Pas de chance, Nico a un job qui tombe le soir du repas d'anniversaire de 2 des lascars de notre petite bande… Nous, on a la chance d'avoir 2 remplaçants qui ne sont pas venus les mains vides… T'inquiète Nico, t'as rien raté d'exceptionnel non plus, juste quelques très beaux vins, jugez plutôt :
Apréro : Vouvray Brut 2001 Huet Un nez marqué par la pierre à fusil, les agrumes citrons, une bouche vive, droite tendue presuqe tranchante dans un registre fin léger, une finale droite longue de persistance moyenne. Très Bien
Avec l'entrée : Meursault Charmes BC 89 : Un nez réduit à l'ouverture aux notes de menthol puis apparaît de doux arômes de frangipane, de noisettes grillées. La bouche s'ouvre tranquillement mais surement sur une matière ronde, large de noisette, de grillé, de frangipane, la finale se poursuit en largeur et laisse des notes beurées, amende, noisette. Très Bien+
Apréro : Vouvray Brut 2001 Huet Un nez marqué par la pierre à fusil, les agrumes citrons, une bouche vive, droite tendue presuqe tranchante dans un registre fin léger, une finale droite longue de persistance moyenne. Très Bien
Avec l'entrée : Meursault Charmes BC 89 : Un nez réduit à l'ouverture aux notes de menthol puis apparaît de doux arômes de frangipane, de noisettes grillées. La bouche s'ouvre tranquillement mais surement sur une matière ronde, large de noisette, de grillé, de frangipane, la finale se poursuit en largeur et laisse des notes beurées, amende, noisette. Très Bien+
Le Pavillon blanc de Margaux 91 est malheureusement oxydé.
Le Riesling, car il en fallait un quand même, merci Mathieu, provient du Hengst et il est signé de Josmeyer dans le millésime 2002. Son nez est sans équivoque celui d'un Riesling tendu, droit, marqué de notes naphtées, d'agrume citronées puis plus pamplemousse. La bouche est tendue, droite comme I, puissante avec des arômes salins puis tourbés. La finale est longue et aux arômes tourbées s'ajoutent un fond d'agrume citronée, belle persistance. Excellent
On attaque les rouges sur une joue de bœuf fondante et sa purée. Comme récemment tenté, on décide d'aller du plus vieux au plus jeune en mettant les vins puissants derrière les plus délicats. Ça démarre avec :
Saint Julien, Château Gruaud Larose 1979 : un nez marqué par l'écurie à l'ouverture qui va évoluer vers le cuir puis arrive un beau cabernet de fruit noir et ses notes de poivron grillé sur un fond champignon, fûmé. La bouche est robuste, droite, un côté salé et une certaine rusticité bien que les tanins soient fondues et soyeux. La finale évolue sur une fraicheur acidulée, c'est long et ça persiste très joliment sur une belle complexité de fruit noir, de poivron grillés, des notes de cuir, de champignon sur un fond de thé fûmé. Très beau vin que nous avons placé en Haut Medoc et personnellement plutôt de type Moulis étant donné le côté rustique et sur un millésime des années 80. Perdu. Je ne connais pas bien le millésime 79, mais là je suis très surpris de la jeunesse du vin. Très Bien – Excellent
Margaux, Château Giscours 1989 : un nez fin de fleur, d'épices, sur un fond de fruit rouge mûr et des notes d'oranges confites. La bouche est large assez merlotante à l'attaque puis la structure corpulente fait très cabernet, c'est délicat, les tanins sont soyeux, et cela dégage du fruit rouge mûr, des épices. La finale présente une certaine amertume qui prolonge le vin sur les aromes du nez. Le côté fleur et l'attaque merlot m'ont initialement orienté vers Pomerol, mais la structure me guide vers Saint-Emilion. Perdu mais Très Bien +
Saint-Julien, Château Léoville Las Cases 1989 : un nez de fruit rouge mûr, de réglisse accompagné d'un boisé chêne grillé très classe. La bouche est droite, charpentée, longue, profonde avec des tanins soyeux enrobant avec de beaux arômes de fruit mûr, de havane, de grillé. La finale est superbe car elle est dynamique et bien enrobée par les tanins, c'est long et très persistant sur les arômes distingués du nez. Superbe vin encore un peu comprimé mais dans 10 ans… Excellent, et probablement exceptionnel dans quelques années ! Là, j'étais d'abord au sud, en Espagne ou en Italie, puis je suis remonté sur la rive gauche au fur et à mesure de l'ouverture du vin.
Riberra Del Duero, Vina Sastre 1998 : un nez de fruit noir mûr sur un fond réglisse avec des notes marquées de boisées toastées. La bouche est large, fondue, structure robuste sur la fleur, le fruit noir très mûr avec des notes de toastés fûmés grillés. La finale est fraiche et se prolonge sur une jolie longueur de fruit noir mûr presque confituré le toasté le grillé. L'aspect sucré et la matière abondante plus le toasté grillé, je lance un Sud-ouest type madiran (je sais aussi que c'est la bouteille de Stéohane) mais non perdu, pour autant c'est un très beau vin Très Bien – Excellent
Pommard, 1erC Clos Chanière Domaine Parigot 2005 : le nez kirché, noyau puis cerise, réglisse sous-bois sur un fond délicatement boisé ne trompe pas, c'est du pinot. La bouche est large délicate (surtout par rapport aux vins précédents) sur le fruit mûr. La finale tout en équilibre est aérienne sur la cerise, un fond un peu boisé. Ça manque encore de complexité mais c'est très gourmand et mûr. Très Bien
On attaque les rouges sur une joue de bœuf fondante et sa purée. Comme récemment tenté, on décide d'aller du plus vieux au plus jeune en mettant les vins puissants derrière les plus délicats. Ça démarre avec :
Saint Julien, Château Gruaud Larose 1979 : un nez marqué par l'écurie à l'ouverture qui va évoluer vers le cuir puis arrive un beau cabernet de fruit noir et ses notes de poivron grillé sur un fond champignon, fûmé. La bouche est robuste, droite, un côté salé et une certaine rusticité bien que les tanins soient fondues et soyeux. La finale évolue sur une fraicheur acidulée, c'est long et ça persiste très joliment sur une belle complexité de fruit noir, de poivron grillés, des notes de cuir, de champignon sur un fond de thé fûmé. Très beau vin que nous avons placé en Haut Medoc et personnellement plutôt de type Moulis étant donné le côté rustique et sur un millésime des années 80. Perdu. Je ne connais pas bien le millésime 79, mais là je suis très surpris de la jeunesse du vin. Très Bien – Excellent
Margaux, Château Giscours 1989 : un nez fin de fleur, d'épices, sur un fond de fruit rouge mûr et des notes d'oranges confites. La bouche est large assez merlotante à l'attaque puis la structure corpulente fait très cabernet, c'est délicat, les tanins sont soyeux, et cela dégage du fruit rouge mûr, des épices. La finale présente une certaine amertume qui prolonge le vin sur les aromes du nez. Le côté fleur et l'attaque merlot m'ont initialement orienté vers Pomerol, mais la structure me guide vers Saint-Emilion. Perdu mais Très Bien +
Saint-Julien, Château Léoville Las Cases 1989 : un nez de fruit rouge mûr, de réglisse accompagné d'un boisé chêne grillé très classe. La bouche est droite, charpentée, longue, profonde avec des tanins soyeux enrobant avec de beaux arômes de fruit mûr, de havane, de grillé. La finale est superbe car elle est dynamique et bien enrobée par les tanins, c'est long et très persistant sur les arômes distingués du nez. Superbe vin encore un peu comprimé mais dans 10 ans… Excellent, et probablement exceptionnel dans quelques années ! Là, j'étais d'abord au sud, en Espagne ou en Italie, puis je suis remonté sur la rive gauche au fur et à mesure de l'ouverture du vin.
Riberra Del Duero, Vina Sastre 1998 : un nez de fruit noir mûr sur un fond réglisse avec des notes marquées de boisées toastées. La bouche est large, fondue, structure robuste sur la fleur, le fruit noir très mûr avec des notes de toastés fûmés grillés. La finale est fraiche et se prolonge sur une jolie longueur de fruit noir mûr presque confituré le toasté le grillé. L'aspect sucré et la matière abondante plus le toasté grillé, je lance un Sud-ouest type madiran (je sais aussi que c'est la bouteille de Stéohane) mais non perdu, pour autant c'est un très beau vin Très Bien – Excellent
Pommard, 1erC Clos Chanière Domaine Parigot 2005 : le nez kirché, noyau puis cerise, réglisse sous-bois sur un fond délicatement boisé ne trompe pas, c'est du pinot. La bouche est large délicate (surtout par rapport aux vins précédents) sur le fruit mûr. La finale tout en équilibre est aérienne sur la cerise, un fond un peu boisé. Ça manque encore de complexité mais c'est très gourmand et mûr. Très Bien
Côte Rotie, la Turque Guigal 2000 : Un nez très marqué par un élevage boisé toasté vanillé très dominant (trop ?) et un peu raccoleur à l'ouverture, j'aurai pu me croire à Bordeaux… puis arrive à émerger un peu de cassis très mûr et de légères notes de lard. La bouche attaque large et se développe ample et profonde dans une structure corpulente avec des tanins magnifiques, moelleux, soyeux sur le fruit noir très mûr et ce boisé évoluant vers plus de classe à l'aération. La finale est longue, ample, bien enrobé par ces tanins doux et pregnants mais surtout une persistante hallucinante de longueur, gourmande avec ce fruit noir très mûr mais pas sucré, un poil marqué alcool, beau boisé classe mais l'ensemble manque encore de complexité. Bref un peu déçu mais probablement un énorme potentiel ! A date Très Bien - Excellent
Pauillac, Latour 1997 : un nez de cabernet marqué par le poivron avec un côté un peu sous-maturité sur fond de cassis, de mûre, des notes animales et un fûmé délicat. La bouche est charnue avec des tanins terriblement soyeux, c'est long mais à nouveau ça manque d'un poil de maturité et la colone acide est difficilement enrobé par les tanins. La finale est longue et très persistante porté par la fraicheur, limite acide, sur le fruit noir, le tabac, le fûmé. Bien-Très Bien. Quelqu'un lance 2002 et je suis tout à fait aligné, c'est un rive gauche, c'est sûr, bien que le fûmé initial m'ai fait dire Haut Brion pour rire ! Finalement c'est bien un premier mais Latour, mais là ou je suis surpris c'est 97. Jusqu'à maintenant, les 97 que j'ai bu était plutôt souple, et c'est le manque de fraicheur qui les caractérisait (de mémoire récente GPL, et Potensac)…
Enfin sur le desssert, le Sauternes Rieussec 2000 est très puissant au nez sur ces notes d'oranges confites, de quinquinats, de sucre, c'est assez écoerant. La bouche évolue sur le même registre de puissance, très grade richesse, beaucoup de liqueur, c'est sucré et écoerant à mon gôut, la finale est longue et persistante mais c'est too much et beaucoup trop jeune pour moi ! Bien
Un très beau diner de reprise, des aniversaires fêtés dans les règles de l'art avec cette série de LaLaLa's ! (pour les curieux, Latour, La Turque, La's cases ) et pour moi, l'ordre du plaisir ce soir : Las Cases 89, Gruaud 79, La Turque 00 un rien devant Vina Sastre 98.
Amicalement, Matthieu
Pauillac, Latour 1997 : un nez de cabernet marqué par le poivron avec un côté un peu sous-maturité sur fond de cassis, de mûre, des notes animales et un fûmé délicat. La bouche est charnue avec des tanins terriblement soyeux, c'est long mais à nouveau ça manque d'un poil de maturité et la colone acide est difficilement enrobé par les tanins. La finale est longue et très persistante porté par la fraicheur, limite acide, sur le fruit noir, le tabac, le fûmé. Bien-Très Bien. Quelqu'un lance 2002 et je suis tout à fait aligné, c'est un rive gauche, c'est sûr, bien que le fûmé initial m'ai fait dire Haut Brion pour rire ! Finalement c'est bien un premier mais Latour, mais là ou je suis surpris c'est 97. Jusqu'à maintenant, les 97 que j'ai bu était plutôt souple, et c'est le manque de fraicheur qui les caractérisait (de mémoire récente GPL, et Potensac)…
Enfin sur le desssert, le Sauternes Rieussec 2000 est très puissant au nez sur ces notes d'oranges confites, de quinquinats, de sucre, c'est assez écoerant. La bouche évolue sur le même registre de puissance, très grade richesse, beaucoup de liqueur, c'est sucré et écoerant à mon gôut, la finale est longue et persistante mais c'est too much et beaucoup trop jeune pour moi ! Bien
Un très beau diner de reprise, des aniversaires fêtés dans les règles de l'art avec cette série de LaLaLa's ! (pour les curieux, Latour, La Turque, La's cases ) et pour moi, l'ordre du plaisir ce soir : Las Cases 89, Gruaud 79, La Turque 00 un rien devant Vina Sastre 98.
Amicalement, Matthieu
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