Bienvenue sur ce blog de dégustation


Le vin, ça se partage ! c'est comme le bonheur... Le bonheur simple d'une dégustation de grand vin de Bourgogne ou d'une belle syrah ! Alors n'hésitez pas à consommer ce blog sans modération, contrairement à l'Alcool qui se consomme, majeur et avec modération. La plus part des vins sont dégustés et crachés.... Consulter le aussi en vidéos sur YouTube
Affichage des articles dont le libellé est Vin Bourgogne. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est Vin Bourgogne. Afficher tous les articles

lundi 26 janvier 2009

Une bonne recette de penne courgettes avec un Bourgogne Chavy Chouet les Femellottes 2007

Bonjour à tous,
Pour faire plaisir à ma douce et tendre qui aime les pâtes aux légumes, j'ai eu l'idée de faire une recette Italienne que je n'avais pas réalisée depuis un moment.

Tous les ingrédients sont là et c'est avec gourmandise que j'attaque des Pennes aux courgettes confites et croutons aillés avec feuille de chêne. Le principe est d'associer aux fondants des courgettes, le croustillant de miettes de croutons aillés et la fraicheur d'une salade de feuille de chêne. Le côté légérèment confit est obtenu en ajoutant une pointe d'huile d'olive citronnée au moment de la saisie des courgettes. Pour accompagner ce plat, un Riesling puissant aurait surement été approprié mais j'avais ouvert un Bourgogne et ma foi, celui-ci a apporté un contre-point très interéssant.

Bourgogne Les femelottes Chavy Chouet 2007 : Un nez aérien de poire aux notes de fruits secs, noisettes sur fond crayeux. La bouche est de belle densité, large, toucher doux et soyeux sur une trame fraiche avec de la noisette, du fruit blanc. La finale est fraiche dans un style acidulé marqué par le fruit blanc, la frangipane, la noisette et des notes beurrées. Bien-Très Bien. 85-87

Les notes acidulées et la densité de la bouche ont bien accompagné la puissance du plat et l'acidulé citroné des courgettes, les notes beurrées noisette se mariant joliment en soulignant le parmesan et le fond lèrèment aillé !
Amicalement

dimanche 18 janvier 2009

Nuits Saint Georges Argilieres Rion 2000

Bonjour à tous,
Pris par un rhume carabiné, impossible de sentir quoi que ce soit ce WE... Heureusement, j'ai eu le temps avant d'être privé de tout appendice de goût de profiter de ce :

Nuits Saint Georges 1er Cru Clos des Argilières 2000 : Un nez puissant de fraise des bois, puis de fruit noir mûr, de réglisse sur un fond légèrement animal cuir. La bouche attaque large avec des tanins soyeux dans une structure corpulente dégageant fruit noir, réglisse. La finale, légèrement amer, persiste joliment sur le fruit, et ces notes cuirs/animal. Très Bien +
Encore un très joli vin du domaine Daniel Rion, comme ces Nuits Saint Georges 1989, ce Chambolle Musigny1985, ce Vosne Romanée 1989,

Amicalement, Matthieu

jeudi 1 janvier 2009

Réveillon de Noel : Champagne Jacquesson 733 Vosne Romanée Chaumes

Bonjour à tous,
Cette année, c'est tranquille avec mes 3 enfants, alors pour le vin, je fais simple. Pour l'entrée et marquer le coup Champagne Jacquesson N°733 : joli nez de pomme, de fleur blanche, une bouche droite, faiblement dosée, à la bulle fine et belle sapidité. La finale est fraiche, longue, droite. Beau Champagne, Très Bien.


Ensuite : Vosne-Romanée, 1erC Chaumes Rion P&F 1985 : Un nez puissant aux accents kirchés sur la cerise avec un fond champignon mais un coté doucereux peu distingué. La bouche est corpulente, sur une trame acidulée aux arômes de kirch un peu envahissant, les tanins sont satinés et amples mais le côté chaud domine, y compris dans une finale puissante, dont l'acidulée devient presque acide, et trop marqué alcool sur le réglisse, le kirch et un fond fûmé. Bref, pas ce que j'attendais, une bouteille très (trop) mûr dont l'équilibre global ne me satisfait pas.
A revoir !
Amicalement

mardi 30 décembre 2008

Un grand plaisir : Beaune Rebourgeon Mure 06 et Medoc Potensac 97

Bonjour,

Ouvert avant les fêtes pour un petit diner impromptu, tant j'avais envie de confronter mes sensations de dégustation en cave, avec un "Tast" à table :

Beaune 1erC Vignes Franches Rebourgeon Mure 2006 : Un nez gourmand panier de fruit mûr, groseilles, mûres, myrtilles, aux notes fraiches de ronce et une pointe épicée. La bouche est large dans une structure droite très sapide pinotant joliment sur le fruit rouge la ronce les épices. Les tanins, tout en rondeur, lissent bien une finale fraiche et lui donne ampleur dans une persistance de joli longueur, tout en gourmandise de fruit rouge mûr, d'épice réglissée-zan, de rosée de sous-bois... Un très bon vin et super rapport qualité/prix ! déjà Très Bien 88-90

Ensuite, j'attrape à la volée dans l'armoire, Médoc Chateau Potensac 97 : Un nez de cassis pûre aux notes de ss bois débutante sur un fond fûmé avec une petite pointe kirchée. La bouche corpulente est large, construite sur le fruit noir mûr, assez souple tanins ronds bien couvrant mais peu de profondeur. La finale est un poil souple mais bien large et persistante sur le fruit noir un peu compoté, les épices réglisse et un fond sous-bois/champignon, très agréable et la meilleure des bouteilles bues jusqu'à présent ! Très Bien 86

Amicalement, Matthieu

lundi 29 décembre 2008

Top rapport qualité prix : Bourgogne Chardonay Morey Coffinet 2007

Bonjour,
Un incroyable rapport qualité prix que ce simple Chardonay de Morey Coffinet 2007 : Un nez de coing, de fruit jaune mûrn sur un fond grillén léger réduit avec des notes crayeuses, puis mentholées. La bouche est droite sur le fruit jaune mûr, note de craie, matière ronde et douce qui enrobe une structure longue acidulé qui finit dans une finale fraiche, presque vive, mais de bonne persistance sur les arômes du nez. Très Bien 86. et note rapport Q/P : 93
Amicalement, Matthieu

samedi 20 décembre 2008

Tout les oppose : Clos de la Roche, Bouchard 1970 et Medoc, Haut Condissas 2005

Bonjour,

Dégusté récemment avec quelques amis, ces 2 vins que tout oppose :

Clos de la Roche Grand Cru, Bouchard pere & Fils 1970 : Un nez de cèpe, d'humus sur du fruit mûr un peu doucereux puis notes chocolatées, fûmées. La bouche est archi fondue, se présentant large avec des tanins satinés sur le champignon le sous bois les fruits mûrs, type cerise noire. La finale est souple évoquant les arômes du nez mais peu pregnante. Un joli vin à maturité. Très Bien + (90)



Médoc, Chateau haut Condissas 2005 : Un nez de fruit noir mûr dominé par un élevage grande classe de chêne grillé, fumé moka. La bouche est large, robuste, sur le cacao, le moka. Les tanins sont veloutés et l'esemble dégage une certaine profondeur et droiture. La finale, astringente, est droite et enveloppante et présente une très belle persistante sur le fruit noir compoté, le moka, le chêne grillé sans paraître trop sucré mais tutoie quand même l'écoerant (le 3eme verre deviebt difficile). Très Bien + (89-91) et je ne suis pas surpris que ce vin sorte très bien dans les dégustations marathon en aveugle.



Amicalement, Matthieu

lundi 8 décembre 2008

WE 4 : Chambolle Musigny JF Mugnier Rayas Bonnes Mares Amoureuses

Aventure Bourguignone, fin de la première journée 1

Du coup, nous avons 30 mn de retard pour le RDV suivant mais finalement nous ne sommes pas les derniers car 6 autres jeunes dégustateurs Parisiens arrive, eux, avec 1 h de retard ! Mais notre hôte, JF Mugnier du domaine Mugnier au magnifique chateau de Chambolle Musigny se montre très gentil et compréhensif.

Nous descandons en cave et visitons les agrandissements qui ont dû être entrepris suite à la reprise du Clos de la Maréchale depuis 2004, doublant la surface du domaine.

Nous attaquons avec le Chambolle village qui en fait est un assemblage de la Combe d'Orveaux et du 1erC Les Sentiers. Le nez est légèrement alcool, kirchée sur fruit rouge mûr doux. La bouche est charnue, gourmande, sur un bel amer de fruit très mûr avec des tanins soyeux délicats, de la finesse, du fruit, de la séduction avec une finale ronde fraiche. Bien - Très Bien 85-87
Le Chambolle Musigny 1erC Les Fuées a un nez kirché très mûr, une bouche corpulente plus structurée et d'une amertume marquée qui se prolonge dans une finale plus imposante mais moins séductrice.
Le Bonnes Mares a un nez discret de cerise, aérien, délicat, une bouche à l'attaque large mais dont l'amplitude s'arrête en milieu de bouche et évolue vers une souplesse qui manque de densité, la finale batit sur l'amertume me semble assez fuyante… Bref, un vin que je goûte étrangement eu égard a son standing. Mais il fait très froid et le vin doit être à moins de 10° ce qui évidemment ne le met pas en valeur aromatiquement ! Bref, j'espère avoir la chance de pouvoir y regouter un jour !
Le Nuit Saint Georges 1erC Clos de la Maréchale qui suit est beaucoup plus conforme, il est même magnifique avec une matière suave, longue, des tanins soyeux, amples et une finale fraiche précise gagnant en finesse sur le fruit mûr, la réglisse, les épices. Très Bien-Excellent 90-92
Le Chambolle Musigny 1erC les Amoureuses présente un nez de cassis élégant, une bouche charnue, très mûr, souple avec des tanins délicats mais qui se relache dans une finale confituré. A nouveau ce vin demande a être regoutté.
Le Musigny présente des notes florales du plus bel effet, relevant délicatement le fond de fruit mûr, épicé. La bouche attaque ample avec des tanins enveloppants et gagne en précision et profondeur pour une finale fraiche persistante fruité et florale et des notes épicées. Très Bien-Excellent 90-92
Ensuite nous gouttons le Nuit Saint Georges Clos de la Maréchale 2006 qui lui, est superbe, un nez très classe ou se mêle sur un fond de chêne grillé parfaitement intégré, le fruit noir mûr, la réglisse, les épices. La bouche est dense, longue avec des tanins soyeux tapissant et une finale fraiche et longue sur la complexité du nez. Excellent 92-94.

Au final, je reste un peu sur ma faim, et je pense que le contexte de la dégustation, le froid, le fait d'avoir déjà dégusté plus d'une 50aine de vins ont un peu perverti cette dégustation.
Nous rentrons dans notre magnifique demeure et le Tanin Addicted s'empresse de s'enfiler sa dose de tanin avec un Margaux, Palmer 93 qui se présente sous un très joli jour. Un nez de cabernet évolué, cassis, cèpe, sous-bois, note de chocolat. La bouche est par contre marqué merlot, corpulente, large, sa trame acide solide est bien enrobé par les tanins satinés fondus et finit long sur des notes cacaotées. Très Bien+ 90
Il est temps d'aller se restaurer au Tonton chez Pepita à Beaune, ou s'est toujours aussi bien, le menu est super et la carte des vins présente des prix réjouissants ! D'ailleurs, du coup, l'assemblée s'accorde à donner sa chance au Rayas 2000. Sur l'entrée, le blanc d'Henri Milan Vdt de provence est moins étonnant que le 2003. Le Saumur Clos Rougeard 2003 est marqué au nez par un fond léger de poivron sur lequel explose le fruit rouge, les épices. La bouche est corpulente mais large et ample et les tanins déjà bien fondus qui accompagne une finale tout en rondeur, maintenue par une belle matière. Très Bien, joli vin : 88
Le Chateauneuf du Pape Rayas 2000 a été servi tôt dans des verres immenses pour l'aérer. Au premier nez, il est doux, mûr, sur la prune, le chocolat, le fruit rouge mais avec de lègères notes alcool volatile. La bouche est large, avec un touché de bouche magnifique de soyeux et de caressants. Par contre, je ressens sur la finale une chaleur alcoolique peu gracieuse. Stephane pense que la sauce au poivre modifie mon feeling sur le vin. En effet, le fond de verre sera moins marqué en fin de repas mais cette finale reste assez courte. Bref, un joli nez de Chateauneuf, une bouche extrèmement sensuelle mais un équilibre discutable. Très Bien+ 90 mais je demande à voir ce vin avec les fameuses 24H00 d'aération ou dans 10 ans !
C'est fini pour ce premier jour et tout le monde se couche et dort du sommeil de l'heureux degustateur !

Amicalement, Matthieu

dimanche 7 décembre 2008

WE 3 : Rossignol Trapet Gevrey Chambertin Chapelle Latricieres

Suite des aventures en terre Bouguignone :

L'après midi commence au temple des Dciens, à Gevrey Chambertin chez les Rossignol Trapet, bien sûr. Et encore une fois quelle claque ! moi, j'adore ! Entre classisme et modernité, le meilleur de ce que la Bourgogne peut offrir à mon goût ! Pas d'esbrouffe, pas de longs discours, juste le pinot savemment cultivé et élevé en tirant le meilleur de ce que le millésime propose ! La très grande classe !
Et la dégustation, un bonheur de discuter avec David, l'humour et la chemise à carreaux de rigueur, du pur plaisir et pourtant, notre petite bande d'énergumen est bien agitée…Mais David a la gentillesse, la finesse et l'humilité des tous grands ! et les vins, tous superbes dans leur genre. En plus, 2007 leur va à ravir même les crus les plus austères ont trouvés dans cette année chaude une expression d'un équilibre sublime !
Le Bourgogne générique du domaine présente un nez un peu réduit de cassis, une bouche pleine large avec des tanins ronds et une finale savoureuse. Bien + (84-85)
Le Beaune Mariage est un peu plus dur, et finit assez court. Bien (82-84)
Mon chouchou de Beaune, les Teurons se porte toujours aussi bien, avec ses arômes de fruit rouge, framboise mûre, de ronce, sa bouche élégante, délicate, aux tanins larges et ronds et sa finale souple mais dynamique et longue sur les épices. Très Bien 87-89
Le Gevrey village a un nez sucré une fois la petite réduction évaporé, une bouche charpenté avec des tanins droits une finale en souplesse. Bien-Très Bien 85-86
Le Gevrey les Etelois sont encore une fois surprenant, avec un nez de cerise mûre, une trame droite et robuste bien enveloppée de tanins soyeux et une finale délicieusement réglissée avec une pointe de fraicheur bienvenue. Très beau vin 88-90
Le Gevrey Cherbaudes est juste incroyable, son nez large opulent envoie le fruit noir mûr, la réglise sur un fond légérement cacaoté, la bouche est dense, large sur une trame droite enveloppé de tanins fins soyeux caressants qui accompagnent une finale d'une grande délicatesse et très persistante sur le fruit mûr, la réglisse, le cacao… Excellent 90-92
Le Gevrey les Combottes présente une nez très mûr, une bouche qui frise le fruit confit et un côté confituré avec une finale souple de dessert. Bien-Très Bien 84-86
Les Corbeaux ont un nez un peu marqué alcool sur la réglisse, une bouche plus carrée, plus solide, enrobée de tanins souples et une finale mûre et large. Un vin plus souple que chez Bachelet mais dans une même veine "viril". Très bien 86-88
Le Clos Prieur a un nez réglissé sur des notes de viandes fûmés, une bouche a l'attaque large mais qui se construit sur la longueur dans une structure robuste avec des tanins sérrés et satinés, une finale droite et longue. Très Bien-Excellent 89-91
Les Petites Chapelles se gôutent merveilleusement bien ce jour. D'habitude assez austère et droit, le millésime mûr lui donne un côté charmeur avec cette bouche mûr et ses tanins soyeux qui enveloppent cette structure droite et longue. Très beau vin ! Excellent 90-92
Le Chapelle Chambertin qui suit est magnifique. Un nez réglissé délicatement fûmé, une bouche savoureuse, suave avec des tanins soyeux, une finale avec une amertume noble et d'une grande longueur sur le fruit mûr, les épices, le fûmé. Excellent 92-94
Le Latricières a le nez épicé qu'on lui connaît habituellement, mais sa bouche est moins charmeuse, droite un peu moins d'amplitude et finit à nouveau sur une amertume un peu plus poussé. Très Bien-Excellent 89-91
Enfin, le Chambertin s'annonce avec son nez majestueux, certes discret mais profond, classe sur le fruit noir mûr, les épices, un boisé distingué, discret, de grillé/fûmé. Cette bouche interminable, corpulente, dense, longue bien enrobée de tanins fin précis soyeux délivrant ses arômes de fruit mûr, de réglisse, de ronce et cette finale de grande persistance, avec une puissance tout en équilibre, vous emmenant vers des arômes fins de cacao amer de fruit noir et rouge… Bref un grand moment. Excellent++ 95-100 !
Une grande dégustation, un grand moment, qui aurait pu durer encire des heures tant on se sent bien acceuilli...merci David ! Et surtout d'avoir gardé son calme dans le bazar des chargements de cartons 2006 et les ajustements de dernière minute ! Tout le monde en veux... il resterait pas des Latricères 2002... Moi je cherche plutôt Beaune Teurons 2002...
Et pour les 2007...

Du coup, l'heure tourne et notre RDV suivant nous attend ! Mais il faut optimiser les places dans le coffre. Mathieu Dr es Espace

dimanche 9 novembre 2008

Noix de Saint-Jacques, Macon Guffens Chavigne 06 et Pessac Carbonieux 2000

Bonjour,

La venue de quelques camarades amateur de fruit de mer dans cette période propice m'a conduit à attaquer les noix de saint-jacques. Le fond de sauternes m'a donné envie de "flamber" les saint-jacques (heu, flamber c'est pour faire genre, parce qu'elles ont quand même dégorgées les St Jacques donc impossible à flamber... en fait, elles ont fini leur cuisson dans le Sauternes), une petite julienne de légume au cidre, une sauce crémée avec la marinade au cidre et c'est parti ! En premier :

Pessac Léognan blanc, Chateau Carbonieux 2000 : un nez discret de fruit jaune mûr, des notes de craie sur fond boisé fûmé. La bouche est large, la matiere ronde et dégage du coing, de la noisette sur fond fûmé puis arrive des notes crayeuses. La finale est large, ronde, boisé fumé et craie, pas d'une grande longueur, manque de tonicité mais agréable. Bien

Puis, un vin que j'ai adoré en 2004 :
Macon Pierreclos, Guffens Heynen 1er jus de Chavigne 2006 : Un nez de pêche mûre sur fond beurrée brioche avec des notes mentholées. La bouche attaque large sur le coing, des notes crayeuses et joli fond biochée, la matiere est suave. La finale est souple, large, sur un fond de craie, de fruit jaune et des notes mentholées. Très Bien, mais actuellement, un peu mono-bloc, je l'ai trouvé moins harmonieux, moins équilibrée que le Chavigne 2004.
Les accords étaient corrects, sans plus ! Le plat étant légèrement sucré, je me suis dit après coup (après ouverture des bouteilles) qu'un demi-sec de loire aurait probablement fait gagner l'accord en accompagnement et fondu.

dimanche 2 novembre 2008

Du bonheur : Beaune Teurons Rossignol Trapet 2002

Bonjour,

Du lait Bio, des pommes de terre bios, de la crème bio, du beurre bio, des oeufs bios... et voilà une délicieuse purée bios... A non, me répond elle ! La noix de muscade, elle était pas bio ! heu, non c'est vrai... Du coup, pas de purée bio, mais un bon hachis parmentier bien classique ! et pour accompagner ce succulent hachis, cette petite quille qui me faisait de l'oeil depuis un moment :

Beaune 1er Cru Teurons Domaine Rossignol Trapet 2002 : Un nez charmeur, typique, de framboise mûr, de fruit noir, des notes de réglisse, des pointes de ronce, des épices, des notes lactée fraise, c'est complet, séduisant, pinotant... La bouche attaque droite puis prend la largeur avec des tanins doux ronds, cajollant sur le fruit mûr, des notes de sous-bois, une belle amplitude et une gande intensité s'expriment dans cette structure droite, solide. La finale est fraiche, légèrement acidulée douce, large tout en charme, belle persistante de fraise des bois, framboise mûr, réglisse, ronce... Un grand vin d'un équilibre d'école, d'une intensité sauvage qui n'a d'égal que la maitrise de son équilibre ! Très Bien-Excellent (90)