Bienvenue sur ce blog de dégustation


Le vin, ça se partage ! c'est comme le bonheur... Le bonheur simple d'une dégustation de grand vin de Bourgogne ou d'une belle syrah ! Alors n'hésitez pas à consommer ce blog sans modération, contrairement à l'Alcool qui se consomme, majeur et avec modération. La plus part des vins sont dégustés et crachés.... Consulter le aussi en vidéos sur YouTube

mardi 1 novembre 2011

Des vins qui méritent citation : Phelan Segur, Gevrey, Malartic, Gruaud

Bonjour à tous,

Quelques bouteilles dégustées ces derniers temps qui sortaient du lot.
Saint-Estephe, Chateau Phelan Segur 2002 : Un nez séduisant de cassis, fruit noir, note d'encre qui donne la profondeuret fond boisé toasté grillé avec une pointe léger vanille. La bouche est corpulente, attaque large, superbes tanins veloutés, amples, onctueux, dans un ensemble de cassis, pointe poivron rouge grillé pour la fraicheur, fond boisé toasté fumé un peu marqué, certes, mais très gourmand. La finale est équilibrée avec une pointe de gourmandise, puissante, et surtout longue sur le cassis, fruit noir mûr, poivron grillé et fond torréfié, toasté bien gourmand. Bravo, très joli vin 90-92 (16,5), certes assez "technique" et plutôt dans un style "international", difficile de mettre 2002...

Dans une série de Bordeaux 2001 qui fût loin d'être époustouflante :


Malartic Lagravière est sorti du lot : Nez classique framboise mûr sur fond fumé pas d'une grande complexité mais bien gourmand; bouche soyeuse, belle fraicheur et longueur correcte sur la gourmandise du fruit rouge mûr et le fond fumé. Ex 92 (16,8)
Comme Gruaud Larose : nez avec de la profondeur, encre, cassis et fond élevage classe boisé grillé. bouche corpulente, précise, joli fraicheur bien enrobée de tanins friands, finale fraiche, droite longue élégante sur fond fumé, pas d'une grande complexité mais de la classe. TB+ 91 (16 - 16,5)
Dans une série de Gevrey assez moyenne :
Gevrey Clos Prieur RT 1999 : encore très austère avec des notes d'encre dominante maius une bouche superbe d'intensité, de précision et d'équilibre entre matière, soyeux et fraicheur. par contre, c'est très austère aromatiquement cassis noir, encre, ronce. Finale longue, certes profonde mais ambiance monacale ! Ex 90-92
Gevrey Dom laurent 1990 : Un vin à maturité, joli complexité au nez, finesse, fruit, champignon, cuir et fond fumé. Bouche ronde, pointe acidulé, joli structure dynamique, finale fraiche acidulé de bonne longueur. TB 90
Gevrey Platières Guyon 2005 : grand millésime = grosse différence avec ces petits camarades. Nez de fruit cerise, framboise, pointe animal (réduc?) quand même, fond léger fumé. Bouche corpulente, de l'énergie, de la fraicheur, de la vie, finale un poil souple mais belle longueur avec des notes oranges sanguines du meilleur effet. TB+ 89-91 (16 - 16,5)
Amicalement, Matthieu

dimanche 30 octobre 2011

Pour la finale : Cote Rotie Mordorée, Rostaing, Guigal

Bonjour à tous,

Pour la finale, j'avais convoqué une assemblée de lève tôt autour d'un brunch casse croute pinard qui fût un grand moement de plaisir et de partage. Si les bleus nous ont régalé, les pinards aussi. Vincent R de passage à Paris qui fût à l'origine de cette organisation suite à une boutade sur le forum BDE a tenu promesse en nous apportant 2 Côtes Roties dignes de la finale. Mon souvenir car je n'ai pas pris de note dans le feu de l'action. Série de rouge d'abord :



Cote Rotie Rostaing 79 : Une nez superbe, racé, fond de cassis, baigné de lard fûmé, pointe épice. Bouche un peu passé certes et une petite pointe de poussière/champignon qui va s'atténuer avec l'aération, le vin re-goutté le soir, présentera une bouche ronde, charnue, certes agé, mais encore tout à fait sympathique sur fond de cassis et bacon grillé. le finale est encore pêchu sur une ligne fraiche longue et une persistance très racée de fruit noir, bacon grillé, épice et fûmé superbe. Excellent 92 (16,5)

Côte Rotie B&B Guigal 90 : Très classique de la 90, cassis mûr, bacon grillé, poivre, pointe violette. Bouche corpulente, dense, structure fraiche dynamique, tanin rond manquant sur cette bouteille d'un poil de velouté, finale longue, fraiche cassis, violette, épice poivre, fond bacon grillé et fûmé. Excellent 94 (17,5)



Haut-Medoc Chateau La Lagune 85 : Nez très élégant évolué tertaire humus, champignon, sur fond de cassis, de fruit rouge léger confit, note de tabac blond et fûmé. Bouche corpulente tanins fondus soyeux, ample caressant, avec une pointe acidulé qui donne du peps, fruit compoté, gourmands, humus, cèpe, tabac blond et fond léger fumé. Finale pointe fraicheur dynamique gourmande fruit rouge et noir, humus, cèpe et belle persistance tabac blond et fûmé. Excellent 93 (17). L'ensemble des convives le situe en Côte de Nuit !

Gevrey Chambertin, 1erC  Clos Prieur Rossignol Trapet 96 : Nez très élégant, profond, fruit rouge, ronce, note de cuir et fond léger fûmé. Bouche corpulente, tendue, tanin soyeux bien enrobant la profondeur, de l'élégance de la classe de l'équilibre, fruit rouge, ronce sous bois, cuir. Finale équilibrée ample fraiche puissante et de belle longueur, fruit rouge, sous bois cuir. Très joli vin mais un poil austère sur cette bouteille. Excellent 93 (17)

Côte Rôtie La Mordorée Chapoutier 99 : Un nez encore marqué de l'élevage mais superbe, fruit noir et rouge mûr, pointe fleurie, des épices, réglisse, un côté profond frais végétal, ronce; et un fond boisé "grand élevage classe" de grillé, toasté, pointe balsamique. Bouche corpulente aux tanins superbes veloutées, densee, précis, amples de la délicatesse, de la puissance, c'est impressionnant, sur le fruit mûr léger confit, boisé classe, de la profondeur avec un côté ronce, frais même si l'ensemble parait bien jeune, ça fait grand millésime jeune. Finale superbe équilibre entre fraicheur et empreinte moelleuse des tanins, et magnifique longueur. Excellent+ 95-97 (18-18,5). Un grand vin que nous positionons en Côte de Nuit sur Gevrey. Devant l'air rieur de Vincent, je redescend vers la Mordorée mais à C9P, un indice sur le nom bien trouvé mais l'air amusé et taquin de Vincent sur la région me fait ensuite remonter en Côte Rotie.



Pour le fromage, quelques blancs :

Riesling, Oriel Brand 2004 : Nez superbe d'équilibre et d'harmonie sur l'agrume, le fruit blanc confit, note léger pétrole, pointe fleurie, miel. Bouche ronde à l'attaque, matière suave sur structure fraiche magnifique d'équilibre (certains le trouveront un peu rondouillard) entre rondeur et fraicheur sur l'agrume, le miel, le pétrole, la fleur...Finale fraiche, très longue et persistante. j'adore ces Rieslings à l'harmonie parfaite, un tout superbement équilibré mais un peu rond/sucré (le sucre ne se sent pas, mais je dirai 10-12 gr). Grand vin  94 (17,5)

Riesling, Schlossberg Mann 2004 : nez plus évolué note pétrole affirmé, bouche plus dissocié, ronde à l'attaque puis ça s'étire et se tend tandis que la matière moielleuse enrobe cette acidité. Le sucre se font un peu plus présent car l'harmonie est moins heureuse que sur le Brand. finale pointe fraicheur et très marqué pétrole. Un joli vin qui fait plus évolué. TB-Excellent 91 (16 -16,5)

Merci à tous pour l'ambiance. Un super moment de partage et même si on a perdu, on avait de quoi se consoler !
Amicalement, Matthieu

samedi 15 octobre 2011

Pour un quart et une demi : Montus, Pontet Canet, Chambolle

Bonjour à tous,
Pour accompagner le parcours des Bleus chez les NeoZ, on a poussé avec quelques jolis quilles :

Madiran, Chateau Montus 2001 : Un nez appétant, mûr, gourmand, de fruit noir et boisé torréfié classe. La bouche est corpulente, large, avec des tanins soyeux ronds et amples dans une structure fraiche, droite, dynamique sur le fruit noir mûr, le boisé torréfie et une note de fraicheur florale, végétale bien agréable. La finale est fraiche ronde et joli longueur gourmande sur le fruit noir mûr, boisé toasté classe. Très Bien 88 (15,8)

Pauillac, Chateau Pontet Canet 2002 : Un nez discret précis de cassis, pointe poivron grillé, note boite cigare, fond graphite et léger fumé. La bouche est charpentée, puissante, droite sur un fond de fraicheur, avec des tanins ronds, un poil mordant trahissant un peu le millésime, sur le cassis, le cigare, pointe cacao, graphite encre. La finale est fraiche, l'empreinte taninnique accroche un peu, très cassis, note discrète boite cigare, encre, graphite fûmé. Un joli vin dont on sent que le millésiume n'était pas simple. Très Bien 89 (15,8)

Côte-Rôtie, Guigal Brune&Blonde 2006 : Un nez discret de cassis, note lactées, poivre, fond bacon peu complexe. La bouche attaque ronde,corpulente, tanin rond, sur le cassis, trame acidulé, pointe amer, poivre, bacon. La finale est fraiche plus expressive sur le cassis, poivre, violette, fond léger bacon fûmé. TB 88-90+ (15,5-16,5)

Chambolle Musigny, 1erC Charmes Felettig 2002 : Un nez séduisant, typique de pinot, fruit rouge mûr, griotte, note de girofle, épice réglisse, zan, pointe ronce fond léger cuir animal et fûmé qui s'impose au fur et à mesure de l'ouverture. La bouche est charnue, délicate, léger creux en attaque, tanin soyeux large qui enrobent une structure droite, pointe fraicheur, fruit rouge, girofle, ronce, sous-bois pointe cuir et fond léger fumé. La finale est fraiche, large, délicate de joli longueur sur le nez qui finit très fûmé. TB 90 (16)

Amicalement, Matthieu

dimanche 9 octobre 2011

Quelques quilles : Meursault, Pomerol, Nuits

Bonjour à tous,

Quelques bouteilles dégustées ces derniers jours dont quelques unes avec NicolasS dont celle-ci :

Meursault, Clos Mazeray Prieur 1990 : Un nez fin, complexe, de fruit blanc, poire, du tilleul, de la roche silex, craie, belles note de champignons cèpe, presque truffe, un petite pointe de grillé, fûmé fond beurrée, brioche, empyreumatique. La bouche est superbe d'équilibre, d'une matière ronde suave dans une structure allongée, tendue, profonde, beaucoup élégance dans ce fruit mûr, tilleul, fruit sec, champignons, note beurée, fumée se succéde avec grace et harmonie. La finale présente une pointe de fraicheur, dynamique et belle longueur, grande élégance et délicatesse sur les arômes du nez. Très beau vin. Excellent 92 (17)

Nuits Saint Georges, Fred Magnien Les Thoreys 2002 : Un nez de groseille, fruit rouge, ronce, verdeur, fond fumé. La bouche est corpulente sur une fraicheur marquée encadrant des tanins soyeux, large, fruit rouge, cerise, ronce, pointe fûmé. La finale est bien équilibrée, suave, longueur honete sur le fruit mûr, la ronce et fond fumé. TB 88 (15,5)

Pomerol, Chateau Rouget 1998 : Un nez expressif de cassis, cote lacté, beurrée, fruit noir mûr, note sous-bois champignon, fond torréfié fumé, pas très complexe mais séduisant. La bouche est corpulente, large, tanins soyeux, belle amplitude qui encadre une fraicheur donnant la droiture, fuit noir mûr, fûmé, graphite, torréfié pointe sous bois, simple et de bon goût. La finale présente une pointe de fraicheur, ronde, puissante, longue sur le fruit noir mûr, fumé, torréfié pas très comlexe mais bien gourmand. Très Bien 90 (16)

Amicalement, Matthieu

dimanche 2 octobre 2011

Spécial dédicace Steko : Gigondas Grand Romane

Bonjour,


Il y a quelques années, avec StéphaneC (Steko), nous avions arpenté le SVI en faisant le plein de Gigondas, appellation qui offre souvent un très bon rapport Q/P. A l'époque, séduit par la production du domaine Grande Romane 2002, millésime difficile, nous avions rempli nos "diables" de 2003, 2004 et 2005.

Les première dégustations, ici relatées, montraient un vin jeune style moderne avec un boisé classe torréfié un poil envahissant mais souvent une structure agréable pleine, dense avec des tanins soyeux, satinés quoiqu'un peu assechant selon les bouteilles.

Les dégustations réalisées il y a 2, 3 ans avaient laissées place à des vins assez grossiers, dissociés avec d'un côté des arômes empyreumatiques (torréfié), de l'autre, du fruit confit. Des bouches marqué de Kirch, voir d'alcool, des tanins évoluant vers le rustique et des finales puissantes s'exprimant plus par la chaleur que par l'équilibre. Bref grosse déception !

Je m'apprétais donc à me séparer de mes derniers flacons. Mais je voulais vérifier une dernière fois. J'ai donc commencé par 2004, millésime plutôt d'équilibre :

Gigondas, Domaine Grand Romane cuvée Prestige 2004 : Un nez de prune, de cacao, des notes typé animal viande sur un fond balsamique avec une pointe moka/caramel et kirch, légère sensation d'alcool, mais rien à voir avec mon souvenir, un jomli nez typique de la région, pas de bois outrancier, pas de confit, ça démarre bien. La bouche est corpulente, tanins veloutés, de l'ampleur en bouche sur le fruit noir mûr, le cacao, la prune, les notes balsamiques, à nouveau, sans être un modéle d'élégance, de finesse et d'équilibre, ce qui semble logique, le vin représente bien l'idée que je me fias d'un gigondas. La finale présente quand même une petite sécheresse, mais une jolie fraicheur équilibre l'ensemble bien que le côté un peu souple finisse par donner un ensemble un peu lache, la persistance se faisant assez courte sur la prune, le cacao, et le fond balsamique. Bref un joli vin TB 87 (15)

Fort de cette belle expérience, je profite du passage de NicolasS pour lui servir la version 2005, en aveugle, ouverte et non terminé la veille afin d'avoir un regard extérieur.

Gigondas, Domaine Grand Romane cuvée Prestige 2005 : Un nez agréable, typique, pas follement expressif, sur la prune, le pruneaux, fruit noir mûr, note épicée souk et fond cacao. La bouche est corpulente, large, expressive, sur la prune, la figue, pointe pruneaux, des notes épiées et fond cacao, des tanins satinés enrobant une structure vive, puissante, y'a du jus dans ce vin ! La finale est fraiche, dynamique, vive, pointe de chaleur, mais belle persistance de prune, fruit noir mûr, et fond cacao chocolat moka. TB 88-89 (15,5 - 16). Cette fois, c'est vraiment très bon, et Nicolas qui a bien identifié le Rhone acquiesse sur la qualité de cette bouteille.

Enfin, j'attaque ce WE, celle qui part avec le plus d'à priori (enfin moins après les deux dégusts précédentes), la version 2003 :

Gigondas, Domaine Grand Romane cuvée Prestige 2003 : Un nez puissant de cerise noire, cacao, pruneaux, note kirch et limite pointe volatile, un côté goudron et un fond torréfié balsamique, l'ensemble est plus marqué confit alcool sans être non plus insupportable. La bouche est corpulente, grosse densité de tanins ronds un peu assechant en finale, sur la prune, la cerise noir, le cacao, un ensemble mûr mais pas confit, pointe balsamique et note vanille. La finale est puissante et chauffe un peu, large mais longueur correcte sur le fruit noir mûr, kirch, cacao, balsamique. TB 86 (14,5). Certes, le vin est quand même marqué de son millésime mais cette 4eme bouteille 2003 dégustée est beaucoup plus harmonieuse que les précédentes et sur un plat qui convient, fait tout à fait l'affaire.

Conclusion 1 : Du coup, bien sûr, je vais garder les dernières, et Stéphane rassures-toi, finalement pour les 12 € que nous avons déboursé, nous avons de bien jolies bouteilles (surtout la 2005)

Conclusion 2 : cela m'a permis de me questionner sur l'évolution du vin. S'agit-il réellement d'une évolution incroyable du vin sous verre, ou bien d'une évolution du dégustateur ? Mes gôuts, les moments ou je déguste, les contextes sur le long terme, ma propre évolution sensorielle et expérimentale, peuvent-elles modifier à ce point ma perception. Je me questionne !

Amicalement, Matthieu

samedi 1 octobre 2011

Passage à vide pourtant bien accompagné : Vosne, Gevrey, Pouilly, Crozes

Bonjour à tous,

Un mois de septembre peu dense en articles et publications. Après mes questionnements de cet été sur l'utilité de la publication de mes CR dans la sphère vin, les quelques messages de soutien LPVien m'avaient redonné un peu de peps en Aout. Et suite à quelques discussions intéressantes sur les vins dégustés, j'étais à nouveau satisfait car enfin ma motivation était récompensée : échanger, partager avec quelques amateurs que j'apprécie.
Car enfin de compte, c'est bien cela que je recherche en publiant dans la sphère vin. Mon blog ne me sert que de "base de données" en ligne.
Mon problème demeure où publier : DC n'est quasiment plus un forum, à mon grand regret, plus aucun échange. LPV, c'est presque l'inverse, tout est discussion, et les mécaniques humaines basées sur des égos ou des postures est fatiguante et mon étiquette DCiene me catalogue. Enfin BDE, qui reste actuellement, le forum sur lequel je me sens le mieux mais qui n'a pas une forte activité.

Du coup, tout cela fait que même mon habitude et plaisir à commenter les vins s'est un peu essouflé mais pas complètement quand même. Et c'est ainsi que quelques bouteilles forts belles méritent d'être exposées au dela de mon fichier XL. Ainsi :

Pessac Leognan, Chateau Carbonnieux 2007 : Nez typique aigue mais gourmand de fruit jaune mûr, pointe ananas, note de buis, fond léger boisé, cèdre, pin, pointe vanille. La bouche est tendue, enrobée d'une matière suave, ronde, gourmande qui encadre une structure avec de l'allonge, fruit jaune, coing, pin, cèdre, buis. La finale est fraiche, tonique, joli longueur sur le fruit jaune, pointe ananas mûr et les boisés, buis, pin, cèdre et pointe fumé. Un vin très équilibrée, très belle facture. TB-Excellent 89-91 (16-16,5)

Pouilly Vinzelles, La Souffrandière, Les Quarts, Millerandée 2006 : 2eme tentative après une déception sur la première bouteille probablement oxydée. Un nez discret à l'ouverture mais élégant, fin, de poire, pointe agrume, mirabelle, note amande, fruit sec, fleur blanche, fond crayeux et beurrée. La bouche présente un équilibre d'école entre une matière ronde, suave et une structure fraiche, longue, droite,sur la  poire, fleur, note beurrée, fond de craie. La finale est fraiche, longue sur le nez. TB+ 91 (16+). Après quelques heures et le lendemain, les notes d'oxydation dominent nettement, dommage, mais dans l'ensemble, je trouve la cuvée non millerandée beaucoup plus intéressante, fine et profonde.

Vosne-Romanée Domaine Rion 2007 : Un nez ouvert de framboise, cerise, note ronce, fond leger cèdre. La bouche est charnue, tanins soyeux, belle présence fruit rouge, ronce, pointe épice. La finale est fraiche dynamique sur le fruit rouge mûr, la ronce, réglisse, pointe boisée cèdre et léger fûmé. TB 88 (15,5)

Gevrey Chambertin, Rossignol Trapet Clos Prieur 2001 : Un nez complexe, gourmand, de fruit noir, aux notes de réglisse, marqué zan, pointe kirch, de champignon, sous-bois sur un fond délicatement fumé. La bouche charnue est sapide mais la structure est vive et les tanins, soyeux, manquent un peu de chair, d'ampleur, l'ensemble est un peu austère, sur le fruit noir, champignon, pointe kirch, réglisse et fumé. La finale est fraiche, vive, belle longueur sur le fruit macéré, champignon, réglisse, zan, et fond fumé. TB+ 91 (16+). Un clos prieur d'un millésime qui ne donne pas les profils de Bourgogne que j'aime. Cela reste austère et ça manque de rondeur, de chair, de mon goût.

Crozes-Hermitage, Delas Le Clos 2003 : Un nez de cassis, note de viande à l'ouverture, puis bacon, pointe poivre, un coté leger lacté, des fleurs pivoine, violette et un fond moka vanille dans un ensemble riche mais manquant d'harmonie. La bouche est corpulente, tanin rond un peu sec, sapide sur le fruit noir mûr, note de violette, de vanille, toujours coté lacté, fond moka balsamique. La finale  est ronde, pointe de fraicheur qui évite une souplesse excessive longueur honete  sur le cassis, violette, léger vanille moka. Mieux dégusté jeune, le vin semble entre 2 états, qui se traduit oar un manque d'harmonie, une impression d'un ensemble légèrement dissocié. Je finairai la série dans 2 àu 3 ans. TB 87 (15)

 Amicalement, Matthieu

dimanche 18 septembre 2011

WE du 3 et du 10 : Clos Jebsal Zind, savigny, Langoa Barton

Bonjour à tous,

Les premiers vins des WE de septembre, histoire de bien repartir.

Savigny-les-Beaune, Les Hauts Jarrons, Jadot 1999 : Un nez séduisant de fruit mûr, pointe kirch, note orgeat, champignon, fond sous bois, ronce. La bouche est corpulente, intense, belle densité de tanins soyeux, amples, caressant, sur le fruit mûr, presque macéré, la ronce, le sous bois, léger champignon, belle structure droite. La finale est fraiche, dynamique, longue, sur le fruit mûr, sous bois, orgeat, champignon, très léger fumé. Une joli bouteille à maturité. TB 90 (16)

Coteaux du Languedoc, Campredon par Chabanon 2009 : Un nez très "bio" à l'ouverture sur la viande fraiche qui s'atténue fortement à 24H00 d'ouverture, pour laisser place au fruit noir, note orange sanguine, garrigue, des fleurs, une pointe épicée, kirché sur un  fond viande. La bouche est corpulente, belle attaque intense, droite, tanin rond, ample, de la friandise sur le fruit noir, garrigue, fleur, violette, c'est nature et franc. La finale est fraiche, dynamique, sur le fruit noir, garrigue, agrume, épice. Un joli vin plus équilibré que puissant pour la région et d'une frachise remarquable. TB 86-88 (15-15,5)

Saint-Julien, Chateau Langoa Barton 2008 : Un nez très vanillé, de fruit noir mûr, note de camphre, de menthe, fond boisé vanillé toasté très international. La bouche est charpentée, fraiche, tanin soyeux, amples et caressants, belle précision, grande qualité, sur le fruit noir mûr, vanille note camphrée, balsamique. La finale est fraiche, longue, sur le fruit mûr, la vanille, fond toasté et pointe balsamique. Profil beaucoup plus international que Leoville, je dirai même Américain tant l'aromatique est faite pour évoquer le sucre ! Moins mon style, mais très beau travail de la matière. TB 89-91 dans l'absolu (15,5-16,5).

Pinot Gris, Clos Jebsal VT Zind Humbrecht 2004 : Un nez discret, fin, confit, d'orange, de pain d'épice, note de cèdre, de tourbe et pointe quinquinat. La bouche est fine, tendue, droite, matière suave, délicate, orange confite, note de craie, pointe orgeat, belle intensité mais on sent encore le sucre. La finale est fraiche, ronde, plus sucré que Riesling Brand VT 04 et longue sur l'orange confite, quinquinat, pointe amer et orgeat, note tourbée. Un beau vin mais le sucre est encore très présent. Excellent 90-92 (16-17)

Amicalement, Matthieu

samedi 17 septembre 2011

Retour calme : Meursault, Givry, Gevrey Chambertin

Bonjour à tous,
Retour de vacance tranquille, reprise des tasting de WE.

Bourgogne, Pinot Amiot Servelle 2007 : Dernière bouteille de ce générique qui m'a procuré beaucoup de plaisir avec son nez de groseille mûr, fraise des bois, pointe ronce, fond léger sureau et fumé. La bouche est charnue, suave, tanin rond, ample, encadrant une pointe de fraicheur, sapide, sur la groseille, framboise, ronce,  sureau. La finale est ronde, fraiche, dynamique, groseille et sureau. Grande buvabilité, pointe gourmande, 2007 a généré des vins de soif de belle complexité, que demander de plus ! TB 88 (15,5)

Meursault Tessons Buisson Charles 2007 : Un nez discret moins ouvert que la bouteille précédente, de poire ,amande, fleur blanche, note de chevrefeuille, fond léger brioche. La bouche est tendue, droite, de l'allonge, presque de la puissance, sur la poire, l'amande, note de craie, fond brioche gourmand. La finale est fraiche bien enrobée d'une matière suave, joli longueur mais le vin est moins ouvert que sur la bouteille précédente. TB 90 (16)

Saint-Aubin, 1erC Les Sentiers au clou, Langoureau 2006 : Un nez discret de poire, pointe amande,  note tilleul, chevrefeuille, fond léger beurrée. La bouche est tendue droite matière ronde, longiligne, poire, fruit sec, pointe beurrée, tilleul. La finale est fraiche, vive, presque puissante, longueur honète de fruit blanc, tilleul, fond beurrée et léger fumé. TB 90 (16)

Haut Medoc, Chateau Maucamps 1996 : Un nez de cassis mûr, note viande fraiche, fond champignon fumé. La bouche est charpentée, dense, tanin rond assez stricte sur le cassis, champignon, et fond fûmé. La finale est faiche, belle longueur de cassis, champignon, fûmé, pas très complexe mais bien fait et classique à maturité. TB 88 (15,5)

Givry, Domaine Masse Champs Lalot 2005 : Premier 2005 de ma cave, histoire de voir. Un nez discret mais précis, de cerise griotte, pointe sureau, et cèdre, note de fruit mûr, prune, de cacao, fond léger fumé. La bouche est intense, séveuse, beaucoup d'énergie encore brut, sapide, sur la griotte, la ronce, le sureau, les épices, pointe cacao, des tanins croquant soyeux, de la précision. La finale est fraiche, équilibrée, beaucoup de vie, et belle longueur sur la cerise, le cèdre, la prune pointe cacao et fond léger fumé. Un beau vin mais dont l'énergie est encore emprisonée. A attendre. TB+ 89-91 (15,5-16,5)

Gevrey Chambertin Dom Laurent 2008 : Un vin récupéré à la FAV Monop 2008 pour voir. Un nez appétant de mûre, myrtille, note réséda, pointe de ronce, fond classe léger boisé fumé. La bouche est corpulente, belle intensité, tanin soyeux, amples, précis,enrobant la fraicheur donnant de la finesse, de la force, sur le fruit noir mûr, réséda, ronce, pointe balsamique et fond fumé. La finale est fraiche, vive, dynalmqiue, de belle longueur sur le nez. Un vin classe, fin, vif, de la belle ouvrage. J'ai l'impression  que 2008 ne donnera pas des 96 ou des 2001 chez ceux qui ont su mettre en valeur la matière et atteindre sa maturité. Et dans ce cas, que ces vins sont bons ! TB+ 89-91 (16-16,5)

Amicalement, Matthieu

samedi 10 septembre 2011

Vacances : les dernières, Nuits St Georges, Riesling,Vosne...

Bonjour à tous,

Dernières bouteilles dégustées de mon carton magique :

Riesling Sommerberg Domaine de L'Oriel 2004 : Un nez délicieusement pétrolé d'agrume confit, pamplemousse, pointe évoluée orgeat, cire. La bouche est dense mais aérienne, suave, longue sur unr belle trame fraiche, pamplemousse, agrume confit, cire d'abeille, quiquinat et fond pétrolé délicat. La finale est délicate, aérienne, élancé,e longue sur l'agrume, pétrole, quiquinat. Encore une belle bouteille qui montre combien G.Wienzorn a réussi ce millésime. Excellent 94 (17,8)

Marsanay Domaine Huguenot 2004 : Un nez pointe réduc grillé, noisette, poire, fond toasté. La bouche est ronde, pointe gras, sapide, amande, noisette, grillé, poire, structuré par une jolie fraicheur. La finale est fraiche, ronde, délicate et longue sur la poire, noisette, amende, brioche, grillé. TB 90 (16)
Chassagne Montrachet 1erC Les Vergers Colin Deleger 1998 : Un nez grillé de poire, coing, amande, note fûmé, pointe oxydative. La bouche est droite, dense, matière ronde, assez rigide, creux à l'attaque puis poire, coing, grillé, noisette, beurre. La finale est fraiche, droite, citron, tarte meringuée, fûmé grillé assez court. TB 87 (14,8)

Nuits Saint Georges Chantal Lescure 2008 : Un nez séduisant, élégant, de fruit noir mur, pointe de caroube, note épicée, réglisse, girofle, fond délicatement cacaoté-fumé. La bouche est charnue, tanin croquant, fin, délicat, structure fraiche avec du fruit mûr, caroube, réglisse, girofle. La finale est fraiche, longue sur le fruit mûr, réglisse, épice girofle et fond cacao fumé. Un très beau village. Beaucoup de plaisir TB-Excellent 90-92 (16-16,5)

Vosne-Romanée Les Brulées Guyon 2004 : Un nez fumé classe, fruit rouge, note de géranium quand même et fond de ronce, fumé. La bouche est charnue, longue, structure fraiche, tanin soyeux, amples, fruit rouge mûr, géranium, fûmé. La finale est fraiche, tendue, longue, de bonne intensité sur le fruit rouge mûr, note typé géranium et pointe épice, fond fumé. Bon, un vin plutôt agréable mais beaucoup moins réussi que sur d'autres millésimes. TB 90 (16)

Morgon Cote du Py Chateau les Lumières 2005 : Un nez de fraise des bois mûr, un côté lacté, légère pointe alcool kirch, des épices sur un fond fûmé classe. La bouche est dense, corpulente, tanin soyeux, c'est expressif sur le fruit rouge, fraise mûr, coté lacté, pointe vanille, épice, poivre blanc et fond léger fumé. La finale est large, légère secheresse en rétro, fruit rouge mûr, gourmande, longue, fond fumé, fruit rouge, épice, poivre. Un gamay stylé Pinot qu'IVV à descendu sur sa Dégust 2009. Moi j'aime bien, car je ne suis pas gêné par cette interprétation, le vin est très bon et je le bois avec plaisir même s'il n'est pas typique. TB 89 (15,8). Par ailleurs, pour l'instant, je n'ai pas été emballé par les gamay 2009 dégusté jusqu'à maintenant. Mais je pense que ce n'est pas mon style de vin.
Amicalement, Matthieu

dimanche 4 septembre 2011

Vacances : vieux Rhone Cote Rotie et Chateauneuf

Bonjour,

Dans mon carton, j'avais deux bouteilles d'ages respectables qui ont régalé les convives et leur ont fait découvrir les vins à maturité.

Chateauneuf du Pape, Clos Mont Olivet 1988 : Un nez évolué, fin, de  prune, de kirch, d'orange confite, note cacao et fond de cuir, de champignon. La bouche est fondue, charnue, avec des tanins soyeux amples, un poil rigide en finale, structure droite sur le fruit noir, la prune, le cacao, fond de cuir et de champignon. La finale est équilibrée avec une pointe acidulée, gourmande sur la prune, le kirch, cuir, fond fumé et champignon. Un vin à maturité Excellent 93 (17)

Côte Rotie Guigal B&B 1990 : Un nez hyper classe de cassis , note de poivre, d'épice souk, pointe fumé et un fond vieux cuir d'antan comme j'aime. La bouche est corpulente, intense, large, tanin rond ample, belle sapidité de cassis, cuir, poivre, fumé. La finale est fraiche, délicate, et de très belle longueur sur le cassis, le poivre, le bacon, ce fond de cuir et des note fumé classe. Super comme d'hab. Excellent 94 (17,8)

Amicalement, Matthieu

samedi 3 septembre 2011

Vacances : 2 bordeaux Sociando et Lagrange

Bonjour,

Expédié par la poste sur mon lieur de vacance, ces 2 bordeaux ont été dégustés sur une superbe côte de boeuf.

Saint Julien, Chateau Lagrange 1996 : Un nez classe à point, de fruit mûr, note tabac, profond, pointe champignon cèpe, fond fumé classe. La bouche est corpulente, fondue, tanins soyeux amples et caressant, sur le fruit mûr, graphite, pointe de cèpe, fond fumé, c'est distingué et profond. La finale est fraiche, dynamique, élégante, avec de la profondeur et de belle longueur sur le fruit noir mûr, cassis, note champignon, léger cuir, tabac blond et fond fumé classe. Excellent 92 (17)

Haut Medoc, Chateau Sociando Malet 2003 : Un nez puissant de fruit noir mûr, puis fraise, fruit rouge, note épicée, réglisee et cacao et fond léger balsamique. La bouche est puissante, robuste, tanin soyeux, beaucoup de densité, sur le fruit noir mûr, épice, fumé, c'est carré et imposant mais sans lourdeur. La finale est large, imposante, fruit mûr joli longueur sur le tabac, réglisse, fûmé. Excellent 91 (16,5)

2 jolis vins qui ont tout à fait leur office sur la cote de boeuf !

Amicalement, Matthieu

Vacances : essai sur 2006 avec Pommard Epenots, Morey Saint Denis

Bonjour à tous,

J'ai profité des vacances pour tester l'évolution des Bourgognes 2006. Millésime de faible notoriété, je me rappelle à l'époque m'être demandé pourquoi, tant les vins goutés sur fût chez quelques vignerons m'avait régalé. Et l'expérience de cet été me confirme mon bon feeling :

Morey Saint Denis Domaine Castagnier 2006 : Un nez friand qui explose de fruit rouge, note de ronce, sous-bois, pointe épicée, fond léger fûmé. La bouche est corpulente, sapide, avec des tanins soyeux amples, croquants, sur le fruit rouge mûr, ronce, léger fûmé, beaucoup de friandise. La finale est fraiche, large, expressive avec la belle empreinte aromatique du nez. TB 89 (15,8)

Pommard 1erC Grands Epenots Rebourgeon Mure 2006 : Un nez très élégant, friand, corbeille de fruit noir et rouge mûr, pointe griotte, sureau, note épicé et agrume, orange sanguine, fond terre chaude, roche. La bouche est corpulente, expressive, sapide, distingué, tanins soyeux délicats enrobant une structure droite élégante, sur la griotte, sureau, note groseille, épice poivre, terre. La finale présente une de pointe fraicheur, très élégante, équilibrée, dynamique très longue sur le fruit à juste maturité, épice,poivre, terre, sureau, léger fûmé. Un pommard dans un style plus élégant que puissant, très racée, superbe. Excellent+ 93-95. (17,5 - 18)

Décidément ces Rouges 2006 commencent à se boire même si ils gagneront en finesse sur quelques années. Amicalement, Matthieu

samedi 20 août 2011

Une semaine de vacance : Riesling, Nuits St Georges, Lagune

Bonjour à tous,

Semaine de vacance tranquille, l'occasion de faire de la place dans la cave. Du coup, beaucoup d'ouverture car beaucoup de bouchons... C'est pas mon année côté bouchonné 10% des bouteilles ouvertes !

Pessac Leognan Chateau Carbonnieux 2000 : bouchoné
Jurançon, Charles Hours Cuvée Marie 2006 : bouchoné
Saint-Emilion, Chateau grand Corbin : bouchoné
Bandol, Chateau Pibarnon 2003 : bouchoné

Plus réjouissant :

Vouvray Clos Naudin sec 2010 : Un nez étonant de citron, pomme, cire d'abeille, note croute fromage qui vont disparaitre après 24H, fond silex cailloux. La bouche est tendue, droite, puissante, nerveuse, encadrée d'une matière raide à l'ouverture qui va s'assouplir après 24 à 48H, pour devenir suave, sapide, citron, chevrefeuille, côte tarte meringué citron, note de craie. La finale est fraiche, salivante, tarte citron, craie, silex, sur une jolie longueur. TB 87-89+ (15-16)

Riesling Schlossberg Domaine Weinbach 2007 : Un nez discret mais élégant, raffiné, fruit blanc, poire, mirabelle, note fleurie délicate, pointe presque menthol et fond agrume léger naphte. La bouche est délicate, fine, aérienne sur l'agrume, poire, la fleur, beaucoup de finesse dans cette matière suave. La finale présente une pointe fraicheur, de la rondeur, longue et élégante sur une fond d'agrume, note poire, de fleur et fond léger naphte. Excellent 92 (16,5)

Riesling Heinbourg Zind Humbrecht 2006 : Un nez classique, mûr, d'agrume, pomelos mûr, pointe miel roti sur un fond naphte pétrole classieux. La bouche est ronde matière moelleuse mais sans mollesse car la structure est fraiche, tendue sur le fruit un peu roti, le pétrole, le miel. La finale est acidulée, tendue, enrobé d'une matière lérèment huileuse, sur la mangue rôti, note miel, agrume et fond tourbé, fûmé, naphté. Profil plutôt demi-sec. TB+ 90 (16)

Cote du Roussillon, Domaine de L'Edre, carrement rouge 2010 : Un nez ouvert, expressif, de cerise, et son noyau, chocolat, note fleurie violette, et épicée poivrée, pointe verte fraiche bourgeon cassis, fond léger balsamique. La bouche est charpentée, musclée, tanin soyeux mais petite astringence finale et légère rudesse de structure, cerise, chocolat, violette. La finale est ronde, puissante, style artillerie quand même, joli longueur fruit mûr, limite confit, chocolaté, poivre, violette pointe animal et fraiche verte ronce. TB 87-89 (15-16)

Haut-Medoc, Chateau La Lagune 1970 : Un nez puissant, superbe, gourmand et classe, de cassis mûr, fruit noir mûr, pointe kirché légère, note de cèpe, truffe, pointe de cuir, fond fumé tabac blond classe. La bouche est corpulente, tanins fondues soyeux, manque d'un poil de densité, cassis, kirch, champignon, fûmé, tabac blond, cuir. La finale est acidulée ou le petit manque de densité se fait sentir, un peu fluide, mais de très belle longueur, classe, gourmande, fruit mûr presque confit, champignon, tabac, fumé, cuir. Un beau vin à qui il manque un rien de densité pour passer dans l'exceptionnel. Excellent 93 (17,5)

Nuis Saint Georges, Les porets Saint Georges, Faiveley 1999 : Un nez plutôt discret de framboise, groseille mûr, pointe de ronce, note réglissée, poivrée, fond fumé délicat. La bouche est corpulente, large, dense, tanins soyeux amples encore un peu strict, enrobant une belle structure fraiche, de la profondeur, de la fraicheur, fruit rouge mûr, ronce, sous-bois, fond fumé, compose un ensemble élégant qui commence à s'exprimer. La finale est fraiche, tendue, profil amer, joli longueur de fruit rouge mûr, note de sureau, de ronce, d'épice poivrée réglissée et fond fumé. Un très beau vin encore un peu austère mais qui peut devenir très grand. Excellent 92-94 (17-18)

Amicalement, Matthieu