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dimanche 19 mai 2024

Diner DNP, sur le papier 2012 : Alsace et Bourgogne Rouge.. et surprise, une Romanée Saint Vivant du domaine de la Romanée Conti

Bonjour à tous,

A l'occasion du passage à Paris de l'ami Fabrice, un diner a été organisé cette semaine sur le thème Alsace et Bourgogne rouge 2012. Nous avons bien fait :-)

On attaque donc avec quelques blancs Alsace 2012 :


Vin 1 : Joli nez très Roussillon à l'ouverture, fruit jaune, puis blanc, note fraiche garrigue, herbe séchée, pointe fenouil, tout cela évolue vers la pomme verte, note noisette, fond amande, puis cire d'abeille. Bouche ample avec du volume, plus citronnée, voir citron vert, noisette, puis arrive un côté beurre, fond amande. Finale sur l'amertume avec une jolie longueur sur la cire d'abeille. Excellent 93 (17). Pas Roussillon, mais un très joli vin de Santorin que cet Assyrtiko, Domaine Argyros  cuvee Monsignori 2019

Vin 2 : Un nez assez évolué, quetsche, reine claude, note épice presque curry, puis plus fruit rouge, cerise, fond amande et léger terpénique pétrole qui ramène plutôt sur le Riesling, mais bouteille très évolué, limite du Rubicon de l'oxydation. Ce que l'on retrouve en bouche avec de la pomme chaude, voir blette, entre autre... Une fois ce Riesling Mann Schlossberg 2012 dévoilé, il est clair que la bouteille est passée.

Vin 3 : Un nez plus classique, d'agrume, pamplemousse, voir pomélos, acidulé, note marquée, tourbée, voir fumé, qui m'évoque le Rangen, fond pétrole. La bouche est fraiche, léger gaz, friande, matière ronde. Finale tonique, fraiche, et jolie persistance assez tourbé, fumé. Excellent 92 (17) que ce Riesling, Domaine Weinbach Schlossberg 2012


Vin 4 : A nouveau très joli nez d'agrume, pamplemousse, pomelos, puis plus reine-claude, fruit blanc, note florale, iris, fleur d'oranger, fond léger pétrole et tourbé. Bouche ample, du volume, matière ronde, mais précise, puis ça se tend, c'est acidulé, frais, et finale puissante (des watt, de l'énergie) et belle persistance sur de beaux amers qui équilibre le côté friand. Excellent 94 (17,5) que ce Riesling, Boxler Sommerberg D 2012.

Vin 5 : On change, car le nez de litchi, de fruit exotique ne laisse pas de place aux doutes, on est passé sur le Gw... Bouche ample a nouveau, du volume, plus de sucre, équilibre quasi demi sec, mais belle fraicheur qui équilibre, aidé par un peu de gaz, une matière précise et fine, de la profondeur aussi, les fruits exotiques se complètent de note de roche, de fleur, sur un fond cire d'abeille, tourbe. Finale énergique, sur l'amertume. Excellent 93 (17) que ce Gewurztraminer, Boxler Brand 2012

Après cette belle série de blancs, on poursuit avec une série de rouge de très belles factures :


Vin 1 : Ah, bon ben là c'est pas du pinot. Nez très marqué végétal, bourgeon de cassis, moi je ne vois pas le poivre et la pivoine que Mat a identifié en annonçant pineau d'Aunis... et tout le monde a dit mais Non... Bien vu Mat. Bouche charpentée en plus, tanins soyeux et fins certes, mais le côté cassis, note végétal ronce, voir bourgeon de cassis, sur un fond noyau, moi, m'évoque le cabernet. Et pourtant c'est un bien assemblage à 80% de pineau d'Aunis que ce Coteau Vendomois, Colin 2019. TB 88 (15)

Vin 2 : Ah, là, on est bien dans le thème avec ce joli nez de fruit noir, mûre, pluis plus framboise note presque mentholé, puis plus tabac, fumé, fond amnde, terre, roche. Bouche charpentée, droite, du volume, c'est tendue, jusque dans la finale fraiche, qui a de la ressource, de la profondeur que certains interprèteront un peu austère, moi j'aime beaucoup (et ne suis pas surpris, car une fois su que c'était Volnay, j'ai tout de suite identifié cailleret). Excellent 93 (17) que ce Volnay, Rebourgeon Mure Cailleret 2012.

Vin 3 : Nez plus fruit rouge, cerise, note plus végétal, ronce, sous-bois, pointe épice sur un fond presque chocolat. Bouche charnue, fraiche, jolis tanins soyeux, avec un côté plus fleur séchée, rose. Finale fraiche, un poil vive, persistance intéressante sur un fond chocolat/moka. TB-Excellent 91 (16,5) que ce Volnay, Voillot Brouillard 2012.

Vin 4 : Joli nez, droit, classique, groseille, cerise, belle note ronce, sous-bois évoluant Humus, Champignon, pointe épice, fond noyau, amande, et léger moka/fumé. Bouche corpulente, droite, bien enrobé de tanins soyeux et find. Finale fraiche tonique et jolie perssitance. Excellent 92 (16,5) pour ce Nuits Saint Georges Gouges 2012.

Vin 5 : Cette fois le nez est plus baroque voir un pou barrée à l'ouverture, marqué de l'animal, oeuf, épice divers, fons champignon... La bouche est mieux, charnue, droite, toujours ce fond léger animal, oeuf. Finale fraiche. B 87 (15) que ce Morey Saint Denis Arlaud Les Ruchots 2012

Vin 6 : On revient sur du plus classique, fruit rouge, framboise, note humus, sous-bois puis champignon plus classe, cèpes grillés, allez pointe léger animal/oeuf, fond fumé, tabac. La bouche est corpulente, droite, et la finale présente une joli empreinte soyeuse avec une belle persistance classe. Et comme quoi le pure aveugle... Florian a apporté la même bouteille que Fab, et donc sur cette fois, ce Morey Saint Denis Arlaud Les Ruchots 2012, est Excellent 93 (17)

Vin 7 : Ouhhh le nez monte d'un cran encore dans la complexité, sur la framboise, note classe tabac, fumé puis plus humus, champignon, cèpe grillé, pointe fleur séchée, pot pourri, fond fumé, et cuir. Bouche charpentée, pleine, fraiche certes, mais superbes tanins soyeux qui enrobent. La finale reprend de la puissance, de la force et longue persistance friande, framboise, groseille, note rose séchée, puis champignon, cèpe, pointe cuir, fond tabac, fumé. Grand vin Excellent-Exceptionnel que ce Pommard Voillot Rugiens 2012

Vin 8 : Un nez plus évolué, de fruit rouge, cerise, léger kirchée, puis groseille acidulé, note thé fumé, puis épice presque patchouli, pointe champignon, sous-bois, fond tabac, fumé, classe. Bouche corpulente, ample, puis droite, tendue, bien enrobé de tanins denses et soyeux, c'est précis, délicat, finale fraiche, acidulé, friande, belle empreinte soyeuse, regain de puissance, tonique, avec une belle persistance. Excellent 94 (17,5) que ce Clos de la Roche Jadot 1999.

Vin 9 : Un nez encore plus vieux, là on approche de l'ehpad quand même, cerise passé, note très marqué truffe blanche, puis curieuse note de guimauve, fond moka. La bouche est plus jeune, beaucoup de fraicheur mais correctement encadrée, y'a du jus, c'est tonique, tanins ronds, le fruit noir, myrtille, la cerise un peu kirchée, fond moka. La finale est fraiche mais bien enrobé avec une persistance honnête sur la truffe blanche. TB 90 (16) que ce Barolo Monte Rocca 1971.

Et là Fabrice tout émoustillé de cette vieillerie, nous annonce qu'il en a une aussi à nous faire gouter, il descend à la cave. Il revient et nous demande si on a encore un peu de palais... Ben oui bien sûr :-)


Vin 10 : A l'ouverture, ca fait pas vieux vin, superbe nez, de framboise, groseille, belle notes classe, tour à tour fumé, tabac, puis mentholé, pointe épice girofle très élégante, fond viande grillé, bacon, presque cuir, ça envoie. La bouche est froide (remontée de cave), bien sûr, et fraiche d'ailleurs, même presque vive au départ puis 20 mn après, la matière concentré, droite, soyeuse l'enrobe beaucoup mieux. C'est très puissant, fin, profond et droit, y'a des Wattts, de l'énergie sur tout dans la finale, avec une longue persistance, ou en plus de la complexité aromatique, on a quelque chose de tellurique, de roche, de sol. Exceptionnel 96 (18,5). Je pars sur 2012 ou 2008, et je cite Bonne Marre Groffier. Perdu, c'est une Romanée Saint Vivant, du DRC 2012. Whaouh, Merci 1000 fois Fab, quel bonheur que de gouter ce genre de quille....

Avec ça, on était tellement dans le trip, qu'on a oublié les fromages et le dessert :-) Faut dire c'est pas tous les jours, ni tous les mois d'ailleurs, ni même tous les ans qu'on trempe ces lèvres dans un vin du DRC... alors que les fromages ;-)

Encore merci à Fab pour l'organisation au débotté, et à tous les copains pour cette très belle soirée !

Amicalement, Matthieu


dimanche 19 février 2017

Fin de CRs et repas de vacances

Bonjour à tous,


Fin des vins bus avant les vacances.


Riesling, Domaine de l'Oriel Brand 2007 : Un nez séduisant, classe, complexe d'agrume mûr,  de mirabelle, note miel à la fleur d'oranger puis cire d'abeille, fond légèrement pétrolant avec de belles touches presque tourbés fumés. La bouche est ample, onctueuse, matière voluptueuse, beau touche bien soutenu par une acidité fine, longue, droite qui tient l'ensemble dans une structure fuselée, qui avec le sucre donne un côté acidulée sur l'orange amer, la mirabelle, note miel à la fleur d'oranger, cire d'abeille, fond terpénique, pétrole léger et toujours ce côté tourbé. La finale ou la sensation sucrée se fait plus nette, acidulée, tonique, belle empreinte soyeuse et jolie persistance d'orange pointe amer, de mirabelle, de miel fleur d'oranger, fond terpénique pétrole, cire d'abeille... Excellent 92 17 Pour ce joli vin au profil demi-sec.


Gevrey Chambertin, Rossignol Trapet Clos Prieur 2007 : Un nez plaisant de cassis, note ronce sous bois, puis sureau, pointe épice réglissé, fond léger fumé, bouche charpentée pleine tanins soyeux, c'est structurée frais, de la profondeur, profil droit, sur le cassis, note végétal noble ronce, sous bois sureau, puis réglisse, fond léger fumé, finale fraiche tonique pleine, pointe acidulée gourmande, belle empreinte tanique soyeuse et persistance intéressante de cassis, de ronce, de sureau, de réglisse, et fond léger fumé. Excellent 92 16,5+


Coteaux du Languedoc, Domaine Montcalmes 2007 : Un nez intéressant de cassis léger confit, fruit acidulé, note épice réglisse, puis plus fraiche garrigue, mais toujours cette pointe caoutchouc brulé, pneu, peu élégante mais moins marqué cette fois, et surtout qui se dissipe à l'aération, fond fumé. La bouche est large, charpentée, tanins soyeux, en conservant de la fraicheur, sur le cassis acidulé mais en bouche les notes caoutchouc brulé se font plus présentes malheureusement dominant le reste. La finale est intéressante, alliant profondeur, fraicheur et empreinte soyeuse mais dominé par ces notes pneus brulés caoutchouc dominant le cassis acidulé, les épices, les notes garrigues. Quel dommage car c'est gourmand et bien structuré. Même si c'est la moins pire des 2007 bues ! B-TB 88 (15)

Cote Rotie, Rostaing Ampodium 2014 : Un nez classe (4h ouverture) de cassis, note végétale et fleurie, violette, ronce, pointe épice réglisse, fond fumé, moka. La bouche est corpulente, tanins soyeux, de la matière, précise, c'est frais presque vif, sur la cassis, note fraiche ronce, puis fleurie violette, fond fumé et moka léger. La finale est pleine, profonde, fraiche à la persistance intéressante de cassis, note fraiche ronce, fleurie violette, fond fumé classe et léger moka TB-Excellent 90-93 (91) 16+

Haut Medoc, Chateau d'Agassac 2006 : Un nez discret de cassis, pointe lacté note poivron rouge légère, fond fumé. La bouche est charpentée, structurée, tanins un poil rigides, sur la retenue, c'est assez droit et austère, manque d'expression comme comprimée, sur le cassis, note poivron rouge, pointe fraiche entre végétale et métal, fond fumé. La finale est fraiche mais peu expressive, empreinte un peu séchante, cassis, poivron rouge ce coté métal/végétal fond fumé. B 87 (15), petite déception, vin technique manquant d'expression "naturel".

Vosne Romanée, Domaine Rion 2011 : Un nez  expressif, séduisant, de framboise, note ronce végétal  puis épice girofle, sureau, fond fumé. La bouche est charnue, large, pleine tanins soyeux, pas très denses, assez fluide mais sapide, profil amer, sur la framboise, la ronce, le girofle, fond fumé. La finale est fraiche, tonique, persistance intéressante framboise, girofle et fumé. Limite en maturité mais bien travaillé (extrait) TB 90 (16)



Quelques lignes sur les superbes vins dégustés durant les vacances à différentes occasions. D'abord pour le baptême républicain de mon filleul :

D'abord lors du déjeuner, une série de vins de Michel Ginglinger dont ce superbe :

Gewurztraminer, Domaine P Ginglinger Pfersigberg 2015 : Un nez superbe, déjà complexe, expressif bien sur, litchi, fruit de la passion, mangue, note florale iris, fond épice, puis pierre, roche. La bouche est large, ample, bien tenue par une structure droite, c'est profond et suave à la fois, précis, délicat, du sucre profil demi-sec, sur la goyave, le litchi, du fruit exotique, note agrume pamplemousse, citron cédrat, pointe floral iris, fond pierre roche. La finale est ronde, sensation sucrée mais bien équilibrée par la fraicheur, puis de la structure qui tient le vin et longue persistance de fruit exotique, d'épice, d'agrume, fond roche. Excellent 92-94 (17-18)


Puis le soir 2 vins remarquables : les Margaux. Le chateau Giscours 85, au nez expressif sur le fruit noir acidulé, mais pas confit, les belles notes de moka, de champoignon, sur un fond fumé tabac du plus bel effet. Très belle bouche, charpentée, encore bien droite, mûre bien sûr, aux tanins veloutés, très sapide sur le fruit rouge et noir mûr, acidulé  et une finale à la longue persistance classe. Très belle bouteille 94 (17,5). Comme mon filleul est le petit prince de cette maison, j'ai apporté un magnum de Malescot Saint Exupéry 1983 (40 ans avant sa naissance). Le vin est assez proche mais en plus évolué, le fruit se fait plus kirchée que confit, la bouche est un peu moins structurée, la finale un peu moins tonique et moins longue. Aromatiquement, c'est très proche mais les aromes évoluées champignon sont plus présents. Les autres vins étaient aussi très bons, pas de mauvaise surprise.

Deuxième diner, magique cette fois :
 
Pour commencer, un des convives nous sert ce Simone 2008 que nous avons très vite identifié (a son grand désarroi). Un Simone en pleine forme, frais, aux notes miellées, d'herbe sèche et à la longue persistance. Le Choisilles 2007 s'est avéré très bien, a point, plein, dense, presque gras tout en gardant une joli fraicheur, profond, et à la belle persistance. Pour le vin suivant, nous étions sur de la syrah languedocienne, mais pas identifié ce très beau Peyre Rose Clos des Cistes 2002, toujours aussi bon (c'est ma 3eme dégustation) et a chaque fois, je trouve beaucoup de qualité à ce vin qui garde une certaine finesse, puissant certes, mais précis et denses. Avec une belle aromatique de viande rôti, de grillé, note épice réglisse et fraiche de garrigue. Superbe vin (17,5+). Ensuite, je sers cette Turque 2007, et ça tombe bien, le possesseur de Peyre Rose, grand amateur, n'a jamais bu de LaLaLa... Voici mon CR avant le diner (la bouteille a été ouverte en matinée)

Cote Rotie, Guigal La Turque 2007 : Un nez expressif encore marqué d'un boisé classe sur le cassis, le fruit noir, note boisé moka, fumé, pointe eucalyptus fraiche, puis épice poivre, fond bacon grillé. La bouche est charpentée, large, puissante, tanins soyeux, de la fraicheur et de la profondeur, précis, fins, denses, sapide sur le cassis mûr, la mûre, note épice poivre réglisse et ce côté menthol presque eucalyptus, fond moka et fumé. La finale est fraiche, puissante, mais fine et précise, très belle persistance de mûre, de cassis, note épice poivre pointe bacon grillé/animal/cuir, fond moka fumé. Excellent+ Encore très jeune, un gros potentiel 94-96+ Exceptionnel

Mais que servir après ces 2 monstres, et bien Nico à la solution... Il nous sert un vin à "l'opposé". Un nez fin, délicat, de framboise, de cerise, aux notes florales puis plus feuille morte, fumé, moka, des épices girofle, puis arrive du cuir... Bref c'est très complexe et magnifique. La bouche est certes beaucoup moins dense, les tanins sont fondus mais l'ensemble garde une certaine structure qui porte le vin jusqu'à une finale expressive, à l'empreinte taffetas, et à la persistance superlative de fruit rouge léger confit, puis noir, et arrive la complexité, épice girofle, champignon cèpe, puis du cuir avant que n'arrive le moka... Tout y passe ... Et cette Romanée Saint Vivant 1978 du négoce P.Misserey est absolument superbe. Merci Nico Excellent 95 (18)

Enfin sur le fromage, notre invité sert ce Corton Charlemangne de Rapet 2010, très beau vin, droit et profond, tonique à la belle matière suave. Très beau aussi 94 (17,5)

Heureusement que je dormais sur place, car les vins étant "incrachables", et il y avait bien longtemps que le simple fait de retrouver le chemin de ma chambre, fut aussi difficile :-) !

Enfin quelques vins dégustées durant la semaine :

Volnay, Voillot Champans 2007 : Un nez superbe, plein, petit fruit rouge mûr, framboise mûr, note épice presque souk, pointe floral et kirchée, fond léger moka. La bouche est charpentée, pleine, large, belle densité et belle fraicheur, tanins soyeux, sapide sur le fruit rouge et noir mûr, petite pointe kirchée, note épice réglisse, souk, fond moka. La finale est fraiche, pleine, belle empreinte et longue persistance de fruit rouge et noir, note réglisse, souk, presque florale pointe kirchée, fond moka. Excellent 94 (17,5)

Côte Rôtie, Cuilleron Terre sombre 2007 : Un nez expressif séduisant très marqué fruit sur le cassis, la mûre, note violette puis poivre fond léger moka (à peine marqué). La bouche est charpentée, large avec de la puissance mais de la finesse, tanins soyeux, très sapide sur le cassis, la mûre, note marquée de violette, d'épice poivre qui donne de la fraicheur, une pointe acidulée gourmande, fond moka léger. La finale est droite, fraiche, et très belle persistance dominé par le fruit cassis, mure, myrtille, note poivre, violette, fond moka léger. Loin de l'image des vins de Cuilleron trop boisé, car ici on le sent à peine...Excellent 93 (17)

Saint-Emilion, Chateau Canon La Gaffelière 2008 : Un nez très séduisant, classe, de fruit rouge mûr, juteux, de prune, note boisé/épice classe vanille, réglisse, pointe orange sanguine, fond balsamique, fumé. La bouche est charpentée, puissante, droite et profonde, tanins soyeux, précis, sapide sur le cassis puis le fruit rouge acidulé, pointe végétale fraiche entre noyau et bourgeon de cassis, puis épice vanille, réglisse, fond moka balsamique. La finale est fraiche, bien enrobée et longue persistance de cassis, fruit rouge acidulé, plus marqué du bois sur la vanille, les épices, fond entre moka et balsamique. Excellent 92-94 93 (17). Très beau vin, bien fait, conforme a son standing, mais moins émouvant que le 100% Cabernet Franc de Papon Nouvel au Petit Gravet Ainé :-)

Et pour finir, Graves, Clos Floridène 2001 : Un nez séduisant, expressif, d'ananas presque roti, fruit exotique, note fraiche buis et acacia sur un fond fumé grillé pointe pétrole, cire d'abeille. La bouche est tendue, droite, belle matière suave, sapide sur l'ananas, le fruit exotique, puis les notes fraiches buis, acacia, fond grillé léger puis pétrole cire d'abeille. La finale est fraiche, bien enrobée, persistance intéressante d'ananas, exotique, note buis acacia et fond cire d'abeille. Un vin pas super complexe mais lisible, sapide, bien fait droit, un poil écoerant au bout d'un moment en dégustation pure, à boire à table. TB+ 90+ (16+)

Une bien belle semaine, ponctuée de magnifiques visites dans ce Haut Rhin superbe.

Amicalement, Matthieu