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Le vin, ça se partage ! c'est comme le bonheur... Le bonheur simple d'une dégustation de grand vin de Bourgogne ou d'une belle syrah ! Alors n'hésitez pas à consommer ce blog sans modération, contrairement à l'Alcool qui se consomme, majeur et avec modération. La plus part des vins sont dégustés et crachés.... Consulter le aussi en vidéos sur YouTube
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lundi 11 septembre 2017

Retour de vacance Part 2 et 3, ou pourquoi la balance a trahi mes abus

Bonjour à tous,


Donc, suite de notre périple estival chez Marie et Nico, en Dordogne, ou nous avons composé nos menus avec soins, en choisissant bien sûr, pour chacun, les vins qui conviennent le mieux. Par contre, pas pris de notes sur le moment, donc je vous donne mes ressentis de mémoire, ou les quelques notes écrites sur Fb, pour les plus marquants.


Une première soirée d'arrivée avec de beaux poulets rôtis, on a donc sorti les vins AOC poulets rôtis.




En apéro, le CdR Les Gendrines de Gaillard 2015 est une super entrée de gamme. Belle subtilité au nez, bouche ronde bien soutenue, arome fenouilh, garrigue, finale précise. Très joli vin TB 89 15,5.
Le Gevrey Cherbaudes de Rossignol Trapet 2011 fût un très agréable compagnon de table, sapide, gourmand en bouche, bien tenu par la fraicheur du millésime, qui, par contre ne lui a pas apporté le fond caractéristiques des grands vins TB-Excellent 90+
Le Vosne Les Barreaux 2006 d'Anne Gros ne m'a pas laissé un grand souvenir, voir était un peu décevant si je me rappelle bien (assez mutique, austère...)


Le lendemain, sur de beaux maigres cuits au bbq, service de vins AOC poisson blanc de mer. (Le maigre est proche du bar, la chair étant un peu moins ferme, nécessitant une cuisson précise)




Très joli Muscat du domaine Gross 2015, gardant finesse, structure et tonicité avec de beaux aromes classiques, floral, fruité typé pêche de vigne, et la pointe fruit exotique qui va bien.
Le Riesling Schlumberger Kitterle 2014 a tenu ses promesses. De la matière, de la droiture, c'est fin, délicat sans tomber dasn le fluide. Beaux aromes agrumes, pétrole. Excellent 91 (16,5)
Le Chassagne Boillot 2007 était oxydé, sur le caramel au lait, le curry, l'olive verte, rien a en tirer.


Sur les pizzas intégralement faites maison (surtout la pate bien sûr, avec la farine du boulanger), il fallait des vins AOC Top Pizzas



Le Faugères Clos Fantine 2011 a bien faut son oeuvre dans son style "contemporain", bio/nature, vrai, plein, dont les marqueurs (réduction) s'atténuent un peu à l'aération, sur le fruit, un peu sucré/gourmand, c'est pas un vin compliqué, mais on identifie plus facilement son mode de culture et de fabrication que son origine... TB 88 15
Le Morgon La Voute Saint Vincent de LC Desvignes 2015 est un excellent vin, joli complexité au nez, bouche dense aux tanins soyeux, précis, presque puissante et tonique, belle finale enlevé. TB-Excellent 91 (16,5)
La Cote Rotie Jamet 2007 a été égale a elle même, quoiqu'un peu moins austère que d'autres millésimes. Beau vin, droit, profond, expressif, présentant les classiques aromes cassis, épice poivre, bacon roti dans une bouche puissante dans sa finale, et offrant une très belle persistance. Excellent 93 (17)
Le Saint Nicolas de Bourgueil, Talluau VV 2005, ouvert pour surprendre Nicolas, n'a surpris personne. Le cabernet franc fut facilement identifié ainsi que l'appellation. Et le vin était agréable, bien fait, dans un style plutôt brut. B-TB 88 (15)

Après un approvisionnement maousse costaud de légumes d'été du beau André (maraicher voisin bio), il a fallu sortir les vins de crudités et légumes grillés, une appellation pas simple à trouver...


Le Muscadet Sèvre-et-Maine, Les Vignerons du Pallet Jubilation Le Pallet 2007 nous a un peu baladé. Faut dire que les notes de buis, d'acacia, la pointe citron faisait très Sauvignon, et la bouche ronde, avec un peu de gras, et cette belle tension faisait élevage typé du coin, connaissant l'ami David, on voyait bien un joli Bergerac.... perdu mais très joli vin TB 90 (16), comme quoi, il y a vraiment des pépites dans ce coin là.
Riesling Schlossberg Mann 2006. Autant vous dire que si le beau Riesling granitique a vite été identifié, je suis parti sur le Brand mais jamais je n'aurai imaginé ce vin en 2006. Complexe, droit, de la tension, bel enrobage d'une matière cristalline et longue finale agrume, terpénique très classe. Excellent 94 (17,5). Le plus grand Alsace sec 2006 bu probablement ! Quelle réussite des frères Barthelmé.
Vin de Table, Trevallon 2004 : une légère déviance serpillère (bouchon ?) nous empêchera de profiter pleinement de ce toujours très beau vin aux belles notes d'épices, d'orange sanguine sur ce fond droit, profond mais avec amplitude et tanins soyeux.
Le Montbazillac, La Robertie Vendanges de Brumaire 2011, premier liquoreux des vacances, va placer la barre très haut. Superbe nez fin et gourmand, de fruit exotiques, d'épices, pointe florale, bouche parfaitement équilibrée par l'acidité, c'est digeste, complexe, gourmand, un gout de "reviens y" redoutable, dont la bouteille vide en sera la preuve irréfutable le lendemain. Excellent 94 (17,5)

Sur l'étal du poissonnier, nous avons trouvé un superbe Saumon sauvage du pacifique, que nous avons doucement grillé sur les 2 faces en brevetant une méthode es champion pour ne pas l'abimer en le retournant. Il fallait bien sûr trouver des vins AOC Saumon mais en plus avec la mention Grillé. Pas simple.


Ce Chablis Vaudésir de Buisson Charles 2012 a bien trompé son monde concernant son origine géographique mais son géniteur a vite été identifié. Même si au nez, à étiquette découverte, on peut capter les notes coquilles d'huitre, foin, fougère, la rondeur de la bouche, le côté amande, aubépine, l'élevage classe mais discret et la finale plus crayeuse que coquille d'huitre a emmené tout le monde du côte de Meursault. Très joli vin dans un style Chablis élevé à Beaune. Excellent 92 (17)
Le Gros-Plant, La part du Colibri 2015, m'a scotché. Je ne pensais pas qu'un gros plant ça pouvait donner ce vin, classiquement tendu et droit, mais bien enrobé, belle matière ronde, précise, c'est plein sur le citron, la pomme granny, note miel acacia et un fond de roche, de cailloux, qui s'illustre dans une finale saline. TB+ 90+ 16+

Ensuite, repas royal avec l'Aloyau charollais de belle maturité. On a fait simple, on a pioché dans l'AOC Boeuf Exception pour l'occasion.

Côte Rôtie Guigal Landone 2007 : Un nez superbe, classe, distingué de cassis, d'épice, de fleur, violette, pointe bacon grillé, fond léger moka fumé. La bouche, d'une précision diabolique, est ample et profonde a la fois, dense et précise, tanins soyeux enveloppant, profondeur d'école, pfiuouf… Finale profonde, ample queue de paon et persistance immense... Le grand vin quoi 98 (19). Impossible de remettre la main sur les autres vins bus, mais celui-ci doit y être pour quelque chose....
Bon, pour la saucisse party (Chipolatas, Toulouse, Merguez), on a été direct sur les vins de saucisses.


Saint-Emilion, Chateau Figeac 2014 : Un nez délicat après 12H d'ouverture puis le boisé, sur le fumé, tabac, se fond apportant une certaine classe, laissant la prune, le cassis, puis des notes fruits rouges frais, d'épice, donne un côté gourmand, tandis que les notes de cèdres de bois précieux, de graphite, apportent la profondeur. La bouche est superbe, charpentée, ample, profonde avec des tanins fins, précis, denses, sur la prune, le cassis, note fruit rouge puis épice, bois précieux, fond fumé tabac classe. La finale est fraiche, puissante mais délicate, précise et très belle persistance de prune, de fruit noir, note épice puis bois précieux, cèdre, fond boisé fumé classe. Excellent, + pour son devenir ? 93-95 (17,5-18,5). Nico qui a dégusté à 12H a meme hésité à le placer sur un très grand Loire, tant l'élevage était bien intégré, avant de revenir sur StEm...
Le Moulis Chasse Splean 2002 a fait son oeuvre. Joli vin aux aromes de cassis, de poivron rouge grillé offrant la profondeur, et la fraicheur attendu en bouche, encadré de tanins ronds mais un peu rustique (permettant de l'identifier d'ailleurs) et a la jolie finale. Très bien dans le contexte du millésime. TB 89 (15,5)

Avec cette masse de légumes, nous sommes passés aux légumes farcis. Les vins AOC Légumes farcis ont été sélectionnés en fonction de leur Label : tomate, poivron, aubergine (même si cette dernière n'a pas eu droit à un label particulier par exemple du Rhone)


Le Volnay Cailleret Rebourgeon Mure 2010 est un super vin, profond, droit, puissant, très franc, essence de pinot pure, sur la cerise, note végétale noble, fond fumé, bouche ample droite structuré, beaux tanins fins et soyeux, denses, sur la cerise, note ronce sous bois fond noyau et léger fumé, finale droite puissante précise et belle persistance. excellent 92 (17). Pour les amateurs de pinots "purs" cherchant l'accord idéal avec la tomate farcie :-)
Margaux, Giscours 2003 est à l'image du millésime, chaud, gourmand, soyeux mais gardant une structure, une fraicheur surprenante lui donnant la digestibilité. Personne ne l'a mis en 2003, mais tout le monde était sur Margaux. Très joli vin Excellent 92 (17) et parfait sur les poivrons rouge farcis.
Le Talbot 98 s'est montré assez rigide, et austère, le millésime a vite été identifié. cela reste un bon vin mais a qui il manque de la gourmandise.
Pour Soutard 2002, qui a été bu après 6H de carafe, les notes d'évolution oxydation gâchaient un peu le plaisir même si la strcuture en, bouche gardait toute sa cohérence.

Bien sûr, nous avons aussi cuisiné des pates, ce soir là ce fût fusilli à la Puttanesca. Les vins d'AOC Puttanesca ont vite était remontés de la cave.



L'apéro au Sancerre, Monts Damnés de Boulay 2010 a été magique. Grand vin, très élégant au nez, sur le fruit blanc mûr, le citron, belle note classe de buis, d'acacia, c'est franc et frais, bouche droite, profonde et ample, matière précise, dense, cristalline, finale tonique, profonde, empreinte superbe… Excellent 93 (17)
Le Riesling Brand Boxler 2004 ne m'a pas laissé de souvenir particulier (je me demande même si elle n'a pas fait partie des bouchonnées ?)
Le Châteauneuf du Pape Charvin 2014 a été très vite identifié tant sosn profil est conforme a tout ce qu'on attend de ce vin. Beau nez pas marqué alcool mais déjà complexe, bouche gourmande mais droite et précise dans ses tanins, joli finale tonique, musclé certes (effet 2014 ?) mais offrant une belle persistance tout en élégance d'épice, et de cacao. Excellent 91-93. Et super accord avec la Puttanesca.

Pour les enfants, nous avons fait une Fajitas party avec Guacamole maison. Les vins AOC Fajitas Mexique ont été sortis de cave ou acheté pour l'occasion chez le caviste (Les sorcières)



Bourgueil, Chevalerie Bussardières 2005 : Whaou, super nez de fruit rouge, léger confiture, note épice réglisse, patchouli, pointe fraiche bourgeon de cassis, fond cacao. La bouche est l'avenant, gourmande, belle structure tanins denses soyeux, c'est rond, gourmand et la finale fraiche sur la structure garde une certaine délicatesse, finesse, tout en montrant de la puissance. Comme d'hab, j'hésite mais finit sur Chatauneuf en 2005 :-) ! Une fois de plus je suis eu. Mais ces Cabernets francs mûrs et bien travaillés j'adore. je ne les trouve pas variétaux et systématiquement je pars a Châteauneuf... Excellent vin 93 (17) et je suis bien content d'en avoir quelques unes en millésime chaud en cave.
Cote du Roussillon, Les Sorcières (Clos des fées) 2014 : un vin qui fait très bien le job. Joli nez de fruit noir et rouge, épice, fond cacao/noyau. Bouche droite, beaux tanins soyeux, c'est structuré droit, et la finale qui s'appuie sur cette structure offre un côté friand très agréable et une honnête persistance. Encore une fois, un vin qui assure chez Bizeul (mais je ne suis pas surpris, voir d'ailleurs plutôt conforté, rarement eu des déceptions sur le Clos des Fées). TB 90 (16)

Puis ce fût le déjeuner chez Isabelle et Daniel. Super repas, pas pris de notes mais quelques souvenirs. le menu concocté par isabelle (Merci !). Carpaccio multiple : noix de Saint Jacques à l'aneth, Langoustine à la vanille et Flétan au fruit de la passion. Puis Homard grillé aux sarments de vignes. Pintade rôti et cèpes. Fromage et salde de mangue. Les vins d'entrée :

Le Riesling, Rosacker de L'agapé 2010 est un joli Riesling vite identifié illustrant très bien son sol et son millésime, beau vin, matière délicate, strcuture tendu, droit, plutôt sur la finesse. Excellent 91 16,5
Le Corton Bouchard 2006, clin d'œil a de précédentes dégustation, a malheureusement un début d'oxydation empêchant d'en profiter pleinement.
Le Kintzler Osterberg 2007 s'est montré a la hauteur des attentes, voir même surprenant. Pas l'austérité attendu, mais plutôt un joli nez profond, d'agrume mûr, note florale, fond pétrole pointe tourbé, bouche droite ample, de la fraicheur et de la profondeur, mais aussi de la gourmandise presque !!!, sur l'agrume pamplemousse, orange, note citron, puis plus florale, fond de roche. La finale est fraiche, pointe acidulée mais ça goutte sec, belle persistance d'agrume, de fleur, fond de pétrole, de roche. Excellent la meilleure bue 92 (17)

Puis les rouges et les vins de fromage et dessert :


Le premier rouge m'a tout de suite positionné en rive gauche sur 2000 ou 2003. Après quelques hésitations, je finis par Pauillac Lynch Bages 2000. Pas mal mais la gourmandise et la rondeur qui n'était pas accompagné par la puissance (caractéristique de Lynch) aurait dû me guider pour identifier plutôt ce beau Pontet Canet 2000, au joli nez de cassis mûr, de tabac, de poivron rouge grillé, à la bouche soyeuse, ample gourmande et à la finale bien structurée, d'intéressante persistance. Un gout de "reviens y" encore assez redoutable 92 (17)
Sur le 2eme, je suis hésitant au départ entre rive droite et gauche mais le vin est assez discret, puis dans le verre, il finit pas libérer des fragrances de tabac, de graphite, de bois précieux qui m'emmène à Pauillac, par contre, la bouche droite, tendue, dense, très profond, à la matière encore retenue, serrée, mais précise, concentrée nous fait dire que le vin est encore à attendre et probablement un grand, et moi je suis en 96, voir en 99. Une fois acquis que c'est un grand, je dit Lafitte car c'est plus l'image que je m'en fais, mais non c'est Mouton Rothschild 2002 et j'en ai l'image inverse (rond, sexy, charmeur...). Un vin qui n'est pas encore ouvert mais qui a tout ce qu'il faut pour être grand. Merci @daniel. Excellent 91-94 même si aujourd'hui c'est plus le potentiel qui s'exprime.
Le Riesling Drei Exa Ginglinger 2010 a fait l'unanimité sur la table, moi, même avec toute l'amitié que j'ai pour Michel, je l'ai trouvé quand même très vif, la matière peinant a enrobé cette vivacité, c'est puissant et long, certes, mais un peu agressif a mon gout. TB 89 (15,5)
Enfin, ce Gewurtraminer Furstentum VV Mann 2008 est magnifique. nico à peine le nez au dessus du verre s'écrit Furstentum tandis que je suis moi juste sur un Gewurz. Le nez est génial de complexité, de gourmandise mais aussi de finesse, sur les fruit exotiques, le litchi, les épices, les fleurs... La bouche est magistrale d'équilibre entre l'acidité et la matière taffetas, les aromes exotiques, floraux sur fond de roche, salin. la finale est d'une persistance intense et longue. Excellent 95+ (18+) car le vin a encore du potentiel...

Retour aux Rivets avec Nico pour un diner avec François (de Ligneris) sur le thème andouillette AAAAA et vins d'andouillette en vue d'un potentiel mariage à l'andouillette :-).... Evidemment on a été cherché les vins AOC Andouillette et François lui a apporté des vins AOC un peu d'histoire et beaucoup d'amitié.


Vins d'apéros, le pinot blanc de Boxler et le Muscat de Ginglinger était très bien.
Le Puligny Pucelle 2007 de Thibault (Morey Coffinet) offre un nez plutôt discret, mais fin, élégant de fruit blanc, note fumé, brioche grillé, puis chevrefeuille, fond crayeux amende très séduisant. La bouche attaque ample puis c'est droit, tendue, profond, de la longueur enrobée d'une matière ciselée, la finale est fraiche, tendue bien enrobé d'une touche grasse, longue persistance délicate et aérienne. Comme je m'en doutais, un peu trop délicat et fin pour l'andouillette même AAAAA :-)


Ces 2eme Cherbaudes, Gevrey Rossignol Trapet 2006 est conforme à son pédigrée. A point, joli friandise au nez, bouche ronde large, beaux tanins soyeux et finale plus qu'honorable et très pinotante. Excellent 91 (16,5)
Le vin suivant, c'est Nico qui a trouvé le millésime, et le bouchon nous l'a confirmé. Car effectivement, ce nez très évolué de vieux Bordeaux, cette bouche acidulé mais encore bien vivace, avec du fruit, et cette finale tonique et longue se devait d'être issu d'un grand millésime ! j'étais dans les années 60 (64) mais non c'est un 59, et ce Saint-Emilion Chateau Faurie de Souchard 59 a tenu ses promesses pour qui aime les vieux vins. Merci à François. tout comme le suivant, très surprenant Graves Supérieur, La Tour de Boyron, millésime inconnu, assemblage basé sur le sauvignon, sec, avec un côté Rancio très agréable et une finale redoutable de vie encore (devait pas y aller mollo sur le souffre à l'époque :-)

Enfin pour cette dernière soirée aux Rivets, nous avons bu les vins pour eux même avec une nouvelle tradition instituée, chaque couple a choisi dans les bouteilles de l'autre ce qu'il avait envie de gouter. Après le choix d'un Pomerol Beuregard 2005 bouchonné, Marie a opté pour le Morey. Sylvia et moi avons choisi ce Santenots de BC pour aussi avoir une pensée pour nos amis et pour Filduf, figure emblématique de DC.


Le Morey Les Loups 2005 du Clos des Lambrays est très bon, la grande Bourgogne dans son classicisme "aristocratique" (meilleur que les 2 GC bus du domaine mais c'était il y a quelques années). Un nez classe sur le fruit mûr (et non confitiuré), belle note épice typé girofle, fond fumé, moka. La bouche est sphérique, corpulente, beaux tanins soyeux, pas d'une grande concentration/densité, mais cela reste tonique, pas de "surmaturité", et une jolie finale classe, de pinot de noble élevage, et de persistance intéressante. Excellent 92 (16,5+)
Le Volnay Santenots 2005 de Buisson Charles raconte une autre histoire, droit, profond aux belles notes d'évolution, cèpes, sur un fond tourbé, roche, moins marqué de son élevage, plus concentré, précis, fins, tonique, presque puissant en finale et longue persistance de fruit rouge mûr, puis les notes d'évolution complexes et un fond tourbé, fumé... Un vin plus tellurique. Excellent 93 (17) sur cette 5eme bouteille commentée.

Ensuite, départ pour le soleil, et la chaleur, enfin :-) à Perpignan.

Super visite au domaine des schistes, commenté ici.

Découverte d'un super caviste à Collioure, approvisionnement en vins de la région des domaines que je ne pouvais pas visité : Olivier Pithon, Coume del Mas, La Rectorie, Madeloc (Gaillard), Gauby, etc CR à venir bientôt.

Sinon sur place, un Lagrange 96 a son niveau, donc plutôt très bon, (mais loin de ce qu'il avait donné dans ce diner béni des dieux), à maturité, sur le cassis, note évolué cèpe sous bois et fond fumé tabac, bouche corpulente droite profonde, tanins soyeux précis, c'est profond, frais sur le cassis, note champignon cèpe, sous bois, pointe graphite, cèdre, fond tabac et fumé, finale fraiche, tonique, bien dessiné, persistance intéressante de cassis, de sous bois, de cèpe fond fumé tabac. TB-Excellent 91 (16+)

Par contre, super Crozes Hermitage Clos des Grives de Combier 2009, gourmand a souhait et gardant suffisamment de structure pour offrir une belle persistance de Syrah mûr. Excellent 92 (17)

Voilà, fin des vacances, retour Montreuil, et au prochain Numéro, CR des vins de Roussillon rapporté à la maison. Bravo à ceux qui ont eu le courage d'aller jusqu'au bout de cet article fort peu digeste...

Amicalement, Matthieu







vendredi 24 septembre 2010

Dégustation en aveugle : Haut Brion Mouton Rotschild

Bonjour à tous,


Toujours dans cette soirée inaugurale FAV, une dégustation de 5 vins en aveugle était proposée. Un exercice qui m'amuse beaucoup.

On me sert le premier vin. Au nez, on sent un Bordeaux jeune ambitieux avec un nez mûr léger kirch, du fruit sur un fond boisé fûmé classe, note de tabac. La bouche est superbe, corpulente, tanin soyeux amples, c'est bien mûr mais ça garde de la droiture et de la finesse. La finale est longue complexe sur le fruit, le tabac, très belle persistance.

Lorsque que le préposé revient serveir le 2eme vin, je m'aventure pour tester : "le premier c'est un Bordeaux ambitieux année jeune et souple, genre 2007. Le gars me regarde avec un air d'évidence, finit de me servir et repart vers d'autres testeurs.

Vin 2 : a nouveau, un Bordeaux jeune, avec un nez plus marqué par le boisé fûmé assez typique de Pessac. La bouche est corpulente, moins de finesse que le précédent ça passe plus en force, mais les tanins amples et soyeux donne de la gourmandise. Moisn de profondeur jusque dans la finale, large marqué d'un boisé classe mais moins persistant et complexe mais ça reste très joli.

Au retour du préposé pour me servir le 3eme vin, je lance "on est toujours à Bordeaux sur un millésime souple". Cette fois, le regard d'évidence se teinte de gêne comme si ce que je disais était d'une telle banalité. Au fond de moi, je commence à me dire que l'ensemble des invités présents ce soir, doivent être beaucoup plus doués que les discussions entendues sur les différents ateliers m'ont laissé entrevoir ! C'est à ce moment qu'il m'annonce :"mais vous a-t'on dit le principe de la dégustation. Il s'agit de 5 bordeaux 2007 et le but est de reconnaitre les 2 premiers crus" ! Tout s'explique.

Vin 3 : Cette fois le nez est vraiment dominé par un élevage classe très modern style. La bouche tout en largeur est limite velouté sur le fruit rouge et le bois. la finale ample large jour sur le même registre. Y'a beaucoup plus de merlot là dedans, le type acquiesse.

Vin 4 : Nez de fruit ultra mûr, confit sur un fond d'élevage. Bouche grosse matière astringente, c'est souple et la finale est marquée de cette matière qui sèche un peu sur des arômes coinfits. C'est limite vin du sud et les quelques notes fleuries m'évoquent plutôt un vin Italien.

Vin 5 : Le nez fait très cabernet rive gauche mûr. A nouveau on retrouve de la complexité avec un élevage maitrisé sur du fruit noir, des notes tabac, graphite, pointe vanillée. La bouche est dense, complexe, profonde, mûr et s'étire avec des tanins tyaffetas. La finale est persistante mais les aromes type caramel, vanille rende l'ensemble moins élégant. ça fait très premier cru, je pense Pauillac et des 3, le côté caramel, me fait dire Mouton.

Au finale après une longue hésitation entre le 1 et le 2 (je trouve que le 2 fait très pessac mais pour Haut brion ça manquerait de complexité). Je finis par donner le 1 en Premier Pauillac (et je dis Latour plus que Lafitte mais au hasard). Je place le 2 à Pessac, le 3 à Pomerol, le 4 vin italien et donc le 5 mouton.

Résultat : 1 Haut Brion, 2 Cote de Bourg Labadie (9€, super rapport Q/P en 2007), 3 Lalande Pomerol, Jean de Gue, 4 Grand Vin de Reignac (;-) 5 Mouton

Finalement, je m'en sors pas trop mal !

Amicalement, Matthieu

samedi 22 novembre 2008

Pince-fesse au Grand Tasting

Bonjour à tous,

Passage rapide au grand tasting, invité au pince-fesses d'Idealwine pour la dégustation de vieux millésimes. Un petit tour de 20 mn sur le salon pour me rendre compte du nombre impressionnant de vignerons… Malheureusement, le temps m'oblige à une sélection rapide, d'instinct, qui privélégie ce soir les vins "de tous les jours". Tombé sur un coin de quelques vignerons du haut medoc qui sont mes plaisirs des soirées "tranquilles" : Agassac, Cambon la pelouse, Charmail… Je goute leur production 2005 et 2006 et quelques 2000. On notera, comme supposé, le superbe des 2005 dont la matière supporte très bien les élevages "riches" car au nez ou en bouche, les notes fleuries ne se laissent pas dominées par les boisés classieux de leur élevage, là ou 2006 est clairement facilement dominé !

Un passage chez les Bret Brothers pour leur Macon et Pouilly, confirme la qualité de la production sur ce 2007, toujours autant de naturel, de fruit soutenu par de belles matières rondes et suaves mais qui n'oublie pas la fraicheur, seules les notes mentholées rappellent des élevages travaillées. Un passage à la Rimauresq, mon côte de provence préféré, me confirme la distinction et l'éléguance de ces cuvées sudistes montrant une certaine puissance mais sans sacrifier la finesse. Il faut dire, à ma grane surprise, que ces cuvées sont issues d'une majorité de cabernet Sauvignon, cultivé en coteaux exposés nord, de l'autre côté du massif des Maures (côté Avignon) pour ceux qui connaissent !

Ensuite, c'est festival chez mes amis d'Idealwine, quelques connaissances sont là. Vincent Ravennes et Didier, Pinder, et bien sur F.Audouze que je ne manque pas de saluer.
Le programme est alléchant et confirmera l'intérêt de cette dégustation que je vous relate de mémoire car j'ai oublié mes notes en partant… Pourtant, j'ai essayé de recracher mais faut croire que je ne l'ai pas fait autant que souhaité… C'est dire la qualité de la dégustation !

J'ai attaqué par les bourgognes. Après un blanc, Meursault Clos de la Barre des Comtes Lafont 2000 marqué par un nez grillé réduit sur un fond de fruit jaune mûr, la bouche est opulente large belle matière suave qui garde une certaine structure mais très marquée grillée, la finale persiste sur ces arômes certes classieux mais qui manque de naturel ,et de fraicheur à mon gout. Un style type JFCD moins marqué mais dans la même veine ambitieuse et "m'astuvu". Moins ma tasse de meursault que ceux plus marqués fruit…
Ensuite, j'attaque les Bourgogne rouge, le Clos de Vougeot du château de la tour 78 est un peu "cuit", très, trop tertiaire, pourtant servi en magnum, par rapport aux clos des epenots 78 de cet été, il manque de fruit, de peps et de compléxité, surtout sa finale est vraiment marqué comme un vin ayant dépassé son apogée. Pourtant, il reste plus interessant que la Romanée Saint-Vivant de Latour 88, dont le nez serait facilement daté du même age… marqué par des notes de rose fannées mais c'est surtout la bouche droite mais peu aromatique avec des tanins ronds mais un peu fades et gardant la raideur du millésime sans l'accompagner du velouté des tanins typiques de la romanée, la finale droite évoluant sur ces rose fannées dominant des notes champignons.

On attaque les Bordeaux avec un Saint-Estephe Montrose 86 dont le nez est dominé par des notes faisandées, écuries, sur le fruit noir, peu classe, par contre la bouche corpulente, droite, profonde est belle, les tanins sont soyeux, le tout est très classique et associant une puissance de fin de bouche sur une finale fraiche et longue de tabac blond, de fruit noir, de fûmé. Le Mouton Rotchild 84, Pauillac servie en double magnum a un nez magnifique de Havane, de graphite, de fruit mûr, de cèpe, de sous-bois puis revient sur le fûmé grillé… Un grand et beau nez classique alléchant… la bouche par contre est fluide souple manquant d'intensité et finissant aqueuse certes sur de beaux arômes mais la matièe n'est pas là, millésime surement. L'idéal wine : le nez du mouton, la bouche du Montrose…

Ensuite, je passe à cette Chapelle de Jaboulet 95 qui me titille depuis le début de la soirée (faut dire je l'ai ,en cave), et là, c'est juste superbe ! Certe, plus un vin d'esthète aujourd'hui car encore un peu austère mais quelle structure, tous l'Hermitage fait vin… Droit, profond, fin et complexe, une structure longue, plutôt charnue que corpulente, de demi-corps dirait certain, tel la cathédrale de Notre Dame que les tanins, encore un peu fermés, n'arrivent pas vraiment à amplifier comme les nefs, mais ça viendra. Quelle classe et distinction, le cassis, le poivre, le lard fûmé, une finale fraiche dynamique qui prend de l'ampleur et persite longuement sur les arômes classiques d'une syrah. Même s'il est aujourd'hui agréable intellectuellemnt parlant, il devrait sur les 5-10 prochaines années gagnées en amplitude, en rondeur et en expression et faire un grand vin, du moins je l'espère.

Enfin, les sucres avec ce Sauternes Sudirault 67 qui est absolulent magnifique. Un nez large, suave gourmand, sans excès, de fruit rôti, de miel, d'agrume confit, d'hydromel. Une bouche avec une matière opulente mais aérienne, une structure tendue droite longue et une finale dynamique sur les arômes du nez, un bohneur…
De même que ce Rivesaltes 58, qui allie équilibre, structure et rancio, long en bouche avec ces notes de noix, de café, de miel, il garde une finale parfaitement droite et large là ou le Porto 77 est emporté par l'alcool et ou le Rivesaltes 45 par le rancio et une bouche dissociée. Enfin, le Porto 1909 est un plaisir plutôt intellectuel car le vin reste un peu fluide et éteint mais pour son âge, il tient quand même la route.

Discutant des vins avec Angélique, et lui indiquant ma préférence à la Chapelle, elle saisit l'occasion pour me présenter Caroline Frey que je "branche" tout de suite sur la Lagune, mon vin fétiche. Je vois à son sourire que mon commentaire sur le 68, bu cette année pour mes 40 ans, la réjouit bien qu'elle ne fût même pâs née… Et du coup, elle m'invite au château pour découvrir les secrets de ce vin qui m'a accompagné au long de ma vie œnologique comme de ma vie tout court… Attention Caroline, votre invitation n'est pas tombé dans l'oreille d'un sourd !

Amicalement Matthieu

samedi 20 septembre 2008

40 ans, ça se fête... Richebourg, Chateauneuf, Cote-rotie, Mouton-rotschild

Bonjour à tous,



Le 22 (20+2=22 et 2+2=4) juillet (07), j'ai invîté mes proches sur le thème du 20 au 7 rue Dahomey pour fêter vers 20 h, forcément, mes 2x20=40 ans. Mais 40 ans, c'est aussi 4x10 à fêter en 2008, soit 4 décénies de 20s à découvrir : 68, 78, 88, 98 ! Nous étions 21 à déguster les meilleurs 20s par série de 3 vins sur 4 millésimes, 12 moments de bonheur que j'ai partagé avec mes amis !
La soirée étant quelque peu agitée, je n'ai pas pris de notes donc je ferai des commentaires succincts !
Apéritif :

Haut Médoc, Chateau La Lagune 1968 : Quelle surprise ! Je n'en attendais rien, si ce n'est la symbolique 68, année de naissance, et le vin dans lequel je me plonge pour marquer les évènements de ma vie et pourtant : un nez de fruit rouge doux, de cerise sur un fond délicieusement champignoné et légèrement fûmé, une bouche fondue souple charnue aux tanins éléguants et une finale plus qu'honorable douce de belle amplitude... Bref, une réelle surprise : Très Bien

Chassagne Montrachet, Colin Deleger, 1er cru Chenevottes : Classique nez de poire sur un fond briochée beurrée, une bouche large au toucher taffetas, une finale fraiche de joli longueur. Un vin qui respecte son origine. Bien +

Pinot Gris, Domaine Hurst Grand Cru Brandt 1988 : Un nez délicat, fin, d'agrume confit sur des notes naphtées, une bouche pleine, intense, gardant un bel équilibre, une finale complexe longue sur les notes du nez. Très Bien


Riesling, Chateau Olliviers 1978 : Totalement oxydé, rancio complet faisait penser à un Sherry Manzanilla espagnol !


Entrée : Terrine de joue de boeuf au foie gras, Série 98


Saint-Emilion, Château Larcis Ducasse Grand Cru Classe 1998 : Très classique nez de fruit noir mûr sur un fond fûmé, une bouche corpulente droite aux tanins soyeux et déjà bien intégrés, une finale longue sur le nez. Bref, ça a du bon le classique : Très Bien


Bonne Marres, Domaine Bart Grand Cru 1998 : LA déception de la soirée, le vin est assez plat, on sent le potentiel mais les notes florales évoluent vers la verdeur et la bouche tout en gardnt un très joli touché ne prend aucune amplitude... Déjà beaucoup mieux goûté !




Chateauneuf du pape, Bois de Boursan Cuvée Felix 1998 : Un nez de fruit noir confit, de pruneaux, des notes de chocolat de fûmé sur un fond de viande, de cuir jeune. La bouche est large opulente mais ne tombe pas dans la caricature car elle garde suffisement de droiture pour accompagner de joli tanins amples sur une finale de belle longueur. Très Bien



Plat : Veau de lait de Correze braisé et sa purée fine, sauce girolles, Série 88





Richebourg, Domaine Hudelot-Noellat Grand Cru 1988 : Un nez enchanteur ou se mêle la rose séchée, la purée de fraise des bois, un léger fûmé, les épices... une bouche magistrale de sensualité dans ses tanins caressants, c'est corpulent large et profond car superbement structuré... le vin s'étire en longueur sur une finale qui n'en finit pas ou les arômes évoluent en permanence... Excellent-Exceptionnel


Pessac-Leognan, Château Pape Clément Grand Cru 1988 : la première bouteille est marqué au nez par la coquille d'huitre et la bouche s'exprime peu... je vais de ce pas en ouvrir une autre qui quoique s'exprimant mieux, fait très austère après le Richebourg surtout au niveau des tanins qui paraissent bien rustiques...

Côte-Rôtie, Côte Brune&Blonde Guigal 1988 : Mon grand classique que je ne pouvais pas, ne pas servir. Egale à elle même, un nez de cassis, de fruit noir mûr, de poivre sur un fond bacon grillé puis vieux cuir. Une bouche toujours aussi séduisante, pleine, ample avec des tanins spécials "Guigal Touch". Une finale qui s'étire sur les notes du nez... Que du Bonheur, Excellent



Fromage : Saint Nectaire fermier, série 78




Pommard, Château Meursault Clos des Epenots 1er Cru 1978 : LA révélation de la soirée. Un nez complexe fondue ou se mêle le fruit noir mûr, le cuir, la truffe, une bouche d'école entre profondeur et opulance avec des tanins taffetas caressants, une finale longue, large, complexe, puissante, un petit côté bien mûr en souplesse mais gardant une dynamique sous jacente... bref, un pure bonheur d'un vin dont je me demandais s'il serait buvable ! Excellent-Exceptionnel









Pauillac, Château Mouton Rotschild 1er Grand Cru 1978 : A nouveau l'austérité a du mal à faire oublier la joie du Pommard... Le nez est très Pauillac avec ses notes de tabac, de graphitte, la bouche, plutôt souple, mais charpentée, a de jolis tanins soyeux mais ça manque de complexité, la finale gagne en profondeur mais reste un peu tristoune de mon goût. Très Bien, c'est sûr, mais les grands Bourgognes, c'est plus mon truc !


Hermitage, Domaine Marc Sorrel 1978 : Et les grands Rhone aussi, celui-ci est plus évolué que la CR 88, garde un côté magique au nez avec son cassis mûr, son lard fûmé, les notes de suie. La bouche est plus carrée que la CR et bien longue et droite. Les tanins soyeux épousent parfaitement la profondeur. La finale s'étire sur les notes du nez, encore un grand vin... Très Bien+, et merci à JeanPaul (babe) pour m'avoir fourni cette bouteille !

Dessert : Pêches à la crème légère caramélisé


Barsac, Château Coutet 1er Cru Classe 1978 : très classique, bien fondue avec son nez d'orange confite, ses notes de pamplemousse, de miel, d'épice. La bouche est bien équilibrée et les sucres fondues, la finale est longue sur l'agrume confit. Un très joli vin, Très Bien
Une très belle soirée, merci à Stéphane Chevasus pour la parfaite organisation et la qualité du repas qu'il a pensé et ajusté en fonction des vins.
Vivement les 50 !
Amicalement, matthieu