Bienvenue sur ce blog de dégustation


Le vin, ça se partage ! c'est comme le bonheur... Le bonheur simple d'une dégustation de grand vin de Bourgogne ou d'une belle syrah ! Alors n'hésitez pas à consommer ce blog sans modération, contrairement à l'Alcool qui se consomme, majeur et avec modération. La plus part des vins sont dégustés et crachés.... Consulter le aussi en vidéos sur YouTube

dimanche 20 septembre 2020

Vins du WE : Cote Rotie Brune Blonde 2005

 Bonjour à tous,


Quelques crus dégustés cette semaine, point des vins de 15 ans, et autres...



Côte Rôtie, Guigal Brune et Blonde 2005 (vidéo 0:10): Un nez léger confit, pointe alcool, de cassis, note moka marqué, pointe épice poivre sur un fond fumé, et léger cuir. La bouche est corpulente, large à l'attaque, tanins soyeux, mais qui finissent un peu rigide, sur le cassis mûr, la cerise, un peu kirchée (boire frais), note de poivre, de réglisse, fond fumé et cuir. La finale est puissante, fraiche, tanins un poil sec dans l'empreinte, et belle persistance cassis, poivre, fumé et cuir. TB 90 (16) Pas le plus grand millésime de B&B et d'ailleurs, pas un super millésime en Rhone Nord globalement je trouve.


Saint-Estephe, Chateau Lafont Rochet 2005 (vidéo 1:40): Un nez expressif, friand de cassis mûr, puis plus fruit rouge avec une note acidulé, puis un peu lacté, pointe vanille, genre ChupaChups vanille fraise, ensuite plus classique, épice, pointe poivron rouge grillé, fond tabac blond. La bouche est charpentée, droite, jolis tanins soyeux, c'est droit, tonique, plutôt puissant, sur le cassis mûr, puis le coté fruit rouge vanille, note poivron rouge grillé, fond fumé tabac. La finale est droite, fraiche, empreinte légèrement poudrée, et persistance intéressante, friande de fruit rouge et noir acidulé, plus épicé que chupaChups, poivron rouge grillé, fond tabac fumé. TB-Excellent 91 (16,5). Un beau millésime de Lafont Rochet, classique mais friand sans austérité ni rigueur excessive, peut-être le meilleur millésime bu, en tout cas dans mes notes.


Pommard, Rebourgeon Mure Clos des Charmots 2016 (vidéo 4:30) : Un terroir exposé plein sud dans un millésime "classique" mais plutôt chaud (mais quel millésime ne l'est plus :-)...), mais très étonnant, avec un nez surprenant, je dirai atypique, car bien que démarrant sur la framboise, les notes d'orange sanguine avec une pointe patchouli, fleur exotique, sur un fond noyau, caroube, fumé mais une pointe de noix, sont assez "original" pour un pinot bourguignon. La bouche est corpulente, droite, du volume, et de la droiture, tanins soyeux, plutôt grosse maille (classique sur charmot), sur la framboise mûre, fruit rouge, fraise, puis ces notes de cerise mariné, puis patchouli, exotique floral, fond noyau et un je ne sais quoi de caroube. La finale est droite, qui tient bien, et persistance intéressante de fruit rouge acidulé, cerise, fraise, note patchouli, bonbon anglais, fond noyau caroube. TB+ 90+ (16+) Etonnant, je ne m'attendais pas à ça, par contre, les tanins sont bien intégrés (pas le côté saillant que je trouve sur les 2016), dans un ensemble bien équilibré, curieux de voir ce que cela va donner...


Côteaux Languedoc, Domaine Montcalmes 2006 (vidéo 7:15) : Un nez très séduisant juste à l'ouverture puis très vite 10-20 mn, un coté vieux champignon, pneu chaud prend le dessus sur le cassis, les épices réglisse, pointe garrigue et fond donc cacao, on dirait, mais gâché par ces notes peu élégante. La bouche est charpentée, droite, jolis tanins soyeux, c'est très bien fait, pas trop marqué alcool, équilibre, sur le cassis mûr, note épice réglisse, pointe garrigue, herbe séchée, fond cacao et fumé moins marqué pneu chaud. La finale est puissante droite mais maitrisée, et persistance intéressante cassis, réglisse, garrigue, fond cacao et fumé. TB-Excellent 90 (16) mais ce coté pneu chaud au nez m'empêche de donner plus, et pourtant c'est la meilleure note de mes dégustations, pour une fois, sur ce millésime, je l'ai préféré âgé ...

Amicalement, Matthieu

dimanche 13 septembre 2020

Vins du WE : Comparaison Chassagne Montrachet En Remilly 2010 de Morey Coffinet et Buisson Charles et autres crus

 Bonjour à tous,

Juste une vidéo cette semaine avec de bien jolis vins :

Chassagne Montrachet En Remilly 2010 Morey coffinet puis Buisson Charles (vidéo 0:20)

Coteaux Languedoc, Mas Jullien Carlan 2018 (Vidéo 3:15)

Nuits Saint Georges Chantal Lescure Les Damodes 2008 (vidéo 4:20)

Vouvray Chidaine Le Bouchet 2010 (Vidéo 5:40)

Bandol L'Hermitage 2010 (Vidéo 7:30)

Haut Medoc Château Cambon la Pelouse 2009 (Vidéo 9:15)

Madiran Chateau Montus 2005 (Vidéo 11:10).


Amicalement, Matthieu

dimanche 30 août 2020

Reprise des dégustations : Gewurztraminer, Beaune et Mas Jullien

Bonjour à tous,



Avec la rentrée, c'est la reprise des dégustations du WE :-) Une joli rentrée et un superbe accord avec le beau Gewurz de Michel sur les lentilles corail au curry et potimarron !

Gewurztraminer, Domaine Paul Ginglinger Eichberg 2010 (vidéo 1:40) : Un nez fin presque délicat, de fleur blanche, de litchi, note presque beurre frais, puis plus agrume, kumquat, et enfin poivre blanc sur fond lait d'amande douce, craie. La bouche est ronde au joli toucher gras, droite par sa structure, à la juste richesse, sur le fruit blanc, la pêche, puis plus litchi, kiwi, note florale élégante fleur blanche, pointé épice, poivre, fond lait d'amande douce. La finale est ronde, précise puis la tension dynamise une belle persistance, presque profonde, avec un côté plus épicé poivre blanc sur le litchi, la pêche et ce fond lait d'amande douce. Excellent 93 (17)



Beaune, Germain Bressandes 2015 (vidéo 3:50) : Un nez élégant de fruit mûr, framboise, note épice réglisse, pointe fraiche ronce, fond fumé, voir grillé. La bouche est charnue large, jolis tanins soyeux, c'est droit sur la groseille, note fraiche végétale ronce, sous-bois, pointe épice, fond fumé, noyau. La finale est fraiche presque un peu vive dans son empreinte légèrement astringente, et persistance intéressante framboise, épice, note sous-bois, ronce fond fumé noyau TB 89 (15,5)





Coteaux Languedoc, Mas Jullien Etats d'Ame 2015 (vidéo 5:30) : Un nez très appétant, élégant, de fruit noir mûr, prune, cassis, note épice réglisse, pointe garrigue herbe séchée, fond gourmand cacao, noyau, presque chocolat. La bouche est corpulente, large, belle structure, tanins soyeux, fins de bout en bout, bien que denses, très sapide sur la prune, le cassis, note plus poivrée, pointe garrigue, fond noyau, cacao, chocolat. La finale est puissante, tenant sur la structure mais superbement équilibrée, pas d'alcool ressenti, c'est plein et persistance intéressante de prune, cassis, épice poivre, réglisse, garrigue et fond chocolat cacao. Excellent 92 (16,5+) et quel joli vin, Sylvia a beaucoup aimé aussi ce vin qui n'est pourtant pas dans son style... Une persistance plus longue et on décollait :-)

Amicalement, Matthieu

vendredi 28 août 2020

Retour de vacances, après de bien belles dégustations

Bonjour à tous,

Retour de vacances après un séjour du côté de Cahors dans un gite charmant La Mouline, ce qui augurait d'ailleurs du meilleur :-) et ce qui fût le cas avec la découverte de quelques jolis domaines et la visite du domaine des Cèdres, grand classique de l'appellation dont la réputation n'est pas usurpée.
Très joli gamme avec une grosse surprise, les 2 cuvées emblématiques Chateau le Cèdre, et Le Cèdre sont proposées en mode bio traditionnel et en mode sans souffre ajouté, y compris à la mise donc nature !
Et pour une fois, en tout cas à la cave, puis quelques jours après avec les copains, les vins ne sont pas du tout dans la caricature du vin nature. pas de réduction/oxydation intempestive, du beau fruit, de la densité, de la profondeur, et une matière certes domestiqué, affable, soyeuse, mais qui ne perd pas ce je ne sais qui de "sauvage" qu'apporte le Malbec.
Par ailleurs, ils proposent des vieux millésimes à la vente, et j'ai craqué pour le plus agé, 2003, avec le risque du vin sec, et cuit. Et bien pas du tout, les camarades dégustateurs n'ont pas trouvé le millésime, tant la structure charpentée et précise tient le vin, offrant même une quasi fraicheur en finale. Très joli vin, puissant, robuste, aux arômes de cassis mûr, puis les petites notes de violettes, florales sur fond d'épice, et de cuir. Excellent 93 (17).
Et puis une découverte, le Chateau les Croisilles, bu 2 fois au restaurant, la cuvée Silice, puis conseillé par la sommelière du resto étoilé le Gindreau, la cuvée Divin. A chaque fois, 2 très jolis cahors, à la bouche soyeuse, aux tanins précis, puissant certes, mais tout à fait domestiqué et gardant donc ce côté un peu sauvage, sans la rigidité ou la rusticité (en tout cas sur Divin) que l'on peut parfois rencontré sur les Malbec.

Ensuite, ce fut la semaine dégustation à tout va, avec les copains en Dordogne. Et cette année, Nico nous a réservé une surprise, une horizontale de Chenin du millésime 2017.


Pour moi, cela a été clair, La Bretonnière de la Taille aux Loups (Blot) a été mon préféré, joli vin, droit, précis, et à la belle profondeur. Juste derrière, Les Bournais de Chidaine s'exprimait un peu moins, se présentait un peu plus riche et moins profond, joli vin quand même. Le Mont de Huet était un peu flou, beaucoup moins expressif et manquait de précision. La Négrette du Rocher des Violette avait une pointe serpillère, champignon de cave pas très joli (bouchon à mon avis) que David a aussi trouvé mais pas Nico. Dommage, car c'est un joli cru habituellement. Enfin, j'ai bien aimé le Clos de Carême, avec ces notes de poire William pure et explosive, par contre, il n'y avait que ça (pas très complexe) et cela finit court mais très belle expression de poire, mon vin N°3.
Une fois connu, Nico a réussi a remettre tous les propriétaires sur leur bouteille (il ne connaissait pas l'ordre de service). Je n'ai reconnu que Blot et Chidaine.

Et sinon, la ribambelle de crus dégustés en cherchant des accords mets-vins parfois improbable mais réussi ! Un montage des crus dégustés et quelques CRs succincts et rapides, des vins remarquables, . Une seule déception et pas de bouchon en quelques 30 vins dégustés... Une belle année :-)



On a même pu profiter du passage de l'ami Florian qui nous a fait découvrir un vin Corse excellent, la cuvée Kalliste du domaine U Stiliccionu, un rouge explosif de fruit rouge et noir, d'épice, une belle bouche pleine dense, aux tanins soyeux, c'est ample mais cela garde de la droiture, et pas de sensation alcool en finale mais un joli fruit sur un fond de noyau et d'épice.

Peut-être le meilleur vin dégusté de la semaine, cadeau de Michel, merci pour ce très beau cadeau. Le commentaire est de NicoS, ne l'ayant pas commenté sur le moment et le CR de Nico rendant, comme toujours, honneur au vin. (Nico, le roi du CR :-))

Riesling Grand Cru Eichberg 2000 - Domaine Paul Ginglinger : Feu d’artifice d’orange confite, mandarine, coumarine, cuir, fumée et menthol au nez. L’attaque en bouche est large, grasse, délicieusement « beurrée ». Le vin déroule sa majesté autour d’une matière dense, à l’acidité discrète, puis emporte tout sur son passage avec une finale interminable, portée par une fine amertume et ses arômes de mélisse. Sublime, il offre la complexité et le caractère abouti propres aux grands vins de terroirs à leur apogée.
En ce qui me concerne, tout a fait aligné sur ce CR, Exceptionnel 96 (18,5)

Chablis, Domaine Droin Valmur 2010 : Un nez superbe, de chablis complexe avec ces notes de fruit blanc, poire, pomme, puis foin coupée, herbe séchée, pointe boisé très légère, fond mousseron, puis roche, coquille d'huitre. La bouche est dense, tendue, magnifiquement enrobée d'une matière soyeuse, de la tension, de la fraicheur, et une longue finale, profonde, intense de fruit blanc, pomme granny, note foin, herbe séchée, mousseron, fond coquille d'huitre, pierre chaude... et au réchauffement léger boisé plus présent. Excellent 94-95 (18)

Batard Montrachet, Morey Coffinet 2010 : Un nez qui commence à s'exprimer,  mais encore marqué d'un boisé classe avec une touche vanillée, puis la poire, note amande, puis aubépine, pointe chèvrefeuille, fond boisé puis craie, amande. La bouche est dense, belle matière précise, c'est puissant, long, sur le fruit blanc, puis aubépine, note légère vanille, fond fumé, finale puissante, et belle persistance. Encore tout jeune, il faut lui laisser 10 ans de plus pour s'exprimer complètement. Excellent 94-95 (18) et accord réussi avec une andouillette AAAAA de compétition, délicieusement grillée au feu de bois.

Et pour les blancs, la confrontation finale de la semaine, ou je reproduis encore le CR de NicoS, très beau et tellement juste :-)

Riesling Grand Cru Pfersigberg 2010 - Domaine Paul Ginglinger
Riesling Grand Cru Rangen Clos Saint Urbain 2010 - Domaine Zind-Humbrecht
Un cépage et un millésime en commun, mais ce sont bien deux terroirs très distincts qui hurlent leurs différences dans le verre !
Pureté, éclat, complexité et fraîcheur aromatique juvénile sur le Pfersigberg, avec de la verveine, du brugnon bien juteux, du seringat et une farandole d’agrumes. La bouche est toute en muscle calcaire, dense, serrée, très sèche et étirée, soutenue par une formidable acidité, véritable colonne vertébrale du vin. Finale interminable, marquée par le zest et une fine salinité. Un grand Pfersigberg, encore si jeune. (Ma note Excellent-Exceptionnel 94-96 18)

Mélange de volupté fruitée et de froideur pierreuse pour le Rangen. La pierre à fusil est évidente et s’affirme à l’aération, mais elle cohabite avec un fruit très mûr teinté d’exotisme, mélange de mangue, de pêche blanche, de papaye verte. La bouche est large, sphérique, bâtie sur un pH qui paraît élevé. La structure s’articule autour du gras, de la richesse intrinsèque et non de l’acidité qui se fait discrète. Beaucoup d’ampleur en finale. (Excellent 93-94 17+)

Pour les rouges, de jolis bouteilles aussi même si 2010, immense millésime, nécessitera sur les GC, encore une dizaines d'année de garde pour donner son max ! Mais le plus beau dégusté en ce qui me concerne, c'est :

Côtre Rotie, Rostaing La Landonne 2010 : Un nez d'une grande finesse, cassis mûr, note d'épice, réglisse, poivre, pointe violette délicate, fond fumé léger cuir. La bouche est corpulente, aux tanins veloutés, fins et précis, denses, mais aussi profond, délicat, finale fraiche, empreinte délicate, et longueur impressionnante. Excellent-Exceptionnel 95+ (18+) Une caresse que tout le monde a placé en Côte Blonde, tellement le tanins est soyeux, fins, délicats, mais pourtant la profondeur, la structure de la Landonne est bien là :-). A nouveau accord étonnant avec une pizza intégralement maison au scarmoza et à la pancetta...

Clos Vougeot, Rion 2010 : Un joli nez élégant, pointe réduction, fruit noir mûr, puis plus rouge framboise, note ronce, sous-bois, pointe épice, girofle fond fumé. La bouche est corpulente, droite, jolis tanins soyeux, de belle densité, c'est profond et friand, avec une pointe acidulée, finale de belle longueur Excellent 93-94 (17,5)

Bonnes Mares, Bart 2010 : Un nez qui commence a s'exprimer a 24H d'aération,  du fruit noir mûr, épice girofle, réglisse, pointe sous-bois, fond réduc grillé, fumé, puis plus cuirs. La bouche est charpentée, dense, concentré, tanins fins, soyeux, c'est puissant, frais, de la structure, finale puissante, mais fine, et longue finale fruit noir, épice fond fumé. Encore tout jeunot, un très gros potentiel Excellent 94-96 (17,5 cette fois-18+)

Enfin, petit clin d'oeil pour le meilleur rapport Q/P des vacances que ce Muscat de Rivesaltes 2018 des Shistes à 9€ domaine, bu glacé, qui est une bombe atomique d'exotisme sur la mangue, le fruit de la passion, la papaye, le citron vert, une bouche riche certes mais bien acidulée, et une finale sur le cédrat et le zest de citron vert remarquablement digeste et gourmande... Excellent 93 (17)

Nombreux autres beaux vins, tel que le Riesling Schlossberg Mann 2008 (17,5), Chianti Badia a Coltibuono 2010 (17+), le Pibarnon 2013 (17+), Brane Cantenac 2000 (17,5), Le Cèdre 2003 (17), Le Chemin Noir de Tessier (100% pinot d'Aunis) (17) , le Pommard Charmot Vaudoisey Creusefond 2007 (17), Le Remus Plus 2010 de Blot (17,5), le Volnay Champans 2005 de Voillot (17).

Vivement l'année prochaine :-)
Amicalement, Matthieu

samedi 8 août 2020

Vins du jour avant transhumance d'été mais quel vin... : Volnay Mikulski Santenots du Milieu 2010

 Bonjour à tous,



Juste une bouteille commentée ce WE car c'est le WE départ en vacances mais celle-ci mérite son CR... Un domaine que je ne suis plus malheureusement car j'ai dû faire des choix financiers mais je pense revoir ma décision cette année... si c'est encore possible !

Volnay, François Mikulski Santenots du Milieu 2010 : Un nez classe, celui du pinot complexe qu'on laisse s'exprimer sans fard, en finesse sur la cerise rouge, puis la framboise, belle note fraiche de ronce, de sous-bois, puis les notes épice légèrement réglissé, pointe réduc léger grillé, fond noyau, fumé légèrement mentholé. La bouche est droite, ample à l'attaque, beaux tanins, fins, soyeux, puis quelle profondeur sur une ligne fraiche bien enrobée, c'est très élégant, sur le fruit juteux, ce qui donne de la friandise, la framboise, la groseille, note épice plutôt réglisse, puis le sous-bois, la ronce, sur un fond fumé teinté de ce côté légèrement menthol, frais, classe. La finale est fraiche, profonde mais friande et belle persistance de framboise, réglisse, note sous-bois ronce fond noyau menthol. Très beau, classe, profond, je dirai presque aristocratique mais avec ce côté friand qui ne le rend pas austère. Très beau Santenots qui ne renie rien à son terroir mais au contraire, rend friand, élégant, cette profondeur droiture classique des Santenots. Excellent 93-95 (17-18), ce jour 17+ et à mon avis dans 10 ans, aura sans doute gagner encore plus de complexité, de subtilité....

Amicalement, Matthieu