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Le vin, ça se partage ! c'est comme le bonheur... Le bonheur simple d'une dégustation de grand vin de Bourgogne ou d'une belle syrah ! Alors n'hésitez pas à consommer ce blog sans modération, contrairement à l'Alcool qui se consomme, majeur et avec modération. La plus part des vins sont dégustés et crachés.... Consulter le aussi en vidéos sur YouTube
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mercredi 24 juin 2015

Déjeuner annuel chez Mathieu, encore du lourd !

Bonjour à tous,

Cela commence à devenir une tradition et celle-ci ne devrait pas se rater ! Le déjeuner chez Mathieu a encore une fois tenu toutes ses promesses. Cuisine au Top (aigre doux d'aubergines et tomates au fromage, côte de veau aux cèpes séchés), thèmes qui en dit long : la bouteille que vous n'osez pas ouvrir, que vous voulez garder !
Certaines furent donc de sortie pour fêter l'anniversaire de Stéphanne, l'arrivée de la petite Alice d'Alex, ou simplement le bonheur d'être ensemble... Toutes en aveugle en commençant par les blancs, bien sûr.

 
Champagne rosé Jacques Selosse : Un nez de fruit sec marqué par la noix, note épice légèrement oxydative (curry), fond typé rancio. La bouche est ronde, ample, la bulle un peu "brute", presque agressive, sur le fruit sec, la noix, puis la pate de fruit confit sur un fond un peu rancio. La finale est un peu courte, elle tombe nette sur la gelée de fruit confit, la noix, les fruits secs et persistance assez courte légèrement crayeuse. Bon c'est pas ce cru de Selosse qui va me réconcilier avec les champagnes... B 87 (15)
 
 
Montlouis, Chidaine Choisilles 2002 : Un nez avec une petite réduction grillée à l'ouverture laissant place à l'amande, l'aubépine qui fait très chardonay, puis à l'aération arrive le fruit jaune, le coing, des notes miel assez gourmandes, pointe oxydative, des épices sur un fond de roche, là, on est bien sur du chenin. La bouche est tendue à l'attaque, profonde, puis enrobée d'une matière soyeuse, un équilibre parfait, sur le fruit jaune mûr, le coing, note grillée au départ puis arrive l'amande, l'aubépine, le tilleul, pointe épice miel, puis léger oxydé, curry, sur un fond légèrement pétrolant puis roche, silex. la finale est fraiche, tonique, un poil fluide mais belle persistance de fruit jaune mûr, gelée de coing, note épice, cury, fond pétrole puis ambré, tourbé, roche, sol. Excellent 92 (17)
 
Riesling, Kintzler Geisberg 98 : Un nez qui ne trompe personne sur l'agrume, le citron, pointe pamplemousse, note florale sur un fond pétrolant à merveille. La bouche est tendue comme un arc, fine, précise, c'est critallin, bien accompagné d'une matière suave, beaucoup de profodeur, l'archétype du riesling sec calcaire pour moi, sur le citron, note salines, florales et fond pétrole, roche. La finale est puissante, vive mais bien enrobée, seche, profonde avec une superbe persistance de citron, note saline, fleur blanche, fond pétrole, roche. Whaouh, les amateurs du genre adorent, assez austère, pas hyper complexe mais tellement profond, structurée, puissant ! Excellent 94+ (18)
 
Puligny Montrachet, Marocslavac Léger Folatières 2004 : Un nez totalement écrasée par une réduction tenace en ce qui me concerne, sur le grillé, l'allumette puis le champignon humide, le champêtre. La bouche de belle facture, fine, tendue, délicate bien enrobée d'une matière suave, reste dominée par ces aromes de grillés, champêtre, humidité ou je perçois aucun fruit. La finale est fine, bien équilibrée mais l'aromatique ne laisse aucune place au fruit de ce que je sens. Pas mon jour, ou pas mon style.
 
Et ça démarre très fort avec le premier rouge, mais on ne refait le coup de Rayas au premier rouge cette année !
 
 
 
Saumur, Clos Rougeard Les Poyeux 1996 : un premier nez marqué d'une note animale/cuir assez typique d'un cabernet franc de Loire, puis du fruit rouge, cerise puis noir, myrtilles, des épices, réglisse, sur un fond fumé classe. La bouche est superbe d'équilibre entre tanins soyeux, précis, fins et une jolie fraicheur qui donne de la profondeur, les fruits rouges et noirs bien présents donnent une certaine gourmandise, note épice, réglisse, un coté tomate séchée et ce fond un peu animal/sauvage qui donne le côté canaille et un boisé fumé classe. La finale est fraiche et offre une très belle persistance de fruit mûr, d'épice, de tomate séchée, sur fond de cuir et fumé. Excellent 94 (17,5). Le cabernet franc ligérien comme ça, j'aime bien :-).
 
Pauillac, Château Pichon Baron 2002 : Nez encore jeune de fruit noir léger confit, note épice vanille marquée, puis poivrons rouges grillés sur un fond boisé toasté, moka, fumé marqué mais élégant. La bouche est robuste, puissante, dense, tanins ronds un peu lâche et légèrement accrocheur, on sent un élevage imposant dans ce profil amer que le vin a pas trop mal supporté malgré une extraction un poil poussée, sur le fruit noir, les notes épicées vanille, le poivron rouge grillé et le fond boisé toasté. La finale est fraiche sur le fruit noir, les notes épices un peu moins vanille, un peu plus boite à cigare et toujours ce fond boisé fumé. TB+ 91 (16+) 
 
Haut-Médoc, Château la Lagune 1989 : Un nez superbe de gourmandise, tout en gardant de l'élégance, fruit noir mûr, épices multiples, note tabac blond, pointe graphite et fond fumé très élégant. La bouche est charpentée, ample à l'attaque, tanins velours  caressant le palais tandis que la profondeur s'installe, c'est très élégant tout en étant très gourmand, sapide sur le fruit noir mûr, note encre, graphite, pointe épice, réglisse, boite à cigare, fond moka, fumé, typé balsamique, superbe bouche. La finale est ample, style queue de paon, avec une très belle empreinte tanique, et une longue persistance de fruit noir mûr, d'épice, d'encre, fond tabac blond, fumé, classe. Magnifique bouteille, beaucoup sont à Saint-Julien, d'autres à Pauillac, moi je cale si ce n'est 89 :-), Excellent-Exceptionnel 96 (18+) à la découverte beaucoup sont surpris, moi aussi quand même, meilleure bouteille de Lagune dégustée à ce jour, et là cher Thierry D., après cette 3eme bouteille dégustée en 2 ans, je m'incline, 89 est sans doute au dessus du formidable 90 (ma moyenne vient de passer au dessus 94 VS 93,8) !
 
Volnay Domaine Voillot Cailleret 1999 : Un nez de fruit rouge, cerise, pointe confite, note d'épice réglisse, puis évolué champignon, cèpe, fond entre fumé et cuir avec un côté mentholé. La bouche est charpentée, solide, tanins soyeux amples, à grosse maille, sur le fruit rouge confit, note épice, mais aussi fleur séchée, cèpe, sur fond de cuir. La finale est fraiche, persistance honnête de cerise confite, pointe kirchée, note fleur séchée et fond entre cuir et moka. Très joli vin, abouti, harmonieux pas d'une grande complexité que je place en cote de Nuits... Excellent 92 (16,5+)
 
 
 
Charmes Chambertin, Bachelet 2003 : Un nez fruit rouge léger confit, gourmand, voir sexy avec ces notes d'élevage marqué entre toasté, grillé, balsamique, note de ronce qui donne un peu de fraicheur et fond boisé un peu envahissant. La bouche est corpulente, les tanins soyeux, sur le fruit rouge mûr, note marqué toasté, fumé, pointe de ronce mais l'ensemble se fluidifie devenant fuyant dans cette finale qui prend un peu de fraicheur sur le fruit rouge léger confit, la pointe de ronce qui signe le pinot mais à la persistance un peu courte (surtout une fois l'étiquette découverte). TB 88 (15,5)
 
Clos de la Roche, Domaine Lignier Michelot 2002 : Un nez superbe, de fruit rouge, note d'encre, puis de champignon, cèpe, pointe de ronce, fond fumé puis cuir classe. La bouche est charpentée, puissante, ça envoie mais on garde de la finesse, délicatesse avec ses tanins précis soyeux, au grains fins, belle sapidité de fruit rouge mûr, note sureau, ronce, sous bois, puis d'épice réglisse sur un fond de cuir, de la gourmandise et de l'élégance. La finale est ample bien soutenue par la fraicheur, puissante, gourmande avec une longue persistance sur le fruit rouge mûr, pointe cassis confit, note d'épice réglisse, puis sous bois, cèpe et fond de cuir avec léger fumé. Très beau vin ! Exceptionnel 96 (18,5) Mathieu et Benoit ont rapidement proposé un Clos de la Roche...
 
Volnay, Domaine Voillot Fremiets 1990 : Un nez plus évolué, typique d'un vieux côte de Beaune, sur le fruit noir mûr, pointe kirchée, note cèpe champignon, fond moka. La bouche est corpulente, tanins fondus, ample, pas très dense mais terriblement gourmand, sur le fruit noir, note de cèpe, de sous bois, fond moka. la finale est ronde, ample, sexy, sur le fruit mûr, belle persistance fruit confit, cèpe, champignon, sous bois, sur le fond moka classique. J'étais sur un 85... très beau vin a maturité. Excellent 95 (18)
 
Richebourg Guy Leblanc 1966 : Un nez évolué, magnifique, fin, de fruit rouge léger confit aux notes de fumé, puis la fraicheur de la rose fanée, ensuite le cuir classe, les épices, un fond moka et ça recommence... ça n'en finit pas. La bouche est corpulente, encore une belle présence, de la mâche, entre fraicheur et tanins soyeux enrobant, la puissance est toujours là mais le temps l'a domestiqué offrant ce fond de fruit rouge mûr, notes de roses fanées, de cuir d'épice, de cèpe, sur un fond moka. La finale est acidulée, encore bien vive mais elle fait son âge, très légèrement décharnée mais longue persistance de fruit rouge mûr, note de cèpe, champignon, pointe rose fanée, et fond entre cuir et moka. Exceptionnel 96 (18,5)
 
 
 
Coteaux du Languedoc, Grange des Pères 2004 : On change d'univers avec ce nez puissant mais fin de fruit noir mûr, cassis, note florales élégantes, violette, garrigue, puis épice, presque menthol sur un fond léger bacon grillé, cacao, moka. La bouche est charpentée, ample, large, superbe tanins soyeux qui emplissent la bouche soutenue par une jolie fraicheur, c'est fin et délicat, sur le fruit rouge et noir mûr, note florale violette, d'épice délicieusement mentholée, de garrigue sur un fond moka gourmand. La finale est ronde, équilibrée et offre une longue persistance de fruit noir et rouge, des notes de fleurs très violette, d'épice sur un fond moka. Au premier nez j'étais sur un assemblage puis j'ai hésité avec une cote rôtie fine et délicate type Rostaing pour revenir sur un assemblage, Mathieu, décidément en pleine forme a tout de suite identifié la grange des pères, en .. qui une fois de plus est superbe. Excellent 95 (18)
 
Châteauneuf du Pape, reine des Bois 2000 : un nez séduisant de fruit noir mûr, note prune, puis épice garrigue sur fond cacao et fumé. La bouche est corpulente, tanins soyeux de très belles qualités, c'est équilibré sur le fruit noir, les épices, un fond cacao léger amer classe. La finale est tout en équilibre, pleine, sur le fruit noir, puis rouge, léger kirch, note florale légère, garrigue, épice sur un fond cacao. Excellent 93 (17)
 
Châteauneuf du Pape, Henri Bonneau Réserve des Célestins 2000 : Un nez de cerise, de fruit rouge, mûr, note de vieux cuir classe, pointe fleurie, d'épice puis de prune, de la figue confite sur un fond délicatement fumé et cacao. La bouche est magnifique, tanins amples, fins, précis, soyeux, c'est gourmand et délicat, mûr sans sucré ni alcool, sur le fruit rouge, fraise, puis cerise, note prune, figue, puis épice typé souk, sur un fond naviguant entre vieux cuir et cacao, très classe. La finale est fraiche, délicate, superbe équilibre et longue persistance de prune, de fruit rouge, note de figue, d'épice, cannelle, d'orange sanguine, sur un fond de cuir et cacao. Magnifique bouteille que je goutte pour la première fois. Exceptionnel 97 (18,5+)
 
Un Vouvray Réserve moelleux 89 de Foreau accompagnera le dessert, mais je n'ai pas pris de notes... De même que la surprise de benoit un cabernet sauvignon moelleux, surprenant. Une très belle série, Mathieu et Benoit en grande forme de dégustation, une cuisine au top, beaucoup de rires, de vanne, de point de vue, d'idée... Un super moment quoi. Maintenant on attend avec impatience le diner pour la fête des 10 ans du DEP en Bourgogne...
 
Amicalement, Matthieu
 

mercredi 7 janvier 2009

Mon best of 2009 :Chambertin Echezeaux Leoville Cote Rotie Guigal

Bonjour à tous,

La fin d'année, c'est le temps des best Of, alors voici mes plus grands souvenirs oenologiques de l'année. Grands vins ou petits canons, ils m'ont procuré beaucoup de plaisir ! Mais comme vous le savez, le vin c'est le partage alors, ces grands moments, je les dois aussi aux amis avec qui je les ai partagé ! En rouge :
Pommard Clos des epenots Chateau de Meurseault 1978 : anniversaire 40 ans

Volnay Champans J.Voillot 1990 : naissance de mon fils Julien

Chambertin Rebourseau 1966 : Diner dégustation PLBM au Domaine Buisson Charles

Richebourg Hudelot Noellat 1988 : anniversaire 40 ans

Mais, Heuh, que des Bourgognes, surtout, il reste à mettre le Chambertin Rossignol Trapet 2004 et les Echezeaux du Domaine Romanée Conti, dégusté lors de cette soirée spéciale Romanée Conti... enfin, dans l'ordre, arrive un Rhone :
Cote-Rotie Guigal Brune&Blonde 1990 qui se situait au rang 4 avant cette dégustation moins exceptionnelle lors de ce nouvel an cote rotie contrarié (relation de cause à effet ?) et
Puis 3 Bordeaux, 3 Saint Julien, a égalité, Leoville Poyferre 82, Léoville Barton 78 et Léoville Las cases 75, drôle c'est les 3 Leoville !

En blanc : Riesling Frederic Emile 2000 : naissance de Julien

Vouvray Le Mont Sec 1989 : diner dégustation

Gewurztraminer SGN Domaine Paul Ginglinger 1994 : Diner dégustation PLBM au Domaine Buisson Charles

En espérant que la prochaine année soit aussi belle !
Amicalement, Matthieu

samedi 20 septembre 2008

40 ans, ça se fête... Richebourg, Chateauneuf, Cote-rotie, Mouton-rotschild

Bonjour à tous,



Le 22 (20+2=22 et 2+2=4) juillet (07), j'ai invîté mes proches sur le thème du 20 au 7 rue Dahomey pour fêter vers 20 h, forcément, mes 2x20=40 ans. Mais 40 ans, c'est aussi 4x10 à fêter en 2008, soit 4 décénies de 20s à découvrir : 68, 78, 88, 98 ! Nous étions 21 à déguster les meilleurs 20s par série de 3 vins sur 4 millésimes, 12 moments de bonheur que j'ai partagé avec mes amis !
La soirée étant quelque peu agitée, je n'ai pas pris de notes donc je ferai des commentaires succincts !
Apéritif :

Haut Médoc, Chateau La Lagune 1968 : Quelle surprise ! Je n'en attendais rien, si ce n'est la symbolique 68, année de naissance, et le vin dans lequel je me plonge pour marquer les évènements de ma vie et pourtant : un nez de fruit rouge doux, de cerise sur un fond délicieusement champignoné et légèrement fûmé, une bouche fondue souple charnue aux tanins éléguants et une finale plus qu'honorable douce de belle amplitude... Bref, une réelle surprise : Très Bien

Chassagne Montrachet, Colin Deleger, 1er cru Chenevottes : Classique nez de poire sur un fond briochée beurrée, une bouche large au toucher taffetas, une finale fraiche de joli longueur. Un vin qui respecte son origine. Bien +

Pinot Gris, Domaine Hurst Grand Cru Brandt 1988 : Un nez délicat, fin, d'agrume confit sur des notes naphtées, une bouche pleine, intense, gardant un bel équilibre, une finale complexe longue sur les notes du nez. Très Bien


Riesling, Chateau Olliviers 1978 : Totalement oxydé, rancio complet faisait penser à un Sherry Manzanilla espagnol !


Entrée : Terrine de joue de boeuf au foie gras, Série 98


Saint-Emilion, Château Larcis Ducasse Grand Cru Classe 1998 : Très classique nez de fruit noir mûr sur un fond fûmé, une bouche corpulente droite aux tanins soyeux et déjà bien intégrés, une finale longue sur le nez. Bref, ça a du bon le classique : Très Bien


Bonne Marres, Domaine Bart Grand Cru 1998 : LA déception de la soirée, le vin est assez plat, on sent le potentiel mais les notes florales évoluent vers la verdeur et la bouche tout en gardnt un très joli touché ne prend aucune amplitude... Déjà beaucoup mieux goûté !




Chateauneuf du pape, Bois de Boursan Cuvée Felix 1998 : Un nez de fruit noir confit, de pruneaux, des notes de chocolat de fûmé sur un fond de viande, de cuir jeune. La bouche est large opulente mais ne tombe pas dans la caricature car elle garde suffisement de droiture pour accompagner de joli tanins amples sur une finale de belle longueur. Très Bien



Plat : Veau de lait de Correze braisé et sa purée fine, sauce girolles, Série 88





Richebourg, Domaine Hudelot-Noellat Grand Cru 1988 : Un nez enchanteur ou se mêle la rose séchée, la purée de fraise des bois, un léger fûmé, les épices... une bouche magistrale de sensualité dans ses tanins caressants, c'est corpulent large et profond car superbement structuré... le vin s'étire en longueur sur une finale qui n'en finit pas ou les arômes évoluent en permanence... Excellent-Exceptionnel


Pessac-Leognan, Château Pape Clément Grand Cru 1988 : la première bouteille est marqué au nez par la coquille d'huitre et la bouche s'exprime peu... je vais de ce pas en ouvrir une autre qui quoique s'exprimant mieux, fait très austère après le Richebourg surtout au niveau des tanins qui paraissent bien rustiques...

Côte-Rôtie, Côte Brune&Blonde Guigal 1988 : Mon grand classique que je ne pouvais pas, ne pas servir. Egale à elle même, un nez de cassis, de fruit noir mûr, de poivre sur un fond bacon grillé puis vieux cuir. Une bouche toujours aussi séduisante, pleine, ample avec des tanins spécials "Guigal Touch". Une finale qui s'étire sur les notes du nez... Que du Bonheur, Excellent



Fromage : Saint Nectaire fermier, série 78




Pommard, Château Meursault Clos des Epenots 1er Cru 1978 : LA révélation de la soirée. Un nez complexe fondue ou se mêle le fruit noir mûr, le cuir, la truffe, une bouche d'école entre profondeur et opulance avec des tanins taffetas caressants, une finale longue, large, complexe, puissante, un petit côté bien mûr en souplesse mais gardant une dynamique sous jacente... bref, un pure bonheur d'un vin dont je me demandais s'il serait buvable ! Excellent-Exceptionnel









Pauillac, Château Mouton Rotschild 1er Grand Cru 1978 : A nouveau l'austérité a du mal à faire oublier la joie du Pommard... Le nez est très Pauillac avec ses notes de tabac, de graphitte, la bouche, plutôt souple, mais charpentée, a de jolis tanins soyeux mais ça manque de complexité, la finale gagne en profondeur mais reste un peu tristoune de mon goût. Très Bien, c'est sûr, mais les grands Bourgognes, c'est plus mon truc !


Hermitage, Domaine Marc Sorrel 1978 : Et les grands Rhone aussi, celui-ci est plus évolué que la CR 88, garde un côté magique au nez avec son cassis mûr, son lard fûmé, les notes de suie. La bouche est plus carrée que la CR et bien longue et droite. Les tanins soyeux épousent parfaitement la profondeur. La finale s'étire sur les notes du nez, encore un grand vin... Très Bien+, et merci à JeanPaul (babe) pour m'avoir fourni cette bouteille !

Dessert : Pêches à la crème légère caramélisé


Barsac, Château Coutet 1er Cru Classe 1978 : très classique, bien fondue avec son nez d'orange confite, ses notes de pamplemousse, de miel, d'épice. La bouche est bien équilibrée et les sucres fondues, la finale est longue sur l'agrume confit. Un très joli vin, Très Bien
Une très belle soirée, merci à Stéphane Chevasus pour la parfaite organisation et la qualité du repas qu'il a pensé et ajusté en fonction des vins.
Vivement les 50 !
Amicalement, matthieu