Bonjour à tous,
Le séjour des amis alsaciens Stephane & Mary à Montreuil nous a permis de faire un bon diner dégustation ! Voici le line Up du diner :
Par ordre d'apparition pour accompagner : une salade fenouil, orange, crevette ; Du filet mignon et un rizotto champignon ; Panacotta fruit rouge.
Riesling Schlumberger Kessler 2005 : Un nez superbe, expressif, de cédrat, reine claude, note pierre chaude, silex, puis chèvrefeuille, datte, fond terpénique léger pétrole. La bouche est droite, aérienne, matière suave, c'est tendue, sec mais mur, pas très dense sur la reine claude, mais surtout le cédrat, le chèvrefeuille, note datte, de pierre chaude, fond léger pétrole. La finale est fraiche, équilibrée, longue persistance avec une pointe gourmandise confit, agrume, datte, cédrat, pierre chaude fond terpénique Excellent 92 (17) Le vin est à son top, l'ensemble offre un profil tendre manque un peu de gnaque, de puissance et de finesse mais je crois que c'est assez caractéristique des sols gréseux. En tout cas Stéphane, a été très fort, à peine le nez au dessus du verre, il s'écrit : Schlumberger... Bravo ! car stéphane connaissant beaucoup des Rieslings de ma cave, j'avais sorti une "surprise".
Saint Emilion, Château Soutard 1988 : Un nez marqué d'une note d'encre, trop profonde pour être honnete (bouchon), quel dommage car le cassis, le tabac, pointe de cèpe, de cuir sur le fond fumé sont tops.., Bouche charpentée, profonde aux tanins soyeux, est d'une grande classe, mais à nouveau la pointe encre virant aigre gâche le cassis, les note épices, le cèpe le cuir qui laisse deviner une grande classe. La finale est fraiche tonique avec une pointe de fraîcheur tonique, qui donne un coté acidulé très plaisant nonobstant cette pointe bouchon qui devient obsédante... Grrr Sans ce bouchon léger 93-95 sans doute...
Cote rotie, Rostaing Landonne 2006 : Un nez séduisant, expressif, classe, de cassis mûr, note de poivre, de violette, pointe viande/bacon et fond moka puis fumé tabac. La bouche est corpulente, ample, mais qui garde de la profondeur, tanins fins délicats précis sur le cassis, note de poivre Sichuan, puis violette, pointe viande/bacon fond léger moka. La finale est fraiche, intense, belle persistance de fruit rouge puis cassis, poivre, pointe violette, fond bacon animal fumé moka. Excellent 17,5 (94)
Chambolle-Musigny, Amiot Servelle, Amoureuses 2006 : Un nez assez discret mais élégant, fruit rouge, framboise, note sureau, puis ronce, sous-bois, pointe réglissée, fond amande léger fumé. La bouche est corpulente, large, tanins fins et soyeux, bien soutenu par une structure délicate, c'est long et profond mais peu expressif sur la cerise griotte, la framboise, note réglisse presque mentholé puis ronce et sous bois, fond amande. La finale est ronde, tonique, très équilibrée, charmeuse, persistance honnête de cerise griotte, de framboise, note réglisse, léger menthol, fond amande. TB-Ex 91-92 (16,5) mais ça reste un peu fermé et aromatiquement en dedans presque austère... S'ouvrira-t'il un jour ?
Saint-Julien, Château Leoville Poyferre 1978 : Un nez marqué de son âge entre cerise kirchée, cuir, note d'encre, de poivron rouge et fond fumé, champignon, sous bois. La bouche est charpentée, droite, tanins fondus, soyeux de belle densité, c'est profond, sur le cassis, note poivron rouge grillé, puis encre, fond fumé tabac évoluant cuir. La finale est fraiche, tonique, encore bien présente, assez belle d'ailleurs sur le cassis, poivron rouge grillé pointe encre, fond cuir puis plus tabac et fumé. Excellent 93 (17)
Merci à Stéphane et Mary de n'avoir rien dit sur la cuisine car ce soir là, j'étais pas au top ;-) !
Amicalement, Matthieu
Promenade sensuelle de Matlebat dans les caves, le vin, la dégustation de grands crus que vous pouvez retrouver en vidéos sur Youtube
Bienvenue sur ce blog de dégustation
Le vin, ça se partage ! c'est comme le bonheur... Le bonheur simple d'une dégustation de grand vin de Bourgogne ou d'une belle syrah ! Alors n'hésitez pas à consommer ce blog sans modération, contrairement à l'Alcool qui se consomme, majeur et avec modération. La plus part des vins sont dégustés et crachés.... Consulter le aussi en vidéos sur YouTube
dimanche 13 mars 2016
dimanche 6 mars 2016
Du bouchon et de belles choses
Bonjour à tous,
Cette semaine un constat, les bouteilles achetées aux enchères sont quand même plus fréquemment bouchonnées ou oxydées, que celle achetées au domaine et patiemment attendues...
Riesling, Ginglinger Drei Exa 2014 : Un nez gracieux, fin, expressif, agrume typé citron vert, note florale marquée, classe, acacia, fleur d'oranger, fond de roche, silex, pointe terpénique. La bouche est droite, puissante, belle matière dense, c'est tendue, vif, droit, de la profondeur, encore jeune, fruit blanc, citron vert, note florale, acacia, puis plus cire d'abeille, fond de roche silex. La finale est tendue à l'empreinte presque tanique, mais fine et précise, belle persistance d'agrume, citron vert, noisette, note florale acacia, puis terpénique, fond de roche un peu plus calcaire. TB-Excellent 89-91 (15,5+)
Macon Pierreclos Guffens Chavigne 2013 : Un nez fin, séduisant, de fruit blanc mûr, poire juteuse, note élégante d'amande grillé, d'aubépine, fond léger craie et fumé classe. La bouche est ample, large, puis belle tension, matière suave au beau toucher sexy, sapide sur le fruit blanc, la poire, un coté acidulé citronné, note d'amande, de craie, fond léger fumé grillé. La finale est fraiche tendue, qui s'affine, persistance intéressante de fruit blanc mûr, poire, un peu plus marqué élevage popcorn caramel léger, grillé, brioche, fond craie et fumé. TB 89-91 (15,5+)
Meursault Bouchard 2001 : Un nez oxydée de curry olive caramel au lait, bouche bien construite tendue fine élégante mais à l'oxydation marquée poire, puis curry, olive verte, caramel au lait, finale fraiche persistance honnête toujours sur ces mêmes aromes. Pour les amateurs du genre...
Chassagne Montrachet, Morey Coffinet Blanchot dessus 2011 : Un nez très jeune marqué de son élevage, capiteux, poire, fruit blanc, note de miel, un poil écœurante, fond de beurre, de brioche grillé et léger popcorn caramélisé. La bouche est large, ample, grosse matière au toucher gras bien soutenue par la fraicheur/structure, sur le fruit jaune et blanc mûr, note beurre, de brioche grillé, d'amande grillé, fond un peu popcorn caramel et fumé. La finale est ample, puissante, imposante presque huileuse sur le fruit blanc et jaune, note plus amande grillé, (un peu écoerant) et fond grillé fumé popcorn caramel. Sur cette bouteille Bien 87 mais potentiel TB-Ex 89-91 voir plus si l'élevage se fond car too much pour moi dans cette phase ou sur cette bouteille.
Pommard, Lescure Vignots 2002 : Première bouchonnée, grrr.... 2eme : Un nez évolué de fruit noir, note marqué végétal sous bois, de ronce, fond moka et cuir. La bouche est corpulente, droite, tanins ronds, fraicheur, sur le fruit noir mûre, myrtille, note ronce, sous bois, végétale, fond moka léger et surtout cuir. La finale est fraiche, tendue, pinotante avec une persistance honnête de fruit noir, ronce, sous bois et fond cuir et léger moka. B-TB 88 (15)
Gevrey Chambertin, Lucien Boillot 2009 : Un nez très marqué de fruit rouge, groseille, note réglisse, pointe ronce fraiche fond fumé. La bouche est corpulente, large, tanins ronds, c'est friand sur le fruit rouge, groseille, note ronce fraiche, puis épice réglisse, fond plus amer cacao et fumé. La finale qui montre une fraicheur surprenante, acidulée, sur le fruit rouge, groseille, note ronce, végétale (!), fond épice réglisse, légère amertume cacao. TB 88 (15)
Cote Rotie Guigal B&B 2006 : Après 24H, un nez expressif de cassis mûr, fruit noir, pointe pruneaux, note réglisse, poivre, fond chocolat, fumé et pointe vanillée. La bouche est charpentée, assez carrée, tanins soyeux, dans une structure marquée, sur le cassis mûr, note réglisse, poivre, fond fumé mais aussi chocolat. La finale reprend de la finesse et de la fraicheur, belle persistance de cassis mûr, de réglisse, de poivre et fond plus cacao et fumé. TB-Excellent 91-93 (16,5)
Amicalement, Matthieu
Cette semaine un constat, les bouteilles achetées aux enchères sont quand même plus fréquemment bouchonnées ou oxydées, que celle achetées au domaine et patiemment attendues...
Riesling, Ginglinger Drei Exa 2014 : Un nez gracieux, fin, expressif, agrume typé citron vert, note florale marquée, classe, acacia, fleur d'oranger, fond de roche, silex, pointe terpénique. La bouche est droite, puissante, belle matière dense, c'est tendue, vif, droit, de la profondeur, encore jeune, fruit blanc, citron vert, note florale, acacia, puis plus cire d'abeille, fond de roche silex. La finale est tendue à l'empreinte presque tanique, mais fine et précise, belle persistance d'agrume, citron vert, noisette, note florale acacia, puis terpénique, fond de roche un peu plus calcaire. TB-Excellent 89-91 (15,5+)
Macon Pierreclos Guffens Chavigne 2013 : Un nez fin, séduisant, de fruit blanc mûr, poire juteuse, note élégante d'amande grillé, d'aubépine, fond léger craie et fumé classe. La bouche est ample, large, puis belle tension, matière suave au beau toucher sexy, sapide sur le fruit blanc, la poire, un coté acidulé citronné, note d'amande, de craie, fond léger fumé grillé. La finale est fraiche tendue, qui s'affine, persistance intéressante de fruit blanc mûr, poire, un peu plus marqué élevage popcorn caramel léger, grillé, brioche, fond craie et fumé. TB 89-91 (15,5+)
Meursault Bouchard 2001 : Un nez oxydée de curry olive caramel au lait, bouche bien construite tendue fine élégante mais à l'oxydation marquée poire, puis curry, olive verte, caramel au lait, finale fraiche persistance honnête toujours sur ces mêmes aromes. Pour les amateurs du genre...
Chassagne Montrachet, Morey Coffinet Blanchot dessus 2011 : Un nez très jeune marqué de son élevage, capiteux, poire, fruit blanc, note de miel, un poil écœurante, fond de beurre, de brioche grillé et léger popcorn caramélisé. La bouche est large, ample, grosse matière au toucher gras bien soutenue par la fraicheur/structure, sur le fruit jaune et blanc mûr, note beurre, de brioche grillé, d'amande grillé, fond un peu popcorn caramel et fumé. La finale est ample, puissante, imposante presque huileuse sur le fruit blanc et jaune, note plus amande grillé, (un peu écoerant) et fond grillé fumé popcorn caramel. Sur cette bouteille Bien 87 mais potentiel TB-Ex 89-91 voir plus si l'élevage se fond car too much pour moi dans cette phase ou sur cette bouteille.
Pommard, Lescure Vignots 2002 : Première bouchonnée, grrr.... 2eme : Un nez évolué de fruit noir, note marqué végétal sous bois, de ronce, fond moka et cuir. La bouche est corpulente, droite, tanins ronds, fraicheur, sur le fruit noir mûre, myrtille, note ronce, sous bois, végétale, fond moka léger et surtout cuir. La finale est fraiche, tendue, pinotante avec une persistance honnête de fruit noir, ronce, sous bois et fond cuir et léger moka. B-TB 88 (15)
Gevrey Chambertin, Lucien Boillot 2009 : Un nez très marqué de fruit rouge, groseille, note réglisse, pointe ronce fraiche fond fumé. La bouche est corpulente, large, tanins ronds, c'est friand sur le fruit rouge, groseille, note ronce fraiche, puis épice réglisse, fond plus amer cacao et fumé. La finale qui montre une fraicheur surprenante, acidulée, sur le fruit rouge, groseille, note ronce, végétale (!), fond épice réglisse, légère amertume cacao. TB 88 (15)
Cote Rotie Guigal B&B 2006 : Après 24H, un nez expressif de cassis mûr, fruit noir, pointe pruneaux, note réglisse, poivre, fond chocolat, fumé et pointe vanillée. La bouche est charpentée, assez carrée, tanins soyeux, dans une structure marquée, sur le cassis mûr, note réglisse, poivre, fond fumé mais aussi chocolat. La finale reprend de la finesse et de la fraicheur, belle persistance de cassis mûr, de réglisse, de poivre et fond plus cacao et fumé. TB-Excellent 91-93 (16,5)
Amicalement, Matthieu
dimanche 28 février 2016
Reprise des descentes hebdos
Bonjour à tous,
Les petits bonheurs, ou les petites interrogations de ces dernières semaines.
Nuits Saint Georges, Domaine Rion Vignes Rondes 2010 : Un nez peu expressif de fruit rouge, note ronce fond fumé. La bouche est charnue, droite, tanins ronds, c'est tendu, pas très dense, sur le fruit rouge, groseille, note ronce, sous bois, fond fumé. La finale est fraiche, profil amer, pointe acidulée, sur la groseille, note ronce et fond fumé. Franchement fermé aromatiquement cette fois, mais de l'équilibre dans une jolie structure. Le vin s'est visiblement refermé depuis mes premières dégustations (91 et 91 pour les 2 premières). Attendre B-TB 88-90 (15-16) 88 ce jour.
Châteauneuf, Domaine Saint Siffrein 2007 : Un nez séduisant, fin, de prune, de reine claude, note épice légère patchouli, puis figue, pointe garrigue fraiche sur fond gourmand cacao léger. La bouche est charpentée, aux tanins fins, précis, soyeux, ça reste droit, élégant, sur la prune, la prunelle, la reine claude, note épice légère, figue confite et fond de cacao léger. La finale est large, glycériné, pointe alcool kirchée, puissance maitrisée et belle persistance de prune, reine claude, note épice, figue confite et fond cacao. Un juste équilibre pour 2007, ça reste fin, bel ouvrage pas encore très complexe, mais très bon. TB- Excellent 91 (16,5)
Hermitage Guigal 2003 : Un nez encore jeune, peu expressif, de cassis, très pur par contre mais du coup "simple", note d'épice, poivre, pointe fraiche rafle/ronce, fond cacao fumé et début de cuir. La bouche est robuste, droite, tendue, profonde, beaux tanins fins, enrobants, soyeux, sur le cassis, note poivre, épice et fond cacao et cuir, profil amer limite, on sent un gros potentiel "possible". La finale est équilibrée, droite, profonde, presque fraiche, très belle persistance, mais profil très amer, y compris en mangeant, cassis mûr, épice poivre, fond cacao, fumé et cuir. Difficile de noté, sur l'instant 88 15, mais potentiel Excellent 90-93 (16,5-17,5) Par contre rien ne dit qu'il y arrive...
Meursault Buisson Charles Tessons 2011 : Un nez séduisant, pure, de poire william, note aubépine, amande douce, pointe beurrée, fond crayeux et sésame classe. La bouche est droite, ample, belle matière suave, bien tenue, sur la poire william pure, note aubépine, amande, fond craie et sésame. La finale est ronde avec une jolie fraicheur tonique et une belle persistance de poire, d'aubépine, d'amande et ce fond classe crayeux et sésame grillé. Excellent 91 (16,5). Sylvia adore ! Et quand je lis les critiques des vins de Patrick sur le web, j'avoue ne pas toujours comprendre l'interprétation qui en faite... ça fait pas Meursault ou c'est trop mûr... Moi, un vin "pure", droit, profond à la juste maturité (oui, il ne te dézingue pas les gencives et ne te brule pas la gorge tout en simulant le gras par un enrobage boisée, ...fût-il justement dosé...)
Amicalement, Matthieu
Les petits bonheurs, ou les petites interrogations de ces dernières semaines.
Nuits Saint Georges, Domaine Rion Vignes Rondes 2010 : Un nez peu expressif de fruit rouge, note ronce fond fumé. La bouche est charnue, droite, tanins ronds, c'est tendu, pas très dense, sur le fruit rouge, groseille, note ronce, sous bois, fond fumé. La finale est fraiche, profil amer, pointe acidulée, sur la groseille, note ronce et fond fumé. Franchement fermé aromatiquement cette fois, mais de l'équilibre dans une jolie structure. Le vin s'est visiblement refermé depuis mes premières dégustations (91 et 91 pour les 2 premières). Attendre B-TB 88-90 (15-16) 88 ce jour.
Châteauneuf, Domaine Saint Siffrein 2007 : Un nez séduisant, fin, de prune, de reine claude, note épice légère patchouli, puis figue, pointe garrigue fraiche sur fond gourmand cacao léger. La bouche est charpentée, aux tanins fins, précis, soyeux, ça reste droit, élégant, sur la prune, la prunelle, la reine claude, note épice légère, figue confite et fond de cacao léger. La finale est large, glycériné, pointe alcool kirchée, puissance maitrisée et belle persistance de prune, reine claude, note épice, figue confite et fond cacao. Un juste équilibre pour 2007, ça reste fin, bel ouvrage pas encore très complexe, mais très bon. TB- Excellent 91 (16,5)
Hermitage Guigal 2003 : Un nez encore jeune, peu expressif, de cassis, très pur par contre mais du coup "simple", note d'épice, poivre, pointe fraiche rafle/ronce, fond cacao fumé et début de cuir. La bouche est robuste, droite, tendue, profonde, beaux tanins fins, enrobants, soyeux, sur le cassis, note poivre, épice et fond cacao et cuir, profil amer limite, on sent un gros potentiel "possible". La finale est équilibrée, droite, profonde, presque fraiche, très belle persistance, mais profil très amer, y compris en mangeant, cassis mûr, épice poivre, fond cacao, fumé et cuir. Difficile de noté, sur l'instant 88 15, mais potentiel Excellent 90-93 (16,5-17,5) Par contre rien ne dit qu'il y arrive...
Meursault Buisson Charles Tessons 2011 : Un nez séduisant, pure, de poire william, note aubépine, amande douce, pointe beurrée, fond crayeux et sésame classe. La bouche est droite, ample, belle matière suave, bien tenue, sur la poire william pure, note aubépine, amande, fond craie et sésame. La finale est ronde avec une jolie fraicheur tonique et une belle persistance de poire, d'aubépine, d'amande et ce fond classe crayeux et sésame grillé. Excellent 91 (16,5). Sylvia adore ! Et quand je lis les critiques des vins de Patrick sur le web, j'avoue ne pas toujours comprendre l'interprétation qui en faite... ça fait pas Meursault ou c'est trop mûr... Moi, un vin "pure", droit, profond à la juste maturité (oui, il ne te dézingue pas les gencives et ne te brule pas la gorge tout en simulant le gras par un enrobage boisée, ...fût-il justement dosé...)
Amicalement, Matthieu
dimanche 21 février 2016
Un peu plus de bouteilles cette semaine
Bonjour à tous,
Après quelques semaines plus orientées bouchage (nasal) que débouchage (bouteille), le temps est revenu de se faire plaisir à table...
Chablis Droin 2014 : Un nez séduisant de fruit blanc, de citron, note de fougère, foin, pointe miel acacia, fond coquille d'huitre, salin typique. La bouche est tendue, profonde, vive, presque agressive puis la matière enrobe un peu cette fraicheur, c'est presque puissant sur le fruit blanc, note fougère, foin, pointe acacia, fond coquille d'huitre, silex. La finale est fraiche, vive, tendue, mieux à table du coup, puissant, persistance honnête de fruit blanc, fougère, foin fond coquille d'huite et ce côté salin TB 88 (15)
Meursault, Buisson Charles Charmes 2006 : bu vers 16°. Un nez séduisant fin, complexe, poire, note amande, frangipane puis plus pain de seigle, aubépine, fond oscillant entre craie et léger sésame grillé classe. La bouche est large ample, bien équilibrée, belle matière suave, pas grasse mais velouté, sapide sur la poire, note amande, sésame grillé puis plus aubépine, fond fumé craie. La finale est ronde, ample, bien structurée par la matière ce qui lui permet de rester tonique, sur la poire, l'amande puis l'aubépine fond très léger beurre frangipane mais surtout note classe sésame grillé. Impeccable pas une once d'oxydation pour ce très joli vin de Patrick. Excellent 92 (17). 3 bouteilles, toutes très belles, de la chance ?
Chambolle Musigny, Charmes Clerget 2006 : Un nez séduisant de fruit noir mûr, note épice patchouli pointe orange sanguine, fond de ronce, rafle, sous bois et léger cuir. La bouche est corpulente, large, assez dense, tanins soyeux, un peu serrés, très sapide sur le fruit rouge et noir mûr, note épice patchouli puis plus frais, ronce, sous bois et fond entre cacao et cuir. La finale qui s'impose, large, puissante presque alcool sur le fruit noir et rouge très mûr, presque sucré, note épice patchouli, kirch, puis plus pinotante, ronce, sous bois, fond léger de cacao, cuir. Un chambolle puissant, très sudiste dans l'esprit, à l'aveugle, dans la série des conneries, j'aurais pu dire Gigondas ou Chateauneuf :-) ! TB-Excellent 16,5 91 Et enfin un 1er cru de Clerget ouvert à 10 ans !
Chambolle Musigny, Amiot Servelle Bas Doix 2008 : Un nez expressif, pointu, groseille, note un peu marquée végétale ronce, tige verte, pointe épice plutôt baton que réglisse, fond fumé et amande. La bouche est charnue, large, tanins ronds à la maturité discutable, profil amer, on sent qu'il a fallu "travaillé", sapide sur la groseille, note végétale ronce, bourgeon cassis, pointe épice fond fumé et amande. La finale est fraiche, tonique, reste dans un équilibre de millésime "difficile" groseille, note épice plus poivre, fond fumé et amande. B-TB 87 (15). Bon un 2008 quoi ! Chez un vigneron respectueux, on a les scories du millésime à la maturité difficile. Ceci dit le coté franc, pas maquillé, authentique, rend le vin noble ! Bu ensuite mais sans note le Bourgogne Générique 2013, et là, super plaisir, beau vin franc, gourmand, à la complexité surprenante, TB 88 15+
Amicalement, Matthieu
Après quelques semaines plus orientées bouchage (nasal) que débouchage (bouteille), le temps est revenu de se faire plaisir à table...
Chablis Droin 2014 : Un nez séduisant de fruit blanc, de citron, note de fougère, foin, pointe miel acacia, fond coquille d'huitre, salin typique. La bouche est tendue, profonde, vive, presque agressive puis la matière enrobe un peu cette fraicheur, c'est presque puissant sur le fruit blanc, note fougère, foin, pointe acacia, fond coquille d'huitre, silex. La finale est fraiche, vive, tendue, mieux à table du coup, puissant, persistance honnête de fruit blanc, fougère, foin fond coquille d'huite et ce côté salin TB 88 (15)
Meursault, Buisson Charles Charmes 2006 : bu vers 16°. Un nez séduisant fin, complexe, poire, note amande, frangipane puis plus pain de seigle, aubépine, fond oscillant entre craie et léger sésame grillé classe. La bouche est large ample, bien équilibrée, belle matière suave, pas grasse mais velouté, sapide sur la poire, note amande, sésame grillé puis plus aubépine, fond fumé craie. La finale est ronde, ample, bien structurée par la matière ce qui lui permet de rester tonique, sur la poire, l'amande puis l'aubépine fond très léger beurre frangipane mais surtout note classe sésame grillé. Impeccable pas une once d'oxydation pour ce très joli vin de Patrick. Excellent 92 (17). 3 bouteilles, toutes très belles, de la chance ?
Chambolle Musigny, Charmes Clerget 2006 : Un nez séduisant de fruit noir mûr, note épice patchouli pointe orange sanguine, fond de ronce, rafle, sous bois et léger cuir. La bouche est corpulente, large, assez dense, tanins soyeux, un peu serrés, très sapide sur le fruit rouge et noir mûr, note épice patchouli puis plus frais, ronce, sous bois et fond entre cacao et cuir. La finale qui s'impose, large, puissante presque alcool sur le fruit noir et rouge très mûr, presque sucré, note épice patchouli, kirch, puis plus pinotante, ronce, sous bois, fond léger de cacao, cuir. Un chambolle puissant, très sudiste dans l'esprit, à l'aveugle, dans la série des conneries, j'aurais pu dire Gigondas ou Chateauneuf :-) ! TB-Excellent 16,5 91 Et enfin un 1er cru de Clerget ouvert à 10 ans !
Chambolle Musigny, Amiot Servelle Bas Doix 2008 : Un nez expressif, pointu, groseille, note un peu marquée végétale ronce, tige verte, pointe épice plutôt baton que réglisse, fond fumé et amande. La bouche est charnue, large, tanins ronds à la maturité discutable, profil amer, on sent qu'il a fallu "travaillé", sapide sur la groseille, note végétale ronce, bourgeon cassis, pointe épice fond fumé et amande. La finale est fraiche, tonique, reste dans un équilibre de millésime "difficile" groseille, note épice plus poivre, fond fumé et amande. B-TB 87 (15). Bon un 2008 quoi ! Chez un vigneron respectueux, on a les scories du millésime à la maturité difficile. Ceci dit le coté franc, pas maquillé, authentique, rend le vin noble ! Bu ensuite mais sans note le Bourgogne Générique 2013, et là, super plaisir, beau vin franc, gourmand, à la complexité surprenante, TB 88 15+
Amicalement, Matthieu
dimanche 14 février 2016
Petite série cette semaine
Bonjour à tous,
Deux vins en CR, mais très beaux vins !
Vouvray, Foreau Clos Naudin 2010 : Un nez séduisant de fruit jaune, coing rôti, note de miel acacia, d'épice, puis plus citron fond de roche, calcaire. La bouche est droite, tendue, à la belle matière suave, profil long un peu austère mais profond, sapide sur la pomme grany, fruit plus blanc que jaune, note épice, miel, coing confit, touche fraiche végétale typé foin, fond de roche calcaire, savon. La finale est fraiche, tendue, profonde, justement enrobée, belle persistance de fruit blanc, poire, puis plus jaune, coing, note épice, puis plus florale, fond de roche calcaire, salivant, salin. TB-Excellent 91 (16,5) Très joli vin !
Margaux, Château Malescot Saint Exupéry 2005 : Un nez très séduisant qui commence à bien donner, sur un fruit pur, marqué cassis, mûre, note élevage classe d'épice typé vanille, un poil lacté quand même, pointe poivron rouge confit grillé donnant de la fraicheur, fond moka fumé tabac mais le tout, harmonieux, tonique bien intégré. La bouche est charpentée, voir robuste, belle concentration de tanins denses soyeux, c'est frais et tonique, de la profondeur, sur le cassis mûr, la mûre, note poivron rouge grillé séduisante, pointe épice moins vanille qu'au nez et fond fumé tabac classe. La finale est fraiche, tonique, profonde, empreinte tanique encore marquée un peu astringente en dégustation pure et très belle persistance de fruit noir, cassis, mûre, note entre poivron rouge grillé et encre/cuir, fond tabac fumé classe. Whaouh, le très beau RG bordelais, profond tonique, tonique élégant, classe. A mon avis peut devenir très grand. Excellent 94-96 (17,5-18,5) plus ?
Amicalement, Matthieu
Deux vins en CR, mais très beaux vins !
Vouvray, Foreau Clos Naudin 2010 : Un nez séduisant de fruit jaune, coing rôti, note de miel acacia, d'épice, puis plus citron fond de roche, calcaire. La bouche est droite, tendue, à la belle matière suave, profil long un peu austère mais profond, sapide sur la pomme grany, fruit plus blanc que jaune, note épice, miel, coing confit, touche fraiche végétale typé foin, fond de roche calcaire, savon. La finale est fraiche, tendue, profonde, justement enrobée, belle persistance de fruit blanc, poire, puis plus jaune, coing, note épice, puis plus florale, fond de roche calcaire, salivant, salin. TB-Excellent 91 (16,5) Très joli vin !
Margaux, Château Malescot Saint Exupéry 2005 : Un nez très séduisant qui commence à bien donner, sur un fruit pur, marqué cassis, mûre, note élevage classe d'épice typé vanille, un poil lacté quand même, pointe poivron rouge confit grillé donnant de la fraicheur, fond moka fumé tabac mais le tout, harmonieux, tonique bien intégré. La bouche est charpentée, voir robuste, belle concentration de tanins denses soyeux, c'est frais et tonique, de la profondeur, sur le cassis mûr, la mûre, note poivron rouge grillé séduisante, pointe épice moins vanille qu'au nez et fond fumé tabac classe. La finale est fraiche, tonique, profonde, empreinte tanique encore marquée un peu astringente en dégustation pure et très belle persistance de fruit noir, cassis, mûre, note entre poivron rouge grillé et encre/cuir, fond tabac fumé classe. Whaouh, le très beau RG bordelais, profond tonique, tonique élégant, classe. A mon avis peut devenir très grand. Excellent 94-96 (17,5-18,5) plus ?
Amicalement, Matthieu
dimanche 7 février 2016
Des diners et donc des vins !
Bonjour à tous,
Voici les derniers vins dégustés avant que le rhume m'impose la pause.
Chassagne Montrachet, Morey Coffinet Cailleret 2010 : Un nez classe, élégant de poire, note classe noisette grillée, pointe sésame, fond amande fraiche, aubépine et craie. La bouche est droite, a la structure installée, longue, profonde, matière soyeuse, sur la poire, fruit blanc, note amande grillée, noisette, pointe sésame classe, et fond de craie. La finale tout en équilibre, est droite, puissante et très belle persistance de poire, fruit blanc, amade grillée, sésame et fond crayeux. C'est classe, droit, très Cailleret dans l'idée que je m'en fais, ne cherchant en rien la séduction mais exprimant sa nature tellurique, droite, profonde, dynamique vers cette belle finale. Ex 93 (17), ça c'est du vin "nature" ;-) !
Haut Medoc, Château Sociando Malet 2006 : Un nez encore un peu fermé de cassis, note lacté chupa chups fraise-vanille, fond fumé. La bouche est charpentée, droite, tanins ronds, profil amer, sur le cassis, note vanille et ce cote chupa chups fraise-Vanille, pointe poivron grillé, fond léger fumé, noyau. La finale est droite, légère astringence résiduelle, un peu rigide, persistance basique de cassis, vanille. Un vin entre 2 eaux, pour un millésime qui n'est le plus réussi que je connaisse. Bien+ 88 (15)
Riesling, Ginglinger Drei Exa 2013 : Un nez expressif, simple mais classe, séduisant, d'agrume mûr, note fruit macéré, de miel, fond ambré tourbé. La bouche est tendue, droite, bien enrobée, belle fraicheur qui rend cette bouche tonique sur l'agrume mûr, pomelos, note fruit confit, de miel, légère et classe fond tourbé roche. La finale est fraiche, tonique, d'agrume mûr, pomélos, note orange confite, miel, fond roche tourbé. TB 89 (15,5)
Givry, Masse Champs Lalot 2012 : Un nez comme j'adore, la quintessence du noble pinot, friand, sur le fruit rouge mûr puis noir, note ronce sous bois, puis épice, pointe vanille encore, fond fumé toasté classe. La bouche est corpulente, large, tanins soyeux de belle densité, joli fraicheur tonique, c'est friand sur le fruit rouge mûr, groseille, framboise puis plus noir, note ronce, sous bois, puis épice réglisse, encore petite pointe vanille fugace, fond fumé grillé. La finale est fraiche bien enrobée d'une superbe empreinte tannique, très belle persistance de fruit rouge mûr, framboise, groseille, note ronce, sous bois puis épice fond fumé. Superbe J'adore, expressif, beau complexe, friand, classe... Pas la complexité des très grands terroirs Nuiton ou beaunois, OK, mais quel beau vin Excellent 92-93 (17+)
Vouvray, Huet Clos du Bourg 1ere trie Moelleux 2006 : Un nez séduisant de coing, note orange confite, fruit rôti, fruit exotique, fond tourbé fumé classe. La bouche est ronde, suave, belle acidité qui équilibre cette matière dense, coing rôti, l'orange confite, le miel acacia, fond tourbé fumé. La finale est acidulée, bien équilibrée, tonique, belle persistance de fruit confit, coing rôti, d'orange pointe amer, fond tourbé. Excellent 92 (17)
Amicalement, Matthieu
Voici les derniers vins dégustés avant que le rhume m'impose la pause.
Chassagne Montrachet, Morey Coffinet Cailleret 2010 : Un nez classe, élégant de poire, note classe noisette grillée, pointe sésame, fond amande fraiche, aubépine et craie. La bouche est droite, a la structure installée, longue, profonde, matière soyeuse, sur la poire, fruit blanc, note amande grillée, noisette, pointe sésame classe, et fond de craie. La finale tout en équilibre, est droite, puissante et très belle persistance de poire, fruit blanc, amade grillée, sésame et fond crayeux. C'est classe, droit, très Cailleret dans l'idée que je m'en fais, ne cherchant en rien la séduction mais exprimant sa nature tellurique, droite, profonde, dynamique vers cette belle finale. Ex 93 (17), ça c'est du vin "nature" ;-) !
Haut Medoc, Château Sociando Malet 2006 : Un nez encore un peu fermé de cassis, note lacté chupa chups fraise-vanille, fond fumé. La bouche est charpentée, droite, tanins ronds, profil amer, sur le cassis, note vanille et ce cote chupa chups fraise-Vanille, pointe poivron grillé, fond léger fumé, noyau. La finale est droite, légère astringence résiduelle, un peu rigide, persistance basique de cassis, vanille. Un vin entre 2 eaux, pour un millésime qui n'est le plus réussi que je connaisse. Bien+ 88 (15)
Riesling, Ginglinger Drei Exa 2013 : Un nez expressif, simple mais classe, séduisant, d'agrume mûr, note fruit macéré, de miel, fond ambré tourbé. La bouche est tendue, droite, bien enrobée, belle fraicheur qui rend cette bouche tonique sur l'agrume mûr, pomelos, note fruit confit, de miel, légère et classe fond tourbé roche. La finale est fraiche, tonique, d'agrume mûr, pomélos, note orange confite, miel, fond roche tourbé. TB 89 (15,5)
Givry, Masse Champs Lalot 2012 : Un nez comme j'adore, la quintessence du noble pinot, friand, sur le fruit rouge mûr puis noir, note ronce sous bois, puis épice, pointe vanille encore, fond fumé toasté classe. La bouche est corpulente, large, tanins soyeux de belle densité, joli fraicheur tonique, c'est friand sur le fruit rouge mûr, groseille, framboise puis plus noir, note ronce, sous bois, puis épice réglisse, encore petite pointe vanille fugace, fond fumé grillé. La finale est fraiche bien enrobée d'une superbe empreinte tannique, très belle persistance de fruit rouge mûr, framboise, groseille, note ronce, sous bois puis épice fond fumé. Superbe J'adore, expressif, beau complexe, friand, classe... Pas la complexité des très grands terroirs Nuiton ou beaunois, OK, mais quel beau vin Excellent 92-93 (17+)
Vouvray, Huet Clos du Bourg 1ere trie Moelleux 2006 : Un nez séduisant de coing, note orange confite, fruit rôti, fruit exotique, fond tourbé fumé classe. La bouche est ronde, suave, belle acidité qui équilibre cette matière dense, coing rôti, l'orange confite, le miel acacia, fond tourbé fumé. La finale est acidulée, bien équilibrée, tonique, belle persistance de fruit confit, coing rôti, d'orange pointe amer, fond tourbé. Excellent 92 (17)
Amicalement, Matthieu
samedi 30 janvier 2016
Vins dégustés dernièrement
Bonjour à tous,
Quelques bouteilles dégustées ces dernières semaines.
Volnay, Voillot Fremiets 2011 : Un nez séduisant de framboise, groseille, note de ronce, d'épice patchouli, fond amande et noyau. La bouche est corpulente, large, tanins soyeux, précis, fins, bien équilibrée entre fraicheur et matière, c'est friand sur la framboise, la groseille mûre, notre d'épice patchouli de ronce, fond amande et noyau. La finale est fraiche, précise, tonique et persistance intéressante de framboise, de groseille, note d'épice et fond noyau et amande. TB-Ex 91 (16,5)
Volnay, Voillot VV 2012 : Un nez friand, expressif, de cassis, cerise, note fraiche de ronce, puis épice, patchouli, fond noyau et léger fumé. La bouche est charnue, ample, large, soutenue par une jolie vivacité, c'est tonique, tanins soyeux pas très dense mais bien enrobant, c'est sapide sur la cerise, groseille, note ronce, pointe épice, fond noyau et léger fumé. La finale est fraiche, presque vive, tonique persistance honnête de fruit rouge groseille, note ronce, épice et fond noyau. TB 88 (15+)
Gigondas, Grand Romane 2003 : Un nez très fumé, fruit noir, mûre, note pruneaux, fond fumé tabac pointe d'encre/cuir. La bouche est charpentée, aux tanins fondus, soyeux mais un peu fluide sur la mûre, le fruit noir, note pruneaux, fond tabac encre/cuir et fumé, léger sucré. La finale est ronde, ample, un peu marqué alcool, puissante, sucré et persistance intéressante sur le fruit noir, la mûre, le pruneaux, note cacao chocolat et fond fumé tabac pointe puis cuir. B-TB 87 (15)
Margaux, Château d'Issan 2004 : Un nez avec un beau boisé classe à l'ouverture, puis cassis mûr, friand, note épice typé vanille, pointe fraiche poivron grillé, fond fumé classe. La bouche est charpentée, belle structure, marquée certes, mais élégante entre fraicheur et profondeur, tanins ronds, sur le cassis, la mûre, note épice typé vanille, pointe poivron grillé et fond fumé tabac très classe et très bien intégré, harmonieux. La finale est fraiche, séduisante, digeste, très belle persistance de cassis, mûre, note épice, poivron grillé, fond fumé tabac classe. Très joli vin que j'aurai placé plus à ST julien, TB-Excellent 91+ (16,5)
Saint-Emilion, Clos de l'Oratoire 2005 : Un nez gourmand, style moderne, fraise mûr, quasi tagada, note chupa chups vanille fraise, pointe équilibre végétale bourgeon cassis, fond fumé balsamique. La bouche est charpentée, large, belle tension qui dynamise le vin, tanins soyeux, c'est tonique sur le fruit rouge mûr, limite confit (sensation un peu sucré), note vanille chupa chups, pointe bourgeon cassis fraiche, fond fumé, balsamique (acidulé) réséda. La finale est fraiche, tonique, bien enrobée sur la fraise, léger confit, donc sucré, note végétale subtile typé amer ronce, bourgeon de cassis, fond un peu balsamique, réséda puis vanille et fumé. C'est très bon, gourmand dans un style travaillé sans tomber dans la caricature internationale, donc très agréable même si on a la sensation sucré, mais qui n'est pas le style que je préfère ! TB-Excellent 90+ 16+ Un vin qui plaira bien plus aux amateurs du genre.
Saint-Aubin, Langoureau En Remilly 2011 : Un nez fumé, grillé, limite écœurant sur le fruit blanc, note de noisette, fond amande grillé. La bouche est large, ample, gourmande, matière soyeuse souple, pas très dense, sur fruit blanc mûre, poire, note miel, amande, chèvrefeuille, citron, fond grillé fumé. La finale est acidulée, miel, note chèvrefeuille, fond amande grillé et fumé. B-TB 88 (15+). Un peu écœurant sur cette bouteille, les précédentes est plus équilibrées !
Pinot Gris, Ginglinger Eichberg 2009 : Un nez assez discret d'orange léger confit, note pamplemousse, cire d'abeille, fond ambré léger tourbé. La bouche est ronde, ample, grosse matière au toucher gras, type souple et tendre, limite molle avec un coté sucré (20gr ?) faisant très demi sec, sur l'orange confite, le pamplemousse pour la pointe amer, note cire d'abeille, pointe fleurie, fond léger tourbé. La finale est ample, ronde, tactilement velours et qui offre une très belle persistance d'orange confite, de pamplemousse, de fleur, fond léger tourbé. B-TB 88 (15+). Pour ceux qui aime les demi-secs, clairement.
Gewurztraminer, Agathe Bursin Zinnkoepflé VT 2006 : Un nez typique, confit, de litchi, de fruit exotique, note florale qui donne de la légèreté, fond léger cire d'abeille. La bouche est large, opulente, grosse matière au joli toucher, c'est gourmand, sucré sans être lourd, mais pas très complexe sur le litchi, le fruit exotique confit, note florale et fond épice poivre et cire d'abeille. La finale est ronde, un peu poussive quand même, persistance honnête de litchi, de fruit exotique confit, note épice légère et cire d'abeille. TB-Excellent 91 (16,5)
Amicalement, Matthieu
Quelques bouteilles dégustées ces dernières semaines.
Volnay, Voillot Fremiets 2011 : Un nez séduisant de framboise, groseille, note de ronce, d'épice patchouli, fond amande et noyau. La bouche est corpulente, large, tanins soyeux, précis, fins, bien équilibrée entre fraicheur et matière, c'est friand sur la framboise, la groseille mûre, notre d'épice patchouli de ronce, fond amande et noyau. La finale est fraiche, précise, tonique et persistance intéressante de framboise, de groseille, note d'épice et fond noyau et amande. TB-Ex 91 (16,5)
Volnay, Voillot VV 2012 : Un nez friand, expressif, de cassis, cerise, note fraiche de ronce, puis épice, patchouli, fond noyau et léger fumé. La bouche est charnue, ample, large, soutenue par une jolie vivacité, c'est tonique, tanins soyeux pas très dense mais bien enrobant, c'est sapide sur la cerise, groseille, note ronce, pointe épice, fond noyau et léger fumé. La finale est fraiche, presque vive, tonique persistance honnête de fruit rouge groseille, note ronce, épice et fond noyau. TB 88 (15+)
Gigondas, Grand Romane 2003 : Un nez très fumé, fruit noir, mûre, note pruneaux, fond fumé tabac pointe d'encre/cuir. La bouche est charpentée, aux tanins fondus, soyeux mais un peu fluide sur la mûre, le fruit noir, note pruneaux, fond tabac encre/cuir et fumé, léger sucré. La finale est ronde, ample, un peu marqué alcool, puissante, sucré et persistance intéressante sur le fruit noir, la mûre, le pruneaux, note cacao chocolat et fond fumé tabac pointe puis cuir. B-TB 87 (15)
Margaux, Château d'Issan 2004 : Un nez avec un beau boisé classe à l'ouverture, puis cassis mûr, friand, note épice typé vanille, pointe fraiche poivron grillé, fond fumé classe. La bouche est charpentée, belle structure, marquée certes, mais élégante entre fraicheur et profondeur, tanins ronds, sur le cassis, la mûre, note épice typé vanille, pointe poivron grillé et fond fumé tabac très classe et très bien intégré, harmonieux. La finale est fraiche, séduisante, digeste, très belle persistance de cassis, mûre, note épice, poivron grillé, fond fumé tabac classe. Très joli vin que j'aurai placé plus à ST julien, TB-Excellent 91+ (16,5)
Saint-Emilion, Clos de l'Oratoire 2005 : Un nez gourmand, style moderne, fraise mûr, quasi tagada, note chupa chups vanille fraise, pointe équilibre végétale bourgeon cassis, fond fumé balsamique. La bouche est charpentée, large, belle tension qui dynamise le vin, tanins soyeux, c'est tonique sur le fruit rouge mûr, limite confit (sensation un peu sucré), note vanille chupa chups, pointe bourgeon cassis fraiche, fond fumé, balsamique (acidulé) réséda. La finale est fraiche, tonique, bien enrobée sur la fraise, léger confit, donc sucré, note végétale subtile typé amer ronce, bourgeon de cassis, fond un peu balsamique, réséda puis vanille et fumé. C'est très bon, gourmand dans un style travaillé sans tomber dans la caricature internationale, donc très agréable même si on a la sensation sucré, mais qui n'est pas le style que je préfère ! TB-Excellent 90+ 16+ Un vin qui plaira bien plus aux amateurs du genre.
Saint-Aubin, Langoureau En Remilly 2011 : Un nez fumé, grillé, limite écœurant sur le fruit blanc, note de noisette, fond amande grillé. La bouche est large, ample, gourmande, matière soyeuse souple, pas très dense, sur fruit blanc mûre, poire, note miel, amande, chèvrefeuille, citron, fond grillé fumé. La finale est acidulée, miel, note chèvrefeuille, fond amande grillé et fumé. B-TB 88 (15+). Un peu écœurant sur cette bouteille, les précédentes est plus équilibrées !
Pinot Gris, Ginglinger Eichberg 2009 : Un nez assez discret d'orange léger confit, note pamplemousse, cire d'abeille, fond ambré léger tourbé. La bouche est ronde, ample, grosse matière au toucher gras, type souple et tendre, limite molle avec un coté sucré (20gr ?) faisant très demi sec, sur l'orange confite, le pamplemousse pour la pointe amer, note cire d'abeille, pointe fleurie, fond léger tourbé. La finale est ample, ronde, tactilement velours et qui offre une très belle persistance d'orange confite, de pamplemousse, de fleur, fond léger tourbé. B-TB 88 (15+). Pour ceux qui aime les demi-secs, clairement.
Gewurztraminer, Agathe Bursin Zinnkoepflé VT 2006 : Un nez typique, confit, de litchi, de fruit exotique, note florale qui donne de la légèreté, fond léger cire d'abeille. La bouche est large, opulente, grosse matière au joli toucher, c'est gourmand, sucré sans être lourd, mais pas très complexe sur le litchi, le fruit exotique confit, note florale et fond épice poivre et cire d'abeille. La finale est ronde, un peu poussive quand même, persistance honnête de litchi, de fruit exotique confit, note épice légère et cire d'abeille. TB-Excellent 91 (16,5)
Amicalement, Matthieu
dimanche 24 janvier 2016
Soirée Morey Saint Denis au DEP
Bonjour à tous,
Le thème avait été lancé il y a longtemps et le moment est enfin venue de s'attaquer à ce village Bourguigon, peut-être le moins connu, placé entre Chambolle et Gevrey ou l'on trouve quelques fameux vignerons (Lignier, Groffier...). En entrée, 2 rieslings ont été apportées.
Riesling, Kitterle Schlumberger 2010 : Une nez expressif, classe, de reine claude, note florale puis plus agrume pamplemousse, cédrat, fond cire d'abeille puis léger pétrole. La bouche est superbe, large à l'attaque, bien soutenue par la fraicheur, enrobé de matière suave, précise, c'est sapide sur la reine claude, note cédrat, citron, pointe silex mouillé, fond cire d'abeille, pétrole et léger tourbé. La finale est sèche, précise, cristalline, puissante avec une longue persistance de reine claude, cédrat, cire d'abeille, pétrole et tourbe. Excellent vin 93-94 (17+) Je positionne le vin sur un sol calcairo-gréseux et je le type grès (il ne fait ni calcaire, ni granite...). Stéphane vérifie, bingo ! Je suis pas peu fier, par contre je l'avais mis en 2005...
Riesling Boxler 2010 : Un nez gourmand de mandarine mûre, note orange puis miel fleur d'oranger, fond de roche. La bouche présente une grosse attaque, beaucoup de matière, ample, soutenu par une belle acidité parfaitement enrobée, sur le citron, la mandarine, note miel fleur d'oranger et fond silex, roche. La finale est fraiche avec une pointe saline, et offre une persistance intéressante de mandarine, miel fleur d'oranger et fond de roche. TB-Excellent 91 16,5. J'ai place ce vin en Brand ou Sommerberg, mais une fois de plus planté sur le millésime, j'étais en 2008.
Morey Saint Denis blanc Dujac 2008 : Un nez aux notes oxydées appuyées, sur le miel, l'orange, note caramel au lait et un fond de truffe blanche surprenant. La bouche est typé chardonnay, fruit blanc, noisette mais arrive vite les note oxydées se combinant à un élevage marquée mal intégrée donnant un mélange de caramel au lait et vanille écœurant, et ce fond de truffe blanche. La finale est franchement molle, pour un 2008..., bref un vin qui a pris un trop grand bol d'air ! Bof.
Morey Saint Denis Alain Jeanniard VV 2012 : Un nez de cerise, note épice patchouli, pointe de banane, surprenant, ça fait plus gamay que pinot. La bouche est corpulente, franche, tanins ronds, profil tendre, presque souple, sur la cerise, le patchouli, pas très complexe. La finale est ronde souple mais assez simple dans un esprit qui fait plus gamay (macération carbo ?, type de vinif ? Accident de bouteille ?). Surprenant AB 85 (14)
Morey Saint Denis, Hubert Lignier 2009 : Un nez friand de cerise, framboise, note épice réglisse, léger vanille, pointe de ronce, fond noyau et léger fumé , beau nez de pinot élégant. La bouche est ronde, corpulente, tanins soyeux, ample, c'est friand sur la framboise, la cerise noire, note épice et florale, pointe ronce fraiche, fond noyau et léger fumé. La finale est ronde, gourmande, belle empreinte tannique soyeuse, persistance intéressante de framboise, note épice réglisse, pointe ronce et fond fumé et noyau. Pas super complexe mais hyper gourmand élégant, très joli vin TB-Excellent 91 (16,5). Au final le Morey le plus intéressant de la soirée pour moi !
Clos Saint Denis, Castagnier 2006 : Un nez plus évolué de cassis, de cerise noire, note sous-bois, ronce, fond fumé et léger champignon. La bouche est charpentée, tanins un poil rigide encore saillant, sur la mûre, le fruit noir, note épice réglisse, fond sureau cacao début de champignon. La finale est fraiche, tendue, fait pas 2006, encore brut, sauvage, un peu dans tous les sens, persistance honnête fruit noir, épice, champignon, et fond fumé. Un vin entre 2 eaux, autant dans son aromatique que dans sa structure, avec du potentiel, peut être, mais pas gagné. TB-Excellent 89-91 (15,5) sur le coup.
Bonnes Mares, Castagnier 2006 : Un nez de fruit rouge, cerise puis plus noir, cassis, note encore élevage vanille puis épice girofle, pointe ronce, fond fumé sureau. La bouche est charpentée harmonieuse, beaux tanins soyeux, pas très dense, mais délicats, fins, sur la framboise, la mure, note épice girofle, fond sureau puis plus vanillé. La finale est encore un peu en dedans, empreinte un peu serré, et du coup un peu fluide pour un grand cru, avec une fraicheur surprenante mais très belle persistance de framboise, fruit rouge, note ronce puis plus marqué d'élevage moka vanille, fond sureau. Excellent 93 (17). C'est très bon mais il manque quelque chose pour donner la singularité...
Morey Saint Denis, Lignier Michelot Les Faconnières 2003 : Un nez fruit noir mûr, limite confit, note de réduction prégnante, pointe encre, puis épice réglisse, fond pruneaux. La bouche est corpulente, gourmande, un peu dissociée, sucrée, tanins fluides, sur le fruit noir, le pruneaux, note réglisse. La finale est un peu sèche, persistance honnête fruit noir mûr, réglisse, fond pruneaux. TB 88 (15+)
Clos Saint Denis, Castagnier 2006 : Un nez expressif de fruit noir, note de ronce puis élevage plus marqué boisé moka vanille, fond encre cuir champignon. La bouche est corpulente, pas très dense, tanins soyeux encore en dedans avec une petite sécheresse mais enrobant bien la fraicheur, c'est tendue sur le fruit noir, note épice réglisse, fond fumé encore marqué élevage. La finale est fraiche, tendue, fruit noir, note épice réglisse, fond fumé. Joli vin à la complexité en devenir, TB-Excellent 90-92 (16). Et la classique du même vin... Pas vu, pas même pensé. J'étais sur un 1er cru.
Morey Saint Denis, Arlaud Les Ruchots 2011 : Un nez fruit noir, note épice girofle classique des grands domaines nuiton pointe ronce fond fumé puis vanillé. La bouche est corpulente, tendre, tanins soyeux, fruit noir, note girofle marqué, fond boisé fumé. La finale est tendue, classique du grand domaine Nuiton, sur le fruit noir mûr, note épice girofle, fond boisé fumé. Grand classique Nuiton très marqué de son élevage qui pourrait être à Vosne ou ailleurs. bien fait. TB 89 (16)
Morey Saint Denis, Etienne Cosson Clos des Sorbets 2002 : Un nez évolué à point, fruit noir, note épice plutôt poivre, fond champignon sous bois puis moka fumé. La bouche est corpulente, bien soutenue par la fraicheur, tanins soyeux, c'est droit profond, sur le fruit noir, note kirch, champignon fond moka et fumé. La finale est fraiche, tendue, tonique, persistance intéressante de fruit noir, champignon, sous bois fond fumé moka. TB 90 (16). Classique Pinot de 2002 a point.
Morey Saint Denis, Lignier Michelot les Faconnières 2002 : Un nez de cassis, note d'encre, ouis épice fond plus animal que cuir. La bouche est charpentée, tanins soyeux, c'est puissant, gourmand sur le fruit noir mûr, pointe animale peu élégante, note épice réglisse, fond moka cuir. La finale est puissante fraiche persistance honnête fruit noir, note épice réglisse, toujours ce fond animal et fumé. TB 89 (15,5+). Un vin assez brut avec un coté animal (réduc ?) qui le rend presque rustique.
Pour finir, Fred arrivé très en retard, a apporté un Vosne Romanée Perrot Minot 2013 que je n'ai pas bien gouté, le trouvant assez plat au nez comme en bouche mais c'est la fin du repas, et je ne suis pas aussi concentré.
Au final, une soirée un peu décevante, ou le Bonne Marres reste le meilleur Morey, (je ne sais pas si cette parcelle est côté Morey ou Chambolle) et le Morey le plus intéressant est un village... Et le meilleur vin un Riesling ! Comme le dit Fabrice, c'est moche pour une soirée Morey ;-) !
Amicalement, Matthieu
Le thème avait été lancé il y a longtemps et le moment est enfin venue de s'attaquer à ce village Bourguigon, peut-être le moins connu, placé entre Chambolle et Gevrey ou l'on trouve quelques fameux vignerons (Lignier, Groffier...). En entrée, 2 rieslings ont été apportées.
Riesling, Kitterle Schlumberger 2010 : Une nez expressif, classe, de reine claude, note florale puis plus agrume pamplemousse, cédrat, fond cire d'abeille puis léger pétrole. La bouche est superbe, large à l'attaque, bien soutenue par la fraicheur, enrobé de matière suave, précise, c'est sapide sur la reine claude, note cédrat, citron, pointe silex mouillé, fond cire d'abeille, pétrole et léger tourbé. La finale est sèche, précise, cristalline, puissante avec une longue persistance de reine claude, cédrat, cire d'abeille, pétrole et tourbe. Excellent vin 93-94 (17+) Je positionne le vin sur un sol calcairo-gréseux et je le type grès (il ne fait ni calcaire, ni granite...). Stéphane vérifie, bingo ! Je suis pas peu fier, par contre je l'avais mis en 2005...
Riesling Boxler 2010 : Un nez gourmand de mandarine mûre, note orange puis miel fleur d'oranger, fond de roche. La bouche présente une grosse attaque, beaucoup de matière, ample, soutenu par une belle acidité parfaitement enrobée, sur le citron, la mandarine, note miel fleur d'oranger et fond silex, roche. La finale est fraiche avec une pointe saline, et offre une persistance intéressante de mandarine, miel fleur d'oranger et fond de roche. TB-Excellent 91 16,5. J'ai place ce vin en Brand ou Sommerberg, mais une fois de plus planté sur le millésime, j'étais en 2008.
Morey Saint Denis blanc Dujac 2008 : Un nez aux notes oxydées appuyées, sur le miel, l'orange, note caramel au lait et un fond de truffe blanche surprenant. La bouche est typé chardonnay, fruit blanc, noisette mais arrive vite les note oxydées se combinant à un élevage marquée mal intégrée donnant un mélange de caramel au lait et vanille écœurant, et ce fond de truffe blanche. La finale est franchement molle, pour un 2008..., bref un vin qui a pris un trop grand bol d'air ! Bof.
Morey Saint Denis Alain Jeanniard VV 2012 : Un nez de cerise, note épice patchouli, pointe de banane, surprenant, ça fait plus gamay que pinot. La bouche est corpulente, franche, tanins ronds, profil tendre, presque souple, sur la cerise, le patchouli, pas très complexe. La finale est ronde souple mais assez simple dans un esprit qui fait plus gamay (macération carbo ?, type de vinif ? Accident de bouteille ?). Surprenant AB 85 (14)
Morey Saint Denis, Hubert Lignier 2009 : Un nez friand de cerise, framboise, note épice réglisse, léger vanille, pointe de ronce, fond noyau et léger fumé , beau nez de pinot élégant. La bouche est ronde, corpulente, tanins soyeux, ample, c'est friand sur la framboise, la cerise noire, note épice et florale, pointe ronce fraiche, fond noyau et léger fumé. La finale est ronde, gourmande, belle empreinte tannique soyeuse, persistance intéressante de framboise, note épice réglisse, pointe ronce et fond fumé et noyau. Pas super complexe mais hyper gourmand élégant, très joli vin TB-Excellent 91 (16,5). Au final le Morey le plus intéressant de la soirée pour moi !
Clos Saint Denis, Castagnier 2006 : Un nez plus évolué de cassis, de cerise noire, note sous-bois, ronce, fond fumé et léger champignon. La bouche est charpentée, tanins un poil rigide encore saillant, sur la mûre, le fruit noir, note épice réglisse, fond sureau cacao début de champignon. La finale est fraiche, tendue, fait pas 2006, encore brut, sauvage, un peu dans tous les sens, persistance honnête fruit noir, épice, champignon, et fond fumé. Un vin entre 2 eaux, autant dans son aromatique que dans sa structure, avec du potentiel, peut être, mais pas gagné. TB-Excellent 89-91 (15,5) sur le coup.
Bonnes Mares, Castagnier 2006 : Un nez de fruit rouge, cerise puis plus noir, cassis, note encore élevage vanille puis épice girofle, pointe ronce, fond fumé sureau. La bouche est charpentée harmonieuse, beaux tanins soyeux, pas très dense, mais délicats, fins, sur la framboise, la mure, note épice girofle, fond sureau puis plus vanillé. La finale est encore un peu en dedans, empreinte un peu serré, et du coup un peu fluide pour un grand cru, avec une fraicheur surprenante mais très belle persistance de framboise, fruit rouge, note ronce puis plus marqué d'élevage moka vanille, fond sureau. Excellent 93 (17). C'est très bon mais il manque quelque chose pour donner la singularité...
Morey Saint Denis, Lignier Michelot Les Faconnières 2003 : Un nez fruit noir mûr, limite confit, note de réduction prégnante, pointe encre, puis épice réglisse, fond pruneaux. La bouche est corpulente, gourmande, un peu dissociée, sucrée, tanins fluides, sur le fruit noir, le pruneaux, note réglisse. La finale est un peu sèche, persistance honnête fruit noir mûr, réglisse, fond pruneaux. TB 88 (15+)
Clos Saint Denis, Castagnier 2006 : Un nez expressif de fruit noir, note de ronce puis élevage plus marqué boisé moka vanille, fond encre cuir champignon. La bouche est corpulente, pas très dense, tanins soyeux encore en dedans avec une petite sécheresse mais enrobant bien la fraicheur, c'est tendue sur le fruit noir, note épice réglisse, fond fumé encore marqué élevage. La finale est fraiche, tendue, fruit noir, note épice réglisse, fond fumé. Joli vin à la complexité en devenir, TB-Excellent 90-92 (16). Et la classique du même vin... Pas vu, pas même pensé. J'étais sur un 1er cru.
Morey Saint Denis, Arlaud Les Ruchots 2011 : Un nez fruit noir, note épice girofle classique des grands domaines nuiton pointe ronce fond fumé puis vanillé. La bouche est corpulente, tendre, tanins soyeux, fruit noir, note girofle marqué, fond boisé fumé. La finale est tendue, classique du grand domaine Nuiton, sur le fruit noir mûr, note épice girofle, fond boisé fumé. Grand classique Nuiton très marqué de son élevage qui pourrait être à Vosne ou ailleurs. bien fait. TB 89 (16)
Morey Saint Denis, Etienne Cosson Clos des Sorbets 2002 : Un nez évolué à point, fruit noir, note épice plutôt poivre, fond champignon sous bois puis moka fumé. La bouche est corpulente, bien soutenue par la fraicheur, tanins soyeux, c'est droit profond, sur le fruit noir, note kirch, champignon fond moka et fumé. La finale est fraiche, tendue, tonique, persistance intéressante de fruit noir, champignon, sous bois fond fumé moka. TB 90 (16). Classique Pinot de 2002 a point.
Morey Saint Denis, Lignier Michelot les Faconnières 2002 : Un nez de cassis, note d'encre, ouis épice fond plus animal que cuir. La bouche est charpentée, tanins soyeux, c'est puissant, gourmand sur le fruit noir mûr, pointe animale peu élégante, note épice réglisse, fond moka cuir. La finale est puissante fraiche persistance honnête fruit noir, note épice réglisse, toujours ce fond animal et fumé. TB 89 (15,5+). Un vin assez brut avec un coté animal (réduc ?) qui le rend presque rustique.
Pour finir, Fred arrivé très en retard, a apporté un Vosne Romanée Perrot Minot 2013 que je n'ai pas bien gouté, le trouvant assez plat au nez comme en bouche mais c'est la fin du repas, et je ne suis pas aussi concentré.
Au final, une soirée un peu décevante, ou le Bonne Marres reste le meilleur Morey, (je ne sais pas si cette parcelle est côté Morey ou Chambolle) et le Morey le plus intéressant est un village... Et le meilleur vin un Riesling ! Comme le dit Fabrice, c'est moche pour une soirée Morey ;-) !
Amicalement, Matthieu
dimanche 17 janvier 2016
Reprise d'une vie normale de dégustation
Bonjour à tous,
Ouf, ça va beaucoup mieux, j'ai retrouvé toutes mes sensations de dégustateurs ! Probablement dû à la conjonction d'une saturation après les fêtes et de quelques vins très fermés, il n'empeche que j'ai quand même eu peur... Du coup, quelques bouteilles ouvertes depuis.
Meursault Voillot Les Cras 2012 : Un nez très séduisant de fruit blanc, poire, note grillé légère, puis aubépine, chèvrefeuille, presque citron fond amande un peu torréfié et une pointe crayeuse. La bouche est large, ample, belle matière suave pointe de gras, bien soutenue par la fraicheur, sur la poire, le fruit blanc, note plus sésame que grillé, pointe citron acidulée, fond amande grillé et craie. La finale tout en équilibre est assez pure sur le fruit blanc, poire, note un peu acidulée, citron confit plus que chèvrefeuille, fond amande puis crayeux. Excellent 91-93 (16,5) Et bravo Jean Pierre, tes blancs impressionnent autant que tes rouges...
Bourgueil, Domaine Chevalerie Breteche 2009 : Un nez expressif de fruit noir mûr, note épice vanille, une pointe orgeat, fond entre poivron rouge grillé et presque cacao. La bouche est charpentée aux tanins soyeux , ample mais belle colonne vertébrale qui tient le vin droit, sur le cassis mur, note épice vanille, fond poivron rouge grillé, noyau, côté amande. La finale qui garde de la fraicheur offre une persistance intéressante de cassis, note épice fond poivron rouge grillée B 87 (15). J'aime bien les cabernets francs mûrs comme celui-ci et dans ce cas, ça change, ça fait du bien !
Morey Saint Denis, Lambrays Les Loups 2006 : Un nez discret mais séduisant de fruit rouge, framboise, belle note de girofle d'épice fond noyau et léger fumé. La bouche est corpulente, ronde, style souple et tendre, tanins soyeux pas très dense, sur la framboise, note épice clou girofle, pointe fleurie, fons noyau amande. La finale est ronde, pointe gourmandise, persistance honnête de framboise, note épice girofle et fond amande et noyau. Pas super expressif mais joli vin, très classique des grands domaines Nuitons. TB 90 (16)
Australie, Clare Valley, Kilikanoon Parable (Syrah) 2005 : Un nez gourmand, expressif, de cassis confit, de pruneaux, note mentholé, résineuse typé sirop d'érable, fons balsamique et fumé tabac. La bouche est charpentée, droite à l'attaque puis ample, tanins soyeux, velours, structure large, très sapide sur le cassis confit, sensation sucré gourmande bien balancé par l'amer, note mentholé, épice, sirop d'érable, pointe végétale (amer) qui équilibre, fond fumé tabac. La finale est ample, presque souple mais tient sur la matière, ça chauffe quand même un peu mais je ne sais par quel miracle ça reste équilibré (surtout a table, en dégustation pure, c'est Tres limite, too much, trop sucré et alcool), très belle persistance de cassis confit, de pruneaux, pointe amertume équilibrante, note épice, menthol, sirop d'érable et fond balsamique (une acidité sucré) et fumé tabac. C'est quand même très bon dans son style, même Sylvia a bien aimé (en mangeant seulement, le dernier verre après le repas l'a écœuré), belle accord surprenant sur un Pad Thai. Excellent 93 (17)
Volnay, Voillot Fremiets 2011 : Un nez séduisant de framboise, groseille, note de ronce, d'épice patchouli, fond amande et noyau. La bouche est corpulente, large, tanins soyeux, précis, fins, bien équilibré entre fraicheur et matière, c'est friand sur la framboise, la groseille mûre, notre d'épice patchouli, de ronce, fond amande et noyau. La finale est fraiche, précise, tonique et persistance intéressante de framboise, de groseille, note d'épice et fond noyau et amande. Un vin de Jean Pierre, sans fard, juste, ou l'on retrouve le côté tendre du millésime 2011 qui le rend très agréable. TB-Ex 91 (16,5)
Amicalement, Matthieu
Ouf, ça va beaucoup mieux, j'ai retrouvé toutes mes sensations de dégustateurs ! Probablement dû à la conjonction d'une saturation après les fêtes et de quelques vins très fermés, il n'empeche que j'ai quand même eu peur... Du coup, quelques bouteilles ouvertes depuis.
Meursault Voillot Les Cras 2012 : Un nez très séduisant de fruit blanc, poire, note grillé légère, puis aubépine, chèvrefeuille, presque citron fond amande un peu torréfié et une pointe crayeuse. La bouche est large, ample, belle matière suave pointe de gras, bien soutenue par la fraicheur, sur la poire, le fruit blanc, note plus sésame que grillé, pointe citron acidulée, fond amande grillé et craie. La finale tout en équilibre est assez pure sur le fruit blanc, poire, note un peu acidulée, citron confit plus que chèvrefeuille, fond amande puis crayeux. Excellent 91-93 (16,5) Et bravo Jean Pierre, tes blancs impressionnent autant que tes rouges...
Bourgueil, Domaine Chevalerie Breteche 2009 : Un nez expressif de fruit noir mûr, note épice vanille, une pointe orgeat, fond entre poivron rouge grillé et presque cacao. La bouche est charpentée aux tanins soyeux , ample mais belle colonne vertébrale qui tient le vin droit, sur le cassis mur, note épice vanille, fond poivron rouge grillé, noyau, côté amande. La finale qui garde de la fraicheur offre une persistance intéressante de cassis, note épice fond poivron rouge grillée B 87 (15). J'aime bien les cabernets francs mûrs comme celui-ci et dans ce cas, ça change, ça fait du bien !
Morey Saint Denis, Lambrays Les Loups 2006 : Un nez discret mais séduisant de fruit rouge, framboise, belle note de girofle d'épice fond noyau et léger fumé. La bouche est corpulente, ronde, style souple et tendre, tanins soyeux pas très dense, sur la framboise, note épice clou girofle, pointe fleurie, fons noyau amande. La finale est ronde, pointe gourmandise, persistance honnête de framboise, note épice girofle et fond amande et noyau. Pas super expressif mais joli vin, très classique des grands domaines Nuitons. TB 90 (16)
Australie, Clare Valley, Kilikanoon Parable (Syrah) 2005 : Un nez gourmand, expressif, de cassis confit, de pruneaux, note mentholé, résineuse typé sirop d'érable, fons balsamique et fumé tabac. La bouche est charpentée, droite à l'attaque puis ample, tanins soyeux, velours, structure large, très sapide sur le cassis confit, sensation sucré gourmande bien balancé par l'amer, note mentholé, épice, sirop d'érable, pointe végétale (amer) qui équilibre, fond fumé tabac. La finale est ample, presque souple mais tient sur la matière, ça chauffe quand même un peu mais je ne sais par quel miracle ça reste équilibré (surtout a table, en dégustation pure, c'est Tres limite, too much, trop sucré et alcool), très belle persistance de cassis confit, de pruneaux, pointe amertume équilibrante, note épice, menthol, sirop d'érable et fond balsamique (une acidité sucré) et fumé tabac. C'est quand même très bon dans son style, même Sylvia a bien aimé (en mangeant seulement, le dernier verre après le repas l'a écœuré), belle accord surprenant sur un Pad Thai. Excellent 93 (17)
Volnay, Voillot Fremiets 2011 : Un nez séduisant de framboise, groseille, note de ronce, d'épice patchouli, fond amande et noyau. La bouche est corpulente, large, tanins soyeux, précis, fins, bien équilibré entre fraicheur et matière, c'est friand sur la framboise, la groseille mûre, notre d'épice patchouli, de ronce, fond amande et noyau. La finale est fraiche, précise, tonique et persistance intéressante de framboise, de groseille, note d'épice et fond noyau et amande. Un vin de Jean Pierre, sans fard, juste, ou l'on retrouve le côté tendre du millésime 2011 qui le rend très agréable. TB-Ex 91 (16,5)
Amicalement, Matthieu
dimanche 10 janvier 2016
Docteur, je n'arrive plus a goûter !
Bonjour à tous,
Depuis les fêtes, j'ai ouvert quelques bouteilles et au delà des 2 bouchonnées !!!!, la plus part se sont avérées assez plates, sans gout ou plutôt sans complexité...
D'abord, des 2011 de Bourgogne qui n'exprimaient pas grand chose à l'ouverture, puis des Rhones, et même au bout de 24H les vins, bien que plus complexes, restaient renfrognés, des vieux Bordeaux aussi, bref ces 15 derniers jours, pas mal de bouteilles ne gouttaient pas comme d'habitude.
Je ne sentais que des gouts simples, un arome marqué et puis rien d'autre. Moi qui d'habitude décèle au delà des gouts primaires, de la complexité, des aromes secondaires, tertiaires, des gouts qui m'évoquent des compositions d'arômes... Là rien, et pourtant je ne suis pas malade, j'en suis venu à me questionner sur mes capacités. Aurais-je perdu mes sens gustatifs ?
Et vendredi pour le diner avec un camarade passionné amateur, j'ai ouvert 1H avant de passer à table, une Côte Rôtie de Cuilleron Terre Sombre 2005 que je connais bien, et un Margaux Durfort Vivens 83. A nouveau, sur le premier, pas grand chose, un côté animal réduc et du cassis, mais ou sont passés les note de poivres, d'épice, de violette, de bacon grillé, rien. Ni au nez, ni en bouche. Quant au Margaux, si la cerise kirchée jaillit du verre, le deuxieme nez se borne à un fond de cuir, classe certes mais c'est tout. Damned, c'est pas possible cette série, on est au delà de l'accident, du raisonnable, en 3 semaines, autant d'incidents, et si c'était moi...
Au moment de passer à table, je demande à cet ami neurologue, alors ? Il me dit poli, c'est bon mais difficile de dire d'où ça vient... Tu veux dire que le vin ne s'exprime pas ? Et là, enfin la délivrance ! Oui le vin ne parle pas. Ce n'est pas moi, c'est les vins ! Je lui fais part de mon désarroi ces derniers temps devant mon incapacité à goutter et enfin quelqu'un me rassure... D'autant plus qu'en temps que neurologue, il m'explique qu'à part les accidents de la face ou certaines maladies "graves", en dehors du classique rhume, il n'y a aucune raison de perdre son odorat. Ouf, et d'ailleurs, les vins vont finir par s'ouvrir un peu, en tout cas retrouver une structure classique de dégustation après quelques heures ! Alors voici mes CRs, que j'ai fini par écrire sur ces derniers vins goutés.
Cote Rotie, Cuilleron Terres Sombres 2005 : Un nez assez discret marqué de note animal œuf à l'ouverture puis après quelques heures, du cassis, note poivre légère, fond léger fumé. La bouche est corpulente, tanins ronds, un peu rigide, le grand creux passé, de timide aromes de cassis, note bacon et poivre et fond fumé. La finale est fraiche, cassis, poivre et fond fumé mais l'ensemble reste quand même peu expressif. B 87 (15) sur cette bouteille qui ne ressemble pas aux 3 autres déjà dégustées.
Margaux, Château Durfort Vivens 1983 : Un nez de cerise aux notes kirchées fond de cuir sous bois, léger tabac fumé. La bouche est ronde, ample, bien vaillante, jolis tanins fondus soyeux, sur la cerise, léger confit, note kirchée, fond de cuir classe et fumé tabac. La finale est ronde un peu souple, persistance honnête de cerise kirchées, note tabac, fond de cuir et fumé. TB 91 (16+)
Morey Saint Denis, Lambrays Les Loups 2006 : Un nez discret mais séduisant de fruit rouge, framboise, belle note de girofle d'épice fond noyau et léger fumé. La bouche est corpulente ronde, style souple et tendre, tanins soyeux pas très denses, sur la framboise, note épice typé clou de girofle, pointe fleurie, fond noyau et amande. La finale est ronde, pointe gourmandise persistance honnête de framboise, note épice girofle et fond amande et noyau. Pas super expressif mais joli. TB 90 (16)
D'autres vins dégustés en cette fin de vacance, certains ayant participés à cette angoisse naissante, les commentaires en sont imprégnés pour certains.
Châteauneuf du pape, Janasse 2000 : Un nez capiteux léger alcool quand même mais belle complexité de prune, pruneaux, note de figue, de cerise kirch, d'épice, pointe fumé classe, fond cacao et léger cuir. La bouche est ample, large, charpentée aux tanins ronds, pointe de gras, c'est puissant sur la prune, le pruneaux, note de cerise kirchée, épice typé réglisse, fond cacao chocolat et cuir. La finale est large, ample, puissante, marquée d'une pointe alcool, cerise kirchée puis persistance intéressante de fruit macéré, de pruneaux, note réglisse, épice, fond cacao puis cuir. TB-Ex 91 16+ pas trop sucré, un peu alcool quand même mais on garde de l'équilibre, belle intensité, très castelpapal et dernière des 12 bouteilles dégustées.
Marsannay, Bart Les Saint Jacques 2012 : Un nez jeune, expressif, de grenadine, framboise, groseille, fruit rouge mur, note de noyau cerise, fond réglisse et léger fumé. La bouche est corpulente, large, bien construite, tanins soyeux, c'est ample, sapide sur la groseille, la grenadine note un peu réglisse, fond noyau cerise. La finale est ronde bien équilibrée, tonique belle persistance de fruit rouge mûr, une pointe acidulée gourmande, fond noyau cerise, sureau et léger réglisse TB 88 (15)
Vouvray Foreau sec 2009 : Un nez séduisant de chenin mûr, coing confit, notes légèrement oxydées de safran, olive, assez séduisantes, pointe citron chèvrefeuille et fond de craie. La bouche est ample, belle matière suave qui s'appuie sur une jolie fraicheur, presque vif, sur le citron, le chèvrefeuille, le miel toujours cette pointe oxydée de safran, d'olive, fond de craie et de cire d'abeille. La finale est fraiche paradoxalement poire, fruit jaune, puis safran, et fond de roche. TB 88-90 (15)
Saint-Julien, Château Léoville Barton 1995 : Un nez étonnement discret, évolué, de cassis, note d'encre, de graphite, pointe cèdre, fond entre cuir, et fumé, bouche charpentée assez stricte droite profonde tanins ronds sur le cassis, note plus fraiche végétale bourgeon de cassis, puis l'encre, le graphite le cèdre, fond léger fumé, finale fraiche à l'empreinte tanique qui accroche encore un peu en dégustation pure, et assez fluide avec une persistance honnête de cassis, bourgeon de cassis, encre sur fond de cèdre et léger fumé. TB 89 15,5 Très bien sur le repas, l'astringence disparait et le cote fruit, sous bois, fumé ressort donnant un peu plus de présence.
Pauillac, Château Grand Puy Lacoste 1986 : Un nez évolué plus sur le champignon que le fruit, un peu trop marqué ou arrive les notes d'encre de graphite et fond de cuir trop marqué, pas d'une grand complexité. La bouche est charpentée, tanins fondus soyeux et structure droite et vive, tendue, mais ça manque d'enrobage et cela reste trop austère, et assez "simple" sur le cassis, note encre, graphite, fond de cuir salpêtre. La finale est équilibrée, fraiche et persistance de bon aloi mais austère d'encre de chine, de graphite ou surnage le cassis et fond de cuir mais pas celui de LVMH, celui qui n'a pas bien vieilli, trop animal. B 87 (15) formellement mais pas beaucoup de plaisir....
Saint-Joseph, Guigal Lieux Dit 2010 : Un nez ouvert encore jeune, séduisant, sur le cassis, note de poivre, épice vanille, pointe caramel sur un fond encore marqué de boisé grillé fumé classe. La bouche est corpulente, large, mais avec de la profondeur, tanins soyeux pas d'une grande densité mais fins, sur le cassis, la mûre, note épice poivre, pointe vanille et fond boisé classe grillé fumé. La finale est fraiche, bien équilibrée tonique et persistance intéressante de cassis, mûre, note épice vanille, poivre et fond fumé grillé. Encore bien marqué du bois mais classe et bien intégré. TB+ 91 (16+)
Gevrey Chambertin Rossignol Trapet Les Cherbaudes 2011 : Un nez assez discret de cassis, puis après quelques heures, plus rouge grenadine, note ronce pointe épice et fond noyau et fumé, mais cela reste assez discret. La bouche est corpulente, large, tanins soyeux, tendre, encore un peu fermé serré, sur le cassis, le noyau de cerise, note grenadine, épice fond noyau sureau et léger fumé. La finale est fraiche, bien équilibrée typé tendre, sur la grenadine, la groseille, note ronce sous bois, fond noyau cerise et fumé. Attendre ou sinon aérer longuement 4H au moins 90-92 (16-17) 16+ ce jour car se donne beaucoup mieux a table sur une belle volaille de Bresse.
Amicalement, Matthieu
Depuis les fêtes, j'ai ouvert quelques bouteilles et au delà des 2 bouchonnées !!!!, la plus part se sont avérées assez plates, sans gout ou plutôt sans complexité...
D'abord, des 2011 de Bourgogne qui n'exprimaient pas grand chose à l'ouverture, puis des Rhones, et même au bout de 24H les vins, bien que plus complexes, restaient renfrognés, des vieux Bordeaux aussi, bref ces 15 derniers jours, pas mal de bouteilles ne gouttaient pas comme d'habitude.
Je ne sentais que des gouts simples, un arome marqué et puis rien d'autre. Moi qui d'habitude décèle au delà des gouts primaires, de la complexité, des aromes secondaires, tertiaires, des gouts qui m'évoquent des compositions d'arômes... Là rien, et pourtant je ne suis pas malade, j'en suis venu à me questionner sur mes capacités. Aurais-je perdu mes sens gustatifs ?
Et vendredi pour le diner avec un camarade passionné amateur, j'ai ouvert 1H avant de passer à table, une Côte Rôtie de Cuilleron Terre Sombre 2005 que je connais bien, et un Margaux Durfort Vivens 83. A nouveau, sur le premier, pas grand chose, un côté animal réduc et du cassis, mais ou sont passés les note de poivres, d'épice, de violette, de bacon grillé, rien. Ni au nez, ni en bouche. Quant au Margaux, si la cerise kirchée jaillit du verre, le deuxieme nez se borne à un fond de cuir, classe certes mais c'est tout. Damned, c'est pas possible cette série, on est au delà de l'accident, du raisonnable, en 3 semaines, autant d'incidents, et si c'était moi...
Au moment de passer à table, je demande à cet ami neurologue, alors ? Il me dit poli, c'est bon mais difficile de dire d'où ça vient... Tu veux dire que le vin ne s'exprime pas ? Et là, enfin la délivrance ! Oui le vin ne parle pas. Ce n'est pas moi, c'est les vins ! Je lui fais part de mon désarroi ces derniers temps devant mon incapacité à goutter et enfin quelqu'un me rassure... D'autant plus qu'en temps que neurologue, il m'explique qu'à part les accidents de la face ou certaines maladies "graves", en dehors du classique rhume, il n'y a aucune raison de perdre son odorat. Ouf, et d'ailleurs, les vins vont finir par s'ouvrir un peu, en tout cas retrouver une structure classique de dégustation après quelques heures ! Alors voici mes CRs, que j'ai fini par écrire sur ces derniers vins goutés.
Cote Rotie, Cuilleron Terres Sombres 2005 : Un nez assez discret marqué de note animal œuf à l'ouverture puis après quelques heures, du cassis, note poivre légère, fond léger fumé. La bouche est corpulente, tanins ronds, un peu rigide, le grand creux passé, de timide aromes de cassis, note bacon et poivre et fond fumé. La finale est fraiche, cassis, poivre et fond fumé mais l'ensemble reste quand même peu expressif. B 87 (15) sur cette bouteille qui ne ressemble pas aux 3 autres déjà dégustées.
Margaux, Château Durfort Vivens 1983 : Un nez de cerise aux notes kirchées fond de cuir sous bois, léger tabac fumé. La bouche est ronde, ample, bien vaillante, jolis tanins fondus soyeux, sur la cerise, léger confit, note kirchée, fond de cuir classe et fumé tabac. La finale est ronde un peu souple, persistance honnête de cerise kirchées, note tabac, fond de cuir et fumé. TB 91 (16+)
Morey Saint Denis, Lambrays Les Loups 2006 : Un nez discret mais séduisant de fruit rouge, framboise, belle note de girofle d'épice fond noyau et léger fumé. La bouche est corpulente ronde, style souple et tendre, tanins soyeux pas très denses, sur la framboise, note épice typé clou de girofle, pointe fleurie, fond noyau et amande. La finale est ronde, pointe gourmandise persistance honnête de framboise, note épice girofle et fond amande et noyau. Pas super expressif mais joli. TB 90 (16)
D'autres vins dégustés en cette fin de vacance, certains ayant participés à cette angoisse naissante, les commentaires en sont imprégnés pour certains.
Châteauneuf du pape, Janasse 2000 : Un nez capiteux léger alcool quand même mais belle complexité de prune, pruneaux, note de figue, de cerise kirch, d'épice, pointe fumé classe, fond cacao et léger cuir. La bouche est ample, large, charpentée aux tanins ronds, pointe de gras, c'est puissant sur la prune, le pruneaux, note de cerise kirchée, épice typé réglisse, fond cacao chocolat et cuir. La finale est large, ample, puissante, marquée d'une pointe alcool, cerise kirchée puis persistance intéressante de fruit macéré, de pruneaux, note réglisse, épice, fond cacao puis cuir. TB-Ex 91 16+ pas trop sucré, un peu alcool quand même mais on garde de l'équilibre, belle intensité, très castelpapal et dernière des 12 bouteilles dégustées.
Marsannay, Bart Les Saint Jacques 2012 : Un nez jeune, expressif, de grenadine, framboise, groseille, fruit rouge mur, note de noyau cerise, fond réglisse et léger fumé. La bouche est corpulente, large, bien construite, tanins soyeux, c'est ample, sapide sur la groseille, la grenadine note un peu réglisse, fond noyau cerise. La finale est ronde bien équilibrée, tonique belle persistance de fruit rouge mûr, une pointe acidulée gourmande, fond noyau cerise, sureau et léger réglisse TB 88 (15)
Vouvray Foreau sec 2009 : Un nez séduisant de chenin mûr, coing confit, notes légèrement oxydées de safran, olive, assez séduisantes, pointe citron chèvrefeuille et fond de craie. La bouche est ample, belle matière suave qui s'appuie sur une jolie fraicheur, presque vif, sur le citron, le chèvrefeuille, le miel toujours cette pointe oxydée de safran, d'olive, fond de craie et de cire d'abeille. La finale est fraiche paradoxalement poire, fruit jaune, puis safran, et fond de roche. TB 88-90 (15)
Saint-Julien, Château Léoville Barton 1995 : Un nez étonnement discret, évolué, de cassis, note d'encre, de graphite, pointe cèdre, fond entre cuir, et fumé, bouche charpentée assez stricte droite profonde tanins ronds sur le cassis, note plus fraiche végétale bourgeon de cassis, puis l'encre, le graphite le cèdre, fond léger fumé, finale fraiche à l'empreinte tanique qui accroche encore un peu en dégustation pure, et assez fluide avec une persistance honnête de cassis, bourgeon de cassis, encre sur fond de cèdre et léger fumé. TB 89 15,5 Très bien sur le repas, l'astringence disparait et le cote fruit, sous bois, fumé ressort donnant un peu plus de présence.
Pauillac, Château Grand Puy Lacoste 1986 : Un nez évolué plus sur le champignon que le fruit, un peu trop marqué ou arrive les notes d'encre de graphite et fond de cuir trop marqué, pas d'une grand complexité. La bouche est charpentée, tanins fondus soyeux et structure droite et vive, tendue, mais ça manque d'enrobage et cela reste trop austère, et assez "simple" sur le cassis, note encre, graphite, fond de cuir salpêtre. La finale est équilibrée, fraiche et persistance de bon aloi mais austère d'encre de chine, de graphite ou surnage le cassis et fond de cuir mais pas celui de LVMH, celui qui n'a pas bien vieilli, trop animal. B 87 (15) formellement mais pas beaucoup de plaisir....
Saint-Joseph, Guigal Lieux Dit 2010 : Un nez ouvert encore jeune, séduisant, sur le cassis, note de poivre, épice vanille, pointe caramel sur un fond encore marqué de boisé grillé fumé classe. La bouche est corpulente, large, mais avec de la profondeur, tanins soyeux pas d'une grande densité mais fins, sur le cassis, la mûre, note épice poivre, pointe vanille et fond boisé classe grillé fumé. La finale est fraiche, bien équilibrée tonique et persistance intéressante de cassis, mûre, note épice vanille, poivre et fond fumé grillé. Encore bien marqué du bois mais classe et bien intégré. TB+ 91 (16+)
Gevrey Chambertin Rossignol Trapet Les Cherbaudes 2011 : Un nez assez discret de cassis, puis après quelques heures, plus rouge grenadine, note ronce pointe épice et fond noyau et fumé, mais cela reste assez discret. La bouche est corpulente, large, tanins soyeux, tendre, encore un peu fermé serré, sur le cassis, le noyau de cerise, note grenadine, épice fond noyau sureau et léger fumé. La finale est fraiche, bien équilibrée typé tendre, sur la grenadine, la groseille, note ronce sous bois, fond noyau cerise et fumé. Attendre ou sinon aérer longuement 4H au moins 90-92 (16-17) 16+ ce jour car se donne beaucoup mieux a table sur une belle volaille de Bresse.
Amicalement, Matthieu
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