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Le vin, ça se partage ! c'est comme le bonheur... Le bonheur simple d'une dégustation de grand vin de Bourgogne ou d'une belle syrah ! Alors n'hésitez pas à consommer ce blog sans modération, contrairement à l'Alcool qui se consomme, majeur et avec modération. La plus part des vins sont dégustés et crachés.... Consulter le aussi en vidéos sur YouTube

samedi 2 avril 2016

Le DEP re-re-re...revisite Volnay

Bonjour à tous,

Si le thème de la soirée Volnay PC en est à sa 63eme édition, au moins, cette soirée a fait l'objet d'un grand changement, le restaurant !!! Cette fois c'est à la Roca dans le 17eme que nous nous sommes retrouvé autour d'une cuisine bien travaillée, bonne, surtout mon entrée basée sur l'amertume (avec endive et crème de cresson). Et les vins dégustés en aveugle :



Vin 0 : Oxydée dommage pour ce Brand 2005 de l'Oriel

Vin 1 : Un nez très appétant de chardonay marqué d'une réduction qui ne trompe personne, a commencer par Serge qui s'écrit : C'est Germain ça ! Après aération apparaisse la poire, le fruit blanc, note frangipane, pointe miel et fond grillé. La bouche de moyenne concentration est bien pure, droite, précise, sur la poire, pointe de miel, note réduc grillé puis plus aubépine, frangipane sur un fond fumé. La finale est un poil souple, indiquant qu'il doit s'agir d'un village et d'une longueur correcte sans plus. TB 89 (15,5). Je pense à Limozin d'un millésime moyen genre 06. Il s'agit d'un Meursault, Germain Chevalières 2007

Vin 2 : Un nez avec une pointe animale qui disparaît à l'aération, oscillant entre reine-claude et fruit exotique au départ, note fenouil sur un fond quasi pétrolant. La bouche est droite, bien construite, joli matière suave de belle concentration, à l'aromatique évoluant du fruit exotique vers le buis, le végétal noble, mais aux note fenouil, presque anisée, sur un fond de cire d'abeille, voir pétrole. La finale est droite, presque fraiche, précise mais la persistance est un peu courte et évolue vers le végétal. TB 88 (15) à l'ouverture, mais au fur et à mesure de la soirée le vin s'est ouvert et j'irai plutôt sur 90 (16). Au départ le côté exotique et tendu m'a emmené vers le manseng mais les notes végétales typé buis, m'ont fait monter vers un sauvignon Bordelais sans trop d'élevage genre Carbonieux d'une 10aine d'années. Tout bon :-) que cette Palette, Chateau Simone 2007

Vin 3 : Un nez bonbon anglais, d'épice, de cerise, note lactée fraise d'élevage, pointe alcool. La bouche est charpentée, de la structure et de jolis tanins soyeux, c'est sucré, gourmand, en attaque puis arrive une grosse acidité, sur la cerise un peu confite, les épices, bonbon anglais, patchouli, note élevage lacté. La finale est fraiche donnant un côté acidulée à une persistance intéressante de cerise mûre, de bonbon anglais, sur un fond un peu fumé, encore un peu coincé cette finale. TB 89 (15,5) que ce Volnay Taillepieds D'Angerville 2011

Vin 4 : Un nez de cerise mûr, note épice, réglissée puis ronce sur un fond fumé classe. la bouche est corpulente large, pleine, beaux tanins soyeux mais de faible densité, beaucoup de fraicheur qui tend la bouche et donne de la profondeur mais la matière l'enrobe bien, sur la groseille, la cerise, note ronce et réglisse et fond fumé. la finale est fraiche mais la pointe amer signe un millésime sans doute difficile, sur le fruit rouge, groseille, note ronce et réglisse, et fond fumé. TB 90 (15,5-16) Pas une grosse concentration, une acidité évidente, mais un équilibre bien préservé, tout le monde part sur un 2008 "réussi", et je suis plutôt sur un genre Frémiet. Volnay Champans Voillot 2008.



Vin 5 : Un nez de cerise mûre, note épice marqué réglisse, patchouli, pointe confite gourmande, fond cacao et fumé. La bouche est corpulente, gourmande, tanins soyeux amples, puis c'est droit, profond, presque puissant, sur la cerise mûre, les épices, fond moka et fumé. La finale est précise, droite, puissante et offre une belle persistance de fruit rouge mûr, pointe amertume classe, note épice, patchouli, réglisse, fond moka et léger cuir. Excellent 91 16,5. Alex a très vite annoncé Santenots de BC, bravo car il connaît moins que certains à cette table qui ont du gouter plus de 10 millésimes de cette cuvée... D'autres évoquent un Cote Rotie pirate... Patrick, je ne sais pas si ça te fait plaisir :-) Volnay Santenots Buisson Charles 2006

Vin 6 : Un nez kirchée, aux notes d'épice pot pourri, patchouli, fond d'amande. La bouche est corpulente, large, tanins ronds, ça part un peu dans tous les sens, entre la tension, la structure, la matière... sur la cerise kirchée, les épice pot pourris, et ce fond d'amande grillé. La finale reprend de la fraicheur, et de la droiture, mais finit court. B+ 87 (15) que ce Volnay Santenots Esmonin 2006.

Vin 7 : Un nez animal/fourrure à l'ouverture qui s'estompe un peu pour laisser place à la cerise mûre, note réglisse, pointe encre, fond fumé, c'est sérieux. La bouche est corpulente, puissante, tanins soyeux et imposants, gourmand, fruit confit, note réglisse, fond fumé. La finale est serrée, fraiche, puissante à la persistance honnête, de fruit noir mûr, réglisse et fond fumé. TB 89 (15,5) que ce Volnay Santenots Nicolas Rossignol 2002.


Vin 8 : Un nez de choux à l'ouverture qui assez vite laisse place au cassis, framboise, note réglisse, sur un fond typique moka. La bouche est charpentée, belle matière précise, tanins soyeux, dense, c'est gourmand, acidulée car on sent une belle acidité sous jacente mais qui se fait plus saillante en fin de bouche, sur le fruit noir mûr, note réglisse, pointe sous-bois fond moka et fumé; La finale est fraiche, élégante au départ, mais se fait vive, très (trop) marquée par l'acidité dans une belle persistance de fruit noir acidulé du coup, de réglisse, de sous bois et fond fumé et moka. Un vin difficile à noter, car l'acidité s'est faite plus mordante au fur et à mesure. Au départ j'étais sur 93-94 (17-17,5) mais je me demande si la matière pourra enrober cette acidité dans le temps. Une fois su qu'il s'agit d'un Volnay Champans de Voillot 2002, on peut se dire que ça devrait le faire mais, c'est pas joué !

Vin 9 : Un nez a nouveau sur le choux à l'ouverture, puis cerise noire, note épice puis champignon, fond fumé. La bouche est droite, profonde dès l'attaque avant que n'arrive de superbes tanins veloutés, sur le fruit noir acidulé, réglisse, note champignon, sous bois, pointe encre un peu austère,et fond moka léger, fumé. La finale est fraiche, voir vive, précise, puissante, droite comme un i, sur le fruit noir, note confit, puis belle persistance de champignon, de moka, pointe entre cuir et encre un peu austère. On part tous sur 99, et la finale fait très Santenots. Excellent 93 (17+)que ce Volnay Santenots Comte Lafon 99. Intéressant car la bouteille remise au frais est revenue avec une acidité moins marquée mais du coup les tanins étaient moins veloutés.

Au final une soirée très plaisante mais sans grande émotion non plus... Peut-être un jour racine car généralement quand y'a du JP, y'a de l'émotion, du sentiment...

Amicalement, Matthieu

lundi 28 mars 2016

WE de Pâques gastro-oeno divers

Bonjour à tous,

Du classique gigot de 7H au gâteau polonais, des makis maison au bigos, du boudin au noix de Saint Jacques, un WE sous le signe de la diversité gastro-oenologique !

Tout d'abord pour le plaisir vendredi soir histoire de décompresser tranquille après une semaine agitée :

Marsannay, Domaine Bart Champs Salomon 2012 : Un nez séduisant de cassis mûr note d'élevage classe bois grillé, torréfié, légère vanille gourmande, allant vers les épices, pointe ronce, végétal tonique fond cacao fumé. La bouche est corpulente, pleine, aux tanins soyeux, équilibrée par un fond frais, profond, sur le cassis, puis plus rouge, groseille, framboise, note marquée élevage classe, grillé, torréfié, moka, puis épice pointe vanille, fond noyau, cacao et fumé. La finale est pleine, fraiche, tonique, belle empreinte tanique soyeuse, belle persistance de cassis, de note classe d'élevage grillé torréfié, pointe vanille, puis le coté frais, végétal, ronce, bourgeon cassis, fond cacao, noyau. Comme toujours, j'adore cette cuvée d'une justesse d'équilibre entre densité matière, qualité des tanins, profondeur... Excellent 91-93 (16,5-17)

Avec des Saint Jacques flambées et huile de truffe :

Meursault, Domaine Mikulski Les Genévrières 2011 : Un nez expressif, classe, de fruit blanc, poire, note légère grillé typé réduc mais classe, puis chèvrefeuille, citron, fond amande grillé,  macadamia, beurre frangipanne, et fumé/grillé. La bouche est large, précise, tendue, de la fraicheur, matière délicate, fine, aérienne (tout ce que j'attends des Genevrières), belle densité/concentration, sur la poire, le citron, note chèvrefeuille, amande grillé, fond crayeux. La finale est fraiche, tonique, acidulée du coup, longue persistance de poire, note grillé, amande torréfie, macadamia, fond crayeux et fumé. Excellent 93 (17) (92-94)

Pour l'apéro avec les copains avant l'agneau Pascal :

Sancerre, Gerard Boulay 2013 : Un nez classe, pure, séduisant de fruit blanc, pomme granny, puis citron belle note acacia, fleur blanche pointe buis, fond roche silex. La bouche est tendue, droite, belle matière suave qui enrobe, de la fraicheur acidulé, pomme au four, puis le citron, très chèvrefeuille, note acacia, buis, fond roche, très joli et belle évolution en 1 an. La finale est fraiche, bien enrobée, gourmande, acidulée, tonique, très belle persistance de pomme granny, de chèvrefeuille (citron confit, amande, pomme au four), sur un fond de roche. Excellent 91 (16,5) La meilleure des 3 bouteilles dégustées (belle évolution des bouteilles bues : 88, 90, 91)

Pour l'agneau de 7H, le classique :

Pauillac, Château Grand Puy Lacoste 2006 : Un nez classe, pas encore très complexe mais pure de cassis bien marqué, note graphite, cèdre, fond tabac, fumé. La bouche est belle, charpentée, à la  structure classique, bien équilibrée, précise aux tanins justes mûrs, ronds, de la profondeur, l'ensemble encore en dedans question séduction (ce côté austère 2006) mais là au moins il y a une promesse, idem aromatiquement, sur le cassis mûr, note graphite puis cèdre, fond fumé tabac. La finale est équilibrée, encore marquée de sa structure mais belle persistance, classe, élégante de cassis, note graphite, poivron rouge grillé et fond fumé tabac. A attendre mais il y a une promesse, mieux que d'autres RG 2006 bu précédemment 91-93 (16,5-17,5)

Hermitage, Delas Tourette 2006 : un nez opulent gourmand, limite baroque, cassis mûr, confit, note marqué balsamique, cacao, toasté, pointe réglisse, fond moka et léger cuir. La bouche est charpentée droite avec de la profondeur, enrobé de tanins soyeux, très structuré, style un peu rigide et très sapide sur le cassis mûr, un peu confit, note balsamique, réglisse, cacao, café, fond moka et cuir. La finale est ample, gourmande, confit acidulé de cassis, note moka, café, cacao, fond plus épicé réglisse, poivre enfin, et un joli vieux cuir classe. Dans son style, singulier, j'aime beaucoup, car le vin reste digeste, et en plus ça en jette, les invités sont subjugués... Excellent 92 (17)

Pour les gâteaux polonais : Sernic (type cheese cake), Charloteka (type strudel), Babka Swiateczna (baba sans rhum) :

Meursault, Buisson Charles Tessons 2008 : Un nez séducteur, classe, qui arrive à maturité, poire d'abord, puis plus évolué, fruit jaune rôti, note d'amande, d'aubépine, pointe sésame et fond champignon noble et fumé. La bouche présente une belle matière suave enrobant la fraicheur, c'est droit, plein, avec de la profondeur sur le fruit blanc et jaune mûr, note amande, d'aubépine, pointe sésame grillé et fond fumé et champignon classe. La finale est fraiche, tonique, presque puissante sur ce millésime tranchant mais bien enrobée, très belle persistance de fruit blanc et jaune mûr, un côté acidulé, note d'aubépine d'amande et fond fumé et champignon noble (cèpe, truffe). TB-Excellent 91 (16,5)

Enfin pour les makis et ses copains, sushi et sashimi, un vaucopin :

Chablis, Droin Vaucoupin 2014 : Un nez expressif, pointu, de citron, pomme granny, note fougère et foin, fond grillé (réduc?) puis roche coquille d'huitre. La bouche est droite, tendue, léger perlant, moyenne densité, très fraiche, voir vive, sur le citron, la pomme granny, note fougère, foin, pointe grillé, fond silex roche, coquille d'huitre. La finale est fraiche, vive, sur le citron, la pomme granny, note foin fougère fond fumé et coquille d'huitre. TB 88 (15). Très vif, un peu juste en maturité de mon impression. Mais les amateurs de minéralité s'éclateront dans leur commentaire

Amicalement, Matthieu

samedi 26 mars 2016

Des semaines chargées au boulot, une décompression bien méritée ;-)

Bonjour à tous,

Entre les AR pour RDVs clients, les conférences/tables rondes du salon Intranet&RéseauSocial, rien de tel que le calme et la méditation que procurent les grands vins :-) !

Et d'abord pour le Crunch, une spéciale dédicace à Patrick, qui traditionnellement ouvre un Châteauneuf pour donner un peu de puissance à notre pack, ils en auraient bien eu besoin cette année ;-)

Châteauneuf du pape, Domaine Charvin 2004 : Un nez séduisant, typique, fin et précis, sur la prune, la figue, note garrigue, d'olive noire, pointe épice réglisse, fond cacao. La bouche est charpentée, large, mais aux tanins soyeux, fins et précis, c'est structuré, sans excès, sur la prune, la prunelle, la figue, note épice réglisse, pointe garrigue, olive noire, fond cacao mais pas amer. La finale est structurée, tonique, ample à la belle empreinte soyeuse, très équilibré, sur la prune, la figue, note épice, garrigue, olive noire sur fond cacao chocolat. Excellent 93 (17). Moi qui n'ai pas toujours apprécié les vins de Charvin, là je m'incline...

Côte Rôtie, Cuilleron Terres Sombres 2007 : Un nez expressif, séduisant, de cassis, mûre, note violette puis poivre fond moka. La bouche est charpentée, large, avec de la puissance mais de la finesse, tanins soyeux, très sapide sur le cassis, la mûre, note marquée de violette, d'épice poivre qui donne de la fraicheur, une pointe acidulée gourmande, fond moka bien intégré. La finale est puissante, fraiche, très légère pointe alcool et très belle persistance de cassis mûr, note poivre, violette, fond moka. Une très jolie Cote Rôtie, comme souvent, sans l'excès du millésime et qui régalera sur les 10 ans prochains sans soucis. Excellent 93 (17-17,5)

Pomerol, Château Beauregard 2000 : Très joli nez de fruit noir puis rouge, mûr, un léger côté lacté chupa chups fraise, belles notes épicées typées élevage légèrement vanillées, pointe fleurie fraiche sur un fond délicatement grillé, un ensemble "moderne" mais équilibré et gourmand. La bouche est charpentée, ample, tanins soyeux, de la structrure, presque de la fraicheur aussi (?!), pointe amertume, très sapide sur le fruit rouge mûr, petit coté lacté gourmand, note épice vanillée puis note plus graphite, encre, un peu marqué (sylvia les sent plus que moi et les trouve plus animal), fond fumé tabac. La finale est fraiche (surprenant ?) mais pas métallique, un poil amer mais gourmande puis tres belle persistance de fruit rouge mûr, bien fruité, pointe lacté seulement, note épice puis tabac blond, cuir, encre et fond fumé classe. Excellent car frais, gourmand, moderne certes, mais très bien fait. Excellent 93 (17)

Macon Pierreclos Guffens Chavigne 2011 : Un nez séduisant de fruit blanc, poire, note pralin, chèvrefeuille, amande, fond léger crayeux. La bouche est ronde, ample, matière soyeuse, sexy au toucher gras, dans une structure droite qui tient la bouche, sapide sur le fruit blanc, le chèvrefeuille, l'amande, note d'élevage classe, pralin, noisette grillé, fond de roche, craie. La finale est ronde, sexy mais tonique, belle persistance de fruit blanc, de pralin, de chevrefeuille, d'amande grillé, sur un fond de craie. TB-Excellent comme d'hab si je puis dire TB 90 (16)

Riesling, Mélanie Pfister, Engelberg 2010 : Bouteille offerte par StefW (merci). Un nez expressif, pure, d'agrume mûr, note reine claude, mirabelle, de cédrat, pointe cire d'abeille, fond léger tourbé. La bouche présente un léger perlant, dans profil amer, large, matière un peu moins concentré sur cette bouteille, mais bien soutenue par la structure et la fraicheur, sur le pamplemousse, note cédrats, cire d'abeille, fond tourbé salin classe. La finale est ronde, fraiche, un poil fluide, profil amer, mais très belle persistance sur le pamplemousse, la cire d'abeille, le cédrat, fond tourbé classe Excellent 93 (17), et c'est bien long quand même ! Belle bouteille à nouveau (C'est la 3eme dans 3 contextes différents, et j'aime toujours autant) J'ai bien fait d'en acheter chez un caviste à Riquewihr à qui il en restait quelques unes... Merci l'ami.

Amicalement, Matthieu

dimanche 20 mars 2016

Quelques jolis vins dégustés ces derniers temps

Bonjour à tous,

Dégustés lors des derniers diners.

Chassagne Montrachet, Morey Coffinet En Remilly 2010 : Un nez très séduisant de poire william, pure, note d'amande grillé, de chevrefeuille, fond léger beurrée brioche et fumé. La bouche est ronde, charnue, belle fraicheur qui tend le vin, matière suave, c'est droit, gourmand, élégant, sur la poire, le fruit blanc, note amande grillé, puis chèvrefeuille, fond fumé brioche grillé. La finale est ronde, super équilibrée,, tonique et belle persistance de poire, de fruit blanc, d'amande, de brioche grillé, fond fumé TB-Excellent 91 (16,5)

Riesling, Eichberg Ginglinger 2007 : Un nez séduisant, classe, avec un beau début d'évolution, reine claude, raisin de Corinthe, note pamplemousse, kumquat, pointe cire d'abeille, fond terpénique, pétrole et tourbé. La bouche est rondeà l' attaque, grosse matière ample au toucher gras, bien soutenu par l'acidité, évoluant acidulée, sur la reine claude, kumquat confit, note pamplemousse mure, puis cire d'abeille et fond terpénique pétrole et fumé. La finale est ronde, bien équilibrée entre matière et acidulée (légers sucres 10 gr je dirai) offrant une belle persistance de reine claude, d'agrume confit, note cire d'abeille, fond pétrole et tourbé. Excellent 93 (17) mais encore beaucoup de potentiel.

Gevrey Chambertin, Les Evocelles Lucien Boillot 2010 : Un nez très séduisant de fruit rouge mûr, framboise, groseille, note épice réglisse, puis sureau fond léger fumé. La bouche est corpulente, assez structurée, ample, large à l'attaque, belle fraicheur sous jacente qui tend le vin et le rend puissant, avec des tanins fins, précis, soyeux sur la groseille, la framboise, note épice réglisse, mais florale aussi, puis ronce, fond sureau et léger fumé. La finale est équilibrée avec une petite fraicheur, puissante et dynamique, sur la groseille, la ronce, note réglisse et fond sureau et léger fumé. TB-Excellent 90-91(16-16,5)

Saint Estephe, Château Les Ormes de Pez 1998 : Un nez marqué animal Œuf, un peu écrasant, ou subsiste du cassis, note épice diffuse et fond léger fumé. La bouche est charpentée, droite, tanin rond, assez carré, sur le cassis, pointe acidulé fraiche, note épice réglisse et léger fond fumé, pas très complexe. La finale est fraiche, pas une rigidité très marqué pour un 98, sur le cassis, note épice réglisse, pointe poivron rouge grillé et fond fumé. Pas très complexe aromatique mais structure réussi. B+ 86 (14,5)
Le temps n'a pas servi cette dernière des 10 bouteilles notées depuis 2004... (86 - 90 - 88 - 86 - 86 - 88 - 86 - 88 - 86)

Graves, Clos Floridène 2001 : Un nez avec une pointe oxydation mais pas désagréable, sur pamplemousse, note de buis, d'acacia, pointe caramel légère et fond tourbé fumé. La bouche est un peu plus marqué par l'oxydation à l'attaque avec le caramel au lait, mais qui s'estompe, belle structure droite, tendue bien enrobée par la matière, c'est précis, sur le pamplemousse, la pomme granny, le citron, note buis, acacia, fond tourbé. La finale est fraiche, tonique, toujours cette légère oxydation mais qui laisse place au pamplemousse, buis, acacia, fond tourbé TB 88 (15)

Pomerol, Château Beauregard 2006 : Un nez expressif de fruit noir et rouge, fond marqué assez animal viande fraiche, pointe fraiche végétal bourgeon cassis, note légère épice élevage vanille et fumé. La bouche est corpulente, large, ample, tanins ronds précis sur le fruit rouge car un côté acidulé, note légère bourgeon cassis fraiche qui donne un côté digeste, fond animal viande puis plus fumé pointe vanille. La finale est fraiche, toujours ce coté végétal, tanins sensibles, persistance honnête de fruit rouge et noir, toujours ce coté végétal, ronce, bourgeon de cassis, fond animal et léger fumé Juste TB 88 (15+).

Gigondas, Guigal 2011 : Un nez séduisant de cerise noire, cassis, note léger kirch, note de prune, pointe épice réglisse, fond cacao et fumé. La bouche est charpentée large tanins soyeux, c'est ample, pas très dense, de la tenue avec une pointe fraicheur, sapide sur la cerise noire, la prune, note kirchée puis épice réglisse, fond cacao, léger moka. La finale est fraiche, tonique, pas énormément de fond (2011) mais séduisant chauffe un poil, sur la cerise noire, la mûre, note kirchée, épice réglisse et fond cacao, moka et léger fumé. TB 88 15 très bon dans la limite du millésime.

Amicalement, Matthieu


dimanche 13 mars 2016

Une belle occasion, un bon diner dégustation

Bonjour à tous,

Le séjour des amis alsaciens Stephane & Mary à Montreuil nous a permis de faire un bon diner dégustation ! Voici le line Up du diner :


Par ordre d'apparition pour accompagner : une salade fenouil, orange, crevette ; Du filet mignon et un rizotto champignon ; Panacotta fruit rouge.

Riesling Schlumberger Kessler 2005 : Un nez superbe, expressif, de cédrat, reine claude, note pierre chaude, silex, puis chèvrefeuille, datte, fond terpénique léger pétrole. La bouche est droite, aérienne, matière suave, c'est tendue, sec mais mur, pas très dense sur la reine claude, mais surtout le cédrat, le chèvrefeuille, note datte, de pierre chaude, fond léger pétrole. La finale est fraiche, équilibrée, longue persistance avec une pointe gourmandise confit, agrume, datte, cédrat, pierre chaude fond terpénique Excellent 92 (17) Le vin est à son top, l'ensemble offre un profil tendre manque un peu de gnaque, de puissance et de finesse mais je crois que c'est assez caractéristique des sols gréseux. En tout cas Stéphane, a été très fort, à peine le nez au dessus du verre, il s'écrit : Schlumberger... Bravo ! car stéphane connaissant beaucoup des Rieslings de ma cave, j'avais sorti une "surprise".

Saint Emilion, Château Soutard 1988 : Un nez marqué d'une note d'encre, trop profonde pour être honnete (bouchon), quel dommage car le cassis, le tabac, pointe de cèpe, de cuir sur le fond fumé sont tops.., Bouche charpentée, profonde aux tanins soyeux, est d'une grande classe, mais à nouveau la pointe encre virant aigre gâche le cassis, les note épices, le cèpe le cuir qui laisse deviner une grande classe. La finale est fraiche tonique avec une pointe de fraîcheur tonique, qui donne un coté acidulé très plaisant nonobstant cette pointe bouchon qui devient obsédante... Grrr Sans ce bouchon léger 93-95 sans doute...

Cote rotie, Rostaing Landonne 2006 : Un nez séduisant, expressif, classe, de cassis mûr, note de poivre, de violette, pointe viande/bacon et fond moka puis fumé tabac. La bouche est corpulente, ample, mais qui garde de la profondeur, tanins fins délicats précis sur le cassis, note de poivre Sichuan, puis violette, pointe viande/bacon fond léger moka. La finale est fraiche, intense, belle persistance de fruit rouge puis cassis, poivre, pointe violette, fond bacon animal fumé moka. Excellent 17,5 (94)

Chambolle-Musigny, Amiot Servelle, Amoureuses 2006 : Un nez assez discret mais élégant, fruit rouge, framboise, note sureau, puis ronce, sous-bois, pointe réglissée, fond amande léger fumé. La bouche est corpulente, large, tanins fins et soyeux, bien soutenu par une structure délicate, c'est long et profond mais peu expressif sur la cerise griotte, la framboise, note réglisse presque mentholé puis ronce et sous bois, fond amande. La finale est ronde, tonique, très équilibrée, charmeuse, persistance honnête de cerise griotte, de framboise, note réglisse, léger menthol, fond amande. TB-Ex 91-92 (16,5) mais ça reste un peu fermé et aromatiquement en dedans presque austère... S'ouvrira-t'il un jour ?

Saint-Julien, Château Leoville Poyferre 1978 : Un nez marqué de son âge entre cerise kirchée, cuir, note d'encre, de poivron rouge et fond fumé, champignon, sous bois. La bouche est charpentée, droite, tanins fondus, soyeux de belle densité, c'est profond, sur le cassis, note poivron rouge grillé, puis encre, fond fumé tabac évoluant cuir. La finale est fraiche, tonique, encore bien présente, assez belle d'ailleurs sur le cassis, poivron rouge grillé pointe encre, fond cuir puis plus tabac et fumé. Excellent 93 (17)

Merci à Stéphane et Mary de n'avoir rien dit sur la cuisine car ce soir là, j'étais pas au top ;-) !

Amicalement, Matthieu