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Le vin, ça se partage ! c'est comme le bonheur... Le bonheur simple d'une dégustation de grand vin de Bourgogne ou d'une belle syrah ! Alors n'hésitez pas à consommer ce blog sans modération, contrairement à l'Alcool qui se consomme, majeur et avec modération. La plus part des vins sont dégustés et crachés.... Consulter le aussi en vidéos sur YouTube

mardi 11 novembre 2008

2 beaux Bordeaux à maturité : Beychevelle et Pontet Canet 90

Bonjour,


Repas de famille chez la seule qui aime le vin, elle m'annonce, ce sera Beychevelle 90, du coup, je me dis que Pontet Canet devrait donner une réplique intéressante. J'avais été un peu déçu par l'ouverture d'une bouteille bas goulot, limite épaule. La lecture de la dernière RVF qui lui attribue 18, aiguise ma curiosité et Beychevelle me semble être un bon étalon. Les vins seront dégustée sur un beau rôti de boeuf.


Saint Julien, Chateau Beychevelle 90 : Un nez mûr classieux de fruit noir, de fûmé sur un fond de sous-bois signant l'évolution. La bouche charnue est souple avec des tanins ronds bien glissant, une finale souple, intense, mais courte de fruit noir mûr, de fûmé, de sous-bois. Joli vin à maturité. Très Bien (86)



Pauillac, Chateau Pontet Canet 90 : Une parentée de nez évidente avec les fruits noirs mûrs, des notes de tabacs blonds, de havane sur un fond plutôt champignon et humus. La bouche, par contre, est plus dense, c'est corpulent, droit, profond avec des tanins soyeux plus enveloppants. Une finale puissante, fraiche qui persiste joliment sur les arômes du nez. Un vin plus dense, plus puissant, plus de matière. Beaucoup mieux que la dernière bouteille gôuté... Mais celle-ci était mi-goulot. Un beau Bordeaux qui arrrive à maturité et qui devrait gagner en profondeur et complexité. Très Bien (89) mais pour moi ça ne vaut pas 18 (90-92)



Amicalement

dimanche 9 novembre 2008

Noix de Saint-Jacques, Macon Guffens Chavigne 06 et Pessac Carbonieux 2000

Bonjour,

La venue de quelques camarades amateur de fruit de mer dans cette période propice m'a conduit à attaquer les noix de saint-jacques. Le fond de sauternes m'a donné envie de "flamber" les saint-jacques (heu, flamber c'est pour faire genre, parce qu'elles ont quand même dégorgées les St Jacques donc impossible à flamber... en fait, elles ont fini leur cuisson dans le Sauternes), une petite julienne de légume au cidre, une sauce crémée avec la marinade au cidre et c'est parti ! En premier :

Pessac Léognan blanc, Chateau Carbonieux 2000 : un nez discret de fruit jaune mûr, des notes de craie sur fond boisé fûmé. La bouche est large, la matiere ronde et dégage du coing, de la noisette sur fond fûmé puis arrive des notes crayeuses. La finale est large, ronde, boisé fumé et craie, pas d'une grande longueur, manque de tonicité mais agréable. Bien

Puis, un vin que j'ai adoré en 2004 :
Macon Pierreclos, Guffens Heynen 1er jus de Chavigne 2006 : Un nez de pêche mûre sur fond beurrée brioche avec des notes mentholées. La bouche attaque large sur le coing, des notes crayeuses et joli fond biochée, la matiere est suave. La finale est souple, large, sur un fond de craie, de fruit jaune et des notes mentholées. Très Bien, mais actuellement, un peu mono-bloc, je l'ai trouvé moins harmonieux, moins équilibrée que le Chavigne 2004.
Les accords étaient corrects, sans plus ! Le plat étant légèrement sucré, je me suis dit après coup (après ouverture des bouteilles) qu'un demi-sec de loire aurait probablement fait gagner l'accord en accompagnement et fondu.

dimanche 2 novembre 2008

Du bonheur : Beaune Teurons Rossignol Trapet 2002

Bonjour,

Du lait Bio, des pommes de terre bios, de la crème bio, du beurre bio, des oeufs bios... et voilà une délicieuse purée bios... A non, me répond elle ! La noix de muscade, elle était pas bio ! heu, non c'est vrai... Du coup, pas de purée bio, mais un bon hachis parmentier bien classique ! et pour accompagner ce succulent hachis, cette petite quille qui me faisait de l'oeil depuis un moment :

Beaune 1er Cru Teurons Domaine Rossignol Trapet 2002 : Un nez charmeur, typique, de framboise mûr, de fruit noir, des notes de réglisse, des pointes de ronce, des épices, des notes lactée fraise, c'est complet, séduisant, pinotant... La bouche attaque droite puis prend la largeur avec des tanins doux ronds, cajollant sur le fruit mûr, des notes de sous-bois, une belle amplitude et une gande intensité s'expriment dans cette structure droite, solide. La finale est fraiche, légèrement acidulée douce, large tout en charme, belle persistante de fraise des bois, framboise mûr, réglisse, ronce... Un grand vin d'un équilibre d'école, d'une intensité sauvage qui n'a d'égal que la maitrise de son équilibre ! Très Bien-Excellent (90)

Du Foie Gras, des spaghettis, un Sauternes 1986, une petite idée du bonheur

Bonjour,

Un cadeau oublié d'un bloc de foie gras nous adonné l'occasion de re-tester cette recette sympa ! Car le foie gras en pure dégustation manquait de chair, de fondant, de poivre... Du coup, direction la casserole ou réduisait quelques champignons dans un fond de veau... Délicatement versé sur les spaghettis, cette sauce fût un bonheur surtout accompagné de :

Sauternes, Chateau d'Arche 1986 : Un nez d'agrume confit aux notes de menthe, de fruit exotique, passion, de miel. La bouche est opulente, large, sur le fruit rôti, miel, épice, et garde une bonne ligne directrice. La finale est acidulée, de belle persistance, sur l'hydromel le quinquinat et légèrement fûmé. Pas le plus fin, ni le plus frais, mais très agréable et à maturité. Bien-Très Bien.

Par contre, comme souvent, superbe accord avec les pattes, l'agrume confit, les notes mentholées miéllées se mariant au note de foie, le fûmé avec le champignon et la liqueur avec la sauce !

Un Bordeaux qui commence à se boire : Pauillac Clerc Milon 1986

Bonjour,

Rien à dire, les Bordeaux à maturité, c'est quand même pas mal. Nouvel confirmation avec ce 88, qui commence à se laisser aborder :
Pauillac, Chateau Clerc Milon 1988 : Un très beau nez de cassis, havane, fûmé, avec un fond champignon et quelques notes de cuir. La bouche charpentée, droite, est fondue mais les tanins ronds sont un peu rigides et finissent sec comme assez souvent sur ce millésime. La finale est droite, batie sur une fraicheur persistante de cassis mûr, de havane, de cepe, et des notes fûmées. Un Bordeaux qui commence à se laisser boire, typique de son millésime et qui passe mieux à table (la rigidité et la fraicheur se faisant plus discrète) qu'en dégustation pure ! Très Bien
Servi sur des tournedos, sauce au vin, c'était parfait !