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Le vin, ça se partage ! c'est comme le bonheur... Le bonheur simple d'une dégustation de grand vin de Bourgogne ou d'une belle syrah ! Alors n'hésitez pas à consommer ce blog sans modération, contrairement à l'Alcool qui se consomme, majeur et avec modération. La plus part des vins sont dégustés et crachés.... Consulter le aussi en vidéos sur YouTube
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lundi 1 avril 2024

Paques en rhume : Gewurztraminer, Marsannay, Saint-Joseph, Sancerre, Margaux

 Bonjour à tous,

WE de Pâques, avec un petit rhume malheureusement qui m'a empêché de profiter pleinement des vins...

Gewurztraminer, Paul Ginglinger Wahlenbourg 2019 (vidéo 0:30) : (Rhume) Un joli nez de fruit exotique, litchi, mangue, note florale puis miel fleur oranger, fond cire d'abeille. La bouche est ample, joli matière qui reste précise, c'est droit, presque profond, et belle finale puissante presque, avec une jolie persistance fruit exotique, litchi, mangue, miel, fleur d'oranger, fond cire d'abeille. TB-Excellent 90 (16)

Marsannay, Bart Clos du Roy 2017 (vidéo 1:40) : (Rhume)  Un nez appétant, framboise, groseille, note floral pivoine, puis épice réglisse, pointe ronce, sous-bois, fond amande, léger moka. La bouche est corpulente, large, puis fraiche, tanins soyeux, fins, jolie densité, c'est tonique, presque tendue, bien enrobée, sur la framboise, groseille, léger acidulé, friand, note épice réglisse, puis floral pivoine, pointe fraiche ronce, rafle, fond léger moka, noyau, amande. La finale est tonique, fraiche, punchy/sympa et jolie persistance. Excellent 92 (16,5)

Saint Joseph, Cuilleron Les Serines 2020 (vidéo 2:40) : (Rhume) Un nez expressif, puissant, cassis, léger compoté friand, note violette puis plus poivre fond moka et balsamique. La bouche est charpentée, droite, puissante, tanins soyeux, sur le cassis compoté, note violette puis poivre, fon moka et balsamique. Finale puissante friande avec de la fraicheur et jolie persistance. TB-Excellent 91 (16,5)

Sancerre, Pinard Le Chateau 2014 (vidéo 3:45) : (Rhume) Un nez de fruit jaune, note citron, agrume pointe florale, puis plus champignon, mousseron, fond pierre chaude, roche, calcaire. La bouche est droite, tendue, joli matière ronde qui enrobe la tension, sur le fruit jaune puis le citron, l'agrume, note sous-bois, champignon, mousseron pointe florale, fond pierre chaude, roche, calcaire. La finale est fraiche, tendue, presque vive, avec du punch et jolie persistance. Excellent 92 (17)

Margaux, Chateau Durfort Vivens 2013 (vidéo 6:05) : (Rhume) Un nez de cassis compoté, note poivron rouge grillé,  pointe graphite puis bois précieux fond chocolat. La bouche est charpentée, tanins ronds légèrement accrocheur en finale, c'est frais, cela garde de la friandise par un acidulé de cassis, note plus épicée et fruit rouge, cerise, puis poivron rouge grillé, pointe bois précieux, et fond chocolat. La finale est fraiche, tonique, empreinte sèche un peu et persistance intéressante. TB 90 (16)

Amicalement Matthieu

dimanche 4 février 2024

Diner ce WE : Gewurztraminer Ginglinger, Pommard Voillot, Volnay Esmonin, Schistes Joffre, Cote Rotie Guigal

Bonjour à tous,


Diner avec Mat ce WE, on a donc ouvert des bouteilles avec le diner en point de mire :-)

Côte Rôtie, Guigal Brune et Blonde 2003 (vidéo 0:45) :  Un nez classique de syrah à maturité, cassis très léger confit, puis cerise, léger kirch, note marquée de suie, de tabac, de cendre, pointe olive noire, fond de viande rôti, de cuir. La bouche est charpentée voir robuste, droite, puissante, tanins soyeux, denses, c'est profond, et sapide sur le cassis, puis la cerise noire, léger kirch/épice puis note suie, âtre, pointe tabac, fumé, fond de cuir. La finale est puissante, tient sur la structure, léger alcool quand même et jolie persistance Excellent 93 (17+)

Côte du Roussillon, Domaine des Schistes Caune d'en Joffre 2019 (vidéo 3:45) : A 12H, ce 100% carignan élevé en cuve nous offre un nez de mure, de myrtille, note florale légère violette, pointe garrigue, fond noyau cacao. La bouche est charpentée, droite, acidulée a souhait, profonde aussi, sur le cassis, la myrtille, c'est très friand, note plus épicé et fleurie, violette, patchouli, pointe garrigue, fond noyau cacao. La finale est presque fraiche, tonique, acidulé, un poil d'austérité actuellement et jolie persistance Excellent 92 (17)

Pour le diner, je voulais ouvrir ce Gewurz en entrée à Mathieu. Mais sur quel plat le servir ? L'accord avec le munster étant bien connu (et cela faisait longtemps que je ne l'avais retesté), je décide de faire des œufs cocotte au munster.

Gewurztraminer, Paul Ginglinger Pfersigberg 2000 (vidéo 6:05) : Un nez de fruit exotique, litchi, puis belle note de rose, puis c'est plus pralin, pointe agrume confit, fond de roche, amande, calcaire. La bouche est ample, du volume, mais qui reste droite, matière soyeuse, cela tient sur la structure, c'est friand, acidulé, sur le fruit exotique, le litchi, note de rose, pointe agrume confit, fond pralin puis roche, amande, calcaire. La finale est acidulée, ample certes, typé demi-sec mais bien équilibrée par la fraicheur, et belle persistance. Excellent 93 (17+). Accord réussi sans être transcendantal, à la Jean Lou je mettrai 3/5 :-)

Puis sur le boeuf bourguignon :

Pommard, Voillot Pezerolles 2009 (vidéo 8:25) : Un nez expressif de framboise, groseille, acidulé, note fraiche végétale noble, ronce, sous-bois, qui commence à évoluer tourbé, champignon cèpe, pointe épice qui évolue aussi, fond léger moka, champignon. La Bouche est corpulente, large puis ca se tend, c'est droit, jolis tanins soyeux qui enrobent, c'est tonique, friand, acidulé, sur la framboise, la groseille, note plus épicé, réglisse, puis champignon, cèpe, pointe sous-bois, tourbe, fond léger moka qui apparait. La finale est fraiche, acidulée, tonique, voir puissante et belle persistance. Excellent 93 (17+) mais un peu moins festif qu'en jeunesse, ou le vin était scotchant, @Nico, une phase de transition sans doute.

Volnay, Esmonin Santenots 2007 (vidéo 10:45) : Un nez assez marqué bacon grillé, viande roti, plutôt fruit noir, note épice, sur un fond moka, fumé et cuir (ca fait très syrah). La bouche est charpentée, droite, profonde, jolis tanins soyeux enrobant parfaitement une fraicheur tonique marqué, sur le fruit noir, la cerise puis plus fruit rouge, toujours ces notes bacon grillé, fumé, puis plus épice réglisse, une pointe ronce, sous-bois (plus typique pinot), fond moka, fumé, cuir. La finale est fraiche, tonique, profonde, et jolie persistance. Excellent 93 (17). Bon, au départ déjà je pars sur 2005, puis 2010, finalement Mat me dit que je suis entre 2, je finis donc sur 2007. Ensuite, je me doute que c'est un pinot, mais pour le fun, j'envoie que c'est une belle syrah, bien élevé :-). Ensuite, je reviens plus sérieusement mais vers Nuit d'un domaine qui a de "l'ambition". Mat me dit on est a Beaune. Et la, je cherche quel cru peut se présenter ainsi, et les épaules d'entrée, puis la droiture, la densité, la profondeur et la force finale, m'évoque clairement les Santenots :-) Et je dis à Mat que ce n'est pas un domaine classique que nous pratiquons (BC, RM, Mikulski....). Pas si mal.

Amicalement, Matthieu


dimanche 28 mai 2023

Ce WE : Languedoc Montcalmes, Morgon Py Jadot Lumieres, Marsannay Bart Champs Salomon, Pommard Rebourgeon Mure Grands Epenots, Gewurztraminer Ginglinger Eichberg

 Bonjour,


WE classique cette fois :-) car Lundi, on bosse pour la frange de la population qui vote le plus (mais pas que, heureusement d'ailleurs, pour le handicap aussi).

Morgon, Chateau des Lumières Jadot Cote du Py 2005 (vidéo 0:20): A l'ouverture des notes vieilles futailles, pneu chaud qui se dissipent heureusement. A 12H un nez évolué, plutôt cassis, note fraiche presque menthol, végétal aussi, feuille de cassis, bourgeon de cassis, puis plus évolué champignon, humus, sur un fond tourbé, fumé, tabac. La bouche est corpulente, large, de l'énergie et de la fraicheur en fond, enrobé de tanins denses, lisses et précis, c'est tonique sur le cassis, note feuille ou  bourgeon de cassis, puis assez marqué tabac, boite à cigare, fond tourbé fumé. La finale est fraiche, tonique et persistance intéressante cassis, tabac, boite à cigare, fond fumé. TB-Excellent 90+ (16+) dans un style pas très beaujolais "classique" même si le gamay ressort avec le côté feuille de cassis mais cela fait plus cabernet franc avec de l'élevage je trouve (même si on n'a pas le poivron).

Coteaux du Languedoc, Domaine Montcalmes 2014 (vidéo 3:30) :  A 12H, un nez gentiment évolué de cassis, léger compoté, avec des pointes de coulis de fruit rouge, note plutôt sous-bois, champignon, puis plus épice poivre, fond cacao et léger moka. La bouche, entre corpulente et charpentée, est droite, jolis tanins précis, soyeux, de la fraicheur, qui donne presque un côté acidulé, à ce cassis, toujours des pointes plus coulis de fruit rouge, note champignon, cèpe, sous-bois, un coté poivré par moment sur le fond léger moka, cacao. La finale est fraiche, tonique, belle équilibre, friand, de cassis, de coulis de fruit rouge, les notes de cèpe, de poivre et le fond cacao, moka. Excellent 92 (16,5)

Marsannay, Domaine Bart Champs Salomon 2016 (vidéo 5:05) :  A 3H nez friand, frais, très classique, de framboise puis groseille, note fraiche ronce, sous-bois, pointe réglisse, fond léger moka. La bouche est corpulente, fraiche, droite, tanins soyeux qui peinent à enrober la vivacité, c'est un peu pointu et aigue tout ça, (les amateurs vont adorer :-)) sur la framboise, la groseille, note ronce, sous-bois, la pointe épice réglisse, fond léger moka, mais vraiment léger. La finale est fraiche, style aigu, un peu stricte (qui n'est pas ce que je préfère), et jolie persistance. Excellent 91 (16,5). Plus de force, droiture et fond qu'un 17 par exemple, mais moins de tendresse, plus stricte, à date je préfère 17. Mais ce n'est pas le style de millésime que je préfère, par contre c'est très bien sur le carpaccio (comme 2008) :-), mieux que 17.

Pommard, Rebourgeon Mure Grands Epenots 2013 (vidéo 8:25) : A 12H, Un nez élégant, fin, de framboise, de groseille, puis plus cerise, note classe d'évolution cèpes grillés, puis humus sous-bois, pointe d'épice réglissé sur un fond plus tourbé que roche et léger fumé, tabac. La bouche est plus corpulente que charpentée, jolie fraîcheur bien enrobée de tanins soyeux, presque satinés, c'est élégant, délicat, bâti sur la finesse, sur la groseille, la cerise, note cèpes grillé, pointe épice réglisse et fond plus sol, humus, tourbe, et léger fumé. La finale est fraiche bien sûr, belle empreinte tout en soyeux et délicatesse, et jolie persistance. Excellent 93 (17) même si le côte un peu plus infusion qu'extraction pourra en laisser certains sur leurs faims.

Gewurztraminer, Paul Ginglinger Eichberg 2012 (vidéo 12:10) : A l'ouverture, un nez séducteur, gourmand, de fruit exotique, fruit de la passion, litchi, note agrume pamplemousse, fond classe de poivre blanc, assez marqué, et très léger cire d'abeille. La bouche est ample à l'attaque, une certaine richesse, style demi-sec, mais pas écœurante, car le fruit exotique, passion, litchi est équilibrée par l'amertume du pamplemousse, puis ces notes de poivre blanc, et ce fond plus roche, humus, tourbe. La finale est ronde ample mais reste tonique, avec un côté salin surprenant, et très belle persistance. Excellent 93 (17)

Amicalement, Matthieu

dimanche 29 janvier 2023

Petit WE : Marsannay Bart Grandes Vignes, Ginglinger Pinot Noir Rocailles, Gewurztraminer, Ginglinger Pfersigberg 2000

 Bonjour à tous,

Pas mal d'activités ce WE, repas sur le pouce, peu de vins... Mais quand même :-)

Marsannay, Bart Grandes Vignes 2020 (vidéo 0:20) : Joli nez fin, de fruit noir, cassis à l'attaque puis, plus groseille, cerise (moins courant sur Gdes Vignes), note épice réglisse puis plus floral patchouli, et même pivoine, violette (rare sur ce cru), fond noyau léger caroube et fumé. La bouche est charpentée, large, ample, joli tanins soyeux, c'est presque souple, lascif en attaque avant que n'arrive la fraicheur, tonique, qui tend et dynamise cette bouche, lui donnant par l'acidulé, un côté friand redoutable, sur le cassis, puis groseille, cerise, notes plus floral qu'épice, pivoine, violette, fond noyau léger caroube, moka. La finale est fraiche, acidulée, tonique et jolie persistance. TB-Excellent 90-91 (16-16,5)

Pinot noir, Paul Ginglinger Les Rocailles 2018 (vidéo 3:40) : Un nez fin, droit, qui s'est un peu refermé par rapport à mon souvenir, framboise, cerise, note épice plutôt réglisse, puis fleurie pivoine, pointe ronce, humus, voir terre, roche, fond noyau, terrien. La bouche est charpentée, structurée, large ample, beaux tanins soyeux, denses qui enrobent une joli fraicheur tonique, c'est mûr, légèrement acidulé, plus fruit noir, cassis, ensuite plus rouge, framboise, cerise, note épice réglisse, puis fleurie, pivoine, pointe fraiche ronce, humus, fond noyau, terre, roche. La finale est fraiche, presque puissante, bien enrobée, empreinte soyeuse, et belle persistance cassis puis plus framboise, cerise, note épice pointe végétale et fleurie, fond noyau, humus, roche. Excellent 93 (17)

Gewurztraminer, Ginglinger Pfersigberg 2000 (vidéo 6:30) : Un nez expressif, classe, séduisant de fruit exotique, litchi, passion, note fraiche agrume, orange, pamplemousse, pointe beurre frais, amande fond humus, tourbé, fumé, roche, la classe. La bouche est ample, large à l'attaque, concentré de matière au toucher gras, très bien équilibré par une acidité qui affine, tend la bouche en longueur, c'est friand d'un équilibre demi-sec qui fait deviner ses sucres plus qu'il ne les impose. La finale est fraiche, acidulé, droite, avec de la profondeur et belle persistance, fruit exotique, litchi, passion, note agrume, pointe beurre, amande et fond de roche, tourbé, fumé. Excellent 94 (17,5)

Amicalement, Matthieu

dimanche 13 novembre 2022

WE intense : Macon, Marsannay, Volnay, Bourgueil, Riesling, Gewurztraminer, Chassagne Montrachet

Bonjour à tous,


WE de 3 jours, donc pas mal de bouteilles ouvertes :-) sur une cuisine réussie ce WE :-)

Macon-Pierreclos, Guffens En Crazy 2015 (vidéo 1:00) : Un nez friand, de fruit blanc, puis citron, note beurrée, brioche, puis chèvrefeuille, fond léger fumé grillé et pointe sesame grillé. La bouche est droite à l'attaque, puis ample, joli matière au gras séducteur sur un fond fais qui tend la bouche, donnant une dynamique droite, fraiche, acidulé, très citron, chèvrefeuille, note beurrée, fond amande, fumé, grillé, et léger sésame. La finale est fraiche et jolie persistance sur l'amertume. Comme d'hab c'est très bon :-) TB 90+ (16+). Pavé de saumon grillé sauce soja.

Volnay, Domaine Voillot Fremiets 2017 (vidéo 3:00) : Un nez appétant, de framboise, groseille, note fraiche ronce, sous-bois, puis à 12H humus, champignon pointe épice, réglisse sur un fond amande, noyau évoluant à 12H léger moka/cuir. La bouche est corpulente, droite, fraiche, tanins soyeux, c'est tonique, acidulée, voir vif, sur la groseille, la framboise, note ronce sous-bois, puis humus, cèpe grillé, pointe réglisse, fond amande, noyau, puis léger moka. La finale est fraiche tonique, acidulée, très friande, c'est salivant, et jolie persistance, framboise, groseille, sous-bois, humus, cèpe, fond amande, noyau léger moka et cuir. Excellent 92 (16,5+) surtout après quelques heures, le vin gagnant en harmonie, complexité et précision. Bœuf Bourguignon.

Bourgueil, Domaine de la Chevelarie Chevalerie 2014 (vidéo 5:50) : Un nez appétant de fruit rouge, mûr, note à l'ouverture marqué végétal de poivron rouge, bourgeon de cassis, (pas ce que je préfère dans le cabernet), mais qui évolue très bien à 4H et le lendemain vers le graphite, le cèdre, le bois de santal, plus classe, voir boite à cigare (et cet ensemble j'aime beaucoup), sur un fond noyau, amande, puis léger cuir. La bouche est charpentée, droite, profonde, pleine, de la fraicheur bien enrobé de tanins précis et soyeux, sur le fruit rouge, friand, la framboise, la groseille, note végétale de poivron rouge à l'ouverture qui laisse place au graphite, au cèdre, bois de santal, puis un côté boite à cigare, sur un fond noyau, un côté tabac et cuir. La finale est fraiche, tonique joli empreinte et belle longueur de fruit rouge presque compoté, friande, puis ces notes de cèdre, bois précieux, santal, pointe graphite, fond entre tabac et cuir. Excellent 92 (17) après 4H d'ouverture, car sinon les notes végétales étaient un peu limite pour moi :-). Bœuf Bourguignon et paupiette.


Chassagne Montrachet, Morey Coffinet 2016 (vidéo 9:40) : Un nez à l'ouverture un peu brouillon, partant dans tous les sens, opulent, marqué de son élevage, puis à 12H, tout autre histoire, plus cohérent, beau, élégant, de fruit blanc, poire william, note aubépine, amande, puis chèvrefeuille, pointe beurrée brioche, fond crayeux, léger sésame grillé. La bouche est droite, tonique, puis ça prend du volume avec une jolie matière soyeuse, sur le fruit blanc la poire william, note amande grillé, sésame, pointe chèvrefeuille, tarte citron, fond crayeux, aubépine, amande. La finale est fraiche, tonique, légère amertume classe, et jolie persistance de poire, puis chèvrefeuille, citron acidulé, aubépine, fond crayeux, sésame. Excellent 91 (16,5). Plus précis, délié, harmonieux et fin que le En Crazy :-). Andouillette 5A au four.

Marsannay, Bomaine Bart Montagne 2018  (vidéo 12:45) : Un nez à 4H marqué par la framboise, la groseille mûr, juteuse, note réglisse, pointe fraiche de ronce, fond noyau, amande, caroube, bien intégré, c'est super friand, appétant. La bouche est corpulente, voir charpentée, large, ample, jolis tanins soyeux, fins de belle densité, si au départ cela tient sur la structure, arrive en finale une fraicheur tonique, qui rend l'ensemble acidulé, friand, sur la groseille, la framboise, note légère réglisse, pointe ronce fraiche, fond noyau, caroube classe. La finale est fraiche, acidulée, friande et belle persistance framboise, groseille, légère réglisse, pointe ronce fond noyau caroube. Excellent 91 (16,5). Paupiette, petit pois&carotte.

Riesling, Domaine Paul Ginglinger Pfersigberg Hertacker 2017 (vidéo 12:45) : Un nez classique appétant de fruit blanc, de prune, quetsche, note agrume pamplemousse, puis plus florale presque iris, pointe tourbée, fond léger terpénique. La bouche est droite, tendue, voir vive, joli matière ronde, aérienne qui enrobent cela parfaitement, c'est tendu jusque dans la finale, vive, pleine, délicate, avec une jolie persistance sur un profil à la légère amertume classe, de prune, quetsche, note agrume pamplemousse, puis florale, fond terpénique et ce côté tourbé classe. Excellent 93 (17). Choucroute.

Gewurztraminer, Domaine Paul Ginglinger Wahlembourg 2019 (vidéo 16:35) : Nez expressif, gourmand mais élégant, très primaire de fruit exotique, litchi, note fleurie marquée de rose, pointe fleur d'oranger, agrume, fond léger roche et tourbé, bouche large, ample, du volume, jolie matière, mûre, soyeuse, qui tient l'ensemble, c'est gourmand (sentiment léger sucré 20aine de gr) sans être écœurant, sur le fruit exotique, le litchi, les notes florales de rose, de fleur d'oranger sur ce fond de roche, tourbe. La finale est droite, ample, puissante, pas molle et reste précise, sur les arome du nez. TB-Excellent 91+ (16,5+). Légumes bouillon thaï.

Amicalement, Matthieu

dimanche 27 février 2022

Repas famille et rugby : Gewurztraminer Ginglinger, Morgon Corcellette, Chambolle Musigny, Beaune Rebourgeon Mure

Bonjour à tous,

WE rugby super, déjeuner de famille sympa... mais un contexte qui laisse un goût plus qu'amer à ces réjouissances quelque soit le vin... J'ai bu en pensant à ces pauvres Ukrainiens, à cette dizaine de soldats sur cette ile mouchoir de poche massacré pour rien... beaucoup de colère intérieure.

Morgon, Daniel Bouland Corcelette 2012 (vidéo 01:00) : Très beau nez classe, de cassis, avec de belles notes fraiches, profondes, de bourgeon ou de feuille de cassis, de groseille à maquereau, pointe épice bonbon anglais à 8H d'ouverture sur un fond noyau de cerise. La bouche est corpulente, fraiche, c'est profond mais bien enrobé de tanins précis et soyeux, tout en élégance, sur le cassis mûr, puis plus fruit rouge cerise, les notes fraiches, classe, de grain de cassis, feuille de cassis, pointe épice et ce fond légère amertume de noyau, amande. La finale est fraiche, élégante, à la belle empreinte soyeuse et jolie persistance avec ce coté amertume classe, cassis, feuille de cassis, légère épice et fond noyau. Excellent 92 (17) et quelle classe, un coté presque aristocratique, loin du bojo de copain.

Gewurztraminer, Ginglinger Pfersigberg 2012 (vidéo 04:00) : Un nez qui s'ouvre à l'aération sur le fruit exotique, litchi, fruit de la passion, belles note florale iris puis plus friande pralin, fond de roche. La bouche est ronde à l'attaque sur une légère amertume classe, joli matière précise, ça goutte plutôt sec même si techniquement on est peut-être demi-sec, ça prend de l'amplitude sans aucune lourdeur, sur le litchi, le fruit de  passion, puis des notes plus pamplemousse (amertume classe), pointe iris. La finale est longue, friande certes, mais classe et sans lourdeur, sur le litchi, le fruit de la passion, note pamplemousse, légère amertume, pointe floral et fond de roche, de craie. Excellent 93 (17)

Chambolle Musigny, Amiot Servelle 2018 (vidéo 07:00) : Un nez friand de framboise, de cassis, pointe de prune, note épice, fond noyau caroube. La bouche est corpulente, large, ample, mais qui reste tonique, sur tout en fin de bouche, sur la framboise puis plus fruit noir, cassis, mûre, note épice réglisse, fond noyau, caroube. La finale est tonique ,voir puissante (type puissance sur l'alcool mais sans ressenti) et belle persistance de framboise, mûre, note épice, fond noyau caroube 91 (16,5).

Beaune, Rebourgeon Mure Vignes Franches 2018 (vidéo 10:00) : Un nez expressif, friand, de fruit noir, mûre, puis framboise, note fraiche légère de ronce, sous-bois, fond caroube, moka. La bouche est corpulente, large, ample, aux jolis tanins soyeux, de la fraicheur aussi, qui accompagne de la puissance en finale, sur la mûre, la framboise, note épice légère, pointe ronce et fond noyau caroube, moka. La finale est puissante, ça envoie pour le cru (qui signe 2018 je trouve), friande, acidulée, sur le fruit noire, la mûre, note épice et ronce, fond noyau caroube, moka. TB-Excellent 90 (16)

Amicalement, Matthieu

dimanche 21 mars 2021

Retour sur le WE bourguignon avec des 2019 et 2020 haut en couleur enfin surtout 2020

Bonjour à tous,

Donc, escapade bourguignonne, parenthèse bienheureuse tout juste avant reconfinement...


Plusieurs visites chez des vignerons contents de voir un peu de monde, grands moments de partage après presque 2 ans sans se voir... Et heureux après l'enchainement de 3 beaux millésimes mûrs 18, 19 et 20.

Justement, ces 19 et ces 20. Les 19, quasiment tous déjà en bouteille ou sur le point de l'être. Très beau millésime, chaud certes, mais d'un classisme, d'une harmonie, redoutable, avec de joli fraicheur (acidité finale) qui évite le pataud, et pas spécialement d'arome confit même si certains crus présentent parfois un peu plus de souplesse en finale. Un millésime que je garderai plutôt, pour qu'il continue à se patiner sous verre. Quelques très Grosses quilles goutées :-)

Les 20, c'est plus compliqué. Bon déjà l'exercice de la dégustation sur fût avec des cuvées aux évolutions disparates, d'un cru à l'autre, d'un fut à l'autre, est toujours compliqué. Des grandes variations sur les malos, terminés parfois, en cours, voir pas commencé sur certains crus... Mais je dirai, un millésime assez extrême (début de vendange dernière semaine d'Aout...), chaud, bien sûr, donc mûr, haut degré, Très grosse concentration de matière, des couleurs parfois plus proche de la syrah :-) (les raisins avec des peux épaisses, et peu de jus), des rendement plutôt faibles mais pas partout... Ma conclusion, des cuvées qui s'annoncent superbes, d'autres avec des petites sucrosités, des matières qui accrochent un peu (mais attention élevage pas terminé). Un millésime assez extrême, qui a mon avis risque d'être hétérogène, et qui à date, offre moins de lisibilité des terroirs (mais je mettrai cela sur l'élevage qui "débute" ). RDV en novembre pour une plus juste appréciation.

Et sinon, les diner avec les potes du lourd. Que des très bons à superbes vins non obstant 3-4 bouteilles fatiguées/bouchonnées. Quelques retours rapides de mémoire.

Diner de vendredi : 



Sancerre, Bouley La Côte 2011 (Vidéo 5:10). Joli nez, discret mais dense, Fruit jaune, note florale, pointe buis, fond de roche. Bouche corpulente, belle attaque, joli matière ronde et ample, finale acidulée, friande mais légère sensation de résiduel. TB-Excellent 92 (16,5)

VdF (Anjou), Bernaudeau Les Nourrsions 2017 (Vidéo 6:05) : A 24 H, très joli chenin, droit, fruit jaune, note légèrement pâtissière, friande (trop marqué la veille), puis florale, tilleul, fond de craie. Belle bouche ample mais précise, belle fraicheur qui tend la finale et belle persistance. Excellent 93(17)

Chablis Droin Le Clos 2002 (Vidéo 6:50) : Pas vu chables au départ, puis à l'aération, les notes de champignion, mousseron, la pointe coquille d'huitre, suyr un fond fruit jaune mûr se font plus précise. Bouche large, ample puissante mais droite, finale qui se resserre, précise, et longue persistance (on identifie vite le GC) Excellent 94 (17,5)

Gewurztraminer, Zind Humbrecht Clos Windbuhl 2004 (Vidéo 7:50) : Enorme Clos Windsbuhl. Seul Marie a identifié, le Gewurz, d'autres étaient en Riesling ou en Pinot Gris. Superbe nez, peu variétal mais aux superbes notes, de pralin, de fruit sec, pointe moka, puis tourbé, fond léger pétrole cire d'abeille. Bouche magistrale d'équilibre, grosse matière soyeuse, précise, énorme fraicheur qui tend l'ensemble, finale gourmande mais lourde et persistance impressionnante, mirabelle, pointe exotique, de tourbe, de pralin, de moka, fond pétrole, cire d'abeille... Exceptionnel 95 (18)



Pauillac, Pichon Comtesse 1989 (Vidéo 9:30) : Là encore exceptionnel bouteille. Peut-être la plus belle du WE. Un nez de Pauillac alliant la classe et la gourmandise, cassis mûr, compoté, notes sous-bois, champignon noble cèpe grillé puis épice boite à cigare, fond tabac blond, fumé. Bouche superlative, charpentée, concentré de tanins soyeux, veloutés, diablement séduisant, cela tien sur la structure et la puissance, jusque dans la finale avec une persistance incroyable. Exceptionnel 98 (19) Longtemps que je n'avais bu un Bordeaux de ce calibre.

Bonnes Marres Groffier 2011 (Vidéo 10:50) : Enorme déception, avec une réduction grillé, pétard qui écrase tout, ou alors issu du fût, mais en tout cas cela m'a gâché le plaisir. les camarade sont moins durs mais déçu aussi.

Chambertin Clos de Beze Groffier 2007 (Vidéo 11:10) : heureusement, là, on retrouve la grande classe du CdB de Groffier. Nez affriolant, framboise, groseille, belles notes florales puis plus épicé, fond commençant à aller sur le cuir, le tabac. Très joli bouche, friande, puissante mais délicatement concentré de tanins fins et précis, belle fraicheur qui dynamise la finale sur une belle persistance classe. Excellent-Exceptionnel 95 (18)

Volnay, Buisson Charles Santenots 2009 : Très joli santenots qui a nécessité 24H d'aération pour donner sa pleine mesure. Difficilement plaçable en 09, tant le nez présente des notes fraiches de ronce (Patrick nous a confirmé que cette année là il a gardé 30% de rafle). Nez de framboise, puis plus fruit noir, mûre sauvage, belles notes d'épice, réglisse, ces pointes de ronce, rafle, humus sur un fond léger cuir puis plus moka. belle droite, profonde, jolis tanins soyeux, et finale qui garde de la fraîcheur, tout en friandise sur le fruit plus noire, les épices, les pointes fraiches de ronce, rafle, sous-bois, et ce fond de cuir et de moka. Excellent 93 (17)

Côre Rôtie, Jamet, Côte Brune 1999 (Vidéo 9:30) : PoPoPo, le nez envoie du lourd. cassis compoté, friand puis belle note de viande séchée, de bacon grillé mais élégante, pointe de poivre, d'épice, fond de cuir, de tabac blond. La bouche est énorme, de concentration mais aussi de précision, et de finesse, c'est puissant, profond, avec une belle sapidité, et une dynamique jusque dans la finale, fraiche, précise, et une persistance sans faille sur le cassis compoté, friand, le rôti, la viande séchée, note poivre d'épice et le fond de cuir, tabac... Exceptionnel 97 (18,5)

Le diner de samedi


Malheureusement Silex de Dagueneau abimé, Lagune 82 bouchonné, tout comme Pommard Grands Epenots Rebourgeon 99, quelle dommage, ce vin me faisait fantasmer...

Riesling, Trimbach Frederic Emile 2010 (Vidéo 12:40) : Un nez pointue, archi classique du domaine, citronnée, puis mirabelle fond pétrole, une bouche avec pas mal de gaz, droite comme un i, tendue, voir vive, finale vive sur le zest de citron puis les notes agrumes plus classiques, jusqu'à la mirabelle fond de roche, silex, puis pétrole. Excellent 92 (16,5+) Un poil trop vif pour moi :-)

Riesling, Josmeyer Saemin 2008 (Vidéo 12:50) : Nez superbe de riesling a maturité, mirabelle, note agrume pamplemousse, puis plus florale, fond pétrole, bouche d'école, précise, belle matière au toucher léger gras, grande fraicheur qui tend, l'ensemble. La finale est profonde, presque puissante superbement enrobé, et longue finale. Excellent 94 (17,5)

Pomerol, Chateau La Conseillante 1985 (Vidéo 13:25) : Nez magnifique, de fruit noir cassis, léger compoté, friand, puis belles notes fraiches plus graphite, d'épice cèdre, pointe de champignon noble presque truffe sur un fond tabac, fumé classe. Bouche très soyeuse, belle concentration, qui reste droite, on sent que le millésime est mûr, on l'identifiera, jolie finale sur la structure, longue, friande, voir gourmande mais précise, et restant tonique. Excellent 94 (17,5)

Vosne Romanée, Engel Les Brulées 2002 (Vidéo 14:00) : Joli nez de pinot à maturité, fruit rouge mûr, note de pivoine puis plus girofle sur un fond léger cuir, puis humus, cèpe. Bouche très soyeuse, dense, belle fraicheur qui permettra de trouver le millésime et longue finale, acidulée, framboise, épice girofle fond léger cuir, et humus, champignon noble. Excellent 94 (17,5)

Pinot Noir, Ginglinger Les Rocailles 2004 : Un nez tonique de fruit rouge et d'épice réglissé, fond frais sous-bois, humus. Bouche dense aux tanins un poil rustique (le millésime) mais fraiche, sapide, sur le fruit rouge, les épices, sur un fond sous-bois, ronce. Finale fraiche, tonique et joli persistance. Un pinot alsacien pas aidé par le millésime, ni par l'ordre de dégustation, mais très joli. Excellent 91 (16,5)

Volnay, D'angerville Champans 1990 (Vidéo 14:30) : Nez superbe de pinoy à maturité, fruit rouge et noir, léger compoté, friand, belles notes d'épice réglisse, pointe fraiche de ronce, sous-bois, sur un fond moka. Bouche droite, charpentée, puissante, profonde, jolis tanins soyeux, précis, et très belle finale longue, fraiche, presque puissante, sur le fruit noir et rouge mûr, les épices, la pointe humus, champignon noble fond moka. Excellent-Exceptionnel 95 (18). Un petit ton en dessous du Chanpans de Voillot, qui est moins austère, plus festif, charmeur :-)

Superbe WE. ça fait du bien, recharge complète des batteries en vue des 4 semaines de confinement... Et vivement novembre :-)

Amicalement, Matthieu


dimanche 7 mars 2021

Anniversaire cette semaine : Gewurztraminer Ginglinger Pfersigberg 11, Guigal Saint-Joseph Lieu-dit 17, Meursault Buisson Charles VV 14, Riesling Schlossberg Weinbach 14, Trévallon 11

Bonjour à tous,


Cette semaine, on a fête l'anniversaire de ma belle et douce Sylvia. Sur des sushis variés tout bio, j'ai surtout ouvert un vin qu'elle aime beaucoup, de son vigneron blanc préféré :-) dont je sais qu'il sera suffisamment sec pour accompagner les sushis.

Gewurztraminer, Ginglinger Pfersigberg 2011 (vidéo 0:30) : Joli nez, fin, de fruit exotique, litchi, goyave, un côté fruit de la passion aussi, note florale, puis plus épice, profonde sur un fond de roche, léger terpénique. La bouche est ample mais qui garde de la finesse, de la matière ronde, du volume, puis ça se structure, voir se tend, c'est tendre mais pas sucré, et pas souple. La finale sur la structure, est droite, tout en équilibre, sans sensation sucrée particulière, gardant de la finesse, et persistance intéressante sur les fruits exotiques, litchi, goyave, puis plus passion, note entre épice et fleur, fond de roche qui apporte de la profondeur, léger terpénique, cire d'abeille. Excellent 91 (16,5) pas sec, mais pas écœurant du tout, cela passe même sur les sushis, et c'est vraiment une très belle cuvée de Gewurzt ce Pfersigberg.

Saint-Joseph, Guigal Lieu-Dit 2017 (vidéo 6:50) : Un nez très marqué de son élevage (très classique sur ce cru) mais là cela écrase le cassis, le poivre... c'est un peu écœurant, lacté  sur le café, sur fond balsamique. La bouche est bien faite mais sensation sucré plus forte que la précédente bouteille, plus violent, même dans la finale, qui finit écœurante avec ce côté café au lait B 87 pour cette bouteille (la précédente bue en 2020 était bien meilleure, harmonieuse, sexy gourmande....). Bouteille ou mauvaise phase ?

Meursault, Buisson-Charles VV 2014 (vidéo 3:35) : Un nez séduisant, droit, fin expressif, de fruit blanc, note floral, aubépine, pointe agrume, fond amande avec léger fumé. La bouche est large, ample, puis de la matière (ronde), de la structure, c'est dense mais pas lourd, cela garde de la délicatesse, plus expressif qu'au nez, sur le fruit blanc, la poire, note aubépine, puis plus frangipane, pointe agrume citronnée, chevrefeuille, fond amande et fumé, sésame grillé. La finale est fraiche, pleine, puissante presque, friande et persistance intéressante de fruit blanc, aubépine, chèvrefeuille voir tarte citron, fond amande et léger fumé. Excellent 91 (16,5) et décidément ces 2014 en blanc me plaisent bien dans un style droit, musclé, dense, frais.

VdP (Cote de Provence), Domaine Trevallon 2011 (vidéo 9:10) : Un nez séduisant, avec sa personnalité, complexe, sur le cassis, puis plus fruit rouge, typé fraise, note d'orange sanguine, puis plus poivrée, pointe de cuir classe, de gibier, fond cacao et fumé qui devient très gibier, lièvre avec l'ouverture. La bouche est charpentée droite, structurée, des tanins soyeux, fins et précis, de la fraicheur tonique, c'est profond, friand sur le cassis, puis la fraise, la groseille, note épice orange sanguine, puis poivre, pointe cuir animal, fond cacao, et léger fumé. La finale est fraiche, tonique, acidulée bien dessinée sur la groseille, la framboise, note épice orange sanguine, poivre sur ce fond de cuir, animal, gibier lièvre. Excellent 93 (17). pour ceux qui aiment le gibier ;-)


Riesling, Weinbach Schlossberg Ste-Catherine 2012 (vidéo 11:10) : Un nez superbe de Riesling a maturité, sur la mirabelle, la reine-claude, note  légère cocktail d'agrume, tour à tour pamplemousse, orange... puis plus tourbé, humus, sur un fond délicatement terpénique de cire d'abeille, léger pétrole. La bouche est droite, fraiche, fine, délicate, c'est traçant, belle matière cristalline, dense, au toucher presque gras, sur la mirabelle, la reine claude, note agrume, plus citronnée, un côté acidulé friand, des touches tourbées, fumé, humus, sur un fond terpénique, cire d'abeille, pétrole. La finale est fraiche, voir tendue, puissante et très belle persistance de mirabelle, de reine claude, note tourbée, humus, pointe agrume fond terpénique, cire d'abeille, pétrole. Excellent 94+ (17,5+) une fois de plus, pour cette 3eme dégustation.

Amicalement, Matthieu

dimanche 15 novembre 2020

Fond de l'armoire en vue : Clos Mont Olivet 18, Gewurztraminer Pfersigberg 18, Usseglio Aieul 04, Nuits Saint Geroges Vaucrains 11,

Bonjour à tous,


Semaine du 11 novembre ou l'on s'est recueilli avec de bien beaux vins, enfin, pour certains à venir, d'autres déjà au top...

Chateauneuf du pape, Clos Mont Olivet 2018 (video 0:30) : Un nez plutôt capiteux, à l'ouverture, limite confit, de pruneaux plus que prune, note kirchée de cerise pointe alcool presque médicinale, mentholé, fond figue puis cacao, à 4H apparaissent un fond tabac, délicatement fumé classe... La bouche est robuste, large, du volume, puissante, typé alcooleux, ça envoie, avec beaucoup de tanins, soyeux certes, mais encore un peu astringent en finale, sur le pruneaux, la cerise, le kirch, note poivre, puis figue, fond cacao, puis à 4H plus assagi, avec des notes fumé tabac classe. La finale est puissante, qui chauffe (réchauffe pour l'hiver :-)), mais avec de la tonicité, marqué de ces notes alcool médicinal quand même à l'ouverture MAIS qui gagne en harmonie à l'aération, c'est moins marqué le lendemain sur fond de pruneaux, d'épice poivre et de cacao. Pas le style de millésime que j'aime le plus à l'ouverture, fait très 2007, par la puissance, l'alcool... MAIS à 12 H le lendemain, c'est beaucoup plus équilibré, les notes alcools sont plus discrètes, la matière enrobent la puissance... Bref plus confiant sur la longue garde qu'avec les 2007...

Gewurztraminer, Paul Ginglinger Pfersigberg 2018 (video 0:30) : Un nez superbe, un parfum, marqué de la rose, printanière, puis des notes plus exotiques litchi, passion, des pointes d'épice, presque poivre Sichuan par moment, fond plus brioche au fruit jaune, légère amertume et pointe saline, très belle complexité, on s'y perd même, mais avec délectation… La bouche est riche, ample, à la matière soyeuse, mais précise, puis de la droiture, presque de la tension qui dynamise la bouche (pas mou du tout malgré la richesse), très sapide sur la rose, le fruit exotique, litchi, passion, les note agrume mandarine, les épice poivre, et ce fond au soupçon d'amertume avec cette pointe saline. La finale est ample, gourmande, à l'empreinte soyeuse, mais qui reste tonique, et très belle et longue persistance kaléidoscope, de rose, litchi, passion, des notes plus épicé poivre, l'agrume, le fruit jaune pêche.... et ce fond salin et léger amer... Pffuuuf. Superbe 94-96 (17,5-18,5). Merci Michel mais c'est un pousse au crime, la bouteille se vide toute seule, ou y'a eu un intrus dans la maison entre l'apéro et le diner :-)

Châteauneuf du Pape, Pierre Usseglio Mon Aieul 2004 (video 0:30) : (à 6H) Un nez de prune, léger pruneaux, note de vieux cuir classe, pointe de cerise confite, puis plus encre, fond fumé tabac, c'est joli. La bouche est charpentée, large, tanins denses, un poil accrocheur, de la structure, voir de la fraicheur, sur la prune, puis plus fruit rouges, cerise, acidulée, qui apporte de la fraicheur, note de cuir, un côté épice réglisse, puis tabac fumé, fond plus cacao, moka. La finale est presque fraiche, droite, empreinte accrocheuse à l'ouverture puis plus soyeuse, et belle persistance, de prune, puis plus fruit rouge, cerise, acidulée, note d'épice puis ces belles notes de cuir, de tabac, fumé sur fond léger moka/cacao. Cela reste puissant mais c'est digeste, friand, un bien joli vin à maturité. Excellent 93 (17)

Nuits Saint Georges, Chicotot Les Vaucrains 2011 (video 9:50) : Un nez expressif, élégant, profond et tellurique, de groseille, framboise, notes marquées végétales nobles, de ronce, sous-bois, pointe épice girofle, fond de noyau, de terre, de roche. La bouche est corpulente, ample à l'attaque puis droite, fraiche, profonde, tanins soyeux, fins, sur la groseille, même pas acidulée, les notes de ronce, de sous-bois, de fougère, pointe girofle, fond humus, terre, noyau avec une pointe amertume classe. La finale est fraiche, bien enrobée, avec cette pointe d''amertume classe, et belle persistance de petit fruit rouge des bois,  groseille, note fougère, sous-bois, la pointe épice girofle, fond noyau, humus. Un vin terrien, droit, avec une forte personnalité, sans austérité mais sans concession non plus, avec de la profondeur, un beau compagnon d'échange bachique. Bravo à Pascale qui aime à lui donner sa typicité... Excellent 93 (17)

Amicalement, Matthieu

dimanche 30 août 2020

Reprise des dégustations : Gewurztraminer, Beaune et Mas Jullien

Bonjour à tous,



Avec la rentrée, c'est la reprise des dégustations du WE :-) Une joli rentrée et un superbe accord avec le beau Gewurz de Michel sur les lentilles corail au curry et potimarron !

Gewurztraminer, Domaine Paul Ginglinger Eichberg 2010 (vidéo 1:40) : Un nez fin presque délicat, de fleur blanche, de litchi, note presque beurre frais, puis plus agrume, kumquat, et enfin poivre blanc sur fond lait d'amande douce, craie. La bouche est ronde au joli toucher gras, droite par sa structure, à la juste richesse, sur le fruit blanc, la pêche, puis plus litchi, kiwi, note florale élégante fleur blanche, pointé épice, poivre, fond lait d'amande douce. La finale est ronde, précise puis la tension dynamise une belle persistance, presque profonde, avec un côté plus épicé poivre blanc sur le litchi, la pêche et ce fond lait d'amande douce. Excellent 93 (17)



Beaune, Germain Bressandes 2015 (vidéo 3:50) : Un nez élégant de fruit mûr, framboise, note épice réglisse, pointe fraiche ronce, fond fumé, voir grillé. La bouche est charnue large, jolis tanins soyeux, c'est droit sur la groseille, note fraiche végétale ronce, sous-bois, pointe épice, fond fumé, noyau. La finale est fraiche presque un peu vive dans son empreinte légèrement astringente, et persistance intéressante framboise, épice, note sous-bois, ronce fond fumé noyau TB 89 (15,5)





Coteaux Languedoc, Mas Jullien Etats d'Ame 2015 (vidéo 5:30) : Un nez très appétant, élégant, de fruit noir mûr, prune, cassis, note épice réglisse, pointe garrigue herbe séchée, fond gourmand cacao, noyau, presque chocolat. La bouche est corpulente, large, belle structure, tanins soyeux, fins de bout en bout, bien que denses, très sapide sur la prune, le cassis, note plus poivrée, pointe garrigue, fond noyau, cacao, chocolat. La finale est puissante, tenant sur la structure mais superbement équilibrée, pas d'alcool ressenti, c'est plein et persistance intéressante de prune, cassis, épice poivre, réglisse, garrigue et fond chocolat cacao. Excellent 92 (16,5+) et quel joli vin, Sylvia a beaucoup aimé aussi ce vin qui n'est pourtant pas dans son style... Une persistance plus longue et on décollait :-)

Amicalement, Matthieu

dimanche 1 septembre 2019

Retour de vacances, que de belles choses visitées... enfin bues : Mouline...

Bonjour à tous,

Périple d'été habituel avec quelques variantes ceci dit cette année.
Un passage chez Vincent Pinard à Buée avec des 2018 superbes. Une transhumance en Dordogne pour finir aux croisements des Périgord vert, noir, bleu… et profiter d'une pause producteur canard sous toutes ses formes et d'un tour chez un caviste de grande qualité à Bugues. Et découverte d'un autre super caviste à Perpignan, les caves Maillol, histoire de faire le plein de collioure avant de rentrer, la partie Vallée de l'Agly a été elle assurée par la traditionnel passage au domaine des Shistes, et encore une fois cette année, le premier jour des vendanges !!!!

Beaucoup de bouteilles bues dans ces 3 semaines, peu de CR fait car faut quand même profiter :-). Donc juste quelques remarques sur les vins remarquables spécifiquement, les grands et très grands vins dégustés cette année.


En Puisaye, je me suis fait un beau cadeau avec cette carte en relief du vignoble Sancerrois qui a tout de suite pris sa place à coté de sa copine Alsacienne au dessus de mon bureau :-). Un superbe Montlouis Chidaine Choisilles 2010, pas une once d’oxydation mais de beaux arômes de pomme Grany, de miel fleur d’oranger, d’épice safranée puis plus évolués, résineux, presque pétrole sur un fond crayeux à souhait d’une classe folle ! Bouche ample à l’attaque, puis droite, tendue, enrobée d’une matière soyeuse, dense, délicate presque, offrant beaucoup de profondeur ! Grand vin 94+ 17,5+. Un très joli Haut Médoc Cambon La Pelouse 2016 qui me confirme la très grande qualité de ce millésime Bordelais. Un Nez (12H) appétant cassis mûr, pointe lacté fraise des bois, épice, note poivron rouge grillé, fond fumé tabac classe, faiblement marqué de son bois. La bouche est robuste, matière dense, tanins soyeux, c'est concentré plutôt fins, amples et mûrs, très jolis, de la fraicheur qui tend le vin, c'est droit, puissant presque, très sapide sur le fruit, le cassis mûr, puis plus fruit rouge fraise des bois, note épice puis plus poivron rouge grillé, pointe lacté légère, fond fumé tabac. La finale est fraiche, belle empreinte soyeuse, c'est ample et profond et belle persistance... Très réussi et ce premier 2016 annonce effectivement un sacré millésime. De garde, le temps que tout ça se patine, s'harmonise mais y'a du vin.. Je trouve bcp mieux qu'en Bourgogne, plus homogène, moins brutal,... Excellent 91-93  16,5+
Ensuite, une expérience avec ce vin d'Alexandre Bain, L d'ange 2015 que j'ai cru comprendre, avant de boire sa cousine une semaine plus tard, Mademoiselle M... ou alors que j'avais bien compris (les styles différents de ces 2 vins) et donc je ne comprends pas le producteur…  :-) Donc ce Pouilly Fuisse L d'Ange, présente un nez auquel je m'attendais "sans surprise" typique avec cette impression que c'est voulu, pas un accident, avec ces notes de pommes marquées, cuites, confites, note presque kirchée, cidre, pointe safran qui donne un peu d'élégance, fond tarte tatin et raisin de Corinthe mariné, bouche droite, plutôt tendue, joli matière assez cristalline mais toujours sur ces notes oxydées, qui évolue presque vernis, ca pourrait être un chenin âgé, un grenache blanc, ce côté oxydée, aromatiquement c'est pas mon truc, et en tout cas, pas ce que j'attends sur un pouilly, aucun côté frais végétal, là c'est chaud, et pas très complexe, mais je croyais a ce moment là que c'était voulu, voir recherché… La dégustation de la demoiselle la semaine suivante me montrera que non, elle était juste oxydée… Car cette Mademoiselle M 2015 sur terroir Kimméridgien se présente opulente, éclatante de fruit jaune mûr, pas une pointe d'oxydation, des notes plus florale que végétale sur un fond léger amande. Une bouche ample à l'attaque, puis droite, matière ciselée, finale puissante et persistance intéressante, plutôt fruit et fleur, de la gourmandise mais pas très complexe à mon goût. Joli vin festif TB-Excellent 90 16 mais je ne reconnais pas le sauvignon, et d'ailleurs personne ne l'a reconnu :-), et ce n'est pas ce que j'attends d'un sauvignon, car j'aime le côté frais végétal du cépage.. Donc au final, soit j'ai eu un vin sur 2 oxydés, sachant que ma précédente expérience c'était déjà style oxydé, et là :-( , soit c'est voulu en fonction des cuvées, mais je ne creuserai pas le problème.
Par contre, des sauvignons, j'en ai bu de très beaux sur 2018 chez Vincent Pinard en Sancerre qui reste frais et sec malgré les niveaux de sucre atteints par les raisins avant récolte (le père de Florent n'avais jamais vu de tel niveau), donnant sur ce Florès, ce Sancerre ample et gourmand mais qui finit, droit et frais, sur de belles notes de buis d'acacia avec cette pointe de fruit presque exotique qui apporte la pointe de gourmandise.

La semaine en Dordogne a été comme d'habitude, festival avec Jérome, David et Clara, Nico et Marie, tous amateurs de vins et de bonne chère ! Ce fut la farandole des vins AOC Saucisses, Charcuterie andalouse et lusitanienne, Pizza maison, Poulet de Denise, Lapin à la crème, Canard… avec une transhumance vers le Périgord en pleine semaine… Et quelques très grands vins.



Très peu de déceptions mais surtout très peu de problèmes (un Chassagne 99 oxydé, un léger bouchon je crois me souvenir) et quelques crus remarquables. Dans la série des Bordeaux, en ce qui me concerne, superbe Pontet Canet 2005, plein, soyeux, précis et long, Excellent 94+ 17,5+, on peut l'ouvrir mais rien ne presse, un Cos d'Estournel 2002 qui a dominé Barton 2002 et Ducru 2001, avec un côté gourmand fruit rouge acidulé redoutable. Dans la série 2016, Malescot Saint Exupéry nous a confirmé la grandeur du millésime avec ce nez et cette bouche ne présentant pas une once de boisé mais du fruit des épices… une précision diabolique des tanins, avec de la profondeur de l'énergie dans un équilibre royal Excellent 93-95. Et pour finir les Bordeaux, la palme revient à ce Saint Emilion, Clos Fourtet 78, somptueux, complexe, encore beaucoup de fruit, des notes de cèpes grillés, de sous-bois, des épice, une bouche pleine, ample, tanins denses et soyeux avec cette mache caractéristique en fin de bouche, la grande classe, superbe. Exceptionnel 95 18.

Très belle série de vins sudistes avec une Manzanilla parfaitement équilibré meme si ce ne sont pas mes vins préférés, et deux très beaux Roussillon avec ce Collioure de Val Magnières Armenn 2017 et cette Côte catalane des Schistes Casot d'en Gora 2016.



Dans la série des Bourgognes, un générique Vaudoisey Creusefond 2005 en magnum de haut niveau, évidemment un vin de l'ami Jean Pierre avec ce superbe Voillot Pommard Rugiens 2009 Excellent 93 17,5 mais surtout un vin qui a dominé les Bourgogne (que je n'ai pas identifié du tout !!!!) avec ce Chambertin Rossignol Trapet 2004, sans aucune des scories classiques du millésime, un équilibre royal, des tanins fins, soyeux, et une profondeur/fraicheur finale impressionnante 94 17,5+ manque juste un poil de gourmandise pour être exceptionnel (18).

Pour les Alsaces, un niveau moyen TRES élevé mais la palme pour moi revient à, probablement le plus grand jus de cailloux que je connaisse, que ce Riesling Clos Saint Hune. Et ce 2005 se présente avec un nez droit, fin, sur l'agrume, citron, puis pamplemousse mûr, note mirabelle, pointe fleur d'oranger puis ce côté silex, pierre humide, sur un fond terpénique du plus bel effet. En bouche, c'est droit, cristallin, d'une grande profondeur, la fraicheur devient presque vive avant que la matière ronde et gracieuse ne l'enrobé, sur l'agrume mûr, puis la mirabelle, note roche, silex, pierre humide, fond terpénique, presque pétrole. la finale est droite, fraiche presque acérée mais tellement bien enrobé, c'est profond, puissant et très belle persistance de jus de cailloux :-) !

Pour les Rhones, superbe confrontation à 2 jours d'intervalle de Cote Blonde. Avec une similitude et une parenté évidente. 2 grands vins qui arrive à peine à la puberté mais qui se laisse déjà tellement facilement boire… Ces 2 Côte Rotie, Cote Blonde 2009 présente des nez fins, délicats, précis de cassis mûr, gourmand, sur la Mouline on est plus moka, sur Rostaing, c'est plus poivré. Les bouches sont magnifiques, concentrés, denses, de tanins soyeux, précis, un peu plus moelleux sur la Mouline, un peu plus fins chez Rostaing, mais dans les 2 cas, un sentiment de fraicheur et de délicatesse qui supprime toute lourdeur. Des finales épanouies, tenues par leurs structures, avec une pointe acidulée et une longueur magistrale. Difficile de dire qu'elle est la meilleure, la Mouline plus gourmande peut-être, Rostaing un peu plus élégante, 2 très grands vins 94-96 Exceptionnel (18-18,5)

Nicolas nous a permis aussi de boire un vin nature réussi, voir très réussi ! Car ce Gewurztraminer Domaine Gross Neuweg 2017 issu de macération, est surprenant mais superbe, un jus de rose avec une pointe de litchi, le tout sans une once d'oxydation, ou de notes animales, et de sucre… Un très joli vin, sec et droit, presque puissant en finale ou la matière ronde donne du corps, et de l'allonge à la finale. TB-Excellent 91 (16,5)



Enfin, nous finissons notre périple pas un passage sur Perpignan avec, comme le veut la tradition, visite au Domaine des Schistes, et encore une fois cette année nous arrivons le premier jour des vendanges. Après le papa, la maman, cette année c'est le fils qui nous fait une rapide dégustation (car nous connaissons bien les vins du domaine) et c'est très intéressant d'entendre sa façon à lui de parler des vins et des terroirs. Je ne vous fais pas l'article car j'ai déjà de nombreuses fois mis en avant ce domaine. J'ai commenté le Casot d'en Gora ci-dessus. Sa version 2017 est tout aussi réussi. Le Caune d'en Joffre 2017 est un peu moins éclatant que le 2016, et un peu plus cacaoté mais ce 100% Carignan reste magistrale en bouche de force contenu, de délicatesse des tanins… Enfin, faites vous plaisir avec le simple Muscat de Rivesaltes, parfait d'équilibre sucre/acidité.
Sinon, autre découverte intéressante à Perpignan, les caves Maillol. En centre ville, vous y trouverez toutes les belles références de la région (Collioure, Cote catalane..) à des prix compétitifs et un accueil chaleureux de passionnés. Olivier Pithon, Coume del Mas, Rectorie, Madeloc (Gaillard), Preceptorie, les Schistes bien sûr, manque juste peut-être Val Magnières...

Amicalement, Matthieu