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samedi 9 mars 2019

Les vins de la semaine Colmarienne

Bonjour à tous,

Nombreuses bouteilles bues (et quelques unes commentées) lors de notre semaine de vacances Colmarienne avec comme point d'orgue le diner d'anniversaire de Sylvia commentée en duo avec Nico dans un précédent post. Quelques 2017 dégustées en cave, et le millésime s'annonce effectivement grand, bel équilibre, profondeur et maturité, j'ai pas mal encavé.

Autour d'un sanglier confit (cuisson lente) :

Côte de Provence, Domaine de Trévallon 2009 : Un nez gourmand de fruit rouge acidulé, groseille, fraise, un côté chupa chups, note fraiche entre vegetal noble et anchois à la GDP, puis épice réglisse, fond plutôt cacao. La bouche est charpentée, voir robuste, tanins fins et précis, c'est puissant, ample, sur le fruit rouge limite confit, fraise, note épice réglisse, balsamique, pointe fraiche entre bourgeon de cassis et anchois, fond cacao. La finale est puissante, acidulée et belle persistance fraise acidulée, bourgeon de cassis, fond balsamique et cacao. Excellent dans son style 92+ (16,5+) et gros potentiel encore.




Côte Rôtie, Guigal Chateau d'Ampuis 2009 : Un nez expressif, gourmand, sans excès, sur le cassis mûr, limite confit, légère notes krichées puis plus épicées, de réglisse, pointe bacon grillé, fond moka bien intégré. La bouche est charpentée, large, tanins velours, belle concentration, allez un poil souple en fin de bouche, sur le cassis, limite confit mais pas sucré, note épice réglisse voir menthol, pointe bacon, fond moka bien intégré. La finale est ronde, puissante, gourmande et très belle persistance de cassis mûr, réglisse, fond moka, c'est long... Excellent vin 94 (17,5), d'ailleurs la bouteille s'est terminée toute seule….



Ensuite, dégustées dans la semaine à différentes occasions, quelques très jolis canons :

Saint-Emilion, Chateau Petit Gravet Ainé 2008 : Un nez superbe, complexe, friand, de mûre, de myrtille, puis de prune, note légère d'élevage bien intégrée, gourmande légèrement vanillée mais qui se fondent très vite, puis cèdre et sous-bois, fond début de cuir classe. La bouche est charpentée voir robuste, droite, pleine, tanins fins, précis et soyeux, de la fraicheur, de la profondeur, marqué du fruit noir, la mûre, la myrtille, note légère vanille gourmande, puis sous-bois, cèdre et fond de cuir. La finale est puissante mais élégante, empreinte très légèrement accrocheuse encore, et belle persistance de myrtille, mure, note vanille légère, puis cèdre sous bois et fond léger cuir classe. Excellent+ 94-96 94 (17,5). Sacré bouteille, 2eme que je bois et c'est de mieux en mieux, bravo Caroline Papon Nouvel.

Pessac-Léognan, Chateau Carbonieux 2007 : Un nez très classique de sauvignon bordelais, sur le bourgeon de cassis, l'agrume, note légère de fruit exotique presque ananas, pointe buis, acacia, fond herbe séchée, fougère, tourbe. La bouche est droite, belle matière dense, ronde enrobant une jolie fraicheur tonique, sur l'agrume, le citron, note plus épicée pointe vanille, puis note de buis d'acacia, fond fougère, herbe sèche, tourbe. La finale est fraiche, tonique, voir vive, puissante sur le citron, toujours cette pointe limite vanille, puis buis, acacia, et ce fond fougère, herbe séchée, et tourbe. TB 90 (16)



Châteauneuf du Pape, Janasse Chaupin 99 : Un nez assez évolué, kirché, un peu poussiéreux, vieux champignon, sur la prune puis épice réglisse, fond de cuir. La bouche est charpentée, évoluée, tanins velours dans une structure droite, acidulée, un côté kirché, cerise confite, prune, note champignon, puis réglisse, fond de cuir. La finale est droite, acidulée, belle empreinte soyeuse mais c'est doucereux, confits, kirché, épice réglisse, fond de cuir. TB 90+ (16+) Nico a bien aimé, moi je l'ai trouvé un peu passé. Sur 3 bouteilles, une seule s'est gouté au niveau attendue.




Savenières, Domaine Ogereau Clos le Grand Beaupréau 2016 : Un nez expressif, complexe, de fruit blanc, pomme grany, puis plus coing, note de foin, de fougère, d'herbe sèche, pointe épice/miel, fond presque iodé, roche avec une pointe crayeuse et tourbée. La bouche est tendue, droite, belle matière ronde qui enrobe, c'est presque acidulé sur la pomme, puis le coing, note plus amande, pointe épice/miel puis foin/fougère fond de roche, qui claque. La finale est fraiche, saline, bien enrobée et belle persistance de pomme, coing, herbe sèche, fougère, pointe miel, fond roche craie et léger tourbé Excellent 93+ 17+ avec un très beau potentiel, j'aime beaucoup Ogereau.


Enfin, lors du diner pour Sylvia :

Batard Montrachet, Morey Coffinet 2008 : Un nez ouvert, encore marqué d'un boisé un peu vanillé, puis fruit jaune mûr, note aubépine, amande, pointe fraiche végétal, fond cire d'abeille et fumé. La bouche est ample, large, matière soyeuse, de la fraicheur acidulée, sur les notes de vanille plus marquées, fruit jaune mûr, fond amande grillé. La finale est fraiche, acidulée belle rondeur enrobante, belle persistance de fruit jaune mûr, note boisé vanille, puis amande, fond cire d'abeille, TB-Excellent 91 (16,5) A ce stade, et sur cette bouteille, le vin est un peu marqué par son  élevage, le rendant peu digeste. J'avais beaucoup mieux gouté la précédente bue en 2015.



Saint-Julien, Chateau Léoville Las Cases 2008 : Un nez encore marqué de son élevage à nouveau, sur le cassis, note fraiche végétal noble bourgeon de cassis, puis plus cèdre, bois précieux, fond léger fumé, c'est marqué mais classe. La bouche est charpentée, tanins velours, précis, denses, sur le cassis, pointe vanille, note bois précieux, cèdre, fond léger fumé tabac. La finale est fraiche, précise, acidumée, belle persistance de cassis, note de cèdre, bois précieux, fond fumé. Excellent à attendre tranquillement 92-94. Sur cette bouteille 93 (17)




Chambertin, Rossignol Trapet 2007 : Un nez expressif de fruit noir et rouge, framboise, mûre, note fraiche végétal noble, ronce, sous bois, champignon, puis épice girofle, réglisse, fond fumé tabac classe puis léger cuir, complexe. La bouche est corpulente, large, tanins fins, précis et soyeux, c'est dense mais léger, enrobant une fraicheur tonique, c'est puissant, délicat, intense de bout en bout, sur la framboise, note épice réglisse, pointe fraiche ronce, bourgeon de cassis, fond fumé tabac. La finale est fraiche, puissante, acidulée, aller un côté légèrement tendre mais une très belle persistance de framboise, mûre, réglisse, ronce, sous bois, fond fumé tabac classe et léger cuir. Excellent 95 (18), dieu que c'est bon… Les vignerons Alsaciens présents à table ont bien plus appréciés que le Bordeaux :-)


Une bien belle semaine de vacance, merci @Nico&Marie pour leur accueil et leur énorme talent culinaire !

Amicalement, Matthieu

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