Bienvenue sur ce blog de dégustation


Le vin, ça se partage ! c'est comme le bonheur... Le bonheur simple d'une dégustation de grand vin de Bourgogne ou d'une belle syrah ! Alors n'hésitez pas à consommer ce blog sans modération, contrairement à l'Alcool qui se consomme, majeur et avec modération. La plus part des vins sont dégustés et crachés.... Consulter le aussi en vidéos sur YouTube

dimanche 14 janvier 2024

WE 21 : Chambolle Amiot, Meursault BC et Germain, Cote Rotie Rostaing, Gigondas Guigal 13

Bonjour à tous,

Ce WE, c'était poursuite de la découverte des 21 en bouteille.

Chambolle Musigny, Amiot Servelle 2021 : Un nez fermé à l'ouverture puis à 4H, on retrouve la framboise, la groseille, un peu mat, note profonde, plus noyau/amande que ronce, sous-bois, pointe épice, fond noyau puis léger moka fumé à 12H. La bouche est charnue, droite, tendue mais bien enrobée, de tanins presque soyeux, c'est tonique mais dans un ensemble un peu terne quand même, et qui se détend à 4H, finale fraiche, tonique et persistance intéressante. A ouvrir en avance car besoin de se détendre. TB 89 (15,5), pas la friandise habituelle, plus droit.

Meursault, Buisson Charles 2021 : Un nez a nouveau qui a besoin de temps pour s'ouvrir sur le fruit blanc, puis plus citronnée, note florale, chèvrefeuille, pointe frangipane, fond amande, craie et léger grillé. La bouche est droite, tendu, matière ronde, de la profondeur, de la tension même si le volume apporte du confort, c'est élégant. La finale est fraiche, tendue, bien enrobée et jolie persistance. On sent le millésime tendu mais ici bien enrobée d'une joli matière. TB 90+ (16+)

Côte Rôtie, Rostaing Ampodium 2021 : Un nez qui là aussi, nécessite quelques heures pour s'ouvrir, sur le cassis, joli note fleurie violette, pointe épice, plus patchouli, réglisse que poivre, fond noyau, fumé et léger chocolat assez friand. La bouche est corpulente, droite, profonde, joli matière soyeuse qui tapisse, c'est plus en longueur, sur le cassis, les note florales et épice, violette, patchouli, pointe poivre, fond amande, noyau, très léger fumé/moka. La finale est fraiche, tonique mais empreinte bien enrobée, et jolie persistance. Pas forcément le fond pour une longue garde, mais une fraicheur tonique bien enrobée pour se faire plaisir sur les 10 prochaines années. TB-Excellent 91 (16,5).

Meursault, Henri Germain 2021 : Nez, cette fois, tout de suite expressif, sur le fruit blanc, puis jaune, note florale aubépine, chèvrefeuille, puis plus citronnée, pointe noisette, beurrée aussi, fond amande, léger fumé. La bouche est droite, tendue, profonde, voir vive, matière ronde qui enrobe moins que chez BC, sur la poire, note aubépine, puis très crayeuse, presque savon, pointe noisette, fond amande, craie, léger fumé. La finale est fraiche, voir vive, tonique, et jolie persistance très crayeuse. TB-Excellent 90+ (16+) Un peu plus vif que BC, plus tonique/salivant mais moins confortable/friand mais c'est proche... :-)

Pas que des 2021, on a aussi bu :

Gigondas, Guigal 2013 : Un nez marqué de fumé, cuir, viande rôtie, pointe faisandé, et un côté encre aussi, note épice, poivre, sur un fond prune, cassis. La bouche est droite, tendue, joli tanins ronds à soyeux, c'est tonique, plutôt fin, avec une finale fraiche bien enrobée et persistance intéressante. A maturité et à boire sur du gibier :-) TB-Excellent 90+ (16+)

Amicalement, Matthieu

dimanche 7 janvier 2024

WE : Montcalmes 19, Gevrey Rossignol Trapet 21, Charvin 21

 Bonjour à tous,

Reprise des activités dégustation :-) maintenant que cela va mieux :

Coteaux Languedoc, Montcalmes 2019 : Un nez discret mais élégant, de cassis, cerise, note profonde au départ évoquant la garrigue, puis les épices, réglisse, une pointe floral violette friande, fond amande puis plutôt cacao. La bouche charpentée est droite, belle structure profonde, fraiche, bien enrobée de tanins fins, soyeux de belle densité, c'est friand sur le cassis acidulé, note épice réglisse, puis florale violette, pointe garrigue, fond noyau, cacao. La finale est fraiche, profonde mais friande, puissante aussi mais cela reste équilibrée même si on sent la puissance alcoolique, et belle persistance. C'est encore très bon, même si je conseille maintenant de les attendre car je pense que cela se referme. Excellent 93-94 (17-18)

Gevrey Chambertin, Rossignol Trapet VV 2021 : Un nez classique, pas super expressif à l'ouverture, mais qui se détend avec l'aération,  sur le fruit rouge, framboise, groseille, un poil mat quand même, mais profond, note ronce, sous-bois puis plus terre, roche, fond noyau et amande puis plus fumé voir léger moka le lendemain. La bouche est charnue puis corpulente quand cela se détend, c'est frais, tendue, voir vif, mais les tanins ronds, denses bien qu'un peu juste, enrobent cela parfaitement, par contre, quand ça se détend, c'est beaucoup plus friand/souple à 6H sur la groseille, note ronce, sous-bois, pointe terre, roche, fond noyau, puis fumé moka agréable. La finale est fraiche, profonde, tonique et bien enrobée et persistance intéressante. TB 88 ouverture puis 90 (16) à 6H d'ouverture et un premier 21 plus qu'honnête :-)

Chateauneuf du Pape, Domaine Charvin 2021 : Très joli nez expressif, appétant, friand, élégant, de fraise des bois, note floral violette puis plus pot pourri voir patchouli, des épices aussi réglisse, pointe garrigue, fond d'amande, et léger cacao. La bouche est charnue, large, très jolis tanins soyeux, c'est plein, friand, frais, sur le fruit rouge, fraise des bois, note florale violette, rose, pot pourri, presque patchouli, pointe épice, et ce fond légère amertume classe cacao, et amande. La finale est tonique, fraiche, bien enrobée dans son empreinte et belle persistance tout en élégance et friandise. Très très joli, et j'ai bien fait de prendre plein de 21 en C9P, mon type de millésime même si pas forcément longue garde. Excellent 93-95 (17-18), petit cran au dessus même que le Clos Mont Olivet bu le mois dernier, plus de plénitude, de présence.

Amicalement, Matthieu

samedi 6 janvier 2024

Fêtes en demi-teinte : Corton 03, Turque 10, Guiraud 03, Romanée 13, Eichberg 21, Vigne enfant Jesus 03, Canon Gaffeliere 08

Bonjour à tous,

Fêtes en demi-teinte cette année à cause de ce satané Covid attrapé 4 jours avant Noel, puis à peine remis, 4 jours avant le jour de l'an, grippe, gastro, a nouveau fièvre ??? Bref passé plus de temps à déguster du cépage paracétamol dans son expression Doliprane, Teva Generique, Upsa.... qui pour le coup, diffère essentiellement par l'effervescence et le gaz, et donc uniquement sur la fraicheur du breuvage :-)

Pour Noel :


Pour le jour de l'an :


Dans ces conditions pas de CR stricto sensu mais des impressions :

Très joli Romanée de 2013 de Thibault Morey Coffinet arrivé gentiment à maturité, sur le fruit blanc, puis plus citronnée, pointe grillée fumé puis chèvrefeuille, fond amande, aubépine, et fumé, avec une bouche corpulente, droite, tendue, matière délicate, enrobante, et jolie finale fraiche, tonique et salivante. Excellent 93 (17).

De même pour le Riesling Eichberg 2021 de Michel Ginglinger, conforme à mes attentes, avec son nez d'agrume aux jolis note d'oranges, pointe terpénique et fond cire d'abeille puis roche avec une bouche ample à l'attaque, large puis de la tension, plus d'amertume surtout en finale. Excellent 92-94 mais à attendre. Le Hertacker 2021 bue depuis, est beaucoup plus tendu, frais, voir vif, matière cristalline, un vin d'huitre :-) Excellent 93 surtout pour les amateurs de Riesling ciselé, vif.

Joli Corton Marechaudes Doudet Naudin 2003, au très joli nez, pas brulé du tout, framboise, cerise, note fraiche sous-bois, humus, presque bois précieux, cèdre, santal, voir mentholé aussi, fond fumé tabac,  avec une bouche corpulente, large, de la fraicheur même, tanins fins et soyeux, et une finale offrant un sentiment de fraicheur et tenant sur sa puissance. Excellent 94 (17,5) et bien meilleur (et moins caricatural) que le Clos des Lambrays 2003 bue il y a 1 mois.

Le Sauternes Guiraud 2003 a parfaitement fait le job, avec sa liqueur très riche, certes, mais suffisamment d'acidité pour lui donner une gourmandise redoutable et ne pas tomber dans l'écœurement, par contre, on n'est pas dans la finesse :-) Excellent 93 (17).

Ensuite pour le jour de l'an, une grosse déconvenue car même amoindri, je pense que cette Côte Rotie Guigal La Turque 2010 avait un "pet" (Sylvia en goutant en aveugle me dit c'est pas mal, mais y'a un truc qui va pas) car le nez n'est pas très expressif, de cassis, puis plus fruit rouge, cerise, note très profonde/austère d'encre puis plus fugace de bacon grillé, animal/œuf, puis suie/âtre, pointe poivre, fond très léger moka, fumé MAIS à peine perceptible, ce qui est quand même assez rare avec une LaLaLa :-). La bouche est corpulente, fraiche, acidulé, avec des tanins soyeux, pas forcément dense, c'est presque vif, tendu pour le moins, pas beaucoup de confort (encore une fois pas courant chez Guigal), mais en tout cas très atone, et très marqué encre (mais pas vraiment bouchon) y compris dans la finale fraiche, qui reprend de la puissance et de la persistance. MAIS très en dedans. Sans ce voile, et moins marqué encre, j'aurais pu dire Excellent/Exceptionnel 95 (18) mais là on est plutôt sur 89/90...

Etait également prévu, ce Saint Emilion Chateau Canon la Gaffelière 2008 avec son nez assez fruit rouge, fraise quelques notes chupas chups vanille au départ, qui s'atténue à 8H et lendemain, laissant place au graphite, cèdre, menthol, fond plutôt balsamique. Bouche droite, tendue mais bien enrobée de tanins ronds, soyeux presque, sur la fraise des bois, note cèdre et graphite après le côté chupa chups, fond balsamique. La finale est fraiche mais bien enrobée, persistance intéressante. TB-Excellent 91 (16,5) mais c'est la 3eme et tout en ayant perdu con côté canaille/gourmand de jeunesse, elle n'a pas particulièrement gagné en complexité et/ou élégance, d'ailleurs mes notes chutent 93 la première, 92 la 2eme, et donc 91 celle-ci.

Du coup, je suis parti ouvrir ce Beaune Grèves Bouchard Vigne de l'enfant Jésus 2003, qui se présente avec un fruit noir, cassis compoté, note agréable fraiche ronce, sous-bois, champignon, pointe réglisse, fond léger balsamique quand même. Une bouche charpentée, large à l'attaque puis ça se tend, c'est droit, tanins fins, soyeux, une forme de fraicheur acidulé, mais le côté légèrement métallique permette de comprendre cet acidulé, plus marqué encore dans la finale, friande certes, tonique avec une jolie persistance mais pas du coup pas très classe, on sent plus la technique que le terroir, je trouve, mais cela reste très bien fait. Excellent 93 (17) 

Amicalement, Matthieu

dimanche 17 décembre 2023

Petit WE : Volnay Rebourgeon Mure 21, Haut Medoc Chateau Cambon la Pelouse 16

Bonjour,


Diner associé à la Cave à Montreuil vendredi avec un très joli Coteaux du Loir, Domaine de la Roche Bleue, La Belle d'Aunis (100% Pineau d'Aunis) 2020 (Vidéo 0:25) , sur le fruit rouge, la groseille, la cerise, les belles notes florales pivoine, une bouche charnue, tout en dentelle de tanins fins, soyeux, légère et délicate. TB-Excellent 91.

Puis un Chambolle Musigny Meo Camuzet 2020 (Vidéo 1:40), plus sérieux, puissant, droit. Avec un nez de framboise, note ronce, sous-bois, pointe réglisse, fond noyau léger moka. La bouche est charpentée, tanins fins quasi-veloutés, finale fraiche, puissante et belle persistance. Excellent 92.

Puis à la maison, poursuite de la prise en compte des 2021, c'est sûr ca change des 18, 19, 20 et même des 17...:

Volnay, Rebourgeon Mure 2021 (Vidéo 2:10) : Un nez classique de fruit rouge, groseille, note marquée ronce, sous-bois, fond amande, noyau. La bouche est charnue, fraiche voir vive tanins soyeux qui enrobent tout juste la vivacité, sur la groseille, les notes plus végétale ronce, bourgeon de cassis, sur un fond noyau, amande. La finale est vive bien sûr et persistance intéressante B-TB 88 (15)

Haut Medoc, Chateau Cambon la Pelouse 2016 (Vidéo 5:00) :  Très joli nez, appétant, élégant, de cassis mûr, note plus sous-bois, humus que poivron rouge grillé, pointe épice réglissé, puis plus bote à cigare, fond tabac blond, fumé et léger cacao, classe. La bouche est charpentée, droite, jolie acidulée, très friand, tanins soyeux, précis, denses, c'est élégant, profond et friand, sur le cassis mûr, note sous-bois, champignon, pointe bois précieux puis boite à cigare, fond plus cacao et tabac, fumé. La finale est pleine, fraiche, tonique et jolie persistance; Excellent 93 (17) et quel grand millésime ce 2016 à Bordeaux...

Amicalement Matthieu

dimanche 10 décembre 2023

Retour WE Bourguignon : millésimes dégustés et diners vignerons et Saint Julien Ducru Beaucaillou, Vosne Romanee JC Rion

Bonjour à tous,


Super WE bourguignon, on nous avons bu des 21 bien sûr, et gouté des 22 et 23. Bon, les 2022 ont réservé quelques surprises mais pas celle que j'imaginais... En effet, chez quelques vignerons, ils étaient déjà en bouteille pour les appellation régionales, voir les villages et chez certains, même les crus ! Au delà de la qualité indéniable du millésime, je penche Peut-être pour un besoin de place car en 2023 y'aura du vin... On a produit... à tel point que certaines appellation ont autorisé 10% de rendement supplémentaire. Comme entendu ici ou là, y'avait même des raisins sur les piquets :-)... ce qui n'est pas forcément une bonne nouvelle pour l'amateur éclairé, faudra gouter pour éviter les vins dilués...

Quant au 2022, effectivement, un très beau millésime chaud et mûr dans la lignée des 18,19, 20. Je dirai le fond, la structure et la fraicheur des 19, avec des tanins encore plus charmeurs comme les 18, et gardant le côté fruit rouge du pinot la plus part du temps. A part les prix qui s'envolent... je ne vois pas de raisons de ne pas faire le plein...

Et des supers diners avec nos amis vignerons ou on s'est laché :-) Je commente les vins que j'ai préféré

Jeudi soir, un Forest Raveneau 14 qui s'annonçait très grand, c'était bon mais peu expressif et ce côté beurré voir lacté ce n'est pas ce que je préfère à Chablis.. Le Mont Millieu Droin 14 bu il y a 15 jours était très au dessus... Et une rareté que ce Barolo Monvigliero Burlotto 2016 qui était excellent, avec des tanins veloutés, fins, précis.


A partir de là, on boit tout en aveugle. Vendredi soir, les blancs se sont assez mal goutés exceptés les 2 rieslings, avec une mention au Pfersigberg 2017 de Michel Ginglinger, Excellent 94+. Le Clos Windsbuhl 2017, très bon 92 est quand même très vif et tendu, pour les amateurs de Riesling qui tranche, moi je préfère avec un plus de confort, d'enrobage :-)

Par contre, grosse série de rouges, qui se sont tous supers bien goutés, d'abord 3 Bordeaux, tous aux tops, y compris ce Moulis Pouget 1985 en pleine forme 93 (17), mais la palme c'est ce Saint Julien Leoville Barton 2003 TRES grand 95 (18) et 2 italiens (c'est la mode en ce moment), moi j'aime bien mais je monte pas au rideau :-).

Ensuite, série de Bourgogne avec un roi, le Chambertin 2004 Rossignol Trapet. On a dit tous les millésimes, même 2003, sauf 2004 tellement le vin est abouti, friand, complexe, velouté, puissant et sans une once de végétal... Exceptionnel 98 (19), j'ai beaucoup aimé aussi le Clos de Beze Burget 2006, très délié, très pinot, avec le côté frais ronce, sous-bois, la framboise, les épices girofle et le fond léger cuir. 95 (18). Idem pour le Chambolle 1erC Comte de Vogue 2011 (jeunes vignes de Musigny), plus en délicatesse, finesse, et quelle longueur tout en dentelle acidulée, Excellent 95 (18)

Et la reine de la soirée, c'est ce Gewurztraminer VT de Ginglinger dans l'immense millésime de VT qu'est 1994, Exceptionnel 99 (19,5), je garde 1pt pour la SGN ;-). Merci à Michel et Nicolas de nous avoir offert ce moment suspendu, intemporel, infini de fruit exotique mûr, passion, mangue léger acidulé, aux notes délicate de menthe sur un fond tour à tour, fumé, tourbé, moka... Des sucres fondus, un acidulé frais incroyable et une dynamique finale à la persistance infini... Intemporel je vous dis, le plus beau vin du WE sans doute.


Samedi soir, les blancs se goutent très bien, et heureusement car la série impressionnante. Un Roulot 18 tout en rondeur, un Chardonnay Néozélandais 2015 bouché vis, très réussi (on était à Puligny)... Exercice de dégustation parallèle avec un Chassagne Morgeot  Fairandes 2013, de JF Germain et de Thibault Morey. Difficile de donner son préféré, car les vins sont assez proches, en fonction du contexte, de ses gouts... on préfèrera la droiture, profondeur de JF, la rondeur, l'acidulée de Thibault. Le plus sympa, c'est au premier service, JF qui plonge le nez dans son vin, sans le savoir donc, et s'écrie :"Oh ça sent bon ça" :-). Il est cohérent cet homme là ;-). Le Corton Rapet 14 et le Chablis 2000 de Dauvissat sont réussis et élégants. L'Hermitage Chave 2010 nous change d'univers quand même, du volume et une finale un peu plus chaleureuse sont moins ma came, mais quelle densité quand même 92. Parce qu'avec le Oro de Peyre Rose Marlene Soria 2006, là on dépasse mon seuil, avec un côté vernis que je n'aime pas, puis ça part un peu dans tous les sens, même si la finale reprend de la droiture par son acidulé et sa puissance. Je retrouve mes petits avec le Rielsing Pfersigberg 2005 de Michel Ginglinger, même si ni moi, ni Nicolas ne l'avons identifié... et un Riesling Drei Exa 2010, tendu et vif, sur le citron vert que les amateurs ont adoré.

Pour les rouges, les Bordeaux se sont bien bus (Excellents 93 17 pour les 2 premiers) avec un Pauillac Lynch Bages 1988 exceptionnel 94 (18). Dans la série des Bourgognes, le Clos des Lambrays 2003 a assuré parfaitement la transition, tant il faisait Bordeaux :-) (TB-Excellent 91),  le Bonnes Marre de Bart 2008, parfaitement à point, complexe et frais et le Clos de la Roche 2017 de l'Arlaud, très juteux, friand mais avec du fond sont sortis du lot, 93 (17,5) pour les 2. Enfin, le Chateauneuf du pape Beaucastel 1986 était superbe, d'élégance, de classe, de friandise et de précision, sur le coulis de fruit rouge, la viande rôtie, le tabac, le cuir, le fond moka évolué... Exceptionnel 95 (18)

Très belles soirées et très sympas, avec plein de discussions intéressantes autour de nombreux sujets. Merci à tous, vignerons, copains... pour leur générosité.

Amicalement, Matthieu