Bienvenue sur ce blog de dégustation


Le vin, ça se partage ! c'est comme le bonheur... Le bonheur simple d'une dégustation de grand vin de Bourgogne ou d'une belle syrah ! Alors n'hésitez pas à consommer ce blog sans modération, contrairement à l'Alcool qui se consomme, majeur et avec modération. La plus part des vins sont dégustés et crachés.... Consulter le aussi en vidéos sur YouTube

jeudi 10 septembre 2009

Au fil de l'eau : Sicile noa Cusumano Gigondas Guigal Roche Buissieres Claux

Bonjour,

Au fil du mois d'aout, quelques bouteilles dégustées au fil de l'eau :

Gigondas, Guigal 2004 : Un nez de fruit rouge mûr, sur un fond animal assez marqué. La bouche est charnue, sapide, sur le fruit mûravec des tanins ronds à l'attaque mais qui finissent secs. La finale large est assez courte et simple sur le fruit mûr rouge et noir, un léger chocolat et toujoirs un côté animal assez peu distingué. Première bouteille de Guigal qui ne me semblepas au niveau de ce que peut proposer cette appellation à son meilleur. A regouter. Bien 85

Cote du Rhone, La Roche Buissières, le Claux 04 : Un nez de fraise écrasée, de myrtilles, de fruit rouge mûr, à l'ouverture puis plutôt fruit noir avec des fleurs violette et des notes chocolatées sur fond type réduction Bio. La bouche est corpulente, large, avec des tanins ronds encore poudreux et un peu raide mais ample, grand sapidité sur le fruit rouge et noir, note orange, pointe chocolat, réglisse. La finale est puissante un poil chaude (boire un peu frais) sur le fruit rouge, mûr, réglisse, cacao, fleur. Une bouteille que j'aime bien dans le style vin de fruit et de soif mais déjà complexe. Quelques amateurs n'ont pas accroché sur le style, moi j'aime bien le côté un peu sauvage, brute acr la finesse aromatique est de mise. Bien-Très Bien 86

Vin sicile, Noa Cusumano 2003 : Un Nez gourmand de fruit noir compoté sur fond de cacao avec des pointes de céleri, de rhubarde, des notes de zan de menthol. La bouche est suave et corpulente sur une structure bien tenu, dégageant fruit noir mûr, céleri, cacao, pruneaux, accompagné de tanin velouté. La finale reste dynamique et longue sur le fruit compoté, le cacao, zan, menthol. On sent la maturiuté et la chaleur sans jamais dépassé la limite du lourd. On avance dans la dégustation avec gourmandise, cet assemblage de Nero d'Avola,cabernet S, merlot, est bien fait dans un style recherchant le plaisir immédiat. Très Bien 89

Amicalement, Matthieu

dimanche 6 septembre 2009

La dernière côte... : Napa Monticello Jefferson Cabernet Lagune 90 Haut Medoc

Bonjour à tous,

C'était la dernière côte de l'été et donc nous l'avons honoré ! Divinement saisie sur un tapis de braise de chêne rougeoyante, son attaque ferme et son coeur fondant nous ont saisie de bien être. Pour l'accompagner :

Haut Medoc, Château La Lagune 90 : Un nez marqué tertiaire de champignons, cèpe, belles notes de cuir sur fond de fruit mûr. La bouche est corpulente, large à l'attaque, avec de beaux tanins soyeux, et gagne en profondeur mais aussi en souplesse à l'aération sur le fruit noir et rouge mûr, le cuir, le champignon. La finale reprend de la fraicheur et finit persistante sur les arômes du nez avec un petit coté fruit rouge compoté très agréable. Sur cette bouteille, le style est plus souple que sur la précédente. 91 Excellent.

Napa Valley, Monticello Vineyards, Jefferson Cuvée Cabernet Sauvignon 2005 : Un nez compoté de fraise, de cassis, de banane, avec des pointes vanillées. La bouche est sphérique, corpulente, avec des tanins veloutés procurant une sensation de douceur et volupté accompagné de l'inévitable pointe de sucrosité qui transparait dans le côté glace cassis vanille. La finale est large et gagne en fraicheur pour se prolonger sur le fruit compoté, un coté léger amer, des notes de poivron et un fonc grillé/fûmé. Une "crème" de vin qui n'est pas de mon style mais qui se boit agréablement. Très Bien + 88-90

Personnellement, l'accord Lagune m'a bien plus d'autant que j'avais déniché quelques girolles abordables au marché permettant aux arômes fumées grillées de la viande et aux girolles de répondre à ceux du vin. Par contre, le côté cassis vanille du Monticello se mariait moins bien aromatiquement, là ou la struture veloutée qui gardait de l'allonge, accompagnait parfaitement la consistance de la viande ! Un pomerol évolué aurait été un bon compromis ! (c'est souvant un bel accord avec la côte en Bordeaux, sinon, un Grand Volnay ou une belle Côte... de Beaune).

Pour finir, il restait du Sauternes Rayne Vigneau 96 vacuviné depuis quelques jours : Un nez marqué par l'ananas sur fond de cire, de fruit confit. La bouche est large, dense, sensation sucré sur des arômes d'orange confite, de cire. La finale est large, toujours une pointe sucrée, assez persistante sur les arômes du nez. Plus épanoui et délié qu'à l'ouverture, le vin reste tout de même puissant et encore sucré. Très Bien 85-87
Amicalement, Matthieu





dimanche 30 août 2009

Un accord au Top : andouillette et Chardonnay de la côte de Beaune

Bonjour à tous,

Un de mes accords préférés, l'andouillette et un beau chardonnay de la côte de Beaune ! Mais attention pas n'importe quelle andouillette, celle du marché de Toucy, une vrai belle andouillette... Peu grasse mais bien moelleuse, sa viande croquante bien grillée légèrement poivrée s'accorde à merveille avec la suavité et le léger gras, les arômes boisés toastés d'un Chassagne ou d'un puligny... Le côté pain grllé, brioche beurrée se mariant avec bonheur au côté légèrement animal et les structures s'épousant à merveille ! Un pur plaisir !
La dernière fois, je l'ai testé avec un Chassagne, un bourgogne de Puligny, un Chablis 1erC Fourchaume et bien, le mieux, le Chassagne et le Bourgogne Femelottes de Puligny, matière et rondeur épousant parfaitement celle de l'andouillette.

Bon appétit !

vendredi 21 août 2009

Diner d'été : Vosne Romanée Brulées Margaux Durfort Vivens Peyruchet

Bonjour à tous,
Dans la moiteur Parisenne de mi-Aout, une envie de cuisine, et quelques bons amis amateurs, nous ont permis de passer une bonne soirée en ouvrant quelques jolies bouteilles.
J'ai opté pour une "vérine" en entrée, un plat "à la mode" mais qui convient bien au grosse chaleur. Celle-ci fût réalisée sur une base de ricotta avec un développement aromatique épinard, pomme et pointe de roquefort. Bien fraîche, elle était très agréable accompagné de pousse d'épinard et de balsamique réduit. Pour l'accompagner, il me restait du côte de Bordeaux, vin moelleux, qui se maria parfaitement avec la douceur du plat :

Premières Côte de Bordeaux, Chateau Peyruchet 2006 : Si à l'ouverture le vin s'est montré assez puissant aromatiquement et avec une bouche onctueuse certes mais marquée par son sucre, quelques jours plus tard après vacuvinage, il en est autrement. Le nez est beaucoup plus discret mais les notes d'agrume confit et de miel sur un fond résineux sont très agréables. La bouche attaque large mais cette fois, elle s'allonge, a gagné en finesse et surtout en équilibre, plus de sensation sucrée mais un beau touché et une aromatique plaisante. La finale garde de la fraicheur, et n'est plus écrasée par le sucre, certes la persistance est courte sur les flaveurs du nez mais la sensation est des plus agréables ! Très joli vin. Bien + 85 (pour les possesseurs, 2 à 3 ans de garde devrait le bonifier)
Ensuite, nous attaquons un carré d'agneau cuisson lente à l'étouffée avec un risotto asiatique pousse d'épinard et mozzarelle. Le risotto basé sur les saveurs citronné (base du bouillon Pho) et le coeur de mozzarelle apporte la fraicheur qui coinvient à cette fin de soirée d'Aout pour contre-balancer, le fondant chaud de l'agneau, les texteures se répondant l'une à l'autre. Justement pour jouer sur la texture, j'ai ouvert :

Vosne Romanée 1er C Les Brulées Domaine Guyon 1999 : Un nez gourmand de fraises écrasées bien mûres, de groseille avec des notes humus-sous bois, une pointe de réglisse, sur un fond légèrement fûmé. La bouche est corpulente, large à l'attaque puis déploie ses beaux taninx velours, avec une grande amplitude enrobant cette structure longue avec une belle allonge ou se dégage la fraise écrasée, le fruit bien mûr, humus, sous-bois, réglisse. La finale est large, ample, et présente une longue persistance de fruit rouge mûr, d'humus, de fûmé. 2eme bouteille, et je confirmle que c'est un très beau vin, un peu moins aboutie que la bouteille précédente mais cela reste Excellent 94.

Ensuite, nous allons sur Bordeaux, car mes invités ont peu l'habitude des Bordeaux à maturité avec ce vin de faible réputation mais que j'aime beaucoup sur ce millésime (le stock diminue à vue d'oeil...) :

Margaux, Chateau Durfort Vivens 1978 : Un nez d'une grande élégance, de fruit noir mûr sur un fond de cèpe, champignon , avec des notes de cuir, de sous-bois. La bouche corpulente est large avec de beaux tanins bien fondus, tout en finesse et délicatesse, le tout dégageant fruit noir et rouge compôté, champignon, sous-bois, réglisse. La finale est large avec une bonne persistance et une grande gourmandise de fruit mûr, de cèpe, d'humus, de réglisse. Vraiment le Bordeaux fin, délicat, sans esbrouffe comme je les aime. Très Bien - Excellent 91.

Pour finir, le Chateau Rayne Vigneau 1996 ne m'a convaincu plus que ça à l'ouverture, puissant, sucré, je dois le re-goutter après aération pour le commenter à nouveau.


Amicalement, Matthieu

jeudi 20 août 2009

Carnet de vacance 10 : Pauillac Pontet Canet Saint Joseph Guigal Lieu Dit

Bonjour à tous,
Fin de la deuxième série de juillet (enfin, il arrête de boire !) avec deux jolis vins en devenir. La nouvelle star de Pauillac, Pontet Canet, 3* dans le nouveau guide RVF, je crois qu'il passe à 4 BD aussi... Bref, la biodynamie à Bordeaux fait recette... ceci dit, pour les amateurs, sur le site LPV, les textes de Jean-Michel COMME , régisseur du domaine, sont absolument passionnants et sa vison de la biodynamie, un régal pour comprendre les subtilités de cette agriculture s'éloignant de nos répères cartésiens scientifiques industriels et s'approchant de la poésie productive de l'ére romantique !

Pauillac, Chateau Pontet Canet 2002 : Un nez jeune, sur fond de café se développe des notes de cassis, de fruit noir puis arrive une pointe de chocolat. La bouche est ample, corpulente, large à l'attaque et bien enrobée de tanins soyeux encore sec avec un beau développement de cassis et de fûmé en mileiu de bouche. La finale est droite, grosse structure toute pauillacaise avec encore pas mal d'astringence en dégustation pure, et une joli persistance de cassis fûmé et de fûmé. Très Bien 88-90. Vin en devenir, encore un peu brut et fougueux qui mérite quelquues années pour entrer dans la sagesse et gagner la complexité des vieux sage ! 15,5 - 16
Saint-Joseph, Guigal Le Lieu Dit 1999 : Un nez de syrah sur le cassis mûr, avec des notes de poivre et fond assez animal. La bouche est large et part un peu dans tous les sens, puissante, un peu marqué par l'alcool, elle présente des tanins soyeux mais un peu lâche. La finale est large avec un clair accent poivrée, sur le cassis et un fond animal évoluant sur le cuir à l'aération. Très Bien 87-89. 15 - 15,5
Amicalement, Matthieu