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Le vin, ça se partage ! c'est comme le bonheur... Le bonheur simple d'une dégustation de grand vin de Bourgogne ou d'une belle syrah ! Alors n'hésitez pas à consommer ce blog sans modération, contrairement à l'Alcool qui se consomme, majeur et avec modération. La plus part des vins sont dégustés et crachés.... Consulter le aussi en vidéos sur YouTube

dimanche 15 novembre 2015

Cette année bad trip en Bourgogne, mais c'était rien... Et je ne changerai pas mon titre

Bonjour à tous,

Prologue : après la sidération suite aux évènements de vendredi, je finis et reprends mon article sur notre voyage en Bourgogne, comme un acte volontaire, parce que les plaisirs de la vie, de la dégustation partagée entre amis, me parait le meilleur moyen de lutter contre la barbarie et l'obscurantisme...



Décidément, ces derniers temps, je cumule... Comme si, au fond de moi, un vieux sentiment de culpabilité déclenchait systématiquement un rhume carabiné avant chaque grand évènement de dégustation... Car oui, j'étais complétement anosmique pour fêter les 10 ans de notre groupe de dégustation et vu les bouteilles, vous comprendrez ma frustration !

En attendant, le vendredi j'avais encore un peu de goût, ce qui m'a permis d'apprécier les 2013 et 2014 goutés chez différents vignerons. Les 2013 me font penser à un mix entre 2001, 2008 et 2002, un peu plus de matière que les 2001, une structure fraiche, droite à la 2002, moins d'acidité que 2008, un  profil de millésime froid et tardif à la maturité difficilement acquise, d'ailleurs les terroirs chaud sont meilleurs que les froids... Comme ça, je dirai à boire plutôt vite pour profiter de ce joli fruit. 2014 est déjà plus imposant, plus de matière, assez tanique et des fraicheurs de fin de bouche marquées. Probablement a attendre pour que les tanins s'assouplissent et enrobent les fraicheurs de fin de bouche, là ça fait 2002, matière plutôt imposante mais mûre, fraicheur, 98 peut-être pour la matière que j'ai trouvé un poil rigide, voir 99 pour le côté un peu sauvage, et une aromatique plus fruit noir (je n'ai pas gouté ces millésimes jeunes, mais je me figure bien des vins goutant jeune comme ça).


Quelques remarques sur les vins dégustés quand j'avais encore des sensations. Chez Bart, les 2013 : Longeroie, svelte et friand, fraicheur marqué, B 86 ; Grandes Vignes, fruit noir, plus chaud, charpentée, tanins marqués, mais belle finale fraiche et mûr, ample 88-89 ; Echezot, plus floral, élégant et acidulé, B+ 87 ; St Jacques, plus grenadine, épice, tanins rond, pointe amer classe dans une finale droite bien enrobée avec belle persistance, plus fin, élégant que GV 88-89 ; Champs Salomon, cerise, noyau, bouche tendue, précise, corpulente, finale fraiche, saline puissante 90+. De la bel ouvrage comme d'hab

Chez Rossignol Trapet, cette année, les 2014 gouttaient très biens ! Avec un Gevrey de plus en plus aimable et rond, des Etelois profond et soyeux, un Cherbaude toujours aussi sexy en attaque mais avec en plus cette année un coup de fouet tonique sur la finale remarquable... Combotte que je trouve toujours un peu plus rustique et Corbeaux un peu plus souple. Clos Prieur complet, puissant, équilibrée. Petite Chapelle, tranchant, beaucoup d'allonge et finale particulièrement crayeuse cette année. Pour les grands crus, cette année encore, Chambertin magnifique, et ma préférence va au Chapelle, profond, salin, puissant, beaucoup d'allonge, un vin oscillant entre méditation et friandise, Latricières plus ample attaque à la matière plus marquée.

Chez Morey Coffinet, les 2014 un bourgogne générique chardonay de haute volée comme d'hab... Un Chassagne à la finale fraiche et saline. Un Cailleret tout en puissance. Une Romanée avec un peu plus de tension que d'habitude, 2014 lui comme un gant, lui offrant plus d'allonge et profondeur, superbe ! Sur Morgeot Fairende, retour du côté exotique, ananas, mais en légères notes offrant beaucoup de gourmandise, la bouche reste droite et tendue, et la finale plus souple, garde suffisamment de tension, et garde sa délicatesse, j'ai beaucoup aimé cette année. DDC attaque tout en volume, c'est ample puis ça se tend, sur la craie, finale aux belles notes de sésame grillé, Blanchot, toujours aussi en volume, est plus moelleux, rond, sexy mais garde de la puissance en finale. Enfin, les Pucelles sont sublimes offrant comme d'habitude, finesse, délicatesse, précision, puissance, profondeur... Grand vin. Le Batard, m'a même paru un peu plus pataud, mais par contre, plus ample et puissant avec une magnifique persistance.


Après c'est Black Out, plus de sons ni de lumière... Et quel dommage quand on voit les bouteilles dégustées au diner dont celui des 10 ans du samedi !




Et pour clore le tout, j'ai supprimé mes photos du diner de samedi, heureusement, j'en avais posté quelques unes sur Fb...


Amicalement, Matthieu




dimanche 1 novembre 2015

Suite des vins du french flair

Bonjour à tous,

Suite des bouteilles de coupe du monde !

Châteauneuf du Pape, Domaine Beaurenard 2004 : Un nez très séduisant, aromatique, de prune, de fruit noir, note de figue rôti, puis de garrigue, fond cacao pointe tourbée fumé. La bouche est charpentée, bien structurée, aux tanins fins, soyeux, c'est puissant mais équilibré sur la prune, le cassis, note épice réglisse, puis plus garrigue, fond cacao, fumé, tourbé avec une pointe de cuir. La finale est fraiche, tonique, bien équilibrée, séduisante sur le cassis, la prune, la figue roti, note réglisse épice puis garrigue olive, thym et fond cacao. Excellent 92 (17). La meilleure bue !

Nuits Saint Georges, Chicotot Les Charmottes 2010 : Un nez marqué d'une réduction ? En tout cas d'arome entre animal, salpêtre, peu agréable, avant que ne surgisse le fruit noir, note légère mais marquante animal, écurie qui écrase un peu tout. La bouche est corpulente, large, tanins fins, précis, pas très dense mais bien structurée, c'est droit, et plus agréable sur le fruit rouge et noir, note épice, toujours cette petite pointe animal, salpêtre, fond sureau, réglisse. La finale est fraiche, tonique, persistance honnête de fruit rouge et noir, note épice réglisse, enfin disparition du côté animal, fond noyau de cerise, sureau. Bon, un peu déçu, j'espère que c'est la bouteille, mais cette aromatique c'est vraiment pas mon truc, et je suis bien embêté car j'aime beaucoup cette famille de vignerons. AB-Bien 87 (14,5)

Châteauneuf du Pape, Janasse Chaupin 2006 : Un nez expressif, riche, un poil capiteux de prune, de cassis, note pruneau mais aussi pointe kirch, figue confite, puis épice réglisse, presque zan, fond très balsamique cacao chocolat. La bouche est robuste, grosse matière dense, ample, large, très structurée, tanins soyeux gras, mais encore un poil astringent, sur le pruneau, note alcool quand même, puis plus fin réglisse, figue, léger confit, fond balsamique, cacao, sensation limite du sucré. La finale est puissante, glycériné, un peu chaude qui tient sur cette grosse structure, mais qui reste précise, avec une persistance intéressante de prunes, pruneaux, figues un peu confites, note réglisse, fond balsamique, cacao. L'artillerie lourde quand même, pour les amateurs du genre, mais cela reste précis et séduisant. Excellent 93 (17)

Puligny Montrachet Morey Coffinet Les Pucelles 2011 : Un nez expressif, fin, de fruit jaune et blanc mûr, note de citron un peu confit, puis plus chèvrefeuille, ensuite arrive l'aubépine, sur un fond d'amande, léger grillé, pointe sésame grillé. La bouche est ample à l'attaque, matière au gras séduisant puis arrive la fraicheur, ça devient droit, profond, la matière de belle densité est fine, précise, sur le fruit jaune et blanc, note chèvrefeuille, aubépine, fond d'amande, macadamia pointe vanille et léger fumé classe. La finale est fraiche, profonde, magnifique empreinte gourmande et fine, très belle persistance de fruit jaune et blanc, note chèvrefeuille, puis aubépine, fond amande grillé, macadamia, et ce coté fumé grillé classe. Bravo, superbe, Excellent 94-96 (17,5)

Cote Rotie, Guigal Brune & Blonde 2003 : Un nez de cassis, note de poivre, bacon grillé, pointe pruneau et kirch, fond cacao balsamique moka gourmand. La bouche est charpentée, ample, grosse structure mais tanins précis, soyeux, sapide sur le cassis mûr, puis fraicheur de fleur, de ronce, note épice poivre, puis léger kirch pruneau, fond bacon grillé moka balsamique. La finale est presque fraiche, un peu fuyante quand même, acidulée, (déjà noté comme tel en 2012) mais tonique, belle persistance de cassis, note poivre, de bacon grillé, fond balsamique moka café. Excellent 92 (16,5+) mais je m'attendais à plus dans ce gros millésime de Cote Rotie. Peut-être entre 2 âges, je garderai mes dernières car actuellement on ne sent pas un vin épanoui, et tant pis si elles deviennent trop fluide.

Madiran, Chateau Bouscasse VV 2005 : Un nez de cassis, plutôt discret, fermé, note fraiche ronce, pointe vanille, fond cacao. La bouche est robuste, tendue, profonde, assez puissante, tanins ronds, précis, structure assez carrée, sur le cassis, note ronce fraiche, pointe fleurie, fond cacao. La finale est fraiche, tendue, mais bien enrobée, tonique, persistance intéressante de cassis, note ronce et fleurie et fond cacao. Pas très complexe mais bien fait, un poil sauvage mais pas rustique. Un bon Madiran mais moins civilisé, policé que le Montus ci-dessous... TB 88 15

Amicalement, Matthieu

samedi 31 octobre 2015

Quelques vins qui m'ont réconcilié avec le french flair

Bonjour à tous,

Heureusement que j'avais prévu quelques jolis bouteilles pour accompagner les matchs des Français, la pilule a été plus facile à faire passer pour l'amoureux de rugby que je suis...

Madiran, Chateau Montus 2005 : Un nez très séduisant de cassis mûr, quasi compoté, note encens, de poivre épice, un peu de graphite, fond cacao, chocolat pointe fumé. La bouche  est robuste mais précise, tanins soyeux, denses, puis de la fraicheur, de la profondeur, sur le cassis mûre, le fruit noir compoté, note encens, graphite, d'épice poivre, fond cacao et chocolat. La finale  est fraiche, tonique, déliée oscillant entre puissance et profondeur avec une très belle persistance de fruit noir, d'encens, de graphite, fond cacao. Excellent 91 (16,5). Rien de rustique dans ce vin, une belle composition, comme d'habitude, mais qui devrait questionner les puristes du style.

Volnay, Voillot Cailleret 2005 : Un nez séduisant mais discret, fin, de framboise, note sureau, de mûres, pointe réglisse, fond amande grillé et fumé. La bouche est corpulente, structurée, grosse attaque un peu carré, puissante tanins ronds mais un peu ferme et encore serrée, puis de la fraicheur sur la framboise, la groseille, note de sureau, puis réglisse épice et fond amande grillée. La finale est dense, puissante, fraiche, tonique et belle persistance de fruit rouge mûr, framboise ,groseille, note sureau puis épice réglisse et fond amande grillé. TB-Excellent 91 (16,5) Un cailleret puissant pas encore totalement épanoui et dans un style assez brut.

Hermitage, Guigal 2005 : Un nez assez monobloc, cassis, puis très vite pruneaux, note kirchée pointe bacon grillé fond moka balsamique. La bouche est charpentée aux tanins soyeux a l'attaque mais séchant en finale, c'est puissant, alcoolleux sur le pruneau, note vague de bacon et fond moka, balsamique, c'est assez brouillon. La finale est fraiche, à l'empreinte accrocheuse, puissante mais sur l'alcool, et de persistance honnête mais brut, peu complexe, sur le pruneau, la cerise kirchée, et le fond moka café balsamique. Grosse déception. J'espère que c'est la bouteille et pas le vin qui est cuit :-) Bon ça reste honnête mais pour un Guigal 2005...! Bien 87 (15). La précédente, bue en mai, était bien meilleure !

Chablis, Gautheron Mont Millieux 2007 : Un nez expressif de citron, note de fougère, de foin, pointe sous-bois/humus, fond coquille d'huitre, craie. La bouche est ronde à l'attaque, ample, belle matière qui enrobe une jolie tension, c'est profond, droit, tendue, sur le citron, le chèvrefeuille, note foin, fougère, humus, fond de craie, coquille d'huitre, pointe amande. La finale est fraiche, tonique, persistance honnête de citron, note humus, foin, puis amande et fond crayeux, coquille d'huitre. TB 90 (16) Un joli Chablis classique.

Meursault, Buisson Charles Tessons 2006 : Un nez expressif friand, pure, de fruit blanc et jaune mûr, note noisette fraiche, puis d'aubépine, fond pure d'amande douce, pointe sésame, pas une once de boisé. La bouche attaque longue, profonde, matière suave, bien mûr, enrobant cette profondeur, c'est droit, et très sapide sur le fruit blanc, note noisette, d'aubépine, puis plus citronnée, chèvrefeuille fond d'amande douce pointe sésame. La finale est ronde, bien soutenue par la structure et belle persistance de fruit blanc, note noisette, aubépine, chèvrefeuille, fond d'amande et ce coté sésame classe. La grande classe, pure précis. ça c'est mon style de Meursault, et 2006 va très bien à ces Tessons, ça lui donne une rondeur qui adoucit sa classique droiture et sa profondeur habituel. Les puristes des Tessons doivent moins aimé... Bravo Pat, Bravo Kate, un village de ce niveau... Excellent 92 (16,5+) et bu il y a peu Les Bouche Chères, cru que j'adore, en 2006 est moins réussi ! Pour le coup le millésime lui va moins bien, le rendant très, trop souple...

Chambolle Musigny, Amiot Servelle 2006 : Un  nez séduisant, friand de fruit rouge mûr, framboise, groseille, note de sureau, d'épice pointe fraiche ronce. La bouche est corpulente, large, fondu et délicate, tanins soyeux, sur la framboise, note légère lacté, épice réglisse, pointe ronce fraiche, fond amande grillé pointe vaille. La finale est large, bien dynamisée par une petite fraicheur plus structurel qu'acide, sur la framboise, note épice et ronce et fond amande grillé. Un joli Chambolle, a maturité après les 5 ans du classicisme Amiot servellesque nécessaire, comme Christian sait les faire TB 90 (16)

Hermitage, Domaine Colombier 1999 : Un nez discret de cassis, note léger kirchées, puis épice, réglisse poivre zan, pointe animale, fond fumé cuir. La bouche est charpentée, droite, tenduen profonde, tanins ronds, profil invitant à la méditation, un brin austère sur le cassis, note d'encre de graphite, pointe bacon grillé, fond cuir épice réglisse. La finale est fraiche, tonique, persistance intéressante de cassis mûr, d'encre, note réglisse et fond de cuir. Excellent 92 (17) et cette 10 eme bouteille est conforme à ses consœurs, ni plus (malheureusement), ni moins, (tant mieux).

Amicalement, Matthieu

dimanche 25 octobre 2015

Soirée de rentrée du DEP

Bonjour à tous,

Rapide CR de notre diner de rentrée avec les camarades de l'Est Parisien au vieux chênes, comme d'hab ! Le thème : FreeStyle, tout en aveugle, bien sûr.

Pinot Blanc Ginglinger 2014 : Un nez crayeux au notes d'amande, de lavande sur un fond d'agrume, bouche ronde, soyeuse, un oeu de tension, finale ronde bien soutenu par la fraicheur, persistante honnête sur fond de coquille d'huitre, de craie. Bien 86 (14,5)


Espagne, Ribeira Sacra 2008 : Nez très marqué d'un bois vanille caramel coco qui va quand même s'atténier après 30 mn d'ouverture, bouche droite, vive, matière grasse, très travaillé, sur ce boisé lmarqué coco, vanille, puis citron, finale vive, acidité marquée, sur le citron, puis vanille, coco. Le boisé se fera plus discret après aération pour ce vin qui fait très technique. AB 84 (13,5)

Anjou, Richard Leroy Les Noels de Montbenault 2006 : Nez sur une oxydation mesurée, qui fait très chenin évolué mais gardant une séduction certaine (je dois le reconnaître) sur le coing rôti, le miel, note épice, curry, safran,  mais aussi olive verte (moins élégant) pointe kirchée, fond de bonbon anglais. La bouche est ronde, assez marqué caramel au lait à l'attaque mais le fruit jaune mûr, coing, prend le dessus pour équilibrer, puis arrive une acidité assez tranchante qui donne à l'ensemble un acidulé gourmand restant dans une limite qui me convient mais tout juste, la finale est vive, acidulée, les saveurs oxydées sont bien là, autour de l'agrume confit, le miel et ce fond kirché. Bon pas mon genre mais je ne jette pas le bébé avec l'eau du bain car il y a quelque chose de gourmand dans ce vin, l'hédoniste que je suis y est sensible. B 87 (14,5)

Pinot Noir, Deiss Burlenberg 2008 : Un nez animal qui écrase un peu tout même le boisé :-), bouche ronde a l'attaque puis beaucoup de tension, de la profondeur, c'est très structuré, tanin rond, profil austère, framboise, fond animal et fumé, finale fraiche, sur l'amertume, persistance honnête de fruit rouge, fond animal et fumé. B+ 87 (15)

Nuits Saint Georges, Prieuré Roch 1erC 2008 : Un nez sur le choux, le salpêtre, puis après aération , sur le fruit rouge, le bonbon anglais. La bouche est corpulente, tanin encore en dedans, sur le fruit rouge après dissipation du choux d'attaque qui reste quand même prégnant, avec un côté acidulé, finale fraiche tendue, persistance honnête, fruit rouge, bonbon anglais. Assez simple, un vin de copain genre barbek... Ah ! c'est un 1er Cru de Nuits  Saint Georges... AB 85 (14)

Sancerre, Vincent Pinard Vendanges Entières 2005 : Un nez fruit noir, note épice souk, pot pourri comme dirait Fabrice, pointe ronce, fond plutôt sureau, amande. La bouche, corpulente, se présente un peu lactée à l'attaque, tanins soyeux, de la tension, sur le fruit rouge, note épice pot pourri et un fond frais ronce, sous bois. La finale est ronde bien soutenue par la fraicheur, tonique, sur le fruit rouge, groseille framboise, note épice et fond de ronce. TB 88 (15). A la découverte, je suis assez surpris, je confirme ma préférence pour le classicisme boisé de Charlouise :-)

Gevrey Chambertin, Bachelet 2006 : Un nez de fruit noir, typé mûr, sur des note boisé fumé qui cache le reste. La bouche est corpulente, tanins fins, précis et soyeux, de la belle ouvrage, de la tension (ce qui surprend après connaissance du millésime) sur la framboise, note fraiche de ronce, et fond fumé grillé imposant. la finale est droite, tendue, dans un profil austère avec une persistance honnête sur le fruit rouge, et les notes fumées grillées du bois. B+ 88 15+. Cette fraicheur m'a surpris pour un 2006 mais Serge m'indique que le terroir est du coté de Brochon plutôt sur du froid, ce qui rassure mon égo de dégustateur, merci Serge (j'étais sur un millésime froid...)

Haut Médoc, Château Cambon la Pelouse 2000 : Un nez de cassis mûr, note poivron rouge grillé séduisante, pointe épice boite à cigare, fond tabac, fumé, grillé. La bouche est charpentée, gourmande, fruit noir mûr, puis fruit rouge, tanins soyeux amples bien enrobant, note poivron rouge grillé, pointe tabac boite à cigare, fond grillé fumé classe. La finale est gourmande, sur la structure, persistance intéressante de fruit noir mûr, de poivron grillé sur un fond fumé, tabac. C'est très bon, gourmand, j'ai vite identifié 2000 et j'étais sur Haut Médoc ou Moulis mais je n'ai pas reconnu ce Cambon que je connais bien et que j'ai toujours aimé... Et cette fois encore, Excellent 91 (16,5)

Pessac Léognan Chateai Haut Bailly 1998 : Un nez de fruit noir aux notes d'encre, de graphite, pointe poivron grillé fond fumé classe. La bouche est charpentée, tanins soyeux, c'est assez droit, profond, pas une énorme maturité, sur le fruit noir, note fleurie en attaque donnant beaucoup d'élégance, puis encre, graphite, fond fumé, c'est profond, mais limite austère. La finale est fraiche un poil rigide, persistance honnête de fruit noir puis rouge, note d'encre, de graphite, de cèdre, fond grillé fumé. Un ensemble moins gourmand que Cambon, mais plus complexe, strcuture élégante, je positionne le vin à Pessac et j'hésite entre 99 et 2002. Excellent 92 (16,5+) même si au départ j'ai mieux noté Cambon, à la fin du diner, la classe de ce haut Bailly l'emporte de peu...

Medoc, Chateau Haut Condisas 2005 : Un nez de fruit noir aux notes camphrées, puis réglisse, fond boisé chêne fumé mais assez classe. La bouche est charpentée, tanins veloutés, c'est enrobant, très marqué d'un style "moderne", c'est dense mais cela reste fin et précis sur le fruit noir mûr, note réglisse, camphre sur un fond boisé grillé, pointe moka. La finale garde de la fraicheur, c'est tonique, dense, persistance honnête de fruit noir mûr, puis rouge, note réglisse et camphre, fond grillé fumé. On sent le vin très travaillé dans un style assez international, d'ailleurs, nombreux sont ceux qui hésitaient entre l'Espagne, les US, l'Autralie.... TB 89 15,5 pour les amateurs de ce style qui ne me déplait pas de temps en temps.

Amicalement, Matthieu

samedi 10 octobre 2015

Suite de mes dernières dégustations

Bonjour à tous,

Les dernières quilles typées été indien avant que n'arrive le plus corsé de l'automne !

Moulin a vent, Georges Duboeuf 2005 : Un nez plutôt typique de fruit rouge acidulé, note fleurie iris, pointe bonbon anglais, fond épice réglissé. La bouche est corpulente, aux tanins ronds, mais un peu secs en finale, de la fraicheur, sur le fruit rouge acidulé, note de fleur type pivoine, iris, fond épice réglisse très agréable. La finale est fraiche, tonique, persistance honnête de fruit rouge acidulé, note fleurie, iris pivoine, toujours le côté bonbon et ce fond réglissé et léger fumé B+ 87 (14,5+)

Chambolle Musigny, Domaine Clerget Les Charmes 2006 : Un nez assez intense, de framboise, groseille, note de sureau, d'épice, fond d'amande légèrement torréfié. La bouche est charpentée, assez carrée, puissante, tanins ronds denses, sur le fruit rouge, framboise, note sureau évoluant réglisse, épice, fond d'amande. La finale est un peu brut, tanins asséchants encore un peu, persistance intéressante de framboise, de réglisse et fond d'amande TB 90 (16)

Cote Provence, Chateau Minuty Cuvée M 2003 : Un joli nez de cerise noire pointe kirchée, note épice cannelle, puis pruneaux, fond cacao. La bouche est charpentée, droite, aux tanins asséchants qui contracte les joues (une acidité saillante surprenante ;-), sur la cerise noire kirchées, note pruneaux, épice sur fond cacao. La finale qui assèche un peu est chaude, certes structurée mais avec ce coté métallique qui confirme une acidité suspecte, sur la cerise noire, note de kirch, pruneaux puis épice et ce fond cacao. AB 85 (14)

Cote-Rôtie, Cuilleron Terres Sombres 2008 : Un nez expressif, frais, cassis, myrtille, note épice poivre, vanille, pointe fraiche orange sanguine et violette, fond moka café. La bouche est corpulente, large, tanins soyeux, pas très denses et un peu lâche mais frais, voir vif ce qui tient l'ensemble, sur la myrtille, le cassis, note épice poivre, évoluant menthe, camphre, fond moka café. La finale est fraiche, vive avec une persistance de myrtille, de cassis, note épice poivre, et fraiche végétal, violette, fond moka qui habille habilement l'ensemble en donnant un peu de friandise. TB+ 91 (16+)

Margaux, Château Brane Cantenac 1978 : Un nez très séduisant de bordeaux à pleine maturité, âgé, sur le cassis, note de graphite, d'encre, de vieux cuir, pointe de cèpe, fond fumé sous bois. La bouche est corpulente aux tanins soyeux, fins, fondus, puis c'est tendue, tonique, précis et surtout terriblement sapide, sur le cassis, le fruit noir, l'encre, le graphite, note champignon, sous bois et fond de vieux cuir classe, puis fumé. La finale est fraiche, bien tonique, presque puissante, fine, délicate, profonde et très belle persistance de cuir, de cèpe, de graphite, d'encre et fond fumé Excellent 94 (17,5+). Profil un peu austère pour entrer dans l'exceptionnel mais quel profondeur, un vin qui pousse à la méditation et s'accorde magnifiquement avec le filet de veau et risotto aux cèpes !

Amicalement, Matthieu

dimanche 4 octobre 2015

Et sinon, hors diner avec étiquettes, quelques jolis crus

Bonjour à tous,

Bon, un peu de tout venant bu ces derniers temps ;-) !

Argentine, Cafayate, Yacochuya 2003 : A 12H d'ouverture, un nez de prune, note cerise, pointe orange sanguine fond cacao et un peu d'élevage fumé vanillé. La bouche est robuste, tanins soyeux, denses, c'est droit, plutôt puissant, sur la prune, note cerise puis épice orange sanguine, fond cacao presque chocolat. La finale est ronde, puissante, petite pointe alcool, persistance honnête de prune, épice, cacao fond d'élevage fumé vanillé B+ 88-89 (15). Je l'ai beaucoup moins apprécié que jeune ou je l'avais beaucoup aimé y compris avec ces défauts !

Riesling, Domaine Ginglinger Eichberg 2008 : Un nez sur la retenue actuellement, sur la mirabelle, note chèvrefeuille, citron meringuée (pâtissier), agrume typé pamplemousse, sur un fond roche, encaustique, et léger pétrole. La bouche est ample ronde à l'attaque, matière suave, belle structure droite,  sur la mirabelle mûre, note chèvrefeuille, citron meringuée, fond léger encaustique, roche craie, finale ronde pointe gourmandise (léger sucre 7 ou 8 gr j'imagine) qui équilibre l'amertume, belle persistance d'agrume pamplemousse, citron vert, fond léger pétrole, puis craie. TB-EX 91-92 (16,5-17)

Nuits Saint Georges, Domaine Legros Les Perrières 96 : Un nez séduisant de fruit rouge macéré, fraise, groseille, pointe kirchée, note épice réglisse, et son baton, un coté patchouli assez baroque, fond plutôt cacao. La bouche est corpulente, large, ample puis ça se tend, ça devient droit et profond, frais, tanins soyeux, fins et précis enrobant tout juste la fraicheur, sur la groseille, et son coté maquereau pour le végétal, note épice réglisse, patchouli, fond cacao et fumé. La finale est fraiche, tonique, et persistance intéressante de groseille, et toujours son coté maquereau, note épice et fond cacao, noyau de cerise. TB 89 (15,5) mais ces 96 sont quand même assez austères pour des Bourgognes.

Sancerre, Mellot La Moussières 2005 : Un nez fin de citron, fruit blanc, note légère mais classe, d'acacia et buis, fond de roche silex. La bouche est tendue, profonde, matière ronde, pas super expressif sur le citron, note buis acacia, fond de roche cailloux. La finale est fraiche, vive, persistance honnête de citron, buis, acacia et fond de roche silex. Manque d'un peu de chair et d'expressivité et pas super complexe. Bien 87 (15)

Amicalement, Matthieu

samedi 3 octobre 2015

Un petit diner en semaine

Bonjour à tous,

Petit diner en semaine sur le pouce, avec quelques bouteilles pour fêter avec mes associés les 10 ans de notre boite Jamespot.


Pour accompagner ça, quelques queues de langoustes grillées, un filet de bœuf réduction balsamique, et un framboisier. Simple et de bon goût, quoi ;-) !

Batard Montrachet, Domaine Morey Coffinet 2008 : Un nez expressif, complexe, classe, de fruit blanc, note de chèvrefeuille, d'aubépine, pointe brioche, beurre frais, fond amande grillé avec pointe sésame classe. La bouche est large, ample, belle matière suave, pointe de gras léger qui enrobe une belle tension, beaucoup de profondeur, c'est tonique, dynamique, puissant mais délicat, sur le fruit blanc, note de beurre frais, puis fleurie chèvrefeuille, aubépine, fond amande grillée, macadamia caramélisé et pointe sésame. La finale est fraiche mais avec une empreinte soyeuse, une longue persistance de fruit blanc, de beurre frais, de brioche, note chèvrefeuille, aubépine, fond amande, macadamia caramélisé et sésame. Excellent-Exceptionnel 95 (18)

Côte Rôtie, Guigal La Mouline 2005 : Un nez expressif, fin, classe, de fruit noir mûr, note élégante de fleur, pivoine, violette, d'épice réglisse, poivre, pointe bacon grillé, fond balsamique et boisé toasté moka pas si marqué et tellement classe. La bouche est charpentée, d'entrée beaucoup de profondeur, c'est droit, avec des tanins soyeux encore un peu en-dedans et une structure avec cette petite rigidité de 2005, mais déjà très sapide sur le cassis, la myrtille, note fleurie, fine et délicate de pivoine, de violette, puis épice, réglisse, poivre et le fond gourmand moka, bacon grillé, balsamique. La finale est fraiche et la rigidité s'efface dans une empreinte velours, soutenu par la fraicheur qui rend l'ensemble tonique et de grande classe, très belle et longue persistance de mûre, de myrtille, note fleurie, puis épicé réglisse, pointe bacon grillé et fond balsamique, moka. C'est quand même la très grande classe. Exceptionnel 95-97 (18-19).
Par contre le lendemain, le vin a perdu en expressivité, il se présente puissant mais un peu plus marqué alcool, je suis déçu et surpris de son évolution, si j'avais du le noter a ce moment là : 92 16,5+

Pauillac, Chateau Grand Puy Lacoste 96 : Un nez très séduisant classe, beaucoup sur le fruit, cassis mûr, myrtille, note de graphite, de boite à cigare légère, pointe de cuir, fond léger tabac blond, fumé. La bouche est charpentée, belle structure droite, tendue, profonde, aux tanins soyeux, de la puissance et de l'élégance, sur le cassis, la myrtille, note d'encre, graphite, puis plus épicé, boite a cigare, réglisse, fond fumé, tabac blond. La finale est fraiche, tonique, puissante mais délicate, belle persistance de cassis, de myrtille, note plus cuir, graphite, pointe encre, fond tabac blond, boite a cigare. Très beau classe, dans un style classique Bordelais de Pauillac, on dira aristocratique. Excellent 94 (17,5)

Vouvray, Domaine Huet Le Mont moelleux 1989 : Un nez fin de fruit jaune confit, note de miel à la fleur d'oranger, fond de cirre d'abeille. La bouche est droite, belle matière ronde qui enrobe l'acidité, profil légèrement amer sur le fruit jaune confit, note miel et agrume, fond léger encaustique, pas de sensation de sucre. La finale est droite, fine, délicate et persistance honnête sur les aromes du nez. TB+ 91 (16+)

Un bien beau diner, mes amis, RDV dans 20 ans !

dimanche 27 septembre 2015

De belles bouteilles dégustées depuis la rentrée

Bonjour à tous,

Quelques belles bouteilles dégustées depuis le retour de vacance car je poursuis le passage en revue des 2005. En plein premier retour sur le millésime 2015, que l'on dit très proche voir encore meilleur, si ce n'est les prix qui vont encore s'envoler, on serait dans un monde merveilleux !

Vouvray, François Chidaine Clos Baudoin 2009 : Un nez séduisant, profond, de pomme mûr, de coing, note léger miel, fleur d'oranger, fond de craie marqué, de roche. La bouche est ronde à l'attaque, matière suave, ample, belle structure qui tient l'ensemble, voir de la fraicheur, vivacité, sur la pomme, la reine claude, note coing, de miel oranger, fond acidulé citron confit, puis de craie, de roche, pas de sensation sucrée, c'est très beau. La finale est ronde, étonnamment fraiche, acidulée, voir sentiment d'acidité (? pour un 2009), assez puissante qui en impose, longue persistance de citron confit, de pomme, reine claude, note miel léger fond de roche, craie... Excellent 91+ (16,5+) Mais c'est vrai, ce n'est plus un Vouvray, et je comprends les gars de Vouvray, difficile de se comparer avec ce vin, autant l'exclure, parce que pour faire un vin comme ça en 2009, faut du talent...

Gigondas, Domaine Grand Romane Prestige 2005 : Un nez séduisant de prune, note réglisse, pointe cuir, fond cacao. La bouche est charpentée, droite, profonde, tanins ronds, c'est sapide sur la prune, le sureau, note réglisse, fond cacao, tanins un peu sec et rigide en fin de bouche. La finale est fraiche, profonde, tonique sur la prune, pointe cerise kirchée, note réglisse, fond cacao, et pointe cuir. TB 88 (15)

Pauillac, Chateau Duhart Milon 2005 : Un nez encore discret de cassis, note d'encre puis épice légère, boite à cigare, fond de cacao et léger fumé. La bouche est charpentée, belle structure, c'est droit carré et profond, tanins soyeux, de la vivacité, et de la puissance, sur le cassis, la mûre, note d'encre de graphite, pointe épice typé boite à cigare, tabac et fond plutôt cacao. La finale est tonique, bien équilibrée entre puissance, délicatesse, et fraicheur, jolie persistance de cassis, mûre, note d'encre, de graphite, pointe épice, fond cacao. Excellent 91-92 (16,5) mais a garder encore afin que le vin s'épanouisse et s'assouplisse. Sylvia détecte un coté animal que je ne sens pas et qui s'estompe à l'aération.

Châteauneuf du Pape, Domaine de la Janasse Tradi 2004 : Un nez expressif, fin, de prune, pointe figue, note épice puis garrigue thym, fond cacao classique. La bouche est charpentée, droite, tanins soyeux, très équilibrés, avec de la fraicheur, sur la prune, note de figue délicate, d'épice, pointe garrigue, fond cacao. La finale est fraiche, super équilibre, belle persistance de prune, de figue, note épice et ce fond cacao, léger amer, classe. Très belle bouteille Excellent 92 (17). Et décidément, j'aime beaucoup ce millésime à Châteauneuf !

Beaune, Domaine Rebourgeon Mure Vignes Franches 2009 : Un nez encore en dedans de cassis, note noyau de cerise, pointe épice légère. La bouche est corpulente, concentrée, tanin soyeux mais c'est encore serré, sur le cassis, le noyau de cerise, pointe épice, fond léger fumé et crayeux. La finale est ample, ronde, assise sur une structure fraiche mais toujours fermé, contrit, sur la myrtille, le noyau de cerise, les épices et fond léger fumé. A attendre car beau potentiel et actuellement pas énormément de plaisir. Bien 88 (15)

Hermitage, Delas Marquis de la Tourette 2005 : Un nez fin, de cassis, note de poivre, de bacon grillé fond assez étonnamment léger de moka et fumé. La bouche est charpentée, droite, belle profondeur, avec des tanins ronds encore un poil jeune, sur le cassis, la myrtille, note de poivre, de bacon, fond fumé léger en arrière plan. La finale est droite, profonde, tonique, beau jus, belle persistance de myrtille, de cassis, note de poivre, de bacon et le fond délicatement fumé. Très surpris, pas de moka, d'élevage envahissant (déjà fondu ?), au contraire un jus assez pûr, finement relevé, beaucoup de profondeur... Et encore une fois ce millésime 2005 convient beaucoup mieux à l'Hermitage qu'à la Côte Rôtie... Excellent 93 (17)

Vosne Romanée, Domaine Guyon En Orveaux 2005 : Un nez superbe, fin, précis, de framboise mûre, de groseille, note d'épice réglisse, de clou de girofle, pointe fraiche entre fleurie pivoine et ronce, sur un fond fumé classe (sylvia voit une note animale). La bouche est corpulente, droite, fine, précise, c'est juteux, tanins soyeux amples, c'est tonique et frais, de la profondeur et de la gourmandise, sur la framboise, la groseille, note girofle, et fleurie, mais aussi ronce sur un fond réglisse et fumé. La finale est fraiche, précise, super équilibre, tonique et belle persistance de framboise mûr, de clou de girofle, d'épice réglisse, toujours cette pointe fleurie, et un fond délicatement fumé, très classe. Excellent 94-95 (17,5-18). Un vin qui tient ces promesses, Vosne comme je l'aime et comme je me le représente !

Montlouis, Chidaine Clos du Breuil 2009 :  Un nez riche de pomme et coing compoté, note de miel, d'aubépine, pointe de cire, de chèvrefeuille sur un fond amande et craie. La bouche est ronde, au touché presque gras, assis sur une solide structure droite, avec de la tension, sur la pomme compoté, le coing, note miel et chèvrefeuille, fond de roche crayeux et amande. La finale est ronde mais structurée, et belle persistance de pomme et coing, note miel puis aubépine fond de cire, de roche, de craie. Moi j'aime beaucoup, c'est riche, certes, bien mûre, mais c'est équilibré ! TB-Excellent 91 (16,5)

Vosne Romanée, Domaine Clerget Les Violettes 2005 : Un nez discret de fruit rouge, cerise, framboise, note de sureau, pointe de ronce, de fleur, fond noyau de cerise léger cacao. La bouche est corpulente, structure droite, profonde, de la fraicheur, tanins ronds, pas très dense mais bien tonique, sur la cerise, la framboise, note noyau de cerise, sureau, fond léger cacao. La finale est fraiche, tonique, dynamique, persistance honnête de fruit rouge, cerise, framboise, note ronce puis fleurie, fond léger cacao. TB 89 (15,5)

Amicalement, Matthieu