Bienvenue sur ce blog de dégustation


Le vin, ça se partage ! c'est comme le bonheur... Le bonheur simple d'une dégustation de grand vin de Bourgogne ou d'une belle syrah ! Alors n'hésitez pas à consommer ce blog sans modération, contrairement à l'Alcool qui se consomme, majeur et avec modération. La plus part des vins sont dégustés et crachés.... Consulter le aussi en vidéos sur YouTube
Affichage des articles dont le libellé est degustation cave. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est degustation cave. Afficher tous les articles

lundi 27 septembre 2010

Secret Wine : ma dégustation

Bonjour à tous,

Sélectionné pour participer à l'opération Secret Wine, je reçois donc 3 bouteilles identiques seulement différencié par un N°.


N° 079 :


Nez gourmand fruit rouge mûr, prune, un côté lacté, et noyau, de l'olive noire fond léger boisé un peu caramel ou pas de boisé mais confit, côté bio, peu soufré, base grenache, syrah peut être carignan, très fruit et mûr. La bouche est large, sapide, tanin soyeux bien extrait, corpulent, matière bien travaillé, fruit rouge mûr, lacté, prune, mûr à la limite du confit, un côté noyau. La finale est tenu par l’alcool sans être trop grasse, manque un peu de vivacité, milésime bien mûr, limite confituré belle persistance, beau terroir, beau travail style soigné à la vinification en mode « moderne » vers le fruit.

Ça ressemble au type de vin de la Mordorée, et le côté prune fruit rouge m’amène sur du très beau village cote du rhone, et de vieille parcelle bien placée, peut-être : Rasteau, Lirac, Cairane. Peut-être même Vacqeyras, Gigondas voir Chateauneuf. Après une longue hésitation entre 2006 sur une matière manquant de finesse et 2007 pour le côté charge alcoolique et forte maturité, je reste sur 2007.

Après 24 H00 un fond fûmé indique quand même un boisé d’une cuvée ambitieuse, la raison me pousserait à dire très beau Cote du Rhone, mais j’irai juqu’au Chateauneuf du pape, 2007, belle cuvée, belle maison. 90-92

N° 390 :

Nez du même type, sudiste mais plus poivré et surtout terriblement marqué d'un boisé vanillé caramel coco à l’ouverture masquant les aromes primaire hormis le cassis, pointe fleurie qu'on devine, ça fait très syrah du nord ambitieuse, gros élevage, sur un millésime moyen. La bouche charpentée attaque carrée tanin rond puis ça devient plus fluide, et souple, cassis mûr, boisé vanille/fûmé/toasté (qui masque la typicité, on pourrait aussi bien être à bordeaux, rhone nord, loire ambitieux...) tanin accroche un peu en séchant légèrement confirmant une extraction qui s’est fini à temps, finale un poil fluide un peu marqué alcool qui chauffe cassis, vanille note poivrée qui ramène en Rhone nord ou en tout cas un assemblage avec pas mal de syrah. 24H après le boisé se fait très fûmé/pneu brûlé plutôt style Tardieu Laurent que Guigal qui était ma piste à l’ouverture. La finale un peu fuyante fait 2008, mais la matière ? Du Saint Joseph Guigal Lieu dit, je passe à Tardieu-Laurent le Crozes Hermitage.

Etant donné que le boisé écrase un peu tout, je finirai donc par Crozes Hermitage Tardieu Laurent mais c’est tellement boisé que ça pourrait être le Vacqueyras VV, ou à Bordeaux, en côte de Provence, en Loire ou partout ailleurs ! 86-88

N° 714 :

Nez plus fermé assez alcool médicinal kirch, note cerise et noyau,pointe fleurie et un léger fond fûmé/pain grillé, bouche charnue tanin assez rustique, structure droite, peu d’amplitude, plus de fraichuer que les bouteilles précédentes, matière qui s’exprime peu, ou moins travaillé, faible intensité aromatique, c’est assez étriqué à date, cassis peut-être, cerise et son noyau, cacao amer, finale fraiche assez courte poivrée, pointe végétale poivron plus que ronce sous bois, donc pas de pinot à mon avis. Le vin est assez muet aromatiquement ce qui n’aide pas.

Compliqué, ça ne m’évoque pas grand-chose, le côté poivré me ramènerait au sud tandis que la structure de la bouche m’enverrai en Loire. Mais pas de poivron marqué plus que ça, pas de signe aromatique de cabernet ou merlot.

Après 12H00, un côté fleurie apparait pouvant relancer l’hypothèse Languedoc, voir merlot du Languedoc basique. Au final, quitte à dire quelque chose, je finirai en Languedoc avec un assemblage de nombreux cépages, syrah, carignan, grenache,… avec un Coteaux du Languedoc 2007 et si j'osais je dirai même Minervois. 84-86. Et après 24H00 de plus, le vin tient encore ! Pour un merlot du languedoc, c'est fort.

La réponse sous quinzaine !

Amicalement, Matthieu

vendredi 30 juillet 2010

Vendredi du vin, oenotourisme : Vosne Romanée Rion 2007

Bonjour à tous,

Aujourd'hui c'est vendredi du vin sur le thème oenotourisme lancé par Patrick de Monomaniaquement Alsace, ce qui, une fois le titre annoncé, explique l'envie de découverte... Quoique Patrick soit loin d'être si sectaire au vu de ces dégustations...

Alors Oeno Tourisme, s'il y a bien un terme qui me parle c'est oeno, parce que pour la partie Tourisme, je me sens beaucoup moins concerné. D'abord parce qu'on ne peut pas découvrir un vignoble ou plutôt un terroir en touriste. Ne dit-on pas dans le langage courant qu'il est venu en touriste, c'est à dire sans aucune implication... Peut-on découvrir un terroir, donc une typologie, une géographie, un mode cultural, et surtout des hommes en touriste ? Le terroir n 'est pas un spectacle que l'on regarde du haut de la butte ou depuis la terrasse d'un café en sirotant un coca...

Et pourtant, ma dernière expérience oeno-tourisme est passé par la case terrasse à Meursault et couchage chez l'habitant, chez le local, l'autotochtone quoi ! Le contetxe : coup de fil de la mère du meilleur ami de mon fils : "nous souhaiterions inviter votre fils dans notre maison pendant les vacance de juillet", Très bien, et ou se situe votre maison : "à Saint Romain, à côté de Beaune" !!!!!! Bien sûr, pas de problème, quelle bonne idée et je vous le déposerai moi-même. Quelques coups de fil plus tard, voilà comment ma première excursion de juillet fût une oeno-escale du côté de Meursault. La gentillesse des Buisson Essa me permettant même de profiter des chambres de vendangeur ! Avec effectivement, diner en terrasse pour discuter de la vie, du terroir, des hommes autour de quelques bouteilles apportées pour l'occasion. Et le lendemain descente en cave du côté de Gevrey chez Louis Boillot (dégustation commenté ici) et passage à Vosne Romanée chez Daniel Rion, cela faisait bien 2 ans que je ne les avais visité.
Bien sûr, je suis parti avec quelques bouteilles, comme on emporte des souvenirs, et le vin, ce sera celui là :

Vosne Romanée Domaine Daniel Rion 2007 : Une belle couleur rubis clair, un nez séduisant, gourmand même, de fruit mûr, griotte, mûre, framboise sur un fond délicat de ronce, de sous-bois, de pivoine et des petites notes fûmées. La bouche est charnue mais très sapide et avec beaucoup de présence dès l'attaque, des tanins larges soyeux dans une structure droite, avec du fruit mûr, de la ronce, des notes épices réglisse/zan. La finale est tonique, sur le fruit bien mûr, un fond de ronce, et de belles notes épicées. Pas la persistance d'un grand cru bien sûr, mais pour 20 €, que voilà une jolie bouteille surtout dans son milieu de bouche très "vosnien" et très classique. Très Bien 88-90.


Alors, finalement, mon petit périple bourguignon, c'est de l'oenotourisme peut-être !

Amicalement, Matthieu

samedi 1 mai 2010

Une dégustation des incroyables

Bonjour à tous,
Il est des invitations qui ne se refusent pas... C'est ainsi que j'ai été gentiment convié au Plazza Athénée pour la dégustation des "incroyables" de M.E. Leclerc. Les "incroyables" : une sélection de vins de qualité équivalente ou voisine de celles des grands crus classés proposés à des prix très accessibles ! Entre le lieux et le programme, ma curiosité m'a donc mené tout droit Avenue Montaigne ou j'ai pu déguster les 42 vins proposés.

Alors, sont-ils vraiment incroyables ces vins ? Très honetement, si le niveau d'ensemble fût plutôt bon, ce sont surtout les vins suivants qui m'ont marqué. Certains méritent  le détour par le rayon vins si vous avez l'occasion de passer chez un Leclerc, enfin d'après moi. Le CR de ma sélection dans l'ordre de la dégustation.
Cote de Provence rosé, famille Abeille 2009 : Agréable et frais, une joli matière qui enrobe bien la fraicheur, un équilibre bien trouvé. TB 86 et 5,85 €

Rully, Domaine Saint-Abel Clos des Molepieres 2009 : Nez d'amende douce, de poire, de frangipanne, une joli bouche aux notes crayeuses avec ce qu'il faut de gras mais bien tenu en allonge, une finale ronde crayeuse, agréable sur les notes du nez. TB 86 et 8,9 € seulement.

Morgon, Arnaud AUcoeur VV 2009 : pour les amateurs de Beaujolais, une cuvée typique à l'attaque avec son bonbon anglais et ses notes de framboise mais on discerne des épices et une certaine profondeur, la bouche est dense, les tanins soyeux, la finale large et de belle intensité, on se fera bien plaisir pour 6,15 € B-TB 85-87


Cahors, Chateau la Reyne "grande reserve" 2008 : Un nez fruit mûr sur un fond fûmé, une bouche dense bien sûr mais des tanins plutôt civilisé et soyeux, une belle attaque, une finale ronde et mûr. Une vrai surprise tant je m'attendais à la cavalerie barbare. Pour 5,99 € un très bon rapport Q/P

Dans la volumineuse série des Bordeaux :
Lalande de Pomerol, Chateau Jean de Gue 2008 : wahaou, un nez explosif de fruit noir mûr sur un fond boisé fut neuf toasté vanillé impressionnant, une cuvée ambitieuse, très modern international style mais diablement séductrice. La bouche est l'avenant, large, ample, tanin presque velouté, finale large, dense, très marqué de son beau bois neuf mais c'est très bien fait dans un style que je n'apprécie pas particulièrement mais qui impressionne. Attention à la digestabilité car le fruit très mûr flirte avec le confit et les notes toasté vanillé peuvent vite saturé le palais. TB 88 16,99 € pour un diner ou on veut se la "péter"...

Graves, Chateau Haura 2008 : Unenez discret mais éléguant, une bouche bien cionstruite, un Bordeaux bien fait, classique, une finale manquant juste un peu de nerf à mon gout mais à 11,70 € c'est TB 86-88

Pessac Leognan, Chateau Seguin 2008 : pour moi, le meilleur vin de la dégustation. Nez de fruit noir sur un fond fûmé, très classe, appétissant, belle profondeur. Une bouche charoentée aux tanins soyeux, ample mais avec une belle allonge,  qui s'étire dans une finale longue persistante tout en élégance. TB-Ex 88-90 16,90 €



Chateauneuf du pape, Domaine Petite Biscarelle 2009 : nez de prune, note de garigue, d'olive noire, d'épice. Bouche charnue légère pointe d'alcool, tanin suave, finale mûr mais pas confite et joli persistance typique chateauneuf classique, prune épice, olive noire, fruit noir mûr. TB 85-87 et surtout seulement 11,80 €

Le Cornas, Domaine Courbis les Agathes 2007 s'est montré tout à fait civilisé et enfin un peu de syrah très classique, belle structure, note de cassis, pointe fumé, poivre, un petit coté noyau, bouche charpentée bien structuré tanin plutôt civilisé, finale cassis poivre. TB 88 20,95 €



Cote du Rhone Plan de Dieu, Domaine Aubert, 2009 : nez discret mais bien mûr, très grenache fruit rouge et noir, réglisse, bouche charnue un poil souple car bien mûr, finale du même accabit mais qui se tient et surtout belle sapidité et gourmandise mais pour 3,5 € !!!! Y'a du vin ! B 84

Languedoc La Clape, Chateau Négly tradition 2008 : Nez discret fruit rouge mûr, de noyau, bouche qui ne tombe pas le confit (ce qui n'était pas le cas des précédents Languedoc), tanin rond, assez élégant, finale large et gourmande. B-TB 85-86 pour 7,80 €

Voilà 11 vins sur 42, c'est finalement pas mal ! J'espère que ce CR vous aidera à choisir, à l'occasion de vos courses, de jolis bouteilles pour accompagner vos dîners.
Amicalement, Matthieu

mercredi 16 décembre 2009

WE 1000* J2 : Chassagne Montrachet Batard Puligny Meursault

Bonsoir à tous,

A peine remis de nos émotions, nous remettons le couvert le samedi en commençant par le Domaine Henri Germain à Meursault.
Nous sommes chaleureusement acceuilli par Jean-François qui nous expliquera la philosophie du domaine et ses vins. Personnellement, j'ai trouvé les nez assez discret mais surtout un peu masqué par des arômes de type poudre sans ce que soit typique d'une réduction , je signale que je suis le seul à avoir eu cette sensation , par contre les bouches....Nous commençons par les 2008

Meursault VV : nez de poire, note grillée, bouche droite traçante poire, miel, matière encore en retrait, finale fraiche longue aromatique TB 86-88

Meursault Limozin : Nez de noisette, pralin, fond beurré, bouche droite, de l'allonge, belle matière enrobante, pointe crayeuse, finale ronde ample, très salivante TB+88-90

Meursault charmes : Nez discret, pointe mentholée, buche attaque plus large, plus de gras, puis ça s'étire avce de l'allonge sur trame légèrement acidulé, finale droite, crayeuse. TB+Ex 90-92. Un Charmes plus droit que celui de BC, un peu plus austère, en tout cas en jeunesse !

Meursault Perrières : Nez complexe de coing, de noisette, pralin fond fûmé, bouche délicate à l'attaque puis ça monte en puissance sur une trame enveloppé d'une matière riche, dynamique, équilibrée, finale puissante longue très persistante, superbe vin ! Excellent 93-95

Chassagne Fairandes : nez poire, plus mentholée, note d'amende, bouche plus droite, acidulé, matière plus grasse moins délicate, finale équilibrée souple, voluptueuse. TB+ 89-91

Puis jean-françois nous propose de gouter 2007 :

Meursault Chevalière 07 : Nez grillé, poire, amende, bouche tendue droite, belle matière, finale suave longue précise TB 89

Meursault Limozin : Nez grillé réduit puis poire sur fon fûmé, bouche plus délié, note fleurie, toucher rond aérien, finale équilibrée large TB 90

Meursault Charmes 07 : Nez de frangipane, pointe d'amende, bouche droite, serrée, trame rectiligne, matière encore un peu fermée, finale droite, retenue mais vigueur et force sur une grande longueur. Je pense que cela pourrait faire excellent dans quelques années...TB+Ex 90+

Meursault Perrières 07 : Nez noisette, menthol, grillée, bouche plus large avec une attaque douce, puis très beau développemnt, grande amplitude jusque dans une finale riche intense longue. Ex 92 94

Amusé par nos commentaires, Jean-François sort une bouteille et nous propose de reconnaitre... Comme nous sommes joueur, on attaque
Nez truffé, champignon sur fond grillé, bouche délicate, large à l'attaque puis belle trame droite matière enveloppante, ronde, finale ample, large. Après quelques échanges, nous proposons Limozin, pour le millésime le côté champignon nous amène au départ pré 2000, sur un millésime équilibré. pour le millésime on est surpris, car c'est un millésime mûr 2000, pour le cru on a tout bon !

De plus en plus amusé, JF part en fond de cave et revient avec une bouteille. Nez réduit grillé puis champignon, amende, bouche plus large, belle matière ronde à l'attaque, sur des arômes fruit jaune miéllé, sur une trame droite, la finale est envelloppante, longue sur le même équilibre, ample, sur la poire, la noisette... Pour moi ça fait très Charmes dont la matière s'est épanouie et là le roi du millésime envoie, ça c'est 99 ! Nous annoncons donc Charmes 99. Tout bon, on aurait dû parier une caisse de Perrières ;-) !

Nous gouttons les rouges, le Meursault Clos des mouches 07, un nez friand de framboise, groseille, note de sous-bois, bouche svelte mais large, délicate, intense aromatiquement avec des tanin soyeux, finale large, souple belle persistance. Un vin qui n'est pas d'une grande concentration, éviter les plats roboratifs, mais sur une bonne grillade en été, quel régal... TB 89
La version 05 est classe ouverte, le nez tire plus sur le fruit noir mûr, ronce, réglisse, a nouveau bouche svelte, délicate, large mûr avec une finale persistante. TB+90

Au final très belle dégustation, avec des Meursaults d'une grande droiture, et des matières toujours délicate, dans des bouche remarquablement construites. A tel point, que nous, pauvres amateur, sommes capable de reconnaitre les terroirs... C'est dire comme Jean-François doit les respecter et les vinifier en gardant à chacun d'eux leur style ! Je les ressent sont un plus austère que ceux de BC en jeunesse.

Au Cellier Volnaysien, nous tombons sur un Volnay Fremiet 90 à la carte, de... Joseph Voillot, la décision n'a pas été longue à prendre. Et nous replongeons avec volupté dans la grace et le bonheur d'un vin vinifié par Jean-Pierre cette fois qui n'a rien envié à ces illustres ainés, sauf son age. ex 92. Le Chassagne La Romanée 2006 de Bachelet-Ramonet ne fait pas l'unanilité, je dirai qu'il est assez "passe partout" très agréble mais il manque de race et de peps en finale pour une Romanée TB 87

Serge et moi filons ensuite chez Morey Coffinet ou nous attend Thibault pendant que les autres chargent les voitures avec les vins de jean-Pierre, il y en a tellement, qu'ils n'arriveront même pas à finir avant le RDV suivant... Tant pis pour eux, ils vont rater une dégustation très intéressante, sympathique, vrai, franche comme j'aime, un grand merci à Thibault. Je passe les 2009 car je n'ai pas pris de note, mais j'en garde un très bon souvenir avec des matières rondes pleines dans des ensembles très fruités et gourmands, dans un style souple. Pour les 2008 :

Chassagne : Nez de fruit jaune, sur fond beurrée, amende, bouche large, joli gras bien contre-balancé par la fraicheur, finale équilibrée sur des notes crayeuses TB 88

En Remilly : Nez d'amende de craie, fond beurrée, bouche droite traçante, finale fraiche longue élégante sur le fruit jaune la craie, c'est très salivant, j'aime beaucoup TB+ 90-92

Cailleret : Nez noisette, pralin, bouche beurrée attaque sur le gras, matière ronde, craie, coing, beurrée, finale enveloppée TB 88

La Romanée : Nez de noisette, amende, coing, bouche attaque stricte, droite puis la matière ronde se déploie avec des arômes de coing, des notes grillées, finale ample longue persistante, note saline. TB-Ex 89-91

Farendes : nez de fruit jaune mûr, note de fruit exotique, bouche large, matière opulante, finale souple grillée fruit mûr. TB 88-90

Blanchot dessus : Nez grillé, bouche fine délicate longue, finale aérienne Ex 90-92

Dent de Chien : Nez grillé discret, bouche tout en rondeur, douce, enveloppante mais avec finesse et reposant sur une trame qui se relance dans une finale précise longue. Ex 92-94

Puligny Pucelles : Nez superbe, complexe, fruit, craie, note mentholée, bouche droite trame tendue, beaucoup d'allonge, matière grande élégance, finale longue tendue. Superbe ! Ex 93-95
A peine le temps de gouter le Batard, sans prendre de note car Thibault doit partir mais il faut encore chargée la voiture, avec les cartons de Remilly, Dent de chien et Pucelles (en plus du Chardonnay que j'adore)...

De retour à Paris, en saisissant mon livre de cave, je me rends compte que j'ai pris exactement les mêmes crus que l'année dernière ! En partant du principe que mon gout a peu évolué d'une année sur l'autre, je ne peux que féliciter Thibault car là encore, il sait parfaitement garder l'identité de ses terroirs d'un millésime à l'autre ! Ses vins gardant leurs caractéristiques propres qui sont celles qui m'ont à nouveau séduit cette année. Chapeau bas Monsieur !

Enfin, nous allons chez Sylvain Langoureau mais il est tard et je ne fais pas la dégustation, car de toute façon, j'aime bien le style, la chair, l'allonge et la tension que Sylvain met dans ses Saint-Aubin. j'ai juste gouté le toujours remarquable En Remilly, une version plus droite, plus traçante que celle de Thibault sur Chassagne.

Pendant que les derniers stackanovistes s'arretent chez Vaudoisey Creusefond, nous allons avec Stépjane et mathieu, faire les courses pour le dîner et les cadeaux pour nos femmes. Tout content, nous revenons au gite avec des tomates farcies et des flans aux girolles pour la grande dégustation Bleu-Black de ce soir...

lundi 14 décembre 2009

Diner magique : Domaine Joseph Voillot, Volnay Champans Pommard Rugiens Las Cases

Bonsoir à tous,
Après notre journée en CdN, retour vers vers la CdB ou nous attend Jean Pierre Charlot au domaine Joseph Voillot pour gouter le millésime 2008 avant d'enchaîner avec une invitation à dîner prise de longue date.
Jean Pierre, avec sa simplicité, sa bonhomie et sa truculence nous raconte le millésime, ses choix de vinification, sa vision du vin, et ça c'est passionnant, ce ne sont pas Rémi et Marie qui diront le contraire. Nous gouttons donc dans l'ordre :

Meursault Chevalière : Un nez légèrement grillé, bouche dense de belle intensité sur une trame bien droite, finale accomplie TB 86-88

Meursault Cras : Une petite réduction au nez, bouche tendre mais bati sur unr trmae tendu qui donne du peps, finale fraiche longue TB+ 88-90

Bourgogne pinot noir : Joli nez pinotant, bouche gourmande, bien équilibrée, finale longue pour une AOC. TB 86

Volnay : nez pointe de chocolat, cerise, framboise, bouche charnue, fraiche, dense à l'attaque puis prned la largeur, tanin bien enveloppant, finale fraiche dynamique, très beau village ! TB 87-89
Pommard : nez avec une pointe florale sur le fruit, bouche plus puissante corpulente, tanin plus rustique, finale plus sauvage. TB 86-88
C'est le moment ou le "gourou" comme dirait Jean Pierre arrive :
Volnay Fremiet : Nez séduisant mûr, juteux, bouche large charnue, tanin rond, belle intensité, finale plus souple gourmande TB 88-90

Volnay Champans : Nez de fruit noir, assez fermé, bouche dense corpulente, qui prend de l'amplitude, matière plus riche, tanin volumineux mais qui séche un peu sur une finale persistante. TB+90 Jean-Pierre nous explique que les Champans ont été fortement grêlé, ce qui a perturbé l'ensemble du cycle. Un léger collage (essai en cours avec différente technique), devrait remédier à cette petite sécheresse finale.

Volnay Cailleret : Nez fruit mûr, ronce, bouche charnue un peu moins riche en matière avec des tanins moins accomplies et légèrement sec. finale plus souple. TB 87-89

Volnay Brouillard : Nez épicé, bouche plus homogène, intégré, charnue, tanin rond ample, finale large. Je goutte assez bien brouillard cette année, je le trouve moins rigide TB 87-89
La série des Volnays nous a mis en joie, je suis d'attaque pour les Pommards :

Pommard Pezerolle : Nez épicé magique, fruit noir, ronce, bouche corpulente, intense, tanin enrobant soyeux, c'est ample jusque dans une finale longue. Je goute toujours bien pezerolle mais là c'est énorme ! Ex 92-94

Pommard Clos Micaut : Nez plus boisé, bouche plus ronde, moins ample, finale plus souple. TB 88-90

Pommard Epenots : nez légèrement étrange, je détecte des arômes déviants, bouche large, belle tension, tanin soyeux, finale très élégante. TB+ 89-91

Pommard Rugiens : Nez plus complexe, bouche charpentée, puissante à l'attaque puis ça gagne en nuance et précision avec de beaux tanins fins soyeux, la finale reprend son peps et signe son origine terrienne, longue persistante. Ex 93-95

Comme jean-Pierre a le coeur sur la main, il n'est pas question de partir sans piocher une dernière bouteille qui traine dans la cave. Celle que JP choisit repose tranquillement ici depuis un long moment au vu de la poussière, elle nous a juste attendu 50 ans !
Un nez de cèpe, de fruit noir compoté, des notes de café, c'est complexe, rond, bien mûr. La bouche attaque large mais garde une tenue aérienne avec une belle densité aromatique, des tanins fondus caressants accompagne une finale large de cèpe, café, cerise, presque confituré et singulièrement plutôt en finesse avec une grande persistance. Whaou, millésime chaud, c'est sûr, on évoque plutôt volnay des années 70 ou de 66 et patatra : Pommard Clos Micaut 1959 !!! 50 ans que ce vin nous attend, et bien il a bien fait, car il est superbe !! Excellent 95

Quel départ... de la cave, et ce n'est que le début !
Après quelques errements GPS, Patrick nous rattrape sur un rond point pour arriver chez Mr et Mme Charlot.
Tout le monde s'installe, et nous avons droit à un superbe dîner : Saumon délicat, pas trop fûmé, pas trop salé, en entrée, puis coq au vin et son gratin dauphinois, plateau de fromage et fraisier.
Et la ronde des quilles commence par un Champagne agréable sur un nez de pomme cuite, une bouche vineuse, une finale douce.
Ensuite série de Meursault qui ne seront pas forcément servi par le saumon.

Meursault Charmes 07 : Nez fûmé de poire de miel, bouche dense, matière pleine, léger gras séduisant sur le miel, note fûmé toasté, finale équilibrée longue TB+ 89-91

Meursault Bouche chere 2005 : Nez un poil réduit, fûmé, poire, bouche droite longue belle strcuture mais matière encore "renfrogné", finale sur le citron confit TB 88-90 mais encore très endormie.

Riesling Geisberg Trimbach 2002 : nez de pétrole, sur fond d'agrume, de fruit exotique, bouche finement pétrolé, délicate fine intense, finbale droite séche longue. Excellent 91

Meursault Cras 1990 : nez champignon, miel, poire, mousseron, bouche large miellée, note florale, finale longue Champignon, fruit mûr TB 90

Meursault Charmes 99 : Nez fûmé, note pralin, bouche tendue sur une trame tendue délicate, finale miéllée puissante. TB+89-91

On passe au rouge, en aveugle :
Leoville Las cases 2001 : Nez liqueur fraise, de viande fraiche puis aération le cassis mûr, un fonc boisé fûmé classe, bouche fine liqueur de fraise, tanin amples soyeux c'est long, finale large longue. Personne ne voit ce que c'est, tellement à l'ouverture c'est étrange !

Vin suivant (je n'ai pas noté) : Nez de fraise des bois, sur un fond de boisé aux notes de coco vanillé, bouche souple un peu fuyante en finale. B+ 86

Chateauneuf Cailloux 98 : Nez grenache mûr, cuir, pointe kirchée, bouche mûr, liqueur de cerise note un peu kirchée, finale un poil chaleureuse, sur le fruit mûr, limite confit, souple. mais gourmande. TB 88

Volnay Cailleret Michel Pont 70 : Nez kirchée belle note balsamique cacao, sur fond de cerise, de cuir, bouche large à l'attaque, charnue, tanin rond fondu, enveloppant, qui finit un peu fluide mais sur une belle longueur. TB 90. Et à la découverte de la bouteille, Jean Pierre et Patrick sont TRES surpris ! Puis Jean Pierre se met au tire-bouchon pour une série du Domaine Voillot inoubliable :

Volnay Champans 74 : Nez kirchée cacao, bouche charnue large attaque soyeuse, structure droite, finale un peu confite, cacao, kirch TB 90 dans mon souvenir, il a été dit que 74 est un millésime humide, en relisant mes notes, ça ressemble plus à un millésime chaud

Pommard Rugiens 78 : nez classe de cerise burlat, note de café-cacao, sur fond de sous-bois, ronce. Bouche puissante à l'attaque puis ça se tend, beaucoup d'allonge, intensité aromatqiue remarquable accompagné de tanin soyeux, finale dynamique, intense, cerise mûr, juteuses, ronce café cacao, long, persistant ! magique pour moi, décidément, j'adore ce millésime, car sa fraicheur et sa dynamique est moins acidulé que 85, et rarement la maturité tombe dans le confit, compoté. Exceptionnel 98 (99, 100), ça n'a que peu de sens, ici.

Pommard Rugiens 64 : Nez de cacao, de cuir, bouche soyeuse ronde entière, tout en équilibre jusque dans une finale qui prolonge longuement la complexite et le plaisir de la bouche, cette fois la puissance se fait plus discrète, plus homogène, c'est très grand, très classe, on en reste bouche bée... Exceptionnel 100.

Volnay Champans 47 : Nez de cacao, de fruit mûr, note torréfiée, bouche sublime d'équilibre, de rondeur, tout en délicatesse, une aromatique d'un vin de 20 ans rien ne dépasse, c'est un tout, caressant, plein, ample, immense persistance dans une finale qui a gardé une forme de jeunesse, celle qu'apporte la sagesse ! Immense vin que jamais on a pu imaginer en 47. Exceptionnel 100

Ce dernier vin a soulevé un silence, un respect, une émotion commune que j'ai rarement vécu. Vinifié par Marius, le grand père, écouter Jean Pierre et sa femme, parler de son histoire, de l'histoire, celle de leurs familles, a évoqué aussi la notre, elle nous a bouleversé, certains yeux qui brillaient peuvent en témoigner !

Un immense merci à Jean Pierre et a sa femme pour ce merveilleux moment, ce magnifique dîner, pour leur accueil chaleureux.
Merci à Patrick pour nous avoir montré le chemin par les vignes au retour mais surtout pour nous avoir permis de vivre ça un jour et en plus avec lui !

Amicalement matthieu

dimanche 13 décembre 2009

WE 1000* J1 : Chambolle Musigny chez JF Mugnier et Amiot Servelle

Bonsoir à tous,
La 2eme partie de la journée était consacré à Chambolle avec d'un côté les tenants de Mugnier, de l'autre les tenants de Barthod. Moi, après uen dégustation surprenante l'année dernière, je voulais re-goûter les vins du Domaine JF Mugnier en 2008.

Chambolle : Nez fruit rouge aciculé, bouche large charnue intense tanin rond, beaucoup de fruit, trame fraiche, finale large sérrée. 87
Chambolle Fuées : Nez plus fûmé, fruit explosif, bouche charnue grande délicatesse, fruit rouge structure fraiche bien enrobée par des tanins ronds mais encore un peu stricte. Finale large qyu gagne en volume TB 88-90
Bonne Mares : Nez très charmeur, classe, fruit rouge, ronce. Bouche dense, corpulente, puissante à l'attaque, belle structure, tanins soyeux enveloppants, finale large, puissante, un peu acidulée, gourmande, longue, réglisse, fruit rouge et noir, épice. ex 93-95
Chambolle 1erC Amoureuse : Nez framboise, coté sauvage, ronce fruit des bois, bouche charnue intense, très grande délicatese, un cpoté aérien, tanin pili soyeux, grande finesse, fruit rouge sous bois, finale aérienne très grande délicatesse. Très grand vin. Exceptionnel 95+
Musigny : Nez réglisse fruit noir mais assez discret, bouche dense beuacoup d'allonge mais c'est assez austère a date, finale droite longue persistante fraiche. Ex 94-96
Nuit Clos Marechale : Nez assez fumé, bouche tanins soyeux, finale enveloppante réglisse épice TB+ 90
Bonne Mares 2006 : nez complexe profond fruit mûr, fond fûmé, attaque bouche puissante carré, structure droite, finale musclé mais tout en finesse, longue réglissée. Ex+ 94-96

Nous passons ensuite chez Christain Amiot du Domaine Amiot Servelle pour gouter les 2007, ce qui va nous changer :

Chambolle Bas Doix : Nez fruit mûr, bouche charpentée structure tanins encore astringents, finale fruit un poil rustique 86
Chambolle Feusselottes : Très joli nez délicat, bouche charnue aérienne, finale aréienne 87-89
Chambolle Les Plantes : Nez joli , bouche charnue, trame plus tendue avec des tanins fermes sur une belle aromatique pinotante mûre, finale droite dynamique TB 88-90
Chambolle Charmes : Nez pointe réduc, fruit mûr, bouche enveloppante, tanin soyeux large, finale persistante. TB 88-90
Chambolle Derrière la Grange : Nez complexe ronce réglisse zan, bouche large enveloppante sur une structure droite, beaucoup d'allonge, belle intensité et tanin ample soueyx jusuqe dans une finale longue et complexe sur le réglisse menthol. Ex 92-94
Chambolle Amoureuse : Nez pointe boisée plus en retrait, bouche charnue assez délicate mais moins épanouie, plus austère sur le fruit mûr, finale équilibrée longue persistante. Ex 90-92

Ensuite direction Volnay pour une dégustation en cave et un diner d'antologie !

samedi 12 décembre 2009

WE 1000* : J1 Gevrey Chambertin Rossignol Trapet, Sylvie Esmonin 2008

Bonjour à tous,

Le WE commençait donc à Gevrey chez nos amis Davis et Nicolas du domaine Rossignol Trapet qui allait nous initier aux finesses du millésime 2008. Nicolas, nous a reçu avec sa grande gentillesse, y compris devant nos questions souvent gauches, tout en respectant le gardien de la montre, Serge, grace à qui nous avons tenu les horaires. Visite des 2008 qui ont été soutirés et sulfités quelques jours auparavent pour la plus part.

Beaune Teurons : Nez discret fruit noir, un poil de réduc, note boisé, bouche acidulée, charnue, trame droite, finale droite, belle tension. Bien-Tbien 85
Gevrey : nez discret, pointe végétale noble, ronce, sur fond de cassis, bouche droite, corpulente, plus ample, tanin un peu sauvage, saillant dans une finale avec pointe d'amer sur un longeur intéressante. B-TB 86

Gevrey Etelois : Nez au départ un peu réduit puis du fruit noir, de la ronce, belle profondeur, bouche corpulente, trame droite, vive mais enrobée de tanins soyeux sur la cerise, le sous bois. Finale traçante, bien enrobée, longue, petit fruit rouge, cassis, mûre... Très Bien 88-90
1erC Combotte : Nez cassis, fûmé, bouche large, plus souple et ronde mais garde belle dynamique en finale, une certaine élégance 87-89

1erC Cherbaude : Nez ronce, cassis, fûmé, bouche large à l'attaque, séducteur, avec des tanins soyeux, gagne en finesse car structure fraiche, finale droite, cassis, assez délicat, mais je n'y retrouve pas la chair et la richesse habituek aujourd'hui... 88-90

1erC Corbeaux : D'habitude je goute assez mal ce cru mais cette fois le nez complexe, cassis, sous-bois, ronce me séduit. Bouche expressive, ample, corpulente sur le fruit avec des tanins soyeux et une finale fraiche qui garde de l'amplitude, sur une structure droite. TB-Ex 90-92

1erC Clos Prieur : Nez réduit au départ puis cerise cassis, mûre, bouche large grosse attaque puis la fraicheur et une trame traçante prennent le dessus jusque dans une finale classe et large. Vraiment un beau cru, de garde TB+ 89-91

1erC Petite Chapelle : Nez boisé, bouche droite, rectigne, beaucoup d'allonge, un brin austère, finale dynamique et longue persistance. TB+ 89-91

GC Chapelle : Nez gourmand complexe fûme, fruit mur, bouche large attaque tanin taffetas, beaucoup d'allonge, droit, long, finale dynamique longue. grand vin Ex 91-93

GC Latricières : nez classiquement épicé, réglisse, bouche plus souple, large tanin soyeux, finale large, plus aérien, plus festif. TB-Ex 90-92

GC Chambertin : Nez complexe épice réglisse fûmé, bouche corpulente, en retenue, beaucoup d'allonge, tanin très racé, longue finale grande persistance, classe, dans une phase austère mais quel élégance et quelle race. Ex 94-96.

Ensuite nous passons chez Sylvie Esmonin pendant que d'autres vont chez Lucien Boillot ou chez Castagnier et un au Clos de Tart...
Style tout à fait différent, cette fois on est sur des vinifs et élevages en 100% fût neuf de chez dom laurent je suppose :

Cote de nuit village : nez de réglisse, pointe amylique, bouche large, plus opulent, finale droite plus souple, belle gourmandise B-TB 86 et pas de boisé intempestif

Gevrey : Nez réduit, discret sur un fond de cerise burlat, bouche corpulente, un peu amylique type levure, large, légère astringence et tanin un peu saillant, finale plus gourmande sur un fond boisé toasté et belle persistance TB 86-88

Gevrey VV : nez plus riche une fois passé la réduction initial, bouche très large, un poil amylique, charpentée, tanin soyeux plus enrobant, mûre, finale large, opulente, acidulée toasté fûmé TB 87-89. On sent que le bois efface un peu la fraicheur et donne un côté opulent très charmeur.

Gevrey Clos Saint Jacques : Nez de cassis, de sous bois, sur un fond toasté torréfié assez classe et de belles notes florales, on a passé un cap en treme de complexité. Bouche charpentée, beaucoup d'allonge dans une trame tendue bien enrobée de tanin soyeux, belle allonge, grande matière car fine et délicate, accompagné de cassis, de mûre, de framboise sur fond toasté. finale longue persistante, bien homogène ou surgisse dur le fond fruité toasté des notes florales, de la fraicheur, des épices. Le boisé n'est pas envahissant, l'aromatique est élégante, la structure est délicate; très beau vin Ex 90-92

Gevrey Clos St Jacques 07 : Nez dominé par son boisé toasté sur le fruit noir compoté, bouche charpenté, plus riche, plus souple, tanin un peu accrocheur, finale pointe amer, menthol, toasté. TB-Ex 89-91

Gevrey Clos St Jacques 2000 : Nez toasté casis réglisse pointe menthol. Bouche charnue, belle densité, tanin soyeux, large enrobant sur le cassis le Zan, finale mûr, souple, large mais un peu fuyante, toasté cassis réglisse zan TB+ 90

De beaux vins plus modern style (style intermédiaire ?) sans être excessif car le bois est bien supporté par la matière, il ne l'écrase pas. Moins mon style que la pureté des RT qui donne un plus grand ressenti du millésime, a l'inverse plus de gourmandise, de buvabilité immédiate chez Esmonin.
Ensuite pause déjeuner à Morey ou le Pouilly Loche des frères Bret 2006 nous a donné pas mal de plaisir avec son nez de poire, ses notes de tilleul sur fond amende et pointe menthol, sa bouche droite sur la poire et ses notes de menthol et sa finale fraiche dynamique mais bien enrobée d'une matière ronde. TB 87

Les Terres Sombres de Cueilleron 2001 en côte roti, n'ont pas réconcilié certains avec les syrahs typées. Pourtant le nez lardé, joliment épicé avec ses notes de violettes, est avenant. Par contre, la bouche est limite svelte, fine, droite, les tanins ronds encore endormies et la finale, sont légèrement marqué d'alcool. Bref un 2001 qui s'exprime mal, encore fermée, et qui laisse plutôt apparaitre ses défauts que ses qualités de finesse, de délicatesse, d'homogénéité, de longueur et d'allonge... C'est dommage... Cela reste une joli syrah TB 88 mais très loin des 2005 et 2006 qui sont de grands vins.

La suite de l'apm au prochain numéro !

jeudi 3 décembre 2009

Un WE au 1000 étoiles : ma perception du millésime 2008 en Bourgogne

Bonjour à tous,

Cela faisait déjà plusieurs mois que nous attendions avec impatience ce dernier WE de Novembre. Préparé depuis septembre, les échanges de mail s'étaient intensifiés au mois d'octobre pour régler le bal des visites et des RDV de la multitude de vignerons que notre petit groupe d'amateur passionné Parisien patchworké d'un couple colmaro-angevin et d'un ami provenso-suisse, souhaitait rencontré. De grandes discussions en organisation millimétrée, le programme s'annoncait alléchant. Chacun choisissant ses RDVs, car malheureusement aucun de nous n'a le don d'ubiquité ! Pas moins de 14 RDV étalés sur 2 jours et demi et agrémenté de deux invitations et d'un match... Tout un programme.

Vignerons visités, sur Gevrey : Rossignol Trapet, Sylvie Esmonin, Lucien Boillot ; sur Chambolle : JF Mugnier, Ghislaine Barthod, Christian Amiot ; sur Volnay : Joseph Voillot ; sur Pommard : Vaudoisey Creusefond ; sur Meursault : Henri Germain, Buisson Charles ; sur Chassagne : Morey Coffinet ; sur Morey : Castagnier ; sur Saint Aubin : Sylvain Langoureau et je crois que l'un d'entre nous a pu aller visiter son ami au Clos de Tart, le chanceux !
Concernant les vins et le millésime, la dégustation sur fût est toujours à lire avec des pincettes, et c'est le moins que l'on puisse dire... Entre l'état d'avancement des vins, malo en cours, terminé... les soutirages et sulfitages qui commencent à se faire, les vins gôutés peuvent se présenter très différemment d'un cru à l'autre, d'un domaine à l'autre.

Je dirai simplement qu'à pareil époque le millésime 2007 se goutait beaucoup plus souple, donc plus facile et gourmand que le 2008. Ce millésime 2008, récolté fin septembre dans la plus part des cas, soit une date de vendange classique pour les millésimes pré 2000 mais plutôt un peu plus tard pour les millésime post 2000, possède une personnalité forte.

Dans l'ensemble, j'ai trouvé les vins rouges avec des structures tendues, fraiches, droites. Beaucoup présentent des matières serrées avec des tanins assez ronds mais parfois la fraicheur prend un peu le pas sur la chair, ce qui peut donner des finales traçantes, voir un peu agressives avec des tanins un peu saillants. Actuellement, les vins de la côte de Nuit sont un peu plus marqués de ce caractère que ceux de la côte de Beaune qui semblent un petit peu plus équilibrés, ou en tout cas, le caractère marqué frais se sent un peu moins. Si la matière s'étoffe avec le temp, cela pourrait donner de très jolis vins dans quelques années. De ma petite et faible expérience, je souhaite que la matière enrobe la fraicheur pour éviter un type 96 et que la densité s'épanouisse pour être plus "gourmand", "moelleux" que 2001. Mais c'est ma petite expérience !

Sur les blancs, 4 domaines visités, le caractère frais est plus enrobé par la richesse de la matière ce qui donne des profils assez élégant et surtout dynamique, un style que j'aime bien. On combine assez joliment rondeur et côté salivant. Les cuvées gagnent en élégance quand elle sont issues de terroirs un peu lourd et en délicatesse sur les terroirs fins.
Mais, comme dirait Patrick, ne pas oublier que nous avons visité l'élite de la viticulture Bourguignone et que je suis un amateur encore très jeune en terme d'historique de millésime.
Pour le détail des domaines et surtout les magnifiques repas, je ferai des CR particuliers car nos amis vignerons nous ont fait partager de grands moments d'émotions...

La suite au prochain numéro !

jeudi 21 mai 2009

Moi et la degustation de vin

Bonjour à tous,
Je suis tombé dans la degustation de vin il y a quelques années.... Depuis, c'est une éternelle découverte et ça, c'est le bonheur.... Mes goûts sont assez simples, à priori, j'aime tout ! Ce qui n'est pas sans poser quelques problèmes à ma banquière, à ma cave d'appart, à ma cave de vieillisement qui rapetisse à vue d'oeil etc etc etc.
Surtout depuis que je suis tombé sur les sites vins ! Depuis, ma vie a changé... si, si, même dans la vrai vie... Quelques exemple : je ne peux plus me promener en France sans m'arrêter à la moindre pancarte vin à vendre, mais même pire, j'organise mes vacances secrêtement jamais très loin d'un ou 2 domaines que les huluberlus des forums vins ont conseillé au travers de brillantes descriptions donnant une impulsive envie de porter sa souris ou son clavier à la bouche... Des cartons s'amoncelent dans l'appart entre les transits de cave... Quelques bouteilles vides trônent discrètement dans le salon... j'en passe et des meilleurs...
Bref une vie d'amateur de dégustation de vin !
Amicalement, Matthieu

dimanche 14 décembre 2008

WE last, Diner Exceptionnel : Chambertin Echezeaux Leoville Barton Chateauneuf Volnay Corton

Bonjour à tous,
Après une petite pause pour récupérer et préparer les bouteilles, c'est avec une grande exitation que nous rejoignons le domaine Buisson Charles à Meursault pour un dîner dégustation exceptionnel ! Les retrouvailles avec la délicieuse famille Buisson/Essa sont chaleureuses, et le plaisir est intense de revoir Nico et le grand filduf, et de rencontrer nos camarades belges Jehan et fdvb. La dégustation en aveugle qui s'annonce est juste folle, les apports de chacun vont s'avérer être magnifique ce qui est rare lorsqu'on dégute plus de 40 vins !

Un délicieux repas a été préparé par Kate, des canapés de foie gras et jambon persillé en entrée, des bouchées à la reine au fruit de mer, un roti de biche, un plateau de fromage énorme et une farandole de gateau en dessert : un menu d'enfer, merci kate pour le temps et le menu.

Résumé personnel de la dégustation qui évidemment est à prendre avec le recul nécessaire : 1 c'est mon goût, 2 c'est mon goût avec au final plus de 40 vins donc même si j'ai mis des notes, elles sont relatives à cette soirée bien sûr et aux influences que se font les vins, les uns après les autres !

Comme il est fastidieux de lire le CR de 40 vins d'affilés et que je ne l'ai pas illustré à la mode IVV, voici un best of simpliste du meilleur :
Vin Exceptionnel :
Chambertin Rebourseau 1966 : 96
Gewurztraminer SGN Ginglinger 1994 : 96
Vin Excellent :
Echezeaux Michel Noellat 1999 : 95
Gewurztraminer SGN Bildstoecklé Schuller 2002 : 94
Volnay Santenots BC 1985 : 94
Saint-Julien Léoville Barton 1978 : 94
Clos de la Roche Lignier Michelot 1999 : 93
Saint-Julien Branaire Ducru 1975 : 93
Riesling Eichberg Paul Ginglinger 1995 : 93
Gevrey Petite Chapelle Rossignol Trapet 2005 : 91-93
Meursault Charmes BC 2002 : 91-93
Volnay Santenots BC 2007 : 91-93
1er Cote de Bordeaux Château Pascot 1964 : 92
Meursault Goutte d'or BC 2007 : 90-92
Meursault Bouche Chères BC 2000 : 90-92
Chateauneuf du pape Guigal 1995 : 91

L'apéro se fait avec l'aligoté 2007 du domaine, un nez discret frais, une bouche fraiche bien enveloppé d'un joli gras et une finale droite. Bien+ 84
Ensuite nous gouttons quelques production du domaine 2007, juste mise en bouteille :
Vin 1 : Nez de poire délicat pûre, bouche longue suave, sur fond crayeux, finale fraiche grillé (Patrick m'indique qu'il ne s'agit pas de réduction mais d'un profil très mûr). Très Bien 86-88 : Meursault Tesson
Vin 2
: Nez poire note fleurie et fûmée, bouche plus structurée, mûre, belle fraicheur acidulée, finale large sur la poire. Très Bien 87-89 : Meursault Cras
Vin 3 : nez réduit poire, note beurrée noisette, fraicheur, bouche large douce enveloppante fruit jaune mur, beurrée, finale large briochée belle harmonie. Très Bien+ 88-90 : Meursault Charmes
Vin 4 : Nez poire ai note menthol brioché, bouche enveloppante droite tendue acidulée sur la poire mûre, finale souple fruit mûr lon note brioche, beurre. Excellent 90-92 : Meursault Goutte d'or.
Vin 5 : Nez grillé fermé réduit, bouche large mentholéée fruit mur mais étriqué, finale fruit mûr discrète. A revoir : Chassagne Blanchot Morey Coffinet 2007
Vin 6 : nez réduit grillé de poire, fin profond, bouche large belle densité sur le fruit blanc mûr, finale fraiche longue droite Très Bien 88-90 : Chassagne Morgeot Château Maltroye 2004

Vin 7 : Nez pétrole hydromel pamplemousse très mûr, bouche large pétrolante opulente, fianle amer très évolué sur les notes pétrolantes Bien+ 85-87 très évolué et peu distingué, ne ressemble pas à ce que je connais : Riesling Shlossberg A.Mann 2001
Vin 8 : Nez de riesling pûre, sur agrume mûr, bouche droite belle puissante attaque droite puis belle amplityude d'une matière large, finale fraiche acidulée longue. Beau vin Très Bien + (90) Riesling pfersisberg Paul Ginglinger 2004
Vin 9 : Nez fûmé très mûr, bouche large mûre belle matieère structure droite, finale longue fraiche fûmée Très Bien + (90) : Meursault Cras BC 99
Vin 10 : Nez opulent évolué fûmé hydromel, bouche dense large chargée fruit mûr, finale trop fûmé même si belle fraicheur. Très Bien 88 : Meursault Genievre F.Jobard 99
Vin 11 : Nez délicat de poire, beurée, bricohée sur fond fumé, bouche ample délicate aérienne fruit mûr fumé, finale noisette brioche très mûr mais avec ce caractère délicat et aérien. Excellent 90-92 : Meursault Bouche Chères BC 2000
Vin 12 : Nez agrume sur fond terpénique, bouche belle matière large enveloppante mais sur fond droit et sec sur les agrumes murs, les notes terpéniques, finale droite longue, saline, terpénique. Très Bien+ 90 : Riesling Zotzenberg Haegli 2000
Vin 13 : Nez agrume avec un poil oxydée très joli sur les notes terpénique, bouche droite sèche bien mûr, gourmande, fianle droite longue tendue mûre. Très beau vin sec. Excellent 93 : Riesling Eichberg Paul Ginglinger 1995


Vin 14 : Nez de melon, florale, une bouche large bien tendue, finale longue fraiche enrobée. Très Bien 88 : Bourgogne Aligoté BC 2006 !
Vin 15 : Nez de poire sur fond fûmé, note de noisette, bouche suave riche fine, finale fraiche longue. Très joli vin, Excellent 91 : Meursault Charmes BC 2002
On passe au rouge après cette belle dégustation de blanc :
Vin 16 : Nez aux notes noyaux discret, bouche large marqué noyau tanin rond, bien mûr, finale fraiche gourmande Bien 84 : Bourgogne PasseToutGrain 06 Guyot
Là, il est décidé de faire passer les vieux respectables en premier lieux
Vin 17 : Nez fondu de champignon, cèpes, cassis, note de cèdres, bois de santal très cabernet à maturité, la bouche est bien mûr fondue avec des tanins soyeux enveloppants, finale longue tendue cèpe, sous-bois, havane, tabac blond retour du cassis, complexe et classe. Excellent 94 : Léoville Barton 78
Vin 18
: Nez chocolat, champignons, cassis, a nouveau cabernet à maturité, bouche mûre, droite, longue, fruit rouge mûr, tanin soyeux large encore astringent, finale fraiche longue gardant une belle jeunesse et de grande longueur. Moins rond et charmeur, plus droit et profond. Excellent 93 : Branaire Ducru 75
Vin 19 : Nez champignon, note mentholée puis arrive le café, un léger fûmé, les épices, bouche souple large sur le moka, le menthol, fruit noir compoté, tanins larges soyeux doux, enveloppants, finale longue puissante, persistance incroyable sur des notes chocolatées épicées, réglisse, épice… Totalement fondu mais tellement doux, complexe et enveloppant, preque un poil trop souple mais magnifique quand même. Exceptionnel 96 : Chambertin Rebourseau 66
Vin 20 : Nez gourmand de truffe, fumé, bouche large merlotante sur la truffe, le sous-bois, finale large souple et douce. Excellent 92 Château Pascot 1er Cote de Bordeaux 64
Vin 21 : Nez de poivre, prune, pruneau sur un fond fûmé, bouche corpulente typé grenache cerise, sur une trame légèrement amer, tanins soyeux tonique, finale fraiche sur le fruit noir mûr, les épices et le fûmé. Excellent 91 : Chateauneuf Guigal 95
Vin 22 : nez discret de cerise aux notes floral, bouche large trame tendue cerise fruit rouge, finale fraiche. Bien+ 85-87 : Larmandier Bernier 2002
Vin 23 : Nez fruit mûr, belles épices, bouche enveloppante soyeuse fruit mûr réglisse large, finale dynamique longue mûre. Excellent 91-93 : Volnay Santenots BC 07 !
Vin 24 : Nez poivre fruit rouge, bouche mûr dense large tanin soyeux imposant, finale fruit mûr un peu marqué alcool volatile. Très Bien 88-90 : Coteaux du Languedoc Roc d'Anglade 2006
Vin 25 : Nez animal fruit mûr, bouche large sucrée, tanin séchant en finale, moins mon style Clot de l'Oum Compagnie des papillons 2004
Vin 26 : nez anis, céleri, bouche large puissante finale droite camion. Encore moins mon style. Cahors Château Clos de Gamot 88
Vin 27 : Nez de poivron rouge sur fond fruit, bouche souple, tanin astringent. Bourgeuil Domaine de la chevalerie 89
Vin 28
: Nez chocolat cassis, bouche large puissante massive tanin musclé, finale large cavalerie. Bien-Très bien si tous se fond correctement 85-88 : Cote du Roussillon, Domaine Sarda mallet, Terroir de mayolles 2001
Vin 29 : nez fleurie cassis poivre lard fûmé thym typé syrah sudiste, bouche robuste large mais joliment tenu sur le fruit noir compoté, le poivre, tanins encore un poil astringent, finale longue sur une belle aromatique finnissant moka café. Très Bien+ (88-90) Pic Saint Loup, Mas Fournel 2001


Vin 30 : Nez syrah boisé caramel, bouche lage astingente tanin séche, finale fraiche. A revoir Cote Rotie Pichon 2006
Vin 31 : Nez fûmé grillé marqué animal cassis chocolat, bouche ample, fruit mûr mais a nouveau tanin sec astringent. Bien+ (85-86) Patrimonio Y Leccia Petra Bianca 99
Vin 32 : Nez de cerise mûre, bouche mûre un peu sucrée large tanin doux, finale souple très mûr. Très Bien (86-88) Nebolio Sandrone Val Magiore 2004
Vin 33 : Nez beau cerise kirchée, fruit rouge compoté, note de cuir, bouche large tanin soyeux enveloppant bien intégré, belle équilibre, finit souple mais long et droit sur les arômes du nez. Excellent 93 Clos de la Roche Hubert Lignier 99
Vin 34 : Nez floral, fruit mûr, plein de promesse, bouche droite, dense, longue bien accompagné de tanin ample, finale fraiche longue bien enrobée. A nouveau très beau vin Excellent 91-93 : Gevrey Petite Chapelle Rossignol Trapet 2005
Là je crois que j'ai zappé le Beaune suivant !
Vin 35 : nez de poivron marqué animal, bouche ronde finale douce un peu brut. Pas noté Anjou Château Passavent Foulque Nera 2003
Vin 36 : Nez délicat cassis fûmé avec une pointe animal/cuir, bouche charpenté mûre kirché cèpe tanins soyeux enveloppants doux, finale fraiche, beaucoup de dynamisme dans la palette aromatique et très longue sur le fûmé, le chocolat. Excellent+ (94-95) Echezeaux Michel Noellat 99

Vin 37 : Nez caféiné, bouche fruit très mûr cassis un poil sucré, finale douce très souple Bien (84) Corton Renardes Maillard 99
Vin 38 : Nez pomme chaude, bouche bulle agressive, finit sucré. Pas noté et c'est un champagne belge !
Vin 39 : Nez fondu fruit mûr, champignon cèpe, sous-bois belle note de cuir, c'est profond et délicat, la bouche est une caresse à l'attaque sur le cassis le cèpe, la finale reste droite et mûre et persiste loingueme,nt sur les arômes du nez. Très beau vin à nouveau dont j'ai reconnu le millésime à l'aveugle. Excellent 94 : Volnay Santenots BC 85
Vin 40 : nez miel hydromel ananas agrume, rose, bouche attaque bien large, matière suave, puis ça se resserre en mileiu de bouche sur la rose, fruit très mûr. La finale est fraiche dynamique sur la rose, l'ananas l'agrume. Sublime et pour moi vin Exceptionnel 96 : Gewurztraminer SGN Ginglinger 94
Vin 41
: nez hydromel miel fruit exotique, bouche sucré botrytis acidulé, finale longue acide mûr cire d'abeille. Un peu moins d'équilibre que dans le précédent mais superbe vin aussi Excellent 94 Gewurztraminer SGN Bildstoecklé Schuller 2002

Ouf c'est fini, car retranscrire plus de 40 vins en dégustation, c'est plus saoulant que de les boire …

Amicalement, Matthieu

samedi 13 décembre 2008

WE 7 : Enfin du blanc, Morey coffinet Chassagne Montrachet, Batard, Puligny Pucelles

Bonjour à tous,

Suite des aventures :
L'après midi est consacré au Blanc… Vous me direz, il était temps et je partage bien cet avis ! Direction Chassagne Montrachet au Domaine Morey-Coffinet ou nous sommes formidablement bien reçu par Madame Morey Coffinet. En pleine forme, nous devisons allegrement sur les people amateur de vins en dégustant, fort bien installé dans le caveau de dégustation de très jolis 2007. A commencer par :
Bourgogne Chardonnay : Un nez de poire, une bouche large pure droite, finale ronde léger fûmé. Bien-Très Bien (84-86) et super rapport Q/P !
Chassagne Village : nez un peu réduit grillé, bouche crayeuse citron confit, finale un oeu saline pure mais un peu courte. Bien-Très Bien (85-86)
Chassagne Cailleret : nez plus travaillé, un pil réduit grillé, bouche plus charnue, note crayeuse, une finale gagnant en longueur sur la poire, craie puis note beurrée citronnée. Très Bien (86-88)
Chassagne En Remilly : Nez distingué mentholé beurré, bouche suave, droite sur une trame tendue, une finale mûr souple sur le fruit, le miel. Très Bien + (88-90)
Chassagne En Romanée : Nez de miel, menthol, beurée, bouche plus marqué roche, savoureuse, plus droite et tendue, matière grasse, finale fraiche puissante longue sur le fruit. Un vin plus "extrême", moins harmonieux que le précédent je trouve ! Très Bien (87-89)
Chassagne Fairande : nez miel, hydromel, bouche large matière délicate, suave très mûre, pêche sucrée, finale sucrée fond de pêche, épicée presque tropical, surprenant et se goûte assez extrême ! Très Bien 86-88

Batard Montrachet : nez complexe avec des notes de zan, de réglisse sur un fonc fûmé, une bouche large, matière demi-corps, belle onctuosité sur la délicatesse, ou se dégage du fruit jaune mûr, une finale équilibrée longue fine sur le réglisse les épices, le fruit jaune mûr. Excellent 92-94
Puligny Montrachet Les Pucelles : Nez réduit grillé, bouche large droite pure aux notes crayeuses sur le fruit jaune mûr, une finale bien mûr avec un léger boisé grillé pêche jaune. Excellent (90-92)

Allez, on remplit à nouveau coffre et direction repos avant d'attaquer la soirée PLBM !
Amicalement, Matthieu

vendredi 12 décembre 2008

WE 6 : Magnifique Visite au domaine Voillot à Volnay avec pommard au programme

Bonjour à tous


Ensuite direction Volnay, chez une des personnalités les plus marquantes des côtes que je connaisse, Jean-pierre Charlot du domaine Joseph Voillot. Le contexte de la dégustation est un peu spécial…

En effet, un des très jeunes ouvriers du Domaine que Jean-pierre a pris sous son aile, vient d'avoir un accident de la route et se trouve dans le coma ! Pourtant, Jean-Pierre nous reçoit avec sa bonhomie, sa gentillesse, sa sensibilité et sa très grande classe bien que l'on sente, au fond de lui, le désarroi qui l'habite devant les aléas de la vie ! Jean-Pierre, je pense à vous, et c'est seulement ceux qui ne font jamais rien, à qui il n'arrive rien ! Vous apportez beaucoup de bohneur et d'émotion autour de vous avec la discrétion, la sensibilté et l'intelligence qui est la votre, la même que l'on ressent dans vos magnifiques vins, a commencer par ces 2007 avec :

Volnay Fremiets : nez fûmé fruit noir mûr sur un fond chocolaté, une bouche large tendue aromatique, une finale tendue longue, complexe batie sur l'amertume. Très Bien+ 88-90
Volnay Cailleret : Nez plus discret, bouche charnue plus rustique de fruit mûr et réglisse, tanin un poil anguleux, finale fraiche Très Bien 86-88. 2eme fût : plus de fruit mais plus acidulé, tanin plus arrondi.
Volnay Brouillard : nez plus réduit de cerise, bouche charnue plus souple et lâche sur la cerise, finale acidulée, mûr même style que fremiet mais plus charpenté et sauvage. Très Bien 86-88
Volnay Champans : Nez mûr épicé sur un fond chocolat, bouche mûre pleine de fruit, réglisse sur une structure corpulente longue droite, des tanins soyeux amples caressants, une finale fraiche dynamique bien enveloppé, longue sur un fond chocolaté… Superbe, Excellent+ 94-96 Pommard Clos Micaut : Nez discret, bouche souple un pau lâche, chococlat, finale un poil caramel. Bien+ 85-87
Pommard Pezerolles : Nez réduit épicé discret, bouche charnue large tranin rond astringent sur le fruit mûr un peu lacté, fnale souple longue. Plus réservé que d'habitude Très Bien 88-90
Pommard Epenots : nez discret, bouche charnue, large, tanin soyeux, finale onctueuse délicate sur la fkeur, le fruit rouge mûr. Très Bien- Excellent 89-91
Pommard Rugiens : Nez très classe fruit noir, fleur, délicat, bouche corpulente droite bien enrobée de tanins rond qui gagne en profondeur en millieu de bouche, finale fraiche mûre longue puissante sur un fond cacao (2 fûts, j'ai fait mon assemblage dans le CR) Excellent 92-94.

Il est temps de partir pour le déjeuner, mais Jean-Pierre dans sa grande générosité ouvre une bouteille qui nous ferait rester des heures à discuter, Pommard Rugiens 85 : Un nez à maturité de cèpe, de truffe, de sous-bois puis survient le fruit noir mûr ensuite un fond de cuir se fait plus insistant, puis le fûmé arrive… bref, de la complexité que l'on retrouve en bouche et qui s'accompagne d'une attaque large, mûr puis les tanins soyeux fondus enveloppent le palais avant qu'une puissance maîtrisée, délicate, prolonge le plaisir dans une finale longue, douce, mûre, complexe ou s'entremêlent les arômes du nez dans une danse sans fin… Très grand, à votre image, merci Jean Pierre, Excellent+ 95.

La pause déjeuner au Cellier Volnaysien est très people, nous déjeunons au milieu de Chevalier et Laspalles et Hubert de Montille… Pourtant nous restons simple avec un beau Puligny MontRachet de Carillon 2006 qui va gagner en amplitude avec l'aération sur un profil classique de poire, noisette, bouche suave droite et longue, une finale droite fruit jaune et notes crayeuses. Le rouge est signé Robert Arnoux et je crois me souvenir que c'est un Chambolle Musigny 2004, bien fait, large soyeux avec ces notes de gentiane caractéristique mais bien accompagné par le fruit noir et la réglisse sur un fond tout en rondeur.

Amicalement, Matthieu

mercredi 10 décembre 2008

WE 5 : Rebourgeon Mure Pommard Volnay

Bonjour à tous,
Jour 2.
A peine remis de nos émotions de la côte de Nuits, nous attaquons la côte de Beaune, le verre à la bouche et le cœur vaillant, mais plus de batterie dans l'appareil photo.
Nous commençons par Rebourgeon Mure à Pommard, ou dans les magnifiques et grandes caves, nous avons pris un cours sur l'histoire Bourguignone en remontant jusqu'à Louis XI ! Pour les vins, cette fois, c'est les 2006 que nous goûtons, des vins frais, naturels, bien pinotant et gagnant en complexité avec les natures de terroir. Je les caractériserais par subtilité, finesse et une aromatique bien pinotante ! De beaux vins de plaisirs.

Beaune village : Nez de framboise, bouche gourmande en rondeur, finale large et souple. Bien 85
Beaune 1erC Vignes Franches : Un nez épicé fruit rouge, une bouche charnue, délicate aux tanins ronds et larges mais bien tenus sur la longueur, une finale longue persistante et épicée. Très Bien (88-90) et excellent rapport Q/P (15 €). Pour la petite histoire il ne s'agit de vigne pré-phyllorexique lmais d'un lieu-dit terroir qui fût attribué aux exploitants par le comte de pommard sans taxes en contre-partie, comme dirait Daniel Rebougeon, ce n'est malheureusement plus le cas aujourd'hui !
Volnay 1erC Santenots : Nez épicé framboise réglisse, bouche corpulente, dense aux tanins ronds, belle mâche, et finale large et puissante. Très Bien+ (88 –90)
Volnay 1erC Mitans : nez plus cassis, bouche charpentée, plus musclée avec des tanins encore astringents, une finale plus souple mais moins expressive. Très Bien 86-88
Volnay 1erC Caillerets : Nez fruit rouge plus mentholée, ronce, bouche corpulente framboise, ronce qui pinote joliment, une finale réglissée large et longue, dynamique, distinguée. Très Bien – Excellent (89-91)
Pommard 1erC Clos Micaut : Nez floral, bouche brut, plus rustique tanin anguleux, finale vive, un peu brute et sauvage. Bien + 85-87
Pommard 1erC Clos Arvelet : Nez floral sur fond de cassis, bouche large fruit noir, un peu confituré tanin soyeux, finale puissante sur le fruit mûr. Très Bien 88-90
Pommard 1erC Grands Epenots : nez floral sur fond de fruit noir, épice, ronce, plus complexe, bouche charpentée large puissante sur fruit mûr tanin soyeux enveloppants une finale longue puissante. Très Bien–Excellent 89-91Une belle dégustation, de beau vin, accessible à l'achat et des prix raisonnables, d'ailleurs, les cartons s'accummulent dans les coffres, c'est un signe !

Amicalement, Matthieu

lundi 8 décembre 2008

WE 4 : Chambolle Musigny JF Mugnier Rayas Bonnes Mares Amoureuses

Aventure Bourguignone, fin de la première journée 1

Du coup, nous avons 30 mn de retard pour le RDV suivant mais finalement nous ne sommes pas les derniers car 6 autres jeunes dégustateurs Parisiens arrive, eux, avec 1 h de retard ! Mais notre hôte, JF Mugnier du domaine Mugnier au magnifique chateau de Chambolle Musigny se montre très gentil et compréhensif.

Nous descandons en cave et visitons les agrandissements qui ont dû être entrepris suite à la reprise du Clos de la Maréchale depuis 2004, doublant la surface du domaine.

Nous attaquons avec le Chambolle village qui en fait est un assemblage de la Combe d'Orveaux et du 1erC Les Sentiers. Le nez est légèrement alcool, kirchée sur fruit rouge mûr doux. La bouche est charnue, gourmande, sur un bel amer de fruit très mûr avec des tanins soyeux délicats, de la finesse, du fruit, de la séduction avec une finale ronde fraiche. Bien - Très Bien 85-87
Le Chambolle Musigny 1erC Les Fuées a un nez kirché très mûr, une bouche corpulente plus structurée et d'une amertume marquée qui se prolonge dans une finale plus imposante mais moins séductrice.
Le Bonnes Mares a un nez discret de cerise, aérien, délicat, une bouche à l'attaque large mais dont l'amplitude s'arrête en milieu de bouche et évolue vers une souplesse qui manque de densité, la finale batit sur l'amertume me semble assez fuyante… Bref, un vin que je goûte étrangement eu égard a son standing. Mais il fait très froid et le vin doit être à moins de 10° ce qui évidemment ne le met pas en valeur aromatiquement ! Bref, j'espère avoir la chance de pouvoir y regouter un jour !
Le Nuit Saint Georges 1erC Clos de la Maréchale qui suit est beaucoup plus conforme, il est même magnifique avec une matière suave, longue, des tanins soyeux, amples et une finale fraiche précise gagnant en finesse sur le fruit mûr, la réglisse, les épices. Très Bien-Excellent 90-92
Le Chambolle Musigny 1erC les Amoureuses présente un nez de cassis élégant, une bouche charnue, très mûr, souple avec des tanins délicats mais qui se relache dans une finale confituré. A nouveau ce vin demande a être regoutté.
Le Musigny présente des notes florales du plus bel effet, relevant délicatement le fond de fruit mûr, épicé. La bouche attaque ample avec des tanins enveloppants et gagne en précision et profondeur pour une finale fraiche persistante fruité et florale et des notes épicées. Très Bien-Excellent 90-92
Ensuite nous gouttons le Nuit Saint Georges Clos de la Maréchale 2006 qui lui, est superbe, un nez très classe ou se mêle sur un fond de chêne grillé parfaitement intégré, le fruit noir mûr, la réglisse, les épices. La bouche est dense, longue avec des tanins soyeux tapissant et une finale fraiche et longue sur la complexité du nez. Excellent 92-94.

Au final, je reste un peu sur ma faim, et je pense que le contexte de la dégustation, le froid, le fait d'avoir déjà dégusté plus d'une 50aine de vins ont un peu perverti cette dégustation.
Nous rentrons dans notre magnifique demeure et le Tanin Addicted s'empresse de s'enfiler sa dose de tanin avec un Margaux, Palmer 93 qui se présente sous un très joli jour. Un nez de cabernet évolué, cassis, cèpe, sous-bois, note de chocolat. La bouche est par contre marqué merlot, corpulente, large, sa trame acide solide est bien enrobé par les tanins satinés fondus et finit long sur des notes cacaotées. Très Bien+ 90
Il est temps d'aller se restaurer au Tonton chez Pepita à Beaune, ou s'est toujours aussi bien, le menu est super et la carte des vins présente des prix réjouissants ! D'ailleurs, du coup, l'assemblée s'accorde à donner sa chance au Rayas 2000. Sur l'entrée, le blanc d'Henri Milan Vdt de provence est moins étonnant que le 2003. Le Saumur Clos Rougeard 2003 est marqué au nez par un fond léger de poivron sur lequel explose le fruit rouge, les épices. La bouche est corpulente mais large et ample et les tanins déjà bien fondus qui accompagne une finale tout en rondeur, maintenue par une belle matière. Très Bien, joli vin : 88
Le Chateauneuf du Pape Rayas 2000 a été servi tôt dans des verres immenses pour l'aérer. Au premier nez, il est doux, mûr, sur la prune, le chocolat, le fruit rouge mais avec de lègères notes alcool volatile. La bouche est large, avec un touché de bouche magnifique de soyeux et de caressants. Par contre, je ressens sur la finale une chaleur alcoolique peu gracieuse. Stephane pense que la sauce au poivre modifie mon feeling sur le vin. En effet, le fond de verre sera moins marqué en fin de repas mais cette finale reste assez courte. Bref, un joli nez de Chateauneuf, une bouche extrèmement sensuelle mais un équilibre discutable. Très Bien+ 90 mais je demande à voir ce vin avec les fameuses 24H00 d'aération ou dans 10 ans !
C'est fini pour ce premier jour et tout le monde se couche et dort du sommeil de l'heureux degustateur !

Amicalement, Matthieu

dimanche 7 décembre 2008

WE 3 : Rossignol Trapet Gevrey Chambertin Chapelle Latricieres

Suite des aventures en terre Bouguignone :

L'après midi commence au temple des Dciens, à Gevrey Chambertin chez les Rossignol Trapet, bien sûr. Et encore une fois quelle claque ! moi, j'adore ! Entre classisme et modernité, le meilleur de ce que la Bourgogne peut offrir à mon goût ! Pas d'esbrouffe, pas de longs discours, juste le pinot savemment cultivé et élevé en tirant le meilleur de ce que le millésime propose ! La très grande classe !
Et la dégustation, un bonheur de discuter avec David, l'humour et la chemise à carreaux de rigueur, du pur plaisir et pourtant, notre petite bande d'énergumen est bien agitée…Mais David a la gentillesse, la finesse et l'humilité des tous grands ! et les vins, tous superbes dans leur genre. En plus, 2007 leur va à ravir même les crus les plus austères ont trouvés dans cette année chaude une expression d'un équilibre sublime !
Le Bourgogne générique du domaine présente un nez un peu réduit de cassis, une bouche pleine large avec des tanins ronds et une finale savoureuse. Bien + (84-85)
Le Beaune Mariage est un peu plus dur, et finit assez court. Bien (82-84)
Mon chouchou de Beaune, les Teurons se porte toujours aussi bien, avec ses arômes de fruit rouge, framboise mûre, de ronce, sa bouche élégante, délicate, aux tanins larges et ronds et sa finale souple mais dynamique et longue sur les épices. Très Bien 87-89
Le Gevrey village a un nez sucré une fois la petite réduction évaporé, une bouche charpenté avec des tanins droits une finale en souplesse. Bien-Très Bien 85-86
Le Gevrey les Etelois sont encore une fois surprenant, avec un nez de cerise mûre, une trame droite et robuste bien enveloppée de tanins soyeux et une finale délicieusement réglissée avec une pointe de fraicheur bienvenue. Très beau vin 88-90
Le Gevrey Cherbaudes est juste incroyable, son nez large opulent envoie le fruit noir mûr, la réglise sur un fond légérement cacaoté, la bouche est dense, large sur une trame droite enveloppé de tanins fins soyeux caressants qui accompagnent une finale d'une grande délicatesse et très persistante sur le fruit mûr, la réglisse, le cacao… Excellent 90-92
Le Gevrey les Combottes présente une nez très mûr, une bouche qui frise le fruit confit et un côté confituré avec une finale souple de dessert. Bien-Très Bien 84-86
Les Corbeaux ont un nez un peu marqué alcool sur la réglisse, une bouche plus carrée, plus solide, enrobée de tanins souples et une finale mûre et large. Un vin plus souple que chez Bachelet mais dans une même veine "viril". Très bien 86-88
Le Clos Prieur a un nez réglissé sur des notes de viandes fûmés, une bouche a l'attaque large mais qui se construit sur la longueur dans une structure robuste avec des tanins sérrés et satinés, une finale droite et longue. Très Bien-Excellent 89-91
Les Petites Chapelles se gôutent merveilleusement bien ce jour. D'habitude assez austère et droit, le millésime mûr lui donne un côté charmeur avec cette bouche mûr et ses tanins soyeux qui enveloppent cette structure droite et longue. Très beau vin ! Excellent 90-92
Le Chapelle Chambertin qui suit est magnifique. Un nez réglissé délicatement fûmé, une bouche savoureuse, suave avec des tanins soyeux, une finale avec une amertume noble et d'une grande longueur sur le fruit mûr, les épices, le fûmé. Excellent 92-94
Le Latricières a le nez épicé qu'on lui connaît habituellement, mais sa bouche est moins charmeuse, droite un peu moins d'amplitude et finit à nouveau sur une amertume un peu plus poussé. Très Bien-Excellent 89-91
Enfin, le Chambertin s'annonce avec son nez majestueux, certes discret mais profond, classe sur le fruit noir mûr, les épices, un boisé distingué, discret, de grillé/fûmé. Cette bouche interminable, corpulente, dense, longue bien enrobée de tanins fin précis soyeux délivrant ses arômes de fruit mûr, de réglisse, de ronce et cette finale de grande persistance, avec une puissance tout en équilibre, vous emmenant vers des arômes fins de cacao amer de fruit noir et rouge… Bref un grand moment. Excellent++ 95-100 !
Une grande dégustation, un grand moment, qui aurait pu durer encire des heures tant on se sent bien acceuilli...merci David ! Et surtout d'avoir gardé son calme dans le bazar des chargements de cartons 2006 et les ajustements de dernière minute ! Tout le monde en veux... il resterait pas des Latricères 2002... Moi je cherche plutôt Beaune Teurons 2002...
Et pour les 2007...

Du coup, l'heure tourne et notre RDV suivant nous attend ! Mais il faut optimiser les places dans le coffre. Mathieu Dr es Espace

mercredi 3 décembre 2008

WE 2 : Chambolle Musigny, Domaine Groffier et Crozes Hermitage Graillot

La suite, c'est à Morey Saint Denis avec les Chambolle Musigny du domaine Robert Groffier ou nous attend Stephane pour nous faire une dégustation des 2007, magnifique et enrichissante tant l'échange avec Michel sera riche.
Le PasseToutGrain présente un nez friand de fraise, de cerise, une bouche gourmande dense et pleine qui pinote quand même sérieusement et finit frais et large sur une belle persistance. Bien-Très Bien (85-86)
Le Bourgogne a un nez droit fruit rouge, une bouche droite précise sur le fruit au tanin ample et une finale fraîche Très Bien 86
Le Gevrey Chambertin a un nez réduit de fruit noir, aux notes de réglisse, une bouche corpulente, c'est précis et franc avec une finale tout en fruit, note d'épice et persistance longue. Très Bien 86-88
Chambolle Musigny 1erC Haut Doix, Un nez réduit de cassis, fruit noir mûr, ronce, une bouche large, mûre avec des tanins soyeux enveloppants, dans une structure droite qui se poursuit dans une finale équilibrée, un peu amer, large, délicate explosant de fruit. Très Bien+ (89)
Chambolle Musigny 1erC Sentier : Nez explosif classe, bouche corpulente, un peu plus carrée qui finit souple et moins précis, Très bien quand même 86
Chambolle Musigny 1erC Amoureuses : un nez marqué d'une pointe alcool sur un fruit puissant et complexe, une bouche tout en délicatesse, large, ample, fine qui accompagne une longue finale de fruit, belle pureté et garnde précision. Très Bien-Excellent 89-91
Bonnes Marres : un nez explosif, profond ou les notes florales accompagne les fruits. La bouche est plus puissante, large avec des tanins envellopants magnifique qui enrobent une finale longue fruit fleur épice très persistance. Excellent 92-94
Chambertin Clos de Beze : un nez opulent mélengeant les fruit rouge, les épices, les fleurs, une grande pureté. Une bouche large, à l'attaque souple, sur le fruit rouge mûr, les notes florales, les épices, la réglisse. Les tanins soyeux amples enrobants accompagent une superbe finale équilibrée longue délivrant des flots de fruit mûr, des fleurs, des notes d'agrumes, de réglisse… Superbe, Excellent+ évidemment 94-96.

Un style très classique caractérisé par une pureté de fruit sans artifice, une précision et une délicatesse incroyable, y compris dans une dégustation ou il fait très froid !

La pause déjeuner au castel de Morey Saint Denis permet à tout le monde de reprendre des forces avec un très joli menu à prix très abordables 22 € sur une cuisine raffiné juste comme il faut, et une carte des vins pratiquant une politique tarifaire tout à fait raisonnable ce qui entraîne une grande discussion sur le vin qui sera dégusté. Faut bien dire que ces Landonne et Mouline servi à moins de 200 € sur table pour 8 personnes sont bien tentantes... Mais la raison l'emporte ! Pourtant certains sont d'humeur taquines, voir blageur... Jérôme craque, c'est le manque de tanin !

Le Saint-Aubin en remilly de Lamy 2005 est un joli vin agréable et classsique entre fruit et noisette, rond et tendu, Bien, tandis que le Crozes Guiraude de Graillot 2006 est une syrah tout de fruit et violette, avec une bouche à qui il manque un soupçon de structuture et de complexité qui font la race des grandes syrahs, de mon goût bien sûr !

Il est temps de payer après quelques dernières facéties qui n'empêcheront pas Michel de rester de marbre face à la note ! Allez dépéchons nous avant d'être en retard pour le prochain RDV, faut retourner sur Gevrey Chambertin !