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Le vin, ça se partage ! c'est comme le bonheur... Le bonheur simple d'une dégustation de grand vin de Bourgogne ou d'une belle syrah ! Alors n'hésitez pas à consommer ce blog sans modération, contrairement à l'Alcool qui se consomme, majeur et avec modération. La plus part des vins sont dégustés et crachés.... Consulter le aussi en vidéos sur YouTube

samedi 9 mars 2019

Les vins de la semaine Colmarienne

Bonjour à tous,

Nombreuses bouteilles bues (et quelques unes commentées) lors de notre semaine de vacances Colmarienne avec comme point d'orgue le diner d'anniversaire de Sylvia commentée en duo avec Nico dans un précédent post. Quelques 2017 dégustées en cave, et le millésime s'annonce effectivement grand, bel équilibre, profondeur et maturité, j'ai pas mal encavé.

Autour d'un sanglier confit (cuisson lente) :

Côte de Provence, Domaine de Trévallon 2009 : Un nez gourmand de fruit rouge acidulé, groseille, fraise, un côté chupa chups, note fraiche entre vegetal noble et anchois à la GDP, puis épice réglisse, fond plutôt cacao. La bouche est charpentée, voir robuste, tanins fins et précis, c'est puissant, ample, sur le fruit rouge limite confit, fraise, note épice réglisse, balsamique, pointe fraiche entre bourgeon de cassis et anchois, fond cacao. La finale est puissante, acidulée et belle persistance fraise acidulée, bourgeon de cassis, fond balsamique et cacao. Excellent dans son style 92+ (16,5+) et gros potentiel encore.




Côte Rôtie, Guigal Chateau d'Ampuis 2009 : Un nez expressif, gourmand, sans excès, sur le cassis mûr, limite confit, légère notes krichées puis plus épicées, de réglisse, pointe bacon grillé, fond moka bien intégré. La bouche est charpentée, large, tanins velours, belle concentration, allez un poil souple en fin de bouche, sur le cassis, limite confit mais pas sucré, note épice réglisse voir menthol, pointe bacon, fond moka bien intégré. La finale est ronde, puissante, gourmande et très belle persistance de cassis mûr, réglisse, fond moka, c'est long... Excellent vin 94 (17,5), d'ailleurs la bouteille s'est terminée toute seule….



Ensuite, dégustées dans la semaine à différentes occasions, quelques très jolis canons :

Saint-Emilion, Chateau Petit Gravet Ainé 2008 : Un nez superbe, complexe, friand, de mûre, de myrtille, puis de prune, note légère d'élevage bien intégrée, gourmande légèrement vanillée mais qui se fondent très vite, puis cèdre et sous-bois, fond début de cuir classe. La bouche est charpentée voir robuste, droite, pleine, tanins fins, précis et soyeux, de la fraicheur, de la profondeur, marqué du fruit noir, la mûre, la myrtille, note légère vanille gourmande, puis sous-bois, cèdre et fond de cuir. La finale est puissante mais élégante, empreinte très légèrement accrocheuse encore, et belle persistance de myrtille, mure, note vanille légère, puis cèdre sous bois et fond léger cuir classe. Excellent+ 94-96 94 (17,5). Sacré bouteille, 2eme que je bois et c'est de mieux en mieux, bravo Caroline Papon Nouvel.

Pessac-Léognan, Chateau Carbonieux 2007 : Un nez très classique de sauvignon bordelais, sur le bourgeon de cassis, l'agrume, note légère de fruit exotique presque ananas, pointe buis, acacia, fond herbe séchée, fougère, tourbe. La bouche est droite, belle matière dense, ronde enrobant une jolie fraicheur tonique, sur l'agrume, le citron, note plus épicée pointe vanille, puis note de buis d'acacia, fond fougère, herbe sèche, tourbe. La finale est fraiche, tonique, voir vive, puissante sur le citron, toujours cette pointe limite vanille, puis buis, acacia, et ce fond fougère, herbe séchée, et tourbe. TB 90 (16)



Châteauneuf du Pape, Janasse Chaupin 99 : Un nez assez évolué, kirché, un peu poussiéreux, vieux champignon, sur la prune puis épice réglisse, fond de cuir. La bouche est charpentée, évoluée, tanins velours dans une structure droite, acidulée, un côté kirché, cerise confite, prune, note champignon, puis réglisse, fond de cuir. La finale est droite, acidulée, belle empreinte soyeuse mais c'est doucereux, confits, kirché, épice réglisse, fond de cuir. TB 90+ (16+) Nico a bien aimé, moi je l'ai trouvé un peu passé. Sur 3 bouteilles, une seule s'est gouté au niveau attendue.




Savenières, Domaine Ogereau Clos le Grand Beaupréau 2016 : Un nez expressif, complexe, de fruit blanc, pomme grany, puis plus coing, note de foin, de fougère, d'herbe sèche, pointe épice/miel, fond presque iodé, roche avec une pointe crayeuse et tourbée. La bouche est tendue, droite, belle matière ronde qui enrobe, c'est presque acidulé sur la pomme, puis le coing, note plus amande, pointe épice/miel puis foin/fougère fond de roche, qui claque. La finale est fraiche, saline, bien enrobée et belle persistance de pomme, coing, herbe sèche, fougère, pointe miel, fond roche craie et léger tourbé Excellent 93+ 17+ avec un très beau potentiel, j'aime beaucoup Ogereau.


Enfin, lors du diner pour Sylvia :

Batard Montrachet, Morey Coffinet 2008 : Un nez ouvert, encore marqué d'un boisé un peu vanillé, puis fruit jaune mûr, note aubépine, amande, pointe fraiche végétal, fond cire d'abeille et fumé. La bouche est ample, large, matière soyeuse, de la fraicheur acidulée, sur les notes de vanille plus marquées, fruit jaune mûr, fond amande grillé. La finale est fraiche, acidulée belle rondeur enrobante, belle persistance de fruit jaune mûr, note boisé vanille, puis amande, fond cire d'abeille, TB-Excellent 91 (16,5) A ce stade, et sur cette bouteille, le vin est un peu marqué par son  élevage, le rendant peu digeste. J'avais beaucoup mieux gouté la précédente bue en 2015.



Saint-Julien, Chateau Léoville Las Cases 2008 : Un nez encore marqué de son élevage à nouveau, sur le cassis, note fraiche végétal noble bourgeon de cassis, puis plus cèdre, bois précieux, fond léger fumé, c'est marqué mais classe. La bouche est charpentée, tanins velours, précis, denses, sur le cassis, pointe vanille, note bois précieux, cèdre, fond léger fumé tabac. La finale est fraiche, précise, acidumée, belle persistance de cassis, note de cèdre, bois précieux, fond fumé. Excellent à attendre tranquillement 92-94. Sur cette bouteille 93 (17)




Chambertin, Rossignol Trapet 2007 : Un nez expressif de fruit noir et rouge, framboise, mûre, note fraiche végétal noble, ronce, sous bois, champignon, puis épice girofle, réglisse, fond fumé tabac classe puis léger cuir, complexe. La bouche est corpulente, large, tanins fins, précis et soyeux, c'est dense mais léger, enrobant une fraicheur tonique, c'est puissant, délicat, intense de bout en bout, sur la framboise, note épice réglisse, pointe fraiche ronce, bourgeon de cassis, fond fumé tabac. La finale est fraiche, puissante, acidulée, aller un côté légèrement tendre mais une très belle persistance de framboise, mûre, réglisse, ronce, sous bois, fond fumé tabac classe et léger cuir. Excellent 95 (18), dieu que c'est bon… Les vignerons Alsaciens présents à table ont bien plus appréciés que le Bordeaux :-)


Une bien belle semaine de vacance, merci @Nico&Marie pour leur accueil et leur énorme talent culinaire !

Amicalement, Matthieu

dimanche 3 mars 2019

Vins du diner d'anniversaire de Sylvia commentée en duo !

Bonjour à tous,

Très beau diner pour l'anniversaire de Sylvia lors de notre semaine Colmarienne, et donc un CR avec un spécial guest, l'éminent dégustateur et néanmoins ami Nicolas !



Voici les vins dégustés avec un oubli Riesling Sommerberg Boxler 2014 :


Amicalement, Matthieu

dimanche 24 février 2019

Diner Saint Julien 2000 au DOP

Bonjour à tous,

Bon, je ne sais plus quand l'idée à germer chez certains de faire un diner Saint Julien 2000, au départ une bonne idée, sauf quand on n'a pas de Saint Julien 2000 en cave :-). Au final, au moins on est resté en 2000 et plutôt Rive gauche !


Vin 1 : Très beau nez, élégant, friand de cassis mûr, gourmand, pointe épice vanille légère gourmande puis cèdre, note tabac blond, fond fumé. La bouche est charpentée, droite, beaux tanins soyeux, presque velours bien tenue par la structure, sur le cassis, mûr, notre cèdre, pointe balsamique, tout en friandise, fond fumé tabac blond. La finale est ronde, un poil tendre, souple, tout juste tenu par la structure avec une persistance honnête, tout en élégance et friandise, de cassis, d'épice, de cèdre, fond tabac et fumé. Excellent 92 (17) que ce Pauillac Grand Puy Lacoste 2000. Pour Saint Julien, ça part bien :-)

Vin 2 : Nez sexy de fruit rouge, mûr, gourmand, confit, note élevage plus marqué, épice, allant vers eucalyptus, le menthol, fond balsamique gourmand, pas très RG, certains vont jusqu'à l'Espagne, moi je suis en RD moderne style. La bouche est robuste, ample, dense, ça fait jeune tanins velours en attaque mais qui accroche en finale, sur le fruit rouge mûr, confit, c'est gourmand, note épice varié réglisse, évoluant menthol apportant fraicheur sur un fond balsamique. La finale est ronde, dense, limite confite, acidulée/sucrée, mais avec une empreinte légèrement séchante, dans une persistance honnête, moderne, sexy, fruit rouge mûr, eucalyptus, fond balsamique. Un vin dans un style sexy/gourmand, "facile" qui se boit bien. TB 90 (16) Reignac Grande Reserve 2000. Tu m'étonnes qu'il gagne les concours… Au milieu de 30 cabernets sauvignons pas prêts, ce serait un comble qui gagne pas… Mais 19 ans après, en restant bon, il n'a pas la même élégance... que les Saint Julien, toujours pas gouté :-)

Vin 3 : Un nez marqué d'une pointe entre animal et pneu brulé pas très élégant, puis plus classique, cassis, note poivron rouge grillé, fond entre fumé, pneu brulé, animal. La bouche est corpulente,  tanins ronds, mais un peu strict, rigides, dans une structure marquée, plutôt rustique, sur le cassis, le poivron rouge grillé, note épice réglisse, fond plus évolué champignon, sous-bois. La finale est droite, avec ce côté un peu rustique et une persistance honnête. B-TB 88 (15) que ce Saint Estephe, Lafont Rochet 2000. Super la soirée Saint Julien :-).

Vin 4 : Un nez avec une pointe typé réduc, oeuf/animal, fumé qui se dissipe à l'aération, sur le cassis, note épice réglisse, fond fumé, tabac, mais plus élégant que les précédents. La bouche est chapentée, plus jeune, plus puissante, avec des tanins soyeux, c'est friand, cassis mûr, note épice réglisse, , pointe presque flerie, fond tabac blond, fumé, grillé classe. La finale est délicate, élégante, un poil souple, mais avec une persistance intéressante par sa structure, sur le cassis, le fruit rouge, les épices réglisse et le fond tabac blond. C'est très bon. TB-Excellent 91 (16,5) et la blague habituelle, car cette 2eme bouteille de Grand Puy Lacoste 2000 se goutte plus jeune, un peu moins harmonieux, aboutie que la première... Génial les Saint-Julien...

Vin 5 : Un nez classique de cassis, avec ces notes de poivron rouge grillé, pointe bourgeon de cassis, puis plus épicé réglisse, fond tabac et fumé. La bouche est charpentée, gros volume, ample, grosse structure marquée, sur le cassis, le poivron rouge grillé, les épices, réglisse, fond tabac et fumé. La finale est classiquement souple pour un 2000, voir tendre mais offre une belle peristance, assez friande, cassis, petite pointe d'encre, puis poivron rouge grillé, réglisse, fond fumé. Très classique, bien fait, assez puissant mais gardant fraicheur et élégance que ce Lagrange 2000, que je n'ai pas reconnu, mais qui est bien plaisant. TB-Excellent 91 (16,5). Et enfin un Saint Julien.

Vin 6 : Un nez un peu plus évolué, cassis, puis champignon, sous bois, fond tabac fumé, un peu plus austère, sauvage. La bouche est charpentée, les tanins sont soyeux mais moins fins que les bons précédents, sur le cassis, le poivron rouge grillé, le tabac, les notes légèrement réglissées égayant un peu cet ensemble un peu austère et droit. La finale, dans un profil amer, présente une persistance honnête de cassis, de champignon, de poivron rouge grillé, sur un fond fumé mais dans un style un peu austère pour moi, sans offrir la profondeur et la classe qui le rendrait grand. TB 89 (15,5) que ce Saint-Julien Talbot 2000.

Vin 7 : Un nez cassis mûr, note quasi fleurie, puis plus sombre, encre,, graphite, bourgeon de cassis, fond poivron rouge grillé, fumé, c'est très classique, droit. La bouche est charpentée, droite, tannins fins, pas très soyeux, on n'a presque de la fraicheur (?), sur le cassis, note fleurie, puis graphite, encre, fond fumé, cette fois c'est profond, mais ça manque de friandise, de séduction (surtout pour un 2000). La finale est fraiche, accroche dans son empreinte, et persiste dans un profil amer, de belle longueur sur le cassis, l'encre, le graphite, sur un fond fumé. Elégant, profond que ce Gruaud Larose 2000 mais ça manque de gourmandise pour moi. TB 90 (16).

Au final, une soirée intéressante mais peut-on parler de soirée Saint Julien 2000 avec seulement 3/7 dans le thème… Je m'en doutais quand cela a été proposé car nombre d'entre nous n'avait pas de quoi alimenter… ça a tourné au RG 2000, ce dont je me doutais...

Amicalement, Matthieu

dimanche 17 février 2019

Des diners bien sympas et rattrapage de CRs

Bonjour à tous,

Pas mal de diners ces derniers temps, et poursuite des revisites du millésime 2009 ue j'ai beaucoup remonté de la cave…





Marsannay, Bart Champs Salomon 2009 : Un nez très gourmand de fruit noir et rouge mûr mais pas confit, cassis, framboise, groseille, note fraiche ronce, sous-bois humide, pointe épice réglisse, fond noyau de cerise, délicieux mais pas très complexe. La bouche est corpulente large, beaux tanins soyeux, de la structure qui tient tout juste le vin, c'est gourmand, sur la framboise, la groseille presque confite, note réglisse, voir poivre, pointe ronce, fond léger amer classe, noyau voir carroube. La finale ample, large, tient sur sa puissance, mais que les amateurs de millésime vif pourront qualifier de tendre, voir mou, belle persistance de fruit rouge mûr, presque acidulée car ça ne fait pas confit non plus, framboise, groseille, note réglisse, fond léger amer classe noyau carroube. Excellent 91 (16,5) sur cette bouteille qui manque d'un poil de structure et puissance pour compenser la maturité. D'ailleurs, en comparant, j'avais mieux gouté ce vin au début de sa vie.

Chassagne Montrachet Morey Coffinet 2012 : Un nez expressif de fruit blanc puis jaune, note citron, chèvrefeuille, puis amande/noisette grillé, pointe épice vanille, fond encore un peu marqué fumé/grillé (boisé ? réduc ?) qui se dissipe à l'aération. La bouche est pleine droite, joli matière ronde, bien défini, de la fraicheur, sur le fruit jaune puis plus citron, note chèvrefeuille puis plus amande/noisette, fond fumé moins marqué. La finale est ronde, bien tenue par la fraicheur, acidulée, et persistance intéressante, de fruit jaune, citron, tarte citron meringuée, amande, noisette, chèvrefeuille, fond grillé/fumé TB 90 (16). C'est classiquement bon sur ce millésime à qui je ne trouve ni vice, ni vertu actuellement.




Volnay, Buisson Charles Santenots 2010 : Un nez plutôt expressif, très marqué fruit rouge, cerise griotte, framboise, note fleurie, pot pourri, et épice patchouli, fond léger tourbé, sol, terre très classe. La bouche est charpentée, droite, profonde, tanins soyeux, fins, précis, mais structure encore en dedans, sapide sur la cerise, la framboise, note épice entre réglissé et patchouli, pointe fleurie très élégante, fond léger tourbé classe. La finale est fraiche, profonde, presque puissante, et belle persistance framboise, épice, fond tourbé, amande pointe amertume classe. Excellent 92-94 (17) et gros potentiel, attendre que la complexité tertiaire arrive ( je dirai 5 ans encore pour commencer son plateau de maturité)




Gevrey Chambertin, Rossignol Trapet Les Cherbaudes 2013 : Un nez encore discret de framboise, groseille, note épice, puis ronce, fond noyau mais faut aller le chercher. La bouche est corpulente, large, beaux tanins soyeux, sexy, de la fraicheur qui tend la bouche, pas expressif aromatiquement, sur la groseille, note épice réglisse, fond noyau de cerise, carroube. La finale est fraiche, acidulée, groseille, épice, ronce, sous bois, fond carroube. TB-Excellent 89-92 (15,5-16,5)  Mais il faut attendre qu'il s'ouvre, se libère, ce que j'espère et je reste confiant car il était beaucoup mieux à 4H d'aération... A ce stade, sur ce cru, 2013 fait plus 2011 que 2002 !




Vosne-Romanée, Rion 2009 : Un nez séduisant, expressif, de fruit rouge mûre, groseille, framboise, note légère cerise confite, kirch, puis épice réglisse, girofle et étonnement, plus fraiche ronce, gazon tondu, fond carroube, moka, puis fumé. La bouche est corpulente, large, pas très dense, mais jolis tanins soyeux, un poil vert enfin de bouche, sur l'amertume, framboise, note épice réglisse, pointe ronce, herbe verte, fond carroube, moka, fumé. La finale est presque fraiche mais l'empreinte tannique trahit une maturité un peu juste, j'ai l'impression... qui du coup conserve une sorte de 'fraicheur" dans une persistance honnête, profil amer, framboise, groseille, note réglisse, fond fumé moka carroube. Cela reste très bon car tout à fait mon style, mais un peu de plus de maturité aurait sans doute donner un vin encore meilleur ! TB 89 (15,5) A boire avant que la bouche ne se décharne, à mon avis.

Amicalement, Matthieu

dimanche 10 février 2019

Avec les VI nations, j'accumule les retards de CRs

Bonjour à tous,

Grand amateur de rugby, je ne rate jamais un matche des VI nations. Les WE deviennent un peu courts et les CRs s'accumulent…






Riesling, Zind Humbrecht Clos Windsbuhl 2011 : Un nez expressif de mirabelle, pointe miel puis fleur d'oranger, agrume, fond tourbé et pain d'épice. La bouche est ronde, ample puis droite, léger gaz, fraiche, tendue, sur la mirabelle, le pain d'épice, note fleur d'oranger, pamplemousse, fond tourbé. La finale est fraîche, profil léger amer, classe, puis belle persistance de mirabelle, note agrume fleur d'oranger, pointe pain d'épice et fond tourbé. Excellent 91 (16,5). Typique, cohérent, joli vin, sans éclat non plus, mais trs bien avec les Gefilte Fish de mon ami Thomas.




Meursault, Buisson Charles Boucheres 2010 : Un nez expressif, élégant, de poire, puis fruit jaune, note d'aubépine, de noisette fraiche, pointe sesame, fond craie, amande classe. La bouche est large, ample, belle matière soyeuse, délicate, de la profondeur, très élégant sur la poire, le fruit jaune, note aubépine, puis noisette, pointe sésame et ce fond amande, craie très classe. La finale est ronde, fraiche, tonique, tout en délicatesse, finesse  mais pleine, dense, et belle persistance poire, fruit jaune, c'est mûr, note aubépine, chèvrefeuille, pointe sésame et fond amande et craie. Excellent 93 (17). Au tout début de sa vie que je ressens longue… dans ce millésime d'équilibre qui lui apporte de la puissance.



Coteaux du Languedoc, Mas Jullien Etats d'Ame 2016 : Un nez ouvert, tout en séduction, de fruit noir et rouge, cerise, note d'épice réglisse, pointe herbe séchée puis plus amande, massepain, fond cacao, le tout assez classe. La bouche est corpulente voir charpentée, de la matière soyeuse au travers de tanins assez denses, un poil sec, sur la cerise noire, les notes d'épice, pointe herbe sèche, garrigue, fond cacao, foret noir car marqué cerise. La finale est fraiche bien dessinée, empreinte légèrement séchante et persistance honnête de cerise, d'épice, sur fond cacao. TB 89 (15,5)




Fleurie, Arnaud Aucoeur La Chapelle des Bois 2009 : Un nez expressif de beau gamay mûr, sur le cerise, la framboise, note d'épice type bonbon anglais, patchouli, puis fleurie pot pourri, fond noyau de cerise. La bouche est pleine, corpulente, large, tanins soyeux, voir moelleux mais la structure reste droite, belle densité, sur la cerise, la framboise, note patchouli, puis fleurie, fleur séché, pot pourri, fond noyau cerise et presque cacao. La finale qui tient sur sa structure, sur la cerise, la framboise, les épice patchouli, fleur séchée, fond noyau cerise, cacao. TB 89 (15,5) Un vins acheté en FAV à l'époque qui devait être conseillé, pour moins de 10 € et qui tient ses promesses.




Haut-Medoc, Chateau Cambon La Pelouse 2009 : Un nez expressif, plutot élégant, sur le fruit noir, le cassis, note épice, cèdre, pointe fraiche bourgeon de cassis, poivron rouge, fond cacao et fumé. La bouche est charpentée, structurée, avec des tanins ronds, léger séchant, cela garde de la profondeur, sur le cassis, note plus chaude de réglisse, pointe cèdre, bourgeon de cassis, fond cacao et fumé. La finale, sur la structure, puissante, présente des tanins légèrement secs, un peu rustique comme on dit, persistance intéressante de cassis, cèdre, bourgeon de cassis, poivron rouge, fond fumé et cacao TB 90 (16). toujours égal à lui même sur cette 7eme bouteille.




Sancerre, Vincent Pinard Clémence 2017 : Un nez expressif de citron, d'agrume, note légère buis acacia, fond de roche silex. La bouche est droite, vive, tendue, belle matière ronde, ample, mûr, sur le citron, l'agrume, note buis acacia, fond roche silex. La finale est fraiche, bien enrobée, tendue, et persistance honnête de citron, buis, fond roche TB 89 (15,5).









Châteauneuf du Pape, Guigal 2009 : Un nez expressif après 4H d'aération de prune, belle note d'épice séduisante entre réglisse, patchouli, avec une pointe fleur séchée typé rose, pointe animal un peu sauvage et fond cacao noyau de cerise. La bouche est corpulente, droite, pas si mur que ça, tanins soyeux mais pas ample, c'est expressif, sur la prune mûr, un côté acidulé, note d'épice patchouli, réglisse, toujours cette pointe séché fleur rose, pointe animal, fond cacao. La finale est un peu sèche, manque de rondeur, (récolté tôt ?) par contre, pas d'alcool, de surmaturité c'est sûr, et persistance interesante mais pas longue, prune, épice, fond cacao, très élégant et séduisant. Pas un vin libéré, on sent un vin travaillé pour éviter les excès du millésime, très bon, mais encadré, technique... TB-Excellent 91 (16,5)


Amicalement, Matthieu