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Le vin, ça se partage ! c'est comme le bonheur... Le bonheur simple d'une dégustation de grand vin de Bourgogne ou d'une belle syrah ! Alors n'hésitez pas à consommer ce blog sans modération, contrairement à l'Alcool qui se consomme, majeur et avec modération. La plus part des vins sont dégustés et crachés.... Consulter le aussi en vidéos sur YouTube
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samedi 9 janvier 2010

Vins de fête : Bouchard Clos Vougeot Bonnes Mares Moulin Vent Riesling

Bonjour à tous,

Les fêtes sont évidemment l'occasion d'ouvrir de belles bouteilles. Quelques unes me faisaient de l'oeuil dans la cave depuis un certain temps et l'occasion de quelques jours en Bourgogne m'a permis de me débarasser de ces vieilleries qui trainaient dans la cave.

Question menu, faisans et perdreaux raménés gentiment de la chasse par un bon camarade, nous ont donné l'occasion de cuisiner les volatiles sous différentes formes. Le faisan en salmis, les perdreaux en cocotte enveloppés de choux blanchis. Un délice... Le tout accompagné de coing rôti, d'une purée de navet et de cèpes, une petie idée du bonheur. En entrée les huitres d'Oléron et un foie gras térriné maison ont commencé de nous régaler les papilles...

Pour accompagner tout ça :

Blanc de Lynch Bages 90 : Nez complexe pétrolant très riesling avant que n'arrive un fond beurrée, du coing mûr, des notes agrumes et fond fûmé. la boucge attaque droite, longue, belle matière ronde, grande profondeur sur le pétrole, le coing, le beurre. La finale est tout en équilibre, longue, complexe, fruit jaune mur, pétrole, beurre. Excellent 92

Riesling Eichberg Ginglinger 2001 : Nez légèrement pétrolant sur fond d'orange confite, note citron et miel. La bouche attaque grasse, belle matière puissante puis cela s'allonge, droit bien enrobée, finale fraiche longue agrume, pétrole, miel. Trés Bien 90

Sauternes Chateau Sigalas Rabaud 1995 : Nez d'orange confite, quinquinat, cire d'abeille, hydromel, des notes de miel, de pain d'épice. La bouche est large, dense, sur une belle trame droite, pas trop sucré et une finale large, dynamique, avec une longue peristance sur les arômes du nez. Très Bien + 90

Sur les gibiers à plume, nous avons opté pour des rouges Bourguignons, pour les gibiers à poils, Bordeaux et le sud furent à l'honneur...

Moulin à Vent, Jadot, Chateau des Jacques Clos des Rochegres 2005 : Un nez ouvert, séducteur, de cassis mûr, de fraise des bois, sur un fond boisé fûmé avec une pointe vanillée et des notes d'orange sanguine, de sous bois. La bouche est large, corpulente, avec des tanins ultra soyeux, sur le cassis mûr, le fûmé, l'orange sanguine. La finale est fraiche, longue, grand équilibre et belle amplitude, tou_t en gourmandise de fruit mûr, d'un joli boisé et de notes fraiches. Un très beau gamay. Très Bien - Excellent 90 -92

Bonnes Marres, J. Belgrumme, négociant éleveur 1981 : Un nez de cuir, de sous bois, des notes kirchées sur un fond tabac, fûmé. La bouche est droite, puissante à l'attaque, grosse structure longue, tanin rond fondu, qui se fluidifie dans une finale droite manquant un peu de peps mais longue aromatiquement sur le kirch, le cuir. Manque un peu de matière et de dynamisme dans la finale mais bien belle bouteille. Excellent 93.

Clos de Vougeot, Bouchard Pere & Fils 1966 : Un nez complexe, de cassis, de cêpe sur un fond léger fûmé puis griotte, fruit rouge confit, café, sous bois. La bouche est corpulente, puissante avec des tanins fondus soyeux, amples prenant la largeur et s'épanouissant sur le fruit noir mûr, la cassis confit. La finale est fraiche, remance la puissance sur le fruit rouge un peu confit, léger acidulé, et grande longueur sur le cuir, le cèpe, le café. Très grand vin, Exceptionel 96.

Belle soirée gastronomique, beaucoup de plaisir pour terminer 2009 et bien commencer 2010 !Amicalement, Matthieu

dimanche 6 septembre 2009

La dernière côte... : Napa Monticello Jefferson Cabernet Lagune 90 Haut Medoc

Bonjour à tous,

C'était la dernière côte de l'été et donc nous l'avons honoré ! Divinement saisie sur un tapis de braise de chêne rougeoyante, son attaque ferme et son coeur fondant nous ont saisie de bien être. Pour l'accompagner :

Haut Medoc, Château La Lagune 90 : Un nez marqué tertiaire de champignons, cèpe, belles notes de cuir sur fond de fruit mûr. La bouche est corpulente, large à l'attaque, avec de beaux tanins soyeux, et gagne en profondeur mais aussi en souplesse à l'aération sur le fruit noir et rouge mûr, le cuir, le champignon. La finale reprend de la fraicheur et finit persistante sur les arômes du nez avec un petit coté fruit rouge compoté très agréable. Sur cette bouteille, le style est plus souple que sur la précédente. 91 Excellent.

Napa Valley, Monticello Vineyards, Jefferson Cuvée Cabernet Sauvignon 2005 : Un nez compoté de fraise, de cassis, de banane, avec des pointes vanillées. La bouche est sphérique, corpulente, avec des tanins veloutés procurant une sensation de douceur et volupté accompagné de l'inévitable pointe de sucrosité qui transparait dans le côté glace cassis vanille. La finale est large et gagne en fraicheur pour se prolonger sur le fruit compoté, un coté léger amer, des notes de poivron et un fonc grillé/fûmé. Une "crème" de vin qui n'est pas de mon style mais qui se boit agréablement. Très Bien + 88-90

Personnellement, l'accord Lagune m'a bien plus d'autant que j'avais déniché quelques girolles abordables au marché permettant aux arômes fumées grillées de la viande et aux girolles de répondre à ceux du vin. Par contre, le côté cassis vanille du Monticello se mariait moins bien aromatiquement, là ou la struture veloutée qui gardait de l'allonge, accompagnait parfaitement la consistance de la viande ! Un pomerol évolué aurait été un bon compromis ! (c'est souvant un bel accord avec la côte en Bordeaux, sinon, un Grand Volnay ou une belle Côte... de Beaune).

Pour finir, il restait du Sauternes Rayne Vigneau 96 vacuviné depuis quelques jours : Un nez marqué par l'ananas sur fond de cire, de fruit confit. La bouche est large, dense, sensation sucré sur des arômes d'orange confite, de cire. La finale est large, toujours une pointe sucrée, assez persistante sur les arômes du nez. Plus épanoui et délié qu'à l'ouverture, le vin reste tout de même puissant et encore sucré. Très Bien 85-87
Amicalement, Matthieu





jeudi 15 janvier 2009

Deux anniversaires à ne pas manquer : Latour Las Cases La Turque Guigal Giscours Gruaud Larose


Pas de chance, Nico a un job qui tombe le soir du repas d'anniversaire de 2 des lascars de notre petite bande… Nous, on a la chance d'avoir 2 remplaçants qui ne sont pas venus les mains vides… T'inquiète Nico, t'as rien raté d'exceptionnel non plus, juste quelques très beaux vins, jugez plutôt :

Apréro : Vouvray Brut 2001 Huet Un nez marqué par la pierre à fusil, les agrumes citrons, une bouche vive, droite tendue presuqe tranchante dans un registre fin léger, une finale droite longue de persistance moyenne. Très Bien

Avec l'entrée : Meursault Charmes BC 89 : Un nez réduit à l'ouverture aux notes de menthol puis apparaît de doux arômes de frangipane, de noisettes grillées. La bouche s'ouvre tranquillement mais surement sur une matière ronde, large de noisette, de grillé, de frangipane, la finale se poursuit en largeur et laisse des notes beurées, amende, noisette. Très Bien+
Le Pavillon blanc de Margaux 91 est malheureusement oxydé.
Le Riesling, car il en fallait un quand même, merci Mathieu, provient du Hengst et il est signé de Josmeyer dans le millésime 2002. Son nez est sans équivoque celui d'un Riesling tendu, droit, marqué de notes naphtées, d'agrume citronées puis plus pamplemousse. La bouche est tendue, droite comme I, puissante avec des arômes salins puis tourbés. La finale est longue et aux arômes tourbées s'ajoutent un fond d'agrume citronée, belle persistance. Excellent

On attaque les rouges sur une joue de bœuf fondante et sa purée. Comme récemment tenté, on décide d'aller du plus vieux au plus jeune en mettant les vins puissants derrière les plus délicats. Ça démarre avec :

Saint Julien, Château Gruaud Larose 1979 : un nez marqué par l'écurie à l'ouverture qui va évoluer vers le cuir puis arrive un beau cabernet de fruit noir et ses notes de poivron grillé sur un fond champignon, fûmé. La bouche est robuste, droite, un côté salé et une certaine rusticité bien que les tanins soient fondues et soyeux. La finale évolue sur une fraicheur acidulée, c'est long et ça persiste très joliment sur une belle complexité de fruit noir, de poivron grillés, des notes de cuir, de champignon sur un fond de thé fûmé. Très beau vin que nous avons placé en Haut Medoc et personnellement plutôt de type Moulis étant donné le côté rustique et sur un millésime des années 80. Perdu. Je ne connais pas bien le millésime 79, mais là je suis très surpris de la jeunesse du vin. Très Bien – Excellent

Margaux, Château Giscours 1989 : un nez fin de fleur, d'épices, sur un fond de fruit rouge mûr et des notes d'oranges confites. La bouche est large assez merlotante à l'attaque puis la structure corpulente fait très cabernet, c'est délicat, les tanins sont soyeux, et cela dégage du fruit rouge mûr, des épices. La finale présente une certaine amertume qui prolonge le vin sur les aromes du nez. Le côté fleur et l'attaque merlot m'ont initialement orienté vers Pomerol, mais la structure me guide vers Saint-Emilion. Perdu mais Très Bien +

Saint-Julien, Château Léoville Las Cases 1989 : un nez de fruit rouge mûr, de réglisse accompagné d'un boisé chêne grillé très classe. La bouche est droite, charpentée, longue, profonde avec des tanins soyeux enrobant avec de beaux arômes de fruit mûr, de havane, de grillé. La finale est superbe car elle est dynamique et bien enrobée par les tanins, c'est long et très persistant sur les arômes distingués du nez. Superbe vin encore un peu comprimé mais dans 10 ans… Excellent, et probablement exceptionnel dans quelques années ! Là, j'étais d'abord au sud, en Espagne ou en Italie, puis je suis remonté sur la rive gauche au fur et à mesure de l'ouverture du vin.

Riberra Del Duero, Vina Sastre 1998 : un nez de fruit noir mûr sur un fond réglisse avec des notes marquées de boisées toastées. La bouche est large, fondue, structure robuste sur la fleur, le fruit noir très mûr avec des notes de toastés fûmés grillés. La finale est fraiche et se prolonge sur une jolie longueur de fruit noir mûr presque confituré le toasté le grillé. L'aspect sucré et la matière abondante plus le toasté grillé, je lance un Sud-ouest type madiran (je sais aussi que c'est la bouteille de Stéohane) mais non perdu, pour autant c'est un très beau vin Très Bien – Excellent

Pommard, 1erC Clos Chanière Domaine Parigot 2005 : le nez kirché, noyau puis cerise, réglisse sous-bois sur un fond délicatement boisé ne trompe pas, c'est du pinot. La bouche est large délicate (surtout par rapport aux vins précédents) sur le fruit mûr. La finale tout en équilibre est aérienne sur la cerise, un fond un peu boisé. Ça manque encore de complexité mais c'est très gourmand et mûr. Très Bien

Côte Rotie, la Turque Guigal 2000 : Un nez très marqué par un élevage boisé toasté vanillé très dominant (trop ?) et un peu raccoleur à l'ouverture, j'aurai pu me croire à Bordeaux… puis arrive à émerger un peu de cassis très mûr et de légères notes de lard. La bouche attaque large et se développe ample et profonde dans une structure corpulente avec des tanins magnifiques, moelleux, soyeux sur le fruit noir très mûr et ce boisé évoluant vers plus de classe à l'aération. La finale est longue, ample, bien enrobé par ces tanins doux et pregnants mais surtout une persistante hallucinante de longueur, gourmande avec ce fruit noir très mûr mais pas sucré, un poil marqué alcool, beau boisé classe mais l'ensemble manque encore de complexité. Bref un peu déçu mais probablement un énorme potentiel ! A date Très Bien - Excellent

Pauillac, Latour 1997 : un nez de cabernet marqué par le poivron avec un côté un peu sous-maturité sur fond de cassis, de mûre, des notes animales et un fûmé délicat. La bouche est charnue avec des tanins terriblement soyeux, c'est long mais à nouveau ça manque d'un poil de maturité et la colone acide est difficilement enrobé par les tanins. La finale est longue et très persistante porté par la fraicheur, limite acide, sur le fruit noir, le tabac, le fûmé. Bien-Très Bien. Quelqu'un lance 2002 et je suis tout à fait aligné, c'est un rive gauche, c'est sûr, bien que le fûmé initial m'ai fait dire Haut Brion pour rire ! Finalement c'est bien un premier mais Latour, mais là ou je suis surpris c'est 97. Jusqu'à maintenant, les 97 que j'ai bu était plutôt souple, et c'est le manque de fraicheur qui les caractérisait (de mémoire récente GPL, et Potensac)…

Enfin sur le desssert, le Sauternes Rieussec 2000 est très puissant au nez sur ces notes d'oranges confites, de quinquinats, de sucre, c'est assez écoerant. La bouche évolue sur le même registre de puissance, très grade richesse, beaucoup de liqueur, c'est sucré et écoerant à mon gôut, la finale est longue et persistante mais c'est too much et beaucoup trop jeune pour moi ! Bien

Un très beau diner de reprise, des aniversaires fêtés dans les règles de l'art avec cette série de LaLaLa's ! (pour les curieux, Latour, La Turque, La's cases ) et pour moi, l'ordre du plaisir ce soir : Las Cases 89, Gruaud 79, La Turque 00 un rien devant Vina Sastre 98.

Amicalement, Matthieu

dimanche 2 novembre 2008

Du Foie Gras, des spaghettis, un Sauternes 1986, une petite idée du bonheur

Bonjour,

Un cadeau oublié d'un bloc de foie gras nous adonné l'occasion de re-tester cette recette sympa ! Car le foie gras en pure dégustation manquait de chair, de fondant, de poivre... Du coup, direction la casserole ou réduisait quelques champignons dans un fond de veau... Délicatement versé sur les spaghettis, cette sauce fût un bonheur surtout accompagné de :

Sauternes, Chateau d'Arche 1986 : Un nez d'agrume confit aux notes de menthe, de fruit exotique, passion, de miel. La bouche est opulente, large, sur le fruit rôti, miel, épice, et garde une bonne ligne directrice. La finale est acidulée, de belle persistance, sur l'hydromel le quinquinat et légèrement fûmé. Pas le plus fin, ni le plus frais, mais très agréable et à maturité. Bien-Très Bien.

Par contre, comme souvent, superbe accord avec les pattes, l'agrume confit, les notes mentholées miéllées se mariant au note de foie, le fûmé avec le champignon et la liqueur avec la sauce !