Bienvenue sur ce blog de dégustation


Le vin, ça se partage ! c'est comme le bonheur... Le bonheur simple d'une dégustation de grand vin de Bourgogne ou d'une belle syrah ! Alors n'hésitez pas à consommer ce blog sans modération, contrairement à l'Alcool qui se consomme, majeur et avec modération. La plus part des vins sont dégustés et crachés.... Consulter le aussi en vidéos sur YouTube
Affichage des articles dont le libellé est vin italie. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est vin italie. Afficher tous les articles

dimanche 5 novembre 2023

WE : Pessac Malartic 2020, Barbera d'Alba, Chassagne Romanée, Volnay Champans, Sancerre Pinard Chateau

Bonjour à tous,


WE 1erNov qui nous a permis de finir les bouteilles du WE dernier. Diner à la guinguette des vignes à Issy ou j'ai découvert le Nuits Saint Georges du domaine Chopin 2012, un joli Nuit réussi, un domaine qui sur cette première bouteille mérite de s'y intéresser. Puis des classiques à la maison avec la poursuite des découvertes 2020 avec :

Pessac-Leognan, Chateau Malartic Lagravière 2020 (vidéo 0:25) : Bu sur 4 jours, si à l'ouverture, sur une jolie profondeur, une pointe de caramel fugace se fait sentir puis plus vanillé à 2H, le vin s'exprime après quelques heures surtout sur la framboise mûre, note graphite, puis fraiche de cèdre, presque mentholé sur un fond balsamique et fumé. La bouche est charpentée, voir robuste, ample, puis droite, profonde, tanins soyeux de belle densité, c'est frais, ça envoie quand même un peu en finale mais cela reste équilibré, juste c'est puissant, et on retrouve le côté 2020 des curseurs à fond sur tous les paramètres. C'est déjà très bon, et cela augure du meilleur pour demain (enfin 10 ans au moins). Excellent 92 (17) ce jour (92-94).

Barbera d'Alba DOC, Fontanafredda, Barbera d'Alba 2019 (vidéo 3:25) : Un nez élégant, appétant, de fruit noir, cassis, léger myrtille, note fraiche feuille de cassis, pointe épice typé cèdre donnant de la profondeur, fond léger balsamique. La bouche est large à l'attaque, puis droite, fraiche voir tendue, jolis tanins soyeux qui enrobent, c'est tonique, friand sur la mûre sauvage, acidulé, note fraiche feuille de cassis, pointe épice, cèdre, fond léger balsamique. La finale est fraiche, pleine, et persistance intéressante. TB 90 (16) pour ce joli vin au rapport Q/P redoutable (10€ FAV monop avec la carte). Mais à 8H d'ouverture, la puissance alcool se renforce et surtout ça tourne pruneau, moins joli.

Chassagne Montrachet, Buisson Charles La Romanée 2013 (vidéo 5:25) : Un nez élégant de fruit blanc, pomme, note sous-bois, champignon, humus, pointe citronnée, chèvrefeuille, fond classe d'amande, de roche craie et léger sésame. La bouche est large à l'attaque, a la matière délicate, fine, précise, puis ça se tend, ca gagne en profondeur, sur la pomme puis plus citron, note sous-bois, humus, champignon, pointe chèvrefeuille, acidulé friande, fond d'amande douce, très crayeux et léger sésame. La finale est fraiche tonique, belle empreinte, c'est salivant, salin et jolie persistance. Excellent 93 (17). Comme quoi, on fait de joli Chassagne à Meursault :-)

Volnay, Voillot Champans 2013 (vidéo 7:45) : Un nez un peu discret sur la framboise, puis cerise, des notes profondes, marquées, plus amande douce qu'épice ou florale (enfin ca fait aubépine aussi), pointe ronce, sous-bois, fond noyau, massepain, avec un côté fruit confit. La bouche est corpulente, large, pleine, puis de la fraicheur bien enrobée de tanins soyeux, c'est plus expressif, groseille, framboise, note cerise confite, puis florale aubépine, pointe ronce, sous-bois, fond noyau, amande douce. La finale est fraiche, bien pleine, tonique et jolie persistance de framboise, groseille, légère épice plus bonbon anglais, pointe ronce, fond noyau, amande douce, crayeux. Excellent 92 (17). Assez surprenant, marqué par l'amande douce, plus expressif et meilleur que la précédente bue qui était assez discrète.

Sancerre, Vincent Pinard Le Chateau 2017 (vidéo 10:10) : Un nez expressif, très séduisant et classe, de fruit blanc, pomme, puis citron, note fraiche légère buis, acacia, puis plus sous-bois, pointe friande fruit jaune mûr, pèche qui équilibre, fond de roche, crayeux, amande aux légers accents cire d'abeille. La bouche est ample à l'attaque, du volume puis ca se tend, c'est frais, droit, superbe matière fine, dense qui enrobe, c'est friand et classe, profond, tonique, plein, sur la pomme, puis plus citron, chèvrefeuille, note buis acacia classe, pointe fruit jaune, fond amande, roche, craie. La finale est fraiche, tonique presque puissante, pleine et belle et longue persistance. Excellent 94+ (17,5+). Superbe vin que ce cru en 2017.

Amicalement, Matthieu

samedi 10 septembre 2022

Diner de rentée au DOP : Roulot, Dauvissat, Chevalerie, Voillot, Villard et super toscan di Valgiano

 Bonjour à tous,

Diner de rentrée du DOP sur le thème FeelFree, retour de vacances, apporte ce que t'as envie de faire gouter :-). C'est parti pour les blancs


Vin 1 : Italien, rien noté... mais un vin qui fait très Roussillon, sur le fruit blanc, des notes herbacées jolies, sur un fond typé résine. Bouche droite, matière ronde, petit creux en attaqpe et à la finale un peu courte. TB 88 (15) Piana di Castelli. Surprise c'est un 100% Malvoisie. Moins complexe, et ample que celui bue cet été du domaine Boudeau (Rivesaltes) Pure Souche conseillé par les Caves Maillol de Perpignan et qui était excellent :-)

Vin 2 : Un nez de chardonay, sur la poire, puis des notes de noisette, puis chèvrefeuille, citron sur un fond d'amande avec un côté assez marqué de sésame et de réduction grillé. La bouche est droite, tendue, tout juste enrobée d'une matière ronde, c'est profond, tonique, voir puissant. La finale est fraiche, voir vive, avec une persistance intéressante, d'un noble chardonay Beaunois. TB 89 (15,5) et effectivement ce Bourgogne Cote d'Or de Roulot 2015 est une belle entrée de gamme même si moi il me manque un peu d'amplitude, de gras et de rondeur... Question de gôut et je comprends que les amateurs de vins tendus, vifs aiment beaucoup. Pour 2015, c'est quand même bien tendue.

Vin 3 : Un nez qui cousine mais, après le fruit blanc, le coté citronné, ce sont des notes plus champignons, mousseron, sous-bois sur un fond amande, sol, tourbe. La bouche est droite à l'attaque, fraiche puis se déploie une joli matière ronde, au toucher soyeux, c'est puissant, plein, mais jolie finesse, sur le fruit balnc, les notes se font plus citron vert, et le fond est plus roche, calcaire que tourbe. Jolie finale fraiche. Un bien beau vin. TB-Excellent 91 (16,5) que ce Chablis Dauvissat 2016

Vin 4 : Un nez marqué d'un élevage boisé presque caramel, aux notes de fenouil, presqu'anisée, mentholé (je pars en Rhone Nord). Une bouche droite, délicate, matière fine, aérienne mais dense, mais c'est encore dominé par l'élevage. Finale fraiche, délicate, et belle persistance mais cet élevage encore présent masque trop le fruit. TB 89 (15,5) que ce Chassagne Montrachet Morey Coffinet Romanée 2012. Demi surprise à la découverte de la bouteille car sur ce millésime c'est assez inégal chez Thibault... Les Pucelles présentaient ce même profil (bue en 2021), mais la 2eme Romanée bue au printemps était beaucoup moins marquée que celle-ci, et le DDC, très peu (superbe d'ailleurs les 2 fois, dont une en avril :-))...

Vin 5 : Nez oxydé, puis bouche pareil... ce qui est Très rare chez Germain... dommage

On passe aux rouges :


Vin 6 : Un nez de cerise, note de cuir assez marqué, puis pointe végétale de ronce sur un fond acidulé quasi balsamique (qui m'a enduit d'erreur). La bouche est charnue, droite, de la fraicheur rendant l'ensemble acidulé, friand, une matière ronde enrobant tout juste la fraicheur, finale fraiche, acidulé, très friande sur le fruit rouge, les notes de cuir, assez classe, puis plus épicées que végétales. Excellent 91 (16,5) que ce Pommard Voillot Epenots 2007.

Vin 7 (mon apport) : Un nez de framboise, groseille, puis des notes fraiches végétales, classes, de bourgeon de cassis, pointe tabac, fond léger cuir classe. La bouche est charpentée, droite, fraiche, belle structure, un peu carré certes mais bien enrobée de tanins soyeux, fins, précis. Seule la finale, fraiche, friande, d'une jimie complexité de fruit rouge, tabac, cuir, épice s'arrête un peu vite, c'est vrai. Courte comme dirait Benoit. Pour autant, j'aime beaucoup ce vin Excellent 93+ (17+) qui fut un coup de cœur l'été 2021 avec son affolante jeunesse (tout le monde était vers 2010) pour ce Bourgueil Domaine de la Chevalerie, Chevalerie 96.

Vin 8 : Un nez très marqué pour moi d'une réduction choux/grillé/fumé et/ou d'un élevage apportant un fond moka, même si c'est plutôt joliment fait, ce n'est pas très naturel, et ça manque de complexité du coup. La bouche est corpulente, acidulé, jolis tanins soyeux, une finale fraiche mais une aromatique moins écrasée en bouche de la réduction, de l'élevage car des notes fruit noir et épice transperce. B-TB 88 (15) On est perdu, et personne n'identifie ce gamay, Moulin à vent, Louis Boillot les Rouchaux 2014

Vin 9 : Un nez opulent, ça envoie, du fruit noir mûr, voir compoté, note d'eucalyptus, de menthol, avec des pointes d'épice, de tabac sur un fond balsamique, mais c'est bien intégré et pas trop lourd. La bouche est robuste, puissante, large, tanins denses, soyeux à l'attaque, mais un poil rêche/accrocheur dans une finale qui surprend car on s'attend à du lourd, de l'alcool et finalement, non, cela reste mesuré, long, et d'une jolie complexité de fruit noir mûr, de menthol, de tabac, d'épice.. J'étais sur un Priorat, c'est un super toscan, moi j'aime beaucoup Excellent 93 (17) que ce Toscane, Colline de Lucchesi, Tenuta di Valgiano 2011.

Vin 10 : Un nez de cassis, note d'encre, de graphite, pointe bourgeon de cassis, fond fumé, tabac puis cuir/animal, cela m'évoque tout de suite un Bdx RG, je ne verrai plus que ça, bravo mat...). La bouche est charpentée, droite, tanins soyeux au toucher, mais un peu rigide, c'est profond voir un poil austère, mais bien fait. La finale est fraiche sur le cassis acidulé, sur des notes tabac, boite à cigare, fond de cuir/animal. Excellent 92 (17) mais personne n'a vu une Cote Rotie, Villard La Brocarde 1995.

Une belle soirée de rentrée et sur les blancs quelle cohérence, les rouges ce fut plus décousu dans les choix et les ordres de service :-)

Amicalement Matthieu

samedi 2 octobre 2021

Bourgogne 2011 au Diner du DOP avec un superbe Latricières des frères Rossignol :-)

Bonjour à tous,

Reprise des diner du DOP sur le thème Bourgogne 2011 à la cantine de Meme. Antoine nous propose un Champagne pour attaquer, ce qui n'est pas courant au DOP :-) Et là bonne idée

Vin 1 : Un nez de pomme légèrement caramélisé mais élégant, notes florale sur un fond noisette. Bouche droite, très peu de sucre, c'est agréable car très vineux, avec une bulle très légère. Finale douce et élégante, car jolie fraicheur, acidulée, mixant la pomme, puis des notes évoluées légèrement cerise kirchée, sur ce fond de noisette. Un joli champagne que ce Francis Boulard, Rosé de Saignée. TB 90 (16) pour moi qui ne suis pas Champagne.

Vin 2 : Un nez de fruit blanc, poire, des notes chevrefeuille, tarte citron meringuée, pointe brioche, fond d'amande. Bouche droite tendue, joli matière ronde, délicate, voir ciselée, c'est tendu mais marqué encore d'un élevage boisé, vanillé, caramel très (trop) présent. Finale fraiche, belle empreinte soyeuse et jolie persistance mais un peu écrasé par cet élevage boisé manquant d'élégance. TB 90 (16) pour ce Meursault, Comtes Lafont Genevrières 2011.

Vin 3 (mon apport) : Un nez de fruit blanc, poire, plus marqué, note aubépine, puis plus citronnée, pointe sésame grillé sur un fond amande, de craie, plus élégant. La bouche est un peu chaude, plus dense, elle est fraiche et plus profonde. Finale puissante et belle persistance élégante de poire, chèvrefeuille, pointe sésame classe, et fond de craie d'amande. Excellent 92 (17) que ce Meursault, Buisson Charles Goutte d'Or 2011 dont Fabrice a vite identifié le vigneron, annonçant plutôt Bouches Chères, ce qui se comprend très bien sur ce 2011, car la délicatesse de la bouche y faisait penser.

Vin 4 : Nez de cerise puis des notes un peu réduite d'œuf, légère, mais présente, je sens aussi une pointe alcool, (volatile ?), des épices, sur un fond fumé, c'est plaisant. Bouche droite, tendue, corpulente, tanins ronds de jolis densité, précis, sur la cerise, un peu mat, note épice et fond fumé. La finale est fraiche mais bien enrobée, dans un style friand, avec de jolies épices sur une persistance plus qu'intéressante. TB-Excellent 90+ (16+) que ce Sancerre, Mellot En grand champs 2011. On était resté en bourgogne.

Vin 5 : Un nez plus grillé, fumé à l'attaque, puis framboise, notes presque mentholé évoluant végétale avec un côté petit pois, fond viande fumé, cuir. Bouche de belle densité corpulente, droite, presqu'acérée, tanins soyeux, sur la groseille, acidulée, note végétale plutôt amande, avec un côté friand, massepain, fond fumé et plus cacao. Finale fraiche, tonique, bien enrobée et joli persistance. Pas classique mais Excellent 91 (16,5) que ce Charmes Chambertin, Amiot Servelle 2011. Pas reconnu, mis à Morey,

Vin 6 : Nez oxydé, vieux, passé.... dommage pour ce charmes chambertin Hubert Lignier.

Vin 7 : Un nez superbe, pfiuuf, expressif, complexe, de framboise, groseille, mûre, voir compoté, belles notes d'épice typés girofle, pointe de ronce, sous-bois fraiche, fond fumé, avec un début de cuir, classe. Bouche charpentée, ample à l'attaque, puis droite, centrée, tendu, tanins soyeux, précis, c'est hyper friand, moelleux et tendus à la fois, délicat et punchy Finale fraiche, puissante et longue persistance acidulée, de groseille, d'épice girofle, de sous-bois, fond fumé et cuir, classe.... Excellent-Exceptionnel 95 (18) que ce Latricères Chambertin Rossignol Traoet 2011. Alex l'a tout de suite identifié, moi au fil de la dégustation, je suis passé de RT à Groffier sur le Clos de Beze, tant on avait de friandise, de velouté...

Vin 8 : Joli nez encore, de framboise, note d'épice plus réglissé que girofle, pointe ronce, sous-bois plus marqué, fond fumé. La bouche est corpulente, tendue, plus profonde, encore plus acidulée, mais un peu moins friande, avec des tanins soyeux mais moins velouté, c'est moins complexe, plus tendue. La finale est plus profonde, super tonique, puissante, sur la framboise, les épices et ce fond fumé. Excellent 93 (17) que ce Vosne Romanée, Les Malconsorts Cathiard 2011.

Vin 9 : Nez plus fermé, plutôt cassis, note végétale bourgeon de cassis, puis de l'alcool, fond balsamique. Bouche charpentée, très fraiche, vive, tanins saillants, finale fraiche, qui accrochent, tr_s marqué balsamique. On met tous ça en Italie et pas sur du pinot. :-) Etna, Pietradolce Contrada Rampante 2016. En devenir mais pas mon truc en l'état 87 (15)

Vin 10 : Nez caractéristique de sa mouvance, plus que de son terroir, dominé par des notes oeuf, animal, plutôt fruit noir, cassis mais tellement écrasé par sa réduction... Bouche fraiche, précise certes mais aromantiquement moi, je comprend pas... J'ai déjà bu ce type de vin 100 fois venant d'ici et d'ailleurs. Bref, pas ma came et là je suis très surpris à la découverte de l'étiquette, car ce Morgon, Foillard Cote du Py 2011 n'a rien a voir avec le Corcelette 19 bue cet été. On est là dans la caricature de vin bio/nature... comme on en boit des dizaines, aucune personnalité.  Bon, si ça fait triper certains, tant mieux pour eux :-)

Vin 11 : Nez plus tradi :-), de framboise, un peu mat, note réduction croute de fromage qui disparaissent vites, puis épice sur un fond fumé. Bouche charpentée tendue, droite, style austère, tanins un peu saillants, c'est droit jusque dans cette finale fraiche, austère, profonde manquant clairement de fun. C'est plutôt classe, et très droit mais la méditation introspective chez les cisterciens, même si la bâtisse est belle, ça m'éclate pas :-) B-TB 88 (15) que ce Volnay, Louis Boillot, les Angles 2011

Vin 12 : nez plus enjoué de framboise mûre, note épice fond avec un côté grillé légèrement marqué. Bouche corpulente, fraiche, avec un acidulé friand, des tanins fins, ronds, précis mais un peu fermes dans cette finale fraiche avec une persistance intéressante de framboise, acidulée, d'épice, et ce fond fumé. TB 90 (16) que ce Morey Saint Denis, Michel Magnien Les Charmes 2011.

Au final, une jolie soirée, intéressante et ma conclusion, c'est que les grands terroirs transcendent souvent le millésime :-)

Amicalement, Matthieu

dimanche 7 avril 2019

Vins du WE : Puligny Langoureau et des vins italiens

Bonjour à tous,



Comme je n'ai pu aller au diner du DOP, thème Piémont, j'ai bu les bouteilles que j'avais rapporté de la cave… ça tombe bien finalement car c'était des Toscans ! J'avais pas bien compris le thème...
Quelques blancs aussi, à commencer par :

Pinot Gris, Ginglinger Eichberg 2009 (Vidéo 0:15) : Un joli nez évolué, à maturité, sur le pain d'épice, la mirabelle, note frangipane, fond tourbé et léger champignon type truffe. La bouche est ronde, ample, matière un peu grasse, du sucre équilibré par une pointe fraicheur, sur la mirabelle confite, note pain d'épice, miel, fond tourbé élégant. La finale est ronde, avec une pointe de fraicheur, profondeur qui allonge, et persistance intéressante de mirabelle confite, de pain d'épice sur un fond tourbé, champignon noble. TB 88  (15)





Saint-Emilion, Clos de l'Oratoire 2005 (Vidéo 1:10) : Un nez sexy, baroque, gourmand de fruit rouge mûr, fraise, grenadine, note d'encre, graphite, puis épice, cèdre, fond tabac et balsamique. La bouche est charpentée, droite, structurée, puissante, de la fraicheur tonique, tanins soyeux en attaque puis un peu rigide, asséchant en finale, sur la fraise, la grenadine, profil amer, note cèdre, puis graphite, fond tabac blond. La finale est fraiche, empreinte asséchante, puissante, profil amer, acidulée, fruit rouge, fraise, grenadine, note graphite, cèdre sur un fond tabac fumé. TB 89 (15,5) dans un style international, mais moins caricatural sur cette bouteille qu'en jeunesse, passe bien sur les fajitas !


Puligny Montrachet, Langoureau La Garenne 2009 (Vidéo 3:00)  : Un nez superbe élégant, équilibré, poire william, fruit blanc, note chèvrefeuille, puis plus aubépine, noisette, fond d'amande pointe sésame. La bouche est ample, à la matière taffetas, précise, délicate, puis de la profondeur, de la longueur, sur la poire mûr, note chèvrefeuille, pointe noisette fraiche, citron vert,  fond aubépine, amande avec un côté sésame. La finale est presque puissante, mais droite, profonde, et belle persistance de poire, fruit blanc, note chèvrefeuille, fond amande, aubépine, sésame... Grand élégance, gardant du tonus, mûr, les 2009 magnifiques comme on je les aime... Excellent 93+ (17,5)



Pommard, Coste-Caumartin Les Montjeus 2015 (Vidéo 4:30) : Un nez séduisant de fruit plutôt rouge, groseille, framboise, note épice réglisse, pointe fraiche de ronce, fond noyau carroube. La bouche est corpulente, droite, fraiche presque vive aux tanins ronds mais accroche en fin de bouche, manque un poil de maturité pour moi, mais c'est friand, sur la groseille, la framboise, note réglisse, pointe ronce et fond noyau carroube. La finale est fraiche à l'empreinte asséchante, un peu vive, persistance honnête de groseille, framboise, ronce, réglisse, fond noyau carroube. TB 88 (15)



Toscane Chianti, Fattoria Felsina Riserva Rancia 2004 (Vidéo 6:40) : Un nez expressif de fruit noir mûr, cassis, myrtille, note légères de noix, puis épice réglisse, orange sanguine, pointe animale, fond léger balsamique et moka. La bouche est charpentée aux tanins fins, un peu serrés, soyeux, de la fraicheur, c'est droit sur la myrtille, le cassis, note épice réglisse, orange sanguine, pointe animal, fond moka et balsamique. La finale est fraiche, tonique, acidulée, cassis, myrtille, épice plus orange sanguine, fond moka, balsamique. TB-Excellent 91 (16,5)




Toscane, Tenuta San Guido Guidalberto 2005 (Vidéo 8:00) : Un nez très séduisant, friand, de fruit noir, liqueur de cassis, note agrume, puis épice, orange sanguine, qui donne de la fraicheur, fond classe fumé, tabac blond. La bouche est corpulente large, beaux tanins fins et soyeux, avec une joli concentration, c'est droit et friand, une pointe de fraicheur, sur le cassis, myrtille, note orange sanguine, puis plus classique bordelais, épice boite à cigarre, poivron rouge grillé, fond tabac blond, fumé, c'est classe, et complexe. La finale est fraiche, dynamique, et une persistance intéressante de cassis, myrtille, note épice orange sanguine, fond tabac blond, fumé classe. Excellent 91 (16,5)



Amicalement, Matthieu

dimanche 7 octobre 2018

Quelques bouteilles et une soirée autour du Montrachet

Bonjour à tous,

Une soirée sympathique au thème intéressant avec le DEP, autour (et mitoyen) du Montrachet.



Un bref retour sur les vins remarquables de cette soirée, le Saint-Aubin En Remilly de Marc Colin 2013, rond et charmeur tout en gardant la droiture, TB 90 16. Beau Dent de Chien 2013 de Thibault Morey Coffinet, plus complexe et structurée, plus marqué sésame grillé aussi et pas encore épanoui, à attendre 92 (17). Très beau nez pour le Remilly de Chassagne de Colin Deleger 2012 avec un côté menthol frais, mais une bouche bien qu'acidulée, pas très dense et à la finale ronde, un peu courte. Un Remilly sexy mais pas le cru le plus profond TB 90 (16). Même profil d'ailleurs que le Chassagne Remilly 2007 de Thibault Morey Coffinet, très gourmand  au nez et à l'attaque, mais une finale très enrobée, un peu grasse comme souvent sur ce cru, l'âge lui donnant plus de complexité TB+ 91 (16,5)
Le magnum de Chassagne Fontaine Gagnard se présente très classique d'un élevage dans l'air du temps avec des notes réduc grillé très (trop) marqué. Mais le vin est bien fait pour les amateurs du genre. TB  (15).
Le Dent de Chien Morey Coffinet 2009 ne m'a pas spécialement emballé, la matière ronde manquant de précision, mais surtout de finesse pour un tel cru. Par contre cela reste délicat, encore assez marqué par son élevage. A attendre, je pense, même si je ne retrouve pas la densité habituelle de ce cru. TB 90 (16).
Enfin, les 2 plus beaus vins de la soirée, très proche d'ailleurs dans leur forme. Les Puligny Pucelles de Thibault Morey Coffinet 2009 et celle de Leflaive 2011. Des nez expressifs et complexes mais surtout des bouches droites, tendues, à la matière fine, précise, dense, cristalline, de la profondeur et de la puissance mais tout en finesse. ça finit long dans les 2 cas. Excellent 93-95 (17-17,5) pour chacun avec 17,5 pour Leflaive plus prêt à boire, là ou le vin de Thibault, déjà excellent 17, augure d'un potentiel encore plus important sur 10 ans (17,5-18).
Le Puligny Folatière 2005 de Chavy était oxydée. Une jolie soirée avec dans l'ensemble des vins de très belle tenue.

Sinon quelques vins ces dernières semaines :

Italie, Chianti, Castello di Ama Chianti Classico 2007 : Un nez gourmand sans grande complexité, sur le fruit noir, note épice, orange sanguine, amande frangipane, fond noyau, cacao. La bouche est charpentée avec de la structure, qui tient la bouche avec des tanins ronds, sur le cassis, épice léger réglisse fond cacao, chocolat. La finale est robuste, un coté puissant, brut, cerise kirchée chocolat, foret noir, note épice et fond cacao chocolat, TB 89 (15,5)





Vosne Romanée Rion 2012 : Un nez nuancé de noble pinot nuiton, sur la framboise mûr, la groseille, note de carroube puis plus épicé girofle, pointe de ronce fraiche, fond léger moka fumé. La bouche est ample, large, beaux tanins soyeux bien tenus par la fraicheur, sur la framboise, la groseille, note épice girofle voir réglisse, une pointe amertume classe, de ronce, fond moka léger fumé. La finale est fraiche, pleine, bien enrobée, empreinte soyeuse, et persistance intéressante de framboise, de carroube, de girofle fond moka fumé classe. TB-Excellent 90 (16). Tout ce que j'aime comme vin, et je reste donc un pinotphile convaincu à 50 ans.



Chambolle Musigny, Amiot servelle Bas Doix 2008 : Un nez classique de framboise, groseille, note épice légère pointe ronce, fond carroube voir moka. La bouche est large, ample, pointe amertume, tanins soyeux, structure fraiche, tendue, sur la groseille, pointe épice, puis ronce sous bois, un coté végétal fond carroube, noyau de cerise. La finale est fraiche, tendue, tonique mais suffisamment enrobée, persistance intéressante groseille, épice, ronce sous bois végétal, fond caroube et noyau. Fait bien son millésime TB 88 (15+)




Gevrey Chambertin, Lucien Boillot Les Evocelles 2010 : Un nez encore un peu discret, mais franc, de framboise, puis plus cerise griotte, note d'épice légèrement réglissé, pointe ronce pinotante fond noyau cerise et léger moka. La bouche est corpulente, droite, un poil austère, pour les amateurs du genre, tanins soyeux mais accompagnant la profondeur, sur la groseille, la cerise griotte, note épice léger réglisse, pointe ronce sous bois et fond léger moka, noyau de cerise. La finale est fraiche, droite profonde, voir puissante, et persistance intéressante groseille, note épice réglisse, puis la ronce, le sous-bois sur le fond noyau de cerise, léger moka. Un vin sans concession, droit dans ces bottes, un poil austère (terroir froid ?), sans esbrouffe mais vrai, avec du caractère, bref moi j'aime. TB 90+ 16+ manque juste un poil de friandise, gourmandise acidulée à mon gout. Peut-être à venir…

Amicalement, Matthieu

dimanche 24 juin 2018

Diner Chardonay 2018 et orgie de grosse quille en rouge chez Fabrice

Bonjour à tous,

Bon, tout est dans le titre concernant le thème demandé par Nicolas lors son passage à Paris pour un diner mémorable chez Fabrice qui nous a d'ailleurs régalé ! Le LineUp prestige :



Donc on commence une série de blancs 2008 avec consigne bourgogne :

Vin 1 : Très joli nez, expressif, classique, de fruit jaune mûr, note noisette, presque citron vert, puis plus beurre, brioche, fond plus fumé que grillé, classe. La bouche est droite, acidulée, belle matière concentrée, au toucher soyeux, donnant un côté gourmand. La finale est plus acidulée que fraiche, fruit jaune mûr, avec des notes grillées plus marquées, note noisette, beurre, fond fumé. Excellent 92 (16,5+) que ce Meursault, Antoine Jobard En la Barre 2008.


Vin 2 : Un nez proche, mais plus brut, moins délié, sur le fruit jaune mûr, note tilleul, fond ou le bois se fait plus sentir, plus fumé, un peu moins complexe. La bouche est concentrée, ample, de la matière, c'est droit et plus serré, sur fruit jaune mûr, note plus marquée caramel puis tilleul, fond fumé boisé. La finale est entre fraicheur et puissance, moins précis que le précédent, persistance intéressante par contre sur le fruit jaune mûr, mais des notes un peu caramel, fond fumé. Un vin intéressant, mais un peu trop boisé pour moi, encore un peu serré et moins précis que le précédent. TB 90 (16) mais une petite déception quand même à la découverte de ce Meursault Buisson Charles Goutte d'Or 2008.

Vin 3 : Un nez fleuri, chèvrefeuille, puis fruit jaune, plein, délicat, note frangipane, fond amande, craie, très élégant. La bouche est ample, large, belle matière soyeuse, précise, c'est plein, friand tout en restant très élégant, car ça se tend, c'est tonique sur le fruit jaune mûr, note frangipane, fond amande, craie et fûmé. La finale est ronde, droiute puissante, et belle persistance tout en friandise, mais gardant une grande élégance. ça se boit comme du opetit lait et le verre appelle un autre verre… Excellent 94 (17,5) que ce Chassagne Montrachet Germain Morgeot 2008.

Vin 4 : Un nez de fruit blanc cette fois, mais marqué d'une note végétale pas très élégante, type gentiane, puis frangipane,; pointe de vanille, fond fumé grillé, un nez étrange. La bouche est ample, large, un côté lacté caramel, puis à l'aération de la poire William, mais toujours ce côté végétal étrange. La finale est ronde, plutôt souple, fruit blanc, poire William, note caramel puis presque réglissé, fond fumé. Petite déception pour mon apport B-TB 88 (15), en espérant que c'est un problème de bouteille pour ce Batard Montrachet Morey Coffinet 2011.

Vin 5 : Un nez qui trompe peu, fruit blanc, mais cette fois belles notes classes de mousseron, d'herbe séchée, de foin, fond presque légèrement mentholé, avec une pointe tourbée, très grande classe. La bouche est superbe, ample, droite belle matière qui enrobe la fraicheur, donnant un côté légèrement acidulée, plus fruit jaune que blanc, mûr, note de mousseron, de foin, sur un fond d'herbe séchée avec une pointe crayeuse. La finale est ample, puissante, tendue, avec une pointe gourmande, et longue persisatance fruit jaune, menthol, foin, herbe séchée, fond mousseron. Superbe grand cru chablisien sans aucun doute, grande élégance pour ce Chablis Dauvissat Le Clos 2008, Excellent-Exceptionnel 95+ (18+)

Vin 6 : Un nez d'orange confite, très agrume, un côté évolué oxydé mais sans l'être, surprenant, note citron vert, noisette, fond entre oxydation, évolution, étonnant. La bouche est sèche, droite, voir vive, une lame acérée, puissante sur ces aromes d'orange confite, de thé bergamote, de citron vert, d'épice safran. La finale est droite, vive, tranchante, sur l'orange confite, la bergamote, le safran, le citron vert… Très étonnant, ça fait chenin vieux mais pas vieux… TB-Excellent 92 (17) pour les amateurs du genre et grosse surprise car ce Saumur Breze Clos Rougeard 2008 ne ressemble en rien à la précédente bue il y a 2 ans beaucoup plus marqué élevage et moins sur ces aromes type oxydation lente.

Puis on passe au rouge avec notre ordre classique, Bordeaux, Bourgogne, Rhone, avec un premier vin que je n'ai pas pris en photo, présentant un nez marqué animal, gibier, lièvre faisandé, trop fort pour moi même si le fruit noir mûr finit par ariver. La bouche est robuste, ample, tanins imposants ronds, sur le cassis, poins marqué gibier avec même une note fleurie agréable. La finale est ronde sur la grenadine, un, le cassis, le sureau mais le fond gibier animal revient. Pas mal B 86 (14,5) pour ce vin Corse, Fantine 2016, je crois.

Vin 8 : Un nez de cassis, de poivron rouge grillé, note d'encre puis plus cèdre, fond fumé, tabac. La bouche est charpentée, tanins soyeux à l'attaque mais poudrant un oeu en finale, c'est dense, frais, structure un peu marqué, sur le cassis mûr, pointe gourmandise, note encre, graphite, cèdre et fond fumé. La finales est fraiche sur le cassis, toujours ce côté gourmand acidulé, et belle persistance sur des notes de cèdres, de graphite et fond fumé. Excellent 92 (17) pour ce Pessac Léognan Chateau Haut Brion 2002 qui mérite encore quelques années de garde pour gagner en harmonie.

Vin 9 : Un nez très évolué, classe, de cuir, de cassis, de prune, note champignon noble, pointe de cinfit, fond fumé. La bouche est corpulente, fondue, tanins soyeux, c'est ample, gourmand car acidulée par une fraicheur qui tend l'ensemble, sur le cassis confit, très belles notes de cuir, de sous-bois, de champignon, fond tabac, fumé. La finale est gourmande, de belle persistance, cassis, champignon, sous bois, confit et fond de cuir, de tabac, de fumé. Excellent 94 (17,5) vin en pleine forme que Saint Julien, Chateau Léoville Poyferre 1983.

Vin 10 : Un nez à nouveau très évolué mais encore plus fondu, complexe, harmonieux, et gardant cette gourmandise, de cassis confit, d'épice réglisse, de cèdre, note de cuir classe, de cèpe grillés, de tabac blond, fond fumé et balsamique. La bouche est magnifique, charpentée, fraiche, ample, aux tanins fondus veloutés, denses, enrobant, sur le cassis léger confit, note graphite, cèdre, puis plus réglisse, fond tabac blond, fumé, pointe balsamique gourmande. La finale est puissante, délicate, précise, quelle présence, quelle gourmandise, et magnifique persistance de cassis, de prune, note réglisse, puis cèpe grillé, pointe de cuir, fond tabac blond, fumé. Grandiose, Exceptionnel 96 (18,5) que ce Saint-Julien, Chateau Talbot 1966.

Vin 11 : On change d'univers, avec mon apport, et ce nez de framboise, de groseille, d'épice réglisse, puis plus girofle, fond d'élevage classe, bien digéré, typé balsamique. La bouche est charpentée, ample, gourmande, tanins soyeux et précis, belle fraicheur qui tend l'ensemble, sur la framboise, la groseille, note épice réglisse, girofle, pointe fraiche ronce, fond noyau de cerise, balsamique. La finale est fraiche, acidulée, tonique, de belle persistance et tout en cohérence du nez et de la bouche. Beaucoup sur un grand chambolle (Bonnes Marres ou Amoureuses), Fabrice est sur un GC de Chambertin... Très joli vin Excellent 94 (17,5) que ce Charmes Chambertin, Amiot Servelle 2011

Vin 12 : A nouveau un nez évolué, plein, complexe, de groseille, de myrtille, note de cuir, puis plus cèpes grillées, sous-bois, pointe épice réglisse, fond moka assez typique. La bouche est corpulente, large, ample, tanins soyeux, presque moelleux, pas très dense, mais précis, délicat, sur le fruit rouge acidulé, note de cèpes confits, de sous-bois humide, pointe d'épice réglisse,, fond moka. La finale est fraiche, tonique et superbe persistance tout en gourmandise, acidulée, fruit rouge, groseille, framboise, note plus épicée réglisse, pointe cèpes grillées, de sous bois et ce fond moka typique. Exceptionnel 95 (18) et certains ont vite identifié un vin de Jean Pierre, grand que ce Volnay Voillot Frémiet 1990.

Vin 13 : Un nez moins évolué, de framboise, note réglisse, girofle, puis plus viande rôti, pointe de ronce, fond léger fumé. La bouche, corpulente, est droite, tendue, beaux tanins soyeux enrobant une fraicheur marquée, c'est plein, profond, un poil austère après le vin précédent, sur la framboise, note de ronce, puis d'épice girofle, réglisse, fond fumé. La finales est fraiche tonique, belle persistance de framboise, d'épice girofle, réglisse, fond fumé avec une pointe de cuir. Excellent vin 93 (17,5) que ce Vosne Romanée, Clavelier Beaumonts 2002.

Vin 14 : Un nez de cassis, de pruneaux, note fumé, pointe fraiche ronce, fond moka. La bouche est charpentée, tanins fins, précis, soyeux, beaucoup de structure, encore jeune, sur le cassis, le pruneaux, note épice puis orange sanguine, fond moka. La finale est fraiche mais les tanins accrochent encore, belle persistance mais le vin est encore jeune, on sent le potentiel mais ça manque d'expression et de complexité. A attendre sereinement que cet Excellent 92-94 (16,5-17,5) Brunello di Montalcino, Tenuta Col d'Ordia, Pogio Al Vento 2004

Vin 15 : Pour finir, un nez de mirabelle, de mandarine, de bergamote, fond pétrole et tourbé. La bouche est droite, profonde, matière soyeuse, dans une structure qui faut demi-sec, on ne sent presque plus le sucre, mais c'est très expressif, intense sur la mirabelle, l'agrume confit, le thè bergamote, fond pétrole et tourbée. La finales est fraiche et donne presque l'impression d'un vin sec, sur les arômes du nez avec ce fond pétrole et tourbée très classe. Excellent 93 (17) que ce Riesling Trimbach Frederic Emile VT 1983 



Merci à Fabrice (pour l'accueil) et aux compères pour toutes ces superbes bouteilles qui ont accompagné un délicieux diner !

Amicalement, Matthieu

dimanche 18 mars 2018

Anniversaire et grosse série de diners

Bonjour à tous,

Sylvia a fêté son anniversaire et quelques diners arrosés nous ont fait ouvrir quelques jolies bouteilles.

Bonnes Marres Castagnier 2006 : Un nez complexe, de cassis, de fruit noir, note d'épice réglisse, girofle, puis de cuir, pointe sous bois, fond fumé classe. La bouche est charpentée, droite, presque tendue, tanins fins, précis, manque d'amplitude, de rondeur, et de gourmand pour être très grand, un poil austère en quelque sorte, mais complexe sur le cassis, la cerise, note épice réglisse, girofle, puis plus ronce, sous-bois, voir floral pivoine, fond de cuir et fumé classe. La finale au profil amer, est un peu austère, droite, plus acidulée, avec une belle persistance de cassis, de cerise acidulée, note épice réglisse, pointe ronce sous bois fond fumé et cuir classe. Excellent 93 (17) mais attention, droit, amer et donc un peu austère.

Pomerol, Chateau Rouget 2008 : Un nez séducteur ou le boisé commence à se fondre sur le fruit rouge mûr, note un poil crémeuse de fraise des bois, pointe vanille puis plus profonde cèdre, de menthe fond tabac, fumé et léger balsamique. La bouche est corpulente, large, ample, aux tanins soyeux, sur le fruit rouge mûr, fraise, framboise, note boisée fondue gourmande, léger cremeux chupa chups fraise vanille puis plus profond, cèdre, graphite voir début de cuir, fond léger menthol et fumé tabac. La finale est fraiche, tonique, acidulée, plus végétal menthol persistance intéressante de fruit rouge acidulé, toujours cette pointe vanille fraise, fond tabac, fumé et cuir. Moi j'aime beaucoup ce type de vin, un style aguicheur certes, mais pas vulgaire. Excellent 91 (16,5)

Toscane, Angelo Gaja Ca’Marcanda Promis 2008 : Un nez appétant, subtil, droit, sur le fruit noir, la mûre, puis les épices, l'orange sanguine, belles notes de cuir, sur un fond cacao chocolat classe. La bouche est droite, ample, profonde, aux tanins soyeux, un brin austère dans sa structure mais bien équilibré par une sapidité de fruit noir mûr, mûre, myrtille, note épice, orange sanguine fraiche, fond cacao et chocolat, élégant. La finale est fraiche, droite, tonique, puissante et une persistance intéressante de mûre, d'orange sanguine, d'épice, fond de cuir et de cacao, noble. Très jolis vins, Sylvia aime beaucoup, Excellent 92 (16,5+) et s'est bonifié en 4 ans.

VdP, Domaine Trévallon 2009 : Un nez très séduisant, classe, complexe, gourmand, fruit noir, cassis mûr, cerise, puis olive noire grecque, note d'épice réglisse, pain d'épice, souk, pointe végétal noble qui donne du frais, fond fumé cacao et léger balsamique. La bouche est charpentée, pleine, aux tanins précis, soyeux, presque fins, c'est ample mais aussi de la profondeur, bien tenu, intense de bout en bout, sur le cassis, la cerise confite, léger acidulé friand, note réglisse, pain d'épice fond cacao, fumé et ce coté balsamique acidulée. La finale est presque fraiche, puissante mais précise bien dessinée, belle empreinte tanique soyeuse, et belle persistance de cassis, de cerise noire, les notes d'épices, la pointe végétale noble, le fond cacao, fumé et l'acidulée du balsamique. Excellent 93-95 (17,5-18,5) et peut-être même plus dans 10 ans. Très beau vin, j'adore. Classe sans austérité, gourmand sans lourdeur... J'ai regardé les notes, à part Bettane (17), les autres critiques sont plutôt entre 16 et 16,5, ils devraient le re-gouter :-)

Sparte, Tetramythos Rotidis nature 2016 : Toujours aussi surprenant avec ce nez opulent, gourmand, sur l'abricot mur, la pêche, note exotique fruit de la passion, litchi. La bouche est ronde, ample, grasse mais une certaine tension maintient la structure droite, sur l'abricot, note exotique passion, presque litchi. La finale est ronde, grasse mais un fond frais, vif, persistance intéressante d'abricot, peche, note exotique fruit de la passion. Toujours cette impression d'un assemblage de viognier, de muscat et de gewurz (l'exotisme, la vivacité). TB 89 (15,5). 2eme bouteille et toujours du plaisir même si le vin n'est pas très complexe. A bien fonctionné avec un poulet thai coco.

Vouvray, Chidaine les Argiles 2014 : un nez avec des notes évoluées limites oxydées, qui ne sont pas ce que je préfère et plutôt rare chez Chidaine, pomme cuite, pointe kirch, un côté chaud...manque de frais. La bouche est droite, avec de la matière, bien faite mais aromatique moins profonde, fraiche, qu'habituellement sur cette cuvée. La finale est ronde sur la pomme limite cuite. B 87 (14,5). Une bouteille qui a évolué très, trop vite à mon avis. j'ai vérifié la précédente et première dégustée ressemblait plus au classique cru que j'adore habituellement.

Chambolle Musigny, Bart Les Veroilles 2013 : Un nez de framboise, groseille, puis plus mûres, note fraiche de ronce, de sous-bois, pointe épice réglisse, fond noyau cacao et fumé. La bouche est corpulente aux tanins fins, délicats, précis, c'est frais, droit, tendu mais bien enrobé, sur la groseille, la framboise, note ronce, sous-bois, pointe épice réglisse, fond de noyau, léger cacao et fumé. La finale est fraiche, tonique, précise, délicate, et belle persistance groseille, épice, fond cacao et fumé. Excellent 91 (16,5) Conforme à l'idée que je me fais de ce millésime friand, manquant un poil de fond et peut-être de matière. Un petit 2002 ?

Santa Barbara, The Ojai Vineyard Syrah 2002 : Un nez plutôt discret, cassis mur, note de poivre, pointe mentholé réglisse, fond bien intégré (pas écrasé par l'élevage) balsamique, moka et fumé, assez classe. La bouche est charpentée, droite, tanins fins précis et soyeux, de la profondeur, sur le cassis acidulé, c'est plus gourmand qu'au nez, note d'épice poivre, puis eucalyptus, fond moka balsamique plus marqué, mais cela reste très équilibré et surtout pas trop sucré et démonstratif pour un californien... La finale est fraiche, puissante, ample, et persistance intéressante de cassis, de réglisse, de poivre, de menthe sur le fond balsamique. Excellent vin 92 (17) et j'aurai pu tout à fait être sur une Syrah de l'Hermitage ou de la Cote Rotie.

Amicalement, Matthieu