Bien sûr, lors du WE, des diners dégustations en compagnie de quelques amis vignerons avec comme d'habitude de nombreuses bouteilles !
Dans mon souvenir, un Riesling Kitterle 2008, joli, un peu plus rond que le Sclhossberg Saint-Catherine de Weinbach 2002 qui bien droit était fin et délicat avec beaucoup d'élégance (Excellent 92), Le Sancerre de Mellot cuvée Génération 2009 était méconnaissable, avec un côté élevage presque caramel assez écoerant, bouteille seulement, j'espère...
Le Vouvray sec Le Mont de Huet 2005 était superbe, un vin avec de la tension, de la fraicheur de bout en bout, superbement enrobée d'une mataière suave,une longue finale salivante, citronnée, pointe de craie note terpénique. Très beau vin Excellent 94. Le Chablis Vaudésir 2000 de Droin fût un beau représentant de sa région. Je l'ai d'ailleurs identifié tant ces notes de mousserons, de coquille d'huitre dans une bouche ronde avec une pointe de gras bien soutenu par la tension et la finale aux doux aromes de girolle était typique. Excellent 93. Le Meursault Perrières 97 de Grivault après une légère réduction a eu besoin d'aération pour délivrer son message classique Murisaltien dans mon souvenir, bon vin.
Le Chassagne Morgeot 2008 de Germain était superbe. Belle attaque ample, de la tension, de la profondeur et une longue finale élégante avec une pointe crayeuse. Excellent 94. Je ne me rappelle plus du vin suivant ! On passe au rouge avec une Janasse 2005 déséquilibré entre matière, alcool, fraicheur.
Le Cloudy Bay, pinot noir 2008 est un joli vin, avec un boisé certes marqué, mais, classe, élégant sur le toasté, une bouche bien équilibré entre maturité et fraicheur, une belle finale fraiche et longue, pas une immense personnalité mais un bon vin néo zélandais TB+ 90 ! L'Hermitage Bessards 97 de Delas était un peu dissocié, les tanins d'un côté, l'acidité de l'autre. Le Bonnes Mares 2006 offert par Martin Bart fût conforme à son satnding, joli nez, bouche intense, large ample bien mûr, finale large avec une très belle persistance fruit fumé épice. Excellent 93.
Bon, a tout seigneur, tout honneur ! Cette Landonne 2004 de Guigal servie en début de repas, en a surpris plus d'un. Je l'ai servi rapidement car juste après un vin sudiste marqué d'un élevage prononcé too much pour moi, le contraste avec l'élégance de la Landonne était net. Une bouche velours certes encore marquée sur le fond par un élevage prononcé mais qui ne masquait plus le cassis, le poivre, les épices et une finale d'une persistance immense. Grande bouteille de plaisir. Excellent 95. Le Gevrey petite Chapelle de Gyillon ne m'évoque plus beaucoup de souvenir, tandis que le Zeo pointé cabernet de Loire (Chinon je crois) de type "naure" était un bon vin franc plutôt réussi même pour moi qui ne suis pas fan des cabernets ligérien.
Le Gigondas Prestige des Hauts Garrigues Santa Duc 2006 ne devrait pas me laisser de grands souvenirs sauf que c'est une blague avec Stephane Wasser ;-) qui avait beaucoup apprécié ce vin dans son club. Moi, je n'avais pas aimé le style. Dégusté ensemble, nous avons convenu que le vin sans être mauvais, n'avait rien d'exceptionnel, un Gigondas avec de l'élevage un poil trop marqué et pas très élégant, mûr, et manquant de mon point de vue de fraicheur sur ce millésime. Le Volnay Caillerets de Louis Boillot ne m'évoque pas non plus de souvenir particulier, donc un bon vin. Le Saumur Clos Rougeard 2001 était un poil violent de part son acidité un peu marqué mais un joli vin dans le contexte de son millésime.
Les 3 Bordeaux qui suivent ont tous tirés leur épingles du jeu. Le Cos d'estournel 98 présentait cette bouche onctueuse assez classique du cru, mais gardant la fraicheur. belle quille Excellent 92. le Haut Bailly 2000, avait pour lui beaucoup de profondeur dans ce millésime chaud, beaucoup d'élégance car pas de notes confites. Excellent 93. Enfin cette Mission Haut Brion 72 était encore bien vivante, avec une bouche toute fondue ample caressante, une finale certes souple mais dans ce millésime faible, quelle belle longévité, et décidément vraiment un très beau cru. Excellent 92
Enfin ce magnum de Pommard village 85 de Rebourgeon Mure en a scotché plus d'un ! Un nez classique avec une belle évolution, une bouche ronde, puissante, tanins soyeux amples et de la fraicheur. Pas de confit sur ce millésime mûr, et une finale longue avec de beaux aromes fruits noir et rouge mûrs, note sous-bois, et moka, fond de champignons, de cuir. Très belle bouteille. Excellent 93; Merci Daniel !
Le lendemain, pas pris de photos, mais le diner avec Jean-Pierre fût chaleureux avec dans mon souvenir : un superbe Riesling Engelberg de Mélanie Pfister 2010, l'archétype pour moi de Riesling Calcaire. Fin fleurie, grande délicatesse et pourtant du fond, de la puissance, tension superbement enrobée d'une matière sans sucrosité. très belle bouteille Excellent 94-96. Des Meursaults de Jean Pierre très classe et pure avec un Cras 2012 bien ample et crayeux, associant rondeur et tension. Et mathieu me rappelle le superbe Tessons 2007 de Buisson Charles, un Meursault, dense, plein avec une superbe persistance
Un Calon Ségur 2005 surprenant de buvabilité. Puissant et fin, de la tension, de l'énergie, ample mûr, bref un 2005, ce grand millésime annoncé se confirme à chaque dégustation. Un Gevrey de denis Mortet 2001 qui faisait 2003, chercher l'erreur ou le travail en cave. Un Fonsalette 98 ou tout le monde a identifié Reynaud mais moi ne me convainc pas. Certes l'aromatique fruit rouge mûr est très gourmande et les tanins velours caressent le palais mais l'alcool, la puissance me donne une impression de déséquilibre général et l'ensemble me fatigue rapidement, je n'ai pas envie d'y revenir ! Désolé Serge, moi ce n'est pas mon type de vin, je ne les trouve pas harmonieux.
Enfin, nous avons pu déguster un beau Champans 74, un grand Rugiens 69 mais surtout pour moi, un superbe Champans 64, tendu, avec une pointe de puissance, dynamique et une longue persistance classe complexe. Evidemment du grand art. Merci Jean-Pierre.
Un Calon Ségur 2005 surprenant de buvabilité. Puissant et fin, de la tension, de l'énergie, ample mûr, bref un 2005, ce grand millésime annoncé se confirme à chaque dégustation. Un Gevrey de denis Mortet 2001 qui faisait 2003, chercher l'erreur ou le travail en cave. Un Fonsalette 98 ou tout le monde a identifié Reynaud mais moi ne me convainc pas. Certes l'aromatique fruit rouge mûr est très gourmande et les tanins velours caressent le palais mais l'alcool, la puissance me donne une impression de déséquilibre général et l'ensemble me fatigue rapidement, je n'ai pas envie d'y revenir ! Désolé Serge, moi ce n'est pas mon type de vin, je ne les trouve pas harmonieux.
Enfin, nous avons pu déguster un beau Champans 74, un grand Rugiens 69 mais surtout pour moi, un superbe Champans 64, tendu, avec une pointe de puissance, dynamique et une longue persistance classe complexe. Evidemment du grand art. Merci Jean-Pierre.
Amicalement, Matthieu