Bienvenue sur ce blog de dégustation


Le vin, ça se partage ! c'est comme le bonheur... Le bonheur simple d'une dégustation de grand vin de Bourgogne ou d'une belle syrah ! Alors n'hésitez pas à consommer ce blog sans modération, contrairement à l'Alcool qui se consomme, majeur et avec modération. La plus part des vins sont dégustés et crachés.... Consulter le aussi en vidéos sur YouTube

mercredi 29 décembre 2010

Repas du 25 en famille : Hermitage guigal 90 Chateauneuf 98

Bonjour à tous,

La belle famille est donc venue pour le 25 avec le classique hareng aux pommes en entrée. Depuis une soirée thématique spéciale pologne ou j'avais tenté de multiples combinaison, http://www.degustateurs.com/forum/forum_posts.asp?TID=6324&KW=hareng , je me suis rendu à l'évidence que le champagne fonctionnait bien (pas un grand Champagne quand même). C'est donc sur les pavés de biche que je me suis concentré.
En dehors d'un Champagne assez quelconque, il me restait ouvert du midi :

Chablis, Montmains W.Fevre 2004 : un nez discret sur le foin, la fougère avec un fond léger caramel qui trahit une bouteille pas top. La bopuche est tendue droite longue avec une joli matière enveloppante mais les notes caramel viennent clairement flingué le reste, idem pour la finale. Dommage car la structure du vin était belle.
Pour la biche, on attaque avec :

Chateauneuf du Pape, Font de Michelle 98 : Un nez puissant fruit rouge mûr, pointe kirchée, note balsamique, fond chocolat, et un côté épicée safranée. La bouche est corpulente, large, avec des tanins ronds, style cavalerie sur la cerise kirchée, le chocolat. La finale est puissante sur la cerise confite, le chocolat parfumé aux épices avec un côté "souk". C'est sûr ça tient le gibier mais cette puissance y compris alcoolique n'est plys vraiment mon truc. J'ai beaucoup aimé cette bouteillé, là elle me fatigue assez vite. Cela reste un beau vin et les amateurs de puissance seront servis. Très Bien 88.

Hermitage Guigal 90 : Un nez superbe de caissis sur un fond de vieux cuir, note de suie, poivre, myrthe. La bouche est corpulente, droite, longue, avec des tanins soyeux, beaucoup de profondeur et presqu'une pointe d'austérité sur le cassis mûr, le poivre, le cuir, la suie. La finale est fraiche sur une pointe d'amertume, longue persistante de cassis mûr preque confit, cuir, épice, poivre, suie. Très beau vin, superbe accord avec le plat (très classique aussi). Excellent 94. Une bouteille plus droite et austère que celle dégustée il y a 2 ans avec Filduf, Patrick, Nicolas R... au resto à Meursault.

Enfin pour finir sur un plateau de fromage, mon "beauf" a amené cette vieille quille issu d'un rachat de cave sans y croire, alors que la bouteille se présentait parfaite et me donnait très envie :

Puisseguin Saint Emilion, Chateau Fongaban 1964 : Un nez de vieux Bordeaux fondue sur la feuille morte, l'humus, le champignon, sur un fond de fruit noir, de cuir. La bouche est sphérique mais garde de la droiture, de la profondeur, les tanins sont fondues et épousent le palais sans le heurter, une finale large soyeuse pas d'une grande longueur, ni d'une grande complexité mais subtile et délicate sur les notes de feuilles mortes, d'humus, de champignons vont parfaitement accompagnées les fromages coulants (mont d'or, époisse...) Très Bien 88. Quelle millésime que ce 64, j'ai souvenir du chateau Pascot (Lalande pomerol ?) ouvert l'an dernier par patrick qui nous avait aussi régalé dans son style fondue a point !

Amicalement, Matthieu

dimanche 26 décembre 2010

Quelques crus avant les fêtes : Vosne Romanée, Chassagne, Puligny, Corton etc

Bonjour à tous,


Quelques crus avant les fêtes dégustés pour se mettre en bouche :

Gewurztraminer Pfersigberg Ginglinger 2007 : Nez riche de goyave, litchi sur fond de ronce, des notes fleuries rose, et une pointe d'ambre avec un côté salin. La bouche est large, huileuse, grosse matière qui garde de la tonicité, un côté salin et une pointe amer tiennent le vin, fruit exotique, la fleur. La finale propose une pointe sucré, dans un ensemble basé sur l'amer, longue persistante, et puissance avec un côté gras sur les arômes du nez. Très Bien 88-90

Puligny Montrachet Henri Boillot 2007 : Un nez discret dominé d'une note grillée, réduite?, sur la poire, amande, pointe frangipanne, fond crayeux, silex minérale. La bouche attaque droite, longue, traçante, matière ronde, petit creux en attaque, puis poire, craie, amande. La finale est ronde, mais dynamqiue presque fraiche sur le grillé/fûmé, la poire, craie, silex. Très Bien 87-89

Chassagne Montrachet En Remilly Morey-Coffinet 2007 : cette 2eme bouteille ne m'a résisté longtemps tant la 1ere m'avait régalé. Un nez séduisant de fruit jaune mûr sur fond fûmé, note de miel, brioche, amande. La bouche est large, matière ample, enveloppante qui se tient sur la poire, pointe grillée, note crayeuse. La finale est ample, toujours aussi gourmande, un peu moins tenue que la précédente bouteille sur la poire, note de craie, beurre, amande. Une bouteille un peu plus retenu et rondouillarde que la précédente. Très Bien - Excellent 90+


Vosne Romanée Domaine Rion 2007 : Un nez classe très fûmé et gourmand sur le cassis mûr, note de ronce, sureau, pointe réglisse et épice. La bouche est charnue, gourmande, précise, tanin léger mais au toucher taffetas sur cassis sureau, ronce, et pointe fûmée. La finale est large, tonique pointe bien mûr gourmande contre balancé par une note amer, belle persistance cassis fumé ronce. Très Bien 89

Corton Marechaudes, Doudet Naudin 2003 : Un nez de fruit noir mûr, compoté sur fond classe style beau boisé. La bouche attaque généreuse tanin soyeux charpentée, large, fruit noir mûr, boisé. La finale aux aromes limite confit garde suffisement de puissance et "fraicheur" pour éviter la lourdeur, persistance honete mais pas d'une grande complexité ce jour là. Très Bien-Excellent 90+


Beaune Marconnets Bouchard P&F 2003 : Un nez gourmand de gelée de cassis, pointe pruneaux quand même, cerise burlat, léger kirchée, sur fond moka balsamique avec des notes de sous-bois, de champignon. La bouche corpulente est large à l'attaque, ample, tanin rond, fruit mûr compoté sans sucré, moka, champignon. La finale présente une pointe kirchée chaleureuse dans un ensemble large type pruneaux, fruit noir compoté, champignon, moka. Difficile à situer en pays de pinot mais très bon quand même car limite du sucre et du confituré. Très Bien 89.

Amicalement, Matthieu

dimanche 19 décembre 2010

Quelques quilles avant fête

Bonjour à tous,
Des préambules avant les fêtes, histoire de se chauffer.

Meursault Charmes BC 2007 : Un nez beurrée, briochée, sur fond de fruit blanc, note tilleul et fleur de vigne encore discrete. La bouche est riche, ronde, avec un joli gras, bien soutenu par la matière. La finale est large, ronde, imposante sur la brioche, beurre, note grillé, fond fruit jaune. Moins d'élégance à date que sur les Cras, à mon gôut. Très Bien-Excellent 89-91.

Saint-Emilion, Chateau Armens 2003 : Un nez de fruit rouge mûr, boisé à peine perceptible, bouche large mais fuyante, finale souple tanin seche un peu et ferme. Moins marqué de son bois que les précédents bouteilles, pas de confit mais une matière trop lâche à mon gôut. Bien 85.

Morgon, Cote du Py Domaine Piron 2009 : Le fameux millésime 2009 en Beaujolais, un nez de cerise, pointe réglisse, banane, sur fond de ronce, qui va s'exprimer surtout après 24H. La bouche est charpentée, grosse matière aux tanins soyeux enveloppant à l'attaque avec de la cerise, du fruit à noyau, réglisse, dans un ensemble bien mûr, mais la fin de bouche se fait plus austère, droite et la matière devient rigide. La finale re-deviendra ronde et enveloppante mais après 2 jours d'ouverture, avec une pointe de gras, belle longueur sur le fruit mûr toujours avec cette pointe amer marquée, qui signe pour moi le millésime en Beaujolais actuellement, sur la cerise, réglisse, ronce. On sent la très belle bouteille de garde si la rigidité et l'amertume de fin de bouche se fonde. Très Bien+ 89-91.

Amicalement, Matthieu

dimanche 12 décembre 2010

Une cote mais de Provence : Minuty M 2003

Bonjour à tous,

Bu sur une grillade, ce Cote de Provence s'est débarassé de ces scories boisées.

Cote de Provence, Chateau Minuty 2003 : Un nez discret lacté de cassis, mûre, note orange confite, pointe chocolat pruneau, le fond boisé s'est fondu. La bouche est corpulente, note kirchée, cassis, pruneau, tanin rond qui sechent et poudrent malheureusement. La finale est puissante, chauffe un poil, sur cerise mûr, fond chocolat pruneau. Bien + 85
Amicalement

samedi 11 décembre 2010

Retour de Bourgogne, envie de Bordeaux : Saint Emilion Grand Corbin 2000

Bonjour à tous,

Après le WE bourguignon, ma passion de la diversité a irrésistiblement attiré ma main vers des bouteilles aux profils allongées... Et c'est donc une Bordelaise que nous avons dégusté.

Saint Emilion, Chateau Grand Corbin 2000 : Un nez discret de cassis, fruit noir avec une pointe cabernet animal/cuir et épice réglisse sur fond léger de poivron fûmé. La bouche corpulente, est large, tanin rond et élégant mais un peu ferme en finale, un ensemble très fruit noir avec une pointe d'austérité et droiture sur l'animal/le cuir. La finale garde du dynamisme voir de la fraicheur, longue, mais chauffe un peu, sur le fruit noir, animal/cuir. Joli vin qui manque un peu de complexité et de la gourmamandise mûre des 2000. Très Bien 88.

Amicalement, Matthieu

dimanche 5 décembre 2010

WE Bourgogne diner degustation

Bonjour à tous,

Au cours de ce WE, quelques déjeuners et dîners étaient prévus pour rencontrer d'autres camarades en ballade et pour déguster. C'est ainsi qu'il fût sympathique de croiser David (pignolo) et de rencontrer DjeDje au Cellier Volnaysien ou le Rugiens 90 du Domaine Voillot nous a régalé dans un registre à point, fondu, un peu plus souple que le merveilleux Champans. Une très belle bouteille quand même Excellent 93.

Le vendredi soir, un superbe repas préparé par Kate (merci 1000 fois), nous a permis de sortir le grand jeu avec des dégustateurs savoyards fort sympathique. Sur la trentaine de quilles ouvertes, je retiendrai de mémoire.

Les très beaux Meursault 2008 de BC dont un Charme très complet, et surtout un Tesson qui profite pleinement de l'effet millésime, avec un côté riche équilibré par l'allonge que lui donne la fraicheur, un vin large mais traçant, profond, salivant, superbe (91-93)

Un Meursault Charmes de Jobard 95 (93) riche, puissant, encore un peu austère mais marquant et un Meursault Charmes de BC 81 encore bien fringant avec des notes de Truffe blanche remarquable (91). Un Meursault Goutte d'or 2005 qui se laisse déjà approcher, qui présente une énergie incroyable avec une matière moelleuse et cette touche de gras sexy. Grand vin en devenir à mon gout (Excellent 95+). Dégusté également Un chasselas de Suisse qui ressemblait à s'y méprendre à un Crozes Blanc.

Pour les rouges : la bouteille de la soirée, et du WE d'ailleurs, pour moi c'est le Haut Bailly 90. Servi après le 88, déjà un très beau vin (Excellent 93) avec beaucoup de profondeur et d'élégance, le 90 amène un côté plus soyeux, ample, pulpeux, sexy totalement jubilatoire (Exceptionnel 96). Une très belle Mission Haut Brion 95 ou seules les notes un peu animal/écurie du nez enlèvent un peu de la classe folle que l'on trouve en bouche (Excellent 94).

Le magnum de Volnay Fremiets 85 de Voillot a ravi l'assemblée avec ses notes de cèpes, de moka, sa bouche fondue, soyeuse, large et sa finale intense sur un régistre légèrement acidulé classique du millésime. (Excellent 94). Il a rattrappé l'image des bourgogne qu'avait quand même sérieusement écorné un Clos des Lambrays 2002. Décidément ce vin est une énigme. Toujours délicieux sur fût ou jeune, je lui trouve au vieillissement un côté sur-muri avec des notes kirchées, certains sur ce 2002 évoquant même une volatile sensible. La bouche est certes soyeuse mais trop souple et fluide pour un grand cru, la finale fuyante sur un côté confit ne me convainc pas du tout. Le vin avait été ouvert le matin, la prochaine, je l'ouvrirai juste avant de servir mais quand même après 99, 2005, 2002, a chaque fois je retrouve les mêmes éléments que je n'apprécie pas spécialement.

Heureusement, Rémi va sauver l'image des Clos Bourguignon en servant un vin avec un nez super gourmand sur la fraise des bois et le fruit rouge mûr, un fond boisé classe type DRC, une bouche soyeuse ample délicate, d'une grande gourmandise jusuqe dans une finale un poil souple. Il manque juste un peu de gnaque et de profondeur à ce vin pour passer dans l'exceptionnelle mais ce Clos de Tart 2001 est quand même un excellent vin (93), merci Rémi. Enfin, histoire de se rappeller que l'on trouve des grands rouges ailleurs qu'en Bourgogne ou Bordeaux, Rémi sert un vin au nez subtil de prune, d'épice, pointe chocolat, bouche large, ronde, soyeuse, finale gourmande mûr, très beau vin que ce Chateau Simone rouge 2000. (excellent 92).

Pour le samedi soir pendant que les bleus se font laminer, nous nous réconforterons avec quelques bouteilles offertes par les vignerons dont, un superbe Corton Charlemagne de Maratray Dubreuil 2008, puissant et délicat, profond et gourmand (excellent 93-95). Un étonnant Corton Bressandre Chandon de Brailles 78, suave, plein, fondue a souhait, excellent 92 et quand même, parce qu'un grand WE de dégustation ne peut pas s'en passer une Cote Rotie de Jamet 2004, un très beau nez de cassis, de violette pointe lardée, une bouche charnue, terriblement soyeuse, et une finale glissante. Il lui manque un peu de concentration et de chair pour rivaliser avec les meilleurs bouteilles du WE, excellent 91. Enfin, Stéphane nous a sorti sa spéciale, avec ce Clos Uroulat 90, sompteux, avec son nez complexe ou se mêlent agrume, noix, roti, moka, sa bouche au sucre totalement fondue, ample, caressante mais traçante, profonde, fraiche, et une finale d'une persistance d'école. Un vin qui se boit tout seul, pas écoerant pour un sou, au contraire, d'ailleurs on a du mal à s'arrêter ! Excellent+ 95

Encore un grand WE de dégustation ! Vivement l'année prochaine.
Amicalement, Matthieu

samedi 4 décembre 2010

WE Bourgogne en neige et gravité

Bonjour à tous,

Ce WE, notre visite annuelle en terre Bourguignone aurait pu ressembler à un WE de ski ! Spectacle magnifique des deux côtes sous 5 cm de neige ou pour une fois, il faisait beaucoup plus chaud en cave qu’à l’extérieur. Ici la vue à la sortie de la cave du domaine Henri Germain à Meursault :



Nombreuses visites et repas magnifiques au programme. Dégustation de 2008, 2009 et chez certains 2010. La dégustation des 2008 en bouteille, un an après leur dégustation sur fût, et en comparaison des 2009 bu au même stade, m’a permis de comprendre d’une part, l’effet élevage (des acidités sur les 2008 très saillantes sur fût, plus enrobées en bouteille) et d’autre part, l’effet millésime, des 2009 avec des structures plus amples, rondes, des matières plus expressives, et chez les vignerons ou nous avons goutté aucun confit ou sensation sucré, mais des vins délicats, aériens, séducteurs en diable, avec de très beaux équilibres car les finales ne sont pas molles mais bien tenus par des matières « minérales » diront certains.

Mes coups de cœurs cette année, chez les différents vignerons :
Gevrey, RT 2009, superbes vins, denses mais délicats et aériens sans jamais perdre leur fraicheur.
- Etelois comme d’hab, superbe d’élégance et de délicatesse avec une finale tendue et d’une persistance digne d’un 1erC. 91-93
- Cherbaude, cette année, m’a fait craquer : sexy, moelleux, mûr, gourmand, sans mollesse, ni rôti. Pas un vin d’esthète, un vin de jouisseur : Grand 93-95
- Clos Prieur : égal à lui-même, charpenté, puissant, grosse matière mais belle élégance, profondeur, longueur 93-95
- Autre 1erC et GC : Combotte assez souple, Corbeaux robuste, petit chapelle tout en dentelle, un vin ciselé (90-92), Latricières, large charpentée, soyeux 94-96
- Chapelle, assemblage des parcelle Gémeaux (droit, profond, tendue assez austère) et En Chapelle (robuste, grosse matière soyeuse, mûr, finale explosive), qui rendent le cru absolument magnifique pour moi, l’un et l’autre se complétant parfaitement. J’adore Chapelle et ce millésime lui va génialement. 95-100
- Evidemment le Chambertin est Hors Classe car il combine ici le côté mûr, puissant, le côté frais nerveux, le côté sexy des tanins soyeux, une matière fines, dense, ciselée, un équilibre aérien, des arômes d’une complexité folle avec la fleur, les épices, la réglisse, le fûmé, …
Chambolle, Amiot Servelle, dégustation des 2008 : des vins représentatifs de leur millésime, un peu plus difficile d’accès car nettement plus tendue avec pour ma part :
- Un Chambolle Les Plantes : une belle matière, dense, large enveloppant bien la fraicheur du millsésime 89-91
- Derrière la Grange que j’adore d’habitude, je l’ai trouvé un peu en retrait sur ce millésime, sa puissance ressortant un peu brutalement 90-92
- Une Amoureuse superbe de finesse, d’élégance, d’équilibre avec pourtant, une matière dense, une énergie incroyable 93-95
Marsannay, Domaine Bart : des 2008 superbes ! J’ai trouvé une très grande maitrise de ce millésime avec des vins mûrs, enrobant parfaitement la fraicheur du millésime donnant des vins très purs, profonds mais qui restent très gourmands ! Bravo à l’équipe du domaine
- Marsannay Finotte : Charnue, large, un style plutôt souple, 86-88
- Marsannay Longeroie : corpulent, droit, plein, avec des notes fûmés issus du terroir (je me suis fait avoir car le vin ne voit pas de fût) 88-90
- Marsannay Grandes Vignes : Plus mûr, avec même une note kirchée, plus gourmand mais une finale un peu plus dur 88-90
- Marsannay Champs Salomon : plus de profondeur et une finale longue et persistante, très beau vin : 90-92
- Fixin 1erC : charpentrée, droit long, finale tendue. 89-91
- Clos de Beze : On gagne en complexité avec un peu plus de boisé mais surtout la ronce, l’humus, la terre, magnifique amplitude en bouche soutenu par la fraicheur du millésime qui donne à la finale puissante, une persistance tout en délicatesse. Grand vin 93-95
- Le pauvre Bonne Marre 2007 s’en est trouvé un peu souple et pataud entre ces 2008 parfaitement réussis
Domaine Voillot, on ne présente plus le domaine sur DC, des 2009 qui feront date, comme tous les ans d’ailleurs J. Mes coups de cœur cette année


- Meursault Cras : beau vin, à la bouche ample, à la matière riche mais parfaitement tenue, tendue et une finale longue charmeuse profonde et très équilibrée. Très beau Cras 90-92
- Volnay Village : j’adore, large, matière délicate, pointe de gourmandise, extra 88-90 et quel rapport Q/P (17€, je crois) !
- Fremiets comme d’hab : Nez expressif, une bouche soyeuse, finale élégante 90-92
- Champans : toujours aussi beau et à nouveau quel rapport Q/P (<30€)… Nez complexe, bouche superlative de finesse, de densité, de soyeux, finale équilibre et persistance d’école. HC 95-100
- Autre 1erC Volnay : Cailleret, puissant, plus carré, Brouillard, grosse attaque et finale plus souple
- Pommard Epenot : un vin gourmand, ample, délicat, une grande facilité à être bû, j’aime beaucoup ce cru, pas forcément complexe, mais tellement convivial. 89-91
- Pezerolles, toujours cette bombe épicée, fruitée, moka, bouche dense, intense, juteuse, et une finale terriblement expressive ce jour là. 95-98
- Rugiens, un peu en dedans et fermé, mais forcément, un cru plus sérré, grosse matière, densité, puissance. 94-96
Domaine BC : des 2009 riches, tout en charme, rondeur, beaucoup d’harmonie avec un côté aérien, délicat mais sans mollesse et, dans mon souvenir (pas pris de note) en particulier un très beau Cras, un grand village VV, et des Goutte d’Or, puissante, riche et une touche de gras diablement séductrice. Des 2008 magnifiques, mais j'y reviendrai avec les diners car bu à table.
Domaine Henri Germain 2009 : des profils plus tendus, plus terrien que chez BC, structure plus marquée

- Meursault Chevalière, rond et enveloppant, Meursault Charmes, riche, droit, long dans sa finale, Chassagne Morgeot : en souplesse, gras, finale qui a du peps
- Limozin : riche, belle matière avec une touche de gras aussi, finale aérienne juste équilibre matière, fraîcheur 90-92
- Perrières : superbe trame tendue, structurée avec une matière, ciselée, enveloppante, fine, dense, toujours ce petit gras qui accompagne la fraicheur finale, long, grande persistance crayeuse 94-96+
Domaine Langoureau 2009 : une dégustation trop rapide car la neige a perturbé les RDVs. En Remilly, égal à lui même, qui donne un vin « encore plus » cette année, plus gras, plus riche, mais du coup plus souple.
Domaine Morey Coffinet 2009 : Une gamme superbe, comme souvent, des vins équilibrés entre matière ample et structure droite, souvent riche aussi, mais jamais lourd.
- Générique Chardonnay, très bien 87-89
- Chassagne Village : top, un très beau village, délicat, dense, et punchy en finale 89-91
- Chassagne1erC : Cailleret(88-90), grosse matière, douceur, plus souple que village, Dents de Chien (89-91) : pralin au nez, bouche ample attaque, finale fluide, Fairande (88-90): exotique, bouche un poil confit, crayeuse, mûr, finale souple
- La Romanée : bouche ronde grasse sur une structure droite, finale raffinée enveloppante tout en gardant de la longueur 91-93
- En Remilly : gros coup de cœur encore avec ce cru intense superbe harmonie structure matière, grande pureté de poire, fleur de vigne, noisette, pralin, finale à couper le souffle d’élégance, d’amplitude, de gourmandise, pas le plus nerveux, pas le plus complexe mais le plus sexy assurément ! 92-94
- Blanchot dessus : Nez plus crayeux, structure droite, plus de fraicheur et grande élégance en finale, 91-93
- Puligny Pucelle : précision, densité, finesse, « fraicheur », profondeur, finale dynamique longue droite sur le pralin à tomber 94-96+
- Batard : nez pralin réglisse zan, envoutant, bouche pure, caressante, puissante dans finale mais contrôlé par une tension sous-jacente jouissive… 95 + (l’assemblage Celeste, porte bien son nom, un Batard en version un peu plus gras, plus aérien, moins terrien, moins tendue)

Des visites toujours aussi enrichissantes avec des vignerons toujours accueillants, grands sourires et parfois même franche rigolade, surtout quand le Parisien que je suis, essaye candidement de soutirer le vin du fût par gravité… J’aurai au moins compris que soutirer signifie que l’on repasse en cuve (et pas juste directement de fût à fût), et donc, généralement à l’étage du dessus… Newton et JPC en rigole encore…

Un WE avec de nombreux repas dégustation et rencontre sympathique que je relaterai ultérieurement.
Amicalement Matthieu

samedi 20 novembre 2010

Faute à la lune 1 : Saint Jospeh Guigal Lieux Dit, Sancerre Mellot Moussieres

Bonjour à tous,
Certians disent que la Lune influe non seulement le cycle végétatif de la vigne, mais aussi, la qualité du vin sous verre... Ou alors elle influencerait nos cerveaux, nos sens, enfin que sais-je ? Mais la semaine dernière en tout cas elle ne fut pas la conseillère que j'attendais. Les vins étaient tous marqués, sauf 1, de ces petits défauts qui les rendent moins probants...

Sancerre, Mellot Moussiere 2009 : Un nez séduisant de coing note de miel, légère pointe oxydative, fond crayeux. La bouche est large, matière ronde sur une structure fraiche droite, poire, craie, finale ronde pointe fraicheur et une persistance avec une petite note oxydative. Moins impressionnant que la première bue. Bien+ 86

Saint Joseph, Guigal Lieu-Dit 2002 : Un nez discret de fruit noir, note de poivre et fond moka, bouche charnue ronde un peu fluide tanin rond un poil rustique, assez fraiche, fruit noir poivre pointe moka, finale large fraiche sur le nez. Très Bien 87 mais la moins bonne des 3.

mercredi 17 novembre 2010

Au top : Beaune Teurons Rossignol Trapet 2007

Bonjour à tous,


Pour ce jeudi du 11 novembre, une belle pièce de rumsteak m'a directement conduit vers la Bourgogne, et ma main heureuse, a attrapé un grand classique  :
Beaune 1erC Teurons, RT 2007 : Un nez sauvage de groseille à maquereau, pointe de sureau, fond de ronce, de réglisse touche de boisé fûmé. La bouche charnue est large, tanin soyeux, amples, accomplis, grande gourmandise et sapidité sur des aromes sauvages alors que la structure est très civilisé groseille maquereau, sureau, ronce, réglisse. La finale est dynamique belle persistance sur les aromes du nez. Un vin accompli dont j'adore la schyzophrénie entre les aromes sauvages et la structure si joliment policée ! Très Bien 89 et cette 2eme bouteille me rasure, la première n'était pas de ce niveau.

Amicalement, Matthieu

dimanche 14 novembre 2010

On n'a pas toujours la main heureuse

Bonjour à tous,

Ou : on n'est pas toujours bien disposé. Une série dégustée ces dernières semaines avec des succès divers :

Vouvray Huet, Le Mont sec 2007 : ouverte en millieu de repas, pas eu le temp de la déguster concentré mais un souvenir mitigé, un nez assez discret, une bouche un peu souple mais surtout peu harmonieuse, une finale marqué de sa fraicheur. Un bon vin mais pas l'élégance et l'équilibre de cette cuvée habituellement. A regoutté car le contexte se prêtait peu à l'appréciation.
Gigondas Domaine Grand Romane 2004 : Un nez puissant dominé par note alcool qui vont se tasser à l'aération, sur fond boisé moka caramel balsamique puissant, de kirch, ou pointe la cerise, pruneaux, réglisse, et trace de cuir. La bouche est charpentée, large, ample aux tanins soyeux sur la cerise, pruneaux, note balsamique, alcool kirchée. La finale est puissante large qui chauffe un peu, assez grasse, note kirchée, réglisse, prune. Pas dans la finesse, c'est quand même un peu l'artillerie lourde. Bien-TB 86

Moulin a Vent, Chateau des jacques, Clos des Thorins 2005 : Un nez de fruit rouge mûr, sur fond délicatement fûmé. La bouche est charnue, matière ronde, pointe de fraicheur sur le fruit rouge, fûmé. La finale est fraiche, droite, fruit rouge mûr. Mais sur cette bouteille c'est plus court et moins complexe que les précédentes qui tendaient vers l'excellence. TB 87

Heureusement, on peut aussi sortir des supers Rieslings :

Riesling, Eichberg GC Paul Ginglinger 2001 : Un nez discret mais classe de naphte , d'orange confite, une pointe silex. La bouche est gracieuse, sapide, ample avec un touché déliacatement huileux dans une structure droite, fraiche, agrume doux, note naphtée pétrole, pointe citron. La finale aérienne présente une belle amertume de pamplemousse , avec une belle fraicheur, un poil saisissante qui donne une belle persistance longue de citron, pétrole, silex. TB-Excellent 90.

Amicalement, Matthieu

samedi 13 novembre 2010

Un top plaisir : Cambon la Pelouse, un Haut Medoc bien né

Bonjour à tous,
Pas toujours besoin d'un Aristocrate Grand Cru Classé pour s'éclater à table, parfois un bon bourgeois peut respirer l'excellence comme ce Cambon la Pelouse, cru bourgeois très régulier et qui dans certains millésimes tutoient les très grands !

Haut Medoc, Chateau Cambon la Pelouse 2000 : Un nez séducteur, profond, de cassis mûr, pointe réglissée, note poivron grillé, et un fond délicat fûmé, l'ensemble donnant beaucoup de race à ce Bordeaux Rive Gauche classique. La bouche est corpulente, ample, aux tanins soyeux racés, caressants, grande sapidité de cassis mûr, poivron grillé, pointe de boite à cigare, beaucoup d'élégance jusque dans la finale fraiche, dynamique, longue, sur le fruit mûr, cassis, la mûre, belle gourmandise mais aussi profondeur et distinction, jusque dans le fond délicatement fûmé. Grande réussite, et le vin s'améliore d'année en année ! Excellent 91.

Ce doit être la 10eme bouteille ouverte depuis 2004 et le vin ne fait que progresser, mais ou s'arrêtera-t'il ? Il ne me reste que 2 bouteilles pour le savoir !
Amicalement, Matthieu

jeudi 11 novembre 2010

Saint-Aubin et entrée de gamme : Aligoté, Chardonnay

Bonjour à tous,
Longtemps perçu comme un buveur de rouge, ce qui fût le cas, certes, ma consommation de blanc s'est envolée ces dernières années, au point d'avoir dépassé les 30% de ma cave ! Voici 3 vins blancs aux rapports qualité prix remarquables, un Saint-Aubin à 14 € et 2 entrée de gamme à 6 et 9 €.

Saint-Aubin, Sylvain Langoureau 1erC En Remilly 2007 : Un nez séduisant de poire mûre, de tilleul, sur un fond beurrée, des notes salines/crayeuse. La bouche est large, grasse à l'attaque mais de l'allonge, qui donne la droiture à cet ensemble de fruit mûr, brioche, tilleul. La finale est ample, large, sur le fruit mûr, le beurre, pointe crayeuse et trace délicate noisette/citron. Très Bien 89 voir 90 et décidément, a chaque fois que je bois un vin de Sylvain Langoureau, je ne peux m'empêcher de dire que j'aime les vins de cet homme là.


Bourgogne Chardonnay, Hubert Chavy, les Femelottes 2007 : Un nez gourmand ample sur la poire mûre, la frangipanne, note de beurre sur fond léger mentholé. La bouche est ronde, ample bien struturée, matière avec une belle touche de gras, sur la poire, la frangipane et des notes crayeuses. La finale est ronde ample sur les arômes du nez. Une entrée de gamme remarquable bouteille après bouteilles, millésimes après millésimes. Très Bien 87.

Bourgogne Aligoté, Domaine BC 2007 : Un nez explosif de fruit blanc mûr, de craie sur un fond citron/agrume. La bouche attaque sur une matière ronde, qui enrobe magnifiquement une trame droite vive tonique, sur le fruit, la craie, l'agrume. La finale est fraiche, bien enrobée et propose une jolie persistance tonique sur les arômes du nez. Encore une fois une entrée de gamme remarquable ! Très Bien 86

Amicalement, Matthieu

dimanche 7 novembre 2010

ça dépote à la Toussaint : Chassagne Montrachet, Volnay Santenots, Nuits Saint Georges

Bonjour à tous,
WE prolongé, un peu de temps, programme cuisine et vin, grand bonheur en famille !

Sur des noix de saint jacques, velouté de topinanbour et courges spaghetti :

Chassagne Montrachet, 1erC En Remilly Domaine Morey Coffinet 2007 : Un nez classe, séduisant, de poire mûr, des notes de craie délicate, un fond de tilleul, une pointe mentholée, verveine, miel. La bouche est ronde, ample, attaque aérienne, matière délicate, moelleuse, enrobant une structure droite qui ne faiblit pas de bout en bout, poire mûr, pointe grillé fûmé, tilleul. La finale est ronde touche de gras sexy, belle persistance poire, note craie, tilleul, pointe de noisette, citron vert sans aucune agressivité, fond léger fûmé. Grand, parfait à boire. Un pur plaisir. Excellent 92 Merci Thibault.

Sur des cailles flambées, sauce balsamique, compotée de choux aux saveurs d'automne :

Volnay, 1erC Santenots domaine Buisson Charles 2007 : Un nez séduisant, fin, de cerise, grenade, pointe de sureau, note de ronce, fond tres léger fumé. La bouche corpulente, attaque sapide, belle intensité de cerise, myrtille, grenadine, sureau, pointe ronce et léger fûmé, servi par des tanins soyeux, grande élégance, port altier jusque dans la finale équilibrée, tonique, cerise sureau et fond avec belle persistance fruit mûr, cerise, pointe grenadine, sous bois, beaucoup de distinction dans ce vin qui devrait gagner en stature dans les 3 ans. Excellent 90-92

Enfin sur ce même repas, un vin transfiguré par rapport aux bouteilles précédentes ! Soit j'ai changé, pas dégusté depuis 2007, soit la dernière bouteille contenait la substantifique moelle de ce vin. Un accord magnifique avec les cailles :

Nuits Saint Georges, Hauts Pruliers Domaine Machard de Gramont 2000 : Un nez séduisant de fruit rouge et noir mûr, sur un fond réglissé, pointe d'humus, sous-bois, des notes de champignon noble, de terre, discrètes qui confèrent à l'ensemble grande race. La bouche est ample, large, corpulente, avec des tanins soyeux, fondus, belle sapidité de fruit mûr, de réglisse, grand gourmandise et belle élégance car l'ensemble est tonique. La finale est puissante, longue ,gourmande, tout en gardant de la fraicheur dominé par le fruit mûr, la réglisse, avec des notes d'épice, de sous-bois, et un fond début champignon, terre très noble. Très belle bouteille, grand classique Bourguignon, débordant de fruit mûr mais avec profondeur. Excellent 92. La meilleure, la dernière !

Un grand WE gustativo culinaire !
Amicalement, Matthieu

samedi 6 novembre 2010

Chambolle Musigny Charmes Felletig et Mondeuse Dupasquier

Bonjour à tous,
Récemment dégusté en bonne compagnie :

Chambolle Musigny, 1erC Les Charmes Domaine Felletig 2002 : Un nez pinotant de cerise griotte, framboise, avec de l'humus, note mentholée et une pointe reglisse/zan, fond fûmé. La bouche est corpulente assez fermée à l'entrée, puis fruit rouge, ronce, humus pointe réglisse, tanin soyeux dans un style fin et délicat. La finale équilibrée se prolonge sur le fruit rouge, la ronce, une pointe de réglisse et un fond fûmé. Joli vin à qui il manque un peu de gnacque et de longueur à mon goût. Très Bien 88

Mondeuse, Domaine Dupasquier 2006 : Un nez séduisant de cerise rouge, framboise, fraise des bois, note agrume orange, pointe de poivre. La bouche est corpulente, large, tanin rond, belle tenue, fruit rouge, cerise, note kirchée, poivre. La finale est fraiche, pleine de peps, persistante fruit rouge mûr, limite acidulé, orange, poivre. Très Bien 86

Amicalement, Matthieu

lundi 1 novembre 2010

Serie de blanc : Meursault les Cras, Sancerre Mellot, Vouvray Huet

Bonjour à tous,

Qui a dit que je ne buvais que des rouges : série de blanc avec grand bonheur

Vouvray, Domaine Huet Le Mont sec 2006 : Un nez discret de poire, de verveine, note craie, fond agrume citron. La bouche est ronde, crayeuse à l'attaque, ça se tend mais très enrobée, sur la poire, verveine, craie limite savon et des notes menthol. La finale est ronde mais tendue sur la poire puis la craie. TB 86.

Sancerre, Mellot La Moussieres 2009 : Un nez sur l'amende, la poire, la frangipanne, sur un fond mentholée. La bouche attaque grasse puis ça se tend matière ronde grasse, bien mûr, juteux, peche, coing, note frangipanne, fond agrume, finale large ample, pointe crayeuse, fruit mûr, amende et persistance citronnée. Très Bien 87-89

Meursault, Domaine Buisson Charles 1erC Les Cras 2007 : Nez après légère réduc, complexe, gourmand sur le fruit opulant poire confite, tilleul, note de noisette, amande, une pointe crayeuse, fond beurrée, grillée. La bouche sapide présente un beau gras à l'attaque, mais ça reste sous-tendu par la fraicheur, gourmand poire mûr, amande douce, pointe crayeuse, tilleul. La finale est sensuelle avec son toucher gras mais la fraicheur sous-jacente rend l'ensemble dynamqiue, en gardant une grande gourmandise, belle persistance fruit mûr, tilleul, fleur, note beurrée pointe de craie. Très beau. Excellent 91

Amicalement, Matthieu

Derniers barbeks et Nuits Saint Georges Mugnier Clos Marechale

Bonjour,

La derniere Cote de Boeuf au barbek s'est fêté joyeusement avec ce très beau vin :
Nuits Saint-Georges, Clos de la Maréchale, Domaine Mugnier 2007 : Un nez séducteur, classe, de framboise, de groseille sur un fond boisé élégant fûmé/toasté, avec une pointe délicate de ronce, d'humus qui donne un côté frais, après 24H00, l'ensemble donne une fine ligne très racée, intense, réglissée d'une grande séduction. La bouche est corpulente, beaucoup de finesse avec des tanins délicats ronds, une grande sapidité de groseille, ronce, lait fraise et un fond léger fûmé. La finale est large, ample, reprend de la puissance et affiche une belle persistance de fruit rouge, réglisse, fûmé, ronce, et des notes mentholées, très classique, très pinot classe. Excellent 90-92.

Amicalement, Matthieu

dimanche 31 octobre 2010

Cote rotie Ampuis, Saint Estephe Cos d'Estournel, Chateauneuf Beaucastel

Bonjour à tous,


L'arrivée d'une petite Garrance fût le meilleur prétexte pour sortir quelques cartouches de nos caves ! Jugez plutôt :

Vin 1 : Un nez de poire, amande douce, note crayeuse, fond citronée, bouche attaque ronde puis ça se tend, belle fraicheur poire, coing, amande, fruit sec, craie, finale fraiche un poil acidulé mais bien enrobée de gras, longue sur le coing, la craie, pointe amer pamplemousse. Très Bien 88. Vouvray Clos Naudin sec 2009

Vin 2 : Un nez évolué classe d'agrume, de fruit jaune mûr, des notes naphtées /pétrole bien intégrées, fond léger fumé, pointe rocaille silex. La bouche est élégante, belle matière, beau gras, intense plein long, fruit mûr, pétrole, fûmé, fleur, palette large, finale puissante ample, équilibrée entre fraicheur et gras, longue persistante fruit mûr, agrume citron, pétrole, silex, fûmé. Excellent 91. Riesling Kessler Domaine Schlumberger 2005

Vin 3 : Nez très fleuri, fruit blanc, épices multiples, bouche perlante avec pas mal de gaz très sapide sur les fruits, guimauve, fleur, épices, marqué de sucre jusque dans la finale aérienne, fraiche. Riesling Dr Loosen Kabinett 2009

Vin 4 : Nez séduisant de poire, pointe grillé, des notes crayeuses fines et une touche fûmé/beurré. La bouche large, belle et grosse matière, grand intensité, dans une fraicheur intense, structure délicate, pointe sucrée, finale longue précise élégante sur les arômes du nez avec sa pointe sucré de demi-sec. Jasnieres Domaine Roche Bleu demi-sec 2008. TB+ 90

Vin 5 : Nez complexe de Bordeaux cassis, boisé classe, note fleurieet un fond animal qui se fait intense, très rive droite. Bouche corpulente dense, longue avec des tanins délicats soyeux, sur le cassis mûr, myrtille, pointe animal, finale en longueur, fin, droit beau vin que je place à Saint Emilion. Ex 91. Pessac Leognan Château Smith Haut Lafite 2002

Vin 6 : Nez classe, complexe, de syrah avec du cassis, fond moka café, touche de frais fleurie violette, note de réglisse, de poivre. La bouche est corpulente avec des tanins soyeux délicats dans un ensemble distingué, plein, droit sur le fruit noir mûr, café, poivre. La finale est fraiche, large, belle persistance de fruit noir mûr, café, vanille, fumé, poivre réglisse. Très Classique d’une syrah ambitieuse. Excellent 93 Côte Rôtie Guigal Château d’Ampuis 2000

Vin 5 : Nez complexe sur un fond animal, de la profondeur, de la puissance ou se mêle les fruits mûrs, un côté kirché, des épices, de la prune mais l’ensemble est assez brutal. La bouche est charpentée, grosse matière ample puissante qui vous emplit la bouche en vous la caressant avec des tanins soyeux et délicats, dégageant fruit mûr mais pas confit et un fond animal assez sauvage aromatiquement alors que la structure puissante est très civilisé. La finale est longue, puissante mais garde un coté délicat et élégant bien que dense et intense. Excellent 94 mais demande à être un peu civilisé. A l’aération le vin va gagner en douceur et finesse. Chateauneuf du pape, Château de Beaucastel 2000

Vin 6 : Nez de cassis, fond de champignon, pointe de graphite. La bouche charnue aux tanins soyeux présente un côté acidulé, c’est fondu, plein à l’attaque mais la finale est un peu fuyante et manque d’un poil de matière pour être grand. Le millésime ne sera pas identifié (on est sur 85), par contre, l’appellation sera trouvée. TB 89. Moulis, Château Poujeaux 1978.

Vin 7 : Nez de cassis, de champignon avec une pointe kirchée. La bouche est corpulente cassis, orange confite, c’est bien mûr, fondue avec des tanins belles classes mais la finale se présente souple et manque un peu de densité. TB+ 90. Saint Estephe, Château Cos d’Estournel 1982. Les connaisseurs de cette bouteille ne l’ont pas reconnu tant son niveau était inférieur à ce qu’ils en connaissaient.

Vin 8 : Nez de cerise, sureau, pointe ronce, boisé classe fumé, c’est du pinot enfin. La bouche est corpulente, attaque un peu brute puis ça se tend, matière ronde enveloppante, finale aérienne, fine élégante cerise, ronce, fumé pointe moka. J’ai trouvé de qui était ce vin mais pas le cru. Volnay Brouillards Domaine Voillot 2007. TB 88-90

Vin 9 : Nez complexe rancio de noix, orange confite, quinquinat. Bouche corpulente grasse mais droite, sucre fondue, noix moka jusque dans une finale de longue persistance. TB 90. Banuyls 82. Benoit je n’ai pas noté le producteur.

Super soirée, et l'arrivée de Garance fût dignement fêté. Amicalement, Matthieu

samedi 30 octobre 2010

Domaine Nizas, coteaux du Languedoc

Bonjour à tous,

J'ai récemment été contacté via ce blog pour déguster cette cuvée du Languedoc. Toujours curieux, je me suis empressé de répondre favorablement. Et c'est donc quelque jours après que j'ai reçu cette bouteille ainsi qu'une doc précisant la philosophie du domaine.

D'abord, ve vin est issu du "terroir de Pezenas", qualification AOC Languedoc terroir depuis avril 2007. Composé de syrah, mourvedre et grenache travaillé en agriculture raisonnée depuis 1998,  par John Goelet, il est égrappé 100% et élevé en Barrique et cuve avec peu de bois neuf 25%.

L'occasion d' un boeuf bourguignon revisité en Hachis à la purée de navet m'a permis de dégsuter ce vin, en compagnie de 2 autres quilles, une référence du Languedoc que ce Mas Champart Causse du Bousquet 2007 et  un Vosne Romanée Aux Reignots 2002 de Bouchard.

Coteaux du Languedoc, Domaine Nizas 2007 : Un nez séduisant de fruit noir mûr, typé mûre, cerise burlat, note de noyau, un fond léger chocolat cacao, et une pointe de fraicheur épicée mentholée. Au réchauffement, des notyes plus alcooleuse se font présnetes. La bouche est charpentée, large à l'attaque, puis structure droite, tonique, un style puissant, sudiste avec des tanins ronds plutôt précis, sur le fruit noir, le noyau. La finale, un peu marquée alcool chauffe un poil, et s'impose en puissance mais montre aussi sa jeunesse, sur le fruit noir, le noyau et fond léger amer cacao. Assez classique aromatiquement du Languedoc, le vin est puissant en gardant des tanins civilisés et une joli fraicheur tonique. Belle structure, beau travail mais dégusté trop jeune, il lui manque un peu de complexité et d'"affinage". La fiche indique prêt à boire aujourd'hui, apogée à 5 ans, je dirai plutôt attendre 3 ans et effectivement apogée 5 à 10 ans. Le vin était meilleur le lendemain après 24H00 d'aération. Très Bien 86-88

Saint Chinian, Mas Champart, Causses du Bousquet 2007 : Un nez d'olive noire, de prune, des notes de pain d'épice sur fond de fruit noir mûr note léger kirch. La bouche est corpulente avec des tanins ronds larges, belles notes d'orange sanguine, d'épice, de chocolat sur un fond un poil boisé caramel vanille. La finale est moelleuse mais pas molle, large sur le cassis, la prune, le poivre et des notes chocolats, vanille, caramel. Très Bien 87-89

Vosne Romanée, Aux Reignots Bouchard Pere&Fils 2002 : Un nez fin de cerise burlat, des note de pivoine, d'agrume, une pointe de ronce et un fond léger fûmé et un début de cuir. La bouche est corpulente avec une attaque ample, aux tanin soyeux recouvrant une structure droite et fraiche, très vosnien, sur le fruit rouge, l'orange, la pivoine, des notes de cuir. La finale est fraiche mais bien enrobée tactilement par l'empreinte des tanins doux, sur la longueur, grande persistante fruit rouge, orange pointe quinquinat et fond fûmé cuir. De la bel ouvrage. Excellent 91

Amicalement, Matthieu

mercredi 20 octobre 2010

Pour fêter le dernier barbek : Nuits St Georges Clos Marechale Mugnier

Bonjour à tous,
Dégusté la semaine dernière sur la dernière cote de boeuf au barbek.


Nuits Saint-Georges, Clos de la Maréchale, Domaine Mugnier 2007 : Un nez séducteur, classe, de framboise, de groseille sur un fond boisé élégant fûmé/toasté, avec une pointe délicate de ronce, d'humus qui donne un côté frais, après 24H00, l'ensemble donne une fine ligne très racée, intense, réglissée d'une grande séduction. La bouche est corpulente, beaucoup de finesse avec des tanins délicats ronds, une grande sapidité de groseille, ronce, lait fraise et un fond léger fûmé. La finale est large, ample, reprend de la puissance et affiche une belle persistance de fruit rouge, réglisse, fûmé, ronce, et des notes mentholées, très classique, très pinot classe. Excellent 90-92.

Amicalement, Matthieu

samedi 2 octobre 2010

Une 2eme chance : Crozes Combier Clos grives, Pommard Epenots

Bonjour à tous,

Donner une chance à un millésime annoncé "pourri" comme les 2008 en Rhone nord.

Crozes Hermitage, Domaine Combie, Clos des Grives 2008 : Un nez puissant de belle syrah sur le cassis, marqué du poivre blanc, pointe de violette aguichante et fond toasté moka en trace délicate. La bouche attaque montante, charnue, belle sapidité cassis, poivre, moka, matière un peu lache, c'est sûr et pas grande concentration mais joli soyeux, finale un peu fluide mais qui existe et surtout affiche une belle persistance (pas un gd millésime mais une grande réussite) ! Très Bien 88-90

Ou encore donner une chance à 2eme bouteille d'un vin ou la première était très décevante.

Pommard, Domaine Caillot Grand Epenots 2002 : Un nez fin, terrien, fruit rouge, cerise sur fond fûmé, notes pierreuses et pointe agrume orange. La bouche est corpulente avec des tanins ronds c'est droit, c'est sûr ça manque de densité pour 1erC mais les notes de fruit rouge, terre, ronce, fûmé, sont très jolies. La finale est fraiche, droite, gagne en puissance sur le fruit rouge, orange, ferreux, fumé. Aromatiquement plus en phase avec son standing ! Très Bien 87

Amicalement, Matthieu