Promenade sensuelle de Matlebat dans les caves, le vin, la dégustation de grands crus que vous pouvez retrouver en vidéos sur Youtube
Bienvenue sur ce blog de dégustation
Le vin, ça se partage ! c'est comme le bonheur... Le bonheur simple d'une dégustation de grand vin de Bourgogne ou d'une belle syrah ! Alors n'hésitez pas à consommer ce blog sans modération, contrairement à l'Alcool qui se consomme, majeur et avec modération. La plus part des vins sont dégustés et crachés.... Consulter le aussi en vidéos sur YouTube
Bourgueil, Domaine de la Chevalerie (Chevalerie) 2005 : Un nez encore jeune à l'ouverture, classe, friand, sur le coulis de fruit rouge, fraise, framboise, cerise, note graphite, encre puis épice boite a cigare, pointe viande rotie, fumé, fond presque cacao et fumé puis à 2H très cuir, classe c'est sérieux, profond sans être austère. La bouche est charpentée, voir robuste, de la structure, des tanins soyeux qui enrobent, jolie densité, c'est profond et friand, sur le coulis fruit rouge, acidulé, note graphite, âtre, cendre, puis plus boite a cigare, pointe viande rotie/fumé, fond fumé, puis très cuir. La finale est puissante, presque fraiche, belle empreinte soyeuse et longue persistance classe et friande. C'est Très bon et encore jeune, gros potentiel. Excellent Exceptionnel 94-95 (17,5-18) dans un style sérieux, séveux et profond.
Chambolle Musigny, Bart Les Véroilles 2018 : Un nez expressif, joyeux, de framboise, de gelée de groseille, note fleurie, pivoine puis plus fraiche ronce, sous-bois, pointe épice girofle, fond noyau, léger moka, et fumé. La bouche est corpulente, large à l'attaque puis droite, jolis tanins fins et soyeux, c'est friand, acidulé, sur la framboise, la groseille, note floral pivoine, voir patchouli, pointe épice, fond léger moka friand. La finale est fraiche, tonique, centré et jolie persistance. Excellent 93 (17)
Chapelle Chambertin, Rossignol Trapet 2012 : A 12H, un nez élégant d'autant que la légère reduc fumé s'est évaporé, sur la framboise, note d'épice, réglisse, aux accents mentholés presque, puis plus amande, aubépine, pointe sous-bois, humus, champignon noble, fond fumé et léger cacao et début de cuir. La bouche est charpentée, droite, profonde, tanins fins, précis et soyeux, c'est long, léger acidulé friand, sur la framboise, la groseille, note épice réglisse, pointe plus fleurie, pivoine, puis aubépine fond léger moka, cuir et fumé. La finale est fraiche, tonique, profonde, acidulé a souhait, ce côte friand qui fait passer en douceur le sérieux du cru, et belle persistance. Excellent 94 (17,5)
Riesling, Paul Ginglinger Eichberg 2004 : A l'ouverture, déjà, superbe couleur or, un nez démoniaque, d'agrume, pamplemousse, pomelos, léger compoté, note tonique d'écorce d'orange, de mandarine, puis de coing rôti, pointe léger moka d'évolution, sur un fond d'amande torréfié, puis surtout tourbé, fumé, humus, complexe, friand et classe. La bouche est ample, gros volume en attaque, acidulé, matière dense au toucher soyeux, puis de la fraicheur, presque vif, tonique, sur le pamplemousse, le pomélos, noble amertume, le citron léger confit, note d'orange, de marmelade d'orange, pointe massepain, amande torréfié, fond tourbé, humus, fumé, grand classe. La finale est fraiche, acidulé, précise sur une amertume classe, et longue persistance, superbe. Juste magnifique. Exceptionnel 95 (18), j'adooorrre
Diner chez Fab avec les copains pour fêter de se retrouver en 2025 :-)
Très beau Domaine Gauby, cuvée VV 2008, typique puisque identifié, sur le fruit jaune, note foin, herbe séchée, fond terpénique, cire d'abeille. Bouche droite, presque fraiche, belle matière ample, précise, c'est intense, jusque dans la finale presque puissante, tonique et jolie persistance. Excellent 93 (17)
Le blanc de l'Etna nous a bien baladé, en démarrant fruit blanc, note beurrée brioche, pointe tarte citron meringuée, fond à l'élevage maitrisé avec un petit grillé/fumé. La bouche est droite, tonique, plutôt délicate, matière dense, c'est centré et plutôt aérien avec une jolie intensité. Finale tonique et persistance friande. On sent une belle maitrise des élevages à la cave. Excellent 92 (16,5) Etna, Terre Nere 2022
Le Chablis Vaudesir 2011 de Patrick est limite Ox pour moi. Bouteille passée d'autant que j'en avais bu une très jolie il y a 2 ou 3 ans.
La Champagne Côte Faron de Selosse dégorgée en 2015 est un beau champagne vineux, je suis content d'en boire car c'est la première fois que je goute cette cuvée. C'est droit, tendu, la bulle par contre me surprend, elle est assez marquée et imposante. Sur le fruit blanc avec de joli note de noisette, et presque noix par moment et un coté fruit rouge également, sur un fond sous-bois, humus. Excellent 93 (17). Après, y'a pas a dire, je ne suis pas grand fan de Champagne.
Pour le dessert, ce Noel de Montbenault 2004 de Leroy moelleux est excellent. Sur la pomme, la tarte tatin, note presque orange confite, pointe épice safrané, fond cire d'abeille, et très beau tourbé. La bouche est acidulée à souhait, droite, tonique, avec du volume et de la profondeur, très bien équilibrée, et longue finale ample, persistance avec du fond. Excellent 94 (17,5) Et premier Leroy qui me touche vraiment.
On attaque les rouges avec un très joli pinot, sur la framboise, la groseille, note d'épice, de fleur, pivoine, pointe ronce, sous-bois, fond d'élevage classe, entre moka et légère réduction, du contemporain comme j'aime. Très belle bouche, corpulente, tanins fins, précis et soyeux, de la profondeur, de la fraicheur, c'est friand comme un 2017 et avec du fond comme un 19. Jolie finale, friande, longue, tonique. Excellent 93+ (17+) déjà super... ce Gevrey Chambertin Claude Dugat 1er Cru 2019
Sur le 2eme vin, le nez est plus évolué, bien friand, framboise, note épice, réglisse, pointe ronce, sous-bois, fond très fumé, c'est classique. La bouche est fraiche, plus charnue que corpulente, plutôt large, puis c'est frais, tanins soyeux, un peu lâche en finale, avec un côté un peu flou mais une jolie persistance fumé mais pas d'une grande complexité. Excellent 92 (16,5+). Gevrey Chambertin, Marc Roy Cuvée Alexandrine 2014
Ouh, le 3eme vin, là, on a la complexité tout de suite, framboise, groseille, note épice girofle, réglisse, pointe sous-bois, humus, puis plus florale rose séchée, pivoine, fond fumé, tabac, la classe. Belle bouche ample, presque charpentée, tanins soyeux, fins et précis, c'est tonique, très friand, élégant, un côté facile, évident, jusque dans la belle finale fraiche, intense, élégante, très bien enrobée et presque puissante avec une longue persistance. Moi je suis du côté de Chambertin mais plutôt Latricières. Excellent-Exceptionnel 95 (18) que ce Chambertin Clos de Beze Bart 2017
Là, petit "misfit", je sers mon vin pensant que les Bourgognes sont finis... et on change d'univers avec ce nez de cassis, note bacon grillé, viande rôtie, puis épice poivre, pointe âtre, cendre, fond cuir et fumé, tous le monde identifie la syrah. La bouche est charpentée, droite, assez carré, tanins fins, c'est frais, très profond, un peu austère quand même, très classe, finale fraiche, profonde qui appelle plus à la méditation qu'à la fête :-) Mais grand classe Excellent 94 (17,5) pour cet Hermitage, Jaboulet La Chapelle 1995 qui porte vraiment bien son nom sur ce millésime, un très beau vin de prière :-)
Ouh2, a nouveau pour ce vin au nez de framboise, de groseille, assez chaud, voir compoté, note floral qui allège pivoine, rose séchée, pointe épice girofle, sur un fond marqué, bacon grillé, viande rotie et fumé. la bouche attaque large, aux tanins veloutés, c'est corpulent, une structure qui tient le vin, c'est voluptueux, hyper friand tout en restant élégant. La finale est ample, très friande, voir gourmande, tout en gardant presque puissance et profondeur, avec longue persistance complexe. Magnifique. Mathieu part sur 2009, et Groffier. Bien vu, Exceptionnel 96 (18,5) pour ce Chambolle Musigny, Groffier Les Amoureuses 2009.
Le vin suivant a un nez plus opulent, de cassis, reste de note d'élevage un peu pneu chaud de mon côté, puis bacon grillé, épice réglisse, fond de cuir. La bouche est robuste, ample, du volume, tanins gras, mais restant fins. Finale puissante assez marqué cuir et belle persistance. J'étais sur une syrah sur schistes languedocienne, d'autre sont à Chateauneuf, bien vu. Excellent 93 (17) pour ce Châteauneuf du Pape, Clos des Papes 2000.
Enfin Fabrice nous dit qu'on ne peut pas partir sans un Latour, nous sommes assez d'accord :-). Il part donc en cave, et nous sert le vin, tout juste ouvert. Le nez s'ouvre évidemment au fur et à mesure, sur le cassis, puis des notes épice classiques boite à cigare, tabac, fumé, pointe champignon, humus classique d'une belle évolution, sur un fond fumé, pas de doute beau Bordeaux :-). La bouche est ample à l'attaque puis petit creux, avec une fraîcheur assez marquée qui finit par tendre l'ensemble, les tanins enrobant tout juste. Finale plutôt fraiche, mais qui flotte un peu, et une jolie persistance à la classe pauillacaise. Excellent 93 (17) pour ce Latour que nous imaginons dans les années 90 voir 80, petit millésime. Lorsque l'on voit 1965, là on comprend la force de ces grands Bordeaux, indestructible.... Un vin juste à maturité et pourtant un peu plus vieux que moi, si je pouvais faire aussi jeune que lui :-). Pauillac, Grand vin de Chateau Latour 1965
Châteauneuf du Pape, Charvin 2022 : A l'ouverture, c'est opulent, puissant, dominé par l'alcool, puis à 24H, la prune, la cerise, puis la fraise, note épice typé poivre, puis garrigue fond cacao. Bouche puissante, ample, tanins gras mais fins, c'st très friand, voir gourmand sur la liqueur de fraise, note poivre, pointe garrigue, herbe séchée, fond cacao, chocolat. La finale qui tient sur la structure, ample, puissante, alcool au travers de la liqueur cerise, kirch, et belle persistance gourmande, sucré TB-Excellent 88-94 :-) selon l'évolution de l'alcool (c'est déjà mieux à 24H, alcool moins présent)
Chambolle Musigny, Amiot Servelle 2022 : Nez comme j'aime, framboise, groseille, note épice réglisse, pointe ronce, fond moka/chou. Bouche corpulente, ample ,du volume, tanins soyeux, restant fins, de l'équilibre, très friand, framboise, groseille, note ronce sous-bois, pointe épice girofle, puis florale, pivoine, fond léger moka, noyau. Jolie finale tonique et classique, et belle persistance. TB-Excellent 91 (16,5)
Bourgueil, Domaine de la Butte Mi-Pente 2018 : Très beau nez appétant, fruit rouge, fraise, framboise, légère note poivron rouge grillé, feuille de cassis, pointe épice légère vanille, fond fumé, tabac et léger cuir, viande roti. Bouche ample, du volume, tanins soyeux dense, c'est plein, friand en diable, joli fraicheur finale, plus tonique que puissante et belle persistance, équilibre et élégance. J'adore le cab comme ça. Excellent 93+ (17+)
Côte Rôtie, Rostaing Ampodium 2016 : Nez élégant, classique, de cassis, note épice poivre, pointe violette, fond léger cuir, et moka. La bouche est corpulente, fraiche, tanins soyeux, fins et précis, c'est presque tendu mai bie enrobé, et fraind, de cassis, note poivre, pointe violette plus marquée, fond léger cuir/animal et léger moka. La finale est fraiche et tonique avec une jolie persistnace. Excellent 91 (16,5)
Marsannay, Bart Clos du Roy 2022 : Nez classe, de framboise, de groseille, bien mûre, note épice réglisse, pointe fraiche ronce sous-bois, fond léger moka et fumé. La bouche est corpulente, ample, jolis tanins soyeux, délicats, c'est aérien mais dense, centré, avec de la fraicheur, donc friand, sur la framboise, la groseille, acidulés, note épice réglisse puis plus florale pivoine, pointe ronce, fond léger moka et fumé. La finale est fraiche, tonique, délicate, et belle persistance. 91-93 (17+)
Meursault, Buisson Charles VV 2022 : Un nez expressif, de fruit blanc, de poire, note d'amande douce marquée, d'aubépine, pointe beurre, brioche avec très léger vanille/caramel aussi, fond crayeux, amande et pointe sésame. La bouche est ample à l'attaque, du volume, cela reste frais et tient sur la structure, la densité d'une matière droite, au joli toucher soyeux, c'est friand sur la poire, la tarte citron, léger acidulé, note d'amande, de noisette, pointe beurrée brioche légère vanille, fond amande, craie et léger sésame. La finale est ample, du volume, presque puissante, friande, et jolie persistance. TB-Excellent 91 (16,5). Très joli vin, impec comme d'hab, élégant et mûr. Bravo Louis et Pat, j'aime beaucoup ce cru et j'ai du mal à m'en passer même avec l'évolution tarifaire.
Saint-Emilion, Chateau Gaillard 2019 : Nez appétant, élégant, de cassis mûr, de prune, puis plus fruit rouge, fraise, note épice, bois précieux, cèdre, santal, pointe légèrement vanillé, fond tabac, fumé et balsamique. La bouche est charpentée, droite, intense, profonde mais pas austère, tanins fins et soyeux, c'est friand, acidulé, sur le cassis, puis le coulis de fruit rouge, note bois précieux, cèdre et santal, puis épice boite a cigare, pointe balsamique, fond tabac, fumé. La finale est fraiche, droite, profonde et friande a la fois, et jolie persistance… Super vin au top rapport Q/P, Excellent 91 (16,5). Bravo Catherine :-)
Noel en famille restreinte cette année, enfants partis en vacances... Quelques bouteilles quand même
Sur une volaille de Bresse, purée de panais et cèpes grillés, après un foie gras en entrée :
Chassagne-Montrachet, Morey Coffinet Dent de Chien 2014 (vidéo 0:20): A 4H et le lendemain, un nez classe, appétant, de fruit blanc, poire puis tarte citron, note chèvrefeuille, puis aubépine, pointe beurre, brioche, fond amande, noisette grillé, et léger sésame, la grande classe. La bouche est droite, ample à l'attaque, puis ça déroule une jolie matière au gras bien équilibré par la fraîcheur, c'est puissant, long, profond, sur le fruit blanc, la poire, note tarte citron, chèvrefeuille, léger acidulé friand, pointe beurre brioche , fond amande, de noisette grillé et très léger sésame (surtout à 6H) et une salinité très minérale (terme que j'utilise rarement). La finale est fraiche, puissante, avec cette salinité classe, et longue persistance... Très beau vin, le grand chardonnay Beaunois. Excellent 94+ (17,5+). Un tout petit de peu de volume en plus et c'était exceptionnel.
Vosne Romanée, Guyon En Orveaux 2007 (vidéo 3:00) : A 8H, un nez d'intensité moyenne, de fruit rouge, groseille, note champignon, humus, pointe épice, fond très léger moka, et début cuir. La bouche est plus sapide, corpulente, fraiche, voir vive, tanins soyeux enrobant tout juste, c'est tonique pas beaucoup de fond et de complexité, sur la groseille, note humus, sous-bois, pointe champignon, fond fumé et cuir. La finale est fraiche, et persistance intéressante 91 (16,5).
Chambertin Clos de Beze Bart 2014 (vidéo 4:20) : A 6H, un nez qui commence à s'exprimer, sur le fruit rouge, framboise, note sous-bois, ronce, voir champignon, début humus, pointe épice réglisse, fond noyau, amande et léger moka. La bouche est charpentée, structure droite, en longueur, de la fraicheur, des tanins soyeux, mais un ensemble un poil raide (millésime), sur la framboise, plus acidulé en bouche, car de la fraicheur, notes sous-bois, humus, voir champignon, cèpe, pointe épice réglisse, fond noyau, léger moka et amande. La finale est fraiche tonique, et jolie persistance. Excellent 93 (17) A attendre pour gagner en complexité d'évolution/maturité.
Sauternes, Château Lafaurie Peyraguey 2007 (vidéo 6:05) : Nez expressif, classe, fruit rôti, note agrume confit, puis hydromel, pointe pain d'épice, fond cire d'abeille, résine, orange confite. La bouche est riche, ample, du volume, de la fraicheur acidulée, et une finale acidulé, ample, riche voir puissante et belle persistance, avec du fond et de la profondeur. Excellent 93 (17)
Puis dans la semaine, un cadeau, merci Sophie, domaine que je découvre avec ce :
Givry, Domaine Thenard Les Bois Chevaux 2008 : A 2H, un nez très évolué qui tire vers le pruneau, note sous-bois, humus, pointe champignon, un peu salpêtre, fond noyau et tourbé. La bouche est charnue, tendue, tanins ronds qui enrobent tout juste l'acidité du millésime, ça tire sur le pruneau, les notes sous-bois, humus, champignon salpêtre, fond noyau et bois. La finale est fraiche et persistance honnête. B-TB 87 (15) Il est temps de les boire.
Et dans la semaine et ce WE, poursuite de la découverte des 2022 en bouteille :
Meursault, Henri Germain 2022 (vidéo 7:32) : Un nez classe, un peu marqué d'un grillé insistant durant les premières heures, avant que le citron, la tarte citron ne repasse dessus, note chèvrefeuille, pointe noisette, citron vert sur un fond amande et donc grillé. La bouche est fraiche, voir vive mais enrobé d'une jolie matière ciselée, soyeuse, une acidité mûre somme toute, sur le fruit blanc, puis le citron, note noisette, citron vert, pointe chèvrefeuille, aubépine, fond amande, craie et ce grillé caractéristique. La finale est fraiche, tonique, pleine et jolie persistance. TB-Excellent 91 (16,5)
Chambolle Musigny, Bart Veroilles 2022 (vidéo 9:20) : A 12H, un nez expressif, appétant, de framboise, puis cerise burlat, note épice, réglisse, note florale, pivoine, voir patchouli, fond noyau cerise, léger moka. La bouche est corpulente, pleine, droite à l'attaque, jolis tanins précis, fins, soyeux, du volume et de la profondeur, de la fraicheur tonique, acidulé, sur la framboise, la cerise noire, note épice réglisse, pointe patchouli, fond moka et léger caramel à 12H. La finale est fraiche, tonique voir puissante, du fond et de la persistance. C'est très joli et très prometteur... Excellent 91-93 (17)
Meursault, Henri Germain Clos des Mouches 2022 (vidéo 10:55) : A 12H, un nez expressif, élégant, appétant, de framboise, de mûre, note florale, pivoine plus plus fraiche ronce, sous-bois, pointe épice girofle, fond noyau et léger moka. La bouche est plus corpulente que charnue sur ce 22, large à l'attaque, tanins fins soyeux, amples, c'est frais aussi, acidulé, sur la framboise, la groseille, note pivoine, rose, pointe girofle, fond noyau, et léger moka. La finale est pleine, dense, tonique, acidulé, et belle persistance. Excellent 92-94 (17-17,5)
VdF Vouvray, Chidaine Argiles 2018 : Un nez de pomme golden, de coing, note marqué de tilleul, pointe fruit jaune, puis miel avec un côté fleur d'oranger, fond crayeux, amande douce. La bouche est ample, du volume, matière ronde un poil souple, c'est acidulé sur la pomme, puis la poire plus marqué, note tilleul, pointe très miel fleur d'oranger, fond de craie, d'amande avec sa légère amertume. La finale est ample, pleine reste tonique malgré une rondeur et une souplesse/tendresse certaine, persistance intéressante plus sur l'amertume de l'amande. TB-Excellent 91 (16,5)
Quand l'année s'emmanche mal, c'est jusqu'au bout... C'est évidemment le cas pour les vignerons qui en 2024 ne feront au mieux que 50% (ceux plutôt blancs donc sur Beaune) et 30% pour certains en rouge sur la cote de Nuits... heureusement que 22 et surtout 23 ont rempli les chaix.
Moi, j'ai bien fait d'être à l'écoute des bulletins météo en ce jeudi de novembre et d'avancer mon départ pour mon premier RDV en Bourgogne, car il neige beaucoup sur la route... A tel point, que mon app préféré me fait sortir de l'autoroute avant le col de Bessy en Chaume car il est bloqué... Et là, je confirme qu'une voiture citadine n'est pas armée pour ouvrir la voie sur les petites routes enneigées des hautes cotes derrière Beaune.... Ce fut épique...
Enfin j'arrive après 4H30 (VS 3H) de conduite, avec seulement 15mn de retard chez Thibault Morey Coffinet et un dernier stress en m'imaginant la montée qui conduit au domaine dans Chassagne (pour ceux qui connaissent ;-)). Et là, croyez moi, je n'ai jamais autant apprécié le Bourgogne générique avec lequel nous commençons la dégustation :-)
Passons donc au vin, et à ce millésime 2023... Une très belle surprise que ce 2023 que je n'attendais pas particulièrement, voir dont je me méfiais avec ces rendements pléthoriques... Et bien, pas du tout. Enfin, chez les vignerons ou nous avons gouté bien sûr.... C'est élégant, de jolie fraicheur acidulé, pas de dilution ressentie, voir même des équilibres peut-être encore plus harmonieux que 22, et du fond aussi... Et des crus/terroirs plus lisibles que 22 qui par sa maturité gommait un peu (en jeunesse) les spécificités de chacun. En 23 c'est plus clair. Je suis sous le charme, en blanc comme en rouge. Chez la plus part, le vin a été remonté, et les mises commencent gentiment pour les appellations régionales. J'en viens même à me demander si je ne le préfère pas, a ce stade, au 2022... Il faudra attendre les mises en bouteille définitive pour finaliser cet avis :-), et sur sa capacité de garde et de bonification dans le temps.
En tout cas, c'était régalade, a commencer donc chez Thibault ou le régionale et le Chassagne ont gardé leur friandise un peu sexy habituel, ce petit côté canaille que j'aime bien. Sortait du lot en ce qui me concerne, Cailleret, qu'une fois de plus, je goute très bien. La Romanée, avec son port altier, sa délicatesse et son coté aérien. Et Dent de Chien qui sortait du lot, et se goutait formidable, dense, puissant, précis, beaucoup de fond et une longue persistance, la fameuse expression "main de fer dans un gant de velours". Le meilleur blanc dégusté des 2023, niveau GC.
Ensuite, joli millésime chez BC ou Louis nous fait gouter une partie de la gamme, avec un Pouilly Marechaude de grande élégance, des Meursaults ou le Vigne de 45 domine les villages, et Bouches-Cheres les 1erC par sa délicatesse tout en intensité. Certains ont préféré la concentration et la puissance du Goutte d'Or. Et cette année, j'ai beaucoup aimé Santenots, séveux, profond, long.
Chez les frères Rossignol Trapet, là aussi, le 2023 a de l'envergure, de la tenue, de la friandise.... Le Gevrey VV continue son chemin vers plus de douceur. Pour une fois, je n'ai pas très bien gouté Etelois, à contrario de Corbeau qui était très épanoui, mais cette année le 1erC chez les frères pour moi, c'est Cherbaudes, complet, élégant, séducteur, équilibré de bout en bout... et les GC au top comme d'hab.
Chez Pierre Bart, la gamme de Marsannay est bien cohérente avec les entrées de gamme a boire entre copain, village, Longeroie, Es Chezot, les moyennes gammes avec Grandes vignes (plus équilibré), Saint Jacques (que j'ai encore trouvé au top), Montagne, et enfin les crus a garder, Clos du Roy (précision et élégance) et Champs Salomon (plus puissant, ample). Pour le reste, 1erC et GC, c'est très réussi, complet, plein... Mais comme lu sur le site LPV La Passion du Vin, surcoté... (???) Tant mieux si ceux qui s'interesse à la cote des vins passe leur chemin de ce domaine
Chez Jean François Germain, c'est très réussi aussi, en blanc comme en rouge (j'adore ses rouges :-)). Coté blanc, peu de réduction, et c'est d'entrée la classe, et la droiture de son générique et Meursault village. Cette année, j'ai mieux gouté Chevalières que Limozin, une des premières fois. Pour les 1erC, tout est bon et lisible mais surtout, j'ai adoré Charmes, l'autre grand blanc 23 dégusté. Il se goutait aussi merveilleusement, puissant, centré, séducteur avec sa longue finale alliant profondeur et friandise. En rouge, tout est bon, avec mention spéciale au Clos des Mouches, qui a de l'étoffe en 2023, mais j'adore ce cru, je ne sais pas si je suis très objectif :-).
Pour finir, j'ai mieux gouté les 2023 que les 2022 chez Voillot, avec mention pour les Pommards, village et Rugiens. Chez Rebourgeon Mure, on retrouve Daniel en forme, et nous rencontrons Cécile, la soeur de David et ce fut un réel plaisir de partager la dégustation avec elle. Tous les crus se goutaient bien a nouveau,; fraond, fac ile sans manquer de foind et une belle lisibilité des crus. Le Beaune Vignes Franches, tout en friandise, s'abordera comme d'hab assez vite. Les villages parfaits, chacun dans leur style, plus aérien le Volney, plus terrien le Pommard. Les Volnay Santenots et Caillerets sont à leur niveau (Donc surement très boisé pour certains ici), moi je les trouve confondant de naturel, sans esboruffe, et très caractéristique, profond et droit pour le premier, puissant et carré pour le 2eme... Et que dire des Grands Epenots, si ce n'est que c'est un de mes crus préférés, la finesse, et l'intensité, le CdB de la cote de Beaune :-)
Mais ce WE là, c'est aussi les diners et cette année, tout s'est bien gouté, le jours neige doivent aidés, seules 2 bouteilles bouchonnées.
Diner du vendredi avec tout le monde
Pour les blancs, tout en aveugle, le diner démarre sur :
Ce joli Chablis Montee de Tonerre Droin 2019, qui a tout pour faire un super vin, riche et tendue mais qui n'est pas prêt, très en retenue. TB 89-93 (15,5 ce jour).
Vin 2 : Tres classique Chardonay, aux notes chevrefeuille, fond amande avec un bouche fraiche, dense et longue finale droite. Excellent 92 (17) que ce Meursault Roulot Tessons 2016
Vin 3 : Nez plus évolué, marqué un peu salpetre puis plus champignon noble, sous-bois, sur la pomme, le coing, le citron pointe épice, fond tourbé, fumé. Bouche ample à l'attaque puis tendue, dense, finale puissante et longue. Très joli chenin. Excellent 94 (17,5) Saumur Clos Rougeard Breze 2002
Vin 3.1 et 3.2 (mon exercice) servis en parallèle. Dte : très joli nez de riesling un peu dominé par des notes terpénique pétrole. Bouche tendue, tout en longueur assez profonde, matière ciselée sur le citron, l'agrume et le terpénique. Longue Finale puissante Excellent 93 (17) Riesling Trimbach Schlossberg 2014. Gche : Plus élégant sur la reine-claude puis les agrumes pamplemousse, note florale, fond terpénique plus cire d'abeille que pétrole. Bouche droite, matière délicate, tendue aussi mais plus de confort et de finesse. Finale sur une belle ligne d'amertume, longue, élégante, en finesse. Excellent 94 (17,5+). Moi je trouve plus complexe ce Riesling, Weinbach Schlossberg Sainte Catherine 2014. La table est partagé.
Bon, pour l'anecdote, j'avais fait cet exercice pour faire marner un peu mes petits camarades, mais.... Nico est en grande forme. Au bout de 3 mn le nez dans le verre, il annonce C'est 2 Schlossberg ? Puis après avoir gouté, "je dirai 2 Schlossberg 2014". Et je verrai bien Weinbach à Gche, et pour la droite, je suis plus embêté mais Mann peut-être... Pfiuuuf, ben oui Nico, Bravo. Et d'ailleurs, le Trimbach, je l'ai acheté a l'époque parce que tu m'avais dit chez le caviste que tu ne connaissais pas cette nouveauté de Trimbach...
Vin 4 : Nez de Riesling plus évolué, pamplemousse, note frangipane presque, fond plus tourbé, fumé que terpénique. Bouche acidulé, friande, du peps. Finale salivante, longue, plus acidulée et confortable, c'est très bon Excellent 94 (17,5) que ce Riesling Weinbach Schlossberg 2010 et je comprend le sourire de Jerome en servant car nous ne nous étions pas concerté bien sûr.
On démarre les rouges par un nez de Bordeaux magnifique, fruit rouge, fraise, belles notes bois précieux, cèdre, santal, puis plus épicé, boite à cigare, pointe graphite; fond tabac, fumé, pffuif, tout y est. La bouche est à l'unisson, charpentée, tanins veloutés, c'est ample à l'attaque, puis ca déroule sur du velours, tout en friandise jusque dans la finale, tonique, regain de puissance, et longue persistance, friande et classe. Whaouh, ca démarre très fort. Excellent-Exceptionnel 95 (18) que ce Haut-Medoc, Chateau La Lagune 1990. On a cité beaucoup de grands noms avant de se rappeler que ce vin que nous connaissons bien, est un magnifique Q/P....
Vin 6 : Nez plus jeune mais très Bordeaux aussi, cassis, boite à cigare, pointe cédre puis, atre, cendre, fond fumé. Bouche corpuelente, jolis tanins soyeux. Finale acidulé, un peu doucereuse presque et jolie persistance gourmande. Excellent 93 (17). On est a Bordeaux, perdu car les 50% merlot sont complétés de sangiovese pour ce Toscane Avignonesi Capannelle 50 & 50 2013
Vin 7 : Nez de cassis a nouveau, puis plus framboise, note violette plutôt, puis ronce, sous-bois, typique du pinot, fond fumé et moka. Bouche corpulente, attaque large, puis joli densité de tanins fins et précis, finale reprend de la fraicheur, tonique, plutôt aérienne et souple. Style que j'aime bien. Excellent 92 (16,5) que ce Chambolle Les Sentiers Duband 2018
Vin 8 : Nez de cerise, fruit rouge, jolie note délicate de rose, de pivoine, pointe ronce, sous-bois, fond fumé. Bouche charpentée, pleine, fraiche, tanins soyeux mais un peu anguleux en finale, plus marqué d'un élevage classe moka/fumé. Excellent 93 (17). Joli vin que ce Charmes Chambertin, Arlaud 2016
Vin 9 : Ouhhh Grand nez, qui envoie, sur le fumé, la tabac, en attaque puis la framboise, le fruit rouge, compoté, des notes épices classe, girofle puis plus réglisse, fond tabac, fumé et début cuir classe. La bouche est à l'unisson, charpentée, fraiche, acidulé friand, ample avec du volume, bien enrobé de tanins soyeux, fins, précis, c'est complexe, sapide, et longue finale, frainde, fraiche, tonique, classe... Très grand vin. Exceptionnel 98 (19) que ce Chambolle Musigny, Groffier Amoureuses 2008. Et Stéphane, le généreux donateur dit : "C'est quand on voit ta tête en train de gouter qu'on est content de partager ce genre de vin" :-)
Vin 10.1 et 10.2, exercice proposé par Benoit mais qui va tourner court car le 2eme vin Gevrey Chambertin, Rossignol Trapet Clos Prieur 2002 est légèrement bouchonné. Celui des cousins Trapet propose un nez dans un style austère (surtout après le monstre précédent), sur le fumé, l'encre, le graphite, de la framboise, des notes réglisse, pointe sous-bois, champignon noble, voir menthol, fond moka. Bouche corpulente, beaucoup moins austère, ou l'aromatique élégante s'exprime plus, tanins soyeux, c'est frais, acidulé et belle persistance. Excellent 93 (17) et cette fois je goute bien un vin de Trapet, cela n'a pas toujours été le cas.
Vin 11 : Nez plus en retenu que l'aération va libérer, à l'attaque fumé, tabac, sur le fruit noir, puis plus framboise, groseille, note presque orange sanguine, puis plus girofle, fond tabac, fumé. Bouche charpentée, puissante, droite, fraiche, un peu en dedans à l'ouverture, il y a encore du potentiel, et l'aération lui permet de prendre du volume, beaucoup, avec une finale fraiche, puissante, large et longue persistance. Gros vin. Excellent-Exceptionnel 95 (18) que ce Chambertin Jacques Prieur 2010
Vin 12 : Nez qui envoie à nouveau, marqué à l'ouverture de bacon fumé, de viande rotie, sur la framboise, pointe épice plutôt poivre, fond fumé et tabac, c'est très beau et m'évoque direct la Côte Rôtie. Bouche est corpulente, large, ample, tanins soyeux, très acidulé a nouveau, presque doucereux, pas beaucoup de structure pour une syrah, c'est vrai. La finale est acidulé, presque fraiche, avec un je ne sais quoi de profondeur, très gourmande, sur la framboise, la fraise, note bacon grillé, viande rôtie et fond tabac, fumé. Exceptionnel 95 (18) Très beau vin que ce Chateauneuf de Pape, rayas 2003, et je suis bien obligé de l'admettre, les beaux Rayas, c'est quand même très beau :-) Pas du tout Reynaud, par contre, personne n'a identifié, seuls certains étaient sur Chateauneuf.
Vin 13 : Nez très évolué, voir passé, sur la cerise, kirchée, le tabac, fond de cuir. La bouche est un peu mieux, charpentée, droite, tanins soyeux, plus cacaoté, mais ne tient pas longtemps l'aération. Finale fraiche, tonique, acidulé, élégante. Excellent 93 (17) que ce Chateauneuf Beaucastel 2001 mais la bouteille n'est pas top, très évolué (déjà mieux goutté)
Vin 14 : Un nez puissant, expressif, un peu opulent, sur la prune, la cerise, un peu kirchée, note garrigue, tabac, pointe épice réglisse, puis orange sanguine qui allège, fond cacao. Bouche robuste, du volume mais de la précision, assez structuré, tanins soyeux, précis. Finale acidulée, fraiche qui reprend de la puissance, cerise kirchée, un peu alcool quand même, mais joli complexité. Excellent 94 (17,5) que ce Chateauneuf Janasse VV 2004
Vin 15 : Nez de fruit rouge, fraise compoté, note florale, violette puis rose, pointe épice poivre, fond cacao. Bouche corpulente, un peu légère après la série précédente, c'est aérien, fin en attaque puis frais, voir vif, finale fraiche, jolie persistance. Excellent 91 (16,5) que ce Chateauneuf Brunel Cailloux 2016, pas servi par l'ordre on aurait du commencer les vins du sud avec celui-ci)
Quelle belle soirée :-). Le samedi nous sommes moins nombreux, mais je ne dirai pas que nous avons été plus sobre (bien qu'avec le temps le nombre de crachoir est devenu exponentiel, samedi il y a plus de crachoirs à table que de convives...)
Vin 1 : Nez que je perçois très caramel à l'ouverture, idem en bouche, ou j'ai l'impression de sucer un carambar ! L'aération atténuera cette domination du boisé, pour laisser place a un peu de tarte citron meringué, et des notes de champignon, truffe blanche sur un fond amande, craie. Mais cela garde un coté pralin, chocolat qui m'évoque plus un dessert qu'un vin. pas ma came que ce Corton Charlemagne Rapet 2005
Vin 2 : Nez de reine-claude puis rhubarbe, note agrume plus typé mandarine, pointe citron vert, voir noisette, fond terpénique cire d'abeille. Bouche tendue, vive, tout juste enrobée, très cristallin. Finale vive, pomme verte, puissante et longue persistance. Excellent 94 (17,5) que ce Riesling, Boxler Sommerberg E 2014, dans un style tendue sans concession. Certains adorent, moi je préfère avec un peu plus de confort.
Vin 3 : Nez qui pétrole, pamplemousse, fond tourbé, fumé. Bouche droite, tendue, c'est ciselé, profond. La finale est vive, presqu'acérée, et longue persistance. Excellent 93 (17) que ce Riesling Shlossberg Weinbach 2011 également dans un style vif et tendu. Et décidément, le marronnier du WE ce Sclossberg Weinbach
Vin 4 : Whaouh, super nez, assez classique du cru (vite identifié), fruit rouge, fraise, léger compoté friand, note tabac, fumé voir boite a cigare, évoluant presque cendre, âtre, pointe viande rotie, cuir classe, fond tabac, fumé, cuir... Bouche encore jeune, puissante, charpentée, de la structure, fraiche aussi donnant un acidulé friand redoutable. Le vin gagne en harmonie avec l'aération, pas encore complètement prêt. Finale presque fraiche, friande a souhait et longue persistance. L'aération fait gagné en harmonie mais y'a encore du potentiel pour ce Saumur, Clos Rougeard Poyeux 2003 94-95+ (18+). Si j'en avais, j'attendrai encore 5 ans pour basculer probablement dans l'exceptionnel > 18.
Vin 5 : Nez avec une légère réduction pétard qui disparait à l'aération, sur la groseille, la framboise, note florale pivoine, fond fumé, moka. La bouche est corpulente, aérienne, tanins fins et délicat, un peu anguleux en fin de bouche. Finale fraiche, délicate, acidulée, tonique et persistance intéressante. Excellent 92 (17) Chambolle Musigny Castagnier Amoureuses 2014
Vin 6 : Nez plus mat, plus jeune aussi, fruit noir, cassis, note mentholé, réglisse, pointe ronce, sous-bois, fond plus animal, cuir. Bouche charpentée, de la structure, droite, tanins denses et soyeux, un peu austère, jeune encore. Finale fraiche, acidulée, et jolie persistance, classe. Excellent 93 (17) que ce Gevrey Chambertrin, Boillot Les Cherbaudes 2015. A attendre sereinement.
Vin 7 : Whaooh, encore du lourd, vite identifié le style, sur la framboise, groseille, léger compoté, friand, note tabac, puis réglisse, pointe feuille morte, humus, champignon, fond tabac puis champignon cèpes grillés et léger fond de cuir, très beau. La bouche est charpentée, ample à l'attaque puis ca se tend, droit, tanins veloutés assez irrésistibles, c'est friand, classe jusque dans la finale, acidulée, allez un poil souple pour être critique, manque d'un peu de fond et de peps, mais quelle complexité et friandise. Exceptionnel 96 (18+) que ce Chapelle Chambertin Rossignol Trapet 2007
Vin 8 : on change d'univers, avec ce nez de cassis, marque des notes de cuir, puis de menthol, de tabac blond, fond cacao et cuir. Bouche robuste, du volume mais cela reste précis, grosse densité de tanins soyeux. Finale fraiche, puissante, profonde, artillerie quand même, gardant de la droiture, de l'élégance et jolie persistance. Excellent 93 (17) ce Bandol, Tour du Bon Saint Ferreol 2004. Parfait pour la daube :-)
Vin 9 : Nez beaucoup plus délicat, sans perdre en intensité, très épicé, poivre, réglisse, voir orange sanguine, sur le cassis, note viande rotie, un côté sanguin aussi, pointe ronce, rafle, sur un fond moka. La bouche est charpentée mais très élégante, délicate avec ses tanins fins et précis, bien veloutés. Finale fraiche, tonique et longue persistance, classe, friande car acidulé, cassis, note poivre, épice, pointe ronce, rafle et fond moka. Excellent-Exceptionnel 94+ (18) que cette Côte Rôtie, Ogier Lancement 2012
Voilà, 2 magnifiques soirées avec des séries de vins magiques. Merci aux copains pour leur apport et leur bonne humeur. Quel plaisir de boire ces canons avec vous :-)
WE très 2021 pour les repas hors soirée/fête ou l'on ne boit rien de bien extraordinaire...
Chambolle Musigny, Amiot Servelle 2021 (vidéo 0:15) : A 24H, un nez appétant, framboise, groseille, note fumé puis épice, réglisse, pointe ronce, sous-bois, fond fumé, moka, léger café. La bouche charnue, pas très dense certes, fraiche, mais les tanins ronds font le job, c'est vraiment frais et digeste, sur la framboise, la groseille, note plus florale, pivoine, puis épice plus poivrée, pointe ronce, sous-bois, fond noyau moka/caroube. La finale est fraiche, un peu vive même, certes, pas l'empreinte la plus soyeuse mais la persistance est intéressante, et cela garde de la friandise. Sylvia aime beaucoup, moi aussi :-) TB 90 (16)
Bourgueil, Domaine de la Butte Mi-Pente 2021 (vidéo 2:20) : Un nez ouverture un peu œuf/animal, puis très typé "bio", fruit noir et rouge, cerise, épice typé patchouli, pointe vanillée, fond viande grillé et léger fumé, friand pour un 2021 mais plus marqué de sa vinif que de son terroir, un peu mieux le lendemain mais quand même pas beaucoup de personnalité terroir... La bouche est charpentée, droite, fraiche, tanins soyeux bien enrobant, c'est friand ! (quelle surprise pour 2021), cassis, puis cerise surtout, note épice patchouli, mais agrume aussi, pointe vanillée, fond viande/animal qui évolue viande rôti, et fumé, tabac. La finale est fraiche mais jolie empreinte douce et soyeuse et jolie persistance. Un vin paradoxal, pas le profil 2021 car friand et soyeux, plus marqué de son style que de son terroir, je trouve. C'est bon, mais moi, je m'ennuie un peu. B-TB 87 (15). A 36H enfin, on retrouve plus un Bourgueil, fruit rouge, du boisé friand un peu lacté quand même, du poivron rouge grillé, fond viande rôti, fumé, tabac.... Je préfère TB 89.
VdF (Vouvray), Chidaine Les Argiles 2021 (vidéo 7:00) : Un nez de poire, puis pomme et coing, note tilleul, verveine, pointe un peu végétale, champignon pas noble, moins élégante, fond de roche, craie, amande. Le bouche est droite, fraiche, plutôt tendue, avec une jolie matière ronde qui adoucit, sur la pomme, et un petit cote citron, puis coing, note verveine, tilleul, pointe amande, fond crayeux. La finale est fraiche, tonique, et persistance intéressante. C'est frais, joli, pas énormément de profondeur et ce qu'il faut de friandise. TB 88 (15+)
Riesling, Ginglinger Drei Exa 2022 (vidéo 8:20) : Un nez toujours aussi appétant, élégant, de pomme, de reine claude, note agrume, citron, pamplemousse, pointe florale, puis sous-bois, fond léger terpénique et roche, silex. La bouche est droite, fraîche, tendue, jolie matière ronde qui enrobe, belle densité, sur la pomme, le citron, note légère pamplemousse puis plus florale, pointe sous-bois, fond roche, silex et léger cire d'abeille. La finale est fraiche, tendue, presque vive, et jolie persistance. TB 90 (16)
Coteaux du Languedoc, Domaine Montcalmes 2021 (vidéo 10:00) : Un nez appétant, expressif, assez marqué d'un élevage gourmand à l'ouverture, sur le cassis, puis le fruit rouge, note épice poivre, pointe bacon grillé, fond moka. La bouche est corpulente, droite, fraiche, tanins soyeux, c'est tonique, pas beaucoup de fond, mais beaucoup de friandise, sur le cassis, puis le fruit rouge, note épice poivre, puis plus végétale, ronce, pointe bacon grillé, fond moka, café. La finale est fraiche, tonique, presque puissante, et belle persistance tout en friandise. C'est déjà très bon. Excellent 92 (17)
WE et semaine calme, mais de jolies bouteilles quand même :-)
Savigny-les-Beaune, Domaine JC Rion les Picotins 2019 (vidéo 0:25) : Un nez friand mais un peu dominé par une réduc grillé à l'ouverture qui s'atténue, laissant place au fruit rouge, cerise, voir groseille, note fleurie pivoine, puis épice un peu bonbon anglais, patchouli, fond léger noyau et ce grillé/choux qui s'atténue assez à 24H. La bouche est corpulente, large, ample à l'attaque, puis de la fraicheur, de la profondeur, tanins soyeux de joli densité, de la force, mais pas très complexe, sur le fruit rouge, cerise, groseille, note floral pivoine, puis plus exotique patchouli, fond léger noyau. La finale est fraiche, droite, tonique, du fond, et jolie persistance mais pas très complexe. TB 89 (15,5) à 24H. (87 ouverture, trop de reduc)
Pomerol Chateau Rouget 2008 (vidéo 2:25) : Un nez à l'ouverture très crème de fruit et balsamique, puis à 6H, attaque cassis puis coulis de fruit rouge, note un peu crémeuse, lactée, de fraise pointe bois précieux cèdre, santal quasi menthol sur un fond balsamique. La bouche est charpentée, joli volume, puis droite, fraiche, tendue, jolis tanins soyeux enrobant, c'est plus profond que large, avec un acidulé friand, sur la crème de cassis, puis note lacté fraise, les pointes bois précieux, cèdre, santal, léger menthol, fond balsamique et presque cacao légère amertume. La finale est fraiche, tonique, et jolie persistance de crème de cassis, fraise, bois précieux et fond balsamique. TB-Excellent 91 (16,5)
Cote Rotie, Rostaing Ampodium 2015 (vidéo 4:40) : Un nez assez discret encore, de cassis, note fraiche végétal, ronce, rafle pointe épice réglisse, poivre, fond bacon grillé, viande rôti. La bouche est charpentée, droite, de la structure, tanins soyeux, denses, c'est presque profond, structure marquée sur le cassis, la mûre sauvage, note végétal ronce rafle, buisson de la mûre, pointe épice réglisse, voir poivre, fond viande rôti, bacon grillé. La finale reste fraiche, tanins un poil granuleux dans l'empreinte, et persistance intéressante. TB-Excellent 90+ (16+). Je dirai entre 2 eaux, a attendre pour plus de détente, d'expression.
Chambolle-Musigny, Domaine Amoit Servelle 2019 (vidéo 7:00) : Un nez séduisant, à la fois friand et profond, framboise, léger groseille, note florale, pivoine, voir exotique patchouli, pointe ronce, sous-bois, fond épice girofle, puis noyau amande, léger moka, caroube. La bouche est corpulente, pleine, droite, tanins fins, soyeux, c'est frais et mûr, très élégant, équilibré, profond, sur la framboise, la groseille, note pivoine, avec un début fleur séchée, pot pourri plus que patchouli, pointe ronce, sous-bois, fond girofle, et léger moka. La finale est fraiche, tonique, friande et jolie persistance. Excellent 91+ (16,5+) et peut-être le millésime le plus complet de ce cru bu a ce jour :-).
Sancerre, Gerard Boulay La Côte 2014 (vidéo 9:25) : Un nez à l'ouverture superbe, d'un classisme sancerrois… fruit blanc, puis citron, note végétal et floral classe, buis, acacia avec un côté presque menthol par moment, pointe évolué, champignon, mousseron, humus, fond très crayeux, roche amande douce amer, très beau. La bouche est droite, fraiche, tendue, presque vive, joli matière précise, au toucher rond bien que très cristalline, sur le citron, voir citron vert (noisette), note buis, acacia, pointe plus exotique, fond humus, champignon, mousseron, puis roche, craie avec un côté salin. La finale est fraiche, tonique, du volume et de la vivacité, mais l'empreinte enrobe et belle persistance, saline, citronnée, puis buis acacia, fond humus, champignon, craie. Pfuf, très beau, Excellent 93-94 (17-17,5) on choisira la borne sup si on aime le style vif, tendu :-)
Même pas eu le temps de faire une vidéo la semaine dernière... Beaucoup d'activité avec les premiers barbeks, les copains qui viennent à la maison, les diners... Bref beaucoup de bouteilles et en plus, des belles :-)...
Le WE dernier entre diners et Barbek :
Meursault, Henri Germain Limozin 2017 (vidéo 1:00) : Un nez appétant sans réduction, de poire, note beurrée brioche, puis chevrefeuille, tarte citron, pointe noisette, fond amande, craie. Bouche droite, fraiche, jolie matière, ample, enrobante. La finale est tendue, bien enrobée et jolie persistance sur un profil amande. Excellent 91 (16,5)
Riesling, Albert Mann Schlossberg 2014 (vidéo 2:15) : Un nez appétant, élégant, de prune, de reine claude, de mirabelle, note d'agrume pamplemousse, pomelos, pointe florale fleur d'oranger, fond terpénique léger cire d'abeille, puis roche, pierre chaude. La bouche est droite à l'attaque, fraiche puis belle matière au léger gras qui prend du volume, de l'ampleur, c'est friand, sur la reine claude, la mirabelle, léger acidulé, équilibré par l'amertume des notes pamplemousse, pomelos, pointe fleur d'oranger, fond léger cire d'abeille puis pierre humide, pierre chaude. La finale est fraiche magnifiquement enrobée générant une empreinte soyeuse, friande et de fort belle persistance. Superbe 94 (17,5)
Sancerre, Vincent Pinard Harmonie 2012 : Nez évolué, champignon, sous-bois, à l'attaque, puis plus citron, note végétal ronce, voir acacia, pointe fond terpénique, cire d'abeille. La bouche est droite, tendue, voir vive, matière ronde, sur le citron,puis plus fruit jaune, note sous-bois, humus, léger champignon, pointe acacia, fond cire d'abeille. La finale est fraiche, voir vive, et un côté salin. TB- Excellent 91 (16,5)
Margaux, Chateau Boyd Cantenac 2010 (vidéo 4:45) : A l'ouverture un nez RG assez classique, fruit noir, cassis, pointe plus fruit rouge, fraise, note marqué poivron rouge grillé qui s'atténue, puis plus épice boite à cigare, voir cèdre, santal, fond tabac, fumé. La bouche est charpentée, droite, fraiche, tanins soyeux, c'est profond et friand sur le fruit noir, cassis, léger acidulé, note poivron rouge grillé, puis graphite, pointe épice bois précieux, cèdre, évoluant boite à cigare, fond tabac blond, fumé. La finale est fraiche, dynamique, presque puissante, et jolie persistance, un poil austère à l'ouverture, plus ample et friande à 3H, sur le cassis, poivron rouge grillé, bois précieux, boite à cigare, tabac, fumé. Excellent 93 (17)
Pommard, Rebourgeon Mure 2021 : Un nez frais, de prune, puis groseille, note végétale ronce, sous-bois, pointe épice, fond noyau amande, puis roche, terre. Bouche corpulente, large à l'attaque puis fraiche, tendue mais bien enrobée de tanins fins, et soyeux, de jolis densité, plus framboise, groseille, note ronce sous-bois, pointe épicé réglisse, fond amande, craie, roche. La foinale est fraiche, certes, un poil reaide et mais belle empreinte soyeuse et jolis persitance. TB 90 (16) un 21 réussi.
Chambolle Musigny, Amiot Servelle Derrière la Grange 2014 (vidéo 6:40) : Nez assez discret, qui a évolué, pas très complexe même à 12H, sur la framboise, note sous-bois, humus, pointe épice réglissé, fond amande, noyau. La bouche est charnue à corpulente, fraiche, droite, par contre jolis tanins soyeux, presque veloutés, et fins, mais une sapidité limitée, framboise, note sous-bois, humus, champignon, pointe réglisse, fond noyau amande. TB-Excellent 91 (16,5)
Côte Rôtie, Rostaing Ampodium 2014 : Un nez assez fermé à l'ouverture, a 3H on est plutôt sur le fruit rouge, coulis fruit rouge, notre fraiche végétal, ronce, rafle, pointe épice plutôt réglisse, fond bacon grillé. La bouche est corpulente, droite, fraiche, tanins tout juste soyeux et finale fraiche, tanins un peu anguleux, et persistance intéressante. Mieux le lendemain TB 89 (15,5)
Pendant la semaine, passage de Marie, on a bu des canons du coup, dans tous les sens du terme :-)... Merci Marie :
Saint-Emilion, Chateau Canon 1993 (vidéo 9:00) : Nez très marqué cuir à l'ouverture, puis à 2H, la prune, la cerise noire, des notes graphite, encre Très profonde, fond fumé, tabac et donc cuir marqué. La bouche est fraiche bien sur, tendue, profonde puis ca se développe avec de surprenants tanins presque veloutés, superbes, amples, qui enrobent cette fraicheur, c'est plein, jusque dans une finale puissante et longue à la belle empreinte soyeuse marqué du cuir et des épices boite à cigare. Excellent 94 (17,5) et comme quoi les grands terroirs surpassent souvent le millésime avec le temps, ici les tanins impossibles à placer en 93 (J'étais sur 88 puis 96 voir 95)...
Chambertin Clos de Beze, Bart 2017 (vidéo 11:20) : A l'ouverture un nez un peu mat sur l'amertume, puis le grand bal, sur le fruit noir, puis rouge, framboise, groseille, note ronce, rafle, évoluant humus, champignon, pointe épice girofle, fond léger moka au départ puis tabac, fumé, et un coté viande rotie, très classe. La bouche est corpulente, fraiche à l'attaque, droite mais bien enrobé de tanins fins, délicat, soyeux, ça prend du volume, de l'ampleur, c'est aérien et tonique, plus fruit rouge acidulé, framboise, groseille, note ronce, rafle, pointe épice réglisse,, girofle, fond entre léger moka, et terrien, humus, champignon, puis viande rôtie. La finale reprend de la puissance, de la force, avec une persistance longue toute en friandise, groseille, framboise, note rafle, ronce, pointe réglisse, fond moka, roche, humus, champignon, puis tabac, fumé, viande rôti. Excellent 94 (17,5+) Pas énormément de fond mais quelle tendre friandise...
Puis diner avec les associés au resto avec un joli Riesling de Zind mais surtout, un très joli Grippa :
VdF, Bernard Gripa Cerise 2022 : Joli nez friand pour cet assemblage cabernet sauvignon et syrah, plutôt coulis de fruit rouge, cerise, note épice et florale, violette, voir réglisse, fond noyau, léger cacao. La bouche est ample, corpulente, mais droite et précise, c'est très friand, jolis tanins fins et soyeux. Finale fraiche et friande, avec une jolie persistance. TB 90 (16)
Enfin ce WE, on a fait plus calme, enfin y'avait finale de rugby... :
Riesling, Schlumberger Kitterle 2017 (vidéo 13:30) : Nez expressif, élégant, fruit blanc, profil amertume, note agrume surtout pamplemousse, pointe fleur d'oranger, et je ne sais quoi de massepain, amande, fond terpénique, cire d'abeille, léger pétrole. La bouche est fraiche, droite, traçante, matière cristalline, c'est aérien, délicat avec ce côté évanescent spécifique du cru. Finale fraiche, salivante, bien enrobé et tonique avec une belle persistance. J'adore ce cru à l'excellent rapport Q/P. Excellent 93 (17)
Chambolle-Musigny, Bart Les Veroilles 2014 (vidéo 15:40) : A 6H, Très joli nez élégant, friand, de framboise, de groseille, de cerise, note d'épice, réglisse, pointe sous-bois, humus, champignon cèpe, fond léger moka et sous-bois, tourbe. La bouche est corpulente, fraîche, droite, jolis tanins fins et soyeux qui enrobent sans aspérité, c'est acidulé, friand, sur la groseille, la framboise, note épice réglisse, pointe humus champignon, fond noyau léger moka, et fumé. La finale est fraiche, certes, regain de puissance, c'est plein droit et une belle persistance... Sylvia adore (encore plus que le CDB...) Excellent 93 (17)
Cote-Rôtie, Guigal Brune et Blonde 2020 : Un nez expressif mais très jeune et pas très complexe, sur le cassis, puis plus fruit rouge, cerise, avec un coté acidulé, légère note de violette, fond noyau, et pas une once de boisé, on en vient presque à regretter :-). La bouche est charpentée, ample, puis tendue, fraiche, tanins soyeux, du coup, c'est très acidulé, sur le fruit rouge, note violette presque bonbon, voir patchouli, fond noyau, léger cacao. La finale est fraiche tonique, regain de puissance, et d'énergie et jolie persistance. TB-Excellent 89-92 (15,5-16,5) Très friand actuellement TB 89(15,5), il manque d'un peu de complexité à mon goût pour se projeter.