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Le vin, ça se partage ! c'est comme le bonheur... Le bonheur simple d'une dégustation de grand vin de Bourgogne ou d'une belle syrah ! Alors n'hésitez pas à consommer ce blog sans modération, contrairement à l'Alcool qui se consomme, majeur et avec modération. La plus part des vins sont dégustés et crachés.... Consulter le aussi en vidéos sur YouTube
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samedi 8 juillet 2017

Des bouteilles d'été avec un temps d'été

Bonjour à tous,


Voici les dernières bouteilles dégustées sous des chaleurs parfois limite pour une dégustation de qualité.


Sancerre, Vincent Pinard Flores 2015 : Un nez superbe, complexe, de fruit blanc, pomme granny, et jaune, coing mûr, note légère buis, acacia, pointe agrume exotique citron vert, fond de résine puis crayeux. La bouche est large, ample au très beau toucher, soyeux bien soutenue par la fraicheur, sur le fruit jaune, le coing, puis plus exotique, note légère buis, acacia, fond résine, terpénique et cailloux roche. La finale est fraiche, superbement enrobée, harmonieuse, équilibrée, belle densité, belle concentration, persistance honnête de fruit blanc, pomme granny, et jaune, pointe exotique, note buis acacia, puis résine, fond roche cailloux. Tout ce que j'aime TB+ 90+ 16+ Et décidément ces 2015 à Sancerre sont superbes (bu également cette semaine un sancerre 2015 "basique" au restaurant qui était très bon...)

Volnay Rebourgeon Mure Cailleret 2006 : Un nez pas super expressif mais très séduisant, à point, sur la framboise, le sureau, la groseille à maquereau, note épice réglisse, pointe champignon, cèpe, fond moka cuir très classe. La bouche est corpulente presque charpentée, droite, carrée, presque puissante, tanins soyeux au beau touché, sur la framboise, note épice réglisse puis champignon cèpe, mais aussi sous-bois, fond cuir classe et une pointe moka. La finale est presque fraiche mais plutôt sur la structure, avec un peu de puissance pour dynamiser et offrir une belle persistance de framboise, d'épice, de champignon, de sous bois sur un fond cuir et léger moka. Excellent 93 (17) mais peut encore gagner à être attendu.

Saint-Estèphe, Chateau Lafont Rochet 2004 : Un nez assez brut de cassis mûr, note bourgeon de cassis, poivron rouge, fond noyau, orgeat, fumé. La bouche est robuste, structure un peu rigide, profonde, en longueur, aux tanins ronds un poil rustique, sur le cassis mûr, note bourgeon cassis, poivron rouge, fond noyau, et fumé. La finale fraiche poudre un peu dans son empreinte, sur le cassis, note poivron rouge, bourgeon de cassis, fond fumé orgeat. B-TB 88 (15) Pas très complexe, assez rigide et un peu rustique.

Meursault, Buisson Charles VV 2012 : Un nez assez pure et franc de poire, de fruit blanc, note fleurie chèvrefeuille, aubépine, fond amande léger sésame. La bouche est ronde, ample, belle matière au toucher satin, c'est pur, franc, sur la poire, le fruit blanc, note chèvrefeuille, puis crayeuse, aubépine, fond sésame grillé léger. La finale est ronde, ample, soutenue par une pointe fraiche tonique et persistance de poire, fruit blanc, amande, craie et fond sésame grillé TB 89 (15,5) mais je trouve un peu en dessous du 2011 ou 2013 qui me semble offrir plus de fond.

Cote Roussillon, Domaine de l'Edre Carrément Rouge 2010 : Un nez de prune, note orange sanguine, puis plus marqué végétal ronce, rafle, pointe épice fond noyau et cacao. La bouche est charpentée, aux jolis tanins soyeux, bonne densité, de la profondeur, un coté gourmand sur le fruit rouge acidulé, la prune, note orange sanguine, pointe végétal ronce fond cacao avec léger vanille. La finale est ronde, friande, avec une fraicheur tonique agréable, sur le fruit rouge acidulée, la prune, note épice vanillée, la pointe orange sanguine puis ronce rafle, fond cacao. TB 89 (15,5)

Marsannay, Bart Champs Salomon 2013 : Un nez moins expressif qu'en toute jeunesse, sur la groseille, note ronce puis épice légère vanille, fond noyau fumé. La bouche est corpulente, large, aux tanins fins et précis, pas très dense, puis de la fraicheur, sur la cerise, la groseille, note ronce rafle sous bois, fond fumé noyau. La finale est fraiche, tonique, regain de puissance et persistance intéressante de groseille, de ronce pointe vanillée légère fond noyau et fumé. TB 90 (16).


Amicalement, Matthieu

samedi 22 avril 2017

Vins de Pâques et pré-élection

Bonjour,


Au vu de ces semaines pré-électorales, on profite du WE de Pâques pour vider l'armoire, ce sera toujours ça de bu...


Pomerol, Chateau La Conseillante 2004 : Un nez expressif, fin, classe, mais pas très complexe, plutôt fruit noir, myrtille, cassis, belles notes marquées de noisette fraiche, fond discrètement fumé et pointe vanille. La bouche est charpentée, aux tanins soyeux, mais c'est droit, assez aristocratique, limite stricte, austère, belle densité, plein, sur le cassis, myrtille, note noisette, puis plus noyau, un peu mat, fond un peu fumé et pointe épice vanillée, amande. La finale est fraiche, équilibrée, belle empreinte soyeuse, et persistance intéressante de fruit noir, noisette a nouveau fraiche, fond amande, fumé, et légère pointe vanillée. petit Excellent 92 16,5+

Châteauneuf du Pape, Pierre Usseglio 2007 : Après 4H d'aération, nez gourmand de fruit noir mûr, confit presque, la prune, note presque lactée fraise vanille, pointe cerise léger kirch, puis épice souk marqué, orange sanguine, fond plutôt cacao. La bouche est large, ample, tanins soyeux caressant bien soutenus par la structure, c'est plein, sur la figue, la prune, note épice réglisse, puis orange sanguine, fond cacao. La finale est pleine, ample, belle empreinte tannique, sur la structure persistance intéressante de fruit noir, prune, figue, léger confit, note épice, puis fond cacao. TB-Excellent 91 (16,5)

Cote du Roussillon, Clos des Fées VV 2007 : Un nez séduisant, après 4H d'aération faisant disparaître le réduc oeuf, et plutôt pure ! de fruit noir, mûre sauvage (pour le coté frais bourgeon), note épice réglisse, florale aussi, violette, pointe viande fraiche quand même, fond cacao. La bouche est pleine, robuste, tanins fins, précis, belle densité, c'est structuré et plutôt profond, droit, bien équilibré, pas d'alcool, sur la mûre, la myrtille, note épice réglissée, toujours cette pointe violette, fond cacao et fumé. La finale, sur la structure, est presque fraiche, tonique, équilibrée sur le cassis, myrtille, note épice réglisse, pointe violette, fond cacao. C'est très bon, équilibrée, droit, précis. Excellent 92 (17)

Saint-Estèphe, Chateau Lafont Rochet 1998 : Un nez (après les 4H necessaires d'aération) de fruit noir, mûre, note poivron rouge grillé, pointe entre animal/œuf/cuir, fond tabac fumé. La bouche est droite, assez profonde, tanins ronds un poil de rusticité, ensemble un peu rigide, sur la mûre, note poivron rouge grillé, pointe cuir, fond tabac fumé, c'est assez lisible et sans surprise. La finale est fraiche, empreinte tanique plus soyeuse qu'en bouche, persistance intéressante de fruit noir, note fraiche entre poivron rouge et ronce, pointe cuir champignon, fond tabac fumé. TB 89 (15,5)

Macon Pierreclos, Guffens Tri de Chavigne 2011 : Un nez très appétant, fin, distingué, complexe, fruit jaune mûr, note fleurie et fraiche, typé noisette puis chèvrefeuille, pointe beurrée, mais aussi sésame grillé classe, fond frais, floral, aubépine, superbe, et léger amande grillé, whaouh…. La bouche est ample, à la matière fine, précise, délicate, belle densité, toucher onctueux enrobant une fraicheur qui tend le vin, lui donne la profondeur, sur le fruit jaune, puis le chèvrefeuille, le citron vert, avec un coté meringuée/beurrée, note noisette fraiche, pointe sesame grillé classe, fond aubépine, élégant, amande grillé. La finale est fraiche, tonique, profonde, empreinte soyeuse puis très belle persistance, pointe amertume, de fruit jaune, note chevrefeuille, citron vert, meringue beurre, fond aubépine, amande et retour crayeux. Superbe, complexe, précis, puissant mais délicat... Excellent 94-95 (17,5-18). J'ai adoré mais pas sylvia qui l'a trouvé un peu too much...

Ribera del Duero, Bodegas Pérez Pascuas Viña Pedrosa Reserva 2003 : Un nez assez discret de prune, pointe œuf, note épice marquée, souk, orange sanguine, fond léger plutôt cacao, pas très complexe. La bouche est large, précise, bien structurée, tanins fins ronds, de la fraicheur, de la finesse mais de la densité, sur la prune, note fruit noir, puis épice souk, orange sanguine, fond cacao pointe amer. La finale est fraiche, puissante mais équilibrée, empreinte légèrement asséchante qui serre, persistance intéressante plus acidulée,  prune, fruit rouge, épice, orange sanguine, fond cacao TB+ 90+ (16+)

Margaux, Chateau Durfort Vivens 1986 : Un nez classique, un poil austère qui s'ouvre sur le tabac, le fruit noir, note d'encre, graphite puis champignon cèpes, fond fumé. La bouche est charpentée, droite, de la structure, un poil rigide, c'est droit tanins ronds, profond, profil limite austère mais classe, sur le fruit noir, cassis, note tabac, boite à cigare, pointe encre graphite fond champignon cèpes et fumé. La finale est ample sur la structure, droite, belle profondeur classe, puis fraiche, sur le fruit noir, un peu mat, note tabac, boite à cigare fond champignon et fumé. Très classique du Bordeaux à point, classe mais un peu mat, rigide et un poil austère sur ce millésime. TB+ 90+ (16+)

Et maintenant on se prépare pour la soirée électorale !

Amicalement, Matthieu

dimanche 12 mars 2017

Beaucoup de CRs de retard car je ne goute pas tout ça en une semaine...

Bonjour à tous,


Accumulation de retard de CRs des nombreuses bouteilles dégustées ces dernières semaines.


Montlouis, Chidaine Choisilles 2014 : Un nez très séduisant, expressif, sur le coing, la pomme cuite au beurre, note miel, puis plus ambré tourbé, fond de craie. La bouche est large, ample, belle matière suave qui enrobe la fraicheur, c'est tendu, tonique, profond tout en gardant de l'onctuosité, sur le coing, la pomme chaude, note miel puis pointe cire d'abeille tourbe, fond marqué craie et amande. La finale est fraiche et ronde, tonique et très belle persistance de coing, pomme chaude, note miel, de tourbe, de cire d'abeille, fond de craie d'amande. Très beau vin encore une fois, tout a fait mon style. Excellent 92-94 (16,5-17,5)

Margaux, Chateau Malescot Saint Exupéry 1996 : Un nez assez typé rive gauche, cassis, note marquée poivron rouge, pointe entre cuir et animal, fond fumé, tabac. La bouche est charpentée, droite, tanins au toucher soyeux mais dans un ensemble un poil rigide, c'est tendue, frais, sur le cassis, note marquée poivron rouge, pointe plus cuir, encre, fond fumé et tabac. La finale est fraiche, pleine, belle persistance cassis, poivron rouge, cuir et fond tabac fumé. Classique, pas super mûr un peu trop marqué poivron à mon goût, mais moins marqué encre, animal, cuir que d'autres. Classique, mais pas le plus beau 96 RG dégusté... TB+ 90+ (16+)

Côte Rôtie, Rostaing 2007 : Un nez expressif, de cassis mûr, note violette puis épice un peu marqué vanille, pointe bacon grillé sur fond moka. La bouche est charpentée, large, ample, aux tanins soyeux, pas très denses, mais l'ensemble est tonique, pas d'alcool, équilibrée, sur le cassis mûr, la framboise, note violette fraiche, puis plus épice vanille, fond moka. La finale est fraiche, tonique et belle persistance de cassis de violette, pointe vanille et fond moka. Une 2007 équilibrée peu marquée par un  millésime plutôt chaleureux. TB-Excellent 91 (16,5)

Nuits Saint Georges, Rion Grandes Vignes 2005 : Un nez de cerise, note ronce et noyau, pointe épice réglisse et fond plutôt cacao. La bouche est plus gourmande que le nez, corpulente, pleine, tanins soyeux, (pas grande densité) mais plein, puis fraicheur, presque de la puissance, tonique, fruit rouge mûr, framboise, note ronce sous bois, fond fumé noyau et amande. La finale est fraiche, puissante presque et persistance intéressante de framboise mûre, cerise, un coté juteux, note ronce et sous bois, épice réglisse, fond amande et cacao. TB-Excellent 91 (16,5) et se boit parfaitement aujourd'hui.

Gewurztraminer, Ginglinger Pfersigberg 2015 : Un nez superbe déjà complexe, classique sur le litchi, le fruit de la passion, la mangue, note florale iris, fond épice, puis pierre, roche. La bouche est large, ample, bien tenue par une structure droite, c'est profond et suave à la fois, précis, délicat, du sucre dans un profil demi-sec, sur la goyave, le litchi, du fruit exotique, note agrume pamplemousse, citron cédrat, pointe flotal iris, fond pierre roche. La finale est ronde, sensation sucrée mais bien équilibrée par la fraicheur, puis de la structure qui tient le vin et longue persistance de fruit exotique, d'épice, d'agrume, fond roche. Excellent 92-94 (17-18)

Saint Aubin, Sylvain Langoureau En Remlilly 2013 : Un nez expressif, voir opulent, de fruit blanc et jaune mûr, note de beurre, de noisette grillé, pointe agrume tarte citron meringuée, chèvrefeuille, fond amande et sesame grillé. La bouche est large, ample, sexy, tenue par la fraicheur, matière onctueuse, sur le fruit blanc, puis plus citron, note chèvrefeuille, tarte citron, fond craie et sésame grillé, ça envoie quand même. La finale est fraiche, tendue, persistance intéressante de fruit blanc, d'agrume, citron, note chèvrefeuille, fond amande et sésame. Un millésime plus violent, tendue, comme plus extrême par rapport au coté plus rond soyeux sexy habituel, et qui finit par être un peu écœurant... B-TB 88 (15). Cette bouteille me confirme que les 13 blancs sont plus à attendre que les rouges car ils sont puissants sur ce que j'ai dégusté.

Volnay, Voillot Fremiets 2011 : Un nez très friand, ouvert, sur la cerise, note d'épice typé réglisse, poivre, pointe fraiche typé ronce, sous bois sur un fond noyau et amande. La bouche est corpulente, large, ample, beaux tanins soyeux puis de la fraicheur tonique, dynamique, pas super dense, très sapide, c'est juteux, sur la cerise, la groseille, la framboise, note ronce, sous bois, fond noyau et amande. La finale est fraiche, tonique mais bien enrobée et belle persistance de groseille, de cerise, note épice réglisse, poivre puis ronce, fond noyau, amande et léger cacao. Excellent 91 (16,5)

Saint-Estèphe, Chateau Lafont Rochet 2005 : Un nez fuit noir, cassis, mûr, pointe chaleureuse, pruneau, note acidulée épice patchouli souk, puis plus classique, encre cèdre, fond entre cacao, fumé et balsamique. La bouche est robuste, grosse structure mais bien dessinée, précise, presque fine, de la profondeur sur le cassis, pointe pruneau, note épice réglisse plus que souk, puis plus classique, encre, cèdre, fond cacao et fumé. La finale est fraiche, tonique, précise plutôt puissante et belle persistance de fruit noir, cassis, note épice réglisse, puis encre, cèdre, fond cacao et fumé. Arrive gentiment dans une phase très plaisante mais encore 10 ou 20 ans ne l'effraieront pas. Excellent 92 (16,5+)

Chassagne Montrachet, Buisson Charles En Remilly 2010 : Un nez de poire, fruit blanc, note d'amande, léger grillé, d'aubépine, pointe noisette, fond craie et sésame grillé. La bouche est large ronde, matière onctueuse, presque sexy, qui tient sur la structure, poire, fruit blanc, note un peu plus beurrée, amande grillé, noix macadamia avec pointe vanille/caramel mais léger, et fond de craie et d'amande. La finale est ronde, gourmande avec une pointe de fraicheur bienvenue pour offrir une belle persistance de poire, de fruit blanc, d'amande grillé, de macadamia toujours ce cote vanillé/caramel et fond sésame grillé et craie. TB 90+ (16+)

Riesling, Ginglinger Drei exa 2015 : Un nez discret mais élégant de mirabelle, quetsche, note agrume pamplemousse, pointe miel et fond cire d'abeille puis craie. La bouche est ronde à l'attaque avec une matière suave, puis c'est droit, tendue, tonique sur la mirabelle, la quetsche, note agrume pamplemousse, orange, fond cire d'abeille et craie, pointe amande. La finale est fraiche, sèche même si une pointe gourmande se fait sentir, persistance intéressante de mirabelle pamplemousse, orange, fond cire d'abeille craie et amande TB 90 (16)

Amicalement, Matthieu

dimanche 22 janvier 2017

Plusieurs anniversaires chez Fabrice

Bonjour à tous,


Au moins 3 de nos camarades sont nés début janvier, l'occasion de faire un chouette diner chez Fabrice, merci à lui pour son accueil, et sa délicieuse cuisine. La prochaine fois, on apporte les maillots pour le bain de minuit ;-) !




Vin 1 : Joli nez typique du chablisien sur le foin, la fougère, note de craie, d'huitre. La bouche est droite, tendue, belle concentration de matière mais un poil stricte de mon gout sur le fruit blanc, le foin, la fougère, finale tendue, assez puissante et d'une persistance intéressante aux notes de foin, fougère. TB 89 15,5 que ce Chablis Tribut 2015


Vin 2 : Un champagne aux note légèrement oxydées sur le raisin de Corinthe, note rancio puis boisé brioche grillé et fond plutôt noix que noisette. La bouche présente une grosse attaque, assez brut et agressive, bulle puissante, sensation sucrée mais c'est sapide sur un coté oxydé de raisin de Corinthe, de noisette grillé, de noix. La finale est acidulée, sucrée mais belle persistance de noisette, un côté plus popcorn, raisin de Corinthe. B+ 88 (15) une certaine complexité mais peu d'élégance que ce Champagne David Couvreur Blanc de Blanc 2011.


Vin 3 : Un nez de chardonay poire, pomme, note d'amande puis plus boisé pomme caramélisé, fond de craie et sésame. La bouche est ronde, souple, poire puis sésame grillé, fond de craie, belle matière dense mais manque un peu de gnaque. La finale est souple, ronde, persistance intéressante de poire, sésame grillé, fond de craie. TB 89 15,5 que ce Chassagne Morgeot Germain 2006, manque juste un peu de gnaque.






Vin 4 : Un nez dominé par une réduction tenace sur l'allumette, le pétard, ou in devine le fruit blanc et la frangipane. La bouche est droite matière suave délicate, pas très dense mais belle ensemble, par contre aromatiquement c'est dominé par la réduction, dommage, la finale est ronde, de la tension, c'est délicat persistant mais toujours cette réduction grillé, pétard qui gâche un peu mon plaisir. B 87 (15) Je suis parti sur Germain genre Charmes mais non C'est Meursault Bouche Chères BC 2005 ! Et là je suis assez surpris, si la bouche correspond bien à Bouche chères, l'aromatique ne ressemble pas aux 2 bouteilles déjà bues (j'ai revu mes notes) et à ce que je bois chez Patrick en général mais 2005, c'est en pleine période de transition, d'essais... Et mes bouteilles ont peut être mieux évoluées !


Vin 5 : Un nez pas super expressif mais très élégant, floral, note d'agrume et un fond naphté, pétrolé classe. La bouche est délicate, ronde, aérienne, pas très dense mais bien dessinée, sur l'agrume mûr, note florale, fond pétrole. La finale est un peu acidulée, à la persistance intéressante d'agrume, de fleur, fond pétrole. TB 90 (16) que ce Riesling Schlossberg de Weinbach 2011 que j'avais identifié mais en 2007 :-).


Vin 6 : Un nez pointe de réduction qui s'efface assez vite à l'aération, sur le fruit jaune, puis plus fenouil, un côté anis, sur un fond un peu amande grillé. La bouche est très joli, droite, vive, tonique, un peu de gaz, sur la peche puis plus fenouil, note frangipane, sur un fond herme aromatique séchée, garrigue. La finale est ronde, de la tension qui donne de la profondeur, sur le fenouil, pointe anis, note frangipane, amande et un fond revient un peu le grillé, réduction. Excellent 91 (16,5) que ce Cote du Roussillon, Gauby Coume Gineste 2009.




Vin 7 : Un premier nez très séduisant de fruit rouge, fraise des bois,, mûr, note d'épice varié, légère vanille mais surtout un fond de truffe blanche classe puis à l'évolution après passage en bouche la truffre se fait plus végétal, poivron rouge grillé, marquant l'origine du vin. La bouche est corpulente, très beaux tanins soyeux, pas très dense mais très belle structire, par contre l'aromatique est sans équivoque, cassis, puis tomate séchée, bourgeon de cassis, note de poivron rouge grillé, fond d'épice avec ce côté vanille. La finale est fraiche avec une belle persistance de fruit rouge, puis poivron rouge grillé, pointe bourgeon de cassis, fond tamate séchée puis épice vanille. Excellent 92 (16,5). Très joli vin, délicat, structuré, même si ce n'est pas mon aromatique préféré que ce Clos Rougeard les Poyeux 2002


Vin 8 : Un nez qui part bien mais très vite un côté serpillère, encre, domine signant une bouteille défectueuse. Dommage car la structure en bouche est très belle pour ce Saint Julien Chateau Talbot 1985


Vin 9 : Un nez bordelais classique de cassis, note poivron rouge, puis de tabac, fond fumé. La bouche est charpentée aux tanins soyeux, un peu rigide, de la fraicheur, c'est droit, style austère, sur le cassis, note poivron rouge, pointe encre, graphite, fond fumé; la finale est ronde, belle densité, fraicheur mais un peu en dedans, persistance honnête de cassis, poivron rouge grillé, fond fumé. Pas d'une grande complexité, bien fait, un Bordeaux classique, un peu austère, que je place en haut médoc, en 98, genre sociando. TB 90 (16) Et là petite déception que ce Saint Estephe Cos d'Estournel 96, ça ne lui ressemble pas comme profil de vin (d'habitude au contraire un vin plutôt gourmand, soyeux, rond, ample, presque sexy). A attendre sans doute, phase ingrate.






Vin 10 : Un nez framboise, aux notes végétal ronce marqué, fond boisé fumé, bouche charnue, tendue, fraiche, structure droite tanins ronds, c'est acidulée, framboise sureau, note ronce végétale, fond fumé, finale fraiche voir vive mais bien enrobée, framboise, note végétale, fond boisé fumé. B-TB 87 (15). Bon les copains s'orientent vite vers un pinot étranger, mais n'identifient pas ce Pinot noir, Nouvelle Zélande, Delta Vineyard 2007, plutôt honnête.


Vin 11 : Un nez classe et qui le cherche, sur le fruit rouge, aux belles notes boisées fumé, et d'épice, typé girofle sur un fond moka. La bouche est corpulente, pas très dense mais les tanins sont soyeux, c'est ample, gourmand, tout en gardant de la fraicheur, sur le fruit rouge et noir, note épice et fond moka classe, finale fraiche, voir acidulée, framboise, note plus végétal ronce sous bois, note épice, et fond moka marqué. Beau vin, Excellent 92 (17), que je positionne en année fraiche et pourtant ce Charmes Chambertin Bachelet est de 2006...


Vin 12 : Un nez surprenant dominé par l'amande, puis la noix, mais dont le profil de plus en plus noix voir amer signe un vin oxydé ! Dommage pour ce Vosne Romanée aux Reignots, comte Liger Belair 2006.






Vin 13 : Tout juste ouvert, le nez va évoluer en permanence, au départ tabac, boite à cigarre, il va évoluer vers le cassis, puis note bacon grillé, viande roti, puis épice entre vanille, poivre, réglisse, fond tabac puis cuir. La bouche est superbe, charpentée, ample, tanins fins et précis, taffetas, c'est droit, profond et très sapide sur le cassis mûr, note épice poivre vanille évoluant orange sanguine, puis bacon grillé, pointe cuir, fond tabac blond, fumé, le plus complexe des vins de la soirée. La finale est fraiche, acidulée, bien enrobée d'une empreinte tanique soyeuse et très belle persistance de cassis, bacon grillé, poivre, réglisse, fond tabac fumé. Très beau 94 (17,5). Au départ, parti sur Pauillac puis Hermitage, je finis sur la Cote Rotie puis je me dis c'est du Guigal, et là je pars sur les vignes de l'Hospice, et non c'est bien Cote Rotie, Chateau d'Ampuis 2005.


Vin 14 : Un nez  très épicé, souk, pot pourri, patchouli sur un fond de zan, réglisse. La bouche est charpentée et part un peu dans tous les sens, grosse sensation sucrée, tanins soyeux sur la cerise, le kirch l'alcool, puis les épices patchouli, sur un fond de zan. la finale confirme ce côté baroque, sur le fruit rouge sucré, le zan et fond d'amande. B 88 (15) que cette Cote Rotie Stephan VV 2003. Pas mon style, pas identifié alors que j'en déjà bu et que j'en ai encore une en cave...


Au final, un diner fort sympathique mais ou les bouteilles ne sont pas toutes goutées au top... Chaque diner ne peut pas être béni des dieux, malheureusement !


Amicalement, Matthieu

samedi 24 décembre 2016

Plus beaucoup de choix dans l'armoire, avant les vins de fêtes

Bonjour à tous,


Ce qui est bien dans ce cas là, c'est que les dernières qui restent, généralement, vont bien avec tout, parce qu'elles se boivent pour elle même... Ce sont celles qu'on garde au cas ou il y aurait quelque chose à fêter.


Sancerre, Boulay La Cote 2011 : Nez expressif avec une pointe amylique typé bière (croute fromage) qui disparaît a l'aération, sur le fruit blanc, pomme granny, note acacia, buis, pointe ananas, fond roche silex et léger tourbé. La bouche est droite, tendue, presque vive, belle matière ronde, concentrée, très sapide, sur la pomme verte, le citron, note buis, acacia, fond roche silex, un profil typé amer, c'est sans concession, droit et sec. La finale est tendue, à l'empreinte ronde, suave, qui enrobe, puis c'est profond, long et belle persistance de pomme granny, citron, note buis acacia, fond typé amer, roche, silex et ce coté un peu tourbé qui revient. De l'attaque à la finale, ce vin ne ment pas, droit, profond, tendue, il est sans concession. Pour les amateurs du genre Excellent 92-94 (17)

Chambolle Musigny, Amiot Servelle Charmes 2006 : Après 4H d'aération, un nez discret de cassis, pruneaux note ronce, amande, pointe épice fond sureau noyau et moka. La bouche est quasi charpentée, tanins ronds,  assez denses, style plutôt austère, droit, un côté puissant, sur le cassis, puis plus groseille, note noyau, épice ronce, fond sureau et noyau mais un ensemble assez mat. La finale est plutôt puissante, à la structure marquée, avec une persistance honnête de cassis, prune, note pruneau puis épice réglisse, fond noyau sureau et moka. Pas très complexe, un peu austère et  fruit mat TB 89 (15,5)

Vosne Romanée, Guyon Les Brulées 2008 : Un nez friand de framboise, groseille, note floral puis plus végétal ronce, pointe épice girofle fond fumé. La bouche est corpulente, tendue, mais large aux jolis tanins soyeux, pas très dense mais bien  enrobant et précis, fins, sur la framboise, la groseille, note épice girofle, pointe floral pivoine, fond fumé. La finale est fraiche, belle empreinte soyeuse à la vosne, gourmande, mais tonique, persistance intéressante de framboise, d'épice girofle, pointe pivoine, fond fumé. Excellent 91-93 (16,5+)

Marsannay, Bart Montagne 2014 : Un nez de cerise burlat, note sureau, légère réglisse, fond amande et fumé. La bouche est corpulente, pleine, dense, beaux tanins soyeux, droit, sur la cerise, note épice réglisse, un coté sureau, pointe ronce, rafle fond amande et fumé. La finale est pleine, fraiche, très belle empreinte tanique soyeuse, et belle persistance de cerise, d'épice, de ronce et fond amande et léger fumé. TB-Excellent 90-92. Pour cette fois 90 (16) Très beau nouveau cru chez Bart... Proche des Champs Salomon en terme de plénitude, de structure. Super rapport Q/P encore pour quelques temps...

Cote du Roussillon, Gauby Calcinaires 2015 : Un nez expressif de prune, pointe animal qui disparaît à l'aération, puis cassis, note pain d'épice marqué mais gourmande, fond cacao. La bouche est charpentée, large, bien construite, droite, sur la prune, un côté liqueur alcool léger, note pain d'épice, fond cacao. La finale est ample, large, ronde belle empreinte tanique soyeuse, mais l'alcool est là surtout à 4H d'aération, avec une persistance intéressante de prune, de pain d'épice et de cacao. TB 89 (15,5)

Saint-Estèphe, Chateau Calon Segur 2006 : Un nez expressif, séduisant, de cassis mûr, note fraiche poivron rouge grillé, puis plus cèdre, fond boisé encore prégnant de tabac, fumé, café pour sylvia. La bouche est robuste mais précise, tanins soyeux, denses, grosse structure qui tient le vin, sur le cassis mûr, presque acidulé, note de poivron rouge grillé, de cèdre, d'amande grillé, fond tabac, fumé. La finale est pleine, puissante, empreinte tanique soyeuse, belle persistance de fruit noir, cassis, d'amande grillé, de cèdre, fond tabac fumé avec un côté moka effectivement. Excellent 92-94 A date 92 (17)


Vosne Romanée, Daniel Rion Beaumonts 2010 : Un nez classe, pas encore très expressif, fin, sur la framboise, la groseille, note végétal ronce, pointe épice, fond fumé grillé (plutôt réduc que bois). La bouche est corpulente, ample, bien soutenue par la fraicheur, aux tanins soyeux à la vosne like, sur la framboise, la groseille, note de ronce, puis puis épice girofle, fond boisé amande. La finale est fraiche, tonique, bien enrobée, empreinte soyeuse, pas super dense mais belle persistance de framboise, groseille, note ronce sureau puis épice girofle, fond amande et fumé. Excellent 91 -93 92 (16,5+)

Chambolle Musigny Amiot Servelle 2013 : Un nez plutôt discret, de framboise, note amande marqué, noisette torréfié, puis léger vanille, fond chocolat, surprenant, pas trop le style habituel. La bouche est corpulente, large, pas très dense, tanins fins et soyeux, belle tenue sur la fraicheur, sur la framboise, puis le sureau, note épice typé vanille, chocolat, fond amande, noisette, léger torréfié. La finale est ronde, délicate, aérienne mais suffisamment fraiche et concentré pour offrir une persistance intéressante de framboise, note sureau, épice et toujours ce fond entre chocolat, amande noisette torréfié, vanille. Surprenant car ça ne fait pas boisé non plus, et très différent de d'habitude... TB 88 (15)

Amicalement, Matthieu


dimanche 4 décembre 2016

WE en bourgogne et diner des 10 ans bénis des Dieux

Bonjour à tous,




Et oui, chers amis, au moins, le temps d'un diner, j'ai vu la lumière ! j'ai reçu l'absolu-dégusta-tion. Pour la première fois, j'ai cru en Dieu. Sur le Mont-Thelie, Dionyssos nous a donné son meilleur, de quoi presque croire à son existence...




Tellement scotché de ce que les vins ont donné que j'ai abandonné mes notes... Incroyable, rien à discuter... aucun ou tu te dis : "bon, il est pas au top mais dans quelques années". Non. Surtout les rouges, qu'ils soient jeunes 2008 ou très vieux 1937, ils nous ont présenté une série absolue, comme si chaque cru voulait montrer qu'il était meilleur que le précédent... Jamais vu ça en plus de 10 ans de dégustation. Allez quelques souvenirs car les vins le méritent :




Dans cette série de blanc, un vin exceptionnel, ce Clos Rougeard Breze 2000 va donné le ton de la soirée, évolué, complexe, fin, frais, puissant mais délicat, taffetas en bouche, superbe vin 95 (18). Le Pouilly de Guffens sera un peu marqué d'une oxydation au fruit exotique pas d'une grande élégance. La Romanée et les Pucelles se gouttèrent très bien, 93 (17) pour ces 2 vins. Puis on attaque les rouges.




D'abord ce Léoville Las Cases 88, typé rive gauche, d'une classe folle, frais certes, mais bien enrobé, au fruit mûr, avec une longue persistance élégante de cassis, d'épice, sur un fond fumé tabac grande classe. Excellent + 95 (18). Le Lagrange 96 derrière ne déméritera pas, loin s'en faut, tonique, expressif avec son poivron rouge grillé, sa belle matière soyeuse, et sa finale longue très élégante, un beau vin 94 (17,5) sur cette bouteille aux meilleurs des Lagrange 96 bus. Le Haut Bailly 70 nous ramène dans les vins ayant harmonieusement évolué, personne ne trouve le millésime mais Alex en grande forme ce soir, est sûr qu'il s'agit d'un Pessac. Bravo, très bien vu et très beau vin que ce Hautr Bailly 70 Excellent 94 (17,5). Puis arrive, l'introuvable, l'insondable même. Seul Patrick, annonce Saint Estephe depuis 10 mn, là ou tout le monde cherche le millésime... 64, 66, 59, 45... Et non, ce Cos D'estournel 1937, premier vin pour moi avant guerre, ne fait pas son âge du tout !!! (Un faux ?) c'est tellement incroyable de cassis mûr, de champignons, cèpes confits, aux notes moka, cuir, tanins encore présents moelleux, une structure bien droite qui tient l'ensemble et prolonge la finale dans une persistance d'un autre monde, celui d'avant guerre... Incroyable. Exceptionnel 97 (19) si cela a encore un sens de noter.




Hasard des soirées magiques, le suivant, dans la même veine, est encore superbe. Gourmand puis droit, tendue, profond, superbement enrobé de tanins moelleux, et une finale droite précise et longue aux aromes très proches du précédent. Un poil moins abouti, précis mais superbe vin que ce Cos d'Estournel 1970 94 (17,5).
Comme d'hab, on a imposé aux convives notre ordre fétiche : Bordeaux, Bourgogne, Rhone. Une fois de plus, on ne peut que constater que cela fonctionne à merveille car le Chambolle Combe D'Orveaux de Clavelier 2002 va se révéler superbe, apportant un changement d'univers gustatif jouissif ! La groseille, la framboise remplaçant le cassis, les épice se font plus girofle, la bouche tendue est enrobée de tanins soyeux, c'est expressif, plus festif moins austère, avec une longue finale, d'une grande élégance, de framboise, de pivoine, de girofle sur un fond fumé classe. Très veau vin. Excellent 93 (17). Le suivant s'avèrera un peu moins élégant, plus marqué de son age, avec un côté un peu plus "végétal" mais les tanins sont très beaux sur ce Clos de Beze de Bart 1990. Excellent 91 (16,5). Ensuite arrive une série GrosFier-té, de la bourgogne avec pour commencer ce Bonnes Marres 2002, donc de Groffier, magistrale. Aromatiquement complexe, bouche superlative de tanins soyeux, sapide, classe, puissant et délicat, et une finale à la persistance d'école. Très grand vin 96 (18,5).




Le suivant illustre bien l'effet millésime, grand aussi, mais sa fraicheur plus imposante le rend un peu plus acidulé, plus profond du coup, mais un peu moins harmonieux, par contre, quelle délicatesse, le terroir parle, moins puissant, il est plus précis, concis et offre toute la palette des grands bourgogne. Framboise, groseille, note floral, puis épice girofle et longue persistance fumé et épicé. Exceptionnel aussi 95 (18) que cette Amoureuse Groffier 2008.
Enfin, on change à nouveau de registre avec pour commercer cette Mouline 2006 époustouflante (en ce qui me concerne) que personne n'a identifié hésitant même sur Guigal tant le boisé est délicat, en léger fond, mais une bouche superlative de tanins moelleux, taffetas, concentré pour autant mais d'une délicatesse et précision incroyable. Très grand vin aux notes de cassis, de poivre, de violette, de bacon grillé, complexe, évoluant en permanence et d'une persistance infinie. Exceptionnel 98 (19) pour moi et sans doute la meilleure Mouline de Guigal bue à ce jour. Personne n'identifiera également le Guigal suivant mais par contre l'Hermitage sera bien identifié, tant le vin à oppose sa droiture, sa puissance, sa profondeur, sa concentration tanique, à la largeur, l'amplitude, presque l'opulence délicate de la Mouline. Cet Hermitage ExVoto 2001 est aussi un vin a couper le souffle dans son style concentré, et profond; du grand art 95 (18) et peut être encore un énorme potentiel... Enfin nous finissons par la classe, l'élégance, peut être une synthèse des 2 précédents. Moins expressive certes, moins extrême sans aucun doute, mais une parfaite illustration de la classe discrète, large et ouverte, une pointe de profondeur et droiture, une expression aromatique parfaite. Encore une très belle bouteille que cette Landonne de Rostaing 2006, Excellent+ 94-95 (18) et bien meilleure que celle que j'ai déjà bue !


Je vous dis, une soirée magique, j'avais déjà gouté au moins 3 des vins servis, et bien ce soir là, ils étaient 3 crans au dessus de ce que j'avais déjà bu ! Incroyable... Un soir ou croire que Dieu existe et qu'il a béni nos 10 ans d'amitiés viniques ;-)


Amicalement, Matthieu



dimanche 9 octobre 2016

Réapro, plus de choix dans l'armoire, mais un seul étage rempli à rabord

Bonjour à tous,


ça y est, l'armoire est pleine à nouveau... Enfin, surtout pleine en Bourgognes, sur les autres régions, je ne sais pas pourquoi mais j'ai pas fait le plein, loin s'en faut... C'est même surprenant, par exemple sur les cotes rôties, qui est l'appellation la plus représentée de ma cave (8% des bouteilles), je n'arrive pas à choisir de bouteilles, à chaque fois j'hésite. Envie de les garder, d'attendre leur apogée... Alors que les Hermitages, qui sont trois fois moins nombreux, je reviens toujours avec des bouteilles... L'esprit humain est parfois difficilement compréhensible. Et sinon, quelques crus ces dernières semaines.


Chablis, Droin Mont de Millieu 2011 : Un nez typique de fruit blanc, note de foin, de mousseron, pointe citron, fond coquille d'huitre iodée parfait. La bouche est droite, tendue, à la belle matière soyeuse, enrobant cette tension, qui donne la profondeur, sur le citron, le fruit blanc, note de foin, de mousseron, pointe de cire d'abeille, fond iodé, coquille d'huitre, très joli et "so chablis". La finale est fraiche, tonique, presque puissante, belle persistance de citron, fruit blanc, foin, mousseron, fond iodée coquille d'huître. Très beau, tout ce que j'aime à Chablis, mûr, mais frais, tendu mais au touché soyeux... Excellent 92 (17) très belle évolution en 4 ans. Par contre, ouvert pour pallier le manque de Riesling sur une choucroute... ce crime de lèse-majesté, sans mener à la peine de mort, n'a pas non plus ouvert un nouvel horizon pour la gouvernance de la gastronomie Alsacienne

Saint-Estèphe, Château Ormes de Pez 2003 : Un nez expressif de fruit noir mûr, cassis, mûre, mais pas confit, note cacao chocolat pointe fruit sec grillé, popcorn sans caramel, fond balsamique. La bouche est charpentée, quasi robuste, grosse structure de tanins ronds, pas très fins mais bien amples, sur le cassis mûr, note maïs grillé, puis plus épice réglisse, fond cacao et léger balsamique. La finale, qui garde une certaine fraicheur, plutôt puissant, assez "brut", sur la structure et une persistance intéressante de cassis mûr, note de cacao, de fruit sec léger grillé, fond entre balsamique et cacao. Pas super complexe mais très bien fait, pas alcooleux, pas confit, bien droit, pas fluide, bref un 2003 réussi. TB 89 (15,5)

Sancerre, Mellot La Moussiere 2007 : Un nez traditionnel, citron, pomme granny, note buis, acacia, pointe exotique ananas, fond roche silex. La bouche est droite, tendue, profonde, vive sur le citron, pomme granny, note buis, acacia, fond silex, roche, craie. La finale est fraiche, suffisamment enrobée, avec une persistance honnête de citron, pomme granny, note buis et acacia, fond roche craie silex. Classique, Très bien 89 (15,5)



Hermitage Delas Tourette 2006 : Un nez expressif opulent, cassis mûr, limite confit, note bacon grillé, puis épice réglisse évoluant eucalyptus, fond balsamique moka marqué. La bouche est charpentée, droite, tanins soyeux, pas super dense, mais bien enrobant, sur le cassis mûr, limite confit, note bacon grillé, puis épice réglisse menthe, fond balsamique moka. La finale puissante est droite, acidulée, pointe alcool quand même à l'aération, empreinte tanique entre astringence et petite sècheresse, belle persistance de cassis limite confit, réglisse, bacon grillé, fond moka balsamique. Excellent 92 (16,5). Un style que j'interprete International à l'élevage qui marque le style avec ce moka, balsamique, ce coté eucalyptus mais j'aime bien, c'est bon et surtout cela reste harmonieux et le "terroir" commence à reprendre le dessus offrant une jolie droiture et de la profondeur.

Amicalement, Matthieu

dimanche 28 août 2016

Cette année "vins des vacances, go"

Bonjour à tous,



Evidemment, de nombreuses bouteilles découvertes au cours de ce parcours "map" et dégustées au fil de nos 4 étapes estivales, les photos, en réalité augmentée, témoignent de la richesse de nos rencontres. Concernant la Bourgogne, les bouteilles ont déjà fait l'objet d'un CR ici. La Dordogne fût comme chaque année, un leurre idéal pour attirer les grands crus, une farandole avec 2 soirées d'exception cette année, la fête des 40 ans de Marie et Nico, et le diner dégustation avec Isabelle et Daniel, le mobile a chauffé, une véritable arène de dégustation. Ce fût nettement plus calme du côté de Perpignan (mais ce fût l'occasion de la découverte d'un spot lors d'une visite mémorable au domaine Gauby) pour finir en beauté dans la Drôme avec Emmanuelle et Serge, pour leur faire découvrir le GcG (Grand cru GO) :-).


Malheureusement, je n'ai pas toujours pris de notes, ou eu le temps de faire des CRs. A part mes quilles, la plus part des vins furent dégustés en aveugle mais les quelques CRs que j'ai pu faire (CR), concernent les meilleurs vins parmi mes apports, les autres commentaires sont de mémoire et avec pour objectif de citer les plus beaux vins.




Lors de la fête des quarantenaires, le magnum de Fronsac, Chateau les Trois Croix 2009 fût remarquable, un vin gourmand dés le nez sur le fruit noir mûr, puis plus fruit rouge, note épice et fond boisé classe, une bouche aux tanins soyeux, amples larges, pleine, séductrice en diable sur le fruit noir et rouge, léger confit gourmand, note épice et fond boisé classe fumé moka, finale ronde veloutée, sexy juste ce qu'il faut, qui tient sur sa belle structure, excellent vin 91 (16,5). Le magnum de Pomerol Bourgneuf 2000 et Le Clos Prieur 2004 des frères Rossignol Trapet, passés après, manquaient de gourmandise pour rivaliser dans ce diner de fête, bien que tout 2, de fort jolis vins, jouaient sur un registre plus construits, profonds qui collaient moins à l'ambiance du diner.


Bon, les vins de Jean pierre (Domaine Voillot) furent tous sans fautes de goûts, et d'excellent compagnons récurrents de ces vacances. Pas moins de 7 bouteilles dégustées durant les 3 semaines, leur franchise accompagnant à merveille les repas d'amitiés partagées. On notera particulièrement cette paire sortie en aveugle, sans se concerter, au même repas par Nico et moi qui nous a ravi. Le (CR) Pommard Rugiens 2011 offrant un joli nez de fruit noir, cassis, note marquée de ronce, de "rafle", fond sureau et fumé, la bouche est délicate, précise, corpulente, sur le fruit rouge, puis noir, note ronce élégante, fond fumé et amande, finale fraiche tonique, pas très puissante et belle persistance de fruit, ronce et amande fumé. Un pommard très "volnaysien" dans son profil sur ce millésime ! 91-92 (16,5-17), là ou le Volnay Cailleret 2002 apportait sa patine moka, la plénitude de ses tanins fondus et de sa structure tendue et profonde, et une finale puissante très "pommardienne" avec une longue persistance classe de fruit noir acidulé, de champignon, cèpe, de sous bois, sur fond moka typique. Excellent 94 (17,5).




Durant cette semaine, quelques vins remarquables, à commencer par ce (CR) Chablis de la Chablisienne, L'Homme Mort 2008. Nez superbe de chablis typique, citron, puis foin, fougère, fond coquille d'huitre. La bouche est tendue, bien enrobée d'une matière suave, mure, c'est droit, profond, complexe sur le citron, note de foin et fougère, pointe presque menthol et fond coquille d'huitre iodée. La finale est fraiche, tonique et belle persistance de citron, de foin, fougère et fond coquille d'huitre. Excellent 92 (17).
Très belle surprise que ce Cour Cheverny, Domaine de Montcy, 100% romorantin 2011 : un vin pur, droit, profond, mais avec une plénitude en bouche surprenante, et une belle finale sur l'amertume, tout en structure qui offre une très jolie persistance de fruit blanc, d'amande, pointe oxydée coing, miel, sur fond de roche. Excellent 91 (16,5), même Nico a eu du mal à identifier le cépage...
De même pour ce Gros Plant du Pays Nantais de Michel Bregeon 2010 qui m'a enduit d'erreur, persuadé d'être sur un Chablis 2008. Beau vin, profond, complexe, avec des notes de foin, de fougères, une belle densité en bouche, de la structure et une jolie finale persistante avec un retour roche, craie très élégant. Excellent 91 (16,5). Merci à David, particulièrement pour ces 2 vins, très intéressants.
Bon, le Gewurztraminer Furstentum des frères Mann 2002 n'a trompé personne avec ces belles notes aromatiques de fruit exotiques, litchi, fruit de la passion mais la profondeur, la finesse, la structure tonique, précise, et la longue finale avec un fond de roche, en font un très beau vin, sans lourdeur, sans sucre alanguissant et un superbe compagnon de table. Excellent 92 (17)



Le diner dégustation avec Daniel et Isabelle, a commencé par 4 vins Alsaciens de grandes tenues. Les Rieslings de l'Eichberg et du Pfersigberg 2010 de Michel, domaine Paul Ginglinger, ont montré leur classe et élégance, beaucoup ont préféré le premier pour sa matière plus dense et son potentiel, moi, ce soir là, j'ai préféré la finesse et la délicatesse du second :-). Par contre, je ne les ai pas reconnu, ni l'un, ni l'autre... Le Muscat Clos Saint Landelin 2011 de Muré était magique, j'adore ce cépage lorsqu'il est traité de la sorte. Une VT qui goute plutôt demi-sec, évidemment très aromatique, avec une belle acidité qui tonifie la bouche, une belle matière restant précise et délicate. Excellent 93 (17). Dans cette série Alsacienne, le vin servi au dessert fût juste énorme, ce Riesling VT Boxler Sommerberg D 2011 est un monstre de délicatesse, de complexité, de classe... Tout ce que j'aime dans le riesling, incrachable, et rien d'écrire j'ai encore les réminiscences des aromes de cette persistance hors norme qui remontent... Excellent-Exceptionnel 95 (18)
Même si nous sommes en terre Bordelaise, en ce qui me concerne, les Bourguignons ont dominé les Bordelais ce soir là. D'abord, le Domaine Chevalier 2004 et mon Troplong Mondot 96 n'était pas net, de même que mon Monticello Cabernet sauvignon 2005... Le Saint Estephe Cos d'Etournel 2002 est un joli vin, rond et sexy, à la belle matière velouté, avec une pointe de fruit rouge acidulé très rive droite. Excellent 92 (17). Le Saint Julien Léoville Poyferre 2003 se goutait très bien de mon point de vue, même si on sent un potentiel encore énorme. Puissant mais gardant de la finesse, gourmand, tanins velours, belle structure charpentée qui tient l'ensemble, et longue finale gourmande et complexe, très beau vin. Excellent 94 (17,5)
Mon Echezeaux Domaine Guyon 90 présente un nez fumé, classe, puis fruit noir et rouge, note rose fanée, pot pourri, puis plus champignon sous bois et cuir sur ce fond fumé. La bouche est élégante, charpentée, tanins soyeux, c'est assez puissant, mais fins, sur le fruit noir, léger confit, puis rouge, note champignon, sous bois puis épice et fleur, rose fanée, pot pourri fond fumé et cuir classe. La finale est ronde, fraiche tonique, léger cerise, pointe kirchée, gourmande, puis fruit noir, note sous bois, rose fanée, fond cuir et classe. Excellent-Exceptionnel 95 (18).
Le Gevrey Etelois 2009 du domaine Rossignol Trapet va scotcher tous le monde ! Un vin magnifique, expressif sur le fruit noir mûr, la réglisse, pointe floral, ronce sur un fond fumé classe, une bouche d'école, corpulente large aux tanins soyeux, c'est plein, précis, gourmand sur le fruit noir mûr, rafraichi par des notes ronces, sur un fond fumé léger et classe. La finale sur la structure offre finesse, précision et gourmandise, et avec une persistance pour ce niveau d'appellation village, Hors norme. Excellent 94 (17,5)
Puis au cours de la semaine, Cote Rotie, Guigal Chateau d'Ampuis 1996 : un nez classe de fruit noir mûr, note bacon grillé, cuir, fond fumé. La bouche est charpentée, droite, tanins soyeux, pas très denses mais belle fraicheur, sur la mure, la myrtille, belle note de bacon grillé, de cuir, pointe épice, fond fumé. La finale est fraiche tonique, fruit noir, note bacon grillé, cuir fond fumé. Excellent dans un style austère et pas d'une grande sapidité/expression Excellent 92 (16,5)





Enfin, avec Serge, dans la Drôme, nous nous livrons à quelques belles dégustations avec pour commencer ce Riesling Zind Humbrecht Clos Windsbuhl 2011: Un nez qui pétrole finement, sur l'agrume plutôt l'orange, miel à la fleur d'oranger pointe tourbe, fond roche silex, la bouche ronde est ample, belle matière soyeuse, ample, assez imposante, léger sucre ressenti, très sapide sur l'agrume, pamplemousse, orange, miel fleur d'oranger, note tourbe, fond plus crayeux, la finale est ronde, puis ça se tend, belle fraicheur, ça devient même puissant et très belle persistance agrume, pamplemousse, léger confit, miel fleur d'oranger, fond de craie, roche. Excellent 92 (17) (seul défaut, pas d'une grande finesse, précision...).


Puis, Serge m'a préparé sa spéciale (merci à lui), pour lequel nous allons acheté une belle cote de beuh et j'ai moi même une quille que je voulais faire découvrir à Serge.
Il sert un verre couleur rubis, le premier nez est marqué de note kirchées alcooleuse sur le fruit rouge, fraise, trait végétal typé ronce, timide note épice et un léger fond entre cacao et fumé. Je connais le Serge, c'est un Reynaud, puis à l'aération, si les notes alcooleuses s'évaporent un peu, l'ensemble reste assez discret et peu complexe. La bouche est charnue, droite, beaux tanins soyeux mais ça manque de densité, concentration, c'est bien construit, droit, mais peu concentré, et peu expressif sur le fruit rouge et noir, toujours ce côté kirchées alcooleux, et ce trait vert, ronce, rafle, timide note épice et fond plus fumé. J'ai un doute, un cote de nuits millésime mûr, un beau village, un premier cru ? La finale reprend de la puissante et offre une persistance honnête fruit rouge mûr, puis noir, note vert, toujours ce côté kirchée alcool, fond fumé cacao mais ça manque de sapidité et de gourmandise. Finalement, je reste sur Reynaud avec Fonsalette ou Pignan. TB-Excellent 91 (16,5) Et je suis quand même surpris lorsqu'il découvre ce Châteauneuf Rayas 2004 ouvert depuis le matin. Ce n'est pas encore avec cette bouteille que je vais encenser Reynaud. Là, sur cette bouteille, ça manque cruellement de chair, de complexité et de sapidité même si le vin est très bien construit et pour une fois les notes kirchées me dérangent moins (d'un autre côté justement c'est moins expressif...)
Ma bouteille (CR) présente une couleur beaucoup plus foncé avec un nez moins typique qu'à l'accoutumé, avec un côté un peu poussière, végétale, qui disparait à l'aération, puis plus cassis, fruit noir, note violette, sur un fond bacon grillé pointe cuir classe. La bouche est charpentée, droite, profonde, belle fraicheur, tanins soyeux, sur le cassis, pointe acidulée, note violette et poivre assez typique, et fond bacon grillé. La finale est fraiche, acidulée et offre un côté friand, avec une persistance honnête sur le cassis, note violette et poivre et fond bacon grillé, cuir. Excellent 92 (16,5) mais pas la meilleure des bouteilles bues, Hermitage Faurie 2001.


Puis au cours des repas suivant :
(CR) Margaux, BAMA 1998 : Un nez de cassis, fruit noir, marqué de notes végétales poivron vert presque limite sur un fond fumé tabac classe, bouche par contre magnifique, corpulente, tanins soyeux presque veloutés, aucune rigidité, c'est ample, large à l'attaque, puis la structure tient l'ensemble, c'est frais, sur le fruit noir, myrtille, mûres, toujours ces notes de poivron plutôt vert, fond fumé et tabac blond classe. La finale est fraiche, fine, délicate, mais concentré à l'empreinte tanique d'une douceur exquise, persistance intéressante de fruit noir, note poivron et fond tabac blond et fumé. S'il n'y avait pas ces notes poivrons peu gourmandes, ce serait superbe car la bouche est magnifique surtout pour un rive gauche 98.  TB-Excellent 91 (16,5)
Vosne Romanée, Domaine Guyon Brulées 2006 : Un nez élégant mais d'une grande complexité, classique, fruit rouge et noir, note réglisse et fond fumé. La bouche corpulente aux tanins bien soyeux, présente une belle densité, c'est structurée, bien mûr, sur la cerise, pointe légère floral, épice, réglisse sur un fond sous bois, champignon et léger fumé. La finale offre une persistance intéressante, cerise, fruit noir mûr, pointe amer classe, fond sous bois champignon et fumé. Excellent 92 (17)
Châteauneuf Clos des papes 2006 : Un nez séducteur de prune, de figue, puis cassis mûr, note épice, pointe kirch alcool quand même qui s'accentue à l'aération (au réchauffement) sur un fond cacao bien marqué. La bouche est robuste, large, tanins soyeux denses encore un peu rigides, sur la prune, la reine claude, pointe figue puis plus épicée, fond cacao. La finale est ronde, ample, large, puissante, on sent l'alcool dans cette empreinte presque pâteuse car les tanins accrochent encore, belle persistance de prune, de reine claude, d'épice sur le fond cacao. Un vin à la joli complexité, puissant mais un peu trop pour moi, à boire frais. Tb-Excellent 91 (16,5) Pour les amateurs du genre.
Le chateauneuf Vieux Donjon 2006 bue en parallèle manquait cruellement d'expression et de sapidité, dans une bouche assez brut, avec un style travaillé, extrait et marqué par le bois dans mon souvenir.


Voilà, de bien belles vacances œnologiques, merci à tous mes compères pour ces beaux moments passés ensemble !


Amicalement , Matthieu