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Le vin, ça se partage ! c'est comme le bonheur... Le bonheur simple d'une dégustation de grand vin de Bourgogne ou d'une belle syrah ! Alors n'hésitez pas à consommer ce blog sans modération, contrairement à l'Alcool qui se consomme, majeur et avec modération. La plus part des vins sont dégustés et crachés.... Consulter le aussi en vidéos sur YouTube
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dimanche 9 juin 2019

Une semaine de contratse : Gauby, Mordorée, Voillot, Duboeuf...

Bonjour à tous,



De jolies bouteilles sur le papier, mais quelques unes n'étaient pas complétement abouties et en plus viennent percuter les remontées passionnantes de Patrick Essa sur les vinifications… sur le groupe du vin FaceBook. Merci encore de nous aider à comprendre et vivre notre passion pleinement :-)

Côte du Roussillon, Domaine Gauby VV blanc 2013 (Video 0:20) : Un premier nez de pomme quand même, puis plus fruit jaune peche, belle note de foin, fougère, avec une pointe fraiche fenouil presque menthol, fond résine léger miel. La bouche est droite, acidulée, belle matière ronde, sur la pomme puis plus fruit jaune, note de foin, fougère, fond un côté fenouil (menthol) et résine. La finale est ronde, puissante, profil amer et belle persistance de foin, fougère, herbe presque médicinal, fond résine (presque retsina grec) avec ce coté menthol. Excellent 92 (16,5). Mais donc après lecture de l'article de Patrick, je compile mes notes et voit que déjà sur la bouteille précédente bue en Juillet 2017, je notais : Nez de pomme, pointe fermentaire légère cidre, puis pêche de vigne, abricot, note épice, raisin de Corinthe, fond résine léger terpénique pétrole déjà   Bouche ronde de la matière qui structure, c'est soyeux, sur la pomme, la reine claude, joli note de peche, puis plus raisin Corinthe, léger miel fond résine terpénique, finale presque tanique, en volume mais précise, pointe fraiche qui affine, sur la pomme, la peche, la reine claude, note raisin Corinthe, cidre, fond terpénique résine. TB-Excellent 91 16,5. En fait, je comprends que ces notes fermentaires de pomme sont dues à des bactéries trahissant une protection insuffisante du vin. Bon, j'ai bien aimé quand même, mais effectivement peut-être ce vin pourrait être encore meilleur ? Même sensation sur un vin de savoir de Belluard, voir soirée DOP : https://matlebat-degustation-vins.blogspot.com/2019/05/chambolle-musigny-au-dop.html


Volnay, Domaine Voillot VV 2015 (Video 3:40) : Un nez expressif éclatant de fruit rouge et noir mûr, note pinotante de ronce, de sous bois (ensorcelante pour moi), pointe épice, fond noyau de cerise. La bouche est charnue, large, délicate, jolis tanins fins, soyeux, précis, tout en délicatesse, de la fraicheur tonique, un poil serré encore, sur la cerise, le fruit noir, mûr, juteux, pointe épice, fond noyau de cerise, très sapide. La finale est tonique, pleine d'énergie, et belle persistance de cerise, fruit noir, épice, et fond noyau. Très joli village, tout ce que j'aime, le pinot bourguignon dans sa splendeur, l'essence du Volnay pour moi, TB-Excellent 91 (16,5) Bravo JP !



Saint-Amour, Domaine Duboeuf 2009 (Video 5:40) : Un nez gourmand, de cerise noire, note épice patchouli, puis floral, fond d'amande voir crayeux/savon. La bouche est corpulente, de belle densité, aux tanins soyeux, ample, qui tient sur sa structure, un joli côté friand sur la cerise noire, note patchouli, floral, fond amande. La finale est ronde ample, friande, persistance honnête de cerise noire, épice patchouli et fond d'amande. TB 89 (15,5) Très bien fait, ce vin friand, facile à boire, et de belle plénitude, merci 2009 :-)





Châteauneuf du Pape, Domaine de la Mordorée, Reine des Bois 2004 (Video 7:10) : Un nez qui s'exprime plutôt discrètement, puis qui s'ouvre au bout de 3H, classe, sur la prune, note d'épice typé boite à cigare, réglisse, puis belle note de tabac blond, fond léger cuir et cacao. La bouche est corpulente, droite, voir tendue, tanins ronds mais qui finissent un peu stricte, manque de moelleux, sur la prune, note épice réglisse, puis tabac blond, boite à cigare, fond cacao. La finale est puissante, glycériné, empreinte poudre franchement, un peu stricte, plus sudiste, gros volume, avec une persistance intéressante sur la prune, puis plus chocolat, fond tabac blond, boite à cigare. Excellent 91-92 (16,5) mais le côté poudrant et le côté stricte gâche un peu la jolie aromatique.

Gevrey Chambertin, Rossignol Trapet Clos Prieur 2008 (Video 0:20) : Un nez plutôt séduisant meme si aigue, framboise, groseille, notez groseille à maquereau, puis végétal, bourgeon de cassis, ronce, pointe réglisse, fond noyau, fumé. La bouche est charpentée, droite, tendue voir vive, matière couvrant tout juste la vivacité, tanins fins, sur la groseille, note fraiche végétal, bourgeon de cassis, pointe épice légère réglisse, fond noyau, et léger fumé. La finale est vive, tendue, persistance intéressante de groseille, note végétal bourgeon de cassis, puis ronce, sous-bois plus élégant, fond noyau, et léger fumé. TB-Excellent 91 (16,5) mais il faut le boire, un 2008 quoi, avant que définitivement l'acidité domaine la matière. Mieux sur le carpaccio… Et moins bien que celle bue en 2017, a part les grands crus, (Super Chapelle il ya quelques mois), il est temps de boire les 2008, même en 1er Cru, avant que l'acidité n'en fasse des vins stridents, détartrants, dont seul l'acidité subsiste.

Amicalement, Matthieu

samedi 1 octobre 2016

J'arrive au bout de l'armoire

Bonjour à tous,


Bon, ça y est, j'arrive au moment ou pour accompagner mes plats, je dois faire des entorses aux accords classiques mets-vins. L'armoire se vide... mais du coup, cela me permet de découvrir de nouveaux horizons gustatifs, avec plus ou moins de succès, faut bien le dire...


Pouilly-Loche, Domaine Clos des Rocs 2010 : Un  nez expressif, séduisant, poire, noisette, note chèvrefeuille, pointue, tarte citron meringuée, fond sésame grillé; La bouche est droite, tendue, profonde, matière suave, enrobante, fine et précise, sur la poire, le fruit blanc, la pomme granny, note chèvrefeuille, tarte citron, puis noisette fraiche, fond sésame grillé. La finale est fraiche, belle empreinte suave, et persistance intéressante de fruit blanc, poire, pomme granny, note tarte citron, noisette fraiche, fond sésame grillé. TB-Excellent 91 (16,5). Là, bel accord avec une sole grillé.

Gigondas, Guigal 2010 : Un nez expressif, classe, cassis, note prune, puis épice réglisse, poivre, pointe fraiche garrigue, fond léger cacao et moka bien intégré. La bouche est charpentée, droite, bien structurée sur la longueur avec des tanins soyeux, de la profondeur, de l'équilibre, sur la prune, la figue, note épice réglisse, poivre, fond cacao léger et pointe moka. La finale est fraiche, droite, profonde et persistance intéressante de prune, de réglisse, de poivre sur un fond cacao et léger moka. Très beau vin, droit et profond mais pas austère. Excellent 92 16,5+, un des meilleurs millésimes de cette cuvée. Parfait et classique sur les fajitas maison


Pessac Léognan, Chateau Haut Bailly 2006 : Un nez qui commence a s'ouvrir sur la purée de cassis assez pur, note fraiche, poivron rouge, épice, puis graphite, tabac blond fond fumé classe. La bouche est robuste, droite, profonde belle structure, marquée mais en "finesse", tanins ronds mais qui sèchent un poil en finale, sur le cassis, note poivron rouge grillé, puis épice réglisse fond tabac graphite fumé classe. La finale, tout en équilibre, offre de la profondeur et une belle persistance, tonique du à la fraicheur, sur le cassis, note poivron, épice fond tabac fumé classe. Beau vin, au niveau attendu, Excellent 92 (17) et a gagner en 10 ans. Par contre, l'accord avec les Yakitori maisons, bien qu'agréable, ne met pas en valeur le vin. Ce sera beaucoup mieux sur le magret de cannard, sauce balsamique

Saint Amour, Domaine Duboeuf 2005 : Un nez discret mais séduisant de fraise des bois, de framboise, note un peu lacté, puis épice réglisse, fond fumé classe évoluant moka à l'aération. La bouche est charnue/corpulente qui tient sur une structure fine, profonde, aux tanins ronds pas très denses, une jolie fraicheur tonifie l'ensemble sur le fruit rouge, la fraise des bois, la framboise, note épice réglisse, pointe sous-bois, champignon fond fumé classe. La finale est fraiche, tonique, un peu fluide certes, mais offre une persistance honnête de fraise des bois, d'épice réglisse, pointe champignon cèpe, et toujours ce fond fumé évoluant clairement moka café à l'aération longue. Un vin qui a bien évolué sur 10 ans, qui tient encore la route, assez classe mais qu'il faut boire car cela reste charnu, et la matière peine à donner consistance à la structure. TB 88 (15). L'accord sur le magret est juste cata, heureusement qu'il restait du Pessac...

Amicalement, Matthieu