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Le vin, ça se partage ! c'est comme le bonheur... Le bonheur simple d'une dégustation de grand vin de Bourgogne ou d'une belle syrah ! Alors n'hésitez pas à consommer ce blog sans modération, contrairement à l'Alcool qui se consomme, majeur et avec modération. La plus part des vins sont dégustés et crachés.... Consulter le aussi en vidéos sur YouTube
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dimanche 31 mai 2020

D'agréables surprises ce WE : Clos des Papes, Haut Condissas

Bonjour à tous,


On finit donc l'armoire avec les dernières bouteilles dispos, et donc, comme on évite les grands crus, on ouvre celles qui nous faisaient le moins envie… Et parfois elle réserve de belles surprises :-)

Châteauneuf du Pape, Clos des Papes 2004 (vidéo 0:40) : Un nez intéressant à l'ouverture mais qui décline à 4H, donc juste ouvert pas trop marqué, sur la prune, note d'orange sanguine, d'épice réglisse, de patchouli, pointe herbe séchée garrigue, fond marqué cacao, puis fumé tabac, plutôt classe, à 4H des notes vernis, et banane moins classe. La bouche est corpulente, droite, charpentée, aux tanins soyeux, fins et précis, puissant mais sans exubérance,  sur la prune, la cerise légèrement kirchée, les notes épice, réglisse puis poivre, à 4H, un coté amande, patchouli plus marqué, pointe amer cacao, fond fumé, un alcool présent mais pas envahissant. La finale est puissante mais plutôt profonde, structurée, et belle persistance prune, réglisse, poivre, puis patchouli, pointe végétal, herbe séchée, fond cacao, fumé tabac. Joli vin, pas l'image que j'en avais de mes précédentes dégustation et sur ce millésime qui me convient bien à Châteauneuf. Excellent 93 (17) Il évolue fortement à l'aération, pas en mal mais différent :-), j'ai préféré à l'ouverture vers 15-16° :-)

Medoc, Chateau Haut Condisas Cuvée Prestige 2005 (vidéo 3:50) : Un nez séduisant plutôt baroque, à la limite du capiteux, de cassis mûr, compoté, note d'épice presqu'orientale, réglisse, voir camphre, fond balsamique, entre cacao et fumé tabac. La bouche est charpentée, large à l'attaque, jolis tanins soyeux, de la profondeur, c'est gourmand, cassis compoté, note réglisse, camphre, fond balsamique, cacao, et fumé tabac. la finale qui reprend de la fraicheur, présente une empreinte qui poudre légèrement et persistance intéressante de cassis compoté, réglisse, camphre, fond balsamique et fumé. TB-Excellent 91 (16,5) pour ce vin gourmand, bien travaillé, au style assumé assez international mais séduisant, je m'attendais a quelque chose de plus démonstratif.

Nuits Saint Georges, Jean Marc Naudin Les Cailles 2012 (vidéo 7:00) : Un nez classique de framboise, note sureau d'épice réglisse, pointe ronce mais un petit côté vernis, fond noyau amande, caroube. La bouche  est charnue, droite, tendue, tanins ronds, c'est légèrement vif, tout juste enrobé, mais pas acidulé, un peu juste, sur la groseille, les notes réglisse, pointe ronce, sous-bois, fond noyau, amande, caroube. La finale est fraiche voir vive, et persistance honête de groseille, réglisse, ronce et fond noyau caroube. Très classique, un peu vif, pas très dense, mais bon, niveau village. TB 90 (16)




Bergerac, Chateau Tour des Gendres Cuvée des Conti 2018 (vidéo 10:00) : Joli nez de sauvignon mûr, sur le fruit blanc, pomme granny, un côté amande aussi, note marquée variétal buis, acacia, pointe exotique, miel fleur d'oranger, fond cire d'abeille, végétal noble. La bouche est droite, tendue, matière ronde enrobante, gracile, de la structure et de la fraicheur, sur la pomme granny, note végétal classique buis, acacia, pointe friande, exotique, miel fleur d'oranger, fond cire d'abeille, tourbe. La finale est fraiche, tonique, friande, la pomme verte, note buis acacia, pointe miel, fond cire d'abeille, tourbe. TB 90 (16). Une cuvée classique que j'aime beaucoup, rarement déçu par ce 50% sauvignon, 40% sémillon et 10% muscadelle.


Amicalement, Matthieu

dimanche 19 juin 2016

Entre les concours post bac du grand, les anniverssaires et les diners, pas mal de jolies bouteilles

Bonjour à tous,




Ces dernières semaines, nombre d'occasions nous ont permis d'ouvrir de jolies bouteilles.




Saint Aubin, Langoureau En Remilly 2011 : Un nez séduisant, expressif, de poire, fruit blanc, note sésame grillé, d'amande fraiche, fond chèvrefeuille (tarte citron meringuée) et craie. La bouche est large, ample, voluptueuse, matière légèrement grasse, bien tenu par une fraicheur citrique, sur le citron, le fruit blanc, note d'amande, de craie, fond sésame grillé. La finale est fraiche, tonique, belle persistance de citron, note d'amande grillé, de chèvrefeuille, fond de craie. Excellent 91 (16,5)


Meursault, Voillot Les Cras 2009 : Un nez très pure, de poire williams, note amande, de chevrefeuille, pointe miel, fond de craie. La bouche est ample, ronde, belle structure à la matière velouté, caressante mais sans gras, sur la poire, note amande un peu plus grillé, puis plus miel, fond de craie. La finale est ample, ronde, assise sur la structure avec un retour acidulé, belle persistance de poire, note chèvrefeuille puis amande grillé et fond de craie. Un très bon Meursault, classique comme j'aime. Excellent 91 (16,5)

Riesling, Albert Mann Furstentum 2012 : Un nez surprenant de champignon, d'agrume, note miel acacia, fond de roche. La bouche est droite, tendue, puis matière ronde, ample, pas très précise, mais c'est gourmand car du sucre sans doute, on est entre demis sec et sec, sur l'agrume, pamplemousse confit, note champignon surprenante, fond de roche. La finale est fraiche, acidulée du coup, belle persistance d'agrume, de miel acacia, fond de roche. Pas très complexe, style demi sec, mais beaucoup mieux que la première bouteille bue. TB 90 (16)

Cote Provence, Domaine Rimauresq 2006 : Après 6H d'aération qui lui font grand bien, un nez puissant de cassis, pointe kirchée, note orange sanguine, épice, fond cacao chocolat. La bouche est robuste, puissante, ample, grosse matière, tanins ronds, sur le cassis, puis cerise kirchées, note épice, orange sanguine, fond cacao, chocolat et boisé moka fumé. La finale est puissante, ample, grosse structure, persistance honnête de cassis, cerise kirchées, note épice et orange, fond cacao léger moka. Aérer impérativement car le vin gagne en expression, et précision. TB 88 (15). Il a parfaitement tenu, voir s'est révélé, sur un couscous.

Gigondas, Santa Duc Prestige des Hautes Garrigues 2006 : Un nez assez brutal de fruit rouge, note kirchée cerise, puis noyau de cerise, pointe cuir, fond cacao. La bouche est robuste aux tanins ronds, large, grosse structure, sur la cerise, note léger kirch, plus évolué, avec du cuir, champignon, côté sucré, des épices fond cacao puis moka. La finale à l'empreinte qui sèche, assez violente, qui chauffe, présente une persistance honnête de fruit noir mûr, puis cerise kirch, note épice puis cuir, champignon fond cacao moka. Pas si mal B 87 (14,5) mais pas mon style.

Medoc, Clos Manou 2011 : Un nez gourmand de cassis, note marqué gourmande d'élevage bois, vanille, fumé pointe lacté chupaChups, sur un fond cacao. La bouche est charpentée aux tanin soyeux, large, ample, c'est sapide et gourmand sur le cassis, note lacté chupa chups fraise vanille, fond fumé cacao moka. La finale est fraiche, bien enrobée, persistance honnête de cassis mur, de myrtille, note lacté chupa chups fraise vanille, fond boisé fumé moka. Un style gourmand typé international très bien fait pour les amateurs du genre. TB 89 (15,5)

Clos des Lambrays 2006 : Un nez discret de cerise, framboise mûre, note épice typé clou de girofle, fond cacao fumé mûr, chaud (typé lourd, manquant de fraicheur à mon gout). La bouche est corpulente, tanins soyeux, pas très denses, mais équilibré, élégant, sur la framboise mure, la cerise noire, note épice clou de girofle, pointe noyau de cerise, fond plutôt cacao, amertume classe et léger fumé. La finale ample reprend de la fraicheur, persistance intéressante framboise mûr, pointe un peu chaude limite kirchée, note clou de girofle, fond cacao fumé. Excellent 93 (17)  mais pas le style que je préfère, très classique du grand pinot bourguignon qui se la pète mais sans en avoir tout à fait la classe et l'expressivité. A 60 € ça peut encore le faire à 120 ça le fait pas de mon point de vue... Et pas tant de différence avec ma précédente dégustation en 2011 (Nez discret de cerise,  de groseille mûr, note de fleur pivoine, pointe orgeat, sur un fond léger moka chocolat, bouche corpulente  aromatique, tanin précis soyeux mais qui manque de densité pour être vraiment grand, structure droite, fraiche, sur la groseille mûr, poivre, ronce, chocolat, finale pointe amer ronde registre aérien, manque intensité, densité, belle persistance fruit rouge mûr, ronce, poivre et fond moka chocolat)

Amicalement, Matthieu







dimanche 25 octobre 2015

Soirée de rentrée du DEP

Bonjour à tous,

Rapide CR de notre diner de rentrée avec les camarades de l'Est Parisien au vieux chênes, comme d'hab ! Le thème : FreeStyle, tout en aveugle, bien sûr.

Pinot Blanc Ginglinger 2014 : Un nez crayeux au notes d'amande, de lavande sur un fond d'agrume, bouche ronde, soyeuse, un oeu de tension, finale ronde bien soutenu par la fraicheur, persistante honnête sur fond de coquille d'huitre, de craie. Bien 86 (14,5)


Espagne, Ribeira Sacra 2008 : Nez très marqué d'un bois vanille caramel coco qui va quand même s'atténier après 30 mn d'ouverture, bouche droite, vive, matière grasse, très travaillé, sur ce boisé lmarqué coco, vanille, puis citron, finale vive, acidité marquée, sur le citron, puis vanille, coco. Le boisé se fera plus discret après aération pour ce vin qui fait très technique. AB 84 (13,5)

Anjou, Richard Leroy Les Noels de Montbenault 2006 : Nez sur une oxydation mesurée, qui fait très chenin évolué mais gardant une séduction certaine (je dois le reconnaître) sur le coing rôti, le miel, note épice, curry, safran,  mais aussi olive verte (moins élégant) pointe kirchée, fond de bonbon anglais. La bouche est ronde, assez marqué caramel au lait à l'attaque mais le fruit jaune mûr, coing, prend le dessus pour équilibrer, puis arrive une acidité assez tranchante qui donne à l'ensemble un acidulé gourmand restant dans une limite qui me convient mais tout juste, la finale est vive, acidulée, les saveurs oxydées sont bien là, autour de l'agrume confit, le miel et ce fond kirché. Bon pas mon genre mais je ne jette pas le bébé avec l'eau du bain car il y a quelque chose de gourmand dans ce vin, l'hédoniste que je suis y est sensible. B 87 (14,5)

Pinot Noir, Deiss Burlenberg 2008 : Un nez animal qui écrase un peu tout même le boisé :-), bouche ronde a l'attaque puis beaucoup de tension, de la profondeur, c'est très structuré, tanin rond, profil austère, framboise, fond animal et fumé, finale fraiche, sur l'amertume, persistance honnête de fruit rouge, fond animal et fumé. B+ 87 (15)

Nuits Saint Georges, Prieuré Roch 1erC 2008 : Un nez sur le choux, le salpêtre, puis après aération , sur le fruit rouge, le bonbon anglais. La bouche est corpulente, tanin encore en dedans, sur le fruit rouge après dissipation du choux d'attaque qui reste quand même prégnant, avec un côté acidulé, finale fraiche tendue, persistance honnête, fruit rouge, bonbon anglais. Assez simple, un vin de copain genre barbek... Ah ! c'est un 1er Cru de Nuits  Saint Georges... AB 85 (14)

Sancerre, Vincent Pinard Vendanges Entières 2005 : Un nez fruit noir, note épice souk, pot pourri comme dirait Fabrice, pointe ronce, fond plutôt sureau, amande. La bouche, corpulente, se présente un peu lactée à l'attaque, tanins soyeux, de la tension, sur le fruit rouge, note épice pot pourri et un fond frais ronce, sous bois. La finale est ronde bien soutenue par la fraicheur, tonique, sur le fruit rouge, groseille framboise, note épice et fond de ronce. TB 88 (15). A la découverte, je suis assez surpris, je confirme ma préférence pour le classicisme boisé de Charlouise :-)

Gevrey Chambertin, Bachelet 2006 : Un nez de fruit noir, typé mûr, sur des note boisé fumé qui cache le reste. La bouche est corpulente, tanins fins, précis et soyeux, de la belle ouvrage, de la tension (ce qui surprend après connaissance du millésime) sur la framboise, note fraiche de ronce, et fond fumé grillé imposant. la finale est droite, tendue, dans un profil austère avec une persistance honnête sur le fruit rouge, et les notes fumées grillées du bois. B+ 88 15+. Cette fraicheur m'a surpris pour un 2006 mais Serge m'indique que le terroir est du coté de Brochon plutôt sur du froid, ce qui rassure mon égo de dégustateur, merci Serge (j'étais sur un millésime froid...)

Haut Médoc, Château Cambon la Pelouse 2000 : Un nez de cassis mûr, note poivron rouge grillé séduisante, pointe épice boite à cigare, fond tabac, fumé, grillé. La bouche est charpentée, gourmande, fruit noir mûr, puis fruit rouge, tanins soyeux amples bien enrobant, note poivron rouge grillé, pointe tabac boite à cigare, fond grillé fumé classe. La finale est gourmande, sur la structure, persistance intéressante de fruit noir mûr, de poivron grillé sur un fond fumé, tabac. C'est très bon, gourmand, j'ai vite identifié 2000 et j'étais sur Haut Médoc ou Moulis mais je n'ai pas reconnu ce Cambon que je connais bien et que j'ai toujours aimé... Et cette fois encore, Excellent 91 (16,5)

Pessac Léognan Chateai Haut Bailly 1998 : Un nez de fruit noir aux notes d'encre, de graphite, pointe poivron grillé fond fumé classe. La bouche est charpentée, tanins soyeux, c'est assez droit, profond, pas une énorme maturité, sur le fruit noir, note fleurie en attaque donnant beaucoup d'élégance, puis encre, graphite, fond fumé, c'est profond, mais limite austère. La finale est fraiche un poil rigide, persistance honnête de fruit noir puis rouge, note d'encre, de graphite, de cèdre, fond grillé fumé. Un ensemble moins gourmand que Cambon, mais plus complexe, strcuture élégante, je positionne le vin à Pessac et j'hésite entre 99 et 2002. Excellent 92 (16,5+) même si au départ j'ai mieux noté Cambon, à la fin du diner, la classe de ce haut Bailly l'emporte de peu...

Medoc, Chateau Haut Condisas 2005 : Un nez de fruit noir aux notes camphrées, puis réglisse, fond boisé chêne fumé mais assez classe. La bouche est charpentée, tanins veloutés, c'est enrobant, très marqué d'un style "moderne", c'est dense mais cela reste fin et précis sur le fruit noir mûr, note réglisse, camphre sur un fond boisé grillé, pointe moka. La finale garde de la fraicheur, c'est tonique, dense, persistance honnête de fruit noir mûr, puis rouge, note réglisse et camphre, fond grillé fumé. On sent le vin très travaillé dans un style assez international, d'ailleurs, nombreux sont ceux qui hésitaient entre l'Espagne, les US, l'Autralie.... TB 89 15,5 pour les amateurs de ce style qui ne me déplait pas de temps en temps.

Amicalement, Matthieu

samedi 14 février 2009

Un Medoc de belle facture, Tour Seran de Jean Guyon

Bonjour à tous,

Mon ami Stéphane, de retour de vacance , m'envoie un mail pour me raconter qu'il a rencontré en plein désert le soir du nouvel an, un passionné de vin qu'il me propose de rencontrer. RDV est pris au fin gourmet, bld ST Germain.
La discussion est animé autour des vins, d'internet, du marché actuel autour d'une queue de boeuf parfaitement mitonée.
Au moment de se quitter, Alain, me donne quelques bouteilles à goûter.

La première sera donc un Médoc de Jean Guyon, Chateau Tour Seran 2002 : Un nez gourmand de fruit noir sur fond toasté, un peu sucré et des notres fraiches. La bouche est large, charpentée avec des tanins soyeux limite crémeux le tout dégageant du fruit noir compoté et du toasté grillé mais avec une jolie fraicheur qui tient le vin et ne le rend pas écoeurant. La finale est longue et se développe sur l'amer avec quelques notes discrètes de verdeur qui donne de la fraicheur à ce fruit noir compoté qui enchaine avec une belle persistance sur l'amer et le toasté. Un joli vin dans un style moderne qui sait éviter le côté écoeurant amer des grosses maturités, des extractions poussées et du fût neuf ! Très Bien 89

La suite, ce sera une syrah du Lubéron !

mardi 30 décembre 2008

Un grand plaisir : Beaune Rebourgeon Mure 06 et Medoc Potensac 97

Bonjour,

Ouvert avant les fêtes pour un petit diner impromptu, tant j'avais envie de confronter mes sensations de dégustation en cave, avec un "Tast" à table :

Beaune 1erC Vignes Franches Rebourgeon Mure 2006 : Un nez gourmand panier de fruit mûr, groseilles, mûres, myrtilles, aux notes fraiches de ronce et une pointe épicée. La bouche est large dans une structure droite très sapide pinotant joliment sur le fruit rouge la ronce les épices. Les tanins, tout en rondeur, lissent bien une finale fraiche et lui donne ampleur dans une persistance de joli longueur, tout en gourmandise de fruit rouge mûr, d'épice réglissée-zan, de rosée de sous-bois... Un très bon vin et super rapport qualité/prix ! déjà Très Bien 88-90

Ensuite, j'attrape à la volée dans l'armoire, Médoc Chateau Potensac 97 : Un nez de cassis pûre aux notes de ss bois débutante sur un fond fûmé avec une petite pointe kirchée. La bouche corpulente est large, construite sur le fruit noir mûr, assez souple tanins ronds bien couvrant mais peu de profondeur. La finale est un poil souple mais bien large et persistante sur le fruit noir un peu compoté, les épices réglisse et un fond sous-bois/champignon, très agréable et la meilleure des bouteilles bues jusqu'à présent ! Très Bien 86

Amicalement, Matthieu

samedi 20 décembre 2008

Tout les oppose : Clos de la Roche, Bouchard 1970 et Medoc, Haut Condissas 2005

Bonjour,

Dégusté récemment avec quelques amis, ces 2 vins que tout oppose :

Clos de la Roche Grand Cru, Bouchard pere & Fils 1970 : Un nez de cèpe, d'humus sur du fruit mûr un peu doucereux puis notes chocolatées, fûmées. La bouche est archi fondue, se présentant large avec des tanins satinés sur le champignon le sous bois les fruits mûrs, type cerise noire. La finale est souple évoquant les arômes du nez mais peu pregnante. Un joli vin à maturité. Très Bien + (90)



Médoc, Chateau haut Condissas 2005 : Un nez de fruit noir mûr dominé par un élevage grande classe de chêne grillé, fumé moka. La bouche est large, robuste, sur le cacao, le moka. Les tanins sont veloutés et l'esemble dégage une certaine profondeur et droiture. La finale, astringente, est droite et enveloppante et présente une très belle persistante sur le fruit noir compoté, le moka, le chêne grillé sans paraître trop sucré mais tutoie quand même l'écoerant (le 3eme verre deviebt difficile). Très Bien + (89-91) et je ne suis pas surpris que ce vin sorte très bien dans les dégustations marathon en aveugle.



Amicalement, Matthieu