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Le vin, ça se partage ! c'est comme le bonheur... Le bonheur simple d'une dégustation de grand vin de Bourgogne ou d'une belle syrah ! Alors n'hésitez pas à consommer ce blog sans modération, contrairement à l'Alcool qui se consomme, majeur et avec modération. La plus part des vins sont dégustés et crachés.... Consulter le aussi en vidéos sur YouTube

vendredi 30 décembre 2011

Poule faisane Mazis et Margaux

Bonjour à tous,

Poursuite des jolis diners entre les fêtes, avec une poule faisane délicatement faisandé, flambé au cognac puis cuite lentement au vin blanc et bouillon. Pour accompagner ce repas :

Mazis Chambertin Harmand Geoffroy 1997 : Un nez de griotte, groseille, de sureau , note de rose fanée, pointe d'agrume confit et fond de cuir compose le bouquet classique du bourgogne à maturité. La bouche est charnue, tendue, de la profondeur, de la rondeur, du dynamisme, tanin soyeux sur la cerise griotte, la groseille, note florale typée rose fanée et fond de cuir. La finale est ronde, bien soutenue et offre une jolie persistance complexe de fruit rouge, de cuir, de rose. Un accord superbe sur la chair tendre et goutteuse du gibier. Excellent 93 (17)

Margaux, Chateau Rausan Segla 1982 : Un nez superbe, complexe, évoluant en permanence, à maturité de fruit rouge et noir intense, très léger kirch, puis du cèdre, du bois de santal, note de cepes, de sous bois et fond de cuir, léger fûmé. La bouche est charpentée, intense, droite, de l'allonge enrobée de tanins veloutés, amples, caressants, belle intensité de fruit rouge, pointe confit/kirchée gourmande, mais aussi du cèdre, des cèpes, du sous bois, santal et une petite touche graphite qui donne la profondeur. La finale est fraiche, enrobante, enorme persistance de fruit rouge et noir mûr, cèpes, bois de santal, cèdre, sous bois, et fond léger fûmé. Excellent+ 95 (18). Le vin est tellement bon qu'il se marie avec tout même si là, il s'impose presque trop sur le gibier.

Amicalement, Matthieu

jeudi 29 décembre 2011

Raclette et Chignin Bergeron, filet de bar et Clos Floridene

Bonjour à tous,

Sur la raclette savoyarde, l'assortiment de charcuterie a été accompagné :

Chignin Bergeron, Domaine Louis Magnin Grand Orgue 2005 : Un nez séduisant de fruit jaune mûr, notes fleuries, guimauve, fleur d'oranger et fond fumé goudron classe. La bouche est ronde à l'attaque, puis tendue et droite, belle fraicheur qui donne du peps, bien enrobée d'une matière suave, fruit jaune mûr, agrume, fleur. La finale est fraiche, longue, sur le fruit mûr quasi confit qui donne une pointe de gourmansdise, limite sucre, mais l'acidité équilibre l'ensemble et donne une finale de jolie persistance. TB 90 (16)

Sur des filets de bar juste saisies et poireaux légers confits :

Graves, Clos Floridène 2009 : Un nez typique de sauvignon sur un buis marqué, ananas, note citron sur un fond léger boisé caramel vanille. La bouche présente une matière ronde, suave, large, ample avec une pointe de fraicheur qui tend l'ensemble, sur le buis, ananas, pointe boisé caramel vanille. La finale est équilibrée, de joli longueur, gourmande, sur l'ananas mûr, toujours ce buis caractéristique et le fond boisé léger. TB 89 (16)

Amicalement, Matthieu

mardi 27 décembre 2011

Et pour le 25, en famille, avec : Côte Rotie, Saint Julien, Vouvray et Meursault

Le lendemain midi, c'est le repas de famille. Menu chargé mais délectable avec :
Placki (prononcé platzki en FR : galette de pomme terre-oignon) au foie gras et au saumon fumé
Gigot de 7H aux légumes anciens, purée de panais
Fromage divers
Buche type Paris Brest et tarte au fruit

Pour accompagner, en entrée quelques blancs de la veille, plus :

Meursault Cras Buisson Charles 2006 : Un nez plutôt discret mais fin et séduisant poire, note de pate d'amande, pointe de tilleul et fond délicatement brioche et crayeux. La bouche est très équilibrée, sapide, grosse attaque spécial cras avec une matière suave puis une belle ligne fraiche sur la poire, la craie, note de brioche, pointe pate amende. La finale est fraiche, tonique, longue sur la poire, pate amende, craie évidemment et fond brioché. Toujours un joli vin classique, pure, fin. Pas d'esbrouffe mais de l'élégance. Une bouteille un peu en dessous du magnum bu en Bourgogne qui était plus éclatant. TB-Excellent 91 (16,5)

Vouvray Moelleux Clos du Bourg 1ere Trie Huet 2006 : Un nez élégant, fin de fruit jaune confit, pointe quinquinat agrume confit, note raisin de corinthe. La bouche est fine classe longue, belle matière suave sur une structure tendue, peu de sensation sucrée mais de beaux arômes de fruit confit, agrume, orange amer, raisin de corinthe. La finale est fraiche, longue, élégante, bien soutenue par l'empreinte savoureuse d'une matière dense mais légère sur les arômes du nez. Excellent 91 (16,5). Les amateurs ont apprécié l'accord foie gras en entrée et sur la tarte en dessert.

Côte Rôtie Terres Sombres Cuilleron 2006 : Un nez séduisant, classe, fin de cassis, de fraise, un léger coté lacté, belles notes de poivre, fond bacon, cuir très classe. La bouche est corpulente, sapide, sur le fruit cassis, fraise, groseille, notes de poivre charmeuses, fond bacon un peu grillé, structure dense, tonique et droite, tanins soyeux amples. La finale est fraiche, large, pointe de gourmandise sur le fruit rouge mûr, légerement acidulé, belle persistance de poivre, épice et fond bacon cuir. Excellent 94 (17,5). Belle bouteille, unanimité à table, et accord plus qu'intéressant sur le gigot fondant, le fruit acidulé répondant parfaitement aux légumes confits (ayant mis du Vouvray moelleux dans la cocotte) d'ailleurs, elle se vide trop vite.

Saint-Julien, Chateau Lagrange 1996 : Un nez classique, profond, de cassis, fruit noir, note d'encre, de sous-bois, fond de cuir, de cédre, bois de santal. La bouche est corpulente, droite, sur une ligne fraiche et profonde, encadré de tanins soyeux, moelleux sur le fruit noir et rouge, note d'encre, de sous bois. La finale est fraiche, tonique, sur le cassis, pointe poivre, sous bois, cuir. TB-Excellent 90 (16). Pas d'une grande complexité mais de bonne gastronomie. Un accord en opposition aromatique avec le gigot, mais en accompagnement de texture moelleuse.

Maintenant préparation du nouvel an avec gibiers en objectif ! Les grands Bourgognes vont être de sortie. Amicalement, Matthieu



Vins du reveillon : Meursault, Riesling, Chablis, Vouvray

Bonjour à tous,

Un réveillon tranquille en petit comité basé sur le produit, le produit, le produit

Huitres Fines de Claire
Escargot pour le petit dernier
Hommard grillé, pomme noisette
Buche glacé au chocolat

Simple, et de bon goût, surtout les 2 beaux homards bien pleins et frais. Pour accompagner ça, valse de blancs :

Riesling Frederic Emile Trimbach 2005 : Un nez très marqué terpénique petrole, quelques notes d'agrume, du foin, sur un fond silex. La bouche reste élégante tout en présentant une grosse matière ronde au touché huileux, style plutôt suave, mais presque mou, toujours marqué pétrole, sur un fond agrume, fruit exotique, silex. La finale présente enfin de la  fraicheur et une longueur honete d'agrume, silex, pointe amer.  Un vin intéressant qui goutte sec mais un peu "mou" et surtout aromatiquement trop marqué pétrole ce qui enlève de la complexité. Pas emballé. TB 89 (15,5)

Chablis Preuses Fevre 2004 : Un nez classe, profond, de foin, herbe seche, fruit blanc, note profonde de craie, coquille huitre, iode sur un fond très léger fumé, silex. La bouche présente un belle équilibre et de la sapidité sur le fruit blanc, le foin, note d'iode, d'huitre, une matière savoureuse sur une belle fraicheur qui dynamise l'ensemble, fond léger fûmé séduisant. La finale est fraiche, tonique bien enrobée avec un touché leger gras, belle longueur fruit blanc, foin, herbe séche et fond silex, iode huitre, une petite pointe caramel/fumé un peu moins distingué en fin de persistance. Excellent 93 (17)

Meursault Genevrières Latour Giraud 1999 : la couleur jaune orangé ne laisse présage rien de bon... le nez confirme avec une soupe de caramel au lait, curry, olive. Oxydé, dommage belle finale fraiche vive

Meursault Genevrières Jobard 1998 : Un nez de fruit jaune mûr, pointe de beurre, note fruit confit noisette, fond léger brioche et agrume. La bouche présente un joli gras, ample, bien structurée d'une fraicheur qui tend le vin, sur le beurre, brioche, fruit sec, pointe agrume et des fruits sec mais qui commence a montrer les premiers signes d'oxydation, car les notes caramel, olive se font présentes en fin de bouche. La finale au touché  huileux se développe sur une ligne fraiche, sur le fruit sec, la brioche, note de fruit sec, et longueur ou arrive le caramel au lait. Bouteille moins joli que la précédente. TB 90 (16)


Vouvray sec Le Mont sec 2007 : Un nez discret mais fin et séduisant de fruit blanc, pointe citron, cevrefeuille, sur un fond de craie. La bouche est droite, matière ronde, soutenu par une jolie fraicheur, c'est droit et incisif sur le fruit blanc, le citron, la craie. La finale est tendue, salivante, sur le fruit mûr, les notes de craie et une persistance honete de citron, craie. TB 87 (15-15,5)
Amicalement, Matthieu

samedi 24 décembre 2011

Avant les fêtes, avant gout de beaux vins : Nuits St georges, Volnay, Vosne

Bonjour à tous,
Avant la période des fêtes et après le retour de Borugogne, farandole de Bourgogne comme confirmé par ma consommation annuelle (voir article ci-dessous). Parce qu'une fois acheté, faut bien les boire !

Nuits Saint Georges, Les Charmottes Chicotot 2000 : Un nez séduisant de framboise, groseille pointe grenadine, notes champignons type évolués et sous-bois, cuir et fond fumé. La bouche est charnue, acidulée à l'attaque, matière ronde large pas très dense, framboise, groseille, grenadine, note champignons, sous bois cuir. Une finale fraiche (!) presque vive (? pour un millésime chaud et mûr) de fruit rouge, cuir, champignon. Bon vin, agréable mais peu d'harmonie, une sensation de "construction". TB 87 (15)

Volnay VV Domaine Joseph Voillot 2009 : Tout juste ramené, tout juste gouté, un nez de cerise noir, burlat, mûr, presque confit, pointe grenadine, notes ronce, de sureau, pinotante qui donne la fraicheur fond léger boisé fûmé pointe vanille. La bouche est charnue, large, ample, pas énorme densité, mais une grande intensité avec des tanins soyeux, de la délicatesse mais aussi de la fraicheur, pas lourd et pourtant, cerise mûr, grenadine, sureau, note de ronce fraiche. La finale est volupteuse mais avec de la fraicheur, longue dynamique cerise mûr, sureau compoté, fond pinotant ronce et léger boisé vanillé/fumé. beau vin dans un registre mûr. A attendre car en gagnet de la complexité et de l'harmonie, on aure une grande bouteille à mon avis. TB+ 89-91

Vosne Romanée Les Beaumonts Rion 2008 : Un nez séduisant, complexe de framboise, sureau, groseille, notes de ronce, pivoine, fond baton réglisse et fumé. La bouche est corpulente, précise, fine, dense, tendue droite avec de l'allonge, de la profondeur, tanin vosnien presque velouté, fruit rouge, ronce pivoine. La finale est fraiche, encore vive, longue sur le fruit rouge friand, sureau, ronce et fond délicatement fumé. Un Beaumont classique, droit et profond mais avec ce touché Vosnien tellement sensuel ! Excellent 92-94 (16,5-17,5)
Chateauneuf du Pape, Usseglio 2000 : Un joli nez, séduisant, de cerise noire mûre, prune, pointe de fraicheur garrigue typée végétal noble, note de noyau d'épice souk sur une fond de figue séchée, agrume confit. La bouche est charpentée, attaque large, des tanins soyeux, jolie précision et belle gourmandise sur la cerise mûre, prune, épices, noyau et pointe de fraicheur garrigue sur un fond de cuir. La finale est équilibrée, mûre, sur le fruit mûr, cerise, prune, figue, note fraiche et noble, fond cuir et léger animal, fourure, qui révèle l'age respectable du breuvage. Très beau vin, Excellent 91 (16,5)

Vosne Romanée Violettes Christian Clerget 2006 : Un nez discret de cerise, pointe kirchée et fugacement volatile, note ronce et fumé et fond léger caramel. La bouche est charnue,  tanins polis à l'attaque mais finisse un poil sec et vif dans un  fond frais, limite vif, sur la cerise griotte, ronce note cacao et fumé. La finale qui chauffe un peu dégage de la cerise, ronce et fond léger boisé caramel. Ouaip, pas convaincu sur le coup. Bien 85 (14)

Pauillac, Chateau Haut Batailley 2004 : Un nez marqué d'un boisé moka, fumé, insistant sur du cassis mûr, et une pointe épice. La bouche est dense, charpentée, puissante, tanin un poil sec, et surtout assez brut, sur un cassis dominé d'un boisé marqué moka fumé. La finale est peu rigide, et envoie la cavalerie sur une longueur honete de cassis boisé moka. Un vin qui est encore dans sa gangue d'élevage. TB 86-88 (14,5-15,5)

Maintenant on va attaquer les vins pour les fêtes ! Amicalement, Matthieu