Promenade sensuelle de Matlebat dans les caves, le vin, la dégustation de grands crus que vous pouvez retrouver en vidéos sur Youtube
Bienvenue sur ce blog de dégustation
Le vin, ça se partage ! c'est comme le bonheur... Le bonheur simple d'une dégustation de grand vin de Bourgogne ou d'une belle syrah ! Alors n'hésitez pas à consommer ce blog sans modération, contrairement à l'Alcool qui se consomme, majeur et avec modération. La plus part des vins sont dégustés et crachés.... Consulter le aussi en vidéos sur YouTube
WE tranquille avec quelques jolies bouteilles avant le WE Bourguignon annuel la semaine prochaine :-)
Côte Rôtie, Rostaing Ampodium 2010 (vidéo 0:10) : Un nez (6H) classe, de cassis à l'attaque, puis plus fruit rouge, cerise, note épice poivre puis réglisse , pointe plus végétal, ronce, sous-bois, fond bacon grillé, viande rôti, fumé puis avec l'aération cuir. La bouche est charpentée, droite, profonde, tanins soyeux, de joli densité, c'est frais, presque acidulé, friand, sur le cassis, puis la cerise, la groseille, les notes épice poivre, puis réglisse, pointe ronce, sous-bois, fond bacon grillé puis viande fumé et cuir. La finale est fraiche, tonique, puissante, belle empreinte acidulée, friande et joli persistance. Excellent 93 (17) et après une préiode de fermeture, le vin arrive à maturité. Et c'est peut être la première fois sur cette Cote Rotie que je me dis, 2010 est bien le grand millésime espéré :-)
Gigondas, Chapoutier Jocasses 2020 (vidéo 2:30) : Joli nez appétant, friand, de cerise, puis coulis de fruit rouge, fraise, groseille, légère note florale plutôt violette, pointe garrigue, herbe séchée, presque tabac, fond noyau amande et cacao. La bouche est charpentée, ample, structurée aussi, c'est plein, ça envoie presque (2020), tanins soyeux et précis, sur la prune puis la cerise, le fruit rouge, c'est friand, léger acidulé, note florale et épice (violette, réglisse), pointe garrigue, herbe séchée, voir tabac, fond cacao classe. La finale est puissante certes mais reste équilibré, pas de sensation d'alcool et persistance plus qu'intéressante. Excellent 91 (16,5)
Crozes-Hermitage, Jaboulet Thalabert 2020 (vidéo 4:30) : Un nez expressif de cassis, note violette puis plus boisé légère vanille, pointe épice, fond balsamique. La bouche est charpentée, droite, de la fraicheur tonique, du volume aussi avec des tanins ronds, sur le cassis, puis plus fruit rouge acidulé, note violette, pointe épice un peu vanille, fond balsamique. La finale est fraiche, acidulée, puissante, et persistance intéressante. TB 89 (15,5), j'ai plus l'impression que c'est un peu fermé que d'un manque de complexité.
Volnay, Voillot VV 2019 (vidéo 5:55) : Un nez élégant, profond, de cerise, de framboise, note florale aubépine, pointe ronce, sous-bois, fond noyau amande. La bouche est corpulente, large, joli densité de tanins soyeux, c'est frais, acidulé, friand, de la force, c'est tonique, sur la cerise, la framboise, note florale aubépine, pointe ronce, sous-bois, fond roche, sol quelque chose de terrien, et noyau d'amande. La finale est pleine, fraiche, tonique acidulé et jolie persistance. Quel sacré millésime ce 2019, Excellent 91+ (16,5+)
Gigondas, Famille Perrin La Gille 2016 (Vidéo 0:20) : Un nez de prune puis fruit rouge, note épice réglisse, et presque agrume orange sanguine, pointe garrigue évoluant tabac, fond fumé, tabac et cacao. La bouche est charpentée, droite et fraiche, tanins ronds et finale fraiche, puissante, plus sur l'amertume. TB 89 (15,5)
Madiran, Chateau Montus 2008 (Vidéo 1:20) : A 4H, nez de cassis, note épice tabac, boite à cigare puis presque encens, pointe sous-bois, champignon, fond balsamique. La bouche est robuste, droite, fraiche, presque profonde, tanins soyeux, pleins, en attaque, de la structure aussi, sur le cassis avec un côté acidulé, note bois précieux, santal, épice boite a cigare puis encens, assez marqué, fond tabac, et balsamique. La finale est fraiche, puissante, ça envoie, empreinte qui poudre un peu et persistance plus qu'intéressante, sur le fruit acidulé, le tabac, l'encens presque et le fond balsamique. TB 90 (16) a boire a table, sur le confit parfait.
Pauillac, Chateau Grand Puy Lacoste 2014 (Vidéo 2:40) : Très joli nez, tout comme j'aime :-), cassis, léger compoté friand, note plus droite fraiche, bourgeon de cassis, puis bois précieux, cèdre, voir santal, pointe épice boite à cigare, fond léger tabac et léger cacao/chocolat. La bouche est charpentée, droite fraiche, bien enrobée de tanins soyeux, pleine, cela reste frais et profond sans être austère car le cassis est acidulé friand, note plus poivron rouge grillé que bourgeon de cassis, puis cèdre, santal, pointe épice boite a cigare, fond fumé, tabac blond, et léger cacao. La finale est fraiche, tonique, voir puissante et belle persistance. Excellent 93 (17) pour ce grand classique.
Nuits Saint Georges, Chicotot Vaucrains 2014 (Vidéo 4:20) : Un nez discret mais élégant, il faut aller le chercher un peu, sur la mure sauvage avec ces notes ronce, sous-bois, pointe épice réglisse, fond noyau de cerise, léger amande. La bouche est charpentée, fraiche, pleine, de la structure mais c'est harmonieux (bravo car pas tjrs en 14), de jolis tanins soyeux pour enrober, c'est équilibré, presque friand même, sur la mûre sauvage, puis la framboise, note ronce, sous-bois, presque rafle, pointe épice réglisse, fond noyau de cerise, léger amande. La finale est fraiche, tonique, bien équilibré, pleine avec une jolie empreinte et belle persistance. Excellent 92 (17) manque juste un peu d'expression au nez, a attendre, peut être encore un peu fermé.
WE assez tranquille, et ce soir c'est soirée élection, j'hésite encore sur quoi ouvrir... car je crains qu'il n'y ait pas grand chose de joyeux à fêter...
En attendant, on a bu, pour oublier une situation mondiale déprimante, et une Europe qui peine à mobiliser...
Chateauneuf du Pape, Guigal 2019 (vidéo 0:30) : Un nez intense, élégant, profond, prune, cassis, note épice réglisse, pointe garrigue, herbe séchée, fond noyau, amande, cacao, profond classe. La bouche est charpentée, droite, profonde, puis joli tanins soyeux denses, prennent de l'ampleur, c'est friand aussi, acidulé, cassis, puis prune, note réglisse, puis poivre, pointe garrigue, fond amande puis cacao. La finale est tonique, puissante, ça envoie, c'est sur, mais avec du fond, cela reste élégant, et droit et belle persistance. Très beau, à attendre bien sur au moins 10 ans et à mon avis, maturité à 20 ans. Excellent 92-94 (17-18)
Gigondas, Guigal 2013 (vidéo 2:00) : Un nez évolué, qui s'exprime avec une intensité qui a décliné, et à 12H plus intéressant, car au classique cassis, prune, note de garrigue, ayant évolué plus humus, pointe épice réglisse, s'ajoute du fumé, tabac, cuir, sur un fond cacao. La bouche est corpulente, fraiche, mais bien enrobé de tanins soyeux, pas très denses ceci dit, sur le cassis, la prune, note garrigue, puis plus humus, pointe épice réglisse, poivre, fond tabac, cuir et cacao. La finale est fraiche, tonique, très patiné et persistance intéressante. TB 89 (15,5) a boire assez vite pour en profiter
Cote Roussillon, Domaine des Schistes Coumeille 2020 (vidéo 4:21) : Un nez séduisant pour ce 100% syrah, élégant, typé bio, cassis, puis plus fruit rouge, note épice, poivre léger, puis florale violette, presque bonbon, friand, pointe végétale noble groseille maquereau, fond léger cacao. La bouche est charpentée, ample, et droite, tanins soyeux, c'est élégant, sur le cassis puis plus fruit rouge, note florale, violette, puis plus patchouli, un coté épice, poivre, fond cacao. La finale est pleine, droite, bien équilibré entre fraicheur et puissance, et belle persistance avec une amertume classe cacao un peu plus marqué. Excellent 92 (16,5)
Marsannay, Bart Champs Salomon 2021 (vidéo 6:50) : Un nez aux notes grillés/choux marquées à l'ouverture, moins dominant a 24H, sur la framboise, la groseille, joli note florale pivoine puis épice réglisse, pointe ronce, sous-bois, fond noyau amande, et donc grillé/fumé léger à 24H. La bouche est corpulente, droite, fraiche, jolis tanins soyeux qui enrobent, c'est plein, soyeux, sur la framboise, la groseille, note épice réglisse puis florale pivoine, toujours la pointe ronce mais pas plus marqué que cela, fond amande, léger moka/caroube. La finale est fraiche mais belle empreinte soyeuse, avec un léger acidulé et jolie persistance. TB-Excellent 91 (16,5) Pas le plus grand millésime de Champs salomon mais c'est très bon.
Saint-Joseph, Cuilleron Serines 2019 (vidéo 9:20) : Un nez moins expressif/opulent qu'en jeunesse, sur le cassis, note épice poivre pointe violette, fond amande noyau cacao. La bouche est charpentée, droite, profonde, c'est frais et friand, sur le cassis, note épice poivre, puis légère violette, pointe plus végétale, ronce ?, fond noyau amande, cacao. La finale est fraiche, tonique, friande et persistance intéressante. TB-Excellent 91 (16,5) Mais un peu refermé, à attendre maintenant 3 à 5 ans je dirai.
Très long WE avec le vendredi pont, et avec l'anniv du petit dernier, beaucoup de belles bouteilles....
Riesling, Domaine Weinbach Schlossberg Saint Catherine 2016 (vidéo 0:30) : Un nez élégant de fruit blanc, pomme puis plus agrume, pamplemousse, note fleur d'oranger, iris, fond terpénique (léger pétrole), et roche, silex pierre chaude. La Bouche est droite à l'attaque, puis ca se détend avec une matière ronde au léger gras, ça manque de tension pour éviter un coté alangui, c'est un peu tendre, et acidulé, sur la pomme, puis l'agrume, citron acidulé, pamplemousse, note fleur d'oranger, iris, fond roche, silex, pierre chaude. La finale se présente sur l'amertume, classe, léger acidulé, fraiche et puissante et jolie persistance. Très joli vin, un peu alangui (millésime), et manque d'un poil de complexité. Excellent 92 (17)
Pommard, Rebourgeon Mure Grands Epenots 2013 (vidéo 1:50) : Un nez arrivé a maturité, voir évolué, avec un fruit rouge, léger passé, joli note de fleur séchée, rose, pivoine puis sous-bois, humus, pointe aubépine, fond champignon, terre, roche et pointe de cuir. La bouche est corpulente, fraiche, tanins soyeux, de la force et de la tonicité, sur un fruit en retrait de groseille, cerise, note fleur séchée, rose, pivoine, puis sous-bois, humus, fond aubépine, amande, puis plus champignon. La finale reprend de la puissance, de la tonicité, fraiche et jolie persistance. Excellent 93 (17) A boire selon moi sauf si on aime les vins qui ont basculé totalement dans le tertiaire.
Gevrey Chambertin, Rossignol Trapet Etelois 2016 (vidéo 3:25) : Un nez plutôt discret, avec un début d'évolution, plus aboutie à 5H d'aération framboise, groseille, note fraiche, végétale, ronce, sous-bois, pointe épice plutôt réglisse puis florale, pivoine, rose qui commence à sécher, fond sous-bois, humus puis fumé/tabac et début cuir. La bouche est corpulente, fraiche, tendue, tanins soyeux mais qui sont un peu raide en finale, sur la framboise, la groseille, note fraiche végétale, ronce sous-bois, pointe plus fleurie pivoine, rosé séchée, fond humus, sous-bois, et léger fumé, cuir. La finale est fraiche, presque vive, un peu raide, et jolie persistance. TB-Excellent 90+ (16+), entre 2 eaux, attendre encore 2 ou 3 ans.
Beaune, Rebourgeon Mure Vignes Franches 2021 (vidéo 4:45) : Un nez appétant, de mûre sauvage puis plus framboise, note végétale (qui donne le coté sauvage), ronce, sous-bois voir groseille à maquereau, fond amande, massepain, noyau. La bouche est charnue, plus vive que fraiche, tanins ronds, légèrement astringent, c'est un peu raide quand même mais l'aromatique est jolie, presque acidulé, mûre, groseille à maquereau, note ronce, sous-bois, pointe massepain assez friande, fond noyau, et donc amande, aubépine. La finale est fraiche, un peu rigide certes, mais le côté acidulé fait passer tout ca. C'est bon ce 21 :-). TB 89 (15,5)
Cote Roussillon, Domaine Schistes Jasse d'en Biell 2015 (vidéo 6:05) : Un nez évolué qui bascule gentiment vers l'autre rive du rubicon pour ce 100% Macabeu, là, on est sur la pomme, léger blette, puis acidulé presque fruit rouge, cerise, fleur typé violette, agrume bergamote, pointe épice, fond cire d'abeille. La bouche est ample à l'attaque, puis de la fraicheur acidulée, matière ronde, finale presque fraiche, acidulée, et persistance intéressante. C'est bon, intéressant en terme gastronomique, mais pas spécialement mon truc. TB 88 (15)
Meursault, Mikulski Goutte d'Or 2011 (vidéo 7:25) : Un nez avec une légère reduc grillée un peu insistante, même à 4H d'ouverture, assez pointu, droit, sur le fruit blanc, puis très citron, note chèvrefeuille, tarte citron, puis beurrée, pointe noisette, fond amande douce, roche, craie. La bouche est droite, très tendue, matière soyeuse, précise, qui adoucit, c'est acidulé, tonique, vif même, sur le citron, donc acidulé, note chèvrefeuille, puis citron vert avec cette pointe noisette, fond amande, roche, craie. La finale est vive, acidulée, et belle persistance. Pas super complexe, très vif, tonique, tendue, mais l'ensemble se tient très bien. Excellent 91 (16,5) Pour les amateurs du genre "minérale" qui vont adorer, manque juste un peu plus d'élevage pour faire Coche grande époque :-) Moi pas ce que je préfère, mais cela reste très bon.
Chambertin Clos de Beze, Bart 2014 (vidéo 9:40) : Un nez classe, de framboise, puis groseille, note humus, sous-bois, puis tourbé, tabac, pointé épice réglisse puis presque mentholé, fond léger moka puis cuir, champignon noble, classe. La bouche est corpulente, large à l'attaque, puis ça se tend, tanins soyeux mais un poil rigide, c'est acidulé, friand, sur la framboise, la groseille, note sous-bois, humus, tourbé, puis tabac, pointe réglisse, fond moka puis cuir. La finale est fraiche, belle empreinte acidulée et longue persistance. Excellent 94 (17,5). Matière d'un côté, fraicheur de l'autre, pas le plus harmonieux des millésimes.... mais que ce cru est bon :-)
Gigondas, Guigal 2014 (vidéo 11:35) : Un nez très appétant à l'ouverture, qui se pose à 3H, sur la prune, le cassis, puis le coulis de fruit rouge, note noyau amande, puis épice réglisse, pointe garrigue, fond cacao. La bouche est charpentée, ample, droite et fraiche, bien encadré de tanins ronds, un peu rigide en finale, sur la prune, le cassis, puis le coulis de fruit rouge, note épice réglisse, puis noyau amande, fond cacao. La finale est fraiche, tonique, et persistance honnête. Vin arrivé à maturité, sans vice ni vertu. TB 89 (15,5)
Volnay, Voillot Champans 2014 (vidéo 12:30) : Un nez plutôt discret, en cours de bascule, d'abord sur le sous-bois, puis framboise, cerise, note donc humus, sous-bois, champignon, pointe épice, fond noyau amande puis terre, tourbe. La bouche est de jolie densité, corpulente, tanins soyeux, précise, même si un peu anguleux en finale, sur la cerise, la groseille, note sous-bois, champignon, humus, pointe épice réglisse plus marquée, fond noyau amande, et léger cuir. La finale est fraiche, tonique et persistance intéressante. Excellent 92 (16,5+)
Riesling, Paul Ginglinger Pfersigberg Ortel VV 2014 (vidéo 14:25) : Un nez encore fougueux, très agrume, pamplemousse, note d'amande, voir massepain, pointe citronnée, fond terpénique, léger pétrole mais surtout cire d'abeille. La bouche est ample, du volume, belle matière précise qui enrobe une fraicheur tonique, voir puissante, tendue, sur le pamplemousse, puis les notes citron, pointe amande, massepain, fond cire d'abeille et léger pétrole. La finale est fraiche, ample, puissante et belle persistance... Waouh, pas encore pret ! A date j'ai préféré l'Eichberg, plus abouti, harmonieux, mais ce Ortel n'est pas du tout arrivé a maturité. Déjà Excellent 94 (17,5), a attendre encore entre 5 et 10 ans pour basculer sans doute dans l'exceptionnel 95 (18) ;-)
Ce WE, c'était poursuite de la découverte des 21 en bouteille.
Chambolle Musigny, Amiot Servelle 2021 : Un nez fermé à l'ouverture puis à 4H, on retrouve la framboise, la groseille, un peu mat, note profonde, plus noyau/amande que ronce, sous-bois, pointe épice, fond noyau puis léger moka fumé à 12H. La bouche est charnue, droite, tendue mais bien enrobée, de tanins presque soyeux, c'est tonique mais dans un ensemble un peu terne quand même, et qui se détend à 4H, finale fraiche, tonique et persistance intéressante. A ouvrir en avance car besoin de se détendre. TB 89 (15,5), pas la friandise habituelle, plus droit.
Meursault, Buisson Charles 2021 : Un nez a nouveau qui a besoin de temps pour s'ouvrir sur le fruit blanc, puis plus citronnée, note florale, chèvrefeuille, pointe frangipane, fond amande, craie et léger grillé. La bouche est droite, tendu, matière ronde, de la profondeur, de la tension même si le volume apporte du confort, c'est élégant. La finale est fraiche, tendue, bien enrobée et jolie persistance. On sent le millésime tendu mais ici bien enrobée d'une joli matière. TB 90+ (16+)
Côte Rôtie, Rostaing Ampodium 2021 : Un nez qui là aussi, nécessite quelques heures pour s'ouvrir, sur le cassis, joli note fleurie violette, pointe épice, plus patchouli, réglisse que poivre, fond noyau, fumé et léger chocolat assez friand. La bouche est corpulente, droite, profonde, joli matière soyeuse qui tapisse, c'est plus en longueur, sur le cassis, les note florales et épice, violette, patchouli, pointe poivre, fond amande, noyau, très léger fumé/moka. La finale est fraiche, tonique mais empreinte bien enrobée, et jolie persistance. Pas forcément le fond pour une longue garde, mais une fraicheur tonique bien enrobée pour se faire plaisir sur les 10 prochaines années. TB-Excellent 91 (16,5).
Meursault, Henri Germain 2021 : Nez, cette fois, tout de suite expressif, sur le fruit blanc, puis jaune, note florale aubépine, chèvrefeuille, puis plus citronnée, pointe noisette, beurrée aussi, fond amande, léger fumé. La bouche est droite, tendue, profonde, voir vive, matière ronde qui enrobe moins que chez BC, sur la poire, note aubépine, puis très crayeuse, presque savon, pointe noisette, fond amande, craie, léger fumé. La finale est fraiche, voir vive, tonique, et jolie persistance très crayeuse. TB-Excellent 90+ (16+) Un peu plus vif que BC, plus tonique/salivant mais moins confortable/friand mais c'est proche... :-)
Pas que des 2021, on a aussi bu :
Gigondas, Guigal 2013 : Un nez marqué de fumé, cuir, viande rôtie, pointe faisandé, et un côté encre aussi, note épice, poivre, sur un fond prune, cassis. La bouche est droite, tendue, joli tanins ronds à soyeux, c'est tonique, plutôt fin, avec une finale fraiche bien enrobée et persistance intéressante. A maturité et à boire sur du gibier :-) TB-Excellent 90+ (16+)
Margaux, Chateau Malescot Saint Exupery 2017 : nez séduisant, élégant et friand, de cassis, puis coulis fruit rouge, note un peu canaille chupas chups fraise vanille, puis plus bois précieux, cèdre, pointe poivron rouge grillé, fond plus cacao que fumé tabac, bouche charpentée, fraiche droite joli tanins soyeux, pleins, pas énormément de fond mais c'est friand, sur le cassis, puis plus coulis fruit rouge, note cèdre bois précieux, et poivron rouge grillé, la pointe un peu chupa chups vanille, fond cacao fumé, finale fraiche tonique et jolie persistance. C'est très bon Excellent 92+ (17)
Volnay, Voillot VV 2018 : nez appétant, framboise mûre, note épice puis amande aubépine, pointe ronce, fond presque cacao, bouche corpulente large, jolis tanins soyeux, c'est acidulé a souhait, hyper friand, sur la framboise, la réglisse, pointe amande aubépine, fond noyau amande, finale fraiche acidulée, tonique, et jolie persistance TB-Excellent 91 (16,5)
Pommard, Rebourgeon Mure Grands Epenots 2017 : nez classe comme j'adore, d'une grande élégance (pas démonstratif), très pure/naturel, de framboise, de prunelle, de cerise, note épice légère plutôt girofle, pointe florale aubépine, pivoine, fond noyau, sol, roche, Bouche corpulente, droite, aux tanins amples, fins précis, soyeux, ce coté aérien mais dense, profond mais léger, sur la cerise, la prune, puis la framboise, note épice girofle, puis florale aubépine, pivoine, fond noyau, amande puis roche, sol, craie. La finale est fraiche avec ce regain de puissance, de force, et longue persistance. Superbe, un très grand cru mais pas démonstratif, pas travaillé, juste le terroir, immense. Excellent 94 (17,5)
Sancerre, Vincent Pinard Harmonie 2013 : Nez typique, classe, profond, de fruit blanc, de citron, note végétale profonde buis, acacia, pointe saline de roche, fond cire d'abeille, Bouche droite, du volume, c'est fraos tendu bien enrobé d'une matière ronde, c'est profond, sur le citron, nite végétale buis, acacia, pointe fleur blanche, fond roche, salin, et cire d'abeille, finale fraiche, voir vive, pleine, tonique voir puissante et jolie persistance. Excellent 93 (17)
Gigondas, Guigal 2015 (vidéo 0:20) : Un nez séduisant, de cassis léger compoté, de cerise noire, de prune, puis presque figue, note épice réglisse, puis d'amande, pointe garrigue, fond cacao et tonka/amande. La bouche est charpentée, large, puis joli fraicheur qui donne un acidulé friand, tanins ronds, c'est tonique sur le cassis, la cerise, léger kirchée, note plus réglisse, pointe garrigue, fond cacao, chocolat, et côte amande. La finale est tonique, chauffe un tout petit peu, puissante quand même, et persistance intéressante, fruit noir, cerise, note réglisse plus marqué, fond cacao, chocolat, amande. TB 89 (16) Très bien fait, conforme aux attentes, sans les dépasser d'une façon ou d'une autre :-)
Margaux, Château Malescot Saint Exupéry 2012 (vidéo 1:40) : Un nez séduisant, classique du Bô Bordeaux, marqué du cassis léger compoté, note fraiche de poivron rouge grillé/mariné, appétant, puis d'épice, boite à cigare, pointe d'élevage résiduel un peu canaille, fraise/vanille, gourmande qui disparait à 4H, fond de tabac, fumé qui évolue cuir. La bouche est charpentée, droite, joli structure profonde, puis de la fraicheur qui allonge, des tanins soyeux, c'est droit, plus profond/long que large, un poil rigide, sur le cassis, puis les notes poivrons rouge grillés, pointe épice, boite a cigare, fond tabac blond, fumé puis cuir. La finale est fraiche, digeste, élégante, profonde et jolie persistance friande, cassis acidulé, et légère fraise, note poivron rouge grillé, pointe plus cèdre, bois précieux, fond boite a cigare, tabac blond, cuir. Excellent 93 (17)
J'étais en forme de dégustation pour le superbe diner chez benoit :-). Tout servi en aveugle, je me suis bien défendu, 4 sur 6 identifié cépage, millésime, appellation au premier coup (dont 1 avec domaine et cru), et 1 avec domaine et cru en 3 coups... Bref, j'étais aussi en forme que les vins :-)
Très beau Riesling Schoenembourg de Bott Geyl 2008 (vidéo 4:05), droit, racé, plutôt profond, et vif, très Marno-calcaro-greseux :-), mais suffisamment enrobé, sur le fruit blanc, la reine-claude, puis les agrumes, pamplemousse, citron, pointe florale, sur un fond léger terpénique, pétrole. Le Puligny Montrachet Les Enseignieress 2005 de Marc Colin (vidéo 4:30), c'est moins mon style. Dominé par un élevage au boisé fumé/grillé qui écrase tout au premier service (très frais, sorti de frigo), le vin est puissant, droit, tendu. C'est ciselé, et si au réchauffement un peu plus de fruit, de sous-bois et d'amande arrive, la finale reste citrique et trop marqué de ce fumé, bois pour moi. Le Chassagne Montrachet, En Virondot 2002 de Marc Morey (vidéo 5:40)raconte une histoire bien plus intéressante :-). Très joli nez de fruit blanc puis plus jaune au réchauffement, note sous-bois, humus, une pointe beurrée sur un fond amande mais surtout truffe blanche, très classe. Bouche ample, à la belle matière soyeuse, avec un léger gras enjôleur, bien soutenue par une fraicheur qui rend l'ensemble tonique, friand, et belle persistance classe, de fruit blanc, aux notes sous-bois, humus, la pinte beurrée et ce fond truffe blanche. Très beau vin sur ce cru En Virondot que je connais peu.
On passe au rouge avec ce Saint-Julien, Chateau Lagrange 1986 (vidéo 6:25) avec son nez qui ne trahit pas son origine RG Bordelaise, de cassis léger compoté, aux notes champignons, humus, tourbe, pointe de poivron rouge grillé, de tabac blond, sur un fond de cuir marqué. La bouche est charpentée à la structure marquée, élégante, allez, un poil rigide, bien que les tanins soient soyeux, et belle persistance, tout en élégance, profonde et friande sur le cuir. Excellent et très Saint Julien dans l'esprit. On devine tout de suite le suivant, qui apporte un côté plus festif, avec son nez de fruit rouge, de framboises mûres, les notes plus ronce, sous-bois, puis champignon, humus, pointe épice réglisse, fond fumé, tabac. La bouche charpentée, est fraiche, belle attaque avec une puissance "en finesse" qui m'évoque Gevrey, acidulée donc friande, elle a un équilibre de millésime frais et mûr d'une 20aine d'années, avec une belle persistance qui signe le premier cru, et un fond d'élevage classe qui me rappelle Dom Laurent :-)... Tout trouvé du premier coup, jusqu'au cru qui n'avait pas l'amplitude et le fond d'un Clos Saint Jacques, il ne restait donc que les Cazetiers chez ce producteur, content de moi :-). Gevrey Chambertin, Dom Laurent Les Cazetiers 2002 (vidéo 7:35).
Le dernier commenté, à nouveau servi très frais, juste sorti du frigo, présente des notes végétales marquées typées buis et nous emmène d'abord sur du sauvignon avant qu'au réchauffement, ces notes végétales évoluent vers le foin humide, l'herbe coupée et s'enrichissent de note silex, coquille d'huitre qui nous amène à Chablis. D'autant que des notes beurrées en bouche se font plus présentes, signant un Chardonay de noble origine. Un vin en 2 temps, une attaque vive, tendue, citronnée, note foin humide, et soudain les notes beurrées, amande arrivent tout comme la bouche s'étoffe, se "gracifie" enrobant la vivacité, pour finir en rondeur tonique. Excellent et surprenant ce Chablis Droin Grenouille 2011 (vidéo 8:50).
Pour finir, un Clos Baudoin de Chidaine 2006, que j'ai trouvé très beau, avec son nez de pomme et surtout de tilleul, sa bouche demi-seche qui reste tonique, et un Riesling Auslese 1988 qui m'a rappelé l'humilité, me promenant partout, sur tous les cépages, avant de finir sur le Riesling une fois épuisé tous les cépages à vin doux, sauf le muscat peut-être :-)
WE tranquille avec la poursuite de la découverte des crus récemment rentrés, entre fêtes et sorties :
Gigondas, Chapoutier Les Jocasses 2020 (vidéo 0:25): Joli nez friand, fruit noir à l'ouverture, puis très vite fruit rouge, cerise, fraise, un côté prune aussi, légère note florale typé violette, pointe garrigue, fond assez marqué élevage ouverture, qui disparait totalement à 24H laissant la place au noyau d'amande léger cacao, c'est très élégant et fin dès 12H. La bouche est corpulente, droite, jolis tanins de belle densité soyeux, de la fraîcheur qui tend l'ensemble et donne un coté léger acidulé à la framboise, la cerise, la fraise, note florale violette, pivoine, pointe garrigue, herbe séchée, fond amande, finale pleine, droite, entre frais et acidulé, et jolie persistance. Très joli vin, tout en équilibre et élégance avec une jolie densité, mais finesse. TB-Excellent 90+ (16+)
Saint-Emilion, Chateau Gaillard 2019 (vidéo 2:25) : Un nez expressif, profond, un peu marqué de son élevage classe à l'ouverture, sur le cassis mûr, puis à nouveau plus fruit rouge, note épice cèdre, bois précieux, pointe fraiche, profonde végétale plutôt bourgeon de cassis, sur un fond boisé classe, café, moka qui s'estompe beaucoup et finit discret à 12H. La bouche est charpentée, droite, profonde, jolis tanin soyeux, sur le cassis cette fois, note végétale bourgeon de cassis, puis épice cèdre, fond léger moka. La finale est fraiche, droite profonde sans être austère mais sérieuse et jolie persistance. TB+ 90-91 (16+) C'est très bon mais sera encore meilleur dans 10 ans. Sylvia, habituellement pas fan des jeunes Bordeaux a beaucoup aimé...
Chambolle-Musigny, Domaine Amiot Servelle 2020 (vidéo 5:25) : Un nez expressif, friand, fruit rouge, surtout framboise, note épice entre réglisse et poivre, pointe fleurie pivoine, voir violette, fond noyau caroube moka. La bouche est corpulente voir charpentée, ample, pleine avec de la structure, et une belle densité de tanins soyeux, puis de la fraicheur, qui dynamise, et donne à la framboise un côté acidulé, les notes épices réglisse, la pointe plus pivoine, fond noyau, amande, caroube. La finale est puissante fraiche, et jolie persistance framboise, épice, pivoine, fond amande, caroube. Excellent 91 (16,5)
Bon, ça y est, j'ai pu aller réapprovisionner l'armoire (ce WE de Toussaint, pas de pentecôte... les aléas de la prise direct/live) mais que ce fut compliqué... L'écran de mon ordi, sur lequel s'affiche la liste et les emplacements des bouteilles à sortir, et me permettant de ranger celles que j'apporte, me lâchant quasi d'entrée de jeu... Quand ça veut pas :-( Et du coup, jamais eu autant de bouteilles en vrac dans la cave...
Gigondas, Guigal 2014 (vidéo 0:30) : Un nez plutôt en retrait, de prune, de cerise, léger kirch qui s'intensifie à l'aération, note réglisse légère, pointe amande, fond cacao. La bouche est charpentée, large, plus expressive, de la structure aussi avec des tanins ronds mais qui finissent assez anguleux, de la fraicheur qui rend l'ensemble légèrement acidulé, sur la cerise, la prune, puis assez kirché, note épice plus marqué, réglisse, pointe amande fond cacao. La finale est fraîche, puissante, qui chauffe avec ce kirché, et une surprenante longueur de persistance sur la cerise, prune, note épice réglisse, fond cacao. TB 89 (15,5) manque un peu de complexité, et trop marqué puissance alcoolique, mais 2014 pas top millsime, et ça se sent ici.
Montlouis, Chidaine Bournais 2014 (vidéo 2:30) : Ouvert suite à un Choisilles 15, trop évolué pour nous, aux accents oxydés trop marqués (mais les vrais amateurs de Chenin auraient juste considérés une évolution marquée ;-)). On retrouve un nez typique, de pomme, de coing, note élégante de tilleul, fleur blanche, pointe tourbé, humus sur un fond de roche, de craie, d'amande. La bouche est droite, de la matière au joli toucher soyeux, puis de la fraicheur, voire de la vivacité, c'est tendu, acidulé, sur la pomme, le coing, puis plus citronné du fait de la vivacité, note tilleul, pointe friande entre épice et fruit rouge, fond de craie, roche, et léger tourbé. La finale est fraiche, vive, acidulée, presque puissante et belle et longue persistance. Excellent 92 (17). Parfait sur le cole slow maison.
Pessac-Leognan, Chateau Malartic Lagravière 2008 (vidéo 5:40) : Un nez sur le fruit rouge, la framboise, note bois précieux, cèdre, bois de santal, presque chlorophyle/menthol/camphre, pointe entre bourgeon de cassis et graphite, fond de noyau, amande (et pas de fumé ressenti). La bouche est charpentée, droite, fraiche mais pas vive car bien enrobée de tanins quasi soyeux, un peu anguleux en finale, c'est plutôt profond, sur la framboise, note cèdre, bois de santal, pointe plus végétale bourgeon de cassis, puis graphite, fond noyau, amande. La finale est fraiche, presque vive, empreinte enrobant tout juste, et jolie persistance. C'est frais, ça se boit tout seul, très bien fait... TB-Excellent 91 (16,5)
Côte Rôtie, Guigal Brune et Blonde 2012 (vidéo 8:00) : Un nez plus expressif à 6H d'ouverture, sur le cassis, note d'épice poivre, puis réglisse, pointe quand même boisé caramel/chocolat, fond d'âtre, suie, fumé et début de cuir. La bouche est charpentée, droite, tanins soyeux de belle densité, mais pas très enrobant car c'est frais, plutôt en longueur (pas beaucoup d'amplitude/largeur) sur le cassis, les notes poivre, puis réglisse, toujours ce léger caramel/amande, fond de suie, fumé et cuir. La finale est fraiche, plus acidulée, puissante aussi, ça chauffe presque, sur le cassis, le poivre, la réglisse, fond âtre, suie, fumé. Manque d'un poil de plénitude, d'harmonie, d'ampleur, c'est plutôt droit mais sans être profond. cela reste bien fait...TB 90 (16). En regardant mes notes, je vois que mes dernières notes déclinent, je l'ai gouté au top en 2018 (92)...
Repas chez Mat, et match de rugby ce WE, on s'est fait plaisir :
Gigondas, Guigal 2012 (vidéo 0:25) : Un nez de prune, de cerise macérée, léger kirchée, note épice réglissée, pointe évolué ox plus amande, fruit sec, voir légère noix à 6H d'ouverture, fond cacao. La bouche est charpentée, droite, jolie fraicheur, tanins soyeux, c'est droit, profond, précis, rien ne dépasse, sur la prune, la cerise, note épice légère, puis garrigue, herbe séchée, pointe amande, noix, fond cacao, chocolat. La finale est fraiche, tonique et persistance intéressante prune, cerise, garrigue, cacao et chocolat. TB-Excellent 91 (16,5)
Crozes Hermitage, Combier Clos des Grives 2019 (vidéo 1:30) : Un nez formidablement séduisant, de cassis, note fraiche florale de violette, puis d'épice poivre, réglisse, pointe viande grillé, fond moka, tout ce que j'aime. La bouche est charpentée, large, jolis densité de tanins soyeux, c'est puissant, dynamique, sur le cassis mûr, acidulé, friand, les notes violette, puis épice poivre, pointe viande/bacon, fond moka. La finale est presque fraiche, puissante, et belle persistance de cassis acidulé, violette, poivre, fond moka. Superbe, j'adore, puissant et élégant, dense et fin, un futur grand vin Excellent 93-95 (17-18).
Palette, Chateau Simone 2013 (vidéo 4:00) : Un nez expressif, classe, singulier, de pomme, de fruit blanc, note de raisin de Corinthe, léger pain d'épice, pointe de fougère, foin séché, puis champignon noble, fond résine, cire d'abeille classe. La bouche est droite, fraiche, pleine, joli matière ronde, élégante, sur la pomme, le fruit blanc, note pain d'épice, raisin de corinthe, pointe foin, champignon mousseron, fond résine, cire d'abeille. La finale est fraiche, puissante, tonique et belle persistance de pomme, de foin, champignon mousseron, pointe raisin de corinthe, fond résine, cire d'abeille. Excellent+ 95 (18) et pour moi a nouveau le plus beau blanc du sud... :-)
Chapelle Chambertin, Rossignol Trapet 2012 (vidéo 5:35) : Un nez classe, fumé, tabac, de cassis, note épice entre réglisse et girofle, pointe fraiche ronce sous-bois, puis cèpes grillés, fond début de cuir et tabac fumé. La bouche est charpentée, droite, voir fraiche, profonde, joli densité de tanins satinés, sur le cassis, note épice clou de girofle, puis sous-bois champignon cèpe, fond tabac, fumé classe et un côté léger mentholé. La finale est fraiche, pleine, profonde, mais sans austérité, et belle persistance cassis, épice, pointe sous-bois, champignon, fond tabac blond, fumé. Un chapelle classique, droit profond, avec du fond mais un touché suave... Exceptionnel 95 (18) Moins puissant que le BM de la semaine dernière, plus profond.
Le LineUp du repas chez Mat :
Et donc, très beau Meursault Buisson Charles Goutte d'Or 2009, impossible a positionner en 2009, certes un peu marqué d'une réduction grillé à l'ouverture, et de quelques notes d'élevage boisé, mais l'ensemble se fond harmonieusement avec le fruit blanc, les note tarte citron meringuée, chèvrefeuille, fond amande aubépine. C'est surtout la bouche pleine, droite, joli matière dense, soyeuse, c'est ample mais pas lourd, on a un sentiment de fraicheur, et en tout cas la finale tient sur sa structure et offre une belle persistance. Excellent.
Magistral Roussillon Gauby Muntada 2010, une bouche robuste, puissante, certes mais aux tanins fins, délicats, précis, denses, concentrés mais élégant. Très belle bouteille sur la mûre, la myrtille, des notes épice, orange sanguine, pointe cuir/tabac, fond cacao chocolat. Excellent +
Puis ce Coteaux du Languedoc Clos des Cistes 2006, très fumé, tabac au départ puis vieux cuir, classe. A nouveau une bouche aux tanins soyeux, denses, c'est robuste mais pas lourds, pas marqué d'alcool, et belle finale, puissante, profonde, et à la jolie persistance.
Un WE avec du générique, pas de crus huppés sauf un, mais de l'appellation régionale, village, locale... Et pour autant du plaisir :-). On dit souvent qu'on reconnait un bon vigneron à ses entrées de gamme, je partage tout à fait cet avis :-) et c'est bien le cas ici avec ces grands classiques de la maison.
Crozes Hermitage, Guigal 2017 (vidéo 0:10) : Un nez de cassis au note d'épice, de poivre sur un fond noyau léger moka. La bouche est charnue, jolis tanins ronds, de la fraicheur qui rend l'ensemble tonique. La finale est fraiche, digeste, avec un soupçon de profondeur. Très bien fait, un vin "simple", sans prise de tête, conforme aux attentes, certes pas énormément de personnalité mais très digeste. B-TB 88 (15)
Gigondas, Guigal 2016 (vidéo 1:05) : Un nez expressif, appétant, de prune, de cassis, puis plus cerise note épice réglisse, pointe garrigue, herbe fraiche, fond cacao, chocolat. La bouche est corpulente, large, joli structure fraiche bien tenu par des tanins soyeux, pleins, avec un côté acidulé friand, sur la prune, le cassis, la cerise un peu kirchée (puissance alcoolique), note réglisse puis garrigue, herbe plus séché, fond caco, chocolat. La finale est fraiche, légère puissance alcoolique quand même, et jolie persistance prune, cassis acidulé, réglisse, garrigue et fond cacao chocolat. Excellent 91 (16,5). C'est bon, complet, conforme aux attentes, voir plus, de la personnalité mais de l'équilibre, un joli millésime de cette cuvée par contre, c'est pas le truc de Sylvia, trop de puissance alcoolique.
Bourgogne Cote d'Or, Morey Coffinet Chardonay 2019 (vidéo 3:00) : Un nez friand, expressif, élégant, de fruit blanc mûr, note délicieusement citronnée, puis chèvrefeuille, pointe noisette grillé, fond d'amande et réduc grillé assez marquée mais bien intégrée. La bouche est ample, gourmande, large, au joli toucher rond, de l'énergie, voir de la fraicheur, c'est tonique, sur le fruit blanc, note chèvrefeuille, citronnée, pointe noisette, fond amande et réduc grillé. La finale est fraiche, tonique et persistance intéressante de fruit blanc, de citron, de chèvrefeuille, pointe noisette, fond amande et grillé un peu marqué. TB 89 (15,5+)
Pinot Noir, Domaine Paul Ginglinger 2019 (vidéo 4:45) : Un nez de fruit, cerise, voir framboise, jolis notes florales, pivoine, fleurs séchées, pointe épice, fond noyau. La bouche est corpulente, tanins soyeux, joli fraicheur tonique, c'est écidulé, sur la cerise, la framboise, notes pivoine, fleurs séchés, pointe épice, typé bonbon anglais, fond léger noyau. La finale est fraiche, digeste, acidulée sur les aromes du nez. TB 90 (16)