Bonjour à tous,
Quelques bouteilles dégustées ces dernières semaines, à commencer par les vins de Michel tout juste réceptionnés.
Gewurztraminer, Ginglinger Pfersigberg 2012 : Un nez expressif, charmeur, gardant la finesse, sur le litchi, l'agrume mandarine, note fruit passion, pointe florale, fond de roche et tourbé. La bouche est ronde bien sûr, ample, mais avec une belle vivacité, pas lourde, gardant de la finesse, pointe acidulée, sur le fruit de la passion, note litchi, mandarine, fond de roche silex et tourbé. La finale est ronde sur une matière fine et précise avec de la fraicheur, pointe acidulée et très belle persistance de fruit de la passion, note de litchi, de mandarine et fond roche et tourbé. Excellent 93-95 (17) et je trouve le prix Decanter tout à fait mérité.
Riesling, Ginglinger Pfersigberg 2013 : Un nez pure, séduisant classe d'agrume, mandarine, de mirabelle, note légère de miel, fleur d'oranger, fond cire d'abeille. La bouche est ronde, belle matière soyeuse, aérienne qui enrobe une franche acidité, ça goutte sec, sur la mandarine, la fleur d'oranger, note cire d'abeille, fond de roche, de pierre. La finale est fraiche, tendue, un peu d'épaule, belle persistance d'agrume mandarine, pointe fleur d'oranger, fond de roche, tellurique, calcaire. Excellent 93-95 (17,5)
Nuits Saint-Georges, Chicotot Charmottes 2012 : Un nez discret, friand, fruit rouge et noir, note de ronce, de noyau cerise, pointe florale élégante, fond léger fumé. La bouche est corpulente, beaux tanins soyeux fins et précis, de la fraicheur, c'est large, sur le fruit rouge, note noyau et ronce, fond léger fumé. La finale est fraiche, tonique, belle empreinte tanique soyeuse, sur le fruit rouge, note sureau puis noyau, fond de ronce et léger fumé. A attendre sereinement pour profiter d'un vin élégant et charmeur. TB 88-90 (15,5)
Gevrey-Chambertin Rossignol Trapet 2005 : Un joli nez séduisant, de fruit rouge mûr, note d'épice réglisse, de ronce, fond léger fumé délicat. La bouche est corpulente, tanins soyeux, belle densité, c'est frais, plutôt fin pour un Gevrey, précis et assez délicat, sur le fruit noir et rouge mûr, note de ronce de réglisse, fond fumé. La finale est fraiche tonique, c'est juteux, de la puissance, on est bien à Gevrey sur cette finale, sur le fruit rouge mûr, puis le sureau, la ronce, note de réglisse et très léger fumé. TB+ 90 (16)
Châteauneuf du Pape, Domaine de la Mordorée Reine des Bois 2004 : Un nez expressif, élégant, de prune et son noyau, note garrigue herbe sèche, pointe épice, fond cacao. La bouche est charpentée, droite, tanin un peu sec et poudrant, une tension surprenante, mais belle sapidité sur la prune, le noyau de cerise, pointe garrigue et épice, fond cacao. La finale est fraiche, empreinte taniques un peu seche et poudrante mais belle persistance de prune, de noyau, note herbe sèche, garrigue, fond cacao TB-Excellent 91 (16,5)
Volnay, Rebourgeon Mure Caillerets 2006 : Un nez évolué, superbe, gourmand, de fruit noir mûr, presque confituré, myrtille en gelée, pointe acidulée de fruit rouge, note de sous bois, de champignon, fond moka typique. La bouche est charpentée, dense, tanins soyeux, ample, plein, large, de la puissance, de la fraicheur aussi, ce qui rend l'ensemble tonique, sur le fruit noir, myrtille mur, note acidulée fruit rouge, note champignon sous bois et fond léger moka, très harmonieux. La finale qui garde de la fraicheur, propose une belle persistance de fruit noir et rouge mûr, pointe acidulée qui donne la gourmandise, note champignon, cèpe, sous bois et fond léger moka. Excellent 94 (17,5) voir plus, comme d'hab, grand terroir, excellent vigneron, très belle bouteille mais chut.
Amicalement, Matthieu
Promenade sensuelle de Matlebat dans les caves, le vin, la dégustation de grands crus que vous pouvez retrouver en vidéos sur Youtube
Bienvenue sur ce blog de dégustation
Le vin, ça se partage ! c'est comme le bonheur... Le bonheur simple d'une dégustation de grand vin de Bourgogne ou d'une belle syrah ! Alors n'hésitez pas à consommer ce blog sans modération, contrairement à l'Alcool qui se consomme, majeur et avec modération. La plus part des vins sont dégustés et crachés.... Consulter le aussi en vidéos sur YouTube
samedi 7 février 2015
samedi 24 janvier 2015
On envoie du lourd pour le premier diner de l'année, Chambertin
Bonjour à tous,
Pour ce premier diner de l'année, sur une suggestion de Fred, le thème était simple : Grand Cru de Chambertin. Vous ne serez que peu surpris d'apprendre que la soirée fut superbe !
Une mise en bouche apéritive parfaite avec deux Bourgogne chardonnays de belle facture sur 2013. Celui de Thibault Morey Coffinet a promené tout le monde en France, car le vin est juste, rond et frais, harmonieux et très gourmand. Très bel équilibre et richesse pour ce simple générique. TB 89 (15,5). Celui du Domaine Lejeune, tout aussi réussi, est un peu moins équilibrée, et moins précis, la tension se fait plus forte, le gras plus imposant, c'est très bon mais je préfère celui de Thibault ! TB 87 (15). La ronde des Chambertins qui d'ailleurs seront tous finis en fin de soirée ce qui est assez rare mais ça se buvait tout seul...
Vin 1 : Un nez séduisant de fruit noir, note de carroube, grillé et moka sur un fond fumé. La bouche est charpentée, de la tension à l'attaque, c'est assez droit, pas une grosse densité, tanins soyeux bien travaillés, sur le fruit noir, note moka plus marqué, fond fumé. Le finale est fraiche, note végétale trahissant une maturité un poil juste et pas d'une grande longueur mais avec un boisé assez classe. Excellent 92 (16,5) pour ce Latricieres Trapet 2004. Enfin un vin de Trapet que je trouve bon...
Vin 2 : Un nez expressif, très gourmand, de fruit rouge mûr, puis noir, note épice, réglisse, un fond moka, et fumé classe, whaouh, ça s'annonce très bien. La bouche est charpentée, large, ample, tanins soyeux enrobant d'une caresse le palais, très sapide sur le fruit noir et rouge mûr, les épices, note épice réglisse et un fond de cuir classe, de moka, de fumé. La finale est gourmande, ample, j'ai noté sexy, et offre une très belle persistance de fruit mûr, d'épice réglisse sur un fond cuir, fumé. Superbe vin, et au nez j'ai identifié RT car c'est aussi la bouteille de Mathieu, et effectivement quel vin que ce Latricières Rossignol Trapet 2003 Excellent 95 (18)
Vin 3 : Un nez de fruit dominé par une note réduc animal qui, dieu merci, va s'estomper au long du repas pour laisser place à joli fruit, des notes ronces, sous-bois, champignon, une pointe florale très élégante sur un fond fumé, c'est assez classe. La bouche est corpulente, assez droite, jolis tanins, dans une structure fraiche, c'est fin, précis et assez délicat, surtout après la disparition de cette note animale qui laisse place à un fruit un peu mat, certes mais le sous-bois, le cèpe et le fond joliment fumé donne à l'ensemble beaucoup d'élégance. La finale est fraiche, et de belle persistance. Joli vin qui va s'améliorer tout au long du diner que ce Clos de Beze Bouchard 2001, Excellent 93 (17), pas aidé par son millésime.
Vin 4 : Un nez plus évolué, typique du beau côte de Nuit, de fruit noir mûr, note champignons, sous-bois, pointe épice sur un fond fumé. La bouche est charpentée, attaque large ample, puis de la fraicheur, tanins bien soyeux, gourmand sur le fruit noir mûr, notes champignons sous-bois et fond fumé et moka. La finale est fraiche, belle persistance fruit noir mûr, de champignons, fond moka. Très joli vin, cohérent de bout en bout qui fait très 2002. Excellent 94 (17,5) que ce Charmes Serafin 2002.
Vin 5 : Un nez très semblable de fruit noir, note épice cette fois en plus du sous-bois, champignon et fond fumé, plus frais. La bouche est charpentée, droite, tendue, plus profond moins gourmand, tanins soyeux, plus délicat sur le cassis, note épice réglisse, puis champignon et fond fumé. La finale est fraiche plus en puissance, tendue, belle persistance de fruit noir, champignon, réglisse et fond fumé. Excellent aussi dans un style moins gourmand, plus sauvage que ce Mazis Harmand Geoffroy 2002. Excellent 94 (17,5), au fil du diner, la gourmandise du Sérafin l'emportera sur la profondeur du Mazis.
Vin 6 : Un nez expressif, plein, superbe, mûr de cassis, note fumé presque mentholé, puis épice réglisse, clou de girofle, fond moka puis cuir. La bouche est charpentée, ample, dense mais délicate, tanins superbes soyeux, fins et précis, sur le fruit rouge mûr, puis noir, note épice réglisse, clou de girofle et fond moka pointe de cuir classe. La finale est explosive, gourmande mais délicate, gardant de la fraicheur, et très belle persistance de fruit mûr, d'épice réglisse, de girofle, fond moka, fumé. Magnifique, Exceptionnel 96 (18,5) grand vin, on pense à un Clos de Beze de Groffier, mais non c'est à nouveau Latricieres Rossignol Trapet 2003. Personne n'a reconnu ! Mais tout le monde a adoré comme le précédent.
Vin 7 : Un nez avec une note de viande faisandée qui va disparaître pour laisser place, au fruit noir, c'est plein, dense, note épice réglisse, et fond fumé. La bouche est robuste, ample à l'attaque puis droite, tanins denses soyeux, plus austère que le précédent, plus puissant, sur le fruit noir, note de gibier, de cuir, puis d'épice réglisse et fond fumé. La finale est ronde avant de persisanter tout en fraicheur et tonicité sur le fruit noir, toujours ce côté gibier et cuir et fond fumé. Moins explosif que le précédent, plus austère et profond mais toujours excellent 94 (17,5) et cette fois c'est Latricières Rossignol Trapet 1999.
Vin 8 : Un nez de fruit rouge mûr, note épice évoluant vers patchouli, souk, pointe champignon et un fond fumé. La bouche est robuste à nouveau, tanins soyeux à l'attaque mais plus rigide, c'est dense, assez compact, dans un ensemble puissant, sur le fruit noir mûr, presque confit note épice varié souk, champignon et fond fumé marqué et café. La finale est puissante, mais l'empreinte tanique sèche un peu, bien équilibré entre fraicheur et puissance, pointe austère dans une jolie persistance de fruit noir, épice et fond fumé. Excellent 93 (17) que ce Charmes Dugat Py 1998.
Voilà une superbe soirée bien sûr, qui a tenu ses promesses et comme dirait Fred, "Rossignol Trapet c'est dément" ;-) ! Propos auquel j'adhère 100% et j'ajouterai, quelle réussite sur 2003 après le Chambertin 2003 (19), meilleur vin bu l'année dernière, ce Latricières confirme la magie des frères sur ce millésime que décidément a donné de bien grandes bouteilles !
Amicalement Matthieu
Pour ce premier diner de l'année, sur une suggestion de Fred, le thème était simple : Grand Cru de Chambertin. Vous ne serez que peu surpris d'apprendre que la soirée fut superbe !
Une mise en bouche apéritive parfaite avec deux Bourgogne chardonnays de belle facture sur 2013. Celui de Thibault Morey Coffinet a promené tout le monde en France, car le vin est juste, rond et frais, harmonieux et très gourmand. Très bel équilibre et richesse pour ce simple générique. TB 89 (15,5). Celui du Domaine Lejeune, tout aussi réussi, est un peu moins équilibrée, et moins précis, la tension se fait plus forte, le gras plus imposant, c'est très bon mais je préfère celui de Thibault ! TB 87 (15). La ronde des Chambertins qui d'ailleurs seront tous finis en fin de soirée ce qui est assez rare mais ça se buvait tout seul...
Vin 1 : Un nez séduisant de fruit noir, note de carroube, grillé et moka sur un fond fumé. La bouche est charpentée, de la tension à l'attaque, c'est assez droit, pas une grosse densité, tanins soyeux bien travaillés, sur le fruit noir, note moka plus marqué, fond fumé. Le finale est fraiche, note végétale trahissant une maturité un poil juste et pas d'une grande longueur mais avec un boisé assez classe. Excellent 92 (16,5) pour ce Latricieres Trapet 2004. Enfin un vin de Trapet que je trouve bon...
Vin 2 : Un nez expressif, très gourmand, de fruit rouge mûr, puis noir, note épice, réglisse, un fond moka, et fumé classe, whaouh, ça s'annonce très bien. La bouche est charpentée, large, ample, tanins soyeux enrobant d'une caresse le palais, très sapide sur le fruit noir et rouge mûr, les épices, note épice réglisse et un fond de cuir classe, de moka, de fumé. La finale est gourmande, ample, j'ai noté sexy, et offre une très belle persistance de fruit mûr, d'épice réglisse sur un fond cuir, fumé. Superbe vin, et au nez j'ai identifié RT car c'est aussi la bouteille de Mathieu, et effectivement quel vin que ce Latricières Rossignol Trapet 2003 Excellent 95 (18)
Vin 3 : Un nez de fruit dominé par une note réduc animal qui, dieu merci, va s'estomper au long du repas pour laisser place à joli fruit, des notes ronces, sous-bois, champignon, une pointe florale très élégante sur un fond fumé, c'est assez classe. La bouche est corpulente, assez droite, jolis tanins, dans une structure fraiche, c'est fin, précis et assez délicat, surtout après la disparition de cette note animale qui laisse place à un fruit un peu mat, certes mais le sous-bois, le cèpe et le fond joliment fumé donne à l'ensemble beaucoup d'élégance. La finale est fraiche, et de belle persistance. Joli vin qui va s'améliorer tout au long du diner que ce Clos de Beze Bouchard 2001, Excellent 93 (17), pas aidé par son millésime.
Vin 4 : Un nez plus évolué, typique du beau côte de Nuit, de fruit noir mûr, note champignons, sous-bois, pointe épice sur un fond fumé. La bouche est charpentée, attaque large ample, puis de la fraicheur, tanins bien soyeux, gourmand sur le fruit noir mûr, notes champignons sous-bois et fond fumé et moka. La finale est fraiche, belle persistance fruit noir mûr, de champignons, fond moka. Très joli vin, cohérent de bout en bout qui fait très 2002. Excellent 94 (17,5) que ce Charmes Serafin 2002.
Vin 5 : Un nez très semblable de fruit noir, note épice cette fois en plus du sous-bois, champignon et fond fumé, plus frais. La bouche est charpentée, droite, tendue, plus profond moins gourmand, tanins soyeux, plus délicat sur le cassis, note épice réglisse, puis champignon et fond fumé. La finale est fraiche plus en puissance, tendue, belle persistance de fruit noir, champignon, réglisse et fond fumé. Excellent aussi dans un style moins gourmand, plus sauvage que ce Mazis Harmand Geoffroy 2002. Excellent 94 (17,5), au fil du diner, la gourmandise du Sérafin l'emportera sur la profondeur du Mazis.
Vin 6 : Un nez expressif, plein, superbe, mûr de cassis, note fumé presque mentholé, puis épice réglisse, clou de girofle, fond moka puis cuir. La bouche est charpentée, ample, dense mais délicate, tanins superbes soyeux, fins et précis, sur le fruit rouge mûr, puis noir, note épice réglisse, clou de girofle et fond moka pointe de cuir classe. La finale est explosive, gourmande mais délicate, gardant de la fraicheur, et très belle persistance de fruit mûr, d'épice réglisse, de girofle, fond moka, fumé. Magnifique, Exceptionnel 96 (18,5) grand vin, on pense à un Clos de Beze de Groffier, mais non c'est à nouveau Latricieres Rossignol Trapet 2003. Personne n'a reconnu ! Mais tout le monde a adoré comme le précédent.
Vin 7 : Un nez avec une note de viande faisandée qui va disparaître pour laisser place, au fruit noir, c'est plein, dense, note épice réglisse, et fond fumé. La bouche est robuste, ample à l'attaque puis droite, tanins denses soyeux, plus austère que le précédent, plus puissant, sur le fruit noir, note de gibier, de cuir, puis d'épice réglisse et fond fumé. La finale est ronde avant de persisanter tout en fraicheur et tonicité sur le fruit noir, toujours ce côté gibier et cuir et fond fumé. Moins explosif que le précédent, plus austère et profond mais toujours excellent 94 (17,5) et cette fois c'est Latricières Rossignol Trapet 1999.
Vin 8 : Un nez de fruit rouge mûr, note épice évoluant vers patchouli, souk, pointe champignon et un fond fumé. La bouche est robuste à nouveau, tanins soyeux à l'attaque mais plus rigide, c'est dense, assez compact, dans un ensemble puissant, sur le fruit noir mûr, presque confit note épice varié souk, champignon et fond fumé marqué et café. La finale est puissante, mais l'empreinte tanique sèche un peu, bien équilibré entre fraicheur et puissance, pointe austère dans une jolie persistance de fruit noir, épice et fond fumé. Excellent 93 (17) que ce Charmes Dugat Py 1998.
Voilà une superbe soirée bien sûr, qui a tenu ses promesses et comme dirait Fred, "Rossignol Trapet c'est dément" ;-) ! Propos auquel j'adhère 100% et j'ajouterai, quelle réussite sur 2003 après le Chambertin 2003 (19), meilleur vin bu l'année dernière, ce Latricières confirme la magie des frères sur ce millésime que décidément a donné de bien grandes bouteilles !
Amicalement Matthieu
dimanche 18 janvier 2015
Enfin, sinusite fini, j'ai retrouvé la finesse du gout !
Bonjour à tous,
Quel enfer ! 3 semaines de nez qui coule, de sinus bouchés et d'absence de gout. Cela m'a permis de réaliser lors de la phase de retour à la "normal" combien la finesse de détection des aromes peut offrir de la diversité, d'une part, et d'autre part combien les structures en bouche sont parlantes. Lorsque j'étais dans un état médian, que je commençais a ré-identifier des aromes donc des vins, mais sans détecter la complexité, je me suis rappelé de cette discussion avec un amateur de vin me "reprochant" mes CR ou j'annonçais des multitudes d'aromes. Et bien, je ne sais pas si j'ai des capacités particulières mais j'ai été dans un état ou il m'était impossible de détecter plus de 1 à 2 aromes dominants, et rien d'autre, et c'était très frustrant ! Les vins du retour à la réalité gustative :
Espagne Toro, Bodegas Mauro Maurodos Prima 2005 : Un nez gourmand très marqué de fruit noir cassis mûr, confit certes mais gardant de la fraicheur, note de cèdre, fond boisé épice vanille puis menthol. La bouche est corpulente, large, beaux tanins soyeux, puissant, de l'alcool mais pas outrancier, beaucoup de gourmandise, du fruit noir confit, cassis, une pointe de fraicheur cèdre, menthol, un boisé épicé bien intégré. La finale est large puissante, un poil chaude mais avec de la finesse, empreinte tanique fine et précise et note de cèdre, fond boisé épicé bien intégré, menthol. Très bien fait, pas d'une grande complexité mais très bon, TB 89 (15,5)
Volnay Santenots Rebourgeon Mure 2006 : Un nez de cerise, note de ronce, de sous-bois, végétal noble et fond fumé pointe moka. La bouche est corpulente, droite, longue, de la profondeur, classique d'un Santenots, tanins soyeux précis, sur la cerise, pointe acidulé groseille, note de ronce, fond fumé épice moka. La finale est fraiche, droite, tonique, belle persistance de cerise, groseille, note ronce, et épice fond léger fumé moka. Excellent 91 (16,5)
Riesling, Domaine Weinbach Schlossberg 2007 : Un nez discret mais élégant d'agrume mûr, note terpénique, pétrole, cire et fond de roche. La bouche est ronde àl'attaque puis belle tension, très équilibré et sapide sur l'agrume, note terpénique, pétrole et cire classe, fond presque tourbé roche, terre, sous bois. La finale est tendue, puissante, belle persistance d'agrume, pamplemousse, note de cire classe puis pétrole. Excellent 92 (16,5+)
Saint-Emilion, Château Grand Corbin 2000 : Un nez discret mais séduisant, élégant, de fruit noir, cassis, note d'encre profond, pointe lactée, fond léger tabac, épice boite à cigare. La bouche est droite, corpulente, de la profondeur, tanins ronds un peu rigides, c'est droit (!), pas 2000 dans la structure, sur le cassis mûr, note d'encre, pointe animal/cuir, fond épice boite à cigare. La finale est fraiche (2000 ?!) tonique, belle persistance, fruit noir, cassis, note profonde encre, fond épice typé boite a cigare. Surprenant pour un 2000, TB 90 (16).
Gevrey Chambertin La Bossières Harmand Geoffroy 1999 : Un nez évolué, séduisant, complexe de cassis, de groseille, d'épice, note de sous-bois, de champignon, fond de cuir classe, et léger fumé. La bouche est corpulente, droite, de la fraicheur bien enrobée de tanins ronds, c'est profond, belle densité, de l'énergie voir de la puissance, sur le cassis, puis le fruit rouge, groseille, pointe acidulée, note sous-bois, champignon, fond de cuir classe et léger fumé. La finale est fraiche, tonique, équilibrée, belle persistance de fruit rouge acidulé, groseille, note sous-bois, et fond de cuir, et fumé. Très joli 1er cru (monopole) au bout de la combe Saint-Jacques, je suppose que c'est un terroir froid et venté. Excellent 93 (17-17,5).
Amicalement, Matthieu
Quel enfer ! 3 semaines de nez qui coule, de sinus bouchés et d'absence de gout. Cela m'a permis de réaliser lors de la phase de retour à la "normal" combien la finesse de détection des aromes peut offrir de la diversité, d'une part, et d'autre part combien les structures en bouche sont parlantes. Lorsque j'étais dans un état médian, que je commençais a ré-identifier des aromes donc des vins, mais sans détecter la complexité, je me suis rappelé de cette discussion avec un amateur de vin me "reprochant" mes CR ou j'annonçais des multitudes d'aromes. Et bien, je ne sais pas si j'ai des capacités particulières mais j'ai été dans un état ou il m'était impossible de détecter plus de 1 à 2 aromes dominants, et rien d'autre, et c'était très frustrant ! Les vins du retour à la réalité gustative :
Espagne Toro, Bodegas Mauro Maurodos Prima 2005 : Un nez gourmand très marqué de fruit noir cassis mûr, confit certes mais gardant de la fraicheur, note de cèdre, fond boisé épice vanille puis menthol. La bouche est corpulente, large, beaux tanins soyeux, puissant, de l'alcool mais pas outrancier, beaucoup de gourmandise, du fruit noir confit, cassis, une pointe de fraicheur cèdre, menthol, un boisé épicé bien intégré. La finale est large puissante, un poil chaude mais avec de la finesse, empreinte tanique fine et précise et note de cèdre, fond boisé épicé bien intégré, menthol. Très bien fait, pas d'une grande complexité mais très bon, TB 89 (15,5)
Volnay Santenots Rebourgeon Mure 2006 : Un nez de cerise, note de ronce, de sous-bois, végétal noble et fond fumé pointe moka. La bouche est corpulente, droite, longue, de la profondeur, classique d'un Santenots, tanins soyeux précis, sur la cerise, pointe acidulé groseille, note de ronce, fond fumé épice moka. La finale est fraiche, droite, tonique, belle persistance de cerise, groseille, note ronce, et épice fond léger fumé moka. Excellent 91 (16,5)
Riesling, Domaine Weinbach Schlossberg 2007 : Un nez discret mais élégant d'agrume mûr, note terpénique, pétrole, cire et fond de roche. La bouche est ronde àl'attaque puis belle tension, très équilibré et sapide sur l'agrume, note terpénique, pétrole et cire classe, fond presque tourbé roche, terre, sous bois. La finale est tendue, puissante, belle persistance d'agrume, pamplemousse, note de cire classe puis pétrole. Excellent 92 (16,5+)
Saint-Emilion, Château Grand Corbin 2000 : Un nez discret mais séduisant, élégant, de fruit noir, cassis, note d'encre profond, pointe lactée, fond léger tabac, épice boite à cigare. La bouche est droite, corpulente, de la profondeur, tanins ronds un peu rigides, c'est droit (!), pas 2000 dans la structure, sur le cassis mûr, note d'encre, pointe animal/cuir, fond épice boite à cigare. La finale est fraiche (2000 ?!) tonique, belle persistance, fruit noir, cassis, note profonde encre, fond épice typé boite a cigare. Surprenant pour un 2000, TB 90 (16).
Gevrey Chambertin La Bossières Harmand Geoffroy 1999 : Un nez évolué, séduisant, complexe de cassis, de groseille, d'épice, note de sous-bois, de champignon, fond de cuir classe, et léger fumé. La bouche est corpulente, droite, de la fraicheur bien enrobée de tanins ronds, c'est profond, belle densité, de l'énergie voir de la puissance, sur le cassis, puis le fruit rouge, groseille, pointe acidulée, note sous-bois, champignon, fond de cuir classe et léger fumé. La finale est fraiche, tonique, équilibrée, belle persistance de fruit rouge acidulé, groseille, note sous-bois, et fond de cuir, et fumé. Très joli 1er cru (monopole) au bout de la combe Saint-Jacques, je suppose que c'est un terroir froid et venté. Excellent 93 (17-17,5).
Amicalement, Matthieu
dimanche 4 janvier 2015
Reveillon grandes eaux nasales et bilan de l'année
Bonjour à tous,
Après un nouvel an superbe mais avec une sinusite carabinée qui m'a privé de goût, m'empêchant d'apprécier à leur juste valeur les vins dégustés dont au moins 3 auraient sans doute pu figurer dans ma petite madeleine des meilleurs vins bus en 2014 (Chevalier Montrachet Bouchard 2001, BAMA 78, Clos Vougeot Musigni Gros F&S 2002) :
Dans l'ordre des plaisirs, voici tous les vins notés au moins (95) 18 :
Chambertin Rossignol Trapet 2003
Volnay Champans Voillot 1969
Meursault Goutte d'Or Buisson Charles 1978
Meursault Goutte d'Or Buisson Charles 1990
Chambolle Amoureuses Groffier 2003
Puligny Folatières Girardin 2005
Riesling Pfersigberg Hertacker Ginglinger 2012
Chambertin Clos de Beze Bart 2008
Chassagne Cailleret Marc Colin 2005
Meursault Goutte d'Or Buisson Charles 2005
Chassagne Cailleret Ramonet 2001
Châteauneuf Beaucastel 2001
Nuits Saint Georges Les Boudots Jean Grivot 1989
Pommard Grands Epenots Rebourgeon Mure 2009
Côte Rôtie Cote Blonde Rostaing 2004
Côte Rôtie La Turque 2005
Riesling Eichberg Ginglinger 2001
Châteauneuf Rayas 1999
Puligny Pucelles Morey Coffinet 2008
Pauillac Grand Puy Lacoste 1996
Riesling Schlossberg Mann 2012
Echezeaux DRC 2007
Et seulement un Bordeaux, par contre, belle année Bourgogne...
Amicalement, Matthieu
Après un nouvel an superbe mais avec une sinusite carabinée qui m'a privé de goût, m'empêchant d'apprécier à leur juste valeur les vins dégustés dont au moins 3 auraient sans doute pu figurer dans ma petite madeleine des meilleurs vins bus en 2014 (Chevalier Montrachet Bouchard 2001, BAMA 78, Clos Vougeot Musigni Gros F&S 2002) :
Dans l'ordre des plaisirs, voici tous les vins notés au moins (95) 18 :
Chambertin Rossignol Trapet 2003
Volnay Champans Voillot 1969
Meursault Goutte d'Or Buisson Charles 1978
Meursault Goutte d'Or Buisson Charles 1990
Chambolle Amoureuses Groffier 2003
Puligny Folatières Girardin 2005
Riesling Pfersigberg Hertacker Ginglinger 2012
Chambertin Clos de Beze Bart 2008
Chassagne Cailleret Marc Colin 2005
Meursault Goutte d'Or Buisson Charles 2005
Chassagne Cailleret Ramonet 2001
Châteauneuf Beaucastel 2001
Nuits Saint Georges Les Boudots Jean Grivot 1989
Pommard Grands Epenots Rebourgeon Mure 2009
Côte Rôtie Cote Blonde Rostaing 2004
Côte Rôtie La Turque 2005
Riesling Eichberg Ginglinger 2001
Châteauneuf Rayas 1999
Puligny Pucelles Morey Coffinet 2008
Pauillac Grand Puy Lacoste 1996
Riesling Schlossberg Mann 2012
Echezeaux DRC 2007
Et seulement un Bordeaux, par contre, belle année Bourgogne...
Amicalement, Matthieu
dimanche 28 décembre 2014
Semaine de Noel et réveillon
Bonjour à tous,
Quelques vins dégustés pendant les fêtes. Même si mon angine m'a empêché de profiter pleinement de quelques uns de ces nectars !
Saint-Aubin Langoureau En Remilly 2008 : Un nez séduisant marqué par le grillé sur le fruit jaune, note amandes et crayeuse, fond fumé. La bouche est fraiche à l'attaque, mais avec une matière suave, ample, pointe de gras qui enrobe cette fraicheur marquée, sur le fruit jaune, la craie puis note grillée et fond fumé. La finale est fraiche presque vive, un coté acidulée sur le fruit jaune, note grillée puis amande et craie fond fumé. Comme d'habitude TB 89 (16)
Saint-Emilion, Chateau Grand Corbin Despagne 1982 : Un nez évolué, puissant, classe sur le cassis mûr, pointe pruneaux, note de cuir, de graphite, d'encre qui donne de la profondeur, fond fumé tabac blond. La bouche est charpentée aux tanins fondues, soyeux belle amplitude, sur le cassis mur, pointe pruneaux, limite sucré, note de cuir marqué, d'encre de graphite, fond tabac et fumé classe. La finale est ronde, un poil souple, sur le cassis mûr, presque confit, le cuir, l'encre, fond tabac blond fumé classe. C'est très bon surtout à l'ouverture après quelques heures le côté cuir, mais surtout encre, prend trop le dessus. Excellent 92 (17) sur les premières heures.
Côte Rôtie JM Stephan VV 2003 : Un nez marqué alcool, kirch sur le fruit rouge, note animal cuir, des notes orange sanguine, mais évoluant vers le vernis sur un fond chocolat. La bouche est charpentée, puissante, marquée alcool quand même, tanins soyeux en attaque mais ça finit presque trop souple, sur le fruit rouge confit la cerise, le kirch, ça fait sucré, finale qui reprend de l'assise presque de la fraicheur, grosse matière puissante et une persistance honnête mais sur le fruit rouge confit, sucré, des notes cerise kirchées, on sent l'alcool, pointe animal, cuir et fond cacao. B 87 (14,5) Sylvia dit cela lui évoque un chocolat Mon chéri.
Volnay VV Voillot 2012 : Un nez expressif de cerise, groseille, note sureau, pomme rouge, pointe ronce fond épice. La bouche est charnue, ample, large et pleine aux tanins soyeux, de la fraicheur, pointe amertume classe sur la cerise, la groseille, le sureau, note épice et fond de ronce. La finale est fraiche, tonique, persistance intéressante de cerise, de sureau, de groseille , pointe ronce fraiche et fond épice. TB 88 (15)
Châteauneuf du Pape Janasse Tradi 2004 : Un nez séduisant, fin pour un C9P, sur le fruit noir et rouge, pointe prune/pruneaux, note de figue, d'épice, léger cerise kirch fond cacao et léger cuir animal. La bouche est charpentée, ample, tanins soyeux enrobant une structure qui garde de la fraicheur, sur le cassis, note pruneaux, figue, cerise kirchée léger, fond cacao, pointe animale. La finale est ample, du volume, puissant, un peu alcool quand même mais cela reste élégant sur le cassis, la cerise kirchée, note prune pruneaux et fond cacao. TB-Excellent 91 (16,5), la Janasse comme j'aime, Châteauneuf certes, mais gardant de l'élégance.
Chateaunuef du Pape, Janasse Chaupin 2005 : Un nez discret de figue, de prune, de sureau, note orange sanguine, épice, pointe garrigue, fond chocolat et pointe tabac, boite à cigare, discret mais complexe, élégant à l'ouverture. La bouche est robuste, large, beaucoup de volume mais encore un peu ferme/serré, sur le cassis, fruit noir mûr, note sureau typé confiture, épice, pruneaux, fond chocalat/cacao. La finale est large, puissante, assez fraiche, tonique et persistance intéressante de fruit noir, sureau confit, note orange sanguine, épice, pointe d'encre qui donne de la profondeur et cacao évoluant tabac, boite à cigare assez classe. Excellent 91-93 A attendre (16,5-17,5) mais au réchauffement et après 3H, c'est autre chose de discret il passe à mutique, perd en complexité mais gagne en alcool, chaleur... a ce mome,nt là je repasse à 15 au mieux ! Donc à boire frais mais surtout attendre car il pourra être que mieux !
Moulis, Chateau Chasse Splean 2004 : Un nez séduisant de cassis sur des notes marquées de boisée vanillée, pointe cèdre, fond fumé. La bouche est charpentée, tanins ronds, c'est droit, un poil rigide mais bien équilibré, sur le cassis, note boisé lègère vanille, puis cédre insistant qui donne la fraicheur. La finale est fraiche, tonique persistance honnête de cassis, de boise léger vanille, de cèdre digeste, séduisant, bien fait. TB 88 (15,5)
Pour le réveillon avec un début d'angine qui a limité tout de même mon ressenti !
Sancerre, Vincent Pinard Clémence 2013 : Un nez fin, précis, de fruit blanc, note de citron, puis acacia, buis, pointe agrume, fond de roche et sous-bois, tout ce que j'aime, équilibre, harmonie, complexité. La bouche est droite, tendue, salivante, belle matière suave sur le citron, le fruit blanc, note de buis, d'acacia typique et fond de roche, de sous bois. La finale est tendue, longue, dynamique sur le citron, puis les notes végétales nobles de buis, d'acacia sur un fond de roche, léger crayeux dans une persistance intéressante. TB-Excellent 90-92 (16-16,5)
Chassagne-Montrachet Blanchot Dessus Morey Coffinet 2008 : Un nez de poire, fruit blanc, note d'amande, d'aubépine, fond léger fumé brioche pointe crayeuse. La bouche est ample a l 'attaque, grosse matière ronde bien enrobante, dense, puis de la fraicheur, ça se tend, sur la poire, la pomme, note amande, noisette, aubépine, et fond brioche grillé, beurre léger. La finale est tendue, droite, puissante, ample, gardant de la finesse malgré une concentration importante, longue persistance de citron puis pomme, poire, note noisette, fond léger beurré brioche très classe. Excellent 93 (17+)
Hermitage Guigal 96 : Un nez classe, fin, typé pointu frais, de cassis, note fruit rouge cerise, pointe poivre puis bacon, fond de cuir classe. La bouche est corpulente, fine, structure droite, longue, c'est tendue, frais, profond, sapide sur le fruit rouge tout juste mure, note bacon pointe poivre et fond cuir. La finale est fraiche presque vive, sur le fruit rouge frais, note de poivre, de bacon et fond classe de cuir. Un vin tendu dans un profil typé austère Excellent 92 (16,5)
Le lendemain :
Meursault Charmes BC 2006 : Un nez pur marqué de fruit blanc, poire william, note fleuries superbes, aubépine, une pointe oxydée très légère de fruit exotique, pomme, olive (j'y suis très sensible), sur un fond discret plus classique d'amande grillé, de brioche doré, de beurre. La bouche ample, est ronde, matière suave, qui garde de la tenue, et un naturel confondant (pas de gras, de boisé, de grillé...) sur le fruit blanc, poire, note aubépine, pointe sésame, fond léger fumé, brioche grillé. La finale est droite mais au toucher rond, ample, de la puissance, belle persistance de fruit blanc, de fleur typé aubépine, d'amande, de noisette sur un fond pointe sésame, brioche grillé. Excellent 92 (17)
Clos Saint Denis Castagnier 2006 : Un nez encore discret mais élégant de cerise noire, note de ronce, de sureau fond fumé classe. La bouche est charpentée, large, puissante, tanins soyeux, c'est équilibré sur la cerise, la ronce, le sureau, pointe encre et un fond léger fumé. La finale est fraiche, tonique, belle persistance de cerise, ronce, et fond fumé. Pas très expressif ni complexe, a attendre encore que le vin se détende. Excellent 92 (17)
Il est temps que cette angine passe pour profiter pleinement de l'enterrement en grande pompe de cette année 2014 qui restera en mémoire mais pas pour de bonnes raisons.
Joyeuses fêtes à tous, Matthieu
Quelques vins dégustés pendant les fêtes. Même si mon angine m'a empêché de profiter pleinement de quelques uns de ces nectars !
Saint-Aubin Langoureau En Remilly 2008 : Un nez séduisant marqué par le grillé sur le fruit jaune, note amandes et crayeuse, fond fumé. La bouche est fraiche à l'attaque, mais avec une matière suave, ample, pointe de gras qui enrobe cette fraicheur marquée, sur le fruit jaune, la craie puis note grillée et fond fumé. La finale est fraiche presque vive, un coté acidulée sur le fruit jaune, note grillée puis amande et craie fond fumé. Comme d'habitude TB 89 (16)
Saint-Emilion, Chateau Grand Corbin Despagne 1982 : Un nez évolué, puissant, classe sur le cassis mûr, pointe pruneaux, note de cuir, de graphite, d'encre qui donne de la profondeur, fond fumé tabac blond. La bouche est charpentée aux tanins fondues, soyeux belle amplitude, sur le cassis mur, pointe pruneaux, limite sucré, note de cuir marqué, d'encre de graphite, fond tabac et fumé classe. La finale est ronde, un poil souple, sur le cassis mûr, presque confit, le cuir, l'encre, fond tabac blond fumé classe. C'est très bon surtout à l'ouverture après quelques heures le côté cuir, mais surtout encre, prend trop le dessus. Excellent 92 (17) sur les premières heures.
Côte Rôtie JM Stephan VV 2003 : Un nez marqué alcool, kirch sur le fruit rouge, note animal cuir, des notes orange sanguine, mais évoluant vers le vernis sur un fond chocolat. La bouche est charpentée, puissante, marquée alcool quand même, tanins soyeux en attaque mais ça finit presque trop souple, sur le fruit rouge confit la cerise, le kirch, ça fait sucré, finale qui reprend de l'assise presque de la fraicheur, grosse matière puissante et une persistance honnête mais sur le fruit rouge confit, sucré, des notes cerise kirchées, on sent l'alcool, pointe animal, cuir et fond cacao. B 87 (14,5) Sylvia dit cela lui évoque un chocolat Mon chéri.
Volnay VV Voillot 2012 : Un nez expressif de cerise, groseille, note sureau, pomme rouge, pointe ronce fond épice. La bouche est charnue, ample, large et pleine aux tanins soyeux, de la fraicheur, pointe amertume classe sur la cerise, la groseille, le sureau, note épice et fond de ronce. La finale est fraiche, tonique, persistance intéressante de cerise, de sureau, de groseille , pointe ronce fraiche et fond épice. TB 88 (15)
Châteauneuf du Pape Janasse Tradi 2004 : Un nez séduisant, fin pour un C9P, sur le fruit noir et rouge, pointe prune/pruneaux, note de figue, d'épice, léger cerise kirch fond cacao et léger cuir animal. La bouche est charpentée, ample, tanins soyeux enrobant une structure qui garde de la fraicheur, sur le cassis, note pruneaux, figue, cerise kirchée léger, fond cacao, pointe animale. La finale est ample, du volume, puissant, un peu alcool quand même mais cela reste élégant sur le cassis, la cerise kirchée, note prune pruneaux et fond cacao. TB-Excellent 91 (16,5), la Janasse comme j'aime, Châteauneuf certes, mais gardant de l'élégance.
Chateaunuef du Pape, Janasse Chaupin 2005 : Un nez discret de figue, de prune, de sureau, note orange sanguine, épice, pointe garrigue, fond chocolat et pointe tabac, boite à cigare, discret mais complexe, élégant à l'ouverture. La bouche est robuste, large, beaucoup de volume mais encore un peu ferme/serré, sur le cassis, fruit noir mûr, note sureau typé confiture, épice, pruneaux, fond chocalat/cacao. La finale est large, puissante, assez fraiche, tonique et persistance intéressante de fruit noir, sureau confit, note orange sanguine, épice, pointe d'encre qui donne de la profondeur et cacao évoluant tabac, boite à cigare assez classe. Excellent 91-93 A attendre (16,5-17,5) mais au réchauffement et après 3H, c'est autre chose de discret il passe à mutique, perd en complexité mais gagne en alcool, chaleur... a ce mome,nt là je repasse à 15 au mieux ! Donc à boire frais mais surtout attendre car il pourra être que mieux !
Moulis, Chateau Chasse Splean 2004 : Un nez séduisant de cassis sur des notes marquées de boisée vanillée, pointe cèdre, fond fumé. La bouche est charpentée, tanins ronds, c'est droit, un poil rigide mais bien équilibré, sur le cassis, note boisé lègère vanille, puis cédre insistant qui donne la fraicheur. La finale est fraiche, tonique persistance honnête de cassis, de boise léger vanille, de cèdre digeste, séduisant, bien fait. TB 88 (15,5)
Pour le réveillon avec un début d'angine qui a limité tout de même mon ressenti !
Sancerre, Vincent Pinard Clémence 2013 : Un nez fin, précis, de fruit blanc, note de citron, puis acacia, buis, pointe agrume, fond de roche et sous-bois, tout ce que j'aime, équilibre, harmonie, complexité. La bouche est droite, tendue, salivante, belle matière suave sur le citron, le fruit blanc, note de buis, d'acacia typique et fond de roche, de sous bois. La finale est tendue, longue, dynamique sur le citron, puis les notes végétales nobles de buis, d'acacia sur un fond de roche, léger crayeux dans une persistance intéressante. TB-Excellent 90-92 (16-16,5)
Chassagne-Montrachet Blanchot Dessus Morey Coffinet 2008 : Un nez de poire, fruit blanc, note d'amande, d'aubépine, fond léger fumé brioche pointe crayeuse. La bouche est ample a l 'attaque, grosse matière ronde bien enrobante, dense, puis de la fraicheur, ça se tend, sur la poire, la pomme, note amande, noisette, aubépine, et fond brioche grillé, beurre léger. La finale est tendue, droite, puissante, ample, gardant de la finesse malgré une concentration importante, longue persistance de citron puis pomme, poire, note noisette, fond léger beurré brioche très classe. Excellent 93 (17+)
Hermitage Guigal 96 : Un nez classe, fin, typé pointu frais, de cassis, note fruit rouge cerise, pointe poivre puis bacon, fond de cuir classe. La bouche est corpulente, fine, structure droite, longue, c'est tendue, frais, profond, sapide sur le fruit rouge tout juste mure, note bacon pointe poivre et fond cuir. La finale est fraiche presque vive, sur le fruit rouge frais, note de poivre, de bacon et fond classe de cuir. Un vin tendu dans un profil typé austère Excellent 92 (16,5)
Le lendemain :
Meursault Charmes BC 2006 : Un nez pur marqué de fruit blanc, poire william, note fleuries superbes, aubépine, une pointe oxydée très légère de fruit exotique, pomme, olive (j'y suis très sensible), sur un fond discret plus classique d'amande grillé, de brioche doré, de beurre. La bouche ample, est ronde, matière suave, qui garde de la tenue, et un naturel confondant (pas de gras, de boisé, de grillé...) sur le fruit blanc, poire, note aubépine, pointe sésame, fond léger fumé, brioche grillé. La finale est droite mais au toucher rond, ample, de la puissance, belle persistance de fruit blanc, de fleur typé aubépine, d'amande, de noisette sur un fond pointe sésame, brioche grillé. Excellent 92 (17)
Clos Saint Denis Castagnier 2006 : Un nez encore discret mais élégant de cerise noire, note de ronce, de sureau fond fumé classe. La bouche est charpentée, large, puissante, tanins soyeux, c'est équilibré sur la cerise, la ronce, le sureau, pointe encre et un fond léger fumé. La finale est fraiche, tonique, belle persistance de cerise, ronce, et fond fumé. Pas très expressif ni complexe, a attendre encore que le vin se détende. Excellent 92 (17)
Il est temps que cette angine passe pour profiter pleinement de l'enterrement en grande pompe de cette année 2014 qui restera en mémoire mais pas pour de bonnes raisons.
Joyeuses fêtes à tous, Matthieu
mercredi 24 décembre 2014
Avant les fêtes, et pour mettre fin à mon célibat officiel
Bonjour à tous,
Dègusté en décembre avant les fêtes :
Nuits Saint Georges, Les Vaucrains Chicotot 2000 : Un nez classe, évolué, gourmand, fruit noir mure, note d'encre qui donne de la profondeur, du cuir pointe champignon sous-bois sur un fond moka fumé. La bouche est corpulente, large à l'attaque, tanins soyeux, une pointe de gaz qui apporte de la fraicheur, sur le fruit noir mûr, pointe confite, note encre, épice fond de cuir et fumée. La finale à l'empreinte tanique légèrement accrocheuse, est ample, large gourmande sur le fruit noir mur, encre, cuir, sous bois et fond fume et moka léger. Excellent 92 (16,5)
Beaune, Les Vignes Franches Rebourgeon Mure 2011 : Un nez frais de cerise, pointe griotte, groseille, note ronce et sureau, fond typé cacao épice. La bouche est charnue (pas très dense), ample, large tanins soyeux, c'est très friand sur la aérise, le fruit rouge, puis note fraiche de sureau, ronce et fond noyau de cerise, moins cacao qu'au nez. La finale est équilibrée, pointe fraicheur, tonique, pleine, persistance honnête de fruit rouge et noir, note noyau de cerise, griotte, sureau et fond type cacao. TB 87 (15)
Châteauneuf du Pape, Pierre Usseglio 2007 : Un nez pruneaux, côte confit, note alcool, puis figue, fond cacao chocolat. La bouche est large opulente, tanins soyeux bien tapissant, sur le pruneaux, le fruit noir confituré, note épice mais aussi alcool kirch, de la puissance aromatique en particulier. La finale opulente est puissante, confite, sensation sucrée marquée, sur le pruneaux, la figue confite, la cerise kirchée, puis de joli note fumé, tabac comme à 20 ans d'age sur un fond cacao (too much pour moi, pas mon style). AB 84 (14)
Vosne Romanée Rion 2011 : Un nez gourmand de fruit rouge mûr, note ronce et fond fumé boisé, pas très complexe mais classe,. La bouche est charnue, large, tanins soyeux (pas très dense) dans une structure fraiche, avec une belle gourmandise, sur le fruit noir mûr, d'épice, note ronce, fond boisé classe fumé. La finale présente une pointe de fraicheur tonique et une belle persistance de fruit noir et rouge mûr, friand, note ronce, épice et fond fumé. J'aime beaucoup, TB 90 (16).
Saint-Julien Chateau Gloria 2005 : Un nez encore discret (3H ouverture), de fruit noir mûr, note élevage vanille et épice, du bourgeon de cassis, encre qui apporte la profondeur, pointe lactée, fond fumé tabac. La bouche est charpentée, tanins soyeux, structure fraiche encore un peu en dedans tant pour la matière, que l'aromatique, sur le fruit noir mûr, le pruneau, les épices, note vanille, mais aussi bourgeon de cassis/poivron grillé frais sur un fond boisé élégant entre vanille et fumé. La finale est fraiche, tonique sur le fruit noir mûr, note épice puis cacao, vanille et fond entre cacao amer et fumé tabac. TB 89 (15,5)
Volnay Santenots du Milieu Mikulski 2009 : Un nez discret aux aromes assez mûr mais fin de prune, de cassis, une pointe bourgeon de cassis qui donne de la fraicheur, du sureau, légère note kirch alcool, fond tirant vers le cacao. La bouche est charpentée, droite, profonde, tout en longeur, très santenots, presque austère, tanins ronds fins, sur la prune, le cassis, puis bourgeon de cassis, note ronce, rafle, pointe épice et fond cacao. La finale est ronde, ample pointe gourmandise acidulé, sur le cassis, puis sureau, note prune, bourgeon de cassis, rafle et fond cacao, persistance honnête. A attendre TB 89+ (16+)
Madiran, Chateau Montus 2008 : Un nez séduisant "moderne" de fruit rouge, note élevage épice, vanille, pointe profonde encre, graphite, fond boisé fumé. La bouche est puissante, charpentée voir robuste, mais avec de la fraîcheur qui allège une matière dense aux tanins soyeux presque velours en attaque puis légèrement accrochant à l'aération, sur le coulis de fruit rouge, note épice vanille, pointe fraiche végétale bourgeon de cassis, fond épice et fumé. La finale est fraiche, tonique, sur le fruit rouge pointe acidulé et alcool mais bien enrobée par la matière, persistance honnête de coulis de fruit rouge avec sa pointe acidulé, note de vanille, d'épice, toujours ce fond frais végétal aui allège typé bourgeon de cassis, et fond boisé fumé avec les épices. Pas très complexe, peu terroiriste à part les tanins, mais tellement friand et bien fait, en aveugle un pomerol puissant, un Saint Emilion... Moi j'aime beaucoup même si la typicité n'est pas la maitre sensation. TB 89 (15,5)
Muscat, Paul Ginglinger Cuvee Caroline 2012 : Un nez expressif, fin, sur la fleur blanche, l'aubépine, note presque menthol, bergamote, fond fruit exotique passion, goyave. La bouche est ronde mais fine, belle précision, c'est droit en structure mais ample et bien enrobant sans aucune mollesse, sur la fleur blanche, note minérale avec un fond de fruit exotique type passion, très joli car séduisant tout en gardant finesse et délicatesse, ça fait sec même si on imagine un peu de sucre 7-10 Gr (en fait 4 après consultation du site). La finale est ronde, séduisante, gardant délicatesse et tonicité et belle persistance sur la fleur blanche, l'aubépine, note minérale silex roche, fond fruit passion. TB+ 90+ (16+)
Riesling, Schlossberg Sainte Catherine Weinbach 2012 : Un nez marqué de fine note terpénique sur le fruit blanc, l'agrume, note gourmande de miel, puis florale et fond de roche. La bouche attaque ronde puis grosse fraicheur qui tend le vin, bien enrobée par une matière dense, suave qui enrobe cette structure bien vive, sur l'agrume, puis fruit blanc, note florale et fond terpénique presque pétrolant déjà. La finale est fraiche, dense, tonique et très belle persistance d'agrume, citron, pointe gourmande miel qui donne une sensation un peu sucré, sur un fond terpénique et roche presque salin. Excellent 93-95 (17-18).
Chambolle Musigny Les Veroilles Bart 2012 : Un nez fin de groseille, cassis, note épice puis ronce, rafle, fond encore marqué élevage entre cacao, fumé, pointe caramel. La bouche est corpulente, fine, dense de beaux tanins, fins, précis et soyeux, de la fraicheur qui donne un peu de profondeur, sur la groseille, la rafle ronce, note épice réglisse, sureau et fond léger caramel et cacao car une pointe amertume. La finale est fraiche, tonique, pleine, très belle persistance de groseille, de sureau, note ronce rafle et fond encore un peu marqué caramel. Excellent 91-93 (16,5-17,5).
Et enfin, à grand moment, grand vin ! Chambolle Musigny Les Amoureuses Groffier 2003 :
Un nez délicieusement capiteux, gourmand, de fruit noir mûr, coulis de fruit rouge et noir, note fraiche ronce, rafle, puis épice, pointe florale fond léger fumé et cuir/animal. La bouche est corpulente, ample, très sapide sur le coulis fruit rouge mûr, léger confit, tanins soyeux un peu lâche pour être tatillon mais la structure tient l'ensemble, et conserve la délicatesse et l'élégance du cru, note... ronce fraiche, mais aussi fleurie, épice, fond léger cuir classe. La finale est ample, style queue de paon, large sur la matière, très belle persistance gourmande de coulis de fruit rouge et noir mûr, note épice puis ronce rafle et fond fumé cuir. Exceptionnel 95 (18). Très gourmand, très sapide, un peu confit, certes, mais toujours élégant, parfait pour mettre fin à 46 ans de célibat, l'occasion idéale !
Amicalement, Matthieu
Dègusté en décembre avant les fêtes :
Nuits Saint Georges, Les Vaucrains Chicotot 2000 : Un nez classe, évolué, gourmand, fruit noir mure, note d'encre qui donne de la profondeur, du cuir pointe champignon sous-bois sur un fond moka fumé. La bouche est corpulente, large à l'attaque, tanins soyeux, une pointe de gaz qui apporte de la fraicheur, sur le fruit noir mûr, pointe confite, note encre, épice fond de cuir et fumée. La finale à l'empreinte tanique légèrement accrocheuse, est ample, large gourmande sur le fruit noir mur, encre, cuir, sous bois et fond fume et moka léger. Excellent 92 (16,5)
Beaune, Les Vignes Franches Rebourgeon Mure 2011 : Un nez frais de cerise, pointe griotte, groseille, note ronce et sureau, fond typé cacao épice. La bouche est charnue (pas très dense), ample, large tanins soyeux, c'est très friand sur la aérise, le fruit rouge, puis note fraiche de sureau, ronce et fond noyau de cerise, moins cacao qu'au nez. La finale est équilibrée, pointe fraicheur, tonique, pleine, persistance honnête de fruit rouge et noir, note noyau de cerise, griotte, sureau et fond type cacao. TB 87 (15)
Châteauneuf du Pape, Pierre Usseglio 2007 : Un nez pruneaux, côte confit, note alcool, puis figue, fond cacao chocolat. La bouche est large opulente, tanins soyeux bien tapissant, sur le pruneaux, le fruit noir confituré, note épice mais aussi alcool kirch, de la puissance aromatique en particulier. La finale opulente est puissante, confite, sensation sucrée marquée, sur le pruneaux, la figue confite, la cerise kirchée, puis de joli note fumé, tabac comme à 20 ans d'age sur un fond cacao (too much pour moi, pas mon style). AB 84 (14)
Vosne Romanée Rion 2011 : Un nez gourmand de fruit rouge mûr, note ronce et fond fumé boisé, pas très complexe mais classe,. La bouche est charnue, large, tanins soyeux (pas très dense) dans une structure fraiche, avec une belle gourmandise, sur le fruit noir mûr, d'épice, note ronce, fond boisé classe fumé. La finale présente une pointe de fraicheur tonique et une belle persistance de fruit noir et rouge mûr, friand, note ronce, épice et fond fumé. J'aime beaucoup, TB 90 (16).
Saint-Julien Chateau Gloria 2005 : Un nez encore discret (3H ouverture), de fruit noir mûr, note élevage vanille et épice, du bourgeon de cassis, encre qui apporte la profondeur, pointe lactée, fond fumé tabac. La bouche est charpentée, tanins soyeux, structure fraiche encore un peu en dedans tant pour la matière, que l'aromatique, sur le fruit noir mûr, le pruneau, les épices, note vanille, mais aussi bourgeon de cassis/poivron grillé frais sur un fond boisé élégant entre vanille et fumé. La finale est fraiche, tonique sur le fruit noir mûr, note épice puis cacao, vanille et fond entre cacao amer et fumé tabac. TB 89 (15,5)
Volnay Santenots du Milieu Mikulski 2009 : Un nez discret aux aromes assez mûr mais fin de prune, de cassis, une pointe bourgeon de cassis qui donne de la fraicheur, du sureau, légère note kirch alcool, fond tirant vers le cacao. La bouche est charpentée, droite, profonde, tout en longeur, très santenots, presque austère, tanins ronds fins, sur la prune, le cassis, puis bourgeon de cassis, note ronce, rafle, pointe épice et fond cacao. La finale est ronde, ample pointe gourmandise acidulé, sur le cassis, puis sureau, note prune, bourgeon de cassis, rafle et fond cacao, persistance honnête. A attendre TB 89+ (16+)
Madiran, Chateau Montus 2008 : Un nez séduisant "moderne" de fruit rouge, note élevage épice, vanille, pointe profonde encre, graphite, fond boisé fumé. La bouche est puissante, charpentée voir robuste, mais avec de la fraîcheur qui allège une matière dense aux tanins soyeux presque velours en attaque puis légèrement accrochant à l'aération, sur le coulis de fruit rouge, note épice vanille, pointe fraiche végétale bourgeon de cassis, fond épice et fumé. La finale est fraiche, tonique, sur le fruit rouge pointe acidulé et alcool mais bien enrobée par la matière, persistance honnête de coulis de fruit rouge avec sa pointe acidulé, note de vanille, d'épice, toujours ce fond frais végétal aui allège typé bourgeon de cassis, et fond boisé fumé avec les épices. Pas très complexe, peu terroiriste à part les tanins, mais tellement friand et bien fait, en aveugle un pomerol puissant, un Saint Emilion... Moi j'aime beaucoup même si la typicité n'est pas la maitre sensation. TB 89 (15,5)
Muscat, Paul Ginglinger Cuvee Caroline 2012 : Un nez expressif, fin, sur la fleur blanche, l'aubépine, note presque menthol, bergamote, fond fruit exotique passion, goyave. La bouche est ronde mais fine, belle précision, c'est droit en structure mais ample et bien enrobant sans aucune mollesse, sur la fleur blanche, note minérale avec un fond de fruit exotique type passion, très joli car séduisant tout en gardant finesse et délicatesse, ça fait sec même si on imagine un peu de sucre 7-10 Gr (en fait 4 après consultation du site). La finale est ronde, séduisante, gardant délicatesse et tonicité et belle persistance sur la fleur blanche, l'aubépine, note minérale silex roche, fond fruit passion. TB+ 90+ (16+)
Riesling, Schlossberg Sainte Catherine Weinbach 2012 : Un nez marqué de fine note terpénique sur le fruit blanc, l'agrume, note gourmande de miel, puis florale et fond de roche. La bouche attaque ronde puis grosse fraicheur qui tend le vin, bien enrobée par une matière dense, suave qui enrobe cette structure bien vive, sur l'agrume, puis fruit blanc, note florale et fond terpénique presque pétrolant déjà. La finale est fraiche, dense, tonique et très belle persistance d'agrume, citron, pointe gourmande miel qui donne une sensation un peu sucré, sur un fond terpénique et roche presque salin. Excellent 93-95 (17-18).
Chambolle Musigny Les Veroilles Bart 2012 : Un nez fin de groseille, cassis, note épice puis ronce, rafle, fond encore marqué élevage entre cacao, fumé, pointe caramel. La bouche est corpulente, fine, dense de beaux tanins, fins, précis et soyeux, de la fraicheur qui donne un peu de profondeur, sur la groseille, la rafle ronce, note épice réglisse, sureau et fond léger caramel et cacao car une pointe amertume. La finale est fraiche, tonique, pleine, très belle persistance de groseille, de sureau, note ronce rafle et fond encore un peu marqué caramel. Excellent 91-93 (16,5-17,5).
Et enfin, à grand moment, grand vin ! Chambolle Musigny Les Amoureuses Groffier 2003 :
Un nez délicieusement capiteux, gourmand, de fruit noir mûr, coulis de fruit rouge et noir, note fraiche ronce, rafle, puis épice, pointe florale fond léger fumé et cuir/animal. La bouche est corpulente, ample, très sapide sur le coulis fruit rouge mûr, léger confit, tanins soyeux un peu lâche pour être tatillon mais la structure tient l'ensemble, et conserve la délicatesse et l'élégance du cru, note... ronce fraiche, mais aussi fleurie, épice, fond léger cuir classe. La finale est ample, style queue de paon, large sur la matière, très belle persistance gourmande de coulis de fruit rouge et noir mûr, note épice puis ronce rafle et fond fumé cuir. Exceptionnel 95 (18). Très gourmand, très sapide, un peu confit, certes, mais toujours élégant, parfait pour mettre fin à 46 ans de célibat, l'occasion idéale !
Amicalement, Matthieu
dimanche 21 décembre 2014
En attendant les CR s'accumulent...
Bonjour à tous,
Tandis que mes notes de WE bourguignon s'entassent sur mon bureau à force de repousser le moment d'écrire, les bouteilles, elles, continuent d'être dégustées, alors gros retard de CR... Bues depuis presque un mois !
Riesling Sommerberg L'Oriel 2007 : Un nez fin, classe, séduisant, d'agrume mûr, note pétrole terpénique fine, mais aussi florale, fond écorce d'orange, cire d'abeille, silex. La bouche est ronde, ample, large, grasse, de la matière avec un fond de fraicheur, très sapide, sur l'agrume mûr, note classe de pétrole, terpénique, fond cire d'abeille, silex, avec une sensation, sucré (7-10 gr ?). La finale est ronde, pointe fraicheur qui équilibre, une petit côté sucré gourmand et très belle persistance d'agrume, pamplemousse mûr, pointe confit (sucre) et fond pétrole cire d'abeille, terpénique classe. Excellent 92 (16,5) et une des meilleures bues à ce jour.
Pessac-Léognan, Château Malartic Lagrivière 2010 : Un nez séduisant, expressif, fin, de cassis, puis fruit rouge mûr, framboise, note fraiche bourgeon de cassis qui donne profondeur puis un coté léger lacté, pointe vanille, fond fumé classe. La bouche est charpentée, large, bâtie sur une belle structure fraiche, profond mais aussi fin grâce à des tanins soyeux, précis, denses mais délicat encore un poil astringent, sur le cassis puis fruit rouge mûr, framboise, note léger lacté et vanille, puis bourgeon de cassis, fond fumé. La finale est fraiche, tonique, fine, dense avec une belle persistance de fruit noir puis rouge, de la gourmandise, note lacté vanille léger, toujours cette pointe bourgeon de cassis fraiche mais mûr, et fond fumé tabac classe. A attendre très sereinement, ce sera un très beau vin ! Excellent+ 94-96 (17,5-18,5)
Châteauneuf du Pape Beaucastel 2011 : Un nez séduisant, expressif, fin, de prune, de figue mûr, note garrigue, fond cacao, pas de note alcool, pas too much=élégance. La bouche est ample, tanins soyeux, belle densité, c'est large, plein, gourmand sur la prune, la figue mûr, note garrigue qui apporte la fraicheur et un fond cacao, une belle intensité. La finale est puissante, pointe fraicheur, un équilibre agréable pour un C9P, belle persistance de prune, figue, note garrigue et fond cacao, pas très complexe et/ou profond mais très bien équilibrée, intense et séduisant. Un beau C9P comme j'aime 92-94 (16,5-17,5).
Meursault Poruzots Mikulski 2008 : Un nez expressif, classe, de fruit jaune, et blanc, puis amande grillée, pointe sésame, note crayeuse marquée, fond fumé. La bouche est large, ample, beau gras bien soutenu par la fraicheur, puis ça se tend sur le fruit blanc, note crayeuse marquée, puis aubépine, note amande grillée, fond beurrée grillée fumé. La finale est fraiche, tonique, fine, de l'équilibre et belle persistance sur le fruit jaune, le pain grillé, l'aubépine, l'amade, note de craie et fond beurrée fumé. Excellent 92 (16,5+)
Sancerre Boulay 2013 : Un nez sur la pomme granny, note ananas, un cote acidulé, pointe silex craie, peu de buis, d'acacia, un petit coté champignon voir salpêtre, presque animal. La bouche est ample a l'attaque, sur une structure tendue qui apparaît au fil de la dégustation, sur la pomme granny, l'ananas confit, note crayeuse, pointe végétale enfin acacia, fond un peu salpêtre. La finale est fraiche bien enrobée par la matière mûre, un côté acidulée, persistance honnête de fruit blanc, note ananas, fond craie puis acacia. Pas le meilleur millésime de Boulay, Bien (87) 15.
Nuits Saint Georges Rion Vignes Rondes 2010 : Un nez séduisant de fruit noir mûr, pointe sureau, note ronce fraiche, mais c'est mûr, puis épice, réglisse, girofle et fond fumé classe. La bouche est corpulente, large, tanins soyeux mais peu denses, de la fraicheur, de la gourmandise, fruit noir mûr, note sureau, de ronce puis épice girofle, fond fumé classe. La finale est fraiche, tonique, pleine, belle persistance gourmande sur le fruit noir léger confit, le sureau, note ronce, puis épice réglisse, girofle et fond fumé. Excellent 91-93 (16,5-17)
Vosne Romanée Les Beaumonts Rion 2005 : Un nez séduisant de fruit rouge et noir, notes marquée végétal ronce (rafle ?), pointe épice girofle, fond fumé classe. La bouche est corpulente aux tanins soyeux, pas très dense mais un équilibre intéressant sur la fraicheur, tonique, sur le fruit rouge, puis la ronce, rafle, pointe amer, note girofle et fond fumé. La finale est fraiche, tonique presque trop pour un 2005, sur le fruit rouge et noir, groseille, sureau, note végétale ronce rafle, pointe épice et fond fumé. Excellent 91 sur cette bouteille (90-92 ou 16-17) mais un peu déçu au vu du terroir et du millésime.
Gigondas Domaine Grand Romane 2004 : Un nez puissant de fruit noir, de prune, note de cuir un peu entêtante, d'encre, pointe épice et cerise kirchée, fond cacao. La bouche est charpentée aux tanins un peu virils et accrocheurs, structure droite, sur le fruit noir, le cuir, pointe encre et fond cacao. La finale est fraiche, un peu rugueuse dans son empreinte, sur la prune, le fruit noir, pointe kirchée épice et fond de cuir, d'encre. B+ 87 (15)
Cote Rôtie Guigal Brune&Blonde 2005 : Un nez qui commence à évolué, sur le cassis, puis des notes marquées cuir, encre, fond tabac, fumé. La bouche est ronde a l'attaque, charpentée, tanins soyeux de belle densité, pas trop rigide mais on sent le millésime, sur le cassis mûr, note encre, cuir, fond bacon. La finale est ronde, pointe fraicheur tonique, belle persistance de cassis mur, pointe acidulé gourmande, note de cuir, fond bacon grillé TB-Excellent(90-92) 16,5
Voilà au moins rattrapé 3 semaines, ce qui a été bu jusqu'à début décembre !
Amicalement, Matthieu
Tandis que mes notes de WE bourguignon s'entassent sur mon bureau à force de repousser le moment d'écrire, les bouteilles, elles, continuent d'être dégustées, alors gros retard de CR... Bues depuis presque un mois !
Riesling Sommerberg L'Oriel 2007 : Un nez fin, classe, séduisant, d'agrume mûr, note pétrole terpénique fine, mais aussi florale, fond écorce d'orange, cire d'abeille, silex. La bouche est ronde, ample, large, grasse, de la matière avec un fond de fraicheur, très sapide, sur l'agrume mûr, note classe de pétrole, terpénique, fond cire d'abeille, silex, avec une sensation, sucré (7-10 gr ?). La finale est ronde, pointe fraicheur qui équilibre, une petit côté sucré gourmand et très belle persistance d'agrume, pamplemousse mûr, pointe confit (sucre) et fond pétrole cire d'abeille, terpénique classe. Excellent 92 (16,5) et une des meilleures bues à ce jour.
Pessac-Léognan, Château Malartic Lagrivière 2010 : Un nez séduisant, expressif, fin, de cassis, puis fruit rouge mûr, framboise, note fraiche bourgeon de cassis qui donne profondeur puis un coté léger lacté, pointe vanille, fond fumé classe. La bouche est charpentée, large, bâtie sur une belle structure fraiche, profond mais aussi fin grâce à des tanins soyeux, précis, denses mais délicat encore un poil astringent, sur le cassis puis fruit rouge mûr, framboise, note léger lacté et vanille, puis bourgeon de cassis, fond fumé. La finale est fraiche, tonique, fine, dense avec une belle persistance de fruit noir puis rouge, de la gourmandise, note lacté vanille léger, toujours cette pointe bourgeon de cassis fraiche mais mûr, et fond fumé tabac classe. A attendre très sereinement, ce sera un très beau vin ! Excellent+ 94-96 (17,5-18,5)
Châteauneuf du Pape Beaucastel 2011 : Un nez séduisant, expressif, fin, de prune, de figue mûr, note garrigue, fond cacao, pas de note alcool, pas too much=élégance. La bouche est ample, tanins soyeux, belle densité, c'est large, plein, gourmand sur la prune, la figue mûr, note garrigue qui apporte la fraicheur et un fond cacao, une belle intensité. La finale est puissante, pointe fraicheur, un équilibre agréable pour un C9P, belle persistance de prune, figue, note garrigue et fond cacao, pas très complexe et/ou profond mais très bien équilibrée, intense et séduisant. Un beau C9P comme j'aime 92-94 (16,5-17,5).
Meursault Poruzots Mikulski 2008 : Un nez expressif, classe, de fruit jaune, et blanc, puis amande grillée, pointe sésame, note crayeuse marquée, fond fumé. La bouche est large, ample, beau gras bien soutenu par la fraicheur, puis ça se tend sur le fruit blanc, note crayeuse marquée, puis aubépine, note amande grillée, fond beurrée grillée fumé. La finale est fraiche, tonique, fine, de l'équilibre et belle persistance sur le fruit jaune, le pain grillé, l'aubépine, l'amade, note de craie et fond beurrée fumé. Excellent 92 (16,5+)
Sancerre Boulay 2013 : Un nez sur la pomme granny, note ananas, un cote acidulé, pointe silex craie, peu de buis, d'acacia, un petit coté champignon voir salpêtre, presque animal. La bouche est ample a l'attaque, sur une structure tendue qui apparaît au fil de la dégustation, sur la pomme granny, l'ananas confit, note crayeuse, pointe végétale enfin acacia, fond un peu salpêtre. La finale est fraiche bien enrobée par la matière mûre, un côté acidulée, persistance honnête de fruit blanc, note ananas, fond craie puis acacia. Pas le meilleur millésime de Boulay, Bien (87) 15.
Nuits Saint Georges Rion Vignes Rondes 2010 : Un nez séduisant de fruit noir mûr, pointe sureau, note ronce fraiche, mais c'est mûr, puis épice, réglisse, girofle et fond fumé classe. La bouche est corpulente, large, tanins soyeux mais peu denses, de la fraicheur, de la gourmandise, fruit noir mûr, note sureau, de ronce puis épice girofle, fond fumé classe. La finale est fraiche, tonique, pleine, belle persistance gourmande sur le fruit noir léger confit, le sureau, note ronce, puis épice réglisse, girofle et fond fumé. Excellent 91-93 (16,5-17)
Vosne Romanée Les Beaumonts Rion 2005 : Un nez séduisant de fruit rouge et noir, notes marquée végétal ronce (rafle ?), pointe épice girofle, fond fumé classe. La bouche est corpulente aux tanins soyeux, pas très dense mais un équilibre intéressant sur la fraicheur, tonique, sur le fruit rouge, puis la ronce, rafle, pointe amer, note girofle et fond fumé. La finale est fraiche, tonique presque trop pour un 2005, sur le fruit rouge et noir, groseille, sureau, note végétale ronce rafle, pointe épice et fond fumé. Excellent 91 sur cette bouteille (90-92 ou 16-17) mais un peu déçu au vu du terroir et du millésime.
Gigondas Domaine Grand Romane 2004 : Un nez puissant de fruit noir, de prune, note de cuir un peu entêtante, d'encre, pointe épice et cerise kirchée, fond cacao. La bouche est charpentée aux tanins un peu virils et accrocheurs, structure droite, sur le fruit noir, le cuir, pointe encre et fond cacao. La finale est fraiche, un peu rugueuse dans son empreinte, sur la prune, le fruit noir, pointe kirchée épice et fond de cuir, d'encre. B+ 87 (15)
Cote Rôtie Guigal Brune&Blonde 2005 : Un nez qui commence à évolué, sur le cassis, puis des notes marquées cuir, encre, fond tabac, fumé. La bouche est ronde a l'attaque, charpentée, tanins soyeux de belle densité, pas trop rigide mais on sent le millésime, sur le cassis mûr, note encre, cuir, fond bacon. La finale est ronde, pointe fraicheur tonique, belle persistance de cassis mur, pointe acidulé gourmande, note de cuir, fond bacon grillé TB-Excellent(90-92) 16,5
Voilà au moins rattrapé 3 semaines, ce qui a été bu jusqu'à début décembre !
Amicalement, Matthieu
samedi 20 décembre 2014
Deuxieme diner vignerons bourguignons
Bonjour à tous,
Si le vendredi les vins ne se sont pas goutés au top de leur forme, ce ne fut pas le cas le samedi. Avec Daniel Rebourgeon et Jean Pierre Charlot, nous avons passé une soirée magnifique tant au niveau de la dégustation que de l'ambiance empreinte d'humour et de bienveillance rafraichissante. Les deux amis d'enfance (ils étaient à l'école ensemble) ont affiché une complicité et un plaisir partagé qui a irradié le diner d'anecdotes et d'expériences captivantes. Et les vins.
La série de blanc démarre par un nez pétrolant à souhait, sur l'agrume, note fleurie, une bouche tendue avec une pointe de gaz marquant le vin de l'autre cpoté du Rhin, une finale fraiche de belle longueur sur l'agrume, la fleur et ce fond pétrolant classe. Excellent que ce Riesling Allemand mais je n'ai pas noté le nom ! (David si tu me lis). Ensuite, Patrick et Kate ont eu la gentillesse de nous offrir les bouteilles de Goutte d'Or de l'apm, nous en faisons donc profiter tout le monde. Pour les 2012, 2011, 1997 et 1994, voir mon article sur les visites. Le Meursault Goutte d'Or Buisson Charles 1990 a un nez superbe de fruit blanc et jaune, note naphté sur fond de champignons nobles, la grande classe. La bouche est ronde, équilibre magistral entre fraicheur et rondeur, sur le fruit jaune mûr, note naphtée, fond amande grillée, de sésame qui se retrouve dans une finale fraiche tonique avec une pointe acidulée sur le fruit jaune mûr et ces notes naphtées, champignons, sous-bois et sesame grillé. Exceptionel 96 (18,5). Ensuite ce Meursault Goutte d'Or BC 78 est hors classe, le nez fondu est d'une harmonie et d'une expressivité hors du temps, fruit jaune mûr, noisette, cèpe, naphte/cire, citron confit, cèpe, presque truffe, la bouche est à l'unisson, suave, ample, complexe, gourmande, matière velouté, structure fraiche allégeant l'ensemble, finale queue de paon, interminable complexe fruit jaune mûr, cire, truffe, fond fumé, sesame grillé. Whaou ! Hors classe. (Merci à Patrick, Kate et Michel Buisson, bien sûr, pour ce nectar)
Il est temps de passer au vin rouge car il aurait été difficile de passer un blanc après cette merveille. Le premier vin présente un nez de groseille mûre, des note boisée grillé insistante et un fond fumé, la bouche est avenante, charnue, tanins soyeux sur le fruit rouge, une fraicheur bien enrobée de tanins soyeux bien travaillés, la finale est fraiche d'une persistance intéressante marqué d'un élevage bois classe mais encore un peu écrasant. TB 89 (15,5) que ce Pommard Hospice de Beaunes 2010 mais comme le Savigny hier, pas une grande personnalité. Le vin suivant est dans la même veine, avec un nez marqué d'un élevage puissant mais très classe sur le moka, le grillé, un coté lacté, mais le fruit rouge mûr, presque confit se fait beaucoup plus présent, des notes d'épices et de ronce complète un nez plus complexe mais avec un côté limite alcool La bouche est dense, puissante, tanins soyeux, un coté très mûr mais aussi une fraicheur qui s'exprime beaucoup, c'est puissant jusque dans la finale fraiche, tonique, mais sur le fruit presque confit, donnant un coté acidulé/sucré, gourmand, sur les épices, et ce fond boisé moka, grillé, fumé. Etonnant mais très bon 92 (17) que ce Clos de Vougeot Faivelay 2008. On enchaine avec un nez complet, fin, de fruit noir, note boisé plus discrète, plus élégante de fumé, pointe moka, note d'épice, réglisse, et fond frais ronce, sous-bois. La bouche est superbe, charpentée mais fine, aux tanins denses et précis, puissante mais délicate sur le fruit noir, les épices, réglisse, note moka, fumé et fond de ronce, sous-bois qui donne la fraicheur, c'est tendu, profond mais superbement enrobée jusque dans la finale fraiche, tonique, puissante à l'empreinte soyeuse sur le fruit noir, le réglisse et son bâton, note moka fumé classe et fond ronce. Superbe vin Excellent+ 96 (18,5) que ce Chambertin Clos de Beze Bart 2008. A nouveau le vin suivant présente un nez superbe, fruit rouge mûr en attaque puis noir, note fraiche de ronce, sous-bois, pointe fleurie et un fond fumé discret classe, la bouche est tout en délicatesse au tanins magnifiques, velours, c'est corpulent, moins puissant et concentré que le précédent, mais plus friand, avec de la fraicheur et très sapide sur le fruit rouge mûr, la ronce, note fleurie, épice et fond fumé. La finale est fraiche, moins dense mais avec une même persistance longue de fruit rouge et noir mûr, de ronce, de végétal noble, d'épice sur un fond délicatement fumé. Superbe à nouveau 95 (18) que ce Chambolle Musigny Les Amoureuses de Groffier 2007.
Ensuite, personne ne bouge, faut dire, passer après les 2 monstres précédents, bon courage. Et là Daniel se lève et commence à servir sa bouteille. Pfiou, encore un nez magnifique, fruit noir bien mûr, grande gourmandise, mais pas confit avec cette pointe ronce fraiche, note moka classe sur un fond presque cacao, la bouche corpulente est encore magistral, tanins soyeux, précis, délicats, beaucoup de finesse tout en gardant intensité, concentration, fruit noir mûr, note ronce, fond moka léger fumé pointe cacao. La finale est tout en volume et rondeur mais avec une extrême finesse et délicatesse, avec une longue persistance tout en gourmandise de fruit noir et rouge mûr, de ronce sur un fond moka fumé classe. Magnifique encore 95 (18) et là j'ai reconnu ce Pommard Grands Epenots Rebourgeon Mure 2009, car je l'adore, et après les 2 vins précédents, cela me prouve qu'une fois de plus le prix ne fait pas la qualité en Bourgogne. Une soirée béni des Dieux ou 3 grands vins.. Le suivant présente un nez un peu plus austère sur le cassis, note d'encre marqué, fond fumé, moka, avec une pointe champignon. La bouche est corpulente, les tanins fins, c'est puissant, profond, sur le fruit noir, note de ronce et fond fumé, moins gourmand et délicat que les précédents, plus puissant et profond. Finale de bonne longueur, encore un peu austère (par rapport au précédent surtout) avec beaucoup de profondeur. Excellent 93 (17) que ce Chambolle Musigny Les Charmes Ghislaine Barthod 2006. Personne n'était à Chambolle... Le nez suivant se présente mûr à nouveau, plus évolué, sur la cerise, pointe kirchée, des épices, un fond fumé. La bouche est charpentée, grosse matière en attaque, mais ces tanins fins et précis finissent sec et s'harmonisent moins avec la structure fraiche, sur le fruit noir, note ronce, fond fumé. La finale à l'empreinte accrocheuse présente une persistance intéressante de fruit noir, ronce, des épices et fond fumé. TB 90 (16) mais c'est décevant pour ce Vosne Romanée Les Suchots Confuron Cotetidot 2002, par rapport aux vins précédents, ça fait très rustique. Le nez suivant faut très cpote de Beaune évolué, sur le moka, le menthol, note d'encre. la bouche est charoentée, tanins ronds, beaucoup de fraicheur sur le moka, le champignon, finale vive, tonique persistance honnête mais surtout classe de moka, champignons, menthol. TB-Excellent 91 (16+) que ce Beaune Grèves 90. On repart sur un nez plus jeune, fruit rouge et noir mûr, gourmand, note ronce et fond tabac classe. La bouche est corpulente aux tanins soyeux, c'est plein, sur le fruit noir mûr, le moka. Le finale est ronde sur la matière belle persistance de fruit noir mûr, ronce, épice et fond tabac. Excellent 93 (17) que ce Pommard Clos des Charmots Rebourgeon Mure 2003.
Puis Jean-Pierre attaque avec un premier vin au nez kirché, tabac et fond moka, bouche charnue, tanins soyeux, un peu fluide, cassis moka note cuir classe, finale tonique et longue persistance cassis, moka, cuir. Excellent 93 (17) que ce Pommard Rugiens Voillot 84, surtout étant donné le millésime vendangé sous une pluie continue. Le suivant a un nez très élégant, fruit noir mûr, presque confit, toujours note évolué moka, puis cuir, mais aussi épice. la bouche est charnue, beaucoup moins dense (au moment je goutte, je suis très surpris car je crois gouté une autre Rugiens) , plus en finesse qu'en puissance, sur le fruit noir léger confit qui donne un coté gourmand aux notes de sous-bois, de moka, de cuir. la finale est souple mais terriblement gourmande et d'une belle persistance. Je ne comprends pas trop ce Rugiens et je suis donc soulagé d'apprendre qu'il s'agit d'un Volnay Fremiets 1985, plus logique, Excellent 92 (16,5). Enfin, ce dernier rouge est à nouveau sublime, complexe, évolué, expressif, fruit mûr, cuir, moka, truffe/cèpe, une bouche corpulente ample profonde, tanins soyeux, dense, pointe acisulé gourmande, finale fraiche longue persistance de fruit mûr, cuir, moka, cèpe... Exceptionnel 98 (19) que ce Volnay Champans Voillot 1969.
Enfin je vais ouvrir le sucre que j'ai apporté pour le dessert, mais arrivée à la moitié de la tablée, je vois tout le monde qui me regarde, et nico qui me dit : euh il est plutôt demi-sec ton vin. ben non c'est un moelleux... Je regarde sous la chaussette, et là bonne blague, je me suis trompé, c'est une autre bouteille que j'avais gardé au cas ou... Mais ce Pouilly Fuisse CC de Guffens 2008 est superbe, pas demi sec, mais bien sec, fin, délicat, droit, matière suave, et finale longue classe, élégante.. Excellent 95 (18). j'ouvre donc mon Vouvray Moelleux Huet le Mont 2005 qui est aussi excellent, belle matière ronde, pas trop de sucre, belle fraicheur équilibrante, de la complexité. Excellent 93 (17).
Superbe soirée, merci à Daniel et Jean-Pierre, plus que 2 grands vignerons, deux belles et grandes personnes, des sages sans doute.... Les petits cons de Parisien (pour la plus part) vous remercie chaleureusement pour votre don au partage.
Amicalement, Matthieu
Si le vendredi les vins ne se sont pas goutés au top de leur forme, ce ne fut pas le cas le samedi. Avec Daniel Rebourgeon et Jean Pierre Charlot, nous avons passé une soirée magnifique tant au niveau de la dégustation que de l'ambiance empreinte d'humour et de bienveillance rafraichissante. Les deux amis d'enfance (ils étaient à l'école ensemble) ont affiché une complicité et un plaisir partagé qui a irradié le diner d'anecdotes et d'expériences captivantes. Et les vins.
La série de blanc démarre par un nez pétrolant à souhait, sur l'agrume, note fleurie, une bouche tendue avec une pointe de gaz marquant le vin de l'autre cpoté du Rhin, une finale fraiche de belle longueur sur l'agrume, la fleur et ce fond pétrolant classe. Excellent que ce Riesling Allemand mais je n'ai pas noté le nom ! (David si tu me lis). Ensuite, Patrick et Kate ont eu la gentillesse de nous offrir les bouteilles de Goutte d'Or de l'apm, nous en faisons donc profiter tout le monde. Pour les 2012, 2011, 1997 et 1994, voir mon article sur les visites. Le Meursault Goutte d'Or Buisson Charles 1990 a un nez superbe de fruit blanc et jaune, note naphté sur fond de champignons nobles, la grande classe. La bouche est ronde, équilibre magistral entre fraicheur et rondeur, sur le fruit jaune mûr, note naphtée, fond amande grillée, de sésame qui se retrouve dans une finale fraiche tonique avec une pointe acidulée sur le fruit jaune mûr et ces notes naphtées, champignons, sous-bois et sesame grillé. Exceptionel 96 (18,5). Ensuite ce Meursault Goutte d'Or BC 78 est hors classe, le nez fondu est d'une harmonie et d'une expressivité hors du temps, fruit jaune mûr, noisette, cèpe, naphte/cire, citron confit, cèpe, presque truffe, la bouche est à l'unisson, suave, ample, complexe, gourmande, matière velouté, structure fraiche allégeant l'ensemble, finale queue de paon, interminable complexe fruit jaune mûr, cire, truffe, fond fumé, sesame grillé. Whaou ! Hors classe. (Merci à Patrick, Kate et Michel Buisson, bien sûr, pour ce nectar)
Il est temps de passer au vin rouge car il aurait été difficile de passer un blanc après cette merveille. Le premier vin présente un nez de groseille mûre, des note boisée grillé insistante et un fond fumé, la bouche est avenante, charnue, tanins soyeux sur le fruit rouge, une fraicheur bien enrobée de tanins soyeux bien travaillés, la finale est fraiche d'une persistance intéressante marqué d'un élevage bois classe mais encore un peu écrasant. TB 89 (15,5) que ce Pommard Hospice de Beaunes 2010 mais comme le Savigny hier, pas une grande personnalité. Le vin suivant est dans la même veine, avec un nez marqué d'un élevage puissant mais très classe sur le moka, le grillé, un coté lacté, mais le fruit rouge mûr, presque confit se fait beaucoup plus présent, des notes d'épices et de ronce complète un nez plus complexe mais avec un côté limite alcool La bouche est dense, puissante, tanins soyeux, un coté très mûr mais aussi une fraicheur qui s'exprime beaucoup, c'est puissant jusque dans la finale fraiche, tonique, mais sur le fruit presque confit, donnant un coté acidulé/sucré, gourmand, sur les épices, et ce fond boisé moka, grillé, fumé. Etonnant mais très bon 92 (17) que ce Clos de Vougeot Faivelay 2008. On enchaine avec un nez complet, fin, de fruit noir, note boisé plus discrète, plus élégante de fumé, pointe moka, note d'épice, réglisse, et fond frais ronce, sous-bois. La bouche est superbe, charpentée mais fine, aux tanins denses et précis, puissante mais délicate sur le fruit noir, les épices, réglisse, note moka, fumé et fond de ronce, sous-bois qui donne la fraicheur, c'est tendu, profond mais superbement enrobée jusque dans la finale fraiche, tonique, puissante à l'empreinte soyeuse sur le fruit noir, le réglisse et son bâton, note moka fumé classe et fond ronce. Superbe vin Excellent+ 96 (18,5) que ce Chambertin Clos de Beze Bart 2008. A nouveau le vin suivant présente un nez superbe, fruit rouge mûr en attaque puis noir, note fraiche de ronce, sous-bois, pointe fleurie et un fond fumé discret classe, la bouche est tout en délicatesse au tanins magnifiques, velours, c'est corpulent, moins puissant et concentré que le précédent, mais plus friand, avec de la fraicheur et très sapide sur le fruit rouge mûr, la ronce, note fleurie, épice et fond fumé. La finale est fraiche, moins dense mais avec une même persistance longue de fruit rouge et noir mûr, de ronce, de végétal noble, d'épice sur un fond délicatement fumé. Superbe à nouveau 95 (18) que ce Chambolle Musigny Les Amoureuses de Groffier 2007.
Ensuite, personne ne bouge, faut dire, passer après les 2 monstres précédents, bon courage. Et là Daniel se lève et commence à servir sa bouteille. Pfiou, encore un nez magnifique, fruit noir bien mûr, grande gourmandise, mais pas confit avec cette pointe ronce fraiche, note moka classe sur un fond presque cacao, la bouche corpulente est encore magistral, tanins soyeux, précis, délicats, beaucoup de finesse tout en gardant intensité, concentration, fruit noir mûr, note ronce, fond moka léger fumé pointe cacao. La finale est tout en volume et rondeur mais avec une extrême finesse et délicatesse, avec une longue persistance tout en gourmandise de fruit noir et rouge mûr, de ronce sur un fond moka fumé classe. Magnifique encore 95 (18) et là j'ai reconnu ce Pommard Grands Epenots Rebourgeon Mure 2009, car je l'adore, et après les 2 vins précédents, cela me prouve qu'une fois de plus le prix ne fait pas la qualité en Bourgogne. Une soirée béni des Dieux ou 3 grands vins.. Le suivant présente un nez un peu plus austère sur le cassis, note d'encre marqué, fond fumé, moka, avec une pointe champignon. La bouche est corpulente, les tanins fins, c'est puissant, profond, sur le fruit noir, note de ronce et fond fumé, moins gourmand et délicat que les précédents, plus puissant et profond. Finale de bonne longueur, encore un peu austère (par rapport au précédent surtout) avec beaucoup de profondeur. Excellent 93 (17) que ce Chambolle Musigny Les Charmes Ghislaine Barthod 2006. Personne n'était à Chambolle... Le nez suivant se présente mûr à nouveau, plus évolué, sur la cerise, pointe kirchée, des épices, un fond fumé. La bouche est charpentée, grosse matière en attaque, mais ces tanins fins et précis finissent sec et s'harmonisent moins avec la structure fraiche, sur le fruit noir, note ronce, fond fumé. La finale à l'empreinte accrocheuse présente une persistance intéressante de fruit noir, ronce, des épices et fond fumé. TB 90 (16) mais c'est décevant pour ce Vosne Romanée Les Suchots Confuron Cotetidot 2002, par rapport aux vins précédents, ça fait très rustique. Le nez suivant faut très cpote de Beaune évolué, sur le moka, le menthol, note d'encre. la bouche est charoentée, tanins ronds, beaucoup de fraicheur sur le moka, le champignon, finale vive, tonique persistance honnête mais surtout classe de moka, champignons, menthol. TB-Excellent 91 (16+) que ce Beaune Grèves 90. On repart sur un nez plus jeune, fruit rouge et noir mûr, gourmand, note ronce et fond tabac classe. La bouche est corpulente aux tanins soyeux, c'est plein, sur le fruit noir mûr, le moka. Le finale est ronde sur la matière belle persistance de fruit noir mûr, ronce, épice et fond tabac. Excellent 93 (17) que ce Pommard Clos des Charmots Rebourgeon Mure 2003.
Enfin je vais ouvrir le sucre que j'ai apporté pour le dessert, mais arrivée à la moitié de la tablée, je vois tout le monde qui me regarde, et nico qui me dit : euh il est plutôt demi-sec ton vin. ben non c'est un moelleux... Je regarde sous la chaussette, et là bonne blague, je me suis trompé, c'est une autre bouteille que j'avais gardé au cas ou... Mais ce Pouilly Fuisse CC de Guffens 2008 est superbe, pas demi sec, mais bien sec, fin, délicat, droit, matière suave, et finale longue classe, élégante.. Excellent 95 (18). j'ouvre donc mon Vouvray Moelleux Huet le Mont 2005 qui est aussi excellent, belle matière ronde, pas trop de sucre, belle fraicheur équilibrante, de la complexité. Excellent 93 (17).
Superbe soirée, merci à Daniel et Jean-Pierre, plus que 2 grands vignerons, deux belles et grandes personnes, des sages sans doute.... Les petits cons de Parisien (pour la plus part) vous remercie chaleureusement pour votre don au partage.
Amicalement, Matthieu
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