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Le vin, ça se partage ! c'est comme le bonheur... Le bonheur simple d'une dégustation de grand vin de Bourgogne ou d'une belle syrah ! Alors n'hésitez pas à consommer ce blog sans modération, contrairement à l'Alcool qui se consomme, majeur et avec modération. La plus part des vins sont dégustés et crachés.... Consulter le aussi en vidéos sur YouTube
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dimanche 16 mars 2025

Diner chez David

 Bonjour à tous,

Diner chez le copain David, tout s'est bien bu :-)


Mention spéciale au Coteaux du Layon, Ogereau Saint Philibert 2016, très joli moelleux, au sucre mesuré, parfaitement équilibré par l'acidité, donnant une gourmandise addictive et surtout d'une grand pureté. Excellent 94 (17,5)

Le Meursault Germain 2020 se présente assez extrême. A l'ouverture, grosse réduction grillé, fumé, allumette (certaines adorent, pas moi), qui peine a s'estomper, un peu de citron, de fruit blanc. La bouche est ample, du volume, tarte citron surnage, finale avec beaucoup de fraicheur, voir vive. Trop réduit pour moi... Même le soir après 10H d'aération. B-TB 86 (14,5)

Le Gewurztraminer Tempé 2008, très élégant avec ses belles notes de rose séchée, et un fond moka/tourbé typique d'un Gw a maturité. Excellent 92 (17)

Le Pommard, Rebourgeon Mure Grands Epenots 2012 est un joli vin arrivant tranquillement a maturité avec son nez racé, framboise, note aubépine, amande, puis terre, humus, sur fond de cuir voir animal, bouche corpulente précise, souple et tendu a la fois, finale fraiche tonique et belle persistance    92 (17)

Le Côt (Malbec) VV 2019 de la Grange Tiphaine est aussi un joli vin aux reflets violacés, sur le fruit rouge, puis note bourgeon de cassis, feuille de cassis, pointe violette, fond noyau presque cacao. La bouche est robuste, tanins soyeux, de la fraicheur qui allonge et jolie persistance friande. Excellent 92 (16,5+)

Enfin, les vieux carignan (Lou Rougeos) du Mas Jullien 2021 se présente avec ce nez fleuri de violette, de pivoine, sur du cassis, de la myrtille, pointe végétal, garrigue, puis épice réglisse, fond cacao. Bouche charpentée, voir robuste, tanins fins, soyeux et finale fraiche, puissante et belle persistance Excellent 93 (17)

Puis ce WE de tournoi, on s'est fait plaisir :


Riesling, Schlumberger Kitterle 2017 : Issu de l'achat domaine (celle récupéré en FAV sont KO ox). Jolie nez de pamplemousse, note léger tourbé, bouche droite fraiche, tendue, voir vive, délicat et fin, pamplemousse, puis tourbé, finale légère friandise, reine Claude, pamplemousse, tourbé. Excellent 93 (17)

Chablis, Domaine Droin 2015 :  Très joli nez classique, de fruit blanc, note mousseron, champignon, pointe citron, fond humus, puis terre, roche, coquille d'huitre. Bouche ample mais bien tendue, jolie matière, finale fraiche, presqu'acidulée et jolie persistance. Excellent 91-92 (16,5)

Chassagne-Montrachet, Morey Coffinet 2015 : Nez appétant, élégant, de fruit blanc, note chèvrefeuille, tarte citron, puis léger beurrée, brioche, fond amande, aubépine, massepain et fine réduction grillé. Bouche ample mais bien dessinée, droite, légère friandise, belle densité de matière précise au léger gras séducteur, c'est tonique et la finale est presque fraiche, ronde, friande car acidulée et longue persistance. Meilleur millésime de cette cuvée (sur 12 dans mon livre), Excellent 92 (16,5+), en 6 dégustations Moyenne 91,4 !


Gevrey-Chambertin, Rossignol Trapet Cherbaudes 2009 : Très joli nez, classe, friand, de framboise, note aubépine, amande, puis plus épicé, girofle, réglisse, pointe sous-bois, fond champignon, humus, tourbé. La bouche est corpulente, large à l'attaque, tout en rondeur séductrice, tanins concentrés, fins, soyeux, délicats, puis fraicheur acidulé, tonique, bien expressif, élégant, framboise, note aubépine, amande, puis sol, roche, terre, pointe épice, fond sous-bois, champignon, tourbé, puis début de cuir. La finale est acidulée, fraiche, très friande, et belle persistance, élégante. Excellent 93-94 (17,5)

Pinot noir, Ginglinger Rocailles 2018 :  A 24H Un nez plus bordelais que bourguignon, cassis, puis cerise, légère myrtille, note épice réglisse, puis presque boite à cigare, pointe tabac puis graphite, fond amande, noyau, terre, roche. Bouche corpulente voir charpentée, droite, en longueur, fraiche, tanins soyeux, sur la cerise, puis la groseille, c'est acidulé, note épice réglisse, puis boite a cigare, pointe tabac, fond amande, roche. Finale fraiche, acidulée et jolie persistance mais un peu mat comme un Bordeaux. Excellent 93 (17)

Amicalement, Matthieu

dimanche 2 mars 2025

WE anniversaire : Chevalerie 2005, Chapelle Chambertin, Chambolle Veroilles, Riesling Eichberg Ginglinger

 Bonjour à tous,

En famille, on ne se laisse pas abattre...

Bourgueil, Domaine de la Chevalerie (Chevalerie) 2005 : Un nez encore jeune à l'ouverture, classe, friand, sur le coulis de fruit rouge, fraise, framboise, cerise, note graphite, encre puis épice boite a cigare, pointe viande rotie, fumé, fond presque cacao et fumé puis à 2H très cuir, classe c'est sérieux, profond sans être austère. La bouche est charpentée, voir robuste, de la structure, des tanins soyeux qui enrobent, jolie densité, c'est profond et friand, sur le coulis fruit rouge, acidulé, note graphite, âtre, cendre, puis plus boite a cigare, pointe viande rotie/fumé, fond fumé, puis très cuir. La finale est puissante, presque fraiche, belle empreinte soyeuse et longue persistance classe et friande. C'est Très bon et encore jeune, gros potentiel. Excellent Exceptionnel 94-95 (17,5-18) dans un style sérieux, séveux et profond.

Chambolle Musigny, Bart Les Véroilles 2018 : Un nez expressif, joyeux, de framboise, de gelée de groseille, note fleurie, pivoine puis plus fraiche ronce, sous-bois, pointe épice girofle, fond noyau, léger moka, et fumé. La bouche est corpulente, large à l'attaque puis droite, jolis tanins fins et soyeux, c'est friand, acidulé, sur la framboise, la groseille, note floral pivoine, voir patchouli, pointe épice, fond léger moka friand. La finale est fraiche, tonique, centré et jolie persistance. Excellent 93 (17)

Chapelle Chambertin, Rossignol Trapet 2012 : A 12H, un nez élégant d'autant que la légère reduc fumé s'est évaporé, sur la framboise, note d'épice, réglisse, aux accents mentholés presque, puis plus amande, aubépine, pointe sous-bois, humus, champignon noble, fond fumé et léger cacao et début de cuir. La bouche est charpentée, droite, profonde, tanins fins, précis et soyeux, c'est long, léger acidulé friand, sur la framboise, la groseille, note épice réglisse, pointe plus fleurie, pivoine, puis aubépine fond léger moka, cuir et fumé. La finale est fraiche, tonique, profonde, acidulé a souhait, ce côte friand qui fait passer en douceur le sérieux du cru,  et belle persistance. Excellent 94 (17,5)

Riesling, Paul Ginglinger Eichberg 2004 : A l'ouverture, déjà, superbe couleur or, un nez démoniaque, d'agrume, pamplemousse, pomelos, léger compoté, note tonique d'écorce d'orange, de mandarine, puis de coing rôti, pointe léger moka d'évolution, sur un fond d'amande torréfié, puis surtout tourbé, fumé, humus, complexe, friand et classe. La bouche est ample, gros volume en attaque, acidulé, matière dense au toucher soyeux, puis de la fraicheur, presque vif, tonique, sur le pamplemousse, le pomélos, noble amertume, le citron léger confit, note d'orange, de marmelade d'orange, pointe massepain, amande torréfié, fond tourbé, humus, fumé, grand classe. La finale est fraiche, acidulé, précise sur une amertume classe, et longue persistance, superbe. Juste magnifique. Exceptionnel 95 (18), j'adooorrre

Amicalement, Matthieu

dimanche 2 février 2025

WE 1-02-25 : Morey Amiot 22, Pinot Gris Eichberg 22, Margaux Malescot 21, Crozes Thalabert 20, Riesling Pfersigberg 22

 Bonjour à tous,


Morey Saint Denis, Amiot Servelle 2022 : Nez surprenant ce soir (1H) qui attaque sur la noisette, le praliné, le krispy (en aveugle opaque, j'aurais dit blanc) puis la cerise noire, note noisette grillé, rice krispi, fond grillé fumé… très étonnant, moi qui déraille, un type de réduction que je n'ai pas encore identifié ??? A 4H et le lendemain, cela devient plus conforme, framboise, pivoine, pointe réglisse, et ce fond noisette grillé, krispy. La bouche est plus classique, corpulente, large à l'attaque, du volume, des tanins soyeux, de la fraicheur donnant un côté acidulé à ce fruit cerise, framboise, note épice réglisse, puis florale pivoine, pointe ronce, sous-bois, fond on l'on retrouve le côté noisette grillé, rice krispy... puis moka, fumé. La finale est tonique, de la fraicheur, léger acidulé, et jolie persistance élégante, note ronce sous-bois qui donne de la fraicheur, de la cerise, de la framboise, fond fumé TB-Excellent 89-91 (15,5-16,5)


Pinot Gris, Ginglinger Eichberg 2022 : Nez expressif de fruit blanc, note mandarine, orange, pointe miel, fleur oranger et massepain, fond terpénique, cire d'abeille puis tourbé. Bouche ample, du volume, léger gras, puis de la fraicheur, tonique, finale ronde, du volume, qui garde de la tonicité et jolie persistance. TB 90 (16) C'est bon, mais le pinot gris, ça manque de personnalité pour moi...

Crozes-Hermitahe, Jaboulet Thalabert 2020 :  A 4H, nez plutôt discret, de cassis, de cerise, note encore marqué un peu caramel, puis plus épice poivre, pointe âtre, cendre, fond léger fumé. La bouche est charpentée, ample, du volume, tanins soyeux, de la fraicheur aussi, c'est puissant par l'alcool assez présent, sur la cerise, note un peu caramel quand même, torréfié, pointe épice poivre, fond fumé, torréfié. La finale est large, ample du volume, de l'alcool aussi et persistance intéressante. B-TB 87 (15)

Margaux, Chateau Malescot Saint Exupery 2021 : A 4H, Nez de cassis, puis plus végétal, de bourgeon de cassis,  note marqué poivron rouge, pointe élevage vanille qui donne un peu de friandise, fond plutot typé cacao, balsamique et un léger fumé. La bouche est charpentée, structure marquée, droite, un peu raide, tanins ronds qui enrobent suffisamment une fraicheur bien présente, sur le cassis, la myrtille, note plus marquée élevage vanille, puis épice réglisse, puis le végétal poivron rouge, bourgeon de cassis, fond cacao et balsamique. La finale est fraiche, tonique, un peu rigide quand même, et jolie persistance. TB 88 (15). Conforme à son millésime, raide et pas très mûr à Bordeaux.... Mieux en mangeant (magret canard). Dans mon livre de cave les 6 Bdx 21 bues a date ont tous 87 ou 88 (GPL, LB, Malartic, Agassac...) sauf Bon Pasteur 90...

Riesling, Ginglinger Pfersigberg Hertacker 2022 : A 3H, un nez moins expressif que ses 2 comparses de la cave, fruit blanc, la pomme, note agrume pamplemousse, pomelos, pointe massepain, miel fleur d'oranger, fond terpénique puis tourbé. La bouche est droite, du volume, matière au léger gras, c'est légèrement acidulé, fins, presque tendu, avec ce côté délicat et aérien typique du cru, sur la pomme plus granny, note agrume, pamplemousse, pointe miel fleur d'oranger, fond amande puis léger cire d'abeille et tourbé. La finale est fraiche, tonique, aérienne, et belle persistance Excellent 92-94 (16,5-17,5)

Amicalement, Matthieu

dimanche 26 janvier 2025

WE 26 janvier : Ginglinger 2022, Vosne Rion 18, Pomerol Beauregard 15, Chateauneuf Guigal 15, Savigny Germain 22

 Bonjour à tous,

Les vins du WE

Riesling, Ginglinger Eichberg 2022 : Très beau nez, classe, friand, de fruit blanc, de prune reine claude, note mandarine, pointe pain d'épice, fleur d'oranger, fond roche, amande, léger cire d'abeille. La bouche est ample, droite, du volume, c'est tonique, tendu, finale fraiche, tonique, acidulé, friande, sur la reine claude, la mandarine, légère amertume, note pain d'épice, fond roche, salin, cire d'abeille... Whaoooh 94-96


Chateauneuf du Pape Guigal 2015 : Nez qui arrive a maturité, de cerise, de prune, note presque pralin, pain d'épice, pointe garrigue, fond noyau, amande, cacao. Bouche charpentée, droite, tanins soyeux, de la fraichuer, tonique, sur le cassis, la cerise, note épice typé pain d'épice, pointe plus réglisse, fond cacao. Finale fraiche et jolie persistance TB-Excellent 91 (91-93)

Savigny les Beaune, Germain Les gravains 2022 : Nez expressif, fruit noir, puis framboise, note épice réglisse, girofle pointe floral, fond  moka chocolat. Bouche pleine, ample, tanins soyeux, puis droite, friand, finale fraiche tonique. Friande, framboise, épice réglisse voir girofle, fond moka chocolat Excellent 92 (17)

Pomerol, Chateau Beauregard 2015 : Un nez appétant, friand, de fraise, léger côté lacté, chupaChup, note épice et bois précieux, cèdre, santal, pointe menthol, fond balsamique, cacao. La bouche est charpentée, droite, de la structure, des tanins ronds à soyeux, c'est presque profond mais pas austère, sur le fruit rouge, la fraise, note saline puis épice bois précieux, cèdre, santal, pointe chupa chups, fond balsamique et menthol, un peu écœurant à l'ouverture mieux à 8H. Finale fraiche avec tannins presque calcaire à la StEm... Excellent 92-93 (17)

Vosne Romanée, Jean Charles Rion 2018 :  Nez élégant, framboise, note ronce, sous-bois puis épice, girofle, pointe florale pivoine, pot pourri, fond amande, noyau, léger moka. La bouche est corpulente, droite, tanins bien soyeux, c'est tonique, profond et élégant, finale fraiche, tonique et belle persistance, Excellent avec son caractère singulier 91 (16,5) mais ca ne vaut pas 70€ départ cave... malheureusement après plus de 20 ans de suivi annuel, 2018 est le dernier millésime de cette cuvée que j'ai achété....

Riesling, Ginglinger Pfersigberg Ortel VV 2022 : Un nez moins expressif actuellement que le Eichberg, plus droit, profond, sur le fruit blanc, la prune, note agrume pomelos, puis citron, léger confit, pointe miel, massepain, amande, fond terpénique cire d'abeille et sol, tourbe. La bouche est droite à l'attaque, puis du volume, qui enrobe la fraicheur, acidulé, c'est profond, tendu, y'a du fond, sur le fruit blanc, puis le citron, léger confit, note pomélos, pamplemousse, avec l'amertume classe, c'est salin aussi, pointe amande, massepain, fond terpénique, cire d'abeille, et tourbé, sol.  La finale est puissante, fraiche, du volume, et belle persistance. Excellent 93-95+ (17-18+). Plus profond, plus ancré, plus puissant que le Eichberg

Amicalement, Matthieu

dimanche 5 janvier 2025

2025 1er Vins : Clos des Grives, Cote Rotie Landonne, Volnay Champans,Pommard Grands Epenots, Clos Windsbuhl, Sancerre Pinard

Bonjour à tous,

Désormais, si possible, je ferai juste un Copier/coller de mes notes/CRs sur le blog pour garder une trace accessible de mes CRs :-)


Crozes-Hermitage, Combier Clos des Grives 2022 : A 24H, un nez opulent, de cassis, cerise confite, note marquée violette, puis patchouli, pointe pain d'épice, massepain, léger poivre, fond amande et léger moka. La bouche est corpulente, large, ample, tanins soyeux, de la fraicheur acidulé, mais un peu souple, rond, sur le cassis, cerise, note violette puis patchouli, pointe poivre, fond amande et léger moka. La finale est u n peu tendre, souple, acidulé et jolie persistance. Excellent 91-93 (16,5-17)


Côte Rôtie, Rostaing Landonne 2011 : A 24, un nez moins expressif, complexe qu'à l'ouverture, ou le cuir, la viande roti dominait, là le végétal a repris le dessus, sur le cassis, la cerise, donc cette note ronce, bourgeon de cassis, puis plus classique, âtre, cendre, fond bacon grillé, fumé, viande rôti puis cuir. La bouche est charpentée, de la structure, des tanins fins, soyeux, c'est puissant, profond, en longueur, sur le cassis, la mûre, note ronce, bourgeon de cassis, puis plus classique, âtre, fumé, cendre, pointe poivre, fond cuir, viande rôti, léger moka. La finale est fraiche, tonique, voir puissante et longue persistance. Excellent 93 (17). Pour une fois meilleur à l'ouverture dans les premières heures.

Volnay, Voillot Champans 2011 : A 24H, un nez un peu poussiéreux, sur la cerise, champignon salpêtre, pointe réglisse, fond noyau, terre, tourbe. La bouche est corpulente, droite, fraiche en longueur, jolis tanins de belle densité et soyeux, sur la cerise, la groseille, note champignon plus salpêtre que noble, pointe réglisse, fond amande, sol. La finale est fraiche, bien enrobée, tonique et jolie persistance. TB-Excellent 91 (16,5) N'évoluera pas mieux à mon avis.

Pommard, Rebourgeon Mure Grands Epenots 2016 : A 6H, un joli nez friand, élégant, de cerise, groseille, note florale pivoine, rose séchée, pointe épice réglisse, fond amande, sol, roche, tourbe. La bouche est corpulente, ample, élégante, délicate, tanins fins et soyeux, c'est frais, tendu presque sans paraitre trop raide, sur la framboise, la groseille, note florale pivoine, fleur séchée, pointe réglisse, fond amande, caroube (noyau/moka). La finale est fraiche, empreinte un poil saillante, et belle persistance. Excellent 93 (17)


Riesling, Zind Humbrecht Clos Windsbuhl 2015 : A l'ouverture , un nez de pomme granny, puis plus golden à 12H, joli note d'agrume, pomelos puis de miel fleur d'oranger, pointe tourbé arrive à 6H, fond terpénique plus cire d'abeille que pétrole. La bouche est vive à l'attaque dû au léger gaz, c'est droit, tendu, joli concentration, d'une matière ciselée, c'est salin, puissant, droit comme un i, finale fraiche, presque un peu tanique, léger acidulé, et longue persistance, pomme golden, note miel fleur d'oranger, pomélos, pointe tourbé, fond terpénique. Excellent 93 (17). Manque un peu de fond et de profondeur.



Sancerre, Vincent Pinard Le Château 2015 : A 2H, joli nez, complexe, à point, de fruit blanc, citron, puis plus jaune voir exotique, note sous-bois, humus, champignon, mousseron, pointe buis, fond tourbé, fumé puis plus terpénique, cire d'abeille. La bouche est ample à l'attaque, du volume puis de la fraicheur, c'est acidulé avec un léger gras enrobant, sur la pomme golden, puis le citron, note aubépine, amande, voir massepain, la pointe végétale, buis puis plus champignon, sous-bois, humus, fond terpénique, cire d'abeille. La finale est fraiche, acidulée, joli rondeur qui équilibre une certaine tension, et belle persistance. C'est très, très bon dans un style plus riche et mûr, mais tout aussi tendu que les Monts Damés 14 de la semaine dernière. Excellent 94 (17,5)

Amicalement, Matthieu

mercredi 1 janvier 2025

Fête 31 : Frederic, Emile et Simone rugiens de plaisir devant ce Beau Castel décoré à la Turque. Un Mont Damné, tel un Hermite d'age :-)

Bonjour à tous,


Cette année 2024 qui ne restera pas dans les annales en ce qui me concerne, fut enterrée en 2 temps. D'abord avec les amis du vin dans un super diner de l'ami Stéphane puis le lendemain avec la famille.

Le diner a été réalisé de main de maitre par Stéphane et la consigne était simple : "main vide, c'est moi qui régale". Merci à lui.

Sur un velouté de courges et Saint-Jacques snackés, carre de veau basse température (superbe) et dessert d'agrume.


Jurançon, Camin Larredya La Virada 2017 : Un nez très surprenant de coing, de pomme puis note marquées de cerise, bonbon de cerise (genre régal'ad Krema un peu) sur un fond presque mentholé qui m'évoque le muscat. La bouche est large, droite, fraiche, acidulé, très sapide, sur le coing, puis ce coté cerise, bonbon anglais et un fond aux notes mentholés. La finale est fraiche, tonique et persistance intéressante. Très bon mais pas le type de blanc que je préfère, surprenant en tout cas. TB 90 (16)

Palette, Château Simone 2013 : Très beau nez classe, de fruit blanc puis plus jaune, pêche, note de foin séché, de garrigue qui m'évoque tout de suite le grenache du Roussillon ou du Sud en tout cas, sur un fond tourbé et léger terpénique, cire d'abeille voir pétrolant. La bouche est droite, belle matière soyeuse qui enrobe, c'est droit, long, frais et belle finale tonique avec une longue persistance. Très joli vin comme d'hab avec sa personnalité marquée, que j'ai vite reconnu dès que Stéphane a dit que je devrais l'identifier :-), Excellent 93 (17)

Meursault, Germain Perrières 2008 : Malheureusement il y a un léger bouchon, suffisant pour gâcher cette belle bouche droite, fraiche et puissante....

Riesling, Trimbach Frederic Emile 2009 : Servie très frais pour palier le Perrières, le premier nez n'évoque que le pétrole, la bouche est vive, acidulée et raide... Je pars tout de suite sur 2008, mais non, on évoque un Riesling allemand, mais non et Stéphane nous dit qu'il nous a déjà piégé avec ce vin qui gagne en complexité et fruit blanc, puis agrume pomelos au réchauffement. La bouche prend de l'ampleur et du confort, tout en restant vive mais mieux enrobé, et longue finale puissante et aux aromes pétrole caractéristique, du coup, FE 2009 devient évident. Excellent 92 (16,5)


Pommard Voillot Rugiens 2013 : Aux premières effluves, très joli nez, très pineau d'Aunis, avec, sur la framboise la groseille, les notes pivoine, rose séchée, puis épice poivre, ensuite arrive l'humus, le sous-bois, puis le champignon noble sur un fond tourbé, tellurique, avec un léger cuir. La bouche confirme par sa corpulence, ses tanins soyeux, denses, que c'est plutôt un pinot, joli fraicheur bien enrobé. La finale reprend de la puissance, et longue finale fraiche, élégante, avec du fond et une aromatique florale superbe et une belle complexité. Excellent 94 (17,5). Sur le millésime, je suis perdu jusqu'à ce que Stéphane nous indique que c'est un millésime de grêle... Ah, donc 2013, et si 2013, très beau cru et là, cela m'évoque tout de suite le Rugiens de Jean-Pierre :-) 

Roero, Anime Nere, Vigneto Eroico 2021 : Un nez plus mat, framboise, note végétale feuille de cassis, pointe épice, fond plus balsamique. La bouche est fraiche, plus charnue que corpulente, tanins fins, finale fraiche mais pas très complexe. TB 88 (15) pas ce que je préfère et Flo a vite identifié le nebbiolo.

Côte Rôtie, Guigal La Turque 2004 : Un nez puissant, encore très marqué de son élevage aux accents caramel pas d'une grande élégance, avec un côté coulis de fraise, un peu lacté, fond aux accents mentholés, encens et cuir. Si je pense syrah au départ, le côté fraise élevage m'évoque la rive droite Bordelaise et le fond encens un beau Rioja. La bouche est charpentée, fraiche droite, de la structure, c'est puissant avec des tanins précis et fins jusque dans la finale, fraiche, bien dessinée, pleine et longue persistance, certes encore marqué de cet élevage ambitieux qui évoque par moment le caramel, c'est dommage, ca perd en élégance, je préfère le moka. Excellent 92 (16,5+)

Châteauneuf du Pape, Château Beaucastel 1990 : Très joli nez à l'aération pour dissiper la note insistante un peu animale, sur le fruit rouge, la fraise, belles note d'épice, réglisse, pointe tabac, boite à cigare classe, fond champignon, humus, tourbé, garrigue puis cuir. La bouche est charpentée, très beaux tanins soyeux, fins et précis, c'est acidulé, friand et belle finale fraiche, tonique voir puissante et longue persistance. Très beau vin. Excellent 94 (17,5) mais nous avons déjà eu de plus jolies bouteilles de ce superbe Beaucastel 90, celle-ci est bien évoluée.

Jurançon, Domaine Castera Caubeigt 2016 : Joli nez de jurançon doux, un peu trop caramel beurre salé pour moi, sur l'agrume confit, fond cire d'abeille. La bouche est riche mais bien équilibré par une acidité qui affine. Finale acidulée, digeste et belle persistance. Joli vin TB 90 (16) mais pas ce que je préfère.

Merci Stéphane pour ce pré-réveillon du 30 au top avec tous les copains :-)

Un 31 inédit, avec les copains de mon dernier fils venu dormir à la maison. Sylvia et moi avons quand même profiter de :

Sancerre, Gerard Boulay Monts Damnés 2014 (vidéo 2:10) : Un nez expressif, profond. Au premier nez, du champignon, de l'humus, du sous-bois, puis le citron, le fruit blanc, note fraiche, tonique, de buis, acacia, pointe tourbée, fumé, fond de roche, silex, pierre mouillé, classe et beau. La bouche est droite, tendue, ciselée, matière cristal, presque tranchant, c'est profond, avec une légère friandise, acidulée, sur le citron, note buis, acacia puis le sous-bois, le champignon, la pointe tourbé, fumé, et le fond coquille d'huitre, silex, presque iodé. La finale est fraîche, profonde, droite et belle persistance élancée. Whaouh, super vin, et quel rapport Q/P dans le TOP 20 (18eme) de mon fichier.... Excellent 94 (17,5). Et en lisant le CR de Jean-Loup sur les Monts Damnés 14 de Delaporte, ces Sancerres sont tops en ce moment :-)

Hermitage, Tardieu Laurent 2004 (vidéo 3:50) : A 4H, très beau nez classique, profond et friand, sur le cassis, la mûre, note épice poivre puis la boite à cigare, la cendre, l'âtre, avec un léger fumé, pointe viande rôti/fumé appétant, fond de cuir classe. La bouche est charpentée, droite, longue, fraiche, tanins soyeux, c'est profond et friand, sur le cassis, la mûre, note épice poivré puis boite à cigare, cendre, âtre, fond viande rôti/fumé et cuir. La finale est fraiche, profonde et regain de puissance pour emmener vers une longue persistance. Très beau vin Excellent-Exceptionnel 95 (18)

Premier CRs de l'année, mais qui annonce des changements. Après 2 175 crus représentant 4 744 bouteilles commentées en 20 ans et plus de 260 vidéos en 6 ans (1er commentaire en Nov 2004, Chateau Camensac 2000), je vais passer à un rythme au gré de mes envies, sans sentir de contraintes, pour retrouver le plaisir de commenter.

Belle année à tous, amicalement.

Matthieu

dimanche 15 décembre 2024

WE diner : Vosne Suchot Lescure, Bandol Pibarnon, Pauillac Mouton, Riesling Schlossberg Mann

Bonjour à tous,



A l'approche des fêtes, les diners commencent. L'occasion d'ouvrir de jolis bouteilles... Et pour moi, sans que cela soit réfléchi, une trilogie de 20 ans :

Riesling, Albert Mann Schlossberg 2004 (Vidéo 0:20) : Un nez superbe, de riesling a maturité, friand, sur le fruit blanc, la pomme, puis la prune, note florale puis sous-bois, humus, champignon noble, pointe pain d'épice, raisin de Corinthe, assez friande, fond tourbé et léger terpénique cire d'abeille. La bouche est droite, tendue, jolie matière ronde qui enrobe, c'est friand, un tantinet doucereux, sur la pomme, l'agrume, citron, pamplemousse, note sous-bois, champignon, pointe pain d'épice, fond léger cire d'abeille. La finale est tonique, friande, regain de puissance mais un petit côté souple, doucereux qui empêche de basculer dans l'exceptionnel :-) Excellent 94 (17,5)

Vosne Romanée, Chantal Lescure Suchots 2004 (Vidéo 1:50) : Joli nez a point et pas très 2004, avec à l'ouverture un champignon typé salpêtre qui évolue après 4H vers un fruit qui reprend le devant, cerise, framboise,  note champignon, sous-bois, humus, pointe tabac, boite a cigare, fond fumé puis cuir, classe. La bouche est charpentée, large, un peu carré, de la fraîcheur, c'est droit, en longueur, puissant, sur la cerise, la framboise, quasi acidulée, friand, note tabac, boite à cigare, pointe champignon, humus, tourbe, fond de cuir classe. La finale est fraîche, presque acidulée, voire vive mais bien enrobée et belle persistance. Excellent 93 (17)

Bandol, Pibarnon 2004 (Vidéo 3:40) : Un nez expressif, de cassis, note garrigue, très laurier, pointe épice, boite a cigare, puis graphite, encre, fond de cuir marqué et cacao. Bouche charpentée, droite, joli structure marquée, enrobée de tanins soyeux, c'est frais, en longueur, sur le cassis, la mure sauvage, puis cerise, note garrigue, laurier, pointe encre puis boite a cigare, fond de cuir. La finale est fraiche, élégante, de la puissance certes mais de l'équilibre, et jolie persistance. Excellent 93 (17)

Et donc le LineUp hétéroclite mais Très sympathique du diner :


Le Cour Cheverny (Romorantin) de Huards Cuvee François 1er 2018 (Vidéo 5:20) est un très joli vin au nez de fruit blanc, de citron puis floral et un côté foin humide, sous-bois, voir mousseron assez Chablisien, sur fond de roche, amande. La bouche est bien droite, fraiche, tendue, avec une finale fraiche tonique. Pas une once de souplesse sur ce 2018. Excellent 92 (17)

Le Puligny Montrachet Clavoillon 2005 de Leflaive (Vidéo 6:00) présente un nez avec une réduction assez tenace, typé salpêtre puis grillé, allumette ou émerge le citron puis des notes marqués élevage encore vanille, voir caramel, fond amande. La bouche est tonique, puissante, fraiche, avec une tension sous-jacente, et longue mais dominé par la réduction et l'élevage. Pas mon truc, et quasi sur qu'il ne le sera jamais. Le vin risque d'être bloqué

Le Vdf Cheverny Chemin Noir 2019 de Philippe Tessier présente ce joli nez de 100% Pinot d'Aunis que j'aime beaucoup, sur le fruit rouge, la fraise, presque tagada, et ces jolis notes de pivoine, de pot pourri, de patchouli et quelques épices poivrées. La bouche est charnue, fraiche et profonde, aux tanins un peu marqués qui poudrent en finale. TB 90 (16)

Puis, le Pauillac, Chateau Mouton Rothschild 2002 (Vidéo 6:40) est très classique, avec son nez de cassis, puis plus fruit rouge compoté, les jolis notes de tabac, boite à cigare, puis graphite, encre, cendre, pointe poivrons rouges grillés, fond entre cuir, tabac, fumé. La bouche est charpentée, de la structure, un peu rigide même, des tanins soyeux au toucher mais un peu raide dans une finale fraiche, voir tendue et une longue persistance. Un beau Bordeaux d'un millésime limité. Excellent 94 (17,5). Le Pibarnon et sa puissance sudiste a tenu la route en suivant.

Et pour le dessert, ce toujours délicieux Monbazillac, La Robertie, Brumaire 2014 de Me Soulier (Vidéo 7:40), au nez complexe, gourmand d'agrume confit, de pain d'épice, de note mentholé rafraichissante sur un fond cire d'abeille. Et cette bouche tout en équilibre entre richesse, sucre et acidité. Longue persistance friande, digeste... ça se boit tout seul :-) Excellent 94 (17,5)

Merci à David et Joel pour cette LineUp très variée :-)

Amicalement, Matthieu

dimanche 1 décembre 2024

We Bourgogne en neige et crus : Chambolle Amoureuse, Chambertin, Clos Rougeard, Beaucastel, Rayas

Bonjour à tous,


Quand l'année s'emmanche mal, c'est jusqu'au bout... C'est évidemment le cas pour les vignerons qui en 2024 ne feront au mieux que 50% (ceux plutôt blancs donc sur Beaune) et 30% pour certains en rouge sur la cote de Nuits... heureusement que 22 et surtout 23 ont rempli les chaix.

Moi, j'ai bien fait d'être à l'écoute des bulletins météo en ce jeudi de novembre et d'avancer mon départ pour mon premier RDV en Bourgogne, car il neige beaucoup sur la route... A tel point, que mon app préféré me fait sortir de l'autoroute avant le col de Bessy en Chaume car il est bloqué... Et là, je confirme qu'une voiture citadine n'est pas armée pour ouvrir la voie sur les petites routes enneigées des hautes cotes derrière Beaune.... Ce fut épique...


Enfin j'arrive après 4H30 (VS 3H) de conduite, avec seulement 15mn de retard chez Thibault Morey Coffinet et un dernier stress en m'imaginant la montée qui conduit au domaine dans Chassagne (pour ceux qui connaissent ;-)). Et là, croyez moi, je n'ai jamais autant apprécié le Bourgogne générique avec lequel nous commençons la dégustation :-)

Passons donc au vin, et à ce millésime 2023... Une très belle surprise que ce 2023 que je n'attendais pas particulièrement, voir dont je me méfiais avec ces rendements pléthoriques... Et bien, pas du tout. Enfin, chez les vignerons ou nous avons gouté bien sûr.... C'est élégant, de jolie fraicheur acidulé, pas de dilution ressentie, voir même des équilibres peut-être encore plus harmonieux que 22, et du fond aussi... Et des crus/terroirs plus lisibles que 22 qui par sa maturité gommait un peu (en jeunesse) les spécificités de chacun. En 23 c'est plus clair. Je suis sous le charme, en blanc comme en rouge. Chez la plus part, le vin a été remonté, et les mises commencent gentiment pour les appellations régionales. J'en viens même à me demander si je ne le préfère pas, a ce stade, au 2022... Il faudra attendre les mises en bouteille définitive pour finaliser cet avis :-), et sur sa capacité de garde et de bonification dans le temps.

En tout cas, c'était régalade, a commencer donc chez Thibault ou le régionale et le Chassagne ont gardé leur friandise un peu sexy habituel, ce petit côté canaille que j'aime bien. Sortait du lot en ce qui me concerne, Cailleret, qu'une fois de plus, je goute très bien. La Romanée, avec son port altier, sa délicatesse et son coté aérien. Et Dent de Chien qui sortait du lot, et se goutait formidable, dense, puissant, précis, beaucoup de fond et une longue persistance, la fameuse expression "main de fer dans un gant de velours". Le meilleur blanc dégusté des 2023, niveau GC.

Ensuite, joli millésime chez BC ou Louis nous fait gouter une partie de la gamme, avec un Pouilly Marechaude de grande élégance, des Meursaults ou le Vigne de 45 domine les villages, et Bouches-Cheres les 1erC par sa délicatesse tout en intensité. Certains ont préféré la concentration et la puissance du Goutte d'Or. Et cette année, j'ai beaucoup aimé Santenots, séveux, profond, long.

Chez les frères Rossignol Trapet, là aussi, le 2023 a de l'envergure, de la tenue, de la friandise.... Le Gevrey VV continue son chemin vers plus de douceur. Pour une fois, je n'ai pas très bien gouté Etelois, à contrario de Corbeau qui était très épanoui, mais cette année le 1erC chez les frères pour moi, c'est Cherbaudes, complet, élégant, séducteur, équilibré de bout en bout... et les GC au top comme d'hab.

Chez Pierre Bart, la gamme de Marsannay est bien cohérente avec les entrées de gamme a boire entre copain, village, Longeroie, Es Chezot, les moyennes gammes avec Grandes vignes (plus équilibré), Saint Jacques (que j'ai encore trouvé au top), Montagne, et enfin les crus a garder, Clos du Roy (précision et élégance) et Champs Salomon (plus puissant, ample). Pour le reste, 1erC et GC, c'est très réussi, complet, plein... Mais comme lu sur le site LPV La Passion du Vin, surcoté... (???) Tant mieux si ceux qui s'interesse à la cote des vins passe leur chemin de ce domaine

Chez Jean François Germain, c'est très réussi aussi, en blanc comme en rouge (j'adore ses rouges :-)). Coté blanc, peu de réduction, et c'est d'entrée la classe, et la droiture de son générique et Meursault village. Cette année, j'ai mieux gouté Chevalières que Limozin, une des premières fois. Pour les 1erC, tout est bon et lisible mais surtout, j'ai adoré Charmes, l'autre grand blanc 23 dégusté. Il se goutait aussi merveilleusement, puissant, centré, séducteur avec sa longue finale alliant profondeur et friandise. En rouge, tout est bon, avec mention spéciale au Clos des Mouches, qui a de l'étoffe en 2023, mais j'adore ce cru, je ne sais pas si je suis très objectif :-).

Pour finir, j'ai mieux gouté les 2023 que les 2022 chez Voillot, avec mention pour les Pommards, village et Rugiens. Chez Rebourgeon Mure, on retrouve Daniel en forme, et nous rencontrons Cécile, la soeur de David et ce fut un réel plaisir de partager la dégustation avec elle. Tous les crus se goutaient bien a nouveau,; fraond, fac ile sans manquer de foind et une belle lisibilité des crus. Le Beaune Vignes Franches, tout en friandise, s'abordera comme d'hab assez vite. Les villages parfaits, chacun dans leur style, plus aérien le Volney, plus terrien le Pommard. Les Volnay Santenots et Caillerets sont à leur niveau (Donc surement très boisé pour certains ici), moi je les trouve confondant de naturel, sans esboruffe, et très caractéristique, profond et droit pour le premier, puissant et carré pour le 2eme... Et que dire des Grands Epenots, si ce n'est que c'est un de mes crus préférés, la finesse, et l'intensité, le CdB de la cote de Beaune :-)

Mais ce WE là, c'est aussi les diners et cette année, tout s'est bien gouté, le jours neige doivent aidés, seules 2 bouteilles bouchonnées.

Diner du vendredi avec tout le monde


Pour les blancs, tout en aveugle, le diner démarre sur :

Ce joli Chablis Montee de Tonerre Droin 2019, qui a tout pour faire un super vin, riche et tendue mais qui n'est pas prêt, très en retenue. TB 89-93 (15,5 ce jour).

Vin 2 : Tres classique Chardonay, aux notes chevrefeuille, fond amande avec un bouche fraiche, dense et longue finale droite. Excellent 92 (17) que ce Meursault Roulot Tessons 2016

Vin 3 : Nez plus évolué, marqué un peu salpetre puis plus champignon noble, sous-bois, sur la pomme, le coing, le citron pointe épice, fond tourbé, fumé. Bouche ample à l'attaque puis tendue, dense, finale puissante et longue. Très joli chenin. Excellent 94 (17,5) Saumur Clos Rougeard Breze 2002

Vin 3.1 et 3.2 (mon exercice) servis en parallèle. Dte : très joli nez de riesling un peu dominé par des notes terpénique pétrole. Bouche tendue, tout en longueur assez profonde, matière ciselée sur le citron, l'agrume et le terpénique. Longue Finale puissante Excellent 93 (17) Riesling Trimbach Schlossberg 2014. Gche : Plus élégant sur la reine-claude puis les agrumes pamplemousse, note florale, fond terpénique plus cire d'abeille que pétrole. Bouche droite, matière délicate, tendue aussi mais plus de confort et de finesse. Finale sur une belle ligne d'amertume, longue, élégante, en finesse. Excellent 94 (17,5+). Moi je trouve plus complexe ce Riesling, Weinbach Schlossberg Sainte Catherine 2014. La table est partagé. 

Bon, pour l'anecdote, j'avais fait cet exercice pour faire marner un peu mes petits camarades, mais.... Nico est en grande forme. Au bout de 3 mn le nez dans le verre, il annonce C'est 2 Schlossberg ? Puis après avoir gouté, "je dirai 2 Schlossberg 2014". Et je verrai bien Weinbach à Gche, et pour la droite, je suis plus embêté mais Mann peut-être... Pfiuuuf, ben oui Nico, Bravo. Et d'ailleurs, le Trimbach, je l'ai acheté a l'époque parce que tu m'avais dit chez le caviste que tu ne connaissais pas cette nouveauté de Trimbach...

Vin 4 : Nez de Riesling plus évolué, pamplemousse, note frangipane presque, fond plus tourbé, fumé que terpénique. Bouche acidulé, friande, du peps. Finale salivante, longue, plus acidulée et confortable, c'est très bon Excellent 94 (17,5) que ce Riesling Weinbach Schlossberg 2010 et je comprend le sourire de Jerome en servant car nous ne nous étions pas concerté bien sûr.



On démarre les rouges par un nez de Bordeaux magnifique, fruit rouge, fraise, belles notes bois précieux, cèdre, santal, puis plus épicé, boite à cigare, pointe graphite; fond tabac, fumé, pffuif, tout y est. La bouche est à l'unisson, charpentée, tanins veloutés, c'est ample à l'attaque, puis ca déroule sur du velours, tout en friandise jusque dans la finale, tonique, regain de puissance, et longue persistance, friande et classe. Whaouh, ca démarre très fort. Excellent-Exceptionnel 95 (18) que ce Haut-Medoc, Chateau La Lagune 1990. On a cité beaucoup de grands noms avant de se rappeler que ce vin que nous connaissons bien, est un magnifique Q/P....

Vin 6 : Nez plus jeune mais très Bordeaux aussi, cassis, boite à cigare, pointe cédre puis, atre, cendre, fond fumé. Bouche corpuelente, jolis tanins soyeux. Finale acidulé, un peu doucereuse presque et jolie persistance gourmande. Excellent 93 (17). On est a Bordeaux, perdu car les 50% merlot sont complétés de sangiovese pour ce Toscane Avignonesi Capannelle 50 & 50 2013

Vin 7 : Nez de cassis a nouveau, puis plus framboise, note violette plutôt, puis ronce, sous-bois, typique du pinot, fond fumé et moka. Bouche corpulente, attaque large, puis joli densité de tanins fins et précis, finale reprend de la fraicheur, tonique, plutôt aérienne et souple. Style que j'aime bien. Excellent 92 (16,5) que ce Chambolle Les Sentiers Duband 2018

Vin 8 : Nez de cerise, fruit rouge, jolie note délicate de rose, de pivoine, pointe ronce, sous-bois, fond fumé. Bouche charpentée, pleine, fraiche, tanins soyeux mais un peu anguleux en finale, plus marqué d'un élevage classe moka/fumé. Excellent 93 (17). Joli vin que ce Charmes Chambertin, Arlaud 2016 

Vin 9 : Ouhhh Grand nez, qui envoie, sur le fumé, la tabac, en attaque puis la framboise, le fruit rouge, compoté, des notes épices classe, girofle puis plus réglisse, fond tabac, fumé et début cuir classe. La bouche est à l'unisson, charpentée, fraiche, acidulé friand, ample avec du volume, bien enrobé de tanins soyeux, fins, précis, c'est complexe, sapide, et longue finale, frainde, fraiche, tonique, classe... Très grand vin. Exceptionnel 98 (19) que ce Chambolle Musigny, Groffier Amoureuses 2008. Et Stéphane, le généreux donateur dit : "C'est quand on voit ta tête en train de gouter qu'on est content de partager ce genre de vin" :-)

Vin 10.1 et 10.2, exercice proposé par Benoit mais qui va tourner court car le 2eme vin Gevrey Chambertin, Rossignol Trapet Clos Prieur 2002 est légèrement bouchonné. Celui des cousins Trapet propose un nez dans un style austère (surtout après le monstre précédent), sur le fumé, l'encre, le graphite, de la framboise, des notes réglisse, pointe sous-bois, champignon noble, voir menthol, fond moka. Bouche corpulente, beaucoup moins austère, ou l'aromatique élégante s'exprime plus, tanins soyeux, c'est frais, acidulé et belle persistance. Excellent 93 (17) et cette fois je goute bien un vin de Trapet, cela n'a pas toujours été le cas.

Vin 11 : Nez plus en retenu que l'aération va libérer, à l'attaque fumé, tabac, sur le fruit noir, puis plus framboise, groseille, note presque orange sanguine, puis plus girofle, fond tabac, fumé. Bouche charpentée, puissante, droite, fraiche, un peu en dedans à l'ouverture, il y a encore du potentiel, et l'aération lui permet de prendre du volume, beaucoup, avec une finale fraiche, puissante, large et longue persistance. Gros vin. Excellent-Exceptionnel 95 (18) que ce Chambertin Jacques Prieur 2010

Vin 12 : Nez qui envoie à nouveau, marqué à l'ouverture de bacon fumé, de viande rotie, sur la framboise, pointe épice plutôt poivre, fond fumé et tabac, c'est très beau et m'évoque direct la Côte Rôtie. Bouche est corpulente, large, ample, tanins soyeux, très acidulé a nouveau, presque doucereux, pas beaucoup de structure pour une syrah, c'est vrai. La finale est acidulé, presque fraiche, avec un je ne sais quoi de profondeur, très gourmande, sur la framboise, la fraise, note bacon grillé, viande rôtie et fond tabac, fumé. Exceptionnel 95 (18) Très beau vin que ce Chateauneuf de Pape, rayas 2003, et je suis bien obligé de l'admettre, les beaux Rayas, c'est quand même très beau :-) Pas du tout Reynaud, par contre, personne n'a identifié, seuls certains étaient sur Chateauneuf.

Vin 13 : Nez très évolué, voir passé, sur la cerise, kirchée, le tabac, fond de cuir. La bouche est un peu mieux, charpentée, droite, tanins soyeux, plus cacaoté, mais ne tient pas longtemps l'aération. Finale fraiche, tonique, acidulé, élégante. Excellent 93 (17) que ce Chateauneuf Beaucastel 2001 mais la bouteille n'est pas top, très évolué (déjà mieux goutté)

Vin 14 : Un nez puissant, expressif, un peu opulent, sur la prune, la cerise, un peu kirchée, note garrigue, tabac, pointe épice réglisse, puis orange sanguine qui allège, fond cacao. Bouche robuste, du volume mais de la précision, assez structuré, tanins soyeux, précis. Finale acidulée, fraiche qui reprend de la puissance, cerise kirchée, un peu alcool quand même, mais joli complexité. Excellent 94 (17,5) que ce Chateauneuf Janasse VV 2004

Vin 15 : Nez de fruit rouge, fraise compoté, note florale, violette puis rose, pointe épice poivre, fond cacao. Bouche corpulente, un peu légère après la série précédente, c'est aérien, fin en attaque puis frais, voir vif, finale fraiche, jolie persistance. Excellent 91 (16,5) que ce Chateauneuf Brunel Cailloux 2016, pas servi par l'ordre on aurait du commencer les vins du sud avec celui-ci)

Quelle belle soirée :-). Le samedi nous sommes moins nombreux, mais je ne dirai pas que nous avons été plus sobre (bien qu'avec le temps le nombre de crachoir est devenu exponentiel, samedi il y a plus de crachoirs à table que de convives...)


Vin 1 : Nez que je perçois très caramel à l'ouverture, idem en bouche, ou j'ai l'impression de sucer un carambar ! L'aération atténuera cette domination du boisé, pour laisser place a un peu de tarte citron meringué, et des notes de champignon, truffe blanche sur un fond amande, craie. Mais cela garde un coté pralin, chocolat qui m'évoque plus un dessert qu'un vin. pas ma came que ce Corton Charlemagne Rapet 2005

Vin 2 : Nez de reine-claude puis rhubarbe, note agrume plus typé mandarine, pointe citron vert, voir noisette, fond terpénique cire d'abeille. Bouche tendue, vive, tout juste enrobée, très cristallin. Finale vive, pomme verte, puissante et longue persistance. Excellent 94 (17,5) que ce Riesling, Boxler Sommerberg E 2014, dans un style tendue sans concession. Certains adorent, moi je préfère avec un peu plus de confort.

Vin 3 : Nez qui pétrole, pamplemousse, fond tourbé, fumé. Bouche droite, tendue, c'est ciselé, profond. La finale est vive, presqu'acérée, et longue persistance. Excellent 93 (17) que ce Riesling Shlossberg Weinbach 2011 également dans un style vif et tendu. Et décidément, le marronnier du WE ce Sclossberg Weinbach 

Vin 4 : Whaouh, super nez, assez classique du cru (vite identifié), fruit rouge, fraise, léger compoté friand, note tabac, fumé voir boite a cigare, évoluant presque cendre, âtre, pointe viande rotie, cuir classe, fond tabac, fumé, cuir... Bouche encore jeune, puissante, charpentée, de la structure, fraiche aussi donnant un acidulé friand redoutable. Le vin gagne en harmonie avec l'aération, pas encore complètement prêt. Finale presque fraiche, friande a souhait et longue persistance. L'aération fait gagné en harmonie mais y'a encore du potentiel pour ce Saumur, Clos Rougeard Poyeux 2003 94-95+ (18+). Si j'en avais, j'attendrai encore 5 ans pour basculer probablement dans l'exceptionnel > 18.

Vin 5 : Nez avec une légère réduction pétard qui disparait à l'aération, sur la groseille, la framboise, note florale pivoine, fond fumé, moka. La bouche est corpulente, aérienne, tanins fins et délicat, un peu anguleux en fin de bouche. Finale fraiche, délicate, acidulée, tonique et persistance intéressante. Excellent 92 (17) Chambolle Musigny Castagnier Amoureuses 2014

Vin 6 : Nez plus mat, plus jeune aussi, fruit noir, cassis, note mentholé, réglisse, pointe ronce, sous-bois, fond plus animal, cuir. Bouche charpentée, de la structure, droite, tanins denses et soyeux, un peu austère, jeune encore. Finale fraiche, acidulée, et jolie persistance, classe. Excellent 93 (17) que ce Gevrey Chambertrin, Boillot Les Cherbaudes 2015. A attendre sereinement.

Vin 7 : Whaooh, encore du lourd, vite identifié le style, sur la framboise, groseille, léger compoté, friand, note tabac, puis réglisse, pointe feuille morte, humus, champignon, fond tabac puis champignon cèpes grillés et léger fond de cuir, très beau. La bouche est charpentée, ample à l'attaque puis ca se tend, droit, tanins veloutés assez irrésistibles, c'est friand, classe jusque dans la finale, acidulée, allez un poil souple pour être critique, manque d'un peu de fond et de peps, mais quelle complexité et friandise. Exceptionnel 96 (18+) que ce Chapelle Chambertin Rossignol Trapet 2007

Vin 8 : on change d'univers, avec ce nez de cassis, marque des notes de cuir, puis de menthol, de tabac blond, fond cacao et cuir. Bouche robuste, du volume mais cela reste précis, grosse densité de tanins soyeux. Finale fraiche, puissante, profonde, artillerie quand même, gardant de la droiture, de l'élégance et jolie persistance. Excellent 93 (17) ce Bandol, Tour du Bon Saint Ferreol 2004. Parfait pour la daube :-)

Vin 9 : Nez beaucoup plus délicat, sans perdre en intensité, très épicé, poivre, réglisse, voir orange sanguine, sur le cassis, note viande rotie, un côté sanguin aussi, pointe ronce, rafle, sur un fond moka. La bouche est charpentée mais très élégante, délicate avec ses tanins fins et précis, bien veloutés. Finale fraiche, tonique et longue persistance, classe, friande car acidulé, cassis, note poivre, épice, pointe ronce, rafle et fond moka. Excellent-Exceptionnel 94+ (18) que cette Côte Rôtie, Ogier Lancement 2012

Voilà, 2 magnifiques soirées avec des séries de vins magiques. Merci aux copains pour leur apport et leur bonne humeur. Quel plaisir de boire ces canons avec vous :-)

Amicalement, Matthieu


lundi 11 novembre 2024

WE : Pauillac Grand Puy Lacoste, Riesling Eichberg, Gewurztraminer Pfersigberg, Volnay Champans, Marsannay, Lezardes

 Bonjour à tous,


WE de repos après une semaine agitée. Quelques jolies bouteilles pour se remettre.

Marsannay, Bart Grandes Vignes 2022 (vidéo 0:30) : Un nez de pinot ensoleillé, plutôt fruit noir, puis framboise confite, note épice réglisse, fond moka et fumé. La bouche est corpulente, large, tanins soyeux, joli densité, presque chaud, acidulé, ca envoie, c'est chaleureux. La finale est puissante, gourmande (presque sensation de sucre), framboise compoté, note réglisse, fond moka et fumé. Actuellement on sent le millésime chaud sur ce terroir plein sud, très syrah like, a attendre quelques années pour que cela s'assagisse, même si moi j'aime bien comme ça, aussi :-). TB-Excellent 91 (16,5)

Pauillac, Château Grand Puy Lacoste 2008 (vidéo 3:25) : Un nez très animal à l'ouverture, j'ai presque eu une crainte… mais après 4H d'aération, cela va mieux, même si l'intensité faiblit, on retrouve le cassis, les notes classiques tabac, épice boite a cigare, presque encens, pointe graphite, cendre, fond fumé et cuir. La bouche est charpentée, droite, fraiche, tanins soyeux qui enrobent tout juste laissant apparaitre une structure un peu rigide, on est bien sur un millésime frais, c'est sérieux, sur le cassis, note tabac, épice boite à cigare, pointe cendre, graphite, fond fumé et cuir (que Sylvia perçoit toujours comme animal, moins son truc) . La finale est fraiche, empreinte un peu vive même, et persistance intéressante. TB-Excellent 91 (16,5). ça superforme pas le millésime :-), et il est temps de les boire car je crains que cela ne se décharne de plus en plus.

Riesling, Paul Ginglinger Eichberg 2021 (vidéo 6:00) : Un nez expressif, élégant, friand, de fruit blanc, note agrume, orange, clémentine, pointe épice, fond de roche, de tourbe et léger terpénique cire d'abeille. La bouche est ample, du volume, précise, matière dense et soyeuse, c'est droit, construit sur l'amertume, puis ca se tend, c'est salivant et salin, sur le fruit blanc, puis agrume pamplemousse, note orange, clémentine, une pointe épice, fond de roche, puis terpénique. cire d'abeille. La finale est puissante, fraiche, du volume mais tendue avec de jolis amers, et belle persistance acidulé et friande. C'est délicieux, élégant... Excellent 93+ (17+) avec beaucoup de potentiel (95)

Gewurztraminer, Paul Ginglinger Pfersigberg 2012 (vidéo 8:10) : Un nez élégant, en finesse pour un GW, sur le litchi, le fruit exotique, note épice, poivre blanc marqué, pointe florale iris, fond roche et terpénique, cire d'abeille. La bouche attaque en volume bien sûr, puis ça se tend, c'est droit, joli matière ronde, précise, avec de l'amertume classe, c'est droit, sur le litchi, le fruit de la passion, note épice poivre blanc, pointe florale, fond salin avec une belle amertume, roche, tourbe, et léger cire d'abeille. La finale est sèche, pas de perception de sucre, puissante, avec du volume dans un profil sur une amertume classe et ce coté salin dans une longue persistance.... C'est très beau. Excellent 94 (17,5) pour qui aime le genre GW sec et salin...

IGP Collines Rhodaniennes, Domaine Rostaing Lezardes 2021 (vidéo 10:30) : Un nez plutôt discret mais très élégant, cassis, puis groseille note de poivre marquée, pointe ronce voir garrigue, fond léger cacao et moka. La bouche est charnue, assez  fraiche, acidulée même, élégante, tonique, tanins fins et ronds, sur le cassis puis plus groseille, note épice poivre, pointe ronce, fond moka. La finale est fraiche, acidulée et persistance intéressante. TB 88 (15) Par contre, Sylvia aime beaucoup, avant même que je l'ai questionné. Du coup et suite à une remarque récente, je lui demande l'air de rien et par rapport au Marsannay 2022 de vendredi... C'est très bon, surtout pour un vin sudiste, mais le Marsannay, plus fin, élégant et surtout plus complexe, Michel Mgtusi si tu m'écoutes :-)


Volnay, Voillot Champans 2012 (vidéo 13:40) : Un nez de bourgogne  à maturité, sur la framboise, la groseille, belle note d'humus, sous-bois puis champignon noble, cèpe grillé, pointe floral pivoine, fond sol, tourbe puis léger fumé et cuir, très joli. La bouche est corpulente, du volume à l'attaque, puis ça se tend, tanins fins, pas très denses mais bien soyeux, qui enrobent une fraicheur un peu marquée pour moi :-),  c'est plein, tonique, sur la groseille, la framboise, note sous-bois, humus, champignon, cèpe, pointe plus réglissée que florale, fond léger fumé, tabac et début cuir. La finale est fraiche, élégante, et jolie persistance classe. Excellent 93 (17,5). Un Champans à maturité à boire pour ceux qui préfèrent le confort, que la tonicité/minceur :-). C'était la dernière pour moi, et j'ai bien fait.

Amicalement, Matthieu

dimanche 3 novembre 2024

WE intense : Meursault Limozin, Cote Rotie Rostaing, Sancerre Pinot, Pessac Malartic, Volnay Santenots, Chassagne Caillerets

Bonjour à tous,


WE de 3 jours avec passage de ma nièce canadienne qui fait un stage dans le vin en Bourgogne... Belle occasion de lui faire découvrir quelques cépages et crus :-)


Sancerre, Vincent Pinard Pinot noir 2022 (vidéo 0:30) : Un nez très expressif, qui envoie, un peu baroque, sur le fruit mur, mûre, puis plus cerise noire, note épice et florale, patchouli, pivoine, bonbon anglais, pointe épice, fond amande douce et léger caroube/moka. La bouche est corpulente, large puis ca devient droit, c'est friand, acidulé, tanins soyeux, sur la mûre puis la cerise, note florale, pivoine, rose, puis plus patchouli, pointe épice, fond amande, roche, craie. La finale est fraiche, tonique, regain de puissance et jolie persistance. C'est très bon dans son style, histoire de montrer a ma nièce que l'on fait de beau pinot hors Bourgogne ;-). TB-Excellent 91 (16,5)


Haut-Medoc, Chateau Agassac 2021 (vidéo 1:30) : Un nez de cassis, note d'élevage bois précieux à l'ouverture puis plus vanillé à l'aération, pointe poivron rouge mais pas grillé, de bourgeon de cassis, fond amande et léger cacao, c'est assez végétal mais agréable. La bouche est corpulente, fraiche, droite, tanin ronds, profil sur l'amertume, avec une attaque cassis, puis note végétal, bourgeon de cassis, poivron rouge, enrobé des notes boisées vanillées mais pas trop démonstratives, fond amande et cacao avec un "je ne sais quoi" friand. La finale est fraiche mais pas raide, par contre empreinte un peu rigide, de l'amertume et une persistance honnête. C'est quand même bien fait avec un "je ne sais quoi" de friandise même si aromatiquement cela reste très végétal. Bien-TB 87 (15)


Meursault, Henri Germain Limozin 2014 (vidéo 3:05) : Très joli nez arrivé à maturité, frais, floral, sur le fruit blanc, poire, des notes chèvrefeuille, puis plus citron, tarte citron même, pointe noisette classe, puis plus sous-bois, champignon noble, fond de roche, craie, amande et léger grillé/fumé/tourbé classe, c'est très beau. La bouche est fraiche, droite, du volume et de la tension, c'est acidulé, friand et classe, sur la poire, puis très vitre le citron, note chèvrefeuille puis noisette, citron vert, pointe champignon, humus, fond de craie, d'amande, et très léger fumé. La finale est fraiche, droite, et jolie persistance friande. C'est vraiment très bon, friand, élégant, surtout pour un village. Bravo Jean François, et donc, il n'y a pas que le pinot et la cote de Nuit, il y a aussi le Chardonay et la cote de Beaune en Bourgogne ;-). Excellent 92 (17)


Côte Rôtie, Rostaing Ampodium 2015 (vidéo 4:20) : Un nez de cassis compoté, puis avec l'aération plus cerise, note classique, lardé, bacon grillé, pointe épice poivre, puis plus fraiche, ronce, fond léger viande fumé. La bouche est charpentée, droite, bien tenu par sa structure, tanins soyeux, sur le cassis puis la cerise, note viande fumé, lardons, bacon grillé, pointe épice poivre, fond viande fumé. La finale est fraiche, tonique, légère puissance alcool, et jolie persistance, fruit plutôt rouge, léger acidulé, et viande fumé, bacon. TB-Excellent 91 (16,5). Et la syrah c'est très bon aussi :-)


Pessac Leognan, Chateau Malartic Lagraviere 2014 (vidéo 5:20) : Un nez appétant de framboise, note encore un peu marqué de boisé vanillé, puis plus élégante épice, bois précieux, cèdre, santal, fond plutôt balsamique. La bouche est charpentée, fraiche, tanins soyeux qui enrobent, c'est droit, sur la framboise, le fruit rouge, note bois précieux, cèdre, santal, pointe épice plus réglissé, fond balsamique. La finale a une fraicheur droiture assez marquée, et jolie persistance. Excellent 92 (17) dans un style frais.


Riesling, Schlumberger Kitterle 2017 : la première est très évolué, ox. La 2eme est un peu mieux, avec un nez évolué marqué du caramel quand même, de la cerise un peu kirchée, sur un fond terpénique. La bouche est droite, tendue, délicate, matière aérienne, mais les aromes pomme blette, caramel, prennent le dessus avec l'aération. B 85 (14) car ce n'est pas ce que j'aime.


Volnay, Rebourgeon Mure Santenots 2016 (vidéo 6:40) : Très joli nez profond de cerise, note florale qui égaye,  aubépine, eglantine, pointe d'épice réglisse, fond noyau d'amande, puis roche, sol. La bouche est corpulente, droite, profonde sans être austère, acidulé, jolis tanins fins, précis sur le fruit rouge, la cerise, note aubépine, pivoine, pointe réglisse, fond amande, noyau, roche. La finale est bien fraiche, l'empreinte est soyeuse (pour un 16), et regain de puissance pour une belle persistance. C'est très bon, très réussi dans le style droit, profond et sérieux des Santenots. Excellent 92 (17)

Chassagne Montrachet, Morey Coffinet Caillerets 2021 (vidéo 8:05) : Un nez appétant, élégant, de poire, puis plus citron, note chèvrefeuille, tarte citron meringué, pointe beurre brioche puis noisette, fond amande, craie et léger fumé. La bouche est corpulente, large à l'attaque puis tendu, droite, de la puissance, des épaules de bout en bout, sur la poire, puis la tarte citron, note chèvrefeuille, pointe beurre brioche, fond amande et plus fumé, léger sésame. La finale est fraiche, tonique voir puissante et jolie persistance. Déjà Excellent 93 (17)

Amicalement, Matthieu