Bienvenue sur ce blog de dégustation


Le vin, ça se partage ! c'est comme le bonheur... Le bonheur simple d'une dégustation de grand vin de Bourgogne ou d'une belle syrah ! Alors n'hésitez pas à consommer ce blog sans modération, contrairement à l'Alcool qui se consomme, majeur et avec modération. La plus part des vins sont dégustés et crachés.... Consulter le aussi en vidéos sur YouTube

samedi 28 août 2010

Série d'aout : Crozes thalabert Lirac Mordorée Saint Emilion Faugeres

Bonjour à tous,

Suite des dégsutations de vacance :

Crozes-Hermitage Thalabert Jaboulet 1996 : la dernière bouteille de la série ouverte pour un ami américain de passage qui adore cette cuvée. Un nez explosant de cassis comme à ses première heures, puis à l'aération arrive le cuir, le poivre, des notes oranges sanguines. La bouche est corpulente, joli structure droite bien "assise" sur des tanins soyeux qui enrobent bien l'acidité sur le cassis, le poivre, le cuir, et un fond de cèpes agréables. La finale est fraiche mais bien équilibrée sur le cassis , léger cuir, la suie, et une persistance brûlée/fûmé. Très Bien 88

Lirac, Domaine de la Mordorée, Reine des Bois 2005 : Suite à la belle dégustation du 2008, je me suis essayé au 2005. Bon, à attendre pour en profiter encore plus. Un nez fermé de prune, figue, pointe d'orange sanguine et fond cacao et pointe fûmé. La bouche est charpentée avec des tanins fins soyeux mais encore sec et jeune, petit bémol, c'est un peu poudrant mais les arômes de prune, de figue, d'épice, de chocolat sont superbes. La finale est large, ample, puissante avec une pointe amer donnant une certaine distinction et une belle persisitance qui poursuit la bouche. C'est encore fermé, mais quand cela va s'ouvrir à part peut-être le poudrant, un bien beau futur vin. TB - excellent 89-91

Saint-Emilion, Chateau Faugeres 1998 : pas re-dégusté depuis longtemps, ce St Em m'a fait envie dans la cave, et c'était pas emballant. Un nez de cassis sur un fond fûmé/vanillé et un coté lacté, peu dense, et un petit côté éthéré. La bouche est charnue avec des tanins ronds, c'est large sur le fruit noir mûr, un côté frais type bourgeon de cassis qui fût la bonne surprise car cela rend le vin "gouleyant", mais la finale est lache avec un côté fruit mûr éthéré, par contre joli persistance fûmé vanillé. Bien+ 86 (mais pas la plus belle bouteille dégustée)

Amicalement, Matthieu

jeudi 26 août 2010

Deux Bourgognes aux antipodes : Volnay Cailleret 90 Gevrey Etelois 07

Bonjour à tous,

Le mois d'Aout, c'est souvent les vacances et donc le moment de vider la cave avant les FAV. L'occasion des copains expat qui repassent ou les virées en WE permettent de se faire plaisir, mais pas toujours.
Ainsi, ces deux Bourgogne assez opposés, un tout jeune d'un millésime dit moyen, un vieux d'un grand millésime, un 1er Cru superbe terroir, un village seulement bien situé... Et bien y'a pas eu match :

Volnay Cailleret Rossignol Jeanniard 1990 : Un vin dont j'attendais beaucoup et du coup qui m'a un peu déçu. Un nez évolué marqué de champignon, de sous-bois avec notes légères fruit rouge acidulé sur un fond fûmé, clairement ça fait plus vieux que ça ne devrait. La bouche est corpulente avec une attaque puissante qui signe assez les Caillerets. Les tanins ronds sont un poil sec, mais le développement ample et large, sont bien digne d'un 1er cru; Aromatiquement, par contre, le fruit rouge acidulé est un peu passé, et dominé par le champignon, avec des notes fûmées. La finale est large, un peu souple et assez courte sur le champignon, le fûmé. Bref la cavalerie a vécu ! Très Bien 87 en "absolu".


Gevrey Chambertin, Aux Etelois RT 2007 : Suite de la série des RT 2007, et à nouveau, beaucoup de plaisir et quand même un peu de vanille :-), en commençant par un nez pur de cerise, de groseille, note de sureau, pointe de sirop de grenadine sur un fond frais sous bois. La bouche est charnue, sapide, mûr, sur la cerise, la grenadine, le sureau dauns uns structure précise encadré de tanins soyeux élégants et fins. La finale est intense avec une pointe de fraicheur qui la rend dynamique et une très belle persistance de cerise, de grenadine, une petite pointe vanillée (ah j'y crois pas, ce doit être un petit malin au fond de moi...) et un fond sous-bois. Très Bien + 90.

Amicalement, Matthieu

dimanche 15 août 2010

Des 1er Crus de Bourgogne : Volnay Taillepied, Beaune Teurons, Morey Les Loups

Bonjour à tous,

Des pinots premiers crus bus ce début Aout pour se consoler de ne pas être en vacance !

Beaune Teurons Rossignol Trapet 2007 : Un nez de fruit sauvage, note de ronce, réglisse, épices. La bouche attaque large, tanins soyeux, c'est mûr et sauvage sur le fruit rouge, la ronce. La finale est ronde sur une pointe amer, toujours ce côté sauvage avec une jolie persistance. Très Bien 86-88, mais pour l'instant pas le plus beau le millésime de cette cuvée habituellement plus tendre, plaus aimable, moins sauvage

Volnay Taillepieds Bouchard Pere&Fils 2002 : Un nez frais de fruit noir, note de noyau, un côté lacté et une touche de vernis peu agréable. La bouche est charnue, large, tanins un peu rigides et saillant sur une ligne acidulée à l'attaque, fruit rouge mûr, fond léger fûmé, ronce, tabac. La finale est fraiche, un poil agressive sur le fruit acidulé, la ronce et un fond très léger cacao/fûmé. Bien + 85-87

Morey Saint Denis Les Loups Domaine des Lambrays 2003 : Un nez très mûr sur le fruit noir compoté, la réglisse et les épices. La bouche est corpulente, large, avec de superbes tanins soyeux/taffetas sur le fruit mûr, les épices orientales. La finale est large, ample, suave mais tient la distance car sans mollesse sur le fruit presque confit et un fond léger boisé torréfié. Assez peu variétal, très opulent, cette bouteille m'est apparue un peu moins "réussie" et complexe que la précédente bue il y a 2 ans. Très Bien 88


Amicalement, Matthieu

samedi 14 août 2010

Y'a pas que les étiquettes : Bourgogne Femelotte et Chorey les Beaune

Bonjour à tous,
Nul besoin de sortir les étiquettes pour se faire très palisir et déguster bon, envoici deux exemples :

Bourgogne Les Femelottes Hubert Chavy 2007 : un nez gourmand une fois passé la petite pointe réduc grillé, sur la poire mûre, la frangipanne sur un fond légèrement anisé-mentholé. La bouche est ronde, ample, bien struturée avec une matière qui possède une touche de gras bienvenue sans jamais tombé dans la mollesse, sur la poire, la frangipane et de belles notes crayeuses. La finale est ronde, avec un côté huileux très gourmand/sensuel sur la frangipanne, la craie. Décidément, ce générique Chardonay fait toujours une belle cuvée ! Très Bien 88.

Chorey les Beaune, Les bons Ores, Domaine Guyon 2007 : Un nez très séducteur, fruit noir et rouge mûr, note de ronce et fond fûmé du plus bel effet. la bouche est charnue, ronde friande avec des tanins parfaitement poli enrobant une finale gourmande, mûr et dynamique que l'on avale à grande lampée laissant de beaux arômes de fruits mûrs, de fûmé. Très Bien 88.

Amicalement, Matthieu

mercredi 11 août 2010

Une révélation en Bordeaux blanc : Pessac Malartic Lagravière

Bonjour à tous,

Deux vins blancs dont un superbe Bordeaux Blanc qui a été une révélation pour moi... On peut de faire de grand vin blanc à Bordeaux :

Pessac Leognan, Chateau Malartic Lagravière 2007 : Un nez pur, précis, complexe, de sauvignon mûr sur un fond de foin coupé, d'herbe seche, note de pamplemousse mûr, de fleur acacia, pointe de pin et de menthol. La bouche attaque large avec une touche de gras, puis ça devient ample avec une matière caressante, soyeuse dans une structure avec de l'allonge, sur la mirabelle, le coing mûr, le pin, le pamplemousse, des notes crayeuses. La finale est tout en équilibre entre l'amplitude, la rondeur et la fraicheur, ce qui donne un port altier et une grande élégance à cette finale persistante sur les arômes du nez avec en plus un fond très léger boisé, beurré, très classe. Whaou, superbe, la bouteille est sifflée en moins de temps que de l'écrire. Une révélation pour moi : je peux m'éclater avec de grand blanc Bordelais ! Excellent + 93-95.

Plus classique dans mes goûts, bien que celui-ci ne soit pas l'archetype de mon idéal Riesling :

Riesling, Geisberg Cuvée exceptionnelle Kientzler 2004 : Une bouteille bue sur plusieurs jours, donc vacuvinée et remis au frigo. D'abord, bonne nouvelle, pas de problème de bouchon cette fois, la précédente était marquée de carton humide... Non, cette fois, le nez se présente très mûre sur le miel, l'orange confite, et un fond léger naphté. Au fur et à mesure des jours, le nez va gagner en harmonie, donnant également de la mirabelle, des notes fleuries...La bouche attaque avec une grosse matière sur une acidité marquée, l'ensemble devenant plus homogène, plus équilibrée avec le temps, les notes sur-muries sucrées initiales, se faisant plus discrètes pour laisser place au miel, à la mirabelle, à l'orange confite. La finale est ronde tranchante le premier jour sur le fruit confit, avec une note sucrée insistante, une sorte de VT à la structure sèche. Au bout de 2-3 jours, l'ensemble est plus harmonieux et les notes sucrées sont plus fondues dans l'ensemble, donnant au finale un joli vin d'apéritif ou de gatronomie sucré/salé. Très Bien 87 -> 89

Amicalement, Matthieu