Bienvenue sur ce blog de dégustation


Le vin, ça se partage ! c'est comme le bonheur... Le bonheur simple d'une dégustation de grand vin de Bourgogne ou d'une belle syrah ! Alors n'hésitez pas à consommer ce blog sans modération, contrairement à l'Alcool qui se consomme, majeur et avec modération. La plus part des vins sont dégustés et crachés.... Consulter le aussi en vidéos sur YouTube
Affichage des articles dont le libellé est vin bordeaux. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est vin bordeaux. Afficher tous les articles

dimanche 12 février 2023

WE entrée gamme : Bdx Jean Bertrand, Duras Berticot, Rostaing Lezardes, Bourgogne Cote d'Or Amiot, Pommard, Chidaine Argiles, Riesling Schlumberger

 Bonjour à tous,


Longtemps que je n'avais commenté des vins entrée de gamme. Un diner basé sur un Bourguignon, m'a permis d'ouvrir quelques entrées de gamme acheté chez Monop. Alors comme on me reproche de toujours noter haut... Voila des CRs de vins achetés sans les avoir gouté, d'entrée dé gamme à quelques euros...

Bordeaux, Chateau Jean de Bertrand 2020 (vidéo 1:10) : Que dire, acheté 3,95 €, un Bordeaux basique, sans défaut, mais plat, terne, à la sapidité de noyau uniquement. Très honnêtement en aveugle, je ne vois même pas comment identifié les cépages... Sous la barre des vins que l'on commente (<85)

Côte Duras, BB de Berticot Rouge 2020 (vidéo 3:00) : Un domaine que j'achète en blanc (voir ci-dessous) 5 €, je goute le rouge cette fois, un nez déjà plu expressif que le Bdx, fruit rouge, fond noyau. Bouche charpentée, tanins soyeux, pas très sapide, mais déjà plus intéressante, finale bien construite mais courte bien sûr, fruit rouge, noyau. Un vin qui se commente AB-B 84 (13)

Par contre, la version BB de Berticot Blanche Sauvignon (vidéo 4:50), est un super vin à 5€ sur les millésimes 18, 19 et 20 (j'en achète tous les ans :-)). Très joli sauvignon du sud ouest, sur le fruit frais, pomme, agrume, puis léger exotique, avec de jolies notes végétales classiques de buis, acacia, bouche droite, mûre, tendue, joli matière ronde qui enrobe la belle fraicheur, tonique. Finale fraiche bien enrobée, et finale intéressante sur un fond crayeux. Un très bon vin à 5 €. B-TB 86 à 89 (15) selon les millésimes.

Bourgogne Cote d'Or, Amiot Servelle 2019 (vidéo 7:00) : Là, on, change d'univers... mais de prix aussi (15 €). Un nez expressif très friand, de fruit rouge acidulé, framboise, groseille, joli note d'épice typé réglisse, pointe végétale noble, ronce, sous-bois fond noyau, caroube léger moka. La bouche est corpulente, sapide, avec de la structure, beaux tanins soyeux, ample à l'attaque puis joli fraicheur acidulé, sur la framboise, la groseille, les notes épices réglisse, la pointe fraiche ronce sous-bois, fond amande, noyau, léger moka. la finale est fraiche tonique, friande, avec une persistance plus qu'honnête. TB-Excellent 90-91 (16,5)

IGP Colline Rhodanienne, Rostaing Lézardes 2020 (vidéo 9:20) : Un nez assez monolithique, un peu terne, fruit noir, puis cerise, note végétal typé ronce, fond noyau sans les notes classiques et gourmandes du cru d'élevage moka. La bouche est corpulente, droite, joli fraicheur mais presque trop, même si encadrée pas des tanins ronds, et peu expressive surtout, fruit noir, cerise, légère note végétal, fond noyau amande. La finale est fraiche, voir vive. Bien 86 (14,5) J'avais adoré la gourmandise des 18 et 19, là sur cette bouteille je suis déçu, un peu plat, terne, peu expressif... surpris.

Pommard, Buisson Charles En Mareau 2020 (vidéo 12:00) : Un nez expressif très séduisant, fin et élégant sur le fruit noir, puis très prune,  note classe florale, aubépine, amande, pointe fraiche sous-bois, fond noyau léger fumé. La bouche est corpulente voir charpentée, ample, mais avec des tanins fins, très soyeux, puis joli fraicheur qui donne une colonne vertébrale droite au vin, accompagnant la puissance du millésime qui se sent quand même (enfin surtout Sylvia la sent :-)) sur le fruit noire, le cassis, puis la prune, note aubépine, amande, pointe fraiche sous-bois, fond noyau amande, léger fumé. La finale est fraiche, puissante donc (sylvia sent un léger côté alcool quand même, mais elle y est très sensible car moi qui y suis sensible ne le sent pas), mais fine, friande, et belle persistance cassis, prune, aubépine, amande, sous-bois et fond noyau, léger fumé. Excellent 91+ (16,5+)

Et des blancs aussi ce WE, avec pour commencer le Chenin comme j'adore :

VdF Vouvray, Chidaine Argiles 2015 (vidéo 13:30) : Un nez superbe, droit, expressif, profond, dominé par la pomme, plutôt grany, puis plus coing, belles notes marquées et élégantes de tilleul, de verveine, pointe tourbée par moment, fond crayeux, amande, calcaire. La bouche est ample à l'attaque puis de la fraicheur qui tend la bouche, superbe équilibre tonique, très sapide sur la pomme grany, voir le citron acidulé, note tilleul, verveine, pointe léger tourbé, fond de craie de roche, d'amande. La finale est fraiche, tonique, presque citrique par moment, et belle persistance... Whaoo, quelle équilibre génial, mûr mais tendu, soyeux mais vif... Du grand art, le chenin comme j'adore pas une once de réduction, d'ox épice, de pomme blette, ca part pas dans tous les sens, tout en étant expressif et intense, limite très grand vin... Excellent 94 (17,5)

Riesling, Domaine Schlumberger Kitterle 2013 (vidéo 18:30) : Un nez classe, classique, de pomme, puis plus agrume, pamplemousse, note florale iris, pointe amande, frangipane, sur un fond délicieusement terpénique, léger pétrole. La bouche est droite, fraiche, tendue, bien enrobé d'une matière délicate, fine, c'est aérien, léger mais d'une jolie intensité sur la pomme, la prune, note pamplemousse, citron, pointe florale plus fleur d'oranger fond léger pétrole. La finale est fraiche, tendue, légère et délicate, avec une jolie empreinte, et une belle persistance. Excellent 93 (17)

Amicalement, Matthieu

samedi 5 avril 2014

Jury au concours Bettane Desseauve prix plaisir de la sélection Monoprix

Bonjour à tous,

Il y a quelques temps, je reçois un mail me proposant de participer à la sélection prix plaisir réalisée par Bettane Desseauve pour la sélection des vins Monoprix (si j'ai bien compris).

Un rapide coup d'œil à mon agenda chargé et oui ça colle, alors OK c'est parti, j'aime bien l'idée de participer à mettre en avant des vins dans ces rayons qui n'en finissent plus.

Par ailleurs, confronter ma vision des bons vins avec d'autres amateurs que je ne connais pas m'intéresse aussi. RDV au Chemin des Vignes à Issy les Moulineaux dans les crayères pour une dégustation de Bordeaux entre 5 et 10 €, des vins que je ne bois pas souvent.

Je suis à une table de 3 avec une des rares jeunes femmes présentent pour cette dégustation. Valérie, amatrice assurée que je classerai dans la catégorie des épicuriennes et Christophe, un homme très sympathique, habitué de ce jury (il est le président de table) et très connaisseur. En effet, il est membre du club de dégustation de corbeil, je crois, et participe au championnat de France de dégustation, il connait très bien l'univers du vin et d'ailleurs nous aurons des échanges très intéressants tout au long de la dégustation. Il a, par contre, une mission par forcément facile, mettre notre tablée d'accord sur la note à donner au vin.

La note se donne entre 1 et 5 et doit valoriser les vins à boire maintenant, pas dans 10 ans !

Je ne vais pas commenter les 14 Bordeaux à majorité merlot que nous avons dégusté, globalement assez identique, plutôt pas mauvais, assez stéréotypé avec des boisés plus ou moins marqués et surtout plutôt peu élégant, assez vulgaire, des maturités de limite à bonne. En relisant mes notes, c'est cette maturité qui a globalement fait la différence (les élevages se ressemblent, c'est souvent le manque de maturité qui entraine des déséquilibres). Par contre, voici les 5 bouteilles qui m'ont plu et que je trouve très intéressante en terme de rapport Q/P.

Le vin qui a fait l'unanimité à notre table, note 5, le seul d'ailleurs à 5 et que je trouve très intéressant en rapport Q/P. Retenez le si vous passez chez Monoprix :

Bordeaux, Merlot du château Sainte Barbe 2012 (ou 2011) : un nez de cassis mûr avec un beau boisé toasté classe, c'est gourmand, une bouche de fruit noir mûr, pointe de fruit rouge compoté, un bois classe toasté, tanins soyeux amples mais bien soutenus par la matière, finale bien équilibrée, gourmande et de belle persistance sur les aromes du nez. très joli vin. TB 87 (15). Un vin dans un  style "international" très bien fait, gourmand, du plaisir, on a envie de se resservir. Nous l'avons proposé pour une médaille et en allant sur le site, j'ai vu qu'il était déjà bardé de récompense ;-)

Pour moi, car il y a débat à table, j'ai bien aimé EXCELLENCE, Blaye-Côtes de Bordeaux rouge 2010 des Vignerons de Tutiac : un nez de fruit mûr, gourmand, à nouveau joli boisé fumé mais aussi de la fraicheur, avec une pointe florale, un nez plus profond mais surtout une bouche tonique fraiche, belle matière soyeuse à juste maturité qui encdre cette fraicheur qui donne beaucoup d'énergie à cette bouche assez dense mais du coup qui garde de la précision, la finale est longue, porté par la fraicheur mais bien bien enrobée d'une empreinte tanique soyeuse, offrant une belle persistance de fruit mûr, de bois fumé classe, note florale. Je lui ai mis 4,5. Mon voisin 2,5 car il trouve que cela manque de maturité, je ne suis pas d'accord et à la découverte des bouteilles voyant qu'il s'agit d'un 2010, le seul je crois, je ne suis donc pas surpris. Dernier vin servi, qui arrive après des 2011 et 2012, c'est sûr, l'acidité du millésime tranche par rapport aux autres. J'ai beaucoup défendu ce vin auquel la table a finalement attribué 3,5 je crois. Je persiste à penser que la maturité est bien là !

Ensuite 2 vins que la table a également bien apprécié, assez semblable dans leur style, et de la même appellation Blaye-Cote de Bordeaux, que sont : le Château Terre Blanque 2012, belle bouche velouté, très beau travail des tanins, et belle structure plus charpentée (cabernet sauvignon ?), note 4 et Château Haut Grelot cuvée Méthez 2012, avec un nez séduisant de fruit mûr, bouche ample, tanins soyeux, finale persistance honnête fruit mur, note 4.

Enfin, le dernier, c'est un vin dans un style différent que je souhaite aussi défendre. Château Puynard. Un bordeaux dans un esprit plus fin et délicat, cherchant le fruit plus que le bois. Je ne serai pas étonné que l'extraction soit faite dans un type "à froid", ce qui donne un nez pétant de fruit rouge et noir, marqué de belle notes florales, c'est aérien et fin avec un fond léger fumé. La bouche est charnue, tanins fins et soyeux, précis, pas d'une grande densité, mais très délicat, finale tendue, fine, précise, persistance honnête de fruit rouge, belles notes florales. Note 3,5 et cette fois nous partageons avec mon voisin la même vision du vin, mais aussi de son mode de vinification. c'est notre voisine qui n'aime pas du tout, après d'âpre discussion la table lui donnera 3 !

Sinon ma répartition de note : 4 vins < 3 ; 3 vins à 3 ; 3 vins 3,5 ; 2 vins à 4 ; 1 vin 4,5, 1 vin à 5
En tout cas, un exercice très intéressant ! Merci à Messieurs Bettane et Desseauve.

Amicalement, Matthieu

dimanche 20 juin 2010

Avant première FAV Leclerc 2010

Bonjour à tous,
Gentiment convié au Plaza Athénée pour la présentation des FAV Nationale Leclerc, j'ai pu dégusté quelques jolins vins parmi les 65 présentés. Voici ceux que je recommanderai :

Chateau de Santenay, Clos de la Chaise Dieu 2009 : Très joli chardonay Bourguignon, grand classique, nez frangipane, bouche de poire, joli, gras et belle fraicheur, finale ronde élégante longue Très Bien 87
Riesling, Wineck Schlosberg  2009 : un des meilleurs rapport qualité prix à 7,25 €, nez séduisant mûr agrume, silex, bouche sèche droite aréienne, finale fruité fluerie sur une belle amertume, fin et délicat Très Bien 88

En rouge, 3 supers Beaujolais 2009, qui s'annonce décidément comme un grand millésime :
Le Julienas, le Chirouble mais surtout le Fleurie Louis Tete, réglissé, beau volume pour tous mais une poiunte de délicatesse et de longueur sur le dernier. TB 86, le tout pour 6,50 €
Le Gevrey Chambertin Harmand Geoffroy 2008 est un beau vin qui n'est pas très marqué par l'acidité du millésime, et se présente sur un fond boisé classe, une bouche corpulente, belle structure longue, finale fraiche classe, très bien fait. 87
Dans l'immense sélection des Bordeaux, je retiens surtout beaucoup de tanins vifs, secs, poudrants et avec des astringences fortes. Quelques jolis bouteilles :
Saint Emilion, la Gaffelière, le plus équilibré des Saint Emilion, il reste fin et délicat avec des tanins justes. TB+ 90
Medoc, Chateau la Tour Blanche de chez Magrez est un joli vin loin d'un boisé excessif, sur un beau fruit mûr et une juste matière TB 88
Haut Medoc, Cambon la Pelouse, est égal à lui même, un beau Bordeaux classique TB 88
Un joli margaux Chateau Prieure Lichine, un bel équilibre, une matière à l'astringence acceptable, une belle longueur. TB 90
En Rhone, Le Chateauneuf la Gardine 2007 est très réussi car pas trop confit, ni marqué par l'alcool dans un style classique de Chateauneuf tout en rondeur sur la prune, garrigue, chocolat, épice. TB-Excellent 90-92
Cote Rotie Les hautes de Cheys 2007 est aussi bien réussi, très classique d'une syrah mûr, avec son poivre et ses notes de violette, même si sa finale un poil souple lui enlève un rien de plenitude. TB 88-90

Enfin en dehors de la FAV, ne ratez pas l'offre incroyable du mois de novembre car le Cote du Rhone Village, Terre des Garrigues VV de la compagnie de l'hermitage 2007 est un super vin pour 4,70 €. Nez très mûr sans confit, une bouche pleine, dense, avec des tanins soyeux et une belle intensité, une finale souple mais qui tient la distance. Bravo Très Bien 88

Amicalement, Matthieu

vendredi 5 juin 2009

Canicule et crus tannés à Bordeaux : Leoville Barton, Haut Bailly, Gruaud Larose, Sociando Mallet, Saint Pierre...

Bonjour à tous,

Nous nous sommes retrouvés entre camarades amateur pour une soirée sur le thèsme 2003 et vieux Bordeaux. Comme d'habitude, beaucoup d'enguelades, de pleurs, de franche inimitié, j'en ai vu garder pour eux les bouteilles amenées... Bref une soirée ratée, mais vous vous en doutez ,sinon quel intérêt de la raconter !

Les vins (enfin ceux que j'ai réussis à gouter en utilisant des trésors d'ingénuosité) :

Vin 1 : Nez de poire sur fond grillé pointe de réduc avec des notes de fleurs d'oranger très distingué et un petit fond mentholé. La bouche acidulée se développe large à l'attaque avec une matière rond d'un joli gras enrobant une acidité fine mais présente presque trop d'ailleurs, donnat au vin son allonge. Finale bien enrobée, marqué d'un acidulée de bon aloi avec une jolie persistance mentholée grillée et de belles notes d'écorce d'orange. On sent clairement un très joli vin et un beau terroir. J'avais suggéré à Stéphane la bouteille de ce vigneron que je souhaitais goûté mais dans mon souvenir, il s'agissait d'un Meursault Perrières et je m'exclamais donc : "C'est fou ce que cela fait plus Puligny que Meursault..." Comme quoi ! Puligny-Montrachet PC Perrières 2004 d’Etienne Sauzet. Très Bien 89 .

On attaque les Bordeaux 2003 avec un vin bouchoné.


Vin 2 : Un nez classe, mûr presque gourmand, de fruits noirs et rouges un peu compotés, sur fond de grillé, de havane, tabac avec des notes épicées, réglisse. La bouche est dense, sapide, charpentée, droite, avec des tanins soyeux qui finissent par poudrées légèrement (ce qu'ils n'avaient pas la veille au soir à l'ouverture) sur le fruit mûr, le tabac, le havane, un côté épice orientale assez étonnant pour un Bordeaux. La finale est longue, très persistante, gourmande avec son fruit compoté, son fond fumée, tabac, havane, et toujours ces notes d'épices. Personnellemnt pas trouvé spécialement austère car s'exprimant fort bien, mais bien typé "cabernet" donc, droit, long, traçant son chemin... Beau compagnon de table qui se laissera pas impressionné par les plats. Haut Médoc Sociando-Mallet 2003. Excellent 90-92. 2eme très beau millésime bu de SM après 90.

Vin 3 : Un nez de fruit noir avec des notes fleuries sur un fond de fruit confit, de fûmé, un nez très friand. La bouche est robuste, large, à nouveau belle densité, délivrant du fruit noir mûr sur un fonc fûmé grillé. La finale est large, un côté aérien et souple mais pas sucré, donné par des notes fleuries, fruit confit... et une belle persistance pour ce joli vin dans un style plus "merlot" que j'avais placé en rive droite. St Estèphe Château Meyney 2003. Très Bien + 90. Et au fait Jérome, tu te les coupes ou quoi...

Vin 4 : Un nez marqué par le vernis, la volatile et l'alcool ou l'on distingue après aération, des épices, des notes fleuries, du fruit confituré sur un fond boisé fûmé. Pour moi ça fait très tempranillo espagnol nouvelle génération. La bouche est confite, charnue, très souple avec des tanins un peu séchants et une pointe de caramel. La finale tombe un peu du coup, sur ses notes de fruits confits mais surtout elle est marquée d'une pointe de chaleur. Là, pas de soucis, c'est un 2003, mais personnellement je l'aurai placé en Espagne tant le côté sucré un peu extravagant (et donc écoeurant à force) me fait penser à ces vins Internationaux qui cartonnent au 4 coins de la planète. Pas mon style, mais cela reste un vin pour ces amateurs là. Côte de Bergerac L’Excellence du Château les Tours des Verdots 2003. Bien+ 85

Vin 5 : Un nez de fruit noir mûr sur un boisé classieux mais un peu dominateur très grillée toasté, avec des notes de poudre de riz qui donnent une certaine distinction. La bouche est charpentée, droite longue avec des tanins veloutés et pour l'instant assez uniforme fruit noir mûr et toasté mais on sent une belle matière, qui ne demande qu'à digérer son élevage. La finale est droite tout en éléguance sur les arômes du nez. Pour l'instant le vin est encore en phase de "travail" mais la matière et la qualité de l'élevage laissent augurer d'une très jolie bouteille dans les 5 à 10 ans. St Julien Château St Pierre 2003. Très Bien - Excellent 89-91. Là j'étais plutôt sur St em !

Vin 6 : Un nez de cassis mûr sur un fond très typé grand cabernet rive gauche, ce doux mélange de poivron rouge grillée et de havane, des notes balsamiques, un fond délicatement fûmé... grand classe. La bouche est charpentée avec des tanins soyeux, fins, délicat et de belles amplitudes, c'est droit et équilibré de bout en bout jusque dans cette finale harmonieuse entre fruit mûr, un poil sucré et le boisé noble. C'est très racée et je l'ai reconnu car dégusté il y a 1 an, c'est St Julien Léoville Barton 2003. Excellent 92-94.

Au final, une série étonnement prête à boire, sans trop d'aspect confit, certes pas des parangons de fraicheur, masi pas non plus de souplesse excessives, de lourdeur... Bref, ça évolue bien et surtout pas de vin fermé ! Ensuite on attaque ce que j'aime beaucoup, les vieux Bordeaux, faut dire, je suis atteint d'O12 depuis quelques années...

Vin 7 : Un nez de fruit rouge, un poil kirchée sur un fond animal viande plus que cuir avec de très belles notes fleuries, des épices variées qui donnent un côté chaleureux, oriental. Surprenant de jeunesse et de fruit. La bouche est charnue, fondue, tanin taffetas, amples enveloppant une très belle fraicheur qui tient le vin, sur le fruit rouge mûr, les épices. La finale présente une pointe de fraîcheur qui la rend jeune, dynamique élancée, bien enrobée et une belle persistance de fruit confit, de cèpe presque truffant indiquant l'age respectable du breuvage... mais quand même, 70, je suis scotché ! Très beau vin que ce Margaux Château Bel Air Marquis d’Aligre 1970. Excellent+ 95

Vin 8 : Un nez kirchée sur le cèpe, la framboise confite, un léger fûmé, des notes de sous-bois, c'est profond et délicat, plus classique que le vin précédent. La bouche est charpentée, droite, avec des tanins fondues veloutant, enveloppant moins précis et sérré que sur BAMA, le tout est assez classique du Bordeaux à maturité, fruit rouge mûr, cerise, fumée, cèpe. La finale présente un côté plus souple mais c'est long et persistant sur le fruit confit, le champignon, le ss bois et un léger fûmé. Belle complexité Bordelaise, grand classique que ce St Emilion Château Soutard 1975. Excellent 93.

Vin 9 : Un nez de cabernet avec du poivron mûr, du fruit noir, du fûmé. La bouche est droite, charpentée, profonde sur le fruit mûr et le fûmé. La finale est fluide, un peu lâche avec son poivron rouge grillé, un fond de fruit noir mûr et toujours ce fûmé. Très classique mais manquant un peu de comlexité. Je me laisse embarqué en rive gauche medoc à cause du poivron, alors que j'aurais dû mieux analysé ce fûmé caractéristique... Pessac Léognan Château Haut Bailly 1978. Très Bien + 90

Vin 10 : Un nez complexe, profond, de fruit noir confit, des notes balsamiques, moka, cacao. La bouche est charpentée, tanins ronds encore jeunes, un poil séchant, c'est assez puissant mais bien équilibrée par une fraicheur qui donne l'allonge et le dynamisme que l'on retrouve dans une finale droite longue sur les arômes du nez. Je penche pour un 90 tant l'équilibre entre mûr et frais est réussi et que le vin fait encore jeune ! Encore 10 à 15 ans pour que ce St Emilion Château Soutard 85 devienne fondu ! Excellent 92-94

Vin 11 : Un nez très cabernet mûr, fruit noir, poivron grillé sur un fond de sous bois, des notes de cuir, de champignon. La bouche est robuste, avec des tanins denses et ronds, belle équilibre entre maturité et fraicheur, sur le fruit mûr, les épices, la réglisse, et un fond légèrement fûmé. La finale présente une petite pointe de chaleur, et devient amer sur le fruit confit, le champignon, un coté fûmé mais un peu too much, presque écoeurant ! J'hésite entre 82 et 90, c'est St Julien Gruaud Larose 1990. Très Bien + 90

Au final, beaucoup de plaisir et y'a pas à dire les vieux Bordeaux (20 à 30 ans), sont de très beaux compagnons de table !

Amicalement, Matthieu

dimanche 10 mai 2009

Un beau dîner en compagnie de 3 aristocrates : Saint Emilion Gaffelieres, Soutard, Castillon, d'Aiguilhe

Bonjour à tous,

Parti se ressourcer à la campagne, nous nous sommes fait plaisir avec ce dîner aristocratique basé sur 3 comtes Bordelais. Mais d'abord, les courses au marché du coin furent un vrai bain de jouvence de beau produit ! Au finale, boudins, andouilles, gigot et surtout petits légumes nouveaux, navet, pomme de terre, poireaux... Magnifique morilles (c'est la fin de saison) à 8,5 € le kg, grosse asperge blanche (5€ le kg), cresson... Bref, du bonheur, pour des prix très loins des standards parisiens ! En l'honeur des comtes, le gigot fût cuit lentement et arrosée bien sûr aves son ail en robe, les petits légumes nouveaux furent blanchis rapidement, et simplement cuit avec un peu de jus de viande, les morilles poellées au beurre avec pointe d'ail et persil frais... du bonheur ! Pour les vins, le premier comte à s'avancer fût le plus agé, j'ai nommé :
Saint Emilion GCC, Chateau Soutard 1975 : Si à l'ouverture ce digne représentant de la famille comte de Ligneris faisait grise mine face à son camarade beaucoup plus jeune, c'est une tout autre histoire après 3 H d'aération. Une couleur rose au bord diaphane, un nez fondu, doux, sur le vieux cuir, des notes de champignon puis un éveloppement de fruit rouge mûr, de tabac, un fond de cèpe, de sous bois, c'est parfait d'élégance et de gourmandise. La bouche est charpentée, large à l'attaque puis belle allonge qu'accompagne de parfaits petits tanins soyeux et fondus, très délicat avec ces petits fruits mûrs, doux, ce vieux cuir classe, le tabac, et ce délicieux fond de cèpe. La finale marque sa fraicheur ce que lui confère droiture et finesse, et jolie persistante de cuir, de tabac, de fruit rouge, sous bois, cèpe... Bref, Très beau vin Excellent 93. Autant vous dire que la morille a apprécié et l'agneau fondant l'a béni ! Grande bouteille, merci Nico du tuyau.

Ensuite, le deuxième comte, Malet de Roquefort, arrive un peu avec sa cavalerie, j'ai nommé :

Saint Emilion, Chateau La Gaffeliere, 1er GCC 1999 : Si à l'ouverture le très classieux nez torréfié, grillé, toasté, sur fond de fruit noir en jette, à l'heure du diner, il devient un peu monolithique. La bouche est dense, pleine, large, assez merlotante avec un toucher super soyeux, le tout dégageant fruit noir mûr, grillé, toasté comme le meilleur boisé classe. La finale ample reste sur ces arômes et emporte un peu tout sur son passage mais à l'image du coup de vent, ça passe assez vite... Très Bien 89 !

Enfin, ne jouant pas dans la même catégorie, au moins tarifaire, le comte Von Nieperg présente son :

Côte de Castillon, Chateau d'Aiguilhe 2004 : Couleur noir, avec un nez de fruit noir, de cassis mûr, un côté lacté mais surtout assez marqué d'un boisé torréfié vanillé, certes de bon gôut, mais un peu dominant. La bouche est large, avec des tanins bien travaillés car tout à fait soyeux, et l'ensemble propose un habile mélange de fruit noir très mûr, de vanillé, de grillé mais le côté limite sucré est un peu écoeurant de mon gôut. La finale est large sur le fruit noir mûr, toujours ce côté un peu sucré et le torréfié/vanillé. Un vin très bien fait agréable, représentant assez l'idée que je me fais du vin international. Bien - Très Bien 85

Beaucoup de bonheur avec ce dîner partagé, un beau jour de mai, entre Parisiens flanant en Bourgogne Nord.
Amicalement, Matthieu

mardi 30 décembre 2008

Un grand plaisir : Beaune Rebourgeon Mure 06 et Medoc Potensac 97

Bonjour,

Ouvert avant les fêtes pour un petit diner impromptu, tant j'avais envie de confronter mes sensations de dégustation en cave, avec un "Tast" à table :

Beaune 1erC Vignes Franches Rebourgeon Mure 2006 : Un nez gourmand panier de fruit mûr, groseilles, mûres, myrtilles, aux notes fraiches de ronce et une pointe épicée. La bouche est large dans une structure droite très sapide pinotant joliment sur le fruit rouge la ronce les épices. Les tanins, tout en rondeur, lissent bien une finale fraiche et lui donne ampleur dans une persistance de joli longueur, tout en gourmandise de fruit rouge mûr, d'épice réglissée-zan, de rosée de sous-bois... Un très bon vin et super rapport qualité/prix ! déjà Très Bien 88-90

Ensuite, j'attrape à la volée dans l'armoire, Médoc Chateau Potensac 97 : Un nez de cassis pûre aux notes de ss bois débutante sur un fond fûmé avec une petite pointe kirchée. La bouche corpulente est large, construite sur le fruit noir mûr, assez souple tanins ronds bien couvrant mais peu de profondeur. La finale est un poil souple mais bien large et persistante sur le fruit noir un peu compoté, les épices réglisse et un fond sous-bois/champignon, très agréable et la meilleure des bouteilles bues jusqu'à présent ! Très Bien 86

Amicalement, Matthieu

samedi 20 décembre 2008

Tout les oppose : Clos de la Roche, Bouchard 1970 et Medoc, Haut Condissas 2005

Bonjour,

Dégusté récemment avec quelques amis, ces 2 vins que tout oppose :

Clos de la Roche Grand Cru, Bouchard pere & Fils 1970 : Un nez de cèpe, d'humus sur du fruit mûr un peu doucereux puis notes chocolatées, fûmées. La bouche est archi fondue, se présentant large avec des tanins satinés sur le champignon le sous bois les fruits mûrs, type cerise noire. La finale est souple évoquant les arômes du nez mais peu pregnante. Un joli vin à maturité. Très Bien + (90)



Médoc, Chateau haut Condissas 2005 : Un nez de fruit noir mûr dominé par un élevage grande classe de chêne grillé, fumé moka. La bouche est large, robuste, sur le cacao, le moka. Les tanins sont veloutés et l'esemble dégage une certaine profondeur et droiture. La finale, astringente, est droite et enveloppante et présente une très belle persistante sur le fruit noir compoté, le moka, le chêne grillé sans paraître trop sucré mais tutoie quand même l'écoerant (le 3eme verre deviebt difficile). Très Bien + (89-91) et je ne suis pas surpris que ce vin sorte très bien dans les dégustations marathon en aveugle.



Amicalement, Matthieu

mardi 11 novembre 2008

2 beaux Bordeaux à maturité : Beychevelle et Pontet Canet 90

Bonjour,


Repas de famille chez la seule qui aime le vin, elle m'annonce, ce sera Beychevelle 90, du coup, je me dis que Pontet Canet devrait donner une réplique intéressante. J'avais été un peu déçu par l'ouverture d'une bouteille bas goulot, limite épaule. La lecture de la dernière RVF qui lui attribue 18, aiguise ma curiosité et Beychevelle me semble être un bon étalon. Les vins seront dégustée sur un beau rôti de boeuf.


Saint Julien, Chateau Beychevelle 90 : Un nez mûr classieux de fruit noir, de fûmé sur un fond de sous-bois signant l'évolution. La bouche charnue est souple avec des tanins ronds bien glissant, une finale souple, intense, mais courte de fruit noir mûr, de fûmé, de sous-bois. Joli vin à maturité. Très Bien (86)



Pauillac, Chateau Pontet Canet 90 : Une parentée de nez évidente avec les fruits noirs mûrs, des notes de tabacs blonds, de havane sur un fond plutôt champignon et humus. La bouche, par contre, est plus dense, c'est corpulent, droit, profond avec des tanins soyeux plus enveloppants. Une finale puissante, fraiche qui persiste joliment sur les arômes du nez. Un vin plus dense, plus puissant, plus de matière. Beaucoup mieux que la dernière bouteille gôuté... Mais celle-ci était mi-goulot. Un beau Bordeaux qui arrrive à maturité et qui devrait gagner en profondeur et complexité. Très Bien (89) mais pour moi ça ne vaut pas 18 (90-92)



Amicalement

dimanche 9 novembre 2008

Noix de Saint-Jacques, Macon Guffens Chavigne 06 et Pessac Carbonieux 2000

Bonjour,

La venue de quelques camarades amateur de fruit de mer dans cette période propice m'a conduit à attaquer les noix de saint-jacques. Le fond de sauternes m'a donné envie de "flamber" les saint-jacques (heu, flamber c'est pour faire genre, parce qu'elles ont quand même dégorgées les St Jacques donc impossible à flamber... en fait, elles ont fini leur cuisson dans le Sauternes), une petite julienne de légume au cidre, une sauce crémée avec la marinade au cidre et c'est parti ! En premier :

Pessac Léognan blanc, Chateau Carbonieux 2000 : un nez discret de fruit jaune mûr, des notes de craie sur fond boisé fûmé. La bouche est large, la matiere ronde et dégage du coing, de la noisette sur fond fûmé puis arrive des notes crayeuses. La finale est large, ronde, boisé fumé et craie, pas d'une grande longueur, manque de tonicité mais agréable. Bien

Puis, un vin que j'ai adoré en 2004 :
Macon Pierreclos, Guffens Heynen 1er jus de Chavigne 2006 : Un nez de pêche mûre sur fond beurrée brioche avec des notes mentholées. La bouche attaque large sur le coing, des notes crayeuses et joli fond biochée, la matiere est suave. La finale est souple, large, sur un fond de craie, de fruit jaune et des notes mentholées. Très Bien, mais actuellement, un peu mono-bloc, je l'ai trouvé moins harmonieux, moins équilibrée que le Chavigne 2004.
Les accords étaient corrects, sans plus ! Le plat étant légèrement sucré, je me suis dit après coup (après ouverture des bouteilles) qu'un demi-sec de loire aurait probablement fait gagner l'accord en accompagnement et fondu.

dimanche 2 novembre 2008

Du Foie Gras, des spaghettis, un Sauternes 1986, une petite idée du bonheur

Bonjour,

Un cadeau oublié d'un bloc de foie gras nous adonné l'occasion de re-tester cette recette sympa ! Car le foie gras en pure dégustation manquait de chair, de fondant, de poivre... Du coup, direction la casserole ou réduisait quelques champignons dans un fond de veau... Délicatement versé sur les spaghettis, cette sauce fût un bonheur surtout accompagné de :

Sauternes, Chateau d'Arche 1986 : Un nez d'agrume confit aux notes de menthe, de fruit exotique, passion, de miel. La bouche est opulente, large, sur le fruit rôti, miel, épice, et garde une bonne ligne directrice. La finale est acidulée, de belle persistance, sur l'hydromel le quinquinat et légèrement fûmé. Pas le plus fin, ni le plus frais, mais très agréable et à maturité. Bien-Très Bien.

Par contre, comme souvent, superbe accord avec les pattes, l'agrume confit, les notes mentholées miéllées se mariant au note de foie, le fûmé avec le champignon et la liqueur avec la sauce !

Un Bordeaux qui commence à se boire : Pauillac Clerc Milon 1986

Bonjour,

Rien à dire, les Bordeaux à maturité, c'est quand même pas mal. Nouvel confirmation avec ce 88, qui commence à se laisser aborder :
Pauillac, Chateau Clerc Milon 1988 : Un très beau nez de cassis, havane, fûmé, avec un fond champignon et quelques notes de cuir. La bouche charpentée, droite, est fondue mais les tanins ronds sont un peu rigides et finissent sec comme assez souvent sur ce millésime. La finale est droite, batie sur une fraicheur persistante de cassis mûr, de havane, de cepe, et des notes fûmées. Un Bordeaux qui commence à se laisser boire, typique de son millésime et qui passe mieux à table (la rigidité et la fraicheur se faisant plus discrète) qu'en dégustation pure ! Très Bien
Servi sur des tournedos, sauce au vin, c'était parfait !

dimanche 5 octobre 2008

Après le rhubbe... Zind Humbrecht, Gigondas Raspail Ay, Pomerol, Ridge Lytton Springs

Bonjour à tous,

Après quelques jours en panne d'appendice nasal, enfin ce WE je retrouve le gôut et les arômes délicats... Le premier vin à me rappeller le bonheur de la dégustation :
Gigondas, Domaine Raspail Ay 1998 : Un nez gourmand et frais, profond, sur la prune, la cerise mûre avec des notes un poil alcoolique, épicées, fraises écrasées sur un fond de rafle et un peu de viandés/cuir. La bouche est charnue, large, sur le fruit mûr compotées aux tanins ronds fondus sur une trame qui, tout en gardant suffisemment de fraicheur, finit avec une sensation sz souplesse et peu d'amertume. La finale gagne en puissance sur le fruit mûr mais un peu compoté type prune, cerise mûr, fraise écrasée avec note de chocolat amer, de rafle qui donne une sensation de fraicheur. un bien beau vin. Très Bien


Ensuite un accord catastrophique. Sur du hareng mariné à la Polonnaise, j'attrape ce Fritz Haag dans la cave avant de passer à table ne me rappellant plus le terme allemand spécifique aux équilibres du Riesling et là c'est le drame...
Mosel, Riesling Domaine Fritz Haag Brauneberger Juffer Kabinett 2007 : Un nez typique de riesling avec orange confite, quinquinat, des notes légèrement fleuries sur un fond léger terpénique. La bouche est ample avec bcp de matière, très acidulée, avec une forte sensation sucrée (60g/l) sur l'orange confiturée. La finale est sucrée/acidulée et s'affaisse un peu sur l'orange confite, les notes de quinquinat. Bref, c'est un joli vin mais clairement un équilibre un peu too much pour moi ! ça manque de tension et de dynamisme pour mon goût bien qu'aromatiquement, le vin soit très beau. Bien


Samedi, mon camarade Stéphane a mis les petits plats dans les grands et nous sert en plat de résistance un civet de Biche et ses pommes de terre d'Automne. ça tombe bien, j'ai amené ce fameux Beauregard 2006, Pomerol dont j'ai lu des critiques variées et qui m'avait beaucoup plu en 2005. Alors sur 2006 millésime dit réussi à Pomerol, j'avais hate de confronter ma vision à celle de Daniel S (un fameux dégustateurs Bordelais ;-) :
Un nez frais, assez beau, de moka sur le fruit noir mûr avec des notes épicées. La bouche est corpulente, large ou le fruit noir mûr et le moka arrive en millieu de bouche puis on evolue vers un côté amer et salé peu élégant, par contre les tanins sont soyeux et amples mais finissent un peu sec. La finale est fraiche avec une amertume qui redevient agréable sur le fruit mûr et le moka mais d'une persistance un peu courte. Bien-Très Bien. Tout en restant un bon vin, qui va bien se marier sur les pommes de terre d'automne et le civet, car le côté amer salé est moins saillant, à son prix, on trouve des vins plus harmonieux (des syrah par exemple)

A ce même dîner, suit un Ridge California, Lytton Springs Zinfandel 2005. Premier contact avec cette Winery de la Sonoma, appartenant à Paul Draper, le créateur du Ridge Monte Bello, un des TOP californiens. Ce blend annonçant 77% de Zinfandel, 17% Petite Syrah et 6% Carignan se présente dans le verre moins foncé que le Pomerol. Un nez discret de mûre confituré, de réglisse, avce des notes épicées poivre sur fond moka/fûmé. La bouche est large, corpulente, avec des tanins soyeux dégageant du fruit confituré, du moka, du poivre. La finale large sur le fruit mûr confituré, le réglisse, le poivre et les notes moka finit assez court. Un joli vin à qui il manque un peu de structure, de longueur et de profondeur pour en faire un grand vin à mon gôut ! Très bel accord avec le civet de biche. Très Bien


Enfin, en ce dimanche soir, ma tendre et douce est parti pour cuisinner un Pho vietnamien. Du coup j'ai sorti cette bouteille de Gewurz qui me fait de l'oeil dans la cave depuis quleques mois. Au départ, je comptais l'ouvrir avec mes camarades DCiens (Nico, c'est parti remise ;-) mais finalement l'occasion fait le larron et j'ai tellement d'autres choses à partager avec eux ! Alors, Gewurztraminer, Domaine Zind-Humbrecht Wintzenheim 2005 : Un nez fin, fleurie, de rose, d'agrume que l'on peut trouver exotique avec des notes légèrement mentholées, et un fond de ronce, de rafle, bien loin des archétypes du cépage. La bouche attaque franche, puis monte en densité avec une matière ronde soutenu par une belle fraicheur ni acidulé, ni lourde sur le coing, la rose, des notes végétales type ronce, foin coupé donnant une belle profondeur. La finale est souple et large avec peu de sensation mais quelques belles notes d'amer, donnant distinction et délicatese et une belle finesse. Très Bien
Publié avant le dîner, l'accord ne pourra être commentée !
Amicalement, Matthieu

dimanche 28 septembre 2008

Un retour et une arrivée... Lagune, Malartic Lagraviere, Vouvray Huet, Volnay


Bonjour à tous,

Un retour après 3 semaines très agitées dû à l'arrivée du petit dernier, Julien, avec 1 mois d'avance....

Pour marquer le coup, quelques bouteilles dégustées à table. En commençant par le cru qui m'accompagne souvent dans ces moments importants :

Haut Medoc, Chateau la Lagune 2005 : Un nez profond de fruit noir mûr avec des pointes de fraises sucrées sur un fond boisé fûmé, un poil marqué alcool. La bouche est pleine charpentée, large, un côté souple de fruit noir compoté, de fûmé. Les tanins sont soyeux et amples. La finale est fraiche avec un côté lacté de fruits mûrs, un peu compoté, sur un fond travaillé de boisé très séduisant... Très Bien +. Un profil plus mûr, plein et dense que la finesse qui a pu caractérisé ce cru à une époque.

Vouvray, Domaine Huet demi sec "Le Clos du Bourg" 2005 : Un nez d'ananas, de citron avec des pointes artichaud sur un fond roti, mentholée. La bouche est large, onctueuse, sur l'ananas très mûr puis notes crayeuses avec une bonne longueur qui tient la bouche. La finale est équilibrée, douce, persistante sur agrume sucré avec de beaux amers. Bien - Très Bien

Pessac Leognan, Chateau Malartic Lagravière rouge 2005 : Un nez de fruit noir mûr aux notes framboisées avec quelques pointes de poivron grillés sur un fond assez imposant de boisé vanillé puis fûmé. La bouche est sapide, corpulente, avec une attaque large sur le fruit noir, le fûmé, les tanins sont imposants mais soyeux avec une structure longue le tout est encore sauvage et astringent. Après 24H, la bouche s'est assagi et se présente beuacoup plus harmonieuse. La finale est fraiche sur le fruit mûr compoté puis fûmé chocolaté. Très Bien et un grand potentiel à mon avis !

Toscana, Tenuta San Guido Guidalberto 2005 : Un nez fleurie aérien de pivoine, violette sur du fruit noir mûr, avec des notes épicées et fond de boisé légerement vanillé. La bouche est corpulente, large à l'attaque, mais qui garde de la longueur, le tout délivrant du fruit noir compoté et des aromes fleuries. Les tanin sont soyeux et encore astringents. La finale est longue et souple mais dynamique sur le fruit mûr confituré, des arômes délicats fleuris et un boisé vanillé mais bien fondue ! Bien - Très Bien


Beaune 1er Cru Teurons, Domaine RT 2004 : Un nez de framboise sur un lit de fruit noir mûr avec des notes de réglisse, d'épice poivré, de ronce, un côté "raffle" mais pas vert. La bouche est svelte, large, aérienne avec des tanins ronds dégageant du fruit rouge mûr presque souple, de végétal ronce. La finale est longue et tenue par une fraîcheur un poil acidulé et ça persiste sur le fruit mûr rouge, des notes de réglisse, d'épice et une pointe chocolat... C'est fin, précis, rond, long et de belle intensité. Très Bien


Saint-Estephe, Chateau Lafont Rochet 2005 : Un nez délicat lacté de cerise, de fruit rouge mûr, pointe de poivron grillé sur fond délicatement boisé encore marqué par une pointe alcool. La bouche est robuste, puissante comme un StEstephe, sur le fruit rouge et noir mûr, pointe amer tanin rond doux. La finale est longue fraîche puissante sur les arômes du nez. Très joli vin dans un registre puissant. Très bien


Morey Saint-Denis, Domaine Castagnier 2006 : Un nez pinotant de fruit rouge, de ronce, après 24H pointe des notes épicées de poivre. La bouche est corpulente, sapide sur la framboise, la ronce, un poil de bonbon anglais mais qui s'attenue après 24H. La trame est fraîche, les tanins sont ronds et la finale large et fraîche, présente une certaine puissance de fruit rouge, de ronce et d'épice. Bien + et très bon rapport Q/P (16 € domaine)


Volnay 1er cru Fremiets, Joseph Voillot 2006 : Un nez discret de fruit rouge, cerise, avec des notes kirchées sur un léger fond moka. La bouche attaque large, c'est charnue, sapide, sur le fruit rouge, les épices, des notes de chocolat. Les tanins sont soyeux et caressent le palais dans une bouche batie avec une structure droite et solide. La finale est dynamique, un côté souple sur le fruit mûr, les épices et ces notes de chocolat. Joli persistance et grande gourmandise. Très Bien, une cuvée qui se boit décidément très bien jeune !

Margaux, Château Prieuré-Lichine 86 : Un nez fondu distingué sur le fruit noir, les épices puis un délicat fûmé Havane, des notes de champignons et un léger cuir. la bouche est charpenté profonde avec des tanins fondus soyeux que seuls une petite sécheresse finale vient légèrement altéré (a table cette sensation disparait), le tout est expressif sur le fruit bien mur, le fûmé. La finale est longue, la fraicheur allonge la matière et ça persiste longuement sur les arômes du nez. Fin et profond, un très joli vin à maturité ! Très Bien

Sinon, quelques Guigal, comme le Crozes 2003, toujours très bien ou le CdR 2004, très agréable.

Pas encore sorti les cartouches mais ça ne saurait tardé ! En attendant d'acheter les cartouches 2008 et avec un "Julien", sans être un saint, j'ai déjà prévenu la banquière…
Remarquez, je lui ai dit que c'était aussi une chance, ce Julien, parce qu'en cas de fille, on avait prévu Romane, sachant que sa mère s'appelle Conti, je ne vous fais pas un dessin !

Amicalement, Matthieu

Des diners, des vins... Brane Cantenac, Meursault, Durfort Vivens

Bonjour,

Quelques bouteilles récentes :

Meursault, Domaine Buisson Charles VV 2004 : Un nez discret de poire sur un fond fûmé, une petite réduction qui va disparaître avec des notes de beurre, de brioche doré. La bouche est charmeuse au touché doux sur une belle longueur le tout sur la fleur, la poire et la brioche. La finale fraîche est longue sur le fruit jaune mûr puis des notes briochées et beurrées. Bien - Très Bien



Savigny-les-beaune, Bouchard Pere&fils Les Lavières 2002 : Un nez discret sur la framboise avec fond boisé fûmé. La bouche attaque droite, charpentée, elle présente des tanins ronds un peu séchant et rigides. La finale est fraiche, un peu amer et un peu marqué par l'alcool ce qui la rend un peu agressive mais persistante sur le fruit rouge la ronce puis le fumé. Après vacuvinage et 24H, la finale présente des notes peu gracieuses de caramel… Bien

Margaux, Château Durfort Vivens 1978 : Couleur profonde rubis, reflet orange au bord brique. Après les notes de serpillières humides à l'ouverture succède un nez de fruit rouge mûr, de champignon, un fond toasté, de la viande rôti, du cuir, du tabac. La bouche attaque en douceur, c'est corpulent et bien fondu avec des tanins satinés et ça dégage du fruit noir, du champignon, du toasté. La finale est délicate, mûr et persiste joliment sur le fûmé, le rôti, le champignon, le sous-bois. Très Bien




Edelwicker, Sylvie Spielman 2004 : Un nez pur de rose, de litchi sur fond agrume. La bouche est large, solide, droite avec un toucher doux sur le pamplemousse, la rose. La finale est tendue, amere sur la rose et le litchi. Bien






Margaux, Château Brane Cantenac 2000 : Un nez distingué de fruit noir très mûr, de cassis, sur un fond boisé torréfié fumé un peu marqué par l'alcool à l'ouverture. La bouche est charpentée, ample, au tanins soyeux, sur le fruit noir mûr, réglisse, fûmé. La finale est délicate bien mûr, souple, sur le fruit noir et un fond d'épice puis fûmé torréfiée. Très Bien et commence à évoluer, encore quelques années pour profiter pleinement de cette joli bouteille.

Gigondas, Amadieu 1988 : Un nez marqué de viande fraîche, un peu marqué étable qui domine beaucoup quand même. La bouche charpentée est fondue, large, sur fruit noir mûr, réglisse, avec des tanins ronds. La finale droite qui tient sur la matière persiste sur le fruit noir, le cuir, la viande. Bien et déjà 20 ans !


Amicalement, Matthieu

jeudi 25 septembre 2008

Un petit tour de France en blanc... Riesling, Chassagne Montrachet, Vouvray

Dégustation en date : avril 2007


Bonjour,
Reprise des dégustations avec mes vieux camarades par une épreuve "découverte", le classique Tour de France... Ce soir là, les Blancs.
Les étapes ont été choisies forcément subjectivement après mes dernières reconnaissances et sont données dans l'ordre du parcours :


1ere Etape : Vouvray, le Mont sec, Domaine Huet 2005 : ça demarre très fort, pas de round d'observation, on est tout de suite dedans avec un nez expressif de grande finesse sur le fruit blanc, l'acacia, l'agrume citron et les épices citronnelle. L'attaque est franche, direct puis ça s'intensifie dans une bouche ronde avec une belle trame vive, de l'allonge sur la craie, l'agrume. Pas de coup de bambou, la finale est à l'unisson, intense, fraiche sur la citronelle, un peu d'amer sur l'amende fraîche et surtout, c'est long, un champion qui se révèle !. Très Bien



2eme Etape : Chablis, Domaine Simonet Febvre 1er Cru Mont de Milieu 2000 : premier col neutralisé pour cause d'oxygenation excessive, 2eme col, c'est mieux, ça attaque par un nez fleuri, de poire avec notes mentholées, une bouche assez ronde mais qui s'essoufle en milieu d'ascencion sur la poire le tilleul, ça se reprend dans une finale mentholée mais c'est un peu court pour espérer remporter l'épreuve. Bien (6,2)

3eme Etape : Riesling, Albert Mann GdCru Schlossberg 2004 : La période de repos avec respiration a fait grand bien à ce concurrent qui au moment d'attaquer le secteur décisif se présente avec tous ses atouts. Un nez envoutant d'agrume, de roche, de très légères notes pétrole. Un gabarit de costaud d'ou se dégage une puissance enrobée de soyeux, mais une musculature fine donnant des notes acidulées sur les agrumes, la roche silex, et une finale qui trace sur un équilibre fraicheur/vélocité d'agrume, de silex, de craie, très long, au style typique qui en fait un bel adversaire pour la victoire finale. Très Bien

4eme Etape : Saint-Aubin, Pierre Morey 1er Cru "les combes" 1996 : Au départ, son année, son origine en font un outsider sur lequel on ne mise pas beaucoup... et pourtant, dès le nez, on perçoit de la classe sur ce nez de fruits blancs aux notes beurrées, avec de légères touches de chevrefeuille. Il surprend par sa bouche tendue élancée mais pas acide qui propose un joli touché rond sur le beurre, le pain grillé, le fruit mur, et une finale bien équilibrée de fruit avec des notes minérales, et une endurance grillée, fûmée. Un vrai outsider, Très Bien (7,95).

5eme Etape : Pessac Leognan, Château Carbonnieux CC 2000 : Pas forcément à son avantage sur les précédentes épreuves de la saison, le terrain va ici très bien lui convenir. Un classisme régionnal bien dominé malgré la chaleur de son année de naissance. Un nez "dopé" mais proprement, par un boisé grillé, des notes noisettes, de la menthe, le tout sur du fruit jaune. Une bouche de coing, de noisette avec des notes beurrées, une bonne fraicheur, une finale fruit jaune miélé avec un beau boisé fûmé, de la noisette. Bref pas une révélation, mais il tient sa place, et pour certains, il mérite mieux (un peu court quand même). Bien + (7,59)

6eme Etape : Saint Joseph, Domaine Coursodon "Paradis Saint Pierre" 2005 : Une belle surprise que ce beau gabarit, avec ce nez coloré d'abricot d'épice, d'aubépine, de poire, cette bouche large, charnue, ronde, expressive, de poire, de verveine, et cette finale qui garde intensité et richesse sur des notes fleuries et fruitées d'abricot et cette persistance épicée/miéllée. Très Bien (7,91)

7eme Etape : Chassagne Montrachet, Domaine Colin-Deléger 1er Cru Les Vergers 1998 : Le favori des Books va tenir sa place. Tout est là, richesse et finesse. Un nez dominé par la brioche chaude, le beurre sur du fruit jaune coing puis des notes fûmées. Une bouche onctueuse pour ce corps d'athlète bien déssiné par une trame fraiche avec du fruit jaune mûr, du fûmé. La finale est longue, pas de faiblesse, avec ses jolis notes briochées et la finesse du fruit et la classe des notes fûmées. Très Bien

8eme Etape : Provence, Domaine Trevallon 1999 : Aïe, on voit vite à la mine ambrée que le concurrent n'est pas au mieux de sa forme, des notes de noix, d'olive verte confirme vite le diagnostique, c'est l'abandon... Dommage car on détecte dans ces notes d'abricots secs, de miel, de kirch, un vrai potentiel !

Pour ne pas rester sur cette dernière étape décevante, on propose un épilogue pour accompagner le duo gateau chocolat et gateau noix avec : Rivesaltes Ambré, Domaine Bertrand Bergé. Accord superbe, le nez complexe de noisette, de noix, de fruit confit, la bouche douce onctueuse sans sensation sucrée, la finale intense, presque fraîche, longue accompagne magnifiquement le dessert. Epilogue sans faute.

Pour finir, le Podium donné par les 12 commissaires de séance :

Maillot Jaune : Chassagne Montrachet Colin Deleger 8,67 (Ecart Type 0,5, joli consensus)
Maillot à pois : Vouvray Huet 8,64 (Ecart Type 0,6)
Maillot Vert : Riesling Schlossberg Mann 8,00 (Ecart Type 0,8)

Personnellement, mon ordre : 1 Riesling, 2 Vouvray, 3 Chassagne.

Amicalement, Matthieu

dimanche 21 septembre 2008

Vins du WE 20 septembre... Sociando Mallet, Volnay Santenot, Clos des Grives

Bonjour à tous,

Ce WE quelques vins sympathiques avec des millésimes en 6 :

Crozes hermitage, Clos des Grives Domaine Combier 1996 : Un nez superbe, frais, de cassis mûr, de framboise acidulé sur un fond de cuir, viande grillé avec des notes épicées poivre blanc. La bouche est franche, svelte/charnue, sapide construite droite et longue, délivrant du cassis, de la viande, du cuir. Les tanins sont ronds et accompagne une finale fraiche, longue, droite sur les arômes du nez. Un très beau vin qui joue avec le millésime ! Très Bien + et décidément une très belle cuvée !


Haut Medoc, Chateau Sociando Mallet 2006 : un nez discret, frais, de cassis avec des notes de poivre, de poivrons grillés sur un fond légèrement boisé chêne. La bouche est franche, charpentée gagnant en largeur à l'aération avec des tanins soyeux, le tout sue le fruit noir, et un boisé légerement caramel à l'ouverture. La finale est fraiche, marquée par un poil d'alcool sur le fruit noir mûr, le poivre puis un boisé chêne mais toujours caramel. Dans un style austère et droit, le vin gagne en amplitude et en cherme à l'aération mais n'a pas encore la profondeur qui pourra en faire un excellent vin dans quelques années ! Très Bien

Volnay 1erC Santenots Domaine Buisson Charles 2006 : Si à l'ouverture le nez pinote agréablement, la bouche ressemble à un Volnay à la PE ! Droite, longue, tanins sérrées, profondes, y'a du vin là dedans... Puis à l'aération, ça prend de l'amplitude et le vin gagne en largeur, les tanins soyeux commencent à se déployer pour délivrer un message beaucoup plus "volnaysien" néanmoins ce vin à du nerf et de la ressource, le début d'une longue vie ! Au dîner, le soir : Nez de fruit rouge mûr, de cassis, des notes sanguines épicées, sur un fond boisé fûmé. La bouche présente une attaque franche et sapide (fruit mûr), la structure est corpulente, droite et longue et gagne en amplitude et en largeur avec des tanin soyeux, le tout sur le fruit mûr compoté/acidulé avec quelques notes d'élevage légèrement caramel. La finale est dynamique, fraiche, persistante sur le fruit mûr, un côté acidulé avec des notes épicées et légèrement fûmé. Très Bien+ et beau potentiel.

Amicalement Matthieu