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dimanche 21 avril 2024

WE : Pommard Rebourgeon Grands Epenots, Gevrey Denis Mortet, Cote Roussillon Schistes Joffre, Riesling Sommerberg, Sancerre Chemarin

 Bonjour à tous,


WE repos et rangement de cave. Les vins dégustés :

Pommard, Rebourgeon Mure Grands Epenots 2021 (vidéo 0:15) : Un nez séducteur, élégant, de framboise, puis cerise burlat, note floral, pivoine, églantine, pointe d'épice sur un fond amande, puis roche, terre, sol humide (quasi pas végétal). La bouche est corpulente, délicate, tanin, fins et  bien soyeux (surtout pour le millésime), c'est à peine frais car superbement enrobé, sur la framboise, la cerise, note florale pivoine, églantine, pointe plus végétal cette fois, ronce, sous-bois, fond amande, noyau, léger caroube. La finale est fraiche, tonique, de la force et du fond, et belle persistance. Excellent 93-94 (17-17,5), le plus beau 2021 dégusté à date. Et décidément j'adoooree ce cru/vin, tout en délicatesse mais avec de la force.

Cote Roussillon, Domaine Schistes Caune d'en Joffre 2020 (vidéo 3:00) : Un nez séduisant, de cassis, puis très myrtille, note florale violette, puis plus épice, bonbon anglais, pointe herbe séchée, garrigue, fond cacao. La bouche est charpentée, structurée, droite, du volume avec des tanins fins, précis et soyeux, sur le cassis, la myrtille, note plus terrienne, graphite, puis épice réglisse, pointe herbe séchée, garrigue, fond cacao, amande. La finale est puissante, ça chauffe un peu, ça envoie (a boire à table sur plat puissant) et jolie persistance. TB-Excellent 90-92 (16-17) attendre encore 2 à 3 ans.

Gevrey Chambertin, Denis Mortet 2002 (vidéo 4:50) : Un nez marqué à l'ouverture de note salpêtre, grillé, sur la framboise, note sous-bois, humus, champignon, pointe épice, fond dominé par le salpêtre, à l'agitation tonique, plus fumé, boite à cigare voir menthol. La bouche est plus charnue que corpulente, fraiche, tanins ronds, quasi soyeux qui encadrent, de la profondeur, sur la framboise, la groseille, assez friand acidulé, toujours ces notes salpêtre moins classes, puis plus épice réglisse, voir girofle, fond champignon, sous-bois, humus, et léger tourbé/fumé. La finale est fraiche, reprend de la puissance, tonique, et persistance intéressante. TB 89 (15,5) meilleur il y a 10 ans

Riesling, Albert Boxler Sommerberg 2016 (vidéo 7:05) : Un nez expressif, élégant, de reine claude, d'agrume, note florale d'iris, puis pomelos, pointe orgeat, fond léger pétrole, cire d'abeille. La bouche est droite, léger gaz qui tend, matière ronde au gras enrobant, c'est bien acidulé, plus gourmand que friand mais bien équilibré par la fraicheur du gaz, sur la reine claude, l'agrume, note pomelos, puis citron, pointe florale iris, fond orgeat puis léger terpénique, cire d'abeille. La finale est fraiche, friande, au sucre bien équilibré, et jolie persistance. TB-Excellent 91 (16,5) Pour les amateurs de Riesling un peu gourmand (une dizaine de gr de sucre ?) même si frais, et tendu par le gaz. Moi j'aime beaucoup l'aromatique élégante.

Sancerre, Vincent Pinard Grand Chemarin 2014 (vidéo 9:20) : Un nez pas très expressif, même fermé, plutôt fruit jaune, puis note pas très heureuse, de champignon, mais pas noble, de terre, fond de craie. La bouche est droite, plutôt fraiche, matiere ronde sans vice ni vertu, sur le fruit jaune, note léger citron, puis terre, champignon, pointe plus épicée agréable, fond crayeux. La finale est fraiche, enrobée et persistance honnête. B-TB 87 (15). Pas très complexe, pas folichon, rare que je sois déçu mais là je le suis. Bouteille, sans doute.

Amicalement, Matthieu

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