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Le vin, ça se partage ! c'est comme le bonheur... Le bonheur simple d'une dégustation de grand vin de Bourgogne ou d'une belle syrah ! Alors n'hésitez pas à consommer ce blog sans modération, contrairement à l'Alcool qui se consomme, majeur et avec modération. La plus part des vins sont dégustés et crachés.... Consulter le aussi en vidéos sur YouTube
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samedi 28 juillet 2018

A 50 ans, si t'as pas bu...

Bonjour à tous,

J'y suis, le demi siècle ! Et pour fêter cet évènement comme il se doit (je fais partie de ceux qui ont la chance de fêter 50 ans de bonheur, enfin c'est ce que j'ai envie de fêter…), j'avais donc prévu ces 2 bouteilles, dégustées en très petit comité, avant une grande fiesta, qui fut magnifique, avec tous mes amis dont ceux qui font du vin (même s'ils n'étaient pas là) qui m'avaient envoyés leurs beaux crus, qui ont réjoui tous les convives (Merci @Patrick, @Thibault, @Michel)

Mais revenons à ce diner avec 2 vins commentés mais 3 vins dégustés.



Pauillac, Chateau Lafite Rothschild 1978 : Un nez évolué de bordeaux à maturité, très harmonieux, sur le fruit des bois, notes de cèpes grillés, de sous-bois, pointe épice puis plus bois précieux, cèdre, graphite, fond tabac blond et léger fumé. La bouche est charpentée, droite, tanins soyeux, très aristocratique, une pointe acidulée gourmande, sur le cassis, le fruit des bois, note de cèpe, de champignon, puis plus bois précieux, cèdre, pointe épice boite à cigare, fond tabac blond et léger fumé. La finale est fraiche, tonique, belle présence, profondeur et belle persistance classe, aristocratique, fruit des bois, champignon noble, note épice boite à cigare et fond tabac blond fumé. Grand classe, très élégant, Exceptionnel 96 pas déçu (18,5).


Clos de Vougeot, Chateau de la Tour 1988 : Un nez superbe, festif, élégant, friand, de grenadine, framboise,  belles notes marquée de rose, de pivoine, pointe d'épice léger girofle sur un fond de sous bois. La bouche est charpentée, droite, beaux tanins fins précis, c'est frais sur la grenadine, la framboise, note fleurie rose, pivoine , puis épice girofle, fond sous bois, champignon noble cèpe. La finale est fraiche, pleine, belle empreinte tanique et longue persistance de framboise, grenadine, acidulée friand, note rose, pivoine, épice girofle patchouli, fond sous bois champignon. Exceptionnel 98 (19) très agréablement surpris.



Une Grande des Pères 2007 a été ouverte pour finir la soirée mais je n'ai pas pris de note et après les 2 monstres précédents, difficile de passer quand on reste jeune, puissant, mais un très joli vin quand même.

Amicalement, Matthieu

samedi 18 avril 2009

Mon flair exceptionnel me fait connecter avec les bouteilles mythiques : Pauillac Chateau Lafite Rotschild 1947

Non, non, je vous rassure il ne s'agit pas d'une crise d'égo surdimensionné, ni de mon odorat somme toute bien standard. Non il s'agit du feeling que j'ai avec les grandes bouteilles, comme si les vénérables bouteilles savaient m'appeller, comme si je les sentais accessible...

Enfin je vous raconte, car tout cela est bien abscons ! Voilà cela fait quelques mois que je dois passer récupérer des bouteilles chez un caviste en ligne spécialisé en vieux millésime. La semaine dernière, ça me prend comme ça, j'envoie un mail et préviens que je paserai ce vendredi. Comme je connais un peu les boss, et les us et coutumes du dit caviste, je les avertis que je passerai le vendredi (c'est un jour ou ils organisent régulièrement des dégustations internes).
J'arrive donc pour récupérer mes bouteilles, et dans un sourire de connivence, on m'annonce :"Décidément tu sais choisir tes jours... on a ouvert une bouteille qu'était dans un trop mauvais état pour la mettre en vente... mais c'est quand même : Lafite Rothschlid 47 "
La bouteille était niveau vidange (sous les épaules, avec un bouchon très abîmé... le vin a été caraffé depuis 3H quand j'attaque la dégustation)

Un nez incroyable, fruit noir mûr et doux, truffe, cèpe, quelques notes de sous-bois, un fond très délicatement fûmé, quelle profondeur, quelle classe, quelle délicatesse, le fruit est encore tout à fait présent, on dirait un vin des années 70 !

La bouche attaque souple avec des tanins taffetas, de la soie enrobante, fins, précis, magnifique sensation qui tapissent le palais, par contre, arrive un acidulé un peu dissocié sur la finale et l'ensemble manque de puissance aromatique. La finale est marquée de cet acidulé et propose surtout une persistance incroyable de longueur avec un kaléidoscope d'arômes évoluant sans cesse que plusieurs 10aines de secondes !

Cette bouteille est clairement en fin de course au niveau de la bouche mais vu son état, je me demande ce que peuvent donner ses petites soeurs en parfaits états !
En tout cas merci mille fois pour cet instant exceptionnel, accedez à une bouteille mythique et comprendre la force des vins indestructibles !!!!!!

Amicalement, Matthieu