Dégusté récemment, ces deux blanc ont ravi mes papilles avides de fraicheur enrobée ! Après le Chidaine Argiles 05, j'avais hate de le confronter à son compère Huet. Bu avec Nicolas, ce Mont 2005 est entré dans une phase plus austère mais qui est porteuse de beaucoup d'espoir pour les années à venir...
Vouvray Le Mont Sec Huet 2005 : un nez discret entre pêche et coing avec des notes miélées, d'acacia, sur fond d'agrume. La bouche est droite tendue et attaque sur la craie et fruit jaune mûr, sensation acidulée accompagné de matiere soyeuse. La finale est fraiche, tendue sur des notes citronées, un peu austère car l'amertume gomme un peu actuellement le fruit jaune mûr et le miel. Très Bien 89-93.
Le Chidaine présentait une matière plus enrobante ce qui rendait sa fraicheur moins saillante, plus douce. Par ailleurs, sa sapidité plus grande le rendait plus gourmand. Techniquement, je pense qu'il y a un peu plus de sucre chez Chidaine et que la phase austère du Huet passé, ce Mont donnera un vin plus profond et plus fin !
L'occasion d'un Risotto à l'asperge verte m'a amené à ouvrir ce Sancerre de Mellot. Pourquoi Mellot... parceque ce risotto est finir non pas au beurre mais au mascarpone, donnant dont un côté gras qui devait bien aller avec les matières travaillées de ce :
Sancerre, Alphons Mellot, La Moussières 2006 : Un nez de poire, de fleur sur un fond beurrée, note de craie, touche mentholée. La bouche est savoureuse, enrobante, avec une allonge bien droite sur la poire, la craie, la fleur. La finale est fraiche et mûre, longue avec de la poire, des notes de craie, un fond beurrée puis apparaissent de jolies notes mentholées et citrons. Très Bien 87. Accord intéressant mais pas magnifiant !
Amicalement, Matthieu
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