Bonjour à tous,
Retour de vacances moins œnophiles cette année, mais très gastronomiques après avoir testé quasiment tous les restos des Eysies sur Tayac :-). Hors étoilé, le meilleur pour nous c'est Nosco :-) Grosse déception à La Maison, sensé être le mieux noté, pas du tout de mes goûts avec une association ail/orange incompréhensible et immangeable.
Par contre, très beaux diners aux 2 étoilés Michelin, avec un supplément d'âme au Centenaire.
Les Glycines :
Très Bien, une cuisine contemporaine, recherchée, intéressante, mais un service commercial, mécanique et sans le minimum d'attention, d'empathie attendu.
Soupe en amuse bouche aux radis vinaigrés bien. Super bouillon sur la tomate (ou le caviar n’ajoutait pas le peps attendu). Lotte verveine à la sauce nectarine/agrume à tomber, meilleur plat pour la surprise, et cette sauce !!!. Magnifique pigeon à la cuisson extra, avec parmentier pigeon foie gras à la purée redoutable et au sarrasin qui apportait un twist en fin de bouche divin (pas en photo). Dessert très bien surtout la glace menthe, persil, coriandre qui évoquait furieusement l’estragon ! Un délice
Mignardise trop sucré à mon goût…
Par contre, très belle carte de vins, tout y est :-), avec des prix gastros classiques.
Enfin le 2ème plat scotchant : la truffe. Tiramisu à la truffe d’un équilibre remarquable, d’une gourmandise, d’une élégance dans l’accord avec la mascarpone truffée entre sobriété, friandise et complexité !
Au final, grand moment de plaisir , de voyage gustatif, servi par une équipe remarquable !
Merci et donc préférence au centenaire même si la carte des vins est beaucoup moins intéressante
Merci à David pour le "Cheverny Tour" avec de très jolis Villemade en rouge et blanc, mais je dois dire que ces Ardilles 19 m'ont particulièrement titillé même si La Bodice 19 est superbe de droiture et profondeur, un côté plus canaille sans doute sur l'assemblage Pinot/Gamay.
Riesling Zind Humbrecht Brand VT 2004 magistral d'équilibre, de finesse et de puissance 95 (18). Beaux accents tourbés, fumés, bouhce fraihce, gardant de la délicatesse, persistance longue et classe. Grand vin.
Tout comme cette Côte Rôtie Landonne Delas 2004, au nez d'une belle élégance et d'une grande friandise et compléxité, à l'élevage digéré offrant finesse et velouté des tanins, avec la profondeur et la puissance finale, classique d'une Landonne Excellent-Exceptionnel 95 (18).
Le reste au niveau attendu, et particulièrement :
Chateaunef du pape, Janasse Chaupin 2007 : Nez complexe, opulent quand même, fruit noir cassis, note épice réglisse, pointe orange sanguine, fond plus tabac que garrigue, et cacao. Bouche robuste, ample, du volume, ça envoie, tanins soyeux, finale alcool se fait sentir, puissante, ça envoie, c'est un style quand même, qui n'est pas mon préféré. Excellent 93 (17)
Chablis, Droin Montée de Tonerre 2013 : Nez classique, joli, fruit blanc, puis citron, note mousseron, champignon, fond craie, roche puis humus, tourbe. Bouche droite, tendue, joli matière ronde, pleine, finale fraiche tonique, profonde, élancée. Effectivement ça évoque le GC. Excellent 93-94 (17+)
Pomerol, Chateau Rouget 2009 : Nez expressif, fruit rouge compoté, note fraise vanille encore vivace, pointe épice bois précieux, cèdre fond balsamique. Bouche charpentée large, puis de la structure, tanins soyeux, c'est compoté, friand voir gourmand, tanins accroche encore un peu en finale, qui tient sur la puissance. Excellent 91+ (16,5)
Pommard, Rebourgeon Mure Grands Epenots 2016 : nez encore un peu fermé, cerise, puis groseille, note sureau puis épice légère, fond aubépine, amande. Bouche fraîche, tendue, tanins soyeux limite pour enrober une fraicheur marqué, finale qui reprend de la délicatesse, moins heurtée qu'en bouche, fraiche et tonique, finit court pour Epenots. TB-Excellent 91 (16,5-17)
Chassagne Montrachet, Morey Coffinet Blanchots Dessus 2013 : Nez classe, plein, encore un peu marqué élevage sur beurrée, noisette grillé et sésame, avec une élégance chèvrefeuille, tarte citron meringuée d'une grande friandise. La bouche attaque large, ample du volume, puis ça se tend, pour finir droit en finale puissant, plein et belle persistance complexe. A nouveau ca évoque le GC Excellent 93 (17)
Par contre, les Amoureuses Amiot ou la malédiction des Bourgogne 2004 a encore frappé, avec des aromes de petit pois, de pomme de terre piqué, de feuille de géranium rédhibitoire....
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