Bienvenue sur ce blog de dégustation


Le vin, ça se partage ! c'est comme le bonheur... Le bonheur simple d'une dégustation de grand vin de Bourgogne ou d'une belle syrah ! Alors n'hésitez pas à consommer ce blog sans modération, contrairement à l'Alcool qui se consomme, majeur et avec modération. La plus part des vins sont dégustés et crachés.... Consulter le aussi en vidéos sur YouTube

samedi 17 octobre 2009

Une confirmation des Rhone sud 2007 : Cote du Rhone Janasse Garrigue 2007

Bonjour à tous,

Confirmation de la belle réussite de la Janasse sur ce millésime 2007 avec :

Côte du Rhone, Domaine Janasse les Garrigues 2007 : Un nez séduisant de fruit noir mûr sur un fond de violette, des notes réglissées épicées, figue avec un coté frais. La bouche est charpentée, large, beau développement avec des tanins soyeux de belles amplitudes sur du fruit noir mûr, violette, compote de figue, prune. La finale est fraiche, bien mûre, dans un style compotée mais moins déliée et complexe que le C9P, pas trop marqué alcool, bonne longueur sur la figue, la prune et le fruit noir. Très bien 88.

Amicalement, Matthieu

samedi 3 octobre 2009

Un dîner sudiste : suprême de volaille à l'olives noires, purée d'aubergine et Chateauneuf Janasse

Bonjour à tous,
Pour la venue de camarades gastronomse, j'ai préparé un suprême de volaille aux olives noires, purée d'aubergine et risotto aux olives noires. Un plat tendance sud que j'ai accompagné d'un Chateauneuf du pape 2007. Premier 2007 rhone, encensé par RP, que j'ai plutôt boudé de peur d'un côté sucrailleux et marqué d'alcool.

Le principe est de rouler l'escalope de poulet sur une purée olive noire, aubergine, pain d'épice, ail fondue, puis de les cuire emballés dans un film alimentaire à la vapeur. La purée d'aubergine s'appuie sur une réduction de tomate ail. Le risotto est "mattarle" au mascarpone et les olives noires ajoutées en fin de cuisson. L'accord avec le Chateauneuf fût parfait !

Chateauneuf du Pape, Domaine de la Janasse 2007 : Un nez séduisant de prune, de confiture de figue, sur un fond réglissé, note de chocolat et olive noire confite. La bouche est large, gourmande, corpulente, avec des tanins soyeux glycérinés dégageant du fruit compoté figue, prune, et des épices, canelle, réglisse. La finale est puissante, large, un peu sucré et un poil amer avec une petie sensation de chaleur quand même et relativement persistante sur les aromes du nez. Mais on est loin de la caricature du vin trop mûr, sucré, alcooleux kirché. Je suis plutôt séduit et regrette d'avoir limité mes achats sur 2007, en tout cas sur ce domaine... Très Bien + 89-91.
Je vais goûter les autres rhone 2007 pour confirmer cette bonne impression !

vendredi 2 octobre 2009

Quelques Bourgogne : Vougeot Clerget Macon Pierreclos Guffens Chateau Rully

Bonjour,

Très occupé, je n'ai même pas eu le temp de raconter les plaisirs que m'ont procurées ces belles bouteilles de Bourgogne même si elles ont du souffre, des traces de pesticide, fermentées avec des levures exogènes... France 2 doit être déçu... D'abord quelques blancs :


Macon-Pierreclos, Tri des Hauts de Chavigne, Guffens Heynen 2007 : Un nez de fruit jaune, de coing sur un fond grillé, des notes épicées type safran et du menthol. La bouche attaque large puis belle droiture, fraiche, matière suave, fruit jaune, des notes crayeuses, sur un fond grillé. La finale est large mais tendue sur le fruit jaune mûr, le toasté, et un délicieux menthol. Très Bien + 90

Puis les rouges avec :


Vougeot, les petits Vougeot 1erC Christian Clerget 2004 : Nez profond de cassis avec des notes chocolatées, des épices et un léger boisé toasté pointe vanillée, des notes de gentiane. La bouche est corpulente avec une attaque franche qui se développe ample, large, avec des tanins soyeux, un côté salin, de la ronce et le côté végétal/gentiane. C'est salivant, sur le fruit noir, chocolat, épice, toasté/vanillé. La finale est fraiche, un poil amer, sur le cassis toujours ce coté salé en opposition au note toasté vanillé, épice sur un fond gentiane. Sur cette bouteille, le côté salé m'a un peu gêné ! Bien-Très Bien 86.

Puis quelques autres bouteilles a venir.

dimanche 20 septembre 2009

Même bouteille à 4 ans d'intervalle Saint Estephe Lilian Ladouys et Savigny Bouchard Lavieres

Bonjour à tous,
Bu sur de belles pièces de boeuf accompagné de leur incontournable patate sautées :

Savigny les Beaune, Les Lavières Bouchard P&F 2002 : Un nez toujours aussi séducteur de fruit rouge et noir mûr, un léger fond de boisé fûmé, des notes d'épice, de ronce rendent l'ensemble harmonieux et gourmand. La bouche est charpentée, dense, beaucoup de soyeux dans les tanins et de la profondeur sur le fruit, la ronce et une pointe boisé fumée. La finale bien enveloppée est fraiche et prolonge les arômes sur une joli longueur. Décidément, j'aime beaucoup ce vin. Très Bien 88.

Acheté à la FAV de mon shopi d'en bas... J'avais déjà dégusté ce vin il y a quelques années lors d'une soirée consacrée au Saint-Estephe 98 :

Saint-Estephe, Chateau Lilian Ladouys 98 : Un nez simple de confiture de fraise type bonbon régalade et fond léger fûmé. La bouche est charnue avec des tanins ronds sur la fraise lactée, léger sous-bois. La finale est fraiche, courte, sur le fruit rouge lactée avec un peu d'amertume et un fond fumé. Bien 84


Voici ce que j'en disais il y a 3 ans : Nez fruit rouge et qui poivronne. La bouche est svelte sur la cerise et des pointes vegetales, les tanins sont droits et une finale de bonne longueur tout en fraicheur sur le fruit rouge et les épices et des notes boisées vanillées. Bien

A part le côté poivron et végétal c'est assez cohérent... ce qui n'est pas toujours le cas !

Amicalement, Matthieu

samedi 19 septembre 2009

Suite de rouge divers : Saint-estephe Ormes Pez Saumur Fosse Seche Provence Rimauresq

Bonjour à tous,

Une envie de Bordeaux de retour d'une longue journée m'a entraîné à fouillé dans ma cave pour dénicher la bouteille qui pourrait être assez évolué pour me plaire, sans être non plus le vin mythique ou le vieux millésime pour ce dîner tranquille à la maison. Elle est là, au fond, en dessous.

Saint-Estephe, Château Les Ormes de Pez 1998 : Un nez discret de cassis, de fruit mûr aux notés épicées sur fond léger de chêne grillé. La bouche est robuste avec des tanins marqués d'une certaine rigidité au toucher rond, et s'installe tranquillement sur le fruit noir et de petites notes épicées. La finale est assez courte, mais avec une jolie fraicheur sur le fruit noir mûr et un petit fond grillé/toasté. Très Bien 87.

Apporté à un dîner, ce cabernet franc majoritaire issu de la canicule a bien séduit les convives

Saumur Champigny, Chateau Fosse Seche, la Clef de Voute 2003 : Un nez de bourgeon de cassis sur un fond léger animal et des fruit noirs mûrs. La bouche est droite, robuste, profil structuré en tout en longueur encore un rien austère, avec des tanins ronds mais qui sechent sur le fruit noir mur, le bourgeon de cassis. La finale est fraiche, un côté stridant sur le bourgeon de cassis, le fruit noir mûr, des notes de poivron rouge grillé et animal. Pour un 2003 aucun côté confituré sucré et même une finale étonnante de fraicheur limite acide. Bien-Très bien 86

Haut Medoc, Chateau Cambon la Pelouse 1988 : Un nez évolué de champignon, humus sur fond de fruit noir. La bouche est fondue, évoluée et commence même à être marqué par des tanins ronds mais dont la stature fait l'age tout comme les arômes sur le champignon, l'humus. La finale est douce, droite, sur le fruit noir et le champignon. Bien + 85

Amicalement, Matthieu