mais fin, mélant roche et fruit éxotique, une bouche équilibrée ou le sucre est à peine perceptible, une finale minérale (je ne l'écris jamais mais là ça me fait plaisir !) ou se mêle fruit exotique d'une part et calcaire, silex, chevrefeuille et tension de l'autre. Excellent 93

Un Chassagne village de l'ami Thibault Morey-Coffinet qui a scotché tous les convives tant ce vin est un modèle d'équilibre, de classe avec cette petite pointe gorumande un peu canaille. Excellent 91. Un Pessac Carbonieux blanc 2007, frais, un poil marqué par l'élevage sur cette bouteille mais avec beaucoup de profondeur, et de distinction. TB 90. Une Cote Rotie Bonnefond 2005 qui a mis 4H00 a donner la pleine mesure de ses notes de cassis poivre et pointe violette mais surtout à délivrer la précision, la délicatesse et l'intensité de sa bouche (2005, un millésime d'une extrême délicatesse et finesse de tanins). TB-Excellent 90+

Vivement l'année prochaine.
Amicalement, Matthieu

dimanche 12 août 2012

Fin de série : Pomerol, Gevrey, Meursault, Nuits, Chateauneuf

Bonjour,

Fin de la série des dégustations de Juillet.

Meursault Goutte d'Or Pierre Boillot 1996 : Un nez évolué avec une pointe oxydative, sur le beurre, le caramel, des notes champignon et un fond fumé. La bouche attaque gracieuse, belle tension et dynamisme, sur le tilleul, le chevrefeuille, note de beurre, fond léger fumé. La finale est fraiche, vive avec un touché gras, une pointe acidulé, agrume, chevrefeuille puis notes tilleul, champignon, mousseron, fond beurré et léger fumé. TB 87 (15). L'étiquette ne fait pas mention de 1erCru, existe-t'il une parcelle de goutte d'or en appellation village ?

Meursault Charmes Mikulski 1999 : Un nez très élégant, fin, de poire, de tilleul, note pralin, noisette, citron, pointe cédrat, fond beurré pain grillé très classe. La bouche attaque ample avec une matière précise au beau toucher délicat puis ca se tend, structure droite, traçante, preque vive sur la poire, le chevrefeuille, notes tarte citron meringuée, pointe crayeuse, et fond noisette grillé, pralin. La finale est fraiche, tendue, bien enrobée, sur la longueur, et grande persistance de fruit blanc, belle notes de craie, pointe gourmande de tarte citron meringuée, note tilleul, chevrefeuille, fond léger beurre, brioche sorti du four, et pralin. Excellent 93 (17)

Pomerol, Chateau Rouget 2007 : Un nez séduisant dans le style classieux avec son boisé grillé fumé sur le fruit rouge mûr, fraises, framboise, pointe exotique orange confite, des notes  lactées type chupachups, mais aussi moka. La bouche est corpulente, sapide, tanin soyeux enrobant une structure large sur le fruit noir mûr, pointe lactée et fruit rouge, note moka et fond fumé grillé classieux. La finale est ronde, pointe de fraicheur tonique, et persistance honete de fruit noir mûr, note épice, fond moka fumé grillé. TB+ 90 (16)

Vosne-Romanée David Duband 2007 : Un nez simple mais charmant sur le fruit et la ronce. La bouche est charnue, matière en retrait mais au joli touché soyeux, de la fraicheur bien maitrisé, sur le fruit, la ronce, ça pinote. La finale est fraiche, sur le fruit avec un fond boisé. Peu complexe, un bon vin de soif. B+ 86 (14,5)

Chateauneuf du Pape Domaine de Beaurenard 2004 : Un nez fin, délicat, de prune, de cacao, de figue, c'est élégant et harmonieux. La bouche est corpulente avec des tanins un poil rigide (millésime ?) mais une belle tension, de l'équilibre, sur le fruit noir, la prune, la figue, des notes épicées, poivre et un fond cacao séduisant, aucune lourdeur. La finale est fraiche, longue, délicate, sur ces mêmes arômes. Un vin réussi de bout en bout qui commence à s'ouvrir. Un millésime dont l'équilibre me plait bien à Chateauneuf. Excellent 90-92 (16-16,5)

Gevrey Chambertin, Les Cherbaudes Lucien Boillot 2002 : A l'ouverture, le nez est gaché par des notes de pneu puis à l'aération arrive le fruit rouge, la réglisse, pointe épice fond évoluant entre cuir et champignon. La bouche est corpulente, superbes tanins précis et soyeux, c'est frais, dynamique sur le cassis, mais toujours ce pneu, caoutchou brulé (reduc ?), de la réglisse,une jolie pointe de cuir. La finale est fraiche, tonique, sur le fruit, la réglisse ce fond de cuir, mais cet arôme caoutchou reste en fond. Dommage car la structure est très belle. Une aromatique qui gache un peu la fête, bouteille moins belle que la précédente bue avec les copains Parisiens. TB 88 (15)

Coteaux de Languedoc, Mas Laval 2006 : Un nez sympathique, assez syrah sur le cassis, note de poivre pointe de garrigue. La bouche est corpulente, tanins ronds, sur le cassis, fruit noir, poivre, un fond garrigue et cacao. La finale est ronde avec une pointe fraicheur qui la rend digeste, sur le fruit noir, le poivre, le thym et un fond subtilement cacaoté. TB 88 (15)

Nuits Saint Georges, Clos de la Maréchale Mugnier 2007 : Un nez fin, de fruit noir, notes carroube, sureau, pointe épice réglisse, zan, presque menthe sur un fond léger fumé. La bouche est corpulente, large a l'attaque, tanins soyeux précis, fins, beau travail, sur le fruit noir et rouge, note réglisse, zan, fond délicatement fumé. La finale est fraiche, tonique, belle persistance sur la longueur sur le fruit mûr, le zan, la réglisse, note de ronce, sous bois, fond léger fumé et tabac blond. Un profil droit, fin et délicat, plutôt dans l'austérité que l'opulance. TB-Excellent 90-90 (16,5)

Voilà qui cloture un mois de juillet assez dens eet riche en belles bouteilles.
Amicalement, Matthieu

samedi 11 août 2012

Grosse série de juillet : Bordeaux 2009 et cote rotie, Vouvray, Riesling, Macon

Bonjour à tous,

Grosse série de vins dégustés au fil de l'eau de ce mois de juillet pluvieux par nos contrées. En vrac, des 2009 tout juste entrés, des vins de soif, des veilleries pour l'occase...

Bourgogne Chardonnay Alex Gambal 2009 : Un nez classique, séduisant de poire, fruit blanc, note fumé et pain grillé, fond fruit sec, noisette, amande et fumé. La bouche présente une matière ronde, mure, structure droite, tendue, belle tension, sur la poire, le fumé, le pain grillé, l'amande. La finale qui reste fraiche et tonique, belle persistance, de fruit blanc, grilllé, amande noisette. Une très belle entrée de gamme. Très Bien 88 (15,5)


Vouvray Chidaine Les Argiles 2005 : Un nez expressif, élégant, pure, de fruit blanc mûr, d'agrume un peu confit, note fleurie, acacia, et pointe terpénique résine sur fond de roche, de silex. La bouche attaque ronde puis une jolie tension se développe, de la longueur, une matière cristalline, de la fraicheur, de la profondeur, sur le fruit blanc mûr, note fleurie type acacia etfond de roche, silex, pointe calcaire. La finale est fraiche, pointe acidulée, un poil sucré ce qui donne de la gourmandise, de la longueur, c'est tendu, profond, avec une belle persistance fruit blanc acaia, roche, silex, et pointe calcaire. Excellent 91 (16,5)

Macon Pierreclos Guffens Chavigne 2004 : Un nez hyper séduisant de fruit jaune mûr, coing, pate de fruit, note épice, canelle, miel, fleur d'oranger, fond léger frangipane, fruit sec, pointe brioche, kougloff. La bouche est dense, ample, large avec une matière moelleuse mais dans une structrure tendue, droite qui a du tonus, sur le fruit jaune, notes de miel, d'épice, de tilleul, fond légèrement crayeux et brioché, grande gourmandise. La finale présente un toucher gras réhaussé de fraicheur ce qui la rende tonique, sur le fruit jaune mur, le tilleul, les épices et une persistance retour de brioche et craie. Excellent 92 (17)

Gewurztraminer Ginglinger Eichberg 2009 : Un nez caractéristique, fin, de litchi, passion, note silex, pierre, fond agrume. La bouche est ronde, ample, joli toucher, belle structure, de la profondeur et de l'allonge sur le fond typé agrume, note de litchi, passion, de poivre blanc. La finale est ronde, ample, pointe de gras, léger sucre perceptible, mais équilibré gourmand sur fruit exotique, litchi, goyage, belles notes de poivre balnc, fond agrume mais aussi silex, rocaille. Très Bien 89 (15,5)

Riesling Ginglinger Drei Exa 2008 : Un nez fin d'agrume, citron fond silex. La bouche est droite, vive, tendue avec une matière précise cristal, très incisif sur le citron, l'agrume, le silex. La finale est vive, très fraiche et de belle longueur. Pour les amateurs de vins secs et très tendus. Moi j'aime beaucoup TB 89 (15,5)
Après cette série de blancs, quelques 2009 arrivés tout sauf frais :

Pomerol Chateau Rouget 2009 : Un nez de fruit noir, limite confit, note de menthe fraiche, de fleur, d'épice, pointe orange sanguine fond grillé bien intégré fumé et léger vanille. La bouche puissante est impressionante, charpentée, ample avec des tanins soyeux, limite veloutés, sur le fruit mûr, presque confit, note orange sanguine, pointe de kirch, fond boisé grillé vanille, profil amer qui s'exprime dans une finale presque moelleuse, glycériné, puissante, note de kirch, de cassis mûr, limite pruneaux, pointe fraiche mentholé, joli persistance fruit mûr, grillé, épice, orange confite, vanille. Impérativement à laisser reposer 24H car à l'ouverture c'est limite écoerant voir lourd. C'est comme la grosse artillerie. On est sur des équilibres limite sucrailleux. Moins mon style, je m'en doutais et la première bouteille le confirme. Par contre, dans 10 ans, si ça ne tourne pas au kirch pruneaux, ça peut être très beau. TB-Excellent 90-92 (16-17)

Pessac Leognan Chateau Malartic Lagravière 2009 : Un nez puissant marqué de boisé fumé, pointe caramel, framboise, notes lactées, poivre, fond fumé caramel. La bouche est charpentée, imposante, matière dense, soyeuse, veloutée sur le fruit mûr, limite confit encore, pointe cerise kirch, notes boisées vanille et caramel, fond balsamique et boisé fumé. La finale est ronde, puissante, avec une pointe alcool glycériné, mais très persistance fruit noir confit, vanille, fond balsamique et fumé grillé. A nouveau, c'est plus digeste à 24H car à l'ouverture on est proche du nouveau monde ! Excellent 90-92 (16-17). On retrouve cette matière dense, veloutée, puissante et ces aromes typés confiture. Pas surpris de la tripoté de 100 parkerien sur ce millésime.

Haut-Medoc Chateau Cambon la Pelouse 2009 : Un nez marqué par l'élevage à l'ouverture, avec des tanins sauvages. Après 24H00, un nez beaucoup plus civilisé de fruit noir, pointe bourgeon de cassis qui donne la fraicheur, note graphite, tabac, épice, léger vanille sur un fond boisé bien intégré fumé moka caramel. La bouche est charpentée, matière dense, mûre, des tanin soyeux amples, sur le fruit noir mûr, à nouveau limite confit, fraicheur aromatique de ronce, bourgeon de cassis, de la profondeur, fond fumé moka. La finale est ronde, ample, à nouveau sensation glycérinée mais pas marqué par l'alcool, fruit noir mûr, graphite, tabac, note épice poivre, fond moka fumé pointe vanille. C'est toujours après 24H que le vin devient harmonieux. TB-Excellent 89-91 (15,5-16,5)

Pour changer de Bordeaux, un rhone nord 2009 :

Cote Rotie Cuilleron Terres Sombres 2009 : Un nez fin, précis, de cassis, de poivre avec une pointe violette, note de bacon, fond fumé et moka bien intégré. La bouche est corpulente, large, ample, avec des tanins soyeux strcuture fraiche, sur le cassis, le poivre, pointe fraiche type racine, note bacon et moka, fond fumé grillé léger. La finale est dynamique, longue persistance de cassis, poivre, menthe, racine, et fond moka fumé. Très joli vin, délié, précis, harmonieux, bien équilibré, une belle promesse. Excellent 92-94 (16,5-17,5)

Ce millésime 2009 correspond bien à ce que j'en ai lu ou goutter en primeur. Pas mécontent d'avoir pris seulement quelques bouteilles pour voir dans 10 ans et de m'être réservé pour le 2010, plus dans mon style.

Amicalement, Matthieu

samedi 4 août 2012

WE anniversaire, belles bouteilles et grosse déception


Bonjour à tous,

Pour mon anniversaire qui tombait en plein WE, j'avais prévu quelques bouteilles dégustées en famille. Pas pris beaucoup de notes mais voici quelques impressions sur les blancs d'entrée :


Le Clos Windsbuhl de Zind Humbrecht s'est présenté comme certain Riesling 2007 actuellement, cad, un peu fermé. D'une structure remarquable, son aromatique s'exprime peu. Le Saint-Aubin en Remilly de Langoureau 2006 fut parfait je dirai, comme d'hab :  un nez gourmand de poire mûrs, notes de frangipane, pointe fumé, fond tilleul, chevrefeuille. Bouche ronde pointe de gras sexy sur la poire, la frangipane, note de beurre, de brioche, fond crayeux, chevrefeuille. La finale est ronde tonique belle perssitance de poire mûr, notes un peu caramélisées et un retour crayeux, chevrefeuille. TB 90. (16)
Enfin le Pouilly Fuisse Tri des hautes de Vigne 2010 de Guffens est un gand vin. Un nez superbe après la petite réduction fumé, de fruit blanc mûr note gourmande de tilleul, de fruit sec, d'amande, de noisette grillé, avec une pointe de chevrefeuille, fond boisé grillé élégant. La bouche est ample, ronde, attaque tonique, structutre droite, tendue, profonde, longue, enrobée d'une matière soyeuse, ample, sur le fruit mûr, note de noisette, tilleul, chevrefeuille, et fond rond gourmand grillé, brioche et beurre. La finale est fraiche, bien arrondie par la matière, longue persistance de fruit blanc mûr, de chevrefeuille, tarte citron meringuée, beurre bricohe fond léger fumé. Excellent 93-95 (17-18)

Pour les rouges :

Pomerol Chateau Le Bon Pasteur 1999 : Très beau nez de fruit rouge, fraise mûr, note mentholé, épicé, poivre sur un fond fumé classe avec une pointe de cuir, et début de truffe. La bouche corpulente est large, gourmande, sur le fruit rouge mûr, note de truffe un peu plus marqué, d'épice, de poivre, de menthol, fond boisé fumé classe, matière un peu lache mais tanins soyeux. La finale est un peu fluide mais de belle persistance sur fruit mûr, la truffe, note menthol, fond fumé classe avec retour de truffe long et très séduisant. Excellent vin 93 (17), gros succès à table...
Hermitage Domaine de Vallouit Les Greffières 1988 : un nez superbe, fondue, fumé de cassis, note de cuir, de kirch, de bacon grillé, pointe de poivre, sur un fond typé encre. La bouche est corpulente, droite, profonde sur le cassis pointe de graphite , note de kirch, puis cuir et fumé bacon grillé structure un poil rigide mais tanins evidemment fondus. La finale est fraiche, longue, belle persistance de cassis, de cuir, de fumé, bacon, très classique de l'hermitage, mariant droiture et pointe d'austéruté avec classe et profondeur. Grand plaisir Excellent 93 (17)
Enfin, ce devait être le clou du WE :

Chambertin Clos de Beze Groffier 1995 : Ouvert avec amour la veille au soir, le premier nez présente une pointe de bouchon qui n'est pas que dans ma tête malheureusement. Malheur, car la fruit rouge léger confit, le cédrat, les notes mentholées, zan, et le fond champignon, fumé donneent très envie. Mais la bouche, corpulente avec des tanins soyeux, précis, fins,  sur le fruit rouge mûr, le fumé, la menthe, le champignon et le fond de cuir, sont totalement gaché par ce gout de bouchon rédhibitoire... Snif, snif...
Enfin, il faut se consoler, je vais donc ouvrir :

Riesling Brand VT Zind Humbrecht 2004 : Un nez d'une classe folle sur l'orange confite, le qumquat, note épicée, pointe de miel et fond fleur d'oranger et léger pétrole. La bouche est d'un équilibre magistrale entre une belle vivacité et une matière taffetas, on a à peine la sensation de sucré. La finale est tendue, longue, droite sur le nez et d'une persistance magistrale avec une pointe naphtée fûmé très classe. Excellent + 95 (18). 2004 n'a pas grande réputation mais j'ai du bien choisir mes bouteilles.
Amicalement, Matthieu