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Le vin, ça se partage ! c'est comme le bonheur... Le bonheur simple d'une dégustation de grand vin de Bourgogne ou d'une belle syrah ! Alors n'hésitez pas à consommer ce blog sans modération, contrairement à l'Alcool qui se consomme, majeur et avec modération. La plus part des vins sont dégustés et crachés.... Consulter le aussi en vidéos sur YouTube

dimanche 5 décembre 2010

WE Bourgogne diner degustation

Bonjour à tous,

Au cours de ce WE, quelques déjeuners et dîners étaient prévus pour rencontrer d'autres camarades en ballade et pour déguster. C'est ainsi qu'il fût sympathique de croiser David (pignolo) et de rencontrer DjeDje au Cellier Volnaysien ou le Rugiens 90 du Domaine Voillot nous a régalé dans un registre à point, fondu, un peu plus souple que le merveilleux Champans. Une très belle bouteille quand même Excellent 93.

Le vendredi soir, un superbe repas préparé par Kate (merci 1000 fois), nous a permis de sortir le grand jeu avec des dégustateurs savoyards fort sympathique. Sur la trentaine de quilles ouvertes, je retiendrai de mémoire.

Les très beaux Meursault 2008 de BC dont un Charme très complet, et surtout un Tesson qui profite pleinement de l'effet millésime, avec un côté riche équilibré par l'allonge que lui donne la fraicheur, un vin large mais traçant, profond, salivant, superbe (91-93)

Un Meursault Charmes de Jobard 95 (93) riche, puissant, encore un peu austère mais marquant et un Meursault Charmes de BC 81 encore bien fringant avec des notes de Truffe blanche remarquable (91). Un Meursault Goutte d'or 2005 qui se laisse déjà approcher, qui présente une énergie incroyable avec une matière moelleuse et cette touche de gras sexy. Grand vin en devenir à mon gout (Excellent 95+). Dégusté également Un chasselas de Suisse qui ressemblait à s'y méprendre à un Crozes Blanc.

Pour les rouges : la bouteille de la soirée, et du WE d'ailleurs, pour moi c'est le Haut Bailly 90. Servi après le 88, déjà un très beau vin (Excellent 93) avec beaucoup de profondeur et d'élégance, le 90 amène un côté plus soyeux, ample, pulpeux, sexy totalement jubilatoire (Exceptionnel 96). Une très belle Mission Haut Brion 95 ou seules les notes un peu animal/écurie du nez enlèvent un peu de la classe folle que l'on trouve en bouche (Excellent 94).

Le magnum de Volnay Fremiets 85 de Voillot a ravi l'assemblée avec ses notes de cèpes, de moka, sa bouche fondue, soyeuse, large et sa finale intense sur un régistre légèrement acidulé classique du millésime. (Excellent 94). Il a rattrappé l'image des bourgogne qu'avait quand même sérieusement écorné un Clos des Lambrays 2002. Décidément ce vin est une énigme. Toujours délicieux sur fût ou jeune, je lui trouve au vieillissement un côté sur-muri avec des notes kirchées, certains sur ce 2002 évoquant même une volatile sensible. La bouche est certes soyeuse mais trop souple et fluide pour un grand cru, la finale fuyante sur un côté confit ne me convainc pas du tout. Le vin avait été ouvert le matin, la prochaine, je l'ouvrirai juste avant de servir mais quand même après 99, 2005, 2002, a chaque fois je retrouve les mêmes éléments que je n'apprécie pas spécialement.

Heureusement, Rémi va sauver l'image des Clos Bourguignon en servant un vin avec un nez super gourmand sur la fraise des bois et le fruit rouge mûr, un fond boisé classe type DRC, une bouche soyeuse ample délicate, d'une grande gourmandise jusuqe dans une finale un poil souple. Il manque juste un peu de gnaque et de profondeur à ce vin pour passer dans l'exceptionnelle mais ce Clos de Tart 2001 est quand même un excellent vin (93), merci Rémi. Enfin, histoire de se rappeller que l'on trouve des grands rouges ailleurs qu'en Bourgogne ou Bordeaux, Rémi sert un vin au nez subtil de prune, d'épice, pointe chocolat, bouche large, ronde, soyeuse, finale gourmande mûr, très beau vin que ce Chateau Simone rouge 2000. (excellent 92).

Pour le samedi soir pendant que les bleus se font laminer, nous nous réconforterons avec quelques bouteilles offertes par les vignerons dont, un superbe Corton Charlemagne de Maratray Dubreuil 2008, puissant et délicat, profond et gourmand (excellent 93-95). Un étonnant Corton Bressandre Chandon de Brailles 78, suave, plein, fondue a souhait, excellent 92 et quand même, parce qu'un grand WE de dégustation ne peut pas s'en passer une Cote Rotie de Jamet 2004, un très beau nez de cassis, de violette pointe lardée, une bouche charnue, terriblement soyeuse, et une finale glissante. Il lui manque un peu de concentration et de chair pour rivaliser avec les meilleurs bouteilles du WE, excellent 91. Enfin, Stéphane nous a sorti sa spéciale, avec ce Clos Uroulat 90, sompteux, avec son nez complexe ou se mêlent agrume, noix, roti, moka, sa bouche au sucre totalement fondue, ample, caressante mais traçante, profonde, fraiche, et une finale d'une persistance d'école. Un vin qui se boit tout seul, pas écoerant pour un sou, au contraire, d'ailleurs on a du mal à s'arrêter ! Excellent+ 95

Encore un grand WE de dégustation ! Vivement l'année prochaine.
Amicalement, Matthieu

samedi 4 décembre 2010

WE Bourgogne en neige et gravité

Bonjour à tous,

Ce WE, notre visite annuelle en terre Bourguignone aurait pu ressembler à un WE de ski ! Spectacle magnifique des deux côtes sous 5 cm de neige ou pour une fois, il faisait beaucoup plus chaud en cave qu’à l’extérieur. Ici la vue à la sortie de la cave du domaine Henri Germain à Meursault :



Nombreuses visites et repas magnifiques au programme. Dégustation de 2008, 2009 et chez certains 2010. La dégustation des 2008 en bouteille, un an après leur dégustation sur fût, et en comparaison des 2009 bu au même stade, m’a permis de comprendre d’une part, l’effet élevage (des acidités sur les 2008 très saillantes sur fût, plus enrobées en bouteille) et d’autre part, l’effet millésime, des 2009 avec des structures plus amples, rondes, des matières plus expressives, et chez les vignerons ou nous avons goutté aucun confit ou sensation sucré, mais des vins délicats, aériens, séducteurs en diable, avec de très beaux équilibres car les finales ne sont pas molles mais bien tenus par des matières « minérales » diront certains.

Mes coups de cœurs cette année, chez les différents vignerons :
Gevrey, RT 2009, superbes vins, denses mais délicats et aériens sans jamais perdre leur fraicheur.
- Etelois comme d’hab, superbe d’élégance et de délicatesse avec une finale tendue et d’une persistance digne d’un 1erC. 91-93
- Cherbaude, cette année, m’a fait craquer : sexy, moelleux, mûr, gourmand, sans mollesse, ni rôti. Pas un vin d’esthète, un vin de jouisseur : Grand 93-95
- Clos Prieur : égal à lui-même, charpenté, puissant, grosse matière mais belle élégance, profondeur, longueur 93-95
- Autre 1erC et GC : Combotte assez souple, Corbeaux robuste, petit chapelle tout en dentelle, un vin ciselé (90-92), Latricières, large charpentée, soyeux 94-96
- Chapelle, assemblage des parcelle Gémeaux (droit, profond, tendue assez austère) et En Chapelle (robuste, grosse matière soyeuse, mûr, finale explosive), qui rendent le cru absolument magnifique pour moi, l’un et l’autre se complétant parfaitement. J’adore Chapelle et ce millésime lui va génialement. 95-100
- Evidemment le Chambertin est Hors Classe car il combine ici le côté mûr, puissant, le côté frais nerveux, le côté sexy des tanins soyeux, une matière fines, dense, ciselée, un équilibre aérien, des arômes d’une complexité folle avec la fleur, les épices, la réglisse, le fûmé, …
Chambolle, Amiot Servelle, dégustation des 2008 : des vins représentatifs de leur millésime, un peu plus difficile d’accès car nettement plus tendue avec pour ma part :
- Un Chambolle Les Plantes : une belle matière, dense, large enveloppant bien la fraicheur du millsésime 89-91
- Derrière la Grange que j’adore d’habitude, je l’ai trouvé un peu en retrait sur ce millésime, sa puissance ressortant un peu brutalement 90-92
- Une Amoureuse superbe de finesse, d’élégance, d’équilibre avec pourtant, une matière dense, une énergie incroyable 93-95
Marsannay, Domaine Bart : des 2008 superbes ! J’ai trouvé une très grande maitrise de ce millésime avec des vins mûrs, enrobant parfaitement la fraicheur du millésime donnant des vins très purs, profonds mais qui restent très gourmands ! Bravo à l’équipe du domaine
- Marsannay Finotte : Charnue, large, un style plutôt souple, 86-88
- Marsannay Longeroie : corpulent, droit, plein, avec des notes fûmés issus du terroir (je me suis fait avoir car le vin ne voit pas de fût) 88-90
- Marsannay Grandes Vignes : Plus mûr, avec même une note kirchée, plus gourmand mais une finale un peu plus dur 88-90
- Marsannay Champs Salomon : plus de profondeur et une finale longue et persistante, très beau vin : 90-92
- Fixin 1erC : charpentrée, droit long, finale tendue. 89-91
- Clos de Beze : On gagne en complexité avec un peu plus de boisé mais surtout la ronce, l’humus, la terre, magnifique amplitude en bouche soutenu par la fraicheur du millésime qui donne à la finale puissante, une persistance tout en délicatesse. Grand vin 93-95
- Le pauvre Bonne Marre 2007 s’en est trouvé un peu souple et pataud entre ces 2008 parfaitement réussis
Domaine Voillot, on ne présente plus le domaine sur DC, des 2009 qui feront date, comme tous les ans d’ailleurs J. Mes coups de cœur cette année


- Meursault Cras : beau vin, à la bouche ample, à la matière riche mais parfaitement tenue, tendue et une finale longue charmeuse profonde et très équilibrée. Très beau Cras 90-92
- Volnay Village : j’adore, large, matière délicate, pointe de gourmandise, extra 88-90 et quel rapport Q/P (17€, je crois) !
- Fremiets comme d’hab : Nez expressif, une bouche soyeuse, finale élégante 90-92
- Champans : toujours aussi beau et à nouveau quel rapport Q/P (<30€)… Nez complexe, bouche superlative de finesse, de densité, de soyeux, finale équilibre et persistance d’école. HC 95-100
- Autre 1erC Volnay : Cailleret, puissant, plus carré, Brouillard, grosse attaque et finale plus souple
- Pommard Epenot : un vin gourmand, ample, délicat, une grande facilité à être bû, j’aime beaucoup ce cru, pas forcément complexe, mais tellement convivial. 89-91
- Pezerolles, toujours cette bombe épicée, fruitée, moka, bouche dense, intense, juteuse, et une finale terriblement expressive ce jour là. 95-98
- Rugiens, un peu en dedans et fermé, mais forcément, un cru plus sérré, grosse matière, densité, puissance. 94-96
Domaine BC : des 2009 riches, tout en charme, rondeur, beaucoup d’harmonie avec un côté aérien, délicat mais sans mollesse et, dans mon souvenir (pas pris de note) en particulier un très beau Cras, un grand village VV, et des Goutte d’Or, puissante, riche et une touche de gras diablement séductrice. Des 2008 magnifiques, mais j'y reviendrai avec les diners car bu à table.
Domaine Henri Germain 2009 : des profils plus tendus, plus terrien que chez BC, structure plus marquée

- Meursault Chevalière, rond et enveloppant, Meursault Charmes, riche, droit, long dans sa finale, Chassagne Morgeot : en souplesse, gras, finale qui a du peps
- Limozin : riche, belle matière avec une touche de gras aussi, finale aérienne juste équilibre matière, fraîcheur 90-92
- Perrières : superbe trame tendue, structurée avec une matière, ciselée, enveloppante, fine, dense, toujours ce petit gras qui accompagne la fraicheur finale, long, grande persistance crayeuse 94-96+
Domaine Langoureau 2009 : une dégustation trop rapide car la neige a perturbé les RDVs. En Remilly, égal à lui même, qui donne un vin « encore plus » cette année, plus gras, plus riche, mais du coup plus souple.
Domaine Morey Coffinet 2009 : Une gamme superbe, comme souvent, des vins équilibrés entre matière ample et structure droite, souvent riche aussi, mais jamais lourd.
- Générique Chardonnay, très bien 87-89
- Chassagne Village : top, un très beau village, délicat, dense, et punchy en finale 89-91
- Chassagne1erC : Cailleret(88-90), grosse matière, douceur, plus souple que village, Dents de Chien (89-91) : pralin au nez, bouche ample attaque, finale fluide, Fairande (88-90): exotique, bouche un poil confit, crayeuse, mûr, finale souple
- La Romanée : bouche ronde grasse sur une structure droite, finale raffinée enveloppante tout en gardant de la longueur 91-93
- En Remilly : gros coup de cœur encore avec ce cru intense superbe harmonie structure matière, grande pureté de poire, fleur de vigne, noisette, pralin, finale à couper le souffle d’élégance, d’amplitude, de gourmandise, pas le plus nerveux, pas le plus complexe mais le plus sexy assurément ! 92-94
- Blanchot dessus : Nez plus crayeux, structure droite, plus de fraicheur et grande élégance en finale, 91-93
- Puligny Pucelle : précision, densité, finesse, « fraicheur », profondeur, finale dynamique longue droite sur le pralin à tomber 94-96+
- Batard : nez pralin réglisse zan, envoutant, bouche pure, caressante, puissante dans finale mais contrôlé par une tension sous-jacente jouissive… 95 + (l’assemblage Celeste, porte bien son nom, un Batard en version un peu plus gras, plus aérien, moins terrien, moins tendue)

Des visites toujours aussi enrichissantes avec des vignerons toujours accueillants, grands sourires et parfois même franche rigolade, surtout quand le Parisien que je suis, essaye candidement de soutirer le vin du fût par gravité… J’aurai au moins compris que soutirer signifie que l’on repasse en cuve (et pas juste directement de fût à fût), et donc, généralement à l’étage du dessus… Newton et JPC en rigole encore…

Un WE avec de nombreux repas dégustation et rencontre sympathique que je relaterai ultérieurement.
Amicalement Matthieu

samedi 20 novembre 2010

Faute à la lune 1 : Saint Jospeh Guigal Lieux Dit, Sancerre Mellot Moussieres

Bonjour à tous,
Certians disent que la Lune influe non seulement le cycle végétatif de la vigne, mais aussi, la qualité du vin sous verre... Ou alors elle influencerait nos cerveaux, nos sens, enfin que sais-je ? Mais la semaine dernière en tout cas elle ne fut pas la conseillère que j'attendais. Les vins étaient tous marqués, sauf 1, de ces petits défauts qui les rendent moins probants...

Sancerre, Mellot Moussiere 2009 : Un nez séduisant de coing note de miel, légère pointe oxydative, fond crayeux. La bouche est large, matière ronde sur une structure fraiche droite, poire, craie, finale ronde pointe fraicheur et une persistance avec une petite note oxydative. Moins impressionnant que la première bue. Bien+ 86

Saint Joseph, Guigal Lieu-Dit 2002 : Un nez discret de fruit noir, note de poivre et fond moka, bouche charnue ronde un peu fluide tanin rond un poil rustique, assez fraiche, fruit noir poivre pointe moka, finale large fraiche sur le nez. Très Bien 87 mais la moins bonne des 3.

mercredi 17 novembre 2010

Au top : Beaune Teurons Rossignol Trapet 2007

Bonjour à tous,


Pour ce jeudi du 11 novembre, une belle pièce de rumsteak m'a directement conduit vers la Bourgogne, et ma main heureuse, a attrapé un grand classique  :
Beaune 1erC Teurons, RT 2007 : Un nez sauvage de groseille à maquereau, pointe de sureau, fond de ronce, de réglisse touche de boisé fûmé. La bouche charnue est large, tanin soyeux, amples, accomplis, grande gourmandise et sapidité sur des aromes sauvages alors que la structure est très civilisé groseille maquereau, sureau, ronce, réglisse. La finale est dynamique belle persistance sur les aromes du nez. Un vin accompli dont j'adore la schyzophrénie entre les aromes sauvages et la structure si joliment policée ! Très Bien 89 et cette 2eme bouteille me rasure, la première n'était pas de ce niveau.

Amicalement, Matthieu

dimanche 14 novembre 2010

On n'a pas toujours la main heureuse

Bonjour à tous,

Ou : on n'est pas toujours bien disposé. Une série dégustée ces dernières semaines avec des succès divers :

Vouvray Huet, Le Mont sec 2007 : ouverte en millieu de repas, pas eu le temp de la déguster concentré mais un souvenir mitigé, un nez assez discret, une bouche un peu souple mais surtout peu harmonieuse, une finale marqué de sa fraicheur. Un bon vin mais pas l'élégance et l'équilibre de cette cuvée habituellement. A regoutté car le contexte se prêtait peu à l'appréciation.
Gigondas Domaine Grand Romane 2004 : Un nez puissant dominé par note alcool qui vont se tasser à l'aération, sur fond boisé moka caramel balsamique puissant, de kirch, ou pointe la cerise, pruneaux, réglisse, et trace de cuir. La bouche est charpentée, large, ample aux tanins soyeux sur la cerise, pruneaux, note balsamique, alcool kirchée. La finale est puissante large qui chauffe un peu, assez grasse, note kirchée, réglisse, prune. Pas dans la finesse, c'est quand même un peu l'artillerie lourde. Bien-TB 86

Moulin a Vent, Chateau des jacques, Clos des Thorins 2005 : Un nez de fruit rouge mûr, sur fond délicatement fûmé. La bouche est charnue, matière ronde, pointe de fraicheur sur le fruit rouge, fûmé. La finale est fraiche, droite, fruit rouge mûr. Mais sur cette bouteille c'est plus court et moins complexe que les précédentes qui tendaient vers l'excellence. TB 87

Heureusement, on peut aussi sortir des supers Rieslings :

Riesling, Eichberg GC Paul Ginglinger 2001 : Un nez discret mais classe de naphte , d'orange confite, une pointe silex. La bouche est gracieuse, sapide, ample avec un touché déliacatement huileux dans une structure droite, fraiche, agrume doux, note naphtée pétrole, pointe citron. La finale aérienne présente une belle amertume de pamplemousse , avec une belle fraicheur, un poil saisissante qui donne une belle persistance longue de citron, pétrole, silex. TB-Excellent 90.

Amicalement, Matthieu