Bienvenue sur ce blog de dégustation


Le vin, ça se partage ! c'est comme le bonheur... Le bonheur simple d'une dégustation de grand vin de Bourgogne ou d'une belle syrah ! Alors n'hésitez pas à consommer ce blog sans modération, contrairement à l'Alcool qui se consomme, majeur et avec modération. La plus part des vins sont dégustés et crachés.... Consulter le aussi en vidéos sur YouTube

dimanche 9 octobre 2016

Réapro, plus de choix dans l'armoire, mais un seul étage rempli à rabord

Bonjour à tous,


ça y est, l'armoire est pleine à nouveau... Enfin, surtout pleine en Bourgognes, sur les autres régions, je ne sais pas pourquoi mais j'ai pas fait le plein, loin s'en faut... C'est même surprenant, par exemple sur les cotes rôties, qui est l'appellation la plus représentée de ma cave (8% des bouteilles), je n'arrive pas à choisir de bouteilles, à chaque fois j'hésite. Envie de les garder, d'attendre leur apogée... Alors que les Hermitages, qui sont trois fois moins nombreux, je reviens toujours avec des bouteilles... L'esprit humain est parfois difficilement compréhensible. Et sinon, quelques crus ces dernières semaines.


Chablis, Droin Mont de Millieu 2011 : Un nez typique de fruit blanc, note de foin, de mousseron, pointe citron, fond coquille d'huitre iodée parfait. La bouche est droite, tendue, à la belle matière soyeuse, enrobant cette tension, qui donne la profondeur, sur le citron, le fruit blanc, note de foin, de mousseron, pointe de cire d'abeille, fond iodé, coquille d'huitre, très joli et "so chablis". La finale est fraiche, tonique, presque puissante, belle persistance de citron, fruit blanc, foin, mousseron, fond iodée coquille d'huître. Très beau, tout ce que j'aime à Chablis, mûr, mais frais, tendu mais au touché soyeux... Excellent 92 (17) très belle évolution en 4 ans. Par contre, ouvert pour pallier le manque de Riesling sur une choucroute... ce crime de lèse-majesté, sans mener à la peine de mort, n'a pas non plus ouvert un nouvel horizon pour la gouvernance de la gastronomie Alsacienne

Saint-Estèphe, Château Ormes de Pez 2003 : Un nez expressif de fruit noir mûr, cassis, mûre, mais pas confit, note cacao chocolat pointe fruit sec grillé, popcorn sans caramel, fond balsamique. La bouche est charpentée, quasi robuste, grosse structure de tanins ronds, pas très fins mais bien amples, sur le cassis mûr, note maïs grillé, puis plus épice réglisse, fond cacao et léger balsamique. La finale, qui garde une certaine fraicheur, plutôt puissant, assez "brut", sur la structure et une persistance intéressante de cassis mûr, note de cacao, de fruit sec léger grillé, fond entre balsamique et cacao. Pas super complexe mais très bien fait, pas alcooleux, pas confit, bien droit, pas fluide, bref un 2003 réussi. TB 89 (15,5)

Sancerre, Mellot La Moussiere 2007 : Un nez traditionnel, citron, pomme granny, note buis, acacia, pointe exotique ananas, fond roche silex. La bouche est droite, tendue, profonde, vive sur le citron, pomme granny, note buis, acacia, fond silex, roche, craie. La finale est fraiche, suffisamment enrobée, avec une persistance honnête de citron, pomme granny, note buis et acacia, fond roche craie silex. Classique, Très bien 89 (15,5)



Hermitage Delas Tourette 2006 : Un nez expressif opulent, cassis mûr, limite confit, note bacon grillé, puis épice réglisse évoluant eucalyptus, fond balsamique moka marqué. La bouche est charpentée, droite, tanins soyeux, pas super dense, mais bien enrobant, sur le cassis mûr, limite confit, note bacon grillé, puis épice réglisse menthe, fond balsamique moka. La finale puissante est droite, acidulée, pointe alcool quand même à l'aération, empreinte tanique entre astringence et petite sècheresse, belle persistance de cassis limite confit, réglisse, bacon grillé, fond moka balsamique. Excellent 92 (16,5). Un style que j'interprete International à l'élevage qui marque le style avec ce moka, balsamique, ce coté eucalyptus mais j'aime bien, c'est bon et surtout cela reste harmonieux et le "terroir" commence à reprendre le dessus offrant une jolie droiture et de la profondeur.

Amicalement, Matthieu

samedi 1 octobre 2016

J'arrive au bout de l'armoire

Bonjour à tous,


Bon, ça y est, j'arrive au moment ou pour accompagner mes plats, je dois faire des entorses aux accords classiques mets-vins. L'armoire se vide... mais du coup, cela me permet de découvrir de nouveaux horizons gustatifs, avec plus ou moins de succès, faut bien le dire...


Pouilly-Loche, Domaine Clos des Rocs 2010 : Un  nez expressif, séduisant, poire, noisette, note chèvrefeuille, pointue, tarte citron meringuée, fond sésame grillé; La bouche est droite, tendue, profonde, matière suave, enrobante, fine et précise, sur la poire, le fruit blanc, la pomme granny, note chèvrefeuille, tarte citron, puis noisette fraiche, fond sésame grillé. La finale est fraiche, belle empreinte suave, et persistance intéressante de fruit blanc, poire, pomme granny, note tarte citron, noisette fraiche, fond sésame grillé. TB-Excellent 91 (16,5). Là, bel accord avec une sole grillé.

Gigondas, Guigal 2010 : Un nez expressif, classe, cassis, note prune, puis épice réglisse, poivre, pointe fraiche garrigue, fond léger cacao et moka bien intégré. La bouche est charpentée, droite, bien structurée sur la longueur avec des tanins soyeux, de la profondeur, de l'équilibre, sur la prune, la figue, note épice réglisse, poivre, fond cacao léger et pointe moka. La finale est fraiche, droite, profonde et persistance intéressante de prune, de réglisse, de poivre sur un fond cacao et léger moka. Très beau vin, droit et profond mais pas austère. Excellent 92 16,5+, un des meilleurs millésimes de cette cuvée. Parfait et classique sur les fajitas maison


Pessac Léognan, Chateau Haut Bailly 2006 : Un nez qui commence a s'ouvrir sur la purée de cassis assez pur, note fraiche, poivron rouge, épice, puis graphite, tabac blond fond fumé classe. La bouche est robuste, droite, profonde belle structure, marquée mais en "finesse", tanins ronds mais qui sèchent un poil en finale, sur le cassis, note poivron rouge grillé, puis épice réglisse fond tabac graphite fumé classe. La finale, tout en équilibre, offre de la profondeur et une belle persistance, tonique du à la fraicheur, sur le cassis, note poivron, épice fond tabac fumé classe. Beau vin, au niveau attendu, Excellent 92 (17) et a gagner en 10 ans. Par contre, l'accord avec les Yakitori maisons, bien qu'agréable, ne met pas en valeur le vin. Ce sera beaucoup mieux sur le magret de cannard, sauce balsamique

Saint Amour, Domaine Duboeuf 2005 : Un nez discret mais séduisant de fraise des bois, de framboise, note un peu lacté, puis épice réglisse, fond fumé classe évoluant moka à l'aération. La bouche est charnue/corpulente qui tient sur une structure fine, profonde, aux tanins ronds pas très denses, une jolie fraicheur tonifie l'ensemble sur le fruit rouge, la fraise des bois, la framboise, note épice réglisse, pointe sous-bois, champignon fond fumé classe. La finale est fraiche, tonique, un peu fluide certes, mais offre une persistance honnête de fraise des bois, d'épice réglisse, pointe champignon cèpe, et toujours ce fond fumé évoluant clairement moka café à l'aération longue. Un vin qui a bien évolué sur 10 ans, qui tient encore la route, assez classe mais qu'il faut boire car cela reste charnu, et la matière peine à donner consistance à la structure. TB 88 (15). L'accord sur le magret est juste cata, heureusement qu'il restait du Pessac...

Amicalement, Matthieu

dimanche 25 septembre 2016

Si la RVF s'inspire de mes CRs, mon avenir est en bonne voie :-)

Bonjour à tous,


Cette semaine, qu'elle ne fut pas ma surprise de voir dans la RVF : non pas, un article sur les vins du Roussillon qui place le Domaine Gauby en tête des domaines, non, vu ce que j'ai dégusté cet été en les visitant, c'est tout à fait mérité, mais carrément le quasi même CR de dégustation des Calcinaires 2015, je cite : Jouant sur un bel équilibre...la cuvée a pris le meilleur de l'esprit nature, la finesse... 15,5 même mot quasiment et même note d'ailleurs que la mienne !!! C'est clair je devrais postuler pour les aider sur leurs CRs.
Et ce d'autant plus que j'ai l'impression qu'on goutte très proche avec cette équipe car sur l'autre article consacré à une dégustation comparative des vins de Sancerre, il place Chêne Marchand du Domaine Vincent Pinard comme le meilleur blanc !!! Depuis le temps que je le dis sur ce blog que Clément fait des vins formidables et pour moi les meilleurs du coin...
Ou alors, il lise mon blog et s'en inspire car ils n'ont plus le temps d'aller dans les vignes ;-)... Je blague, bien sûr, mais la coïncidence est troublante, ami de la théorie du complot, donnez vous en à cœur joie !


Et sinon, que retrouverez vous dans la prochaine RVF (je blague hein...) :


Haut-Medoc, Chateau Sociando Mallet 2004 : Un nez séduisant légèrement marqué bois classe, sur le cassis, note poivron rouge grillé, pointe tabac blond, fond fumé. La bouche est charpentée, droite, bien construite entre fraicheur et tanins soyeux enrobants, sur le cassis, un côté acidulé, note poivron rouge grillé, de cèdre, fond tabac blond, fumé. La finale est fraiche, équilibrée, empreinte un peu asséchante et un poil stricte mais de la gourmandise dans cette persistance intéressante de cassis acidulé, note de poivron rouge grillé, fond tabac et fumé classe. TB-Excellent 91 (16,5), une jolie réussite.

Saint Joseph, Guigal Lieux dit 2010 : Un nez gourmand encore marqué de son élevage "sexy", sur le cassis mûr, note camphrée, épice, réglisse, fond boisé balsamique moka encore marqué. La bouche est corpulente, droite, délicate, tanins soyeux précis, de la fraicheur qui tend l'ensemble et qui affine, sur la cassis mûr, note épice plus poivrée cette pointe menthol eucalyptus, fond moka balsamique. La finale est fraiche, plutôt puissante, un peu marqué alcool, persistance intéressante de cassis mûr, d'épice poivre fond balsamique, fumé et pointe eucalyptus. TB-Excellent 89-92 90+ (16+)

Macon Pierreclos, Guffens Tri de Chavigne 2010 : Un nez séduisant, fin, de poire, de fruit jaune, note beurre frais, de brioche, pointe chèvrefeuille citron, noisette, fond sésame grillé classe. La bouche est ample, au toucher suave, puis de la fraicheur, belle matière enveloppante fine et précise, sur la poire, le citron, note chèvrefeuille, noisette fraiche, fond sésame grillé. La finale est fraiche, équilibrée, bien enrobée, friand, sur le fruit jaune, le citron "confit", tarte citron meringuée, note noisette fraiche, fond sésame grillé léger classe. Super vin comme d'hab Excellent 92 (17)

Cote Rotie, Cuilleron Terre Sombre 2006 : Un nez séducteur, expressif, de cassis mûr, note bacon classe puis poivre, pointe fraiche violette, fond moka fumé. La bouche est charpentée, large, tanins soyeux, c'est plein, sur le cassis mûr, note bacon grillé, puis réglisse, poivre, fond moka. La finale est fraiche, un poil sèche dans son empreinte (passe très bien a table), c'est très friand dans une persistance intéressante sur le cassis mûr, note bacon grillé, de poivre, de réglisse, fond moka bien intégré ! Excellent 93 (17)

Amicalement, Matthieu



dimanche 18 septembre 2016

Et les vins du WE alors ?

Bonjour à tous,


Un diner dégustation en semaine n'empeche pas l'ouverture de belles quilles le WE, la preuve :


Sancerre, Domaine Boulay 2014 : Un nez de citron, d'agrume, pointe fermentaire genre bière, note de buis, d'acacia, fond roche et léger fumé fugace surprenant (grillé réduc ?). La bouche est charpentée, tendue, matière ronde, de la fraicheur, vivacité sur le citron, assez citrique, note buis, acacia, fond roche silex avec cette pointe fermentaire bière. La finale est fraiche mais bien enrobée, persistance honnête de citron, de buis d'acacia, fond roche silex, profil amer, et cette pointe bière. TB 88 (15) Mais a attendre 2 à 3 ans que l'ensemble s'harmonise.

Bandol, Domaine Pibarnon 2013 : Un nez très jeune bien sûr, cassis, léger confit gourmand, note noyau, puis épice, orange sanguine, pointe florale, fond boisé fumé léger et cacao. La bouche est charpentée, grosse structure mais bien dessinée, tanins concentrées mais fins et précis, soyeux, pas rustique pour 2 sous, sur le cassis, léger confit, note épice typé réglisse, puis orange sanguine, pointe floral, fond cacao et noyau de cerise. La finale, puissante certes, est fraiche et tonique avec une belle persistance intéressante de cassis mûr, d'épice, pointe floral, fond cacao et retour orange sanguine élégant. TB-Excellent 90-93 aujourd'hui 91 (16,5)

Cote Roussillon, Domaine Gauby VV 2013 : Un nez très séduisant une fois la réduc œuf dissipé, fruit noir, prune, léger confit/mûr gourmand, un côté presque banane !!!! note épice réglisse, poivre, puis plus floral, iris, fond cacao. La bouche est charpentée droite, bien construite, profonde, fraiche, bien encadrés de tanins ronds, à la juste maturité car on sent que pour conserver la fraicheur, l'équilibre, la finesse, on pousse pas sur la maturité... sur la prune, le fruit noir, note épice, réglisse puis plus floral, iris, fond cacao. La finale est fraiche, profonde, tonique, empreinte tannique impeccable, c'est plein, dense, mais élégant, très belle persistance de prune, fuit noir, épice réglisse, floral et fond cacao. Très joli vin, concentré, dense mais bien dessiné, pas brut, gardant équilibre et élégance, voir finesse (pour un vin du sud hein...). Excellent 90-92 (16,5)

Macon-Pierreclos, Guffens Chavigne 2014 : Un premier nez très coche sur le grillé (?), puis, après aération, fruite jaune mûr, note pralin, amande grillé, pointe chèvrefeuille, tarte citron meringuée, fond fumé grillé qui demeure plus marqué qu'à l'accoutumée. La bouche est droite, nerveuse, de la matière, suave, de la fraicheur, sur le fruit plus blanc, pomme typé granny, citron vert (noisette), note pralin, amande grillé, fond fumé grillé. La finale est fraiche, puissante, bien enrobée de cette matière suave et belle persistance de fruit jaune et blanc, de tarte citron meringuée, note pralin, amande grillé, fond fumé grillé. Bon, c'est très bon TB-Excellent 90 (16),  mais pour la première fois, je trouve le nez, et la structure très coche dans l'esprit même si après aération et réchauffement, on s'en éloigne quelque peu pour revenir vers du classique Guffens, "moderne" mais ou le fruit, et un coté moins technique reprend ses droits.

Vosne Romanée, Domaine Rion 2012 : Un nez éclatant de fruit, framboise, groseille, note sureau, réglisse, amande, fond fumé. La bouche est corpulente, large, tanins soyeux, belle fraicheur qui dynamise la bouche sur la groseille, la framboise, note épice, réglisse, pointe floral, pot pourri, fond fumé et amande. La finale est fraiche tonique, belle empreinte tannique et persistance intéressante de framboise, groseille, note épice réglisse, sureau, fond amande et fumé. TB-Excellent 90 (16).


Volnay Voillot VV 2013 : Un nez expressif, séduisant, de cerise burlat mûre, de framboise, note sureau, épice, amande pointe ronce, sous bois, fond léger fumé. La bouche est charnue, large, tanins soyeux, de la fraicheur qui tient l'ensemble, sur la cerise noire, puis framboise, note épice, sureau puis plus végétale, ronce, fleur, fond léger fumé et amande douce. La finale est large, tonique, bien enrobée, persistance honnête de cerise, framboise, note épice, ronce et fond amande, sureau. TB 89 (15,5)

Amicalement, Matthieu

samedi 17 septembre 2016

Le DEP devient le DOP à l'occasion d'une soirée Bordeaux 2002 qui ne restera pas dans les annales !

Bonjour à tous,


Reprise de nos dégustations, à nouveau au Roca dans le 17eme, ou nous avons encore mieux mangé que les fois précédentes... Mais pas forcément mieux bu avec ce thème Bordeaux 2002 dont on n'attendait pas non plus des merveilles, mais qui a confirmé sa faible réputation... Les diners des Dégustateurs de l'Est Parisien, devenus  Dégustateurs de l'Ouest Parisien, n'ont pas commencé sous les meilleurs hospices, en tout cas pas celles de Beaune pour cette première....


Le premier vin, blanc, présente un nez aux notes franchement oxydées d'olive verte et de noix, la bouche, bien construite, confirme une évolution jurassienne non maitrisée du breuvage. A revoir... ce Clos des Féées Blanc.


Puis on attaque les Bordeaux 2002 en aveugle :




Vin 1 : Un nez de cassis aux notes boisées marquées voir envahissantes, note kirchées  sur un fond moka. La bouche est charpentée, profil amer marqué, c'est droit, tanins ronds plutôt bien extraits, sur le cassis et toujours ce boisé moka fumé trop présent. La finale est ronde sur le cassis, puis ce boisé. C'est bien travaillé certes mais pas d'une grande typicité et surtout pas très complexe. B-TB 86 14+ Moulis Chateau Chasse Spleen.


Vin 2 : Un nez de cassis aux notes animal, puis encre, fond fumé. La bouche est charpentée, plus volumineuse, c'est droit plus profond, tanins ronds, un peu stricte, sur le cassis, note d'encre puis évoluant animal/gibier limite écœurant, fond fumé. Par contre, la finale est fraiche, présentant même une certaine délicatesse, presque élégante avant que ne surgisse ces notes animales mais moins marquées dans une persistance intéressante de cassis, d'encre, de graphite, fond fumé. TB 87 (15) que ce Moulis Chateau Poujeaux.


Vin 3 : Un nez boisé un peu marqué par la vieille futaille, sur le cassis, le tabac brin, note encre, fond fumé. La bouche est nettement plus élégante, corpulente, pas trop extrait, tanins pas très denses certes mais bien soyeux enrobant une structure droite sur le cassis, noite tabac plutpot blond cette fois, poivron rouge grillé, fond fumé, c'est bien plus élégant. La finale délicate est fraiche, ronde, empreinte tannique un peu asséchante mais belle persistance de cassis, mûres, note poivron rouge grillé, pointe encre, fond fumé tabac blond élégant. Une jolie bouteille qui va s'améliorer tout au long de la soirée, à qui il manque juste volume, profondeur et complexité pour passer dans l'excellence. TB 89 (15,5). Margaux Brane Cantenac



Vin 4 : Un nez de prune, de cassis, marqué d'un boisé exotique menthol, moka, balsamique, ça part dans tout les sens. La bouche est corpulente, tanins encore astringents, profil amer, très marqué bois, note menthol, moka mais avec des traits verts typé bourgeon de cassis, poivron vert. La finale est ronde mais tombe très vite sur le fruit noir et ce boisé exotiquo balsamique. Bon, pas facile de comprendre ce vin qui va dans tous les sens sans grande ligne directrice... Bof que ce Saint Emilion Chateau Les Gravières.

Vin 5 (mon apport, CR fait avant le diner) : Un nez de cassis acidulé, note de poivron rouge grillé, pointe fraiche typé cèdre, quelques épices lèger vanille lacté fond boisé léger entre fumé et moka, un début de complexité qui se sent moins au diner. La bouche est charpentée, droite, tanins ronds mais un peu rigide encadrant une structure assez stricte, fraiche, droite, mais profonde, et qui va devenir plus moelleuse lors du diner, c'est bien le plus équilibré sur le cassis, la mûre, note épice légère, puis plus tabac, graphite, fond fumé. La finale est fraiche, pleine, plutôt puissante, à l'empreinte tanique un poil marquée encore sur le cassis, à nouveau sensation acidulée, assez friande, note poivron rouge grillé, de graphite, fond fumé tabac. TB-Excellent 91 (16+) que ce Pauillac Pontet Canet que la majorité place à Pomerol, c'est dire comme la bouche est devenue plus moelleuse durant le diner (et surtout en comparaison des autres...)


Vin 6 : Un nez de cassis, avec une pointe futaille, animal qui évoluera plus boisé classe lors du diner, sur le cassis, l'encre, note épice et poivron rouge grillé, fond fumé. la bouche est charpentée, concentrée, tanins soyeux, c'est droit presque puissant, de la fraicheur, sur le cassis, note poivron rouge grillé, encre, pointe réglisse, fond fumé. La finale est puissante, acidulée offrant un coté friand, sur le cassis, note poivron rouge grillé, pointe épice, fond tabac fumé. La puissance me fait penser à Saint Estephe ou Pauillac, patatra, pas du tout, mais un joli vin que ce Saint Julien Léoville Barton. qui d'ailleurs s'affine en cours de soirée, perdant cette puissance un peu brute pour gagner en élégance. TB 90 (16)


Vin 7 : Un nez cassis, mûre, encore des note animal (décidément, c'est ma soirée) qui s'estompe à l'aération, note épice réglisse, poivron rouge grillé et fond boisé fumé encore marqué. La bouche est charpentée, tanins soyeux mais à "gros grain" c'est droit mais pas de profondeur, sur le cassis, puis ces notes légèrement animales, dommage, car on perçoit aussi du réglisse, du poivron rouge grillé et fond fumé. La finale est fraiche, tonique, bien enrobée, profil amer, persistance intéressante sur le cassis, note poivron rouge grillé, toujours cette pointe animale pas très élégante, encre, fond fumé. TB 89 (15,5+) que ce Saint Julien Leoville Poyferre je dirai manquant un peu de finesse et précision par rapport au Barton, et ce cote animal moins élégant sur cette bouteille


Bon, ben, c'était une soirée Bordeaux 2002, un millésime que j'apprécie peu. Des vins extraits, parfois un peu grossièrement, manquant de complexité et souvent trop marqué par le bois. Pas de mauvais vins pour autant, mais pas grand non plus...


Amicalement, Matthieu