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mercredi 14 janvier 2009

Gigondas Guigal et son risotto vin rouge, gésiers confits, bacon grillé et pousse d'épinards

Bonjour à tous,

Ce WE, avec l'épidémie de gastro, j'ai profité du reste d'un côte du rhone de qualité pour faire un Risotto vin rouge, et du coup, anticiper les mals de ventre à venir !
Pour cette première tentative, je souhaitais marier les couleurs (rouge du risotto forcément), les textures et les arômes.
Afin de s'associer au côté fondant à l'attaque et ferme en milieu de bouche du risotto, j'ai décidé d'adjoindre des gesiers confits pour le fondant et du bacon grillé pour le croquant. Les gésiers et le bacon ont été découpés en petits morceaux pour s'intégrer au risotto. Pour marier aromatiquement et répondre à la puissance du vin rouge ainsi qu'au sucré, le bacon a été déglacé au vinaigre balsamique et des feuilles d'épinards ont apporté l'amertume et le côté frais pour dynamiser l'ensemble en bouche.

L'ensemble était cohérent mais un poil trop salé. Les textures se marient très bien et procure de belles sensations en bouche.
Le plat est puissant aromatiquement et les gôuts évoluent vers une joli complexité balsamique, amertume offrent un contraste intéressant. Pour accompagner ce plat musclé, j'a choisi un vin jeune et puissant :
Gigondas Guigal 2005 : Un nez puissant dominé par des notes écurie/animal à l'ouverture sur un fond de pruneaux, de fruit noir mûr. La bouche est puissante, large sur une structure robuste dégageant des arômes de pruneaux, des fruits noirs mûrs sur un fond légèrement marqué alcool. Les tanins sont ronds et tactilement doux et accompagnent une finale musclée, un peu chaude, longue sur le pruneaux. A date, le vin est très jeune et part un peu dans tous les sens, même 24H d'aération ne l'a pas calmé ! Bien-Très Bien (86). Je suis curieux de voir son évolution sur 10 ans qui est le temps minimum pour dompter la bête. Par contre si la matière se fond et que le les arômes se complexifient, cela pourrait donner un très joli vin. Sur le plat, le vin a tenu son rang, sa fougue et sa puissance répondant très bien au plat pais on n'a pas jhoué la finesse sur ce dîner là !
Amicalement, matthieu

3 commentaires:

  1. Bonsoir Matthieu, j'ai dégusté ce même Ch. Giscours 1989, un vin qui ne cassait pas trois pattes à un canard. La fatigue était évidente, les tanins restaient un peu durs, et le fruité est plutôt maigrichon.

    Un problème de conservation en cave peut-être ? L'ami qui avait amené le col s'est déjà plaint à plusieurs reprises que sa cave était médiocre.

    cordialement,
    Laurent

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  2. Bonjour Laurent,
    Sans être un grand vin, ce Giscours était très agréable !
    Amicalement, Matthieu

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  3. oups, mon commentaire est tombé dans le mauvais topic. Scusi pour la lisibilité.

    laurent

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