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Le vin, ça se partage ! c'est comme le bonheur... Le bonheur simple d'une dégustation de grand vin de Bourgogne ou d'une belle syrah ! Alors n'hésitez pas à consommer ce blog sans modération, contrairement à l'Alcool qui se consomme, majeur et avec modération. La plus part des vins sont dégustés et crachés.... Consulter le aussi en vidéos sur YouTube
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samedi 26 décembre 2020

Vins des "fêtes" de Noel : Chambolle Amoureuses Groffier, Leoville Barton, Clos Windsbuhl , Meursault Boucheres, Lafaurie Peyraguey

Bonjour à tous,


Des "fêtes" de Noel encore assez singulière cette année, décidément, ces fêtes de famille ne sont pas faites pour moi.

Meursault, Buisson Charles Bouches Cheres 2010 (video 0:20) : A l'ouverture, un nez encore tous frais, tout jeune, sur le fruit blanc, voir l'agrume, citronnée, note léger beurre puis clairement chèvrefeuille, tarte citron meringuée, c'est friand, frais, pointe un peu plus grillé (réduc mais très légère alors, ou élevage ?) en tout cas super intégré, donnant une fine ligne grillée/fumé, sur un fond aubépine, amande et la pointe sésame, léger amer noble. La bouche est droite, tendue, matière ronde, assez dense, et plus puissante qu'à l'habitude, c'est traçant, bien enrobée, sur le fruit blanc, la poire, puis les notes chèvrefeuille, la pointe beurre frais, puis grillé, fond d'amande, d'aubépine et léger sésame. La finale est fraiche, tendue, voir profonde, et quelle puissance (millésime le plus puissant que j'ai eu a goutter, j'en suis même surpris d'une telle puissance sur ce cru)  et très belle persistance de fruit blanc, de poire, de chèvrefeuille, sur ce fond amande, aubépine. Pfuuilf, un bouche cheres qui envoie, encore tout jeune, avec une fougue, une puissance qui gomme un peu actuellement le côté délicat, aérien habituel. A attendre 10, 20 ans, voir plus et la ce sera de la bombe atomique :-) Excellent+ 94-98 (17,5+) ce jour.

Riesling, Zind Humbrecht Clos Windsbuhl 2012 (video 3:00) : Un nez classe, de mirabelle, puis plus agrume, pamplemousse, avec des notes miel fleur d'oranger, sur un fond à la pointe tourbé, de cire d'abeille voir léger pétrole. La bouche présente un léger perlant à l'ouverture, droite, tendue, joli matière ronde, enrobante, mais c'est bien frais, presque vif, de la friandise par ce côté acidulée, sur la mirabelle, puis les notes miel fleur d'oranger, qui se font plus citronnée, léger amer pamplemousse, fond cire d'abeille et léger pétrole. La finale est fraiche, puissante, empreinte à la pointe de gras qui enrobent, et belle persistance pamplemousse acidulée, fleur d'oranger, épice presque, ce côté tourbée, et le fond cire d'abeille/pétrole. Excellent 93 (17) et avec du potentiel encore.

Saint-Julien, Chateau Léoville Barton 2008 (video 4:40) : Un nez séducteur, encore marqué d'un moka assez classe à l'ouverture, puis du cassis, note fraiche, végétale, de poivron rouge, puis d'épice réglisse avec une pointe vanillée, fond graphite, voir encre qui donne de la profondeur et évoluant balsamique, menthol. La bouche est charpentée, droite, de la structure des tanins assez marqués, qui accrochent un peu, le côté un peu rustique de ce millésime de faible maturité, sur le cassis, note d'épice se fond plus encens, toujours la pointe poivron rouge, fond balsamique toujours avec cette pointe encre, graphite. La finale est fraiche, à l'empreinte poudrante/sechante, et joli persistance de cassis, poivron rouge, graphite, encre et fond balsamique/menthol. On sent le vin de noble origine à l'élevage classe d'un millésime froid et difficile, enfin surtout étiquette connue, c'est plus facile comme conclusion ;-) TB-Excellent 91 (16,5)

Chambolle Musigny, Groffier Les Amoureuses 2007 (video 7:07) : Un nez plutôt ouvert, de fruit rouge, framboise, groseille, note florale légère pivoine, puis d'épice girofle, pointe ronce sous-bois fond léger noyau, début de cuir. La bouche est corpulente, large, très jolis tanins soyeux, fins, délicats, c'est frais, sur la groseille, la framboise, note florale pivoine plus marqué, pointe épice plus réglissé, fond sous-bois, humus, et léger cuir. La finale présente une fraicheur bien marquée, mais enrobée d'une empreinte soyeuse, et belle persistance groseille, framboise, plus acidulée, note épice et fond humus, sous-bois. Excellent Bien sûr 94-95 (17,5-18), c'est délicat, fin, super soyeux, friand, mais ça manque d'un peu de complexité, et de fond (ça c'est le millésime) pour être exceptionnel. Sylvia trouve le nez superbe, mais petite déception en bouche. Très joli vin d'un millésime moyen.

Sauternes, Chateau Lafaurie Peyraguey 2007 (video 9:35) :  Un joli nez qui reste fin, sur le fruit jaune rôtis, la pêche, l'abricot séché, puis les belles notes de pain d'épice, d'hydromel, pointe orange confite, fond résine, cire d'abeille. La bouche est riche, certes, mais bien tenue, de la tension même qui maintient la bouche dynamique, sur le fruit jaune rôti, confit, les notes pains d'épice, hydromel, fond cire d'abeille. La finale est ronde à la belle empreinte huileuse mais avec une certaine fraicheur acidulée qui rend l'ensemble digeste, et très belle persistance de fruit rôti, pain d'épice, miel fleur d'oranger plus qu'hydromel, fond cire d'abeille. Excellent 93 (17)

Amicalement, Matthieu

dimanche 5 octobre 2008

Après le rhubbe... Zind Humbrecht, Gigondas Raspail Ay, Pomerol, Ridge Lytton Springs

Bonjour à tous,

Après quelques jours en panne d'appendice nasal, enfin ce WE je retrouve le gôut et les arômes délicats... Le premier vin à me rappeller le bonheur de la dégustation :
Gigondas, Domaine Raspail Ay 1998 : Un nez gourmand et frais, profond, sur la prune, la cerise mûre avec des notes un poil alcoolique, épicées, fraises écrasées sur un fond de rafle et un peu de viandés/cuir. La bouche est charnue, large, sur le fruit mûr compotées aux tanins ronds fondus sur une trame qui, tout en gardant suffisemment de fraicheur, finit avec une sensation sz souplesse et peu d'amertume. La finale gagne en puissance sur le fruit mûr mais un peu compoté type prune, cerise mûr, fraise écrasée avec note de chocolat amer, de rafle qui donne une sensation de fraicheur. un bien beau vin. Très Bien


Ensuite un accord catastrophique. Sur du hareng mariné à la Polonnaise, j'attrape ce Fritz Haag dans la cave avant de passer à table ne me rappellant plus le terme allemand spécifique aux équilibres du Riesling et là c'est le drame...
Mosel, Riesling Domaine Fritz Haag Brauneberger Juffer Kabinett 2007 : Un nez typique de riesling avec orange confite, quinquinat, des notes légèrement fleuries sur un fond léger terpénique. La bouche est ample avec bcp de matière, très acidulée, avec une forte sensation sucrée (60g/l) sur l'orange confiturée. La finale est sucrée/acidulée et s'affaisse un peu sur l'orange confite, les notes de quinquinat. Bref, c'est un joli vin mais clairement un équilibre un peu too much pour moi ! ça manque de tension et de dynamisme pour mon goût bien qu'aromatiquement, le vin soit très beau. Bien


Samedi, mon camarade Stéphane a mis les petits plats dans les grands et nous sert en plat de résistance un civet de Biche et ses pommes de terre d'Automne. ça tombe bien, j'ai amené ce fameux Beauregard 2006, Pomerol dont j'ai lu des critiques variées et qui m'avait beaucoup plu en 2005. Alors sur 2006 millésime dit réussi à Pomerol, j'avais hate de confronter ma vision à celle de Daniel S (un fameux dégustateurs Bordelais ;-) :
Un nez frais, assez beau, de moka sur le fruit noir mûr avec des notes épicées. La bouche est corpulente, large ou le fruit noir mûr et le moka arrive en millieu de bouche puis on evolue vers un côté amer et salé peu élégant, par contre les tanins sont soyeux et amples mais finissent un peu sec. La finale est fraiche avec une amertume qui redevient agréable sur le fruit mûr et le moka mais d'une persistance un peu courte. Bien-Très Bien. Tout en restant un bon vin, qui va bien se marier sur les pommes de terre d'automne et le civet, car le côté amer salé est moins saillant, à son prix, on trouve des vins plus harmonieux (des syrah par exemple)

A ce même dîner, suit un Ridge California, Lytton Springs Zinfandel 2005. Premier contact avec cette Winery de la Sonoma, appartenant à Paul Draper, le créateur du Ridge Monte Bello, un des TOP californiens. Ce blend annonçant 77% de Zinfandel, 17% Petite Syrah et 6% Carignan se présente dans le verre moins foncé que le Pomerol. Un nez discret de mûre confituré, de réglisse, avce des notes épicées poivre sur fond moka/fûmé. La bouche est large, corpulente, avec des tanins soyeux dégageant du fruit confituré, du moka, du poivre. La finale large sur le fruit mûr confituré, le réglisse, le poivre et les notes moka finit assez court. Un joli vin à qui il manque un peu de structure, de longueur et de profondeur pour en faire un grand vin à mon gôut ! Très bel accord avec le civet de biche. Très Bien


Enfin, en ce dimanche soir, ma tendre et douce est parti pour cuisinner un Pho vietnamien. Du coup j'ai sorti cette bouteille de Gewurz qui me fait de l'oeil dans la cave depuis quleques mois. Au départ, je comptais l'ouvrir avec mes camarades DCiens (Nico, c'est parti remise ;-) mais finalement l'occasion fait le larron et j'ai tellement d'autres choses à partager avec eux ! Alors, Gewurztraminer, Domaine Zind-Humbrecht Wintzenheim 2005 : Un nez fin, fleurie, de rose, d'agrume que l'on peut trouver exotique avec des notes légèrement mentholées, et un fond de ronce, de rafle, bien loin des archétypes du cépage. La bouche attaque franche, puis monte en densité avec une matière ronde soutenu par une belle fraicheur ni acidulé, ni lourde sur le coing, la rose, des notes végétales type ronce, foin coupé donnant une belle profondeur. La finale est souple et large avec peu de sensation mais quelques belles notes d'amer, donnant distinction et délicatese et une belle finesse. Très Bien
Publié avant le dîner, l'accord ne pourra être commentée !
Amicalement, Matthieu