Promenade sensuelle de Matlebat dans les caves, le vin, la dégustation de grands crus que vous pouvez retrouver en vidéos sur Youtube
Bienvenue sur ce blog de dégustation
Le vin, ça se partage ! c'est comme le bonheur... Le bonheur simple d'une dégustation de grand vin de Bourgogne ou d'une belle syrah ! Alors n'hésitez pas à consommer ce blog sans modération, contrairement à l'Alcool qui se consomme, majeur et avec modération. La plus part des vins sont dégustés et crachés.... Consulter le aussi en vidéos sur YouTube
Beaune, Henri Germain Bressandes 2022 (Vidéo 6:50) : Un nez appétant, fruit noir, légère note fumé/choux reduc, qui laisse place au fruit plus rouge, framboise, note réglisse, pointe florale pivoine, fond léger fumé. La bouche est corpulente, large à l'attaque, tanins soyeux, de la structure, de la profondeur, friand, sur le fruit noir puis framboise acidulée, note épice réglisse, pointe pivoine, fond léger fumé puis moka. La finale est fraiche, acidulée, friande et jolie persistance. Excellent 91-92 (16,5+)
Chateauneuf du Pape, Brunel Les Cailloux 2021 (Vidéo 8:05) : Un nez appétant, de prune, de cassis, puis plus fruit rouge, fraise, note garrigue, pointe épice réglisse, fond plus amande, noyau cerise que cacao. La bouche est corpulente, large, jolis tanins soyeux, pas très denses mais délicats, fins, une forme de fraicheur, sur la prune, puis le fruit rouge, note plus violette qu'épice, pointe garrigue, herbe séchée, presque tabac, fond amande, frangipane presque. La finale est fraiche, tonique, pas très dense mais plus en finesse et jolie persistance tout en friandise. Mais avec l'aération longue et la remontée en température, la puissance alcoolique se sent, et le vin est plus alcooleux, sucrailleux, Sylvia le sent... Ceci dit, cela reste Excellent 93 (17) pour moi, mais a la limite, a boire frais.
Pessac-Leognan, Chateau Malartic Lagraviere 2021 : Un nez plutôt expressif encore marqué de son élevage bien sûr, mais plutôt élégant, cassis, prune, note bois précieux cèdre, pointe épice légère vanille qui tourne plus caramel à 24H, moins élégant :-), fond plutôt cacao et balsamique. La bouche est charpentée, fraiche, tanins ronds, densité correct, c'est droit, sur la prune, le cassis, note cèdre, voir menthol, puis A 24H plus caramel et une pointe poivron, fond caco et balsamique. La finale est fraiche, tonique, pas beaucoup de fond mais c'est friand, agréable et persistance intéressante. TB 88 (15)
Et cette semaine et ce WE :
Un exercice intéressant, en dégustant parallèlement 3 vins de Thibault, 1 a point La Romanée 2012, deux tout juste rapportés, le Bourgogne Cote d'Or générique et :
Chassagne-Montrachet, Morey Coffinet 2022 (Vidéo 0:40) : A 12H, un nez appétant, voir gourmand, de fruit blanc puis jaune, note chèvrefeuille, tarte citron meringuée, pointe brioche beurre un peu vanillée bien friande, fond amande avec léger grillé d'une fine réduction. La bouche est ample à l'attaque puis c'est droit, joli matière ronde bien défini, c'est friand, fruit blanc, jolie poire, note tarte citron puis brioche, léger beurre, pointe légère vanille, fond amande, craie et léger grillé. La finale garde de la fraicheur, elle est pleine, tonique et jolie persistance. C'est très très bon, friand voir gourmand, moi j'aime beaucoup et pour un village.... TB-Excellent 91+ (16,5+). Le Bourgogne Cote d'Or 2022 lui est très proche, gourmand et canaille comme j'aime, plus gras, rond, ample mais surtout le fruit, le citron sont moins intenses, laissant le grillé, pétard de la fine réduction plus présent, mais cela reste super bon, et évident. TB 90 (16)
Chassagne-Montrachet, Morey Coffinet La Romanée 2012 (Vidéo 6:05) : Un nez très élégant, de poire, puis plus citron, belle note de champignon, de sous-bois, d'humus, pointe brioche, fond amande, craie classe. La bouche est droite, fraiche, joli matière fine, délicate, c'est presque vif, sur le citron, note sous-bois, humus, champignon, pointe beurre, voir brioche, fond amande, craie. La finale est fraiche, tonique, et persistance intéressante. Excellent 92 (17) A boire avant que la fraicheur ne prenne le dessus. Plus sérieux, posée, frais/vif. Plus classe, moins gourmand en dégustation parallèle :-)
Sancerre, Vincent Pinard Harmonie 2017 (Vidéo 8:10) : Nez friand, élégant, de fruit blanc, de citron, note légère végétal noble sous-bois puis léger buis, d'acacia, pointe fruit jaune , puis plus frangipane, fond roche, craie, amande. La bouche est tendue, fraiche, joli matière ronde qui enrobent, sur le citron acidulé, note fraîche, végétale, d'acacia, voir buis, pointe plus herbe séchée, foin, fond amande et roche, craie. La finale est fraiche, acidulée et jolie persistance. Excellent 93 (17)
Gevrey Chambertin, Rossignol Trapet VV 2022 (Vidéo 9:35) : Un nez à l'ouverture pas très expressif mais friand, élégant, sur la framboise, la prune, note plus amande, aubépine que pivoine, pointe épice, fond terre, sol, tourbé. A 24H, c'est plus expressif sur des notes floral/épice typé patchouli, pot pourri, un je ne sais quoi assez bio style générique (normal pour un domaine bio :-). La bouche est charpentée, de la structure, une forme de fraicheur acidulé aussi, bien enrobé de tanins soyeux sans rigidité (que l'on pouvait ressentir sur le cru dans les années 2010), sur la framboise, la cerise, note florale aubépine puis plus rose, pivoine, pointe épice, poivre plus que réglisse, fond roche, craie, amande. La finale est presque fraiche, bien équilibré, et jolie persistance. TB-Excellent 90-91 (16-16,5)
Hermitage, Guigal 2020 (Vidéo 12:10) : Un nez à l'ouverture marqué d'un élevage classe, a 12H, le cassis domine, jolie note de poivre, de réglisse, pointe plus profonde, feuille de cassis, ronce, fond léger viande rotie, fumé et moka. La bouche est superbe, charpentée, droite, longue, tanins amples et soyeux, c'est frais, profond, plein, sur le cassis, les notes épices poivre, réglisse, puis plus végétal noble, ronce feuille de cassis, pointe élevage allez très léger caramel, fond viande rotie, fumé, moka. La finale est fraiche droite, pleine, puissante, profonde, et longue persistance. Whaouh, y'a du vin la dedans. Excellent 93-95 (17-18). A attendre au moins 10 ans, mais idéalement 20 ans pour une très belle promesse. Et une fois de plus, je trouve que cette cuvée chez Guigal est bien la meilleure cuvée hors crus (et même meilleur que certains crus...)
Nuits Saint Georges, Chicotot Vaucrains 2010 (Vidéo 14:30) : Très joli nez après 2H d'aération pour éliminer la légère reduc salpetre/petard du premier nez, sur la framboise, la groseille, note de champignon noble, cèpes grillés, puis humus, sous-bois, pointe épice typé boite à cigare, tabac, fond terre, sol, tourbé, roche, voir amande, avec ce léger salpêtre/pétard qui apporte plus qu'il ne gêne. La bouche est charpentée, puissante, droite en attaque, puis c'est frais, droit, long, aux tanins satinés bien encadrant, sur la framboise, la groseille, léger acidulé friand, note sous-bois, humus puis champignon cèpes grillés, pointe épice et tabac, fond roche amande, tourbe, et ce petit côté salpêtre. La finale est fraiche, bien enrobée, tonique, pleine avec la classique puissance des Vaucrains et longue persistance. Excellent 94 (17,5) Bravo Pascale :-). Sylvia adore :-), d'ailleurs la bouteille a été sifflé à 2.... Un vin qui a encore du potentiel, garder le encore 5 à 10 ans, il va gagner encore en complexité et harmonie.
Quand l'année s'emmanche mal, c'est jusqu'au bout... C'est évidemment le cas pour les vignerons qui en 2024 ne feront au mieux que 50% (ceux plutôt blancs donc sur Beaune) et 30% pour certains en rouge sur la cote de Nuits... heureusement que 22 et surtout 23 ont rempli les chaix.
Moi, j'ai bien fait d'être à l'écoute des bulletins météo en ce jeudi de novembre et d'avancer mon départ pour mon premier RDV en Bourgogne, car il neige beaucoup sur la route... A tel point, que mon app préféré me fait sortir de l'autoroute avant le col de Bessy en Chaume car il est bloqué... Et là, je confirme qu'une voiture citadine n'est pas armée pour ouvrir la voie sur les petites routes enneigées des hautes cotes derrière Beaune.... Ce fut épique...
Enfin j'arrive après 4H30 (VS 3H) de conduite, avec seulement 15mn de retard chez Thibault Morey Coffinet et un dernier stress en m'imaginant la montée qui conduit au domaine dans Chassagne (pour ceux qui connaissent ;-)). Et là, croyez moi, je n'ai jamais autant apprécié le Bourgogne générique avec lequel nous commençons la dégustation :-)
Passons donc au vin, et à ce millésime 2023... Une très belle surprise que ce 2023 que je n'attendais pas particulièrement, voir dont je me méfiais avec ces rendements pléthoriques... Et bien, pas du tout. Enfin, chez les vignerons ou nous avons gouté bien sûr.... C'est élégant, de jolie fraicheur acidulé, pas de dilution ressentie, voir même des équilibres peut-être encore plus harmonieux que 22, et du fond aussi... Et des crus/terroirs plus lisibles que 22 qui par sa maturité gommait un peu (en jeunesse) les spécificités de chacun. En 23 c'est plus clair. Je suis sous le charme, en blanc comme en rouge. Chez la plus part, le vin a été remonté, et les mises commencent gentiment pour les appellations régionales. J'en viens même à me demander si je ne le préfère pas, a ce stade, au 2022... Il faudra attendre les mises en bouteille définitive pour finaliser cet avis :-), et sur sa capacité de garde et de bonification dans le temps.
En tout cas, c'était régalade, a commencer donc chez Thibault ou le régionale et le Chassagne ont gardé leur friandise un peu sexy habituel, ce petit côté canaille que j'aime bien. Sortait du lot en ce qui me concerne, Cailleret, qu'une fois de plus, je goute très bien. La Romanée, avec son port altier, sa délicatesse et son coté aérien. Et Dent de Chien qui sortait du lot, et se goutait formidable, dense, puissant, précis, beaucoup de fond et une longue persistance, la fameuse expression "main de fer dans un gant de velours". Le meilleur blanc dégusté des 2023, niveau GC.
Ensuite, joli millésime chez BC ou Louis nous fait gouter une partie de la gamme, avec un Pouilly Marechaude de grande élégance, des Meursaults ou le Vigne de 45 domine les villages, et Bouches-Cheres les 1erC par sa délicatesse tout en intensité. Certains ont préféré la concentration et la puissance du Goutte d'Or. Et cette année, j'ai beaucoup aimé Santenots, séveux, profond, long.
Chez les frères Rossignol Trapet, là aussi, le 2023 a de l'envergure, de la tenue, de la friandise.... Le Gevrey VV continue son chemin vers plus de douceur. Pour une fois, je n'ai pas très bien gouté Etelois, à contrario de Corbeau qui était très épanoui, mais cette année le 1erC chez les frères pour moi, c'est Cherbaudes, complet, élégant, séducteur, équilibré de bout en bout... et les GC au top comme d'hab.
Chez Pierre Bart, la gamme de Marsannay est bien cohérente avec les entrées de gamme a boire entre copain, village, Longeroie, Es Chezot, les moyennes gammes avec Grandes vignes (plus équilibré), Saint Jacques (que j'ai encore trouvé au top), Montagne, et enfin les crus a garder, Clos du Roy (précision et élégance) et Champs Salomon (plus puissant, ample). Pour le reste, 1erC et GC, c'est très réussi, complet, plein... Mais comme lu sur le site, surcoté bien sûr, passez votre chemin...
Chez Jean François Germain, c'est très réussi aussi, en blanc comme en rouge (j'adore ses rouges :-)). Coté blanc, peu de réduction, et c'est d'entrée la classe, et la droiture de son générique et Meursault village. Cette année, j'ai mieux gouté Chevalières que Limozin, une des premières fois. Pour les 1erC, tout est bon et lisible mais surtout, j'ai adoré Charmes, l'autre grand blanc 23 dégusté. Il se goutait aussi merveilleusement, puissant, centré, séducteur avec sa longue finale alliant profondeur et friandise. En rouge, tout est bon, avec mention spéciale au Clos des Mouches, qui a de l'étoffe en 2023, mais j'adore ce cru, je ne sais pas si je suis très objectif :-).
Pour finir, j'ai mieux gouté les 2023 que les 2022 chez Voillot, avec mention pour les Pommards, village et Rugiens. Chez Rebourgeon Mure, on retrouve Daniel en forme, et nous rencontrons Cécile, la soeur de David et ce fut un réel plaisir de partager la dégustation avec elle. Tous les crus se goutaient bien a nouveau,; fraond, fac ile sans manquer de foind et une belle lisibilité des crus. Le Beaune Vignes Franches, tout en friandise, s'abordera comme d'hab assez vite. Les villages parfaits, chacun dans leur style, plus aérien le Volney, plus terrien le Pommard. Les Volnay Santenots et Caillerets sont à leur niveau (Donc surement très boisé pour certains ici), moi je les trouve confondant de naturel, sans esboruffe, et très caractéristique, profond et droit pour le premier, puissant et carré pour le 2eme... Et que dire des Grands Epenots, si ce n'est que c'est un de mes crus préférés, la finesse, et l'intensité, le CdB de la cote de Beaune :-)
Mais ce WE là, c'est aussi les diners et cette année, tout s'est bien gouté, le jours neige doivent aidés, seules 2 bouteilles bouchonnées.
Diner du vendredi avec tout le monde
Pour les blancs, tout en aveugle, le diner démarre sur :
Ce joli Chablis Montee de Tonerre Droin 2019, qui a tout pour faire un super vin, riche et tendue mais qui n'est pas prêt, très en retenue. TB 89-93 (15,5 ce jour).
Vin 2 : Tres classique Chardonay, aux notes chevrefeuille, fond amande avec un bouche fraiche, dense et longue finale droite. Excellent 92 (17) que ce Meursault Roulot Tessons 2016
Vin 3 : Nez plus évolué, marqué un peu salpetre puis plus champignon noble, sous-bois, sur la pomme, le coing, le citron pointe épice, fond tourbé, fumé. Bouche ample à l'attaque puis tendue, dense, finale puissante et longue. Très joli chenin. Excellent 94 (17,5) Saumur Clos Rougeard Breze 2002
Vin 3.1 et 3.2 (mon exercice) servis en parallèle. Dte : très joli nez de riesling un peu dominé par des notes terpénique pétrole. Bouche tendue, tout en longueur assez profonde, matière ciselée sur le citron, l'agrume et le terpénique. Longue Finale puissante Excellent 93 (17) Riesling Trimbach Schlossberg 2014. Gche : Plus élégant sur la reine-claude puis les agrumes pamplemousse, note florale, fond terpénique plus cire d'abeille que pétrole. Bouche droite, matière délicate, tendue aussi mais plus de confort et de finesse. Finale sur une belle ligne d'amertume, longue, élégante, en finesse. Excellent 94 (17,5+). Moi je trouve plus complexe ce Riesling, Weinbach Schlossberg Sainte Catherine 2014. La table est partagé.
Bon, pour l'anecdote, j'avais fait cet exercice pour faire marner un peu mes petits camarades, mais.... Nico est en grande forme. Au bout de 3 mn le nez dans le verre, il annonce C'est 2 Schlossberg ? Puis après avoir gouté, "je dirai 2 Schlossberg 2014". Et je verrai bien Weinbach à Gche, et pour la droite, je suis plus embêté mais Mann peut-être... Pfiuuuf, ben oui Nico, Bravo. Et d'ailleurs, le Trimbach, je l'ai acheté a l'époque parce que tu m'avais dit chez le caviste que tu ne connaissais pas cette nouveauté de Trimbach...
Vin 4 : Nez de Riesling plus évolué, pamplemousse, note frangipane presque, fond plus tourbé, fumé que terpénique. Bouche acidulé, friande, du peps. Finale salivante, longue, plus acidulée et confortable, c'est très bon Excellent 94 (17,5) que ce Riesling Weinbach Schlossberg 2010 et je comprend le sourire de Jerome en servant car nous ne nous étions pas concerté bien sûr.
On démarre les rouges par un nez de Bordeaux magnifique, fruit rouge, fraise, belles notes bois précieux, cèdre, santal, puis plus épicé, boite à cigare, pointe graphite; fond tabac, fumé, pffuif, tout y est. La bouche est à l'unisson, charpentée, tanins veloutés, c'est ample à l'attaque, puis ca déroule sur du velours, tout en friandise jusque dans la finale, tonique, regain de puissance, et longue persistance, friande et classe. Whaouh, ca démarre très fort. Excellent-Exceptionnel 95 (18) que ce Haut-Medoc, Chateau La Lagune 1990. On a cité beaucoup de grands noms avant de se rappeler que ce vin que nous connaissons bien, est un magnifique Q/P....
Vin 6 : Nez plus jeune mais très Bordeaux aussi, cassis, boite à cigare, pointe cédre puis, atre, cendre, fond fumé. Bouche corpuelente, jolis tanins soyeux. Finale acidulé, un peu doucereuse presque et jolie persistance gourmande. Excellent 93 (17). On est a Bordeaux, perdu car les 50% merlot sont complétés de sangiovese pour ce Toscane Avignonesi Capannelle 50 & 50 2013
Vin 7 : Nez de cassis a nouveau, puis plus framboise, note violette plutôt, puis ronce, sous-bois, typique du pinot, fond fumé et moka. Bouche corpulente, attaque large, puis joli densité de tanins fins et précis, finale reprend de la fraicheur, tonique, plutôt aérienne et souple. Style que j'aime bien. Excellent 92 (16,5) que ce Chambolle Les Sentiers Duband 2018
Vin 8 : Nez de cerise, fruit rouge, jolie note délicate de rose, de pivoine, pointe ronce, sous-bois, fond fumé. Bouche charpentée, pleine, fraiche, tanins soyeux mais un peu anguleux en finale, plus marqué d'un élevage classe moka/fumé. Excellent 93 (17). Joli vin que ce Charmes Chambertin, Arlaud 2016
Vin 9 : Ouhhh Grand nez, qui envoie, sur le fumé, la tabac, en attaque puis la framboise, le fruit rouge, compoté, des notes épices classe, girofle puis plus réglisse, fond tabac, fumé et début cuir classe. La bouche est à l'unisson, charpentée, fraiche, acidulé friand, ample avec du volume, bien enrobé de tanins soyeux, fins, précis, c'est complexe, sapide, et longue finale, frainde, fraiche, tonique, classe... Très grand vin. Exceptionnel 98 (19) que ce Chambolle Musigny, Groffier Amoureuses 2008. Et Stéphane, le généreux donateur dit : "C'est quand on voit ta tête en train de gouter qu'on est content de partager ce genre de vin" :-)
Vin 10.1 et 10.2, exercice proposé par Benoit mais qui va tourner court car le 2eme vin Gevrey Chambertin, Rossignol Trapet Clos Prieur 2002 est légèrement bouchonné. Celui des cousins Trapet propose un nez dans un style austère (surtout après le monstre précédent), sur le fumé, l'encre, le graphite, de la framboise, des notes réglisse, pointe sous-bois, champignon noble, voir menthol, fond moka. Bouche corpulente, beaucoup moins austère, ou l'aromatique élégante s'exprime plus, tanins soyeux, c'est frais, acidulé et belle persistance. Excellent 93 (17) et cette fois je goute bien un vin de Trapet, cela n'a pas toujours été le cas.
Vin 11 : Nez plus en retenu que l'aération va libérer, à l'attaque fumé, tabac, sur le fruit noir, puis plus framboise, groseille, note presque orange sanguine, puis plus girofle, fond tabac, fumé. Bouche charpentée, puissante, droite, fraiche, un peu en dedans à l'ouverture, il y a encore du potentiel, et l'aération lui permet de prendre du volume, beaucoup, avec une finale fraiche, puissante, large et longue persistance. Gros vin. Excellent-Exceptionnel 95 (18) que ce Chambertin Jacques Prieur 2010
Vin 12 : Nez qui envoie à nouveau, marqué à l'ouverture de bacon fumé, de viande rotie, sur la framboise, pointe épice plutôt poivre, fond fumé et tabac, c'est très beau et m'évoque direct la Côte Rôtie. Bouche est corpulente, large, ample, tanins soyeux, très acidulé a nouveau, presque doucereux, pas beaucoup de structure pour une syrah, c'est vrai. La finale est acidulé, presque fraiche, avec un je ne sais quoi de profondeur, très gourmande, sur la framboise, la fraise, note bacon grillé, viande rôtie et fond tabac, fumé. Exceptionnel 95 (18) Très beau vin que ce Chateauneuf de Pape, rayas 2003, et je suis bien obligé de l'admettre, les beaux Rayas, c'est quand même très beau :-) Pas du tout Reynaud, par contre, personne n'a identifié, seuls certains étaient sur Chateauneuf.
Vin 13 : Nez très évolué, voir passé, sur la cerise, kirchée, le tabac, fond de cuir. La bouche est un peu mieux, charpentée, droite, tanins soyeux, plus cacaoté, mais ne tient pas longtemps l'aération. Finale fraiche, tonique, acidulé, élégante. Excellent 93 (17) que ce Chateauneuf Beaucastel 2001 mais la bouteille n'est pas top, très évolué (déjà mieux goutté)
Vin 14 : Un nez puissant, expressif, un peu opulent, sur la prune, la cerise, un peu kirchée, note garrigue, tabac, pointe épice réglisse, puis orange sanguine qui allège, fond cacao. Bouche robuste, du volume mais de la précision, assez structuré, tanins soyeux, précis. Finale acidulée, fraiche qui reprend de la puissance, cerise kirchée, un peu alcool quand même, mais joli complexité. Excellent 94 (17,5) que ce Chateauneuf Janasse VV 2004
Vin 15 : Nez de fruit rouge, fraise compoté, note florale, violette puis rose, pointe épice poivre, fond cacao. Bouche corpulente, un peu légère après la série précédente, c'est aérien, fin en attaque puis frais, voir vif, finale fraiche, jolie persistance. Excellent 91 (16,5) que ce Chateauneuf Brunel Cailloux 2016, pas servi par l'ordre on aurait du commencer les vins du sud avec celui-ci)
Quelle belle soirée :-). Le samedi nous sommes moins nombreux, mais je ne dirai pas que nous avons été plus sobre (bien qu'avec le temps le nombre de crachoir est devenu exponentiel, samedi il y a plus de crachoirs à table que de convives...)
Vin 1 : Nez que je perçois très caramel à l'ouverture, idem en bouche, ou j'ai l'impression de sucer un carambar ! L'aération atténuera cette domination du boisé, pour laisser place a un peu de tarte citron meringué, et des notes de champignon, truffe blanche sur un fond amande, craie. Mais cela garde un coté pralin, chocolat qui m'évoque plus un dessert qu'un vin. pas ma came que ce Corton Charlemagne Rapet 2005
Vin 2 : Nez de reine-claude puis rhubarbe, note agrume plus typé mandarine, pointe citron vert, voir noisette, fond terpénique cire d'abeille. Bouche tendue, vive, tout juste enrobée, très cristallin. Finale vive, pomme verte, puissante et longue persistance. Excellent 94 (17,5) que ce Riesling, Boxler Sommerberg E 2014, dans un style tendue sans concession. Certains adorent, moi je préfère avec un peu plus de confort.
Vin 3 : Nez qui pétrole, pamplemousse, fond tourbé, fumé. Bouche droite, tendue, c'est ciselé, profond. La finale est vive, presqu'acérée, et longue persistance. Excellent 93 (17) que ce Riesling Shlossberg Weinbach 2011 également dans un style vif et tendu. Et décidément, le marronnier du WE ce Sclossberg Weinbach
Vin 4 : Whaouh, super nez, assez classique du cru (vite identifié), fruit rouge, fraise, léger compoté friand, note tabac, fumé voir boite a cigare, évoluant presque cendre, âtre, pointe viande rotie, cuir classe, fond tabac, fumé, cuir... Bouche encore jeune, puissante, charpentée, de la structure, fraiche aussi donnant un acidulé friand redoutable. Le vin gagne en harmonie avec l'aération, pas encore complètement prêt. Finale presque fraiche, friande a souhait et longue persistance. L'aération fait gagné en harmonie mais y'a encore du potentiel pour ce Saumur, Clos Rougeard Poyeux 2003 94-95+ (18+). Si j'en avais, j'attendrai encore 5 ans pour basculer probablement dans l'exceptionnel > 18.
Vin 5 : Nez avec une légère réduction pétard qui disparait à l'aération, sur la groseille, la framboise, note florale pivoine, fond fumé, moka. La bouche est corpulente, aérienne, tanins fins et délicat, un peu anguleux en fin de bouche. Finale fraiche, délicate, acidulée, tonique et persistance intéressante. Excellent 92 (17) Chambolle Musigny Castagnier Amoureuses 2014
Vin 6 : Nez plus mat, plus jeune aussi, fruit noir, cassis, note mentholé, réglisse, pointe ronce, sous-bois, fond plus animal, cuir. Bouche charpentée, de la structure, droite, tanins denses et soyeux, un peu austère, jeune encore. Finale fraiche, acidulée, et jolie persistance, classe. Excellent 93 (17) que ce Gevrey Chambertrin, Boillot Les Cherbaudes 2015. A attendre sereinement.
Vin 7 : Whaooh, encore du lourd, vite identifié le style, sur la framboise, groseille, léger compoté, friand, note tabac, puis réglisse, pointe feuille morte, humus, champignon, fond tabac puis champignon cèpes grillés et léger fond de cuir, très beau. La bouche est charpentée, ample à l'attaque puis ca se tend, droit, tanins veloutés assez irrésistibles, c'est friand, classe jusque dans la finale, acidulée, allez un poil souple pour être critique, manque d'un peu de fond et de peps, mais quelle complexité et friandise. Exceptionnel 96 (18+) que ce Chapelle Chambertin Rossignol Trapet 2007
Vin 8 : on change d'univers, avec ce nez de cassis, marque des notes de cuir, puis de menthol, de tabac blond, fond cacao et cuir. Bouche robuste, du volume mais cela reste précis, grosse densité de tanins soyeux. Finale fraiche, puissante, profonde, artillerie quand même, gardant de la droiture, de l'élégance et jolie persistance. Excellent 93 (17) ce Bandol, Tour du Bon Saint Ferreol 2004. Parfait pour la daube :-)
Vin 9 : Nez beaucoup plus délicat, sans perdre en intensité, très épicé, poivre, réglisse, voir orange sanguine, sur le cassis, note viande rotie, un côté sanguin aussi, pointe ronce, rafle, sur un fond moka. La bouche est charpentée mais très élégante, délicate avec ses tanins fins et précis, bien veloutés. Finale fraiche, tonique et longue persistance, classe, friande car acidulé, cassis, note poivre, épice, pointe ronce, rafle et fond moka. Excellent-Exceptionnel 94+ (18) que cette Côte Rôtie, Ogier Lancement 2012
Voilà, 2 magnifiques soirées avec des séries de vins magiques. Merci aux copains pour leur apport et leur bonne humeur. Quel plaisir de boire ces canons avec vous :-)
WE tranquille avec quelques jolies bouteilles avant le WE Bourguignon annuel la semaine prochaine :-)
Côte Rôtie, Rostaing Ampodium 2010 (vidéo 0:10) : Un nez (6H) classe, de cassis à l'attaque, puis plus fruit rouge, cerise, note épice poivre puis réglisse , pointe plus végétal, ronce, sous-bois, fond bacon grillé, viande rôti, fumé puis avec l'aération cuir. La bouche est charpentée, droite, profonde, tanins soyeux, de joli densité, c'est frais, presque acidulé, friand, sur le cassis, puis la cerise, la groseille, les notes épice poivre, puis réglisse, pointe ronce, sous-bois, fond bacon grillé puis viande fumé et cuir. La finale est fraiche, tonique, puissante, belle empreinte acidulée, friande et joli persistance. Excellent 93 (17) et après une préiode de fermeture, le vin arrive à maturité. Et c'est peut être la première fois sur cette Cote Rotie que je me dis, 2010 est bien le grand millésime espéré :-)
Gigondas, Chapoutier Jocasses 2020 (vidéo 2:30) : Joli nez appétant, friand, de cerise, puis coulis de fruit rouge, fraise, groseille, légère note florale plutôt violette, pointe garrigue, herbe séchée, presque tabac, fond noyau amande et cacao. La bouche est charpentée, ample, structurée aussi, c'est plein, ça envoie presque (2020), tanins soyeux et précis, sur la prune puis la cerise, le fruit rouge, c'est friand, léger acidulé, note florale et épice (violette, réglisse), pointe garrigue, herbe séchée, voir tabac, fond cacao classe. La finale est puissante certes mais reste équilibré, pas de sensation d'alcool et persistance plus qu'intéressante. Excellent 91 (16,5)
Crozes-Hermitage, Jaboulet Thalabert 2020 (vidéo 4:30) : Un nez expressif de cassis, note violette puis plus boisé légère vanille, pointe épice, fond balsamique. La bouche est charpentée, droite, de la fraicheur tonique, du volume aussi avec des tanins ronds, sur le cassis, puis plus fruit rouge acidulé, note violette, pointe épice un peu vanille, fond balsamique. La finale est fraiche, acidulée, puissante, et persistance intéressante. TB 89 (15,5), j'ai plus l'impression que c'est un peu fermé que d'un manque de complexité.
Volnay, Voillot VV 2019 (vidéo 5:55) : Un nez élégant, profond, de cerise, de framboise, note florale aubépine, pointe ronce, sous-bois, fond noyau amande. La bouche est corpulente, large, joli densité de tanins soyeux, c'est frais, acidulé, friand, de la force, c'est tonique, sur la cerise, la framboise, note florale aubépine, pointe ronce, sous-bois, fond roche, sol quelque chose de terrien, et noyau d'amande. La finale est pleine, fraiche, tonique acidulé et jolie persistance. Quel sacré millésime ce 2019, Excellent 91+ (16,5+)
WE de repos après une semaine agitée. Quelques jolies bouteilles pour se remettre.
Marsannay, Bart Grandes Vignes 2022 (vidéo 0:30) : Un nez de pinot ensoleillé, plutôt fruit noir, puis framboise confite, note épice réglisse, fond moka et fumé. La bouche est corpulente, large, tanins soyeux, joli densité, presque chaud, acidulé, ca envoie, c'est chaleureux. La finale est puissante, gourmande (presque sensation de sucre), framboise compoté, note réglisse, fond moka et fumé. Actuellement on sent le millésime chaud sur ce terroir plein sud, très syrah like, a attendre quelques années pour que cela s'assagisse, même si moi j'aime bien comme ça, aussi :-). TB-Excellent 91 (16,5)
Pauillac, Château Grand Puy Lacoste 2008 (vidéo 3:25) : Un nez très animal à l'ouverture, j'ai presque eu une crainte… mais après 4H d'aération, cela va mieux, même si l'intensité faiblit, on retrouve le cassis, les notes classiques tabac, épice boite a cigare, presque encens, pointe graphite, cendre, fond fumé et cuir. La bouche est charpentée, droite, fraiche, tanins soyeux qui enrobent tout juste laissant apparaitre une structure un peu rigide, on est bien sur un millésime frais, c'est sérieux, sur le cassis, note tabac, épice boite à cigare, pointe cendre, graphite, fond fumé et cuir (que Sylvia perçoit toujours comme animal, moins son truc) . La finale est fraiche, empreinte un peu vive même, et persistance intéressante. TB-Excellent 91 (16,5). ça superforme pas le millésime :-), et il est temps de les boire car je crains que cela ne se décharne de plus en plus.
Riesling, Paul Ginglinger Eichberg 2021 (vidéo 6:00) : Un nez expressif, élégant, friand, de fruit blanc, note agrume, orange, clémentine, pointe épice, fond de roche, de tourbe et léger terpénique cire d'abeille. La bouche est ample, du volume, précise, matière dense et soyeuse, c'est droit, construit sur l'amertume, puis ca se tend, c'est salivant et salin, sur le fruit blanc, puis agrume pamplemousse, note orange, clémentine, une pointe épice, fond de roche, puis terpénique. cire d'abeille. La finale est puissante, fraiche, du volume mais tendue avec de jolis amers, et belle persistance acidulé et friande. C'est délicieux, élégant... Excellent 93+ (17+) avec beaucoup de potentiel (95)
Gewurztraminer, Paul Ginglinger Pfersigberg 2012 (vidéo 8:10) : Un nez élégant, en finesse pour un GW, sur le litchi, le fruit exotique, note épice, poivre blanc marqué, pointe florale iris, fond roche et terpénique, cire d'abeille. La bouche attaque en volume bien sûr, puis ça se tend, c'est droit, joli matière ronde, précise, avec de l'amertume classe, c'est droit, sur le litchi, le fruit de la passion, note épice poivre blanc, pointe florale, fond salin avec une belle amertume, roche, tourbe, et léger cire d'abeille. La finale est sèche, pas de perception de sucre, puissante, avec du volume dans un profil sur une amertume classe et ce coté salin dans une longue persistance.... C'est très beau. Excellent 94 (17,5) pour qui aime le genre GW sec et salin...
IGP Collines Rhodaniennes, Domaine Rostaing Lezardes 2021 (vidéo 10:30) : Un nez plutôt discret mais très élégant, cassis, puis groseille note de poivre marquée, pointe ronce voir garrigue, fond léger cacao et moka. La bouche est charnue, assez fraiche, acidulée même, élégante, tonique, tanins fins et ronds, sur le cassis puis plus groseille, note épice poivre, pointe ronce, fond moka. La finale est fraiche, acidulée et persistance intéressante. TB 88 (15) Par contre, Sylvia aime beaucoup, avant même que je l'ai questionné. Du coup et suite à une remarque récente, je lui demande l'air de rien et par rapport au Marsannay 2022 de vendredi... C'est très bon, surtout pour un vin sudiste, mais le Marsannay, plus fin, élégant et surtout plus complexe, Michel Mgtusi si tu m'écoutes :-)
Volnay, Voillot Champans 2012 (vidéo 13:40) : Un nez de bourgogne à maturité, sur la framboise, la groseille, belle note d'humus, sous-bois puis champignon noble, cèpe grillé, pointe floral pivoine, fond sol, tourbe puis léger fumé et cuir, très joli. La bouche est corpulente, du volume à l'attaque, puis ça se tend, tanins fins, pas très denses mais bien soyeux, qui enrobent une fraicheur un peu marquée pour moi :-), c'est plein, tonique, sur la groseille, la framboise, note sous-bois, humus, champignon, cèpe, pointe plus réglissée que florale, fond léger fumé, tabac et début cuir. La finale est fraiche, élégante, et jolie persistance classe. Excellent 93 (17,5). Un Champans à maturité à boire pour ceux qui préfèrent le confort, que la tonicité/minceur :-). C'était la dernière pour moi, et j'ai bien fait.
WE de 3 jours avec passage de ma nièce canadienne qui fait un stage dans le vin en Bourgogne... Belle occasion de lui faire découvrir quelques cépages et crus :-)
Sancerre, Vincent Pinard Pinot noir 2022 (vidéo 0:30) : Un nez très expressif, qui envoie, un peu baroque, sur le fruit mur, mûre, puis plus cerise noire, note épice et florale, patchouli, pivoine, bonbon anglais, pointe épice, fond amande douce et léger caroube/moka. La bouche est corpulente, large puis ca devient droit, c'est friand, acidulé, tanins soyeux, sur la mûre puis la cerise, note florale, pivoine, rose, puis plus patchouli, pointe épice, fond amande, roche, craie. La finale est fraiche, tonique, regain de puissance et jolie persistance. C'est très bon dans son style, histoire de montrer a ma nièce que l'on fait de beau pinot hors Bourgogne ;-). TB-Excellent 91 (16,5)
Haut-Medoc, Chateau Agassac 2021 (vidéo 1:30) : Un nez de cassis, note d'élevage bois précieux à l'ouverture puis plus vanillé à l'aération, pointe poivron rouge mais pas grillé, de bourgeon de cassis, fond amande et léger cacao, c'est assez végétal mais agréable. La bouche est corpulente, fraiche, droite, tanin ronds, profil sur l'amertume, avec une attaque cassis, puis note végétal, bourgeon de cassis, poivron rouge, enrobé des notes boisées vanillées mais pas trop démonstratives, fond amande et cacao avec un "je ne sais quoi" friand. La finale est fraiche mais pas raide, par contre empreinte un peu rigide, de l'amertume et une persistance honnête. C'est quand même bien fait avec un "je ne sais quoi" de friandise même si aromatiquement cela reste très végétal. Bien-TB 87 (15)
Meursault, Henri Germain Limozin 2014 (vidéo 3:05) : Très joli nez arrivé à maturité, frais, floral, sur le fruit blanc, poire, des notes chèvrefeuille, puis plus citron, tarte citron même, pointe noisette classe, puis plus sous-bois, champignon noble, fond de roche, craie, amande et léger grillé/fumé/tourbé classe, c'est très beau. La bouche est fraiche, droite, du volume et de la tension, c'est acidulé, friand et classe, sur la poire, puis très vitre le citron, note chèvrefeuille puis noisette, citron vert, pointe champignon, humus, fond de craie, d'amande, et très léger fumé. La finale est fraiche, droite, et jolie persistance friande. C'est vraiment très bon, friand, élégant, surtout pour un village. Bravo Jean François, et donc, il n'y a pas que le pinot et la cote de Nuit, il y a aussi le Chardonay et la cote de Beaune en Bourgogne ;-). Excellent 92 (17)
Côte Rôtie, Rostaing Ampodium 2015 (vidéo 4:20) : Un nez de cassis compoté, puis avec l'aération plus cerise, note classique, lardé, bacon grillé, pointe épice poivre, puis plus fraiche, ronce, fond léger viande fumé. La bouche est charpentée, droite, bien tenu par sa structure, tanins soyeux, sur le cassis puis la cerise, note viande fumé, lardons, bacon grillé, pointe épice poivre, fond viande fumé. La finale est fraiche, tonique, légère puissance alcool, et jolie persistance, fruit plutôt rouge, léger acidulé, et viande fumé, bacon. TB-Excellent 91 (16,5). Et la syrah c'est très bon aussi :-)
Pessac Leognan, Chateau Malartic Lagraviere 2014 (vidéo 5:20) : Un nez appétant de framboise, note encore un peu marqué de boisé vanillé, puis plus élégante épice, bois précieux, cèdre, santal, fond plutôt balsamique. La bouche est charpentée, fraiche, tanins soyeux qui enrobent, c'est droit, sur la framboise, le fruit rouge, note bois précieux, cèdre, santal, pointe épice plus réglissé, fond balsamique. La finale a une fraicheur droiture assez marquée, et jolie persistance. Excellent 92 (17) dans un style frais.
Riesling, Schlumberger Kitterle 2017 : la première est très évolué, ox. La 2eme est un peu mieux, avec un nez évolué marqué du caramel quand même, de la cerise un peu kirchée, sur un fond terpénique. La bouche est droite, tendue, délicate, matière aérienne, mais les aromes pomme blette, caramel, prennent le dessus avec l'aération. B 85 (14) car ce n'est pas ce que j'aime.
Volnay, Rebourgeon Mure Santenots 2016 (vidéo 6:40): Très joli nez profond de cerise, note florale qui égaye, aubépine, eglantine, pointe d'épice réglisse, fond noyau d'amande, puis roche, sol. La bouche est corpulente, droite, profonde sans être austère, acidulé, jolis tanins fins, précis sur le fruit rouge, la cerise, note aubépine, pivoine, pointe réglisse, fond amande, noyau, roche. La finale est bien fraiche, l'empreinte est soyeuse (pour un 16), et regain de puissance pour une belle persistance. C'est très bon, très réussi dans le style droit, profond et sérieux des Santenots. Excellent 92 (17)
Chassagne Montrachet, Morey Coffinet Caillerets 2021 (vidéo 8:05) : Un nez appétant, élégant, de poire, puis plus citron, note chèvrefeuille, tarte citron meringué, pointe beurre brioche puis noisette, fond amande, craie et léger fumé. La bouche est corpulente, large à l'attaque puis tendu, droite, de la puissance, des épaules de bout en bout, sur la poire, puis la tarte citron, note chèvrefeuille, pointe beurre brioche, fond amande et plus fumé, léger sésame. La finale est fraiche, tonique voir puissante et jolie persistance. Déjà Excellent 93 (17)