Bonjour à tous,
Quelques bouteilles dégustées ces derniers jours dont quelques unes avec NicolasS dont celle-ci :
Meursault, Clos Mazeray Prieur 1990 : Un nez fin, complexe, de fruit blanc, poire, du tilleul, de la roche silex, craie, belles note de champignons cèpe, presque truffe, un petite pointe de grillé, fûmé fond beurrée, brioche, empyreumatique. La bouche est superbe d'équilibre, d'une matière ronde suave dans une structure allongée, tendue, profonde, beaucoup élégance dans ce fruit mûr, tilleul, fruit sec, champignons, note beurée, fumée se succéde avec grace et harmonie. La finale présente une pointe de fraicheur, dynamique et belle longueur, grande élégance et délicatesse sur les arômes du nez. Très beau vin. Excellent 92 (17)
Nuits Saint Georges, Fred Magnien Les Thoreys 2002 : Un nez de groseille, fruit rouge, ronce, verdeur, fond fumé. La bouche est corpulente sur une fraicheur marquée encadrant des tanins soyeux, large, fruit rouge, cerise, ronce, pointe fûmé. La finale est bien équilibrée, suave, longueur honete sur le fruit mûr, la ronce et fond fumé. TB 88 (15,5)
Pomerol, Chateau Rouget 1998 : Un nez expressif de cassis, cote lacté, beurrée, fruit noir mûr, note sous-bois champignon, fond torréfié fumé, pas très complexe mais séduisant. La bouche est corpulente, large, tanins soyeux, belle amplitude qui encadre une fraicheur donnant la droiture, fuit noir mûr, fûmé, graphite, torréfié pointe sous bois, simple et de bon goût. La finale présente une pointe de fraicheur, ronde, puissante, longue sur le fruit noir mûr, fumé, torréfié pas très comlexe mais bien gourmand. Très Bien 90 (16)
Amicalement, Matthieu
Promenade sensuelle de Matlebat dans les caves, le vin, la dégustation de grands crus que vous pouvez retrouver en vidéos sur Youtube
Bienvenue sur ce blog de dégustation
Le vin, ça se partage ! c'est comme le bonheur... Le bonheur simple d'une dégustation de grand vin de Bourgogne ou d'une belle syrah ! Alors n'hésitez pas à consommer ce blog sans modération, contrairement à l'Alcool qui se consomme, majeur et avec modération. La plus part des vins sont dégustés et crachés.... Consulter le aussi en vidéos sur YouTube
dimanche 9 octobre 2011
dimanche 2 octobre 2011
Spécial dédicace Steko : Gigondas Grand Romane
Bonjour,
Il y a quelques années, avec StéphaneC (Steko), nous avions arpenté le SVI en faisant le plein de Gigondas, appellation qui offre souvent un très bon rapport Q/P. A l'époque, séduit par la production du domaine Grande Romane 2002, millésime difficile, nous avions rempli nos "diables" de 2003, 2004 et 2005.
Les première dégustations, ici relatées, montraient un vin jeune style moderne avec un boisé classe torréfié un poil envahissant mais souvent une structure agréable pleine, dense avec des tanins soyeux, satinés quoiqu'un peu assechant selon les bouteilles.
Les dégustations réalisées il y a 2, 3 ans avaient laissées place à des vins assez grossiers, dissociés avec d'un côté des arômes empyreumatiques (torréfié), de l'autre, du fruit confit. Des bouches marqué de Kirch, voir d'alcool, des tanins évoluant vers le rustique et des finales puissantes s'exprimant plus par la chaleur que par l'équilibre. Bref grosse déception !
Je m'apprétais donc à me séparer de mes derniers flacons. Mais je voulais vérifier une dernière fois. J'ai donc commencé par 2004, millésime plutôt d'équilibre :
Gigondas, Domaine Grand Romane cuvée Prestige 2004 : Un nez de prune, de cacao, des notes typé animal viande sur un fond balsamique avec une pointe moka/caramel et kirch, légère sensation d'alcool, mais rien à voir avec mon souvenir, un jomli nez typique de la région, pas de bois outrancier, pas de confit, ça démarre bien. La bouche est corpulente, tanins veloutés, de l'ampleur en bouche sur le fruit noir mûr, le cacao, la prune, les notes balsamiques, à nouveau, sans être un modéle d'élégance, de finesse et d'équilibre, ce qui semble logique, le vin représente bien l'idée que je me fias d'un gigondas. La finale présente quand même une petite sécheresse, mais une jolie fraicheur équilibre l'ensemble bien que le côté un peu souple finisse par donner un ensemble un peu lache, la persistance se faisant assez courte sur la prune, le cacao, et le fond balsamique. Bref un joli vin TB 87 (15)
Fort de cette belle expérience, je profite du passage de NicolasS pour lui servir la version 2005, en aveugle, ouverte et non terminé la veille afin d'avoir un regard extérieur.
Gigondas, Domaine Grand Romane cuvée Prestige 2005 : Un nez agréable, typique, pas follement expressif, sur la prune, le pruneaux, fruit noir mûr, note épicée souk et fond cacao. La bouche est corpulente, large, expressive, sur la prune, la figue, pointe pruneaux, des notes épiées et fond cacao, des tanins satinés enrobant une structure vive, puissante, y'a du jus dans ce vin ! La finale est fraiche, dynamique, vive, pointe de chaleur, mais belle persistance de prune, fruit noir mûr, et fond cacao chocolat moka. TB 88-89 (15,5 - 16). Cette fois, c'est vraiment très bon, et Nicolas qui a bien identifié le Rhone acquiesse sur la qualité de cette bouteille.
Enfin, j'attaque ce WE, celle qui part avec le plus d'à priori (enfin moins après les deux dégusts précédentes), la version 2003 :
Gigondas, Domaine Grand Romane cuvée Prestige 2003 : Un nez puissant de cerise noire, cacao, pruneaux, note kirch et limite pointe volatile, un côté goudron et un fond torréfié balsamique, l'ensemble est plus marqué confit alcool sans être non plus insupportable. La bouche est corpulente, grosse densité de tanins ronds un peu assechant en finale, sur la prune, la cerise noir, le cacao, un ensemble mûr mais pas confit, pointe balsamique et note vanille. La finale est puissante et chauffe un peu, large mais longueur correcte sur le fruit noir mûr, kirch, cacao, balsamique. TB 86 (14,5). Certes, le vin est quand même marqué de son millésime mais cette 4eme bouteille 2003 dégustée est beaucoup plus harmonieuse que les précédentes et sur un plat qui convient, fait tout à fait l'affaire.
Conclusion 1 : Du coup, bien sûr, je vais garder les dernières, et Stéphane rassures-toi, finalement pour les 12 € que nous avons déboursé, nous avons de bien jolies bouteilles (surtout la 2005)
Conclusion 2 : cela m'a permis de me questionner sur l'évolution du vin. S'agit-il réellement d'une évolution incroyable du vin sous verre, ou bien d'une évolution du dégustateur ? Mes gôuts, les moments ou je déguste, les contextes sur le long terme, ma propre évolution sensorielle et expérimentale, peuvent-elles modifier à ce point ma perception. Je me questionne !
Amicalement, Matthieu
Il y a quelques années, avec StéphaneC (Steko), nous avions arpenté le SVI en faisant le plein de Gigondas, appellation qui offre souvent un très bon rapport Q/P. A l'époque, séduit par la production du domaine Grande Romane 2002, millésime difficile, nous avions rempli nos "diables" de 2003, 2004 et 2005.
Les première dégustations, ici relatées, montraient un vin jeune style moderne avec un boisé classe torréfié un poil envahissant mais souvent une structure agréable pleine, dense avec des tanins soyeux, satinés quoiqu'un peu assechant selon les bouteilles.
Les dégustations réalisées il y a 2, 3 ans avaient laissées place à des vins assez grossiers, dissociés avec d'un côté des arômes empyreumatiques (torréfié), de l'autre, du fruit confit. Des bouches marqué de Kirch, voir d'alcool, des tanins évoluant vers le rustique et des finales puissantes s'exprimant plus par la chaleur que par l'équilibre. Bref grosse déception !
Je m'apprétais donc à me séparer de mes derniers flacons. Mais je voulais vérifier une dernière fois. J'ai donc commencé par 2004, millésime plutôt d'équilibre :
Gigondas, Domaine Grand Romane cuvée Prestige 2004 : Un nez de prune, de cacao, des notes typé animal viande sur un fond balsamique avec une pointe moka/caramel et kirch, légère sensation d'alcool, mais rien à voir avec mon souvenir, un jomli nez typique de la région, pas de bois outrancier, pas de confit, ça démarre bien. La bouche est corpulente, tanins veloutés, de l'ampleur en bouche sur le fruit noir mûr, le cacao, la prune, les notes balsamiques, à nouveau, sans être un modéle d'élégance, de finesse et d'équilibre, ce qui semble logique, le vin représente bien l'idée que je me fias d'un gigondas. La finale présente quand même une petite sécheresse, mais une jolie fraicheur équilibre l'ensemble bien que le côté un peu souple finisse par donner un ensemble un peu lache, la persistance se faisant assez courte sur la prune, le cacao, et le fond balsamique. Bref un joli vin TB 87 (15)
Fort de cette belle expérience, je profite du passage de NicolasS pour lui servir la version 2005, en aveugle, ouverte et non terminé la veille afin d'avoir un regard extérieur.
Gigondas, Domaine Grand Romane cuvée Prestige 2005 : Un nez agréable, typique, pas follement expressif, sur la prune, le pruneaux, fruit noir mûr, note épicée souk et fond cacao. La bouche est corpulente, large, expressive, sur la prune, la figue, pointe pruneaux, des notes épiées et fond cacao, des tanins satinés enrobant une structure vive, puissante, y'a du jus dans ce vin ! La finale est fraiche, dynamique, vive, pointe de chaleur, mais belle persistance de prune, fruit noir mûr, et fond cacao chocolat moka. TB 88-89 (15,5 - 16). Cette fois, c'est vraiment très bon, et Nicolas qui a bien identifié le Rhone acquiesse sur la qualité de cette bouteille.
Enfin, j'attaque ce WE, celle qui part avec le plus d'à priori (enfin moins après les deux dégusts précédentes), la version 2003 :
Gigondas, Domaine Grand Romane cuvée Prestige 2003 : Un nez puissant de cerise noire, cacao, pruneaux, note kirch et limite pointe volatile, un côté goudron et un fond torréfié balsamique, l'ensemble est plus marqué confit alcool sans être non plus insupportable. La bouche est corpulente, grosse densité de tanins ronds un peu assechant en finale, sur la prune, la cerise noir, le cacao, un ensemble mûr mais pas confit, pointe balsamique et note vanille. La finale est puissante et chauffe un peu, large mais longueur correcte sur le fruit noir mûr, kirch, cacao, balsamique. TB 86 (14,5). Certes, le vin est quand même marqué de son millésime mais cette 4eme bouteille 2003 dégustée est beaucoup plus harmonieuse que les précédentes et sur un plat qui convient, fait tout à fait l'affaire.
Conclusion 1 : Du coup, bien sûr, je vais garder les dernières, et Stéphane rassures-toi, finalement pour les 12 € que nous avons déboursé, nous avons de bien jolies bouteilles (surtout la 2005)
Conclusion 2 : cela m'a permis de me questionner sur l'évolution du vin. S'agit-il réellement d'une évolution incroyable du vin sous verre, ou bien d'une évolution du dégustateur ? Mes gôuts, les moments ou je déguste, les contextes sur le long terme, ma propre évolution sensorielle et expérimentale, peuvent-elles modifier à ce point ma perception. Je me questionne !
Amicalement, Matthieu
samedi 1 octobre 2011
Passage à vide pourtant bien accompagné : Vosne, Gevrey, Pouilly, Crozes
Bonjour à tous,
Un mois de septembre peu dense en articles et publications. Après mes questionnements de cet été sur l'utilité de la publication de mes CR dans la sphère vin, les quelques messages de soutien LPVien m'avaient redonné un peu de peps en Aout. Et suite à quelques discussions intéressantes sur les vins dégustés, j'étais à nouveau satisfait car enfin ma motivation était récompensée : échanger, partager avec quelques amateurs que j'apprécie.
Car enfin de compte, c'est bien cela que je recherche en publiant dans la sphère vin. Mon blog ne me sert que de "base de données" en ligne.
Mon problème demeure où publier : DC n'est quasiment plus un forum, à mon grand regret, plus aucun échange. LPV, c'est presque l'inverse, tout est discussion, et les mécaniques humaines basées sur des égos ou des postures est fatiguante et mon étiquette DCiene me catalogue. Enfin BDE, qui reste actuellement, le forum sur lequel je me sens le mieux mais qui n'a pas une forte activité.
Du coup, tout cela fait que même mon habitude et plaisir à commenter les vins s'est un peu essouflé mais pas complètement quand même. Et c'est ainsi que quelques bouteilles forts belles méritent d'être exposées au dela de mon fichier XL. Ainsi :
Pessac Leognan, Chateau Carbonnieux 2007 : Nez typique aigue mais gourmand de fruit jaune mûr, pointe ananas, note de buis, fond léger boisé, cèdre, pin, pointe vanille. La bouche est tendue, enrobée d'une matière suave, ronde, gourmande qui encadre une structure avec de l'allonge, fruit jaune, coing, pin, cèdre, buis. La finale est fraiche, tonique, joli longueur sur le fruit jaune, pointe ananas mûr et les boisés, buis, pin, cèdre et pointe fumé. Un vin très équilibrée, très belle facture. TB-Excellent 89-91 (16-16,5)
Pouilly Vinzelles, La Souffrandière, Les Quarts, Millerandée 2006 : 2eme tentative après une déception sur la première bouteille probablement oxydée. Un nez discret à l'ouverture mais élégant, fin, de poire, pointe agrume, mirabelle, note amande, fruit sec, fleur blanche, fond crayeux et beurrée. La bouche présente un équilibre d'école entre une matière ronde, suave et une structure fraiche, longue, droite,sur la poire, fleur, note beurrée, fond de craie. La finale est fraiche, longue sur le nez. TB+ 91 (16+). Après quelques heures et le lendemain, les notes d'oxydation dominent nettement, dommage, mais dans l'ensemble, je trouve la cuvée non millerandée beaucoup plus intéressante, fine et profonde.
Vosne-Romanée Domaine Rion 2007 : Un nez ouvert de framboise, cerise, note ronce, fond leger cèdre. La bouche est charnue, tanins soyeux, belle présence fruit rouge, ronce, pointe épice. La finale est fraiche dynamique sur le fruit rouge mûr, la ronce, réglisse, pointe boisée cèdre et léger fûmé. TB 88 (15,5)
Gevrey Chambertin, Rossignol Trapet Clos Prieur 2001 : Un nez complexe, gourmand, de fruit noir, aux notes de réglisse, marqué zan, pointe kirch, de champignon, sous-bois sur un fond délicatement fumé. La bouche charnue est sapide mais la structure est vive et les tanins, soyeux, manquent un peu de chair, d'ampleur, l'ensemble est un peu austère, sur le fruit noir, champignon, pointe kirch, réglisse et fumé. La finale est fraiche, vive, belle longueur sur le fruit macéré, champignon, réglisse, zan, et fond fumé. TB+ 91 (16+). Un clos prieur d'un millésime qui ne donne pas les profils de Bourgogne que j'aime. Cela reste austère et ça manque de rondeur, de chair, de mon goût.
Crozes-Hermitage, Delas Le Clos 2003 : Un nez de cassis, note de viande à l'ouverture, puis bacon, pointe poivre, un coté leger lacté, des fleurs pivoine, violette et un fond moka vanille dans un ensemble riche mais manquant d'harmonie. La bouche est corpulente, tanin rond un peu sec, sapide sur le fruit noir mûr, note de violette, de vanille, toujours coté lacté, fond moka balsamique. La finale est ronde, pointe de fraicheur qui évite une souplesse excessive longueur honete sur le cassis, violette, léger vanille moka. Mieux dégusté jeune, le vin semble entre 2 états, qui se traduit oar un manque d'harmonie, une impression d'un ensemble légèrement dissocié. Je finairai la série dans 2 àu 3 ans. TB 87 (15)
Amicalement, Matthieu
Un mois de septembre peu dense en articles et publications. Après mes questionnements de cet été sur l'utilité de la publication de mes CR dans la sphère vin, les quelques messages de soutien LPVien m'avaient redonné un peu de peps en Aout. Et suite à quelques discussions intéressantes sur les vins dégustés, j'étais à nouveau satisfait car enfin ma motivation était récompensée : échanger, partager avec quelques amateurs que j'apprécie.
Car enfin de compte, c'est bien cela que je recherche en publiant dans la sphère vin. Mon blog ne me sert que de "base de données" en ligne.
Mon problème demeure où publier : DC n'est quasiment plus un forum, à mon grand regret, plus aucun échange. LPV, c'est presque l'inverse, tout est discussion, et les mécaniques humaines basées sur des égos ou des postures est fatiguante et mon étiquette DCiene me catalogue. Enfin BDE, qui reste actuellement, le forum sur lequel je me sens le mieux mais qui n'a pas une forte activité.
Du coup, tout cela fait que même mon habitude et plaisir à commenter les vins s'est un peu essouflé mais pas complètement quand même. Et c'est ainsi que quelques bouteilles forts belles méritent d'être exposées au dela de mon fichier XL. Ainsi :
Pessac Leognan, Chateau Carbonnieux 2007 : Nez typique aigue mais gourmand de fruit jaune mûr, pointe ananas, note de buis, fond léger boisé, cèdre, pin, pointe vanille. La bouche est tendue, enrobée d'une matière suave, ronde, gourmande qui encadre une structure avec de l'allonge, fruit jaune, coing, pin, cèdre, buis. La finale est fraiche, tonique, joli longueur sur le fruit jaune, pointe ananas mûr et les boisés, buis, pin, cèdre et pointe fumé. Un vin très équilibrée, très belle facture. TB-Excellent 89-91 (16-16,5)
Pouilly Vinzelles, La Souffrandière, Les Quarts, Millerandée 2006 : 2eme tentative après une déception sur la première bouteille probablement oxydée. Un nez discret à l'ouverture mais élégant, fin, de poire, pointe agrume, mirabelle, note amande, fruit sec, fleur blanche, fond crayeux et beurrée. La bouche présente un équilibre d'école entre une matière ronde, suave et une structure fraiche, longue, droite,sur la poire, fleur, note beurrée, fond de craie. La finale est fraiche, longue sur le nez. TB+ 91 (16+). Après quelques heures et le lendemain, les notes d'oxydation dominent nettement, dommage, mais dans l'ensemble, je trouve la cuvée non millerandée beaucoup plus intéressante, fine et profonde.
Vosne-Romanée Domaine Rion 2007 : Un nez ouvert de framboise, cerise, note ronce, fond leger cèdre. La bouche est charnue, tanins soyeux, belle présence fruit rouge, ronce, pointe épice. La finale est fraiche dynamique sur le fruit rouge mûr, la ronce, réglisse, pointe boisée cèdre et léger fûmé. TB 88 (15,5)
Gevrey Chambertin, Rossignol Trapet Clos Prieur 2001 : Un nez complexe, gourmand, de fruit noir, aux notes de réglisse, marqué zan, pointe kirch, de champignon, sous-bois sur un fond délicatement fumé. La bouche charnue est sapide mais la structure est vive et les tanins, soyeux, manquent un peu de chair, d'ampleur, l'ensemble est un peu austère, sur le fruit noir, champignon, pointe kirch, réglisse et fumé. La finale est fraiche, vive, belle longueur sur le fruit macéré, champignon, réglisse, zan, et fond fumé. TB+ 91 (16+). Un clos prieur d'un millésime qui ne donne pas les profils de Bourgogne que j'aime. Cela reste austère et ça manque de rondeur, de chair, de mon goût.
Crozes-Hermitage, Delas Le Clos 2003 : Un nez de cassis, note de viande à l'ouverture, puis bacon, pointe poivre, un coté leger lacté, des fleurs pivoine, violette et un fond moka vanille dans un ensemble riche mais manquant d'harmonie. La bouche est corpulente, tanin rond un peu sec, sapide sur le fruit noir mûr, note de violette, de vanille, toujours coté lacté, fond moka balsamique. La finale est ronde, pointe de fraicheur qui évite une souplesse excessive longueur honete sur le cassis, violette, léger vanille moka. Mieux dégusté jeune, le vin semble entre 2 états, qui se traduit oar un manque d'harmonie, une impression d'un ensemble légèrement dissocié. Je finairai la série dans 2 àu 3 ans. TB 87 (15)
dimanche 18 septembre 2011
WE du 3 et du 10 : Clos Jebsal Zind, savigny, Langoa Barton
Bonjour à tous,
Les premiers vins des WE de septembre, histoire de bien repartir.
Savigny-les-Beaune, Les Hauts Jarrons, Jadot 1999 : Un nez séduisant de fruit mûr, pointe kirch, note orgeat, champignon, fond sous bois, ronce. La bouche est corpulente, intense, belle densité de tanins soyeux, amples, caressant, sur le fruit mûr, presque macéré, la ronce, le sous bois, léger champignon, belle structure droite. La finale est fraiche, dynamique, longue, sur le fruit mûr, sous bois, orgeat, champignon, très léger fumé. Une joli bouteille à maturité. TB 90 (16)
Coteaux du Languedoc, Campredon par Chabanon 2009 : Un nez très "bio" à l'ouverture sur la viande fraiche qui s'atténue fortement à 24H00 d'ouverture, pour laisser place au fruit noir, note orange sanguine, garrigue, des fleurs, une pointe épicée, kirché sur un fond viande. La bouche est corpulente, belle attaque intense, droite, tanin rond, ample, de la friandise sur le fruit noir, garrigue, fleur, violette, c'est nature et franc. La finale est fraiche, dynamique, sur le fruit noir, garrigue, agrume, épice. Un joli vin plus équilibré que puissant pour la région et d'une frachise remarquable. TB 86-88 (15-15,5)
Saint-Julien, Chateau Langoa Barton 2008 : Un nez très vanillé, de fruit noir mûr, note de camphre, de menthe, fond boisé vanillé toasté très international. La bouche est charpentée, fraiche, tanin soyeux, amples et caressants, belle précision, grande qualité, sur le fruit noir mûr, vanille note camphrée, balsamique. La finale est fraiche, longue, sur le fruit mûr, la vanille, fond toasté et pointe balsamique. Profil beaucoup plus international que Leoville, je dirai même Américain tant l'aromatique est faite pour évoquer le sucre ! Moins mon style, mais très beau travail de la matière. TB 89-91 dans l'absolu (15,5-16,5).
Pinot Gris, Clos Jebsal VT Zind Humbrecht 2004 : Un nez discret, fin, confit, d'orange, de pain d'épice, note de cèdre, de tourbe et pointe quinquinat. La bouche est fine, tendue, droite, matière suave, délicate, orange confite, note de craie, pointe orgeat, belle intensité mais on sent encore le sucre. La finale est fraiche, ronde, plus sucré que Riesling Brand VT 04 et longue sur l'orange confite, quinquinat, pointe amer et orgeat, note tourbée. Un beau vin mais le sucre est encore très présent. Excellent 90-92 (16-17)
Amicalement, Matthieu
Les premiers vins des WE de septembre, histoire de bien repartir.
Savigny-les-Beaune, Les Hauts Jarrons, Jadot 1999 : Un nez séduisant de fruit mûr, pointe kirch, note orgeat, champignon, fond sous bois, ronce. La bouche est corpulente, intense, belle densité de tanins soyeux, amples, caressant, sur le fruit mûr, presque macéré, la ronce, le sous bois, léger champignon, belle structure droite. La finale est fraiche, dynamique, longue, sur le fruit mûr, sous bois, orgeat, champignon, très léger fumé. Une joli bouteille à maturité. TB 90 (16)
Coteaux du Languedoc, Campredon par Chabanon 2009 : Un nez très "bio" à l'ouverture sur la viande fraiche qui s'atténue fortement à 24H00 d'ouverture, pour laisser place au fruit noir, note orange sanguine, garrigue, des fleurs, une pointe épicée, kirché sur un fond viande. La bouche est corpulente, belle attaque intense, droite, tanin rond, ample, de la friandise sur le fruit noir, garrigue, fleur, violette, c'est nature et franc. La finale est fraiche, dynamique, sur le fruit noir, garrigue, agrume, épice. Un joli vin plus équilibré que puissant pour la région et d'une frachise remarquable. TB 86-88 (15-15,5)
Saint-Julien, Chateau Langoa Barton 2008 : Un nez très vanillé, de fruit noir mûr, note de camphre, de menthe, fond boisé vanillé toasté très international. La bouche est charpentée, fraiche, tanin soyeux, amples et caressants, belle précision, grande qualité, sur le fruit noir mûr, vanille note camphrée, balsamique. La finale est fraiche, longue, sur le fruit mûr, la vanille, fond toasté et pointe balsamique. Profil beaucoup plus international que Leoville, je dirai même Américain tant l'aromatique est faite pour évoquer le sucre ! Moins mon style, mais très beau travail de la matière. TB 89-91 dans l'absolu (15,5-16,5).
Pinot Gris, Clos Jebsal VT Zind Humbrecht 2004 : Un nez discret, fin, confit, d'orange, de pain d'épice, note de cèdre, de tourbe et pointe quinquinat. La bouche est fine, tendue, droite, matière suave, délicate, orange confite, note de craie, pointe orgeat, belle intensité mais on sent encore le sucre. La finale est fraiche, ronde, plus sucré que Riesling Brand VT 04 et longue sur l'orange confite, quinquinat, pointe amer et orgeat, note tourbée. Un beau vin mais le sucre est encore très présent. Excellent 90-92 (16-17)
Amicalement, Matthieu
samedi 17 septembre 2011
Retour calme : Meursault, Givry, Gevrey Chambertin
Bonjour à tous,
Retour de vacance tranquille, reprise des tasting de WE.
Bourgogne, Pinot Amiot Servelle 2007 : Dernière bouteille de ce générique qui m'a procuré beaucoup de plaisir avec son nez de groseille mûr, fraise des bois, pointe ronce, fond léger sureau et fumé. La bouche est charnue, suave, tanin rond, ample, encadrant une pointe de fraicheur, sapide, sur la groseille, framboise, ronce, sureau. La finale est ronde, fraiche, dynamique, groseille et sureau. Grande buvabilité, pointe gourmande, 2007 a généré des vins de soif de belle complexité, que demander de plus ! TB 88 (15,5)
Meursault Tessons Buisson Charles 2007 : Un nez discret moins ouvert que la bouteille précédente, de poire ,amande, fleur blanche, note de chevrefeuille, fond léger brioche. La bouche est tendue, droite, de l'allonge, presque de la puissance, sur la poire, l'amande, note de craie, fond brioche gourmand. La finale est fraiche bien enrobée d'une matière suave, joli longueur mais le vin est moins ouvert que sur la bouteille précédente. TB 90 (16)
Saint-Aubin, 1erC Les Sentiers au clou, Langoureau 2006 : Un nez discret de poire, pointe amande, note tilleul, chevrefeuille, fond léger beurrée. La bouche est tendue droite matière ronde, longiligne, poire, fruit sec, pointe beurrée, tilleul. La finale est fraiche, vive, presque puissante, longueur honète de fruit blanc, tilleul, fond beurrée et léger fumé. TB 90 (16)
Haut Medoc, Chateau Maucamps 1996 : Un nez de cassis mûr, note viande fraiche, fond champignon fumé. La bouche est charpentée, dense, tanin rond assez stricte sur le cassis, champignon, et fond fûmé. La finale est faiche, belle longueur de cassis, champignon, fûmé, pas très complexe mais bien fait et classique à maturité. TB 88 (15,5)
Givry, Domaine Masse Champs Lalot 2005 : Premier 2005 de ma cave, histoire de voir. Un nez discret mais précis, de cerise griotte, pointe sureau, et cèdre, note de fruit mûr, prune, de cacao, fond léger fumé. La bouche est intense, séveuse, beaucoup d'énergie encore brut, sapide, sur la griotte, la ronce, le sureau, les épices, pointe cacao, des tanins croquant soyeux, de la précision. La finale est fraiche, équilibrée, beaucoup de vie, et belle longueur sur la cerise, le cèdre, la prune pointe cacao et fond léger fumé. Un beau vin mais dont l'énergie est encore emprisonée. A attendre. TB+ 89-91 (15,5-16,5)
Gevrey Chambertin Dom Laurent 2008 : Un vin récupéré à la FAV Monop 2008 pour voir. Un nez appétant de mûre, myrtille, note réséda, pointe de ronce, fond classe léger boisé fumé. La bouche est corpulente, belle intensité, tanin soyeux, amples, précis,enrobant la fraicheur donnant de la finesse, de la force, sur le fruit noir mûr, réséda, ronce, pointe balsamique et fond fumé. La finale est fraiche, vive, dynalmqiue, de belle longueur sur le nez. Un vin classe, fin, vif, de la belle ouvrage. J'ai l'impression que 2008 ne donnera pas des 96 ou des 2001 chez ceux qui ont su mettre en valeur la matière et atteindre sa maturité. Et dans ce cas, que ces vins sont bons ! TB+ 89-91 (16-16,5)
Amicalement, Matthieu
Retour de vacance tranquille, reprise des tasting de WE.
Bourgogne, Pinot Amiot Servelle 2007 : Dernière bouteille de ce générique qui m'a procuré beaucoup de plaisir avec son nez de groseille mûr, fraise des bois, pointe ronce, fond léger sureau et fumé. La bouche est charnue, suave, tanin rond, ample, encadrant une pointe de fraicheur, sapide, sur la groseille, framboise, ronce, sureau. La finale est ronde, fraiche, dynamique, groseille et sureau. Grande buvabilité, pointe gourmande, 2007 a généré des vins de soif de belle complexité, que demander de plus ! TB 88 (15,5)
Meursault Tessons Buisson Charles 2007 : Un nez discret moins ouvert que la bouteille précédente, de poire ,amande, fleur blanche, note de chevrefeuille, fond léger brioche. La bouche est tendue, droite, de l'allonge, presque de la puissance, sur la poire, l'amande, note de craie, fond brioche gourmand. La finale est fraiche bien enrobée d'une matière suave, joli longueur mais le vin est moins ouvert que sur la bouteille précédente. TB 90 (16)
Saint-Aubin, 1erC Les Sentiers au clou, Langoureau 2006 : Un nez discret de poire, pointe amande, note tilleul, chevrefeuille, fond léger beurrée. La bouche est tendue droite matière ronde, longiligne, poire, fruit sec, pointe beurrée, tilleul. La finale est fraiche, vive, presque puissante, longueur honète de fruit blanc, tilleul, fond beurrée et léger fumé. TB 90 (16)
Haut Medoc, Chateau Maucamps 1996 : Un nez de cassis mûr, note viande fraiche, fond champignon fumé. La bouche est charpentée, dense, tanin rond assez stricte sur le cassis, champignon, et fond fûmé. La finale est faiche, belle longueur de cassis, champignon, fûmé, pas très complexe mais bien fait et classique à maturité. TB 88 (15,5)
Givry, Domaine Masse Champs Lalot 2005 : Premier 2005 de ma cave, histoire de voir. Un nez discret mais précis, de cerise griotte, pointe sureau, et cèdre, note de fruit mûr, prune, de cacao, fond léger fumé. La bouche est intense, séveuse, beaucoup d'énergie encore brut, sapide, sur la griotte, la ronce, le sureau, les épices, pointe cacao, des tanins croquant soyeux, de la précision. La finale est fraiche, équilibrée, beaucoup de vie, et belle longueur sur la cerise, le cèdre, la prune pointe cacao et fond léger fumé. Un beau vin mais dont l'énergie est encore emprisonée. A attendre. TB+ 89-91 (15,5-16,5)
Gevrey Chambertin Dom Laurent 2008 : Un vin récupéré à la FAV Monop 2008 pour voir. Un nez appétant de mûre, myrtille, note réséda, pointe de ronce, fond classe léger boisé fumé. La bouche est corpulente, belle intensité, tanin soyeux, amples, précis,enrobant la fraicheur donnant de la finesse, de la force, sur le fruit noir mûr, réséda, ronce, pointe balsamique et fond fumé. La finale est fraiche, vive, dynalmqiue, de belle longueur sur le nez. Un vin classe, fin, vif, de la belle ouvrage. J'ai l'impression que 2008 ne donnera pas des 96 ou des 2001 chez ceux qui ont su mettre en valeur la matière et atteindre sa maturité. Et dans ce cas, que ces vins sont bons ! TB+ 89-91 (16-16,5)
Amicalement, Matthieu
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