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Le vin, ça se partage ! c'est comme le bonheur... Le bonheur simple d'une dégustation de grand vin de Bourgogne ou d'une belle syrah ! Alors n'hésitez pas à consommer ce blog sans modération, contrairement à l'Alcool qui se consomme, majeur et avec modération. La plus part des vins sont dégustés et crachés.... Consulter le aussi en vidéos sur YouTube
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dimanche 21 mars 2021

Retour sur le WE bourguignon avec des 2019 et 2020 haut en couleur enfin surtout 2020

Bonjour à tous,

Donc, escapade bourguignonne, parenthèse bienheureuse tout juste avant reconfinement...


Plusieurs visites chez des vignerons contents de voir un peu de monde, grands moments de partage après presque 2 ans sans se voir... Et heureux après l'enchainement de 3 beaux millésimes mûrs 18, 19 et 20.

Justement, ces 19 et ces 20. Les 19, quasiment tous déjà en bouteille ou sur le point de l'être. Très beau millésime, chaud certes, mais d'un classisme, d'une harmonie, redoutable, avec de joli fraicheur (acidité finale) qui évite le pataud, et pas spécialement d'arome confit même si certains crus présentent parfois un peu plus de souplesse en finale. Un millésime que je garderai plutôt, pour qu'il continue à se patiner sous verre. Quelques très Grosses quilles goutées :-)

Les 20, c'est plus compliqué. Bon déjà l'exercice de la dégustation sur fût avec des cuvées aux évolutions disparates, d'un cru à l'autre, d'un fut à l'autre, est toujours compliqué. Des grandes variations sur les malos, terminés parfois, en cours, voir pas commencé sur certains crus... Mais je dirai, un millésime assez extrême (début de vendange dernière semaine d'Aout...), chaud, bien sûr, donc mûr, haut degré, Très grosse concentration de matière, des couleurs parfois plus proche de la syrah :-) (les raisins avec des peux épaisses, et peu de jus), des rendement plutôt faibles mais pas partout... Ma conclusion, des cuvées qui s'annoncent superbes, d'autres avec des petites sucrosités, des matières qui accrochent un peu (mais attention élevage pas terminé). Un millésime assez extrême, qui a mon avis risque d'être hétérogène, et qui à date, offre moins de lisibilité des terroirs (mais je mettrai cela sur l'élevage qui "débute" ). RDV en novembre pour une plus juste appréciation.

Et sinon, les diner avec les potes du lourd. Que des très bons à superbes vins non obstant 3-4 bouteilles fatiguées/bouchonnées. Quelques retours rapides de mémoire.

Diner de vendredi : 



Sancerre, Bouley La Côte 2011 (Vidéo 5:10). Joli nez, discret mais dense, Fruit jaune, note florale, pointe buis, fond de roche. Bouche corpulente, belle attaque, joli matière ronde et ample, finale acidulée, friande mais légère sensation de résiduel. TB-Excellent 92 (16,5)

VdF (Anjou), Bernaudeau Les Nourrsions 2017 (Vidéo 6:05) : A 24 H, très joli chenin, droit, fruit jaune, note légèrement pâtissière, friande (trop marqué la veille), puis florale, tilleul, fond de craie. Belle bouche ample mais précise, belle fraicheur qui tend la finale et belle persistance. Excellent 93(17)

Chablis Droin Le Clos 2002 (Vidéo 6:50) : Pas vu chables au départ, puis à l'aération, les notes de champignion, mousseron, la pointe coquille d'huitre, suyr un fond fruit jaune mûr se font plus précise. Bouche large, ample puissante mais droite, finale qui se resserre, précise, et longue persistance (on identifie vite le GC) Excellent 94 (17,5)

Gewurztraminer, Zind Humbrecht Clos Windbuhl 2004 (Vidéo 7:50) : Enorme Clos Windsbuhl. Seul Marie a identifié, le Gewurz, d'autres étaient en Riesling ou en Pinot Gris. Superbe nez, peu variétal mais aux superbes notes, de pralin, de fruit sec, pointe moka, puis tourbé, fond léger pétrole cire d'abeille. Bouche magistrale d'équilibre, grosse matière soyeuse, précise, énorme fraicheur qui tend l'ensemble, finale gourmande mais lourde et persistance impressionnante, mirabelle, pointe exotique, de tourbe, de pralin, de moka, fond pétrole, cire d'abeille... Exceptionnel 95 (18)



Pauillac, Pichon Comtesse 1989 (Vidéo 9:30) : Là encore exceptionnel bouteille. Peut-être la plus belle du WE. Un nez de Pauillac alliant la classe et la gourmandise, cassis mûr, compoté, notes sous-bois, champignon noble cèpe grillé puis épice boite à cigare, fond tabac blond, fumé. Bouche superlative, charpentée, concentré de tanins soyeux, veloutés, diablement séduisant, cela tien sur la structure et la puissance, jusque dans la finale avec une persistance incroyable. Exceptionnel 98 (19) Longtemps que je n'avais bu un Bordeaux de ce calibre.

Bonnes Marres Groffier 2011 (Vidéo 10:50) : Enorme déception, avec une réduction grillé, pétard qui écrase tout, ou alors issu du fût, mais en tout cas cela m'a gâché le plaisir. les camarade sont moins durs mais déçu aussi.

Chambertin Clos de Beze Groffier 2007 (Vidéo 11:10) : heureusement, là, on retrouve la grande classe du CdB de Groffier. Nez affriolant, framboise, groseille, belles notes florales puis plus épicé, fond commençant à aller sur le cuir, le tabac. Très joli bouche, friande, puissante mais délicatement concentré de tanins fins et précis, belle fraicheur qui dynamise la finale sur une belle persistance classe. Excellent-Exceptionnel 95 (18)

Volnay, Buisson Charles Santenots 2009 : Très joli santenots qui a nécessité 24H d'aération pour donner sa pleine mesure. Difficilement plaçable en 09, tant le nez présente des notes fraiches de ronce (Patrick nous a confirmé que cette année là il a gardé 30% de rafle). Nez de framboise, puis plus fruit noir, mûre sauvage, belles notes d'épice, réglisse, ces pointes de ronce, rafle, humus sur un fond léger cuir puis plus moka. belle droite, profonde, jolis tanins soyeux, et finale qui garde de la fraîcheur, tout en friandise sur le fruit plus noire, les épices, les pointes fraiches de ronce, rafle, sous-bois, et ce fond de cuir et de moka. Excellent 93 (17)

Côre Rôtie, Jamet, Côte Brune 1999 (Vidéo 9:30) : PoPoPo, le nez envoie du lourd. cassis compoté, friand puis belle note de viande séchée, de bacon grillé mais élégante, pointe de poivre, d'épice, fond de cuir, de tabac blond. La bouche est énorme, de concentration mais aussi de précision, et de finesse, c'est puissant, profond, avec une belle sapidité, et une dynamique jusque dans la finale, fraiche, précise, et une persistance sans faille sur le cassis compoté, friand, le rôti, la viande séchée, note poivre d'épice et le fond de cuir, tabac... Exceptionnel 97 (18,5)

Le diner de samedi


Malheureusement Silex de Dagueneau abimé, Lagune 82 bouchonné, tout comme Pommard Grands Epenots Rebourgeon 99, quelle dommage, ce vin me faisait fantasmer...

Riesling, Trimbach Frederic Emile 2010 (Vidéo 12:40) : Un nez pointue, archi classique du domaine, citronnée, puis mirabelle fond pétrole, une bouche avec pas mal de gaz, droite comme un i, tendue, voir vive, finale vive sur le zest de citron puis les notes agrumes plus classiques, jusqu'à la mirabelle fond de roche, silex, puis pétrole. Excellent 92 (16,5+) Un poil trop vif pour moi :-)

Riesling, Josmeyer Saemin 2008 (Vidéo 12:50) : Nez superbe de riesling a maturité, mirabelle, note agrume pamplemousse, puis plus florale, fond pétrole, bouche d'école, précise, belle matière au toucher léger gras, grande fraicheur qui tend, l'ensemble. La finale est profonde, presque puissante superbement enrobé, et longue finale. Excellent 94 (17,5)

Pomerol, Chateau La Conseillante 1985 (Vidéo 13:25) : Nez magnifique, de fruit noir cassis, léger compoté, friand, puis belles notes fraiches plus graphite, d'épice cèdre, pointe de champignon noble presque truffe sur un fond tabac, fumé classe. Bouche très soyeuse, belle concentration, qui reste droite, on sent que le millésime est mûr, on l'identifiera, jolie finale sur la structure, longue, friande, voir gourmande mais précise, et restant tonique. Excellent 94 (17,5)

Vosne Romanée, Engel Les Brulées 2002 (Vidéo 14:00) : Joli nez de pinot à maturité, fruit rouge mûr, note de pivoine puis plus girofle sur un fond léger cuir, puis humus, cèpe. Bouche très soyeuse, dense, belle fraicheur qui permettra de trouver le millésime et longue finale, acidulée, framboise, épice girofle fond léger cuir, et humus, champignon noble. Excellent 94 (17,5)

Pinot Noir, Ginglinger Les Rocailles 2004 : Un nez tonique de fruit rouge et d'épice réglissé, fond frais sous-bois, humus. Bouche dense aux tanins un poil rustique (le millésime) mais fraiche, sapide, sur le fruit rouge, les épices, sur un fond sous-bois, ronce. Finale fraiche, tonique et joli persistance. Un pinot alsacien pas aidé par le millésime, ni par l'ordre de dégustation, mais très joli. Excellent 91 (16,5)

Volnay, D'angerville Champans 1990 (Vidéo 14:30) : Nez superbe de pinoy à maturité, fruit rouge et noir, léger compoté, friand, belles notes d'épice réglisse, pointe fraiche de ronce, sous-bois, sur un fond moka. Bouche droite, charpentée, puissante, profonde, jolis tanins soyeux, précis, et très belle finale longue, fraiche, presque puissante, sur le fruit noir et rouge mûr, les épices, la pointe humus, champignon noble fond moka. Excellent-Exceptionnel 95 (18). Un petit ton en dessous du Chanpans de Voillot, qui est moins austère, plus festif, charmeur :-)

Superbe WE. ça fait du bien, recharge complète des batteries en vue des 4 semaines de confinement... Et vivement novembre :-)

Amicalement, Matthieu


dimanche 28 février 2021

WE Hommage : Bourgeuil Chevalerie Busardières 15, Sancerre Gaudry Tournebride 18, Bandol Tempier 17, Saint-Julien Lagrange 13, Pommard Laurent Rugiens 17

 Bonjour à tous,

Quelques jours off cette semaine, l'occasion de passer récupérer des bouteilles à la cave de poche et de les gouter :-) Mais aussi une très triste nouvelle avec le décès de Stéphanie Caslot du domaine de la Chevalerie, dans mon Top 3 des domaines Ligériens. Quelle Tristesse, mes condoléances à la famille, et quelle perte pour les vignerons...


Mais commençons d'abord par ce Sancerre. J'avais beaucoup aimé le pinot de Vincent Gaudry bu dans un diner à l'époque ou l'on pouvait encore vivre normalement. Je ne suis pas passé à côté de l'occasion de découvrir la version sauvignon.


Sancerre, Vincent Gaudry le Tournebride 2018 (vidéo 0:25) : Un nez expressif, mûre, de fruit blanc, puis plus ananas, exotique, note classique buis acacia, pointe léger ox quasi caramel, fond amande avec un côté silex, citronée. La bouche est droite, mûre, matière ronde, puis joli fraicheur, c'est tendu, voir vif, sur la pomme granny, le citron, puis plus exotique, ananas, note buis acacia, pointe massepain, frangipane (léger ox ?), fond amande et surtout craie. La finale est fraiche, pleine, persistance intéressante de fruit blanc, léger sensation de sucre (résiduel ?), pointe buis acacia, fond amande tournant un peu frangipane. TB 88 15 pour ce joli sancerre dans un style mûr, que j'affectionne.

Bandol, Domaine Tempier (lulu) 2017 (vidéo 2:30) : Un nez friand, de cassis marqué, liqueur de cassis, note épice, poivre, puis orange sanguine, pointe légère sauvage, de cuir, gibier, lièvre, fond cacao. La bouche est charpentée, droite, joli fraicheur, puis beaux tanins soyeux (étonnement prêt), c'est puissant mais équilibré, friand, sur la liqueur de cassis, la cerise noire, note épice poivre, puis orange sanguine, pointe gibier lièvre, fond cacao. La finale est fraîche, très friande, liqueur de cassis, cerise, note orange sanguine, fond cacao et cette pointe gibier. Très joli, déjà friand, et pas une once de rusticité tannique. Excellent 91 (16,5)

Puis donc, comme un mauvais hasard, alors que j'avais commandé 2 Busardieres de la Chevalerie que je vais chercher jeudi, chez la cave de poche, Camille m'annonce le décès de Stéphanie la veille... partie si jeune, quelle tristesse. Mes condoléances à la famille que je ne connais pas mais dont j'apprécie tellement les vins, dans le Top 3 des domaines Ligériens... Dont cette cuvée que j'adore, et que je bois avec une belle pensée pour Stéphanie.

Bourgueil, Domaine de la Chevalerie, les Busardières 2015 (vidéo 4:15) : Un nez friand de fruit rouge, fraise, groseille, note d'épice, d'agrume, typé orange sanguine, pointe léger animal du cabernet, fond noyau, léger cacao. La bouche est corpulente, ample puis droite, tendue, tanins fins et précis, soyeux a souhait, sur le fruit rouge acidulé, fraise, groseille, note d'épice plus patchouli, toujours cette note orange sanguine, et la pointe animal, fond plus noyau de cerise. La finale est fraiche, acidulée, tonique et belle persistance de fruit rouge acidulé, note épice, patchouli, orange sanguine, pointe animal et fond noyau. Excellent 91+ (16,5+) avec cette note animale, peu fréquente habituellement sur cette cuvée.

Saint-Julien, Chateau Lagrange 2013 (vidéo 6:30) : Un nez marqué de l'élevage sexy fraise vanille sur un fond fumé, puis à 12H, le cassis finit par surnager, mais c'est toujours écrasé par les notes fraise, vanille d'élevage, une pointe fraiche poivron rouge grillé, fond fumé même pas balsamique. La bouche est charpentée, tanins soyeux, c'est frais, mais écrasé de la fraise, et surtout vanille, même pas sexy car limite écœurant. La finale est fraiche, fluide et persistance honnête sur cette fraise/vanille. B 87 (14,5). Que s'est-il passé chez Lagange, juste cette bouteille (j'espère), d'habitude un vin qui garde de l'élégance, là c'est International style, cela aurait pu venir de Californie, d'Australie... Autant j'aime bien de temps de temps les vins sexy, mais qui garde de la personnalité, là, c'est vraiment trop international pour moi...

Pommard, Domaine Laurent (Père&Fils) Rugiens 2017 (vidéo 9:00) : Un nez marqué d'une réduction pétard, grillé insistante, peu élégante, puis à 4H, arrive un peu de cassis, des notes épices que je devine réglisse, sur ce fond grillé, pétard, ça manque d'élégance, de naturelle (le comble pour un vin qui se prétend nature…). La bouche est corpulente, large, joli tanins soyeux, c'est précis, de la fraicheur, de la profondeur même, sur le cassis, puis plus fruit rouge, cerise, note épice réglisse, puis floral presque patchouli, fond sur ce côté réduit grillé, pétard manquant d'élégance à mon gôut. La finale est fraiche, tonique, puissante, son côté Rugiens, et persistance intéressante de cassis puis cerise, note épice mais un peu écrasé par cette réduction grillé pétard... Bon, moi qui suis sensible à ces réductions, je ne suis du coup pas grand fan. Après, le vin est très bien fait, avec cette jolie bouche MAIS pour un Rugiens, je trouve que cela manque de complexité, de fond (bon le millésime n'aide pas). C'est bon mais cela reste un vin facile (qui renvoie vite en perception à simple, ce qu'il n'est pas forcément), marqué de cette réduction peu élégante. TB 90 (16)

Cote du Roussillon, Pithon Lais Blanc 2019 (vidéo 12:40) : Un nez typique, classique du cru, sur le fruit blanc, la pomme, note de foin, d'herbe séchée, pointe plus agrume, sur un fond d'amande et léger cire d'abeille. La bouche est droite, joli matière ronde, de la structure et de la profondeur, presque de la fraicheur, sur la pomme plus granny, presque citron, note foin, herbe séchée, pointe agrume, fond amande et cire d'abeille. La finale est droite, friande, acidulée, sur la pomme, le citron, note herbe séchée, foin, pointe plus fenouil presque, fond amande, cire d'abeille. Excellent 91 (16,5)

Amicalement, Matthieu

dimanche 27 septembre 2020

Vins du WE : Meursault Limozin, Gevrey Etelois, Sancerre Pinard, Marsannay Champs Salomon

 Bonjour à tous,


Meursault, Henri Germain Limozin 2010 (vidéo 0:15) : Belle couleur or, un nez expressif élégant bien marqué de poire, fruit blanc, note d'évolution oxydation légère d'épice, puis plus chevrefeuille, tarte citron meringuée, pointe beurre frais, brioche, fond amande, aubéoine, bouche large à l'attaque, ample, joli matière soyeuse, puis ça se tend, c'est droit, sur la poire, puis je fruit balnc rôti, pointe épice presque safranée, note tarte citron mleringuée, un côté beurre frais qui donne ce joli gras, fond amande aubépoine, finale fraiche tonique, précise, et jolie persistance poire, fruit roti, épice, tarte citron et fond amande. Excellent 92 (16,5)


Gevrey Chambertin, Rossignol Trapet Etelois 2008 (vidéo 2:20) : Un très joli nez séduisant de framboise, de groseille, belle note d'épice réglisse puis marqué de note plus végétale, ronce, sous-bois, fond fumé, avec un coté léger grillé. La bouche est droite, jolis tanins soyeux de belles densités, profil amer, un coté léger lacté boisé, dans une structure tendue, fraiche de groseille, note fraiche ronce, sous-bois, pointe boisé fraise, épice presque vanille, fond fumé grillé. La finale est fraiche, voir vive, qui chauffe un peu les boyaux, et persistance intéressante de framboise, de ronce, végétal noble pointe réglisse, fond fumé. TB-Excellent 90 16+, pour un 2008 c'est très bon car bien enrobé, Sylvia aime beaucoup, mais c'est vif en finale :-)...

Sancerre, Vincent Pinard Clémence 2018 (vidéo 4:35) : Un nez séducteur de fruit jaune mûr, puis belle note buis, acacia, pointe fruit exotique ananas, fond entre roche et amande. La bouche est droite, tendue, joli matière large, c'est acidulée plus citron, note buis acacia, fond amande. La finale est fraiche, vive, tonique, salivante, et persistance intéressante citron acidulé, buis, acacia, fond roche et amande. TB 90 (16) Mais presque trop vif.... pour un 2018.

Amicalement, Matthieu


dimanche 19 juillet 2020

Vins du WE pré-anniv : Pomerol Conseillante, Gevrey Etelois, Chablis Droin

Bonjour à tous,

Préparation gentille de ma nouvelle année ce WE. D'ailleurs pour ceux qui me suivent, et voudraient en savoir un peu plus sur moi, j'ai participé à un projet type confession, sur l'entrepreneur en moi. Bon, c'est très perso bien sûr, mais j'y évoque mon parcours pro d'entrepreneur, mais aussi ma passion du vin... Alors ceux qui voudraient mieux comprendre mon rapport au vin, vous pouvez consulter cette vidéo : https://www.youtube.com/watch?v=sdxCkXZyuDg&list=PLuRVmSTFQXSCp3Bv-o6bahSbMgISa6xVX

Justement et les vins du WE :



Pomerol, Chateau La Conseillante 2004 (vidéo 0:25) : Un nez profond de cassis, note fraiche plus poivron que florale, pointe encre/graphite, fond classe boisé fumé/toasté, plus RG que RD dans mes modèles, dans un profil plutôt austère. La bouche est charpentée, droite profonde, jolis tanins soyeux en attaque, mais qui sèchent un peu en finale, sur le cassis, note fraiche végétale, assez poivron rouge, plus typé cabernet que merlot, pointe encre/graphite, fond fumé, toasté. La finale est fraiche, profonde, et persistance intéressante dans un profil plutôt austère, de cassis, de toasté, de poivron rouge grillé. Un Pomerol que j'aurais placé RG en aveugle, et que je ne trouve pas très typique par rapport à ma représentation d'un RD, mais très bon dans un style plutôt austère. Excellent 92 (16,5+)


Sancerre, Reverdy  Pinot Terre de Mambray 2010 : Un joli nez de pinot sancerrois sur la cerise, le fruit rouge, des notes de patchouli, les épices, fond noyau et léger fumé. La bouche est charnue, droite tendue mais bien enrobée de jolis tanins fins, précis, ronds, sur la cerise, note patchouli, épice et fond léger fumé/tourbé. La finale est fraiche, droite, profonde et persistance intéressante de fruit rouge, cerise, note épice puis patchouli, fond entre amande, noyau et léger fumé.

Chassagne-Montrachet, Morey Coffinet 2010 (vidéo 2:25) : Un nez friand de fruit blanc, poire, belle notes d'amande douce, d'aubépine, pointe fruit jaune, presqu'exotique ou épice, fond de craie, avec une légère touche mentholée. La bouche est ample, belle matière dense, y'a du volume, joli toucher soyeux, bien soutenu par la fraicheur, sur la poire, puis plus fruit jaune, un côté acidulé, gourmand, note plus marqué fumé, sésame grillé, puis note chèvrefeuille, citronnée, fond de craie, d'amande. La finale est en volume, mais fraiche, acidulée, friande, fruit jaune, chèvrefeuille, citronnée, belle empreinte joli toucher gras, et belle persistance de fruit jaune mûr, chèvrefeuille sur fond d'amande, craie. TB-Excellent 90-91 (16,5) Un Chassagne rond et ample, imposant tout en gardant droiture et élégance. Pas pour les amateurs de vins tendus, cristallins.... :-)

Cote Rotie, Guigal Brune et Blonde 2012 (vidéo 4:40) : Un nez séduisant, élégant, de cassis mûr, belle notes de poivre, de violette, fond lardé bacon grillé puis plus moka. La bouche est corpulente, large, jolis tanins soyeux et enrobant, une bonne fraicheur qui dynamise la bouche, sur le cassis, note de poivre puis violette, fond bacon grillé et moka. La finale est fraiche, tonique et persistance intéressante de cassis, de poivre, note violette, sur un fond moka et bacon grillé. Excellent 92 (16,5+) Une CR classique, comme on attend, bien faite, pas d'esbrouffe, élégante, expressive, moi j'aime ce style, c'est reposant, rassurant.




Gevrey Chambertin, Rossignol Trapet Les Etelois 2015 (vidéo 6:35) : Un nez marqué d'une réduction gaz de ville/champignon/pétard/animal à l'ouverture, du coup, je laisse 12H d'aération, et le lendemain midi, c'est une tout autre histoire. Très joli nez friand, élégant, de framboise, de groseille, belle note d'épice plutôt girofle, pointe sous-bois, ronce, c'est classe sur un fond léger caroube, noyau. La bouche est corpulente, large à l'attaque, superbes tanins velours, fins et précis, c'est droit, structuré, sur la framboise mûre, la groseille, c'est friand, note d'épice girofle classe, pointe fraiche sous-bois, ronce et fond noyau caroube léger. La finale tient sur sa structure, droite, presque fraiche et belle persistance fr framboise, groseille, girofle, ronce et fond caroube noyau. Whaouh, c'est superbe pour un village, mais après 12H d'aération !!!Excellent 92 (17) en ce qui me concerne, tout ce que j'aime. Je suis vraiment un pinotphile et quand je bois ça, je me comprends et suis d'accord avec moi-même...J'adore :-)

Chablis, Droin Vosgros 2018 (vidéo 10:50) : Un nez typique, élégant de fruit blanc, pomme, note de foin, de fougère, de mousseron, fond pierre chaude, coquille d'huitre. La bouche est droite, tendue, bien enrobée d'une matière mûre, sur la pomme plus granny, puis plus citronnée, note foin, fougère, pointe mousseron, fond pierre, coquille d'huitre. La finale est fraiche bien enrobée, un côté acidulé et persistance intéressante pomme, le côté citronné, le foin, le mousseron et ce fond pierre chaude, coquille huitre. Excellent 92 (16,5)

Amicalement, Matthieu

dimanche 24 mai 2020

WE de pont plutôt tranquille

Bonjour à tous,



WE tranquille, surtout que l'armoire s'est vidée et qu'il ne reste quasi que de grosses cartouches… Alors on a plutôt été tranquille avec quelques sympathiques génériques (Guigal, Bourgogne, Sauvignon Côte du Duras…) que je n'ai pas commenté et quand même quelques jolis crus :

Riesling, Ginglinger Drei Exa 2018 (vidéo 1:10) : Toujours aussi bon, plein, expressif avec son nez d'agrume mûr, de prune, puis des notes presqu'exotique et florale, guimauve, fleur d'oranger, sur un fond léger terpénique, puis roche, silex, craie. La bouche est droite ample, tendue, joli matière, belle intensité, de fruit d'agrume, pamplemousse mûre, citron, puis mirabelle, note florale voir exotique, guimauve, fleur d'oranger, fond roche, craie. La finale est fraiche, tendue, acidulée, agrume mûr, mirabelle, toujours cette pointe florale fleur d'oranger, très friande, fond de roche, craie. TB-Excellent 90 (16)




Sancerre, Vincent Pinard Flores 2018 (vidéo 3:30) : Un nez expressif (plus que nuance, plus harmonieux que Clemence), de citron,  plus marqué de note de craie, de silex, pointe floral acacia/buis fraiche, fond amande et terre, élégant. La bouche est ample à l'attaque, joli matière soyeuse, puis c'est tendue, droit, salivant, sur le citron, le fruit blanc, pomme granny, note acacia/buis, pointe amande, fond de craie, de roche, classe. La finale est fraiche, tonique mais mûr, c'est friand, salivant et belle persistance citron, pomme granny, fruit blanc, note acacia buis fond de roche, craie, amande. Très beau, sur cette bouteille, la plus joli des 3, TB-Excellent 91 (16,5)



Pessac-Léognan, Chateau Malartic Lagravière 2010 (vidéo 5:40) : Un nez séduisant, très expressif sur le fruit rouge, la framboise, la groseille, note d'épice, poivre, réglisse, puis à l'aération reste d'élevage vanillé un peu exhubérant, pointe fraiche plus floral que végétal, fond marqué d'amande, puis léger fumé, tabac. La bouche est charpentée, droite, belle structure profonde, fraiche bien enrobée de tanins soyeux, précis, sur la framboise, un côté plus mat et acidulé, le sureau, note épice réglisse, puis ce côté vanillé, pointe poivron rouge grillé, fond plus tabac fumé qu'amande. La finale est fraiche, profonde, puissante, belle persistance de framnbosie, groseille, note poivre, reglisse, la pointe vanille est moins marquée, fond tabac, amande. Excellent 92-93 (17)


Riesling, Ginglinger Pfersigberg 2012  (vidéo 9:15) :  Un nez expressif, classe, de reine claude, de pomme granny, note d'automne, sous-bolis, champignon, avec un côté pierre chaude, sur un fond très marqué de tourbe, ambré, de roche, puis cire d'abeille. La bouche est droite, tendue, voir tranchante, trout juste enrobée d'une matière ciselée, délicate, c'est très cristallin, calcaire, sur la prune, la reine-claude, noite de tourbe, puis de champiugnon, sous-bois, automne, pointe classe, amertume, de pamplemousse mûre fond cire d'abeille et léger pétrole, finale fraiche, belle empreinte taffetas, regain de puissance mais délicat, sur la reine claude, note tourbé, champignon, automne, pointe agrume mûr apportant une légère amertume classe, fond cire d'abeille et pétrole. Très classe, très expressif, délicat complexe. Excellent 94 (17,5)

Amicalement, Matthieu

dimanche 12 avril 2020

Confinelment S4 : cette fois du Rhone, des Côtes Rotis, Terre Sombre, Brune Blonde et Poyferre 2003

Bonjour à tous,



4eme WE de confinement, et celui-ci, nous nous sommes déconfiné en Côte Rôtie, par dégustation évidemment :-)

Côte Rôtie, Cuilleron Terre Sombre 2010 (vidéo 0:30) : Un nez très appétant, classe, plutôt style aristo bien élevé, sur le cassis mûr, l'olive noire à la grec, note de poivre, puis plus réglissé voir mentholé, presque le côté boite à cigare du bordelais aussi, pointe de cuir sur un fond moka fumé tabac, très classe. La bouche est charpentée, droite, tanins denses, fins et soyeux, c'est ample puis plus profond, gourmand, sur le cassis mûr, acidulé, note de réglisse, et ce côté boite à cigare pauillacais, pointe plus bacon grillé que cuir, fond moka et fumé tabac. La finale est fraiche, droite, presque puissante, et belle persistance de cassis mûr, note clairement boîte à cigare, réglisse, pointe bacon et fond fumé tabac, et moka. Certes de l'élevage mais super bien intégré, un vin gourmand ET classe, un aristo plutôt style dandy :-) Excellent 93 (17)

Riesling, Albert Boxler Sommerberg 2012 (vidéo 1:50) : Un nez expressif, classe, pamplemousse, agrume, puis plus orange sanguine, note citron vert, presque noisette fraiche, pointe tourbée, fond terpénique, cire d'abeille, léger pétrole. La bouche est droite, tendue, joli matière ronde, c'est équilibré, fin, plus dense, plus d'épaule que le schlossberg, sur le pamplemousse mûr, note orange sanguine, puis note tourbée classe, pointe noisette fraiche, fond terpénique cire d'abeille, ça goutte bien sec et léger amer classe. La finale est fraiche, droite, précise, tendue, presque laser, et belle persistance sur l'amertume, pamplemousse mûr, mirabelle, note tourbée, puis noisette, fond cire d'abeille. Excellent 93+ (17+), une petite préférence pour la délicatesse et complexite du Schlossberg de la semaine dernière :-)


Côte Rôtie, Guigal Brune et Blonde 2010 (vidéo 3:40) : Un nez appétant, expressif, élégant, typique, de cassis mûr, note bacon grillé puis épice poivre, pointe olive noire, fond moka fumé, très friand. La bouche est droite, puis joli amplitude qui s'installe avec des tanins soyeux, fins précis, c'est frais, friand sur le cassis mûr, note bacon grillé, puis réglisse, poivre, pointe violette, fond moka léger, presque gourmand. La finale est fraiche, droite, précise et joli persistance de cassis mur, bacon grillé, poivre, fond moka et fumé classe. Une B&B très réussi qui confirme que 2010 est un des plus beaux millésimes des année post 2000 sur cette cuvée que je connais bien, en ce qui me concerne :-) Moyenne 92,5 en 5 dégustations (devant 2007 92,3). Excellent 93 (17)

Saint-Julien, Chateau Leoville Poyferre 2003 (vidéo 6:20) : Un nez puissant de prune, note cacao, pointe viande roti, légère épice plutôt réglisse, fond balsamique. La bouche est robuste, tanins denses, poudrant, c'est carré, puissant sur la prune, le cacao, note viande grillé, d'épice réglisse puissante sur un fond balsamique. La finale, à l'empreinte asséchante, est puissante mais pas trop marqué alcool sur la prune, le réglisse, le cacao fond balsamique. TB 90 (16) Même s'il a très bien fait le job sur l'onglet au Barbek, difficile de la placer à Bordeaux en aveugle. Manque d'un peu de complexité à mon goût pour ce calibre. pas le meilleur 2003 RG. Et en regardant mes notes, je l'avais déjà pas très apprécié en 2014 (88), il s'est un peu amélioré mais je n'ai pas l'impression qu'il va beaucoup gagner à part de la sécheresse...

Sancerre, Vincent Pinard Clémence 2018 (vidéo 10:00) : Un nez mûr, friand de fruit blanc, de citron presque vert avec un côté noisette, note de foin, léger buis acacia sur un fond plus tourbé crayeux. La bouche est ronde à l'attaque, mûr, par sa jolie matière, puis ça se tend, c'est presque acidulé, en tout cas, frais, sur le citron vert, note foin, herbe fraiche, presque buis, fond crayeux, puis silex, roche. La finale est fraiche, traçante, salivante, un sancerre quoi, mais mûr, ample en bouche, persistance honnête fruit blanc, citron vert, note de foin, herbe fraiche et ce fond de roche, silex, craie... Moi j'aime beaucoup ce côté mûr et vif que les Pinard arrive particulièrement à donner, très beau boulot pour cette entrée de gamme, y'a du vin là dedans. TB 90 (16)


Amicalement, Matthieu

dimanche 29 septembre 2019

Vins du WE : Harmonie Pinard 2017, Grand Puy Lacoste 06, Fieuzal 13, Tessons 10

Bonjour à tous,



Après une semaine malade sans odorat, ni goût, retour aux plaisirs des sens ce WE avec de jolis vins et GPL 06 récupéré à la FAV Monoprix soldé 20% moins cher que son prix de sortie. Il n'en restait plus qu'une, dommage j'aurais pu moyenner mon achat primeur...

Sancerre, Vincent Pinard Harmonie 2017 : Un nez très séduisant, de pomme grany voir citron, mûr, puis presque peche, abricot, mirabelle, note fraiche acacia, pointe buis, fond silex, roche, c'est à la fois frais et gourmand, très élégant et particulièrement ouvert. La bouche est large, intense, matière concentrée, soyeuse, puis de la fraicheur qui tend la bouche, sur la pomme verte, le citron confit, note fraiche végétal, florale, acacia, buis, pointe exotique, mûre, légère, gourmande, fond silex, roche, avec de la profondeur. La finale est fraiche, presque puissante, bien enrobée, et belle persistance, de pomme grany, citron, buis, acacia, pointe exotique, fond roche, silex... Waouh ça envoie, moins bien gouté au domaine, de retour à la maison, je suis finalement content de l'erreur avec Nuances (inversion des nombres)... Excellent 92+ 17+ Et cette cuvée qui habituellement demande du temps se goutte très bien sur ce millésime. Lu sur LPV qu'en 2017, la vinif avait été différente avec un stage cuve VS foudre.

Meursault, Buisson Charles Tessons 2010 : Un nez expressif de poire, fruit blanc, belle note d'aubépine, pure, pointe amande sur un fond légèrement crayeux, amande, pas une once de boisé. La bouche est ample à l'attaque, sur une trame fraiche, droite, matière dense soyeuse, un côté acidulé qui apporte de la friandise sur la poire, le fruit blanc, note aubépine puis plus chèvrefeuille, fond amande craie, très classe. La finale est fraiche, léger amer, acidulée, friand, avec une jolie persistance sur la poire, le chèvrefeuille puis l'aubépine fond amande et craie. Excellent 91+ 16,5+ (92  à terme ?) que ce très beau cru qui délivre en 2010 la grande classe de son terroir. Bravo Patrick pour avoir su lui permettre de délivrer son message.


Pessac Léognan, Chateau Fieuzal 2013 : Un nez expressif, style plutôt aguicheur, fraise, avec des notes chupa chups vanille-fraise, fond mentholé presque, balsamique. La bouche est charpentée, tanins ronds, un peu stricte, de la fraicheur qui tient la bouche droite, sur la fraise, note vanille avec ce coté chupa chups, fond mentholé balsamique, style aguicheur. La finale est fraiche, droite, acidulée, pointe amertume qui donne un peu d'élégance persistance intéressante sur les arome du nez. TB 88 (15) dans un style travaillé, assez uniformisé international. A souffert de la comparaison avec le suivant



Pauillac, Chateau Grand Puy Lacoste 2006 : Un nez élégant classique d'un Bordeaux qui arrive gentiment sur son plateau de maturité, cassis, note poivron rouge grillé, puis épice boite à cigare, pointe orange sanguine, fond tabac blond fumé. La bouche est charpentée, de la structure, de la fraicheur, tanin soyeux belle densité, pas bcp de profondeur, mais c'est friand sur le cassis, note graphite, encre, puis boite à cigare, pointe orange sanguine, fond tabac, fumé. La finale est puissante, fraiche, et belle persistance de cassis, graphite, boite à cigare, fond fumé, tabac blond. Excellent 92 (17), un Pauillac classique comme j'aime...



Amicalement, Matthieu

dimanche 1 septembre 2019

Retour de vacances, que de belles choses visitées... enfin bues : Mouline...

Bonjour à tous,

Périple d'été habituel avec quelques variantes ceci dit cette année.
Un passage chez Vincent Pinard à Buée avec des 2018 superbes. Une transhumance en Dordogne pour finir aux croisements des Périgord vert, noir, bleu… et profiter d'une pause producteur canard sous toutes ses formes et d'un tour chez un caviste de grande qualité à Bugues. Et découverte d'un autre super caviste à Perpignan, les caves Maillol, histoire de faire le plein de collioure avant de rentrer, la partie Vallée de l'Agly a été elle assurée par la traditionnel passage au domaine des Shistes, et encore une fois cette année, le premier jour des vendanges !!!!

Beaucoup de bouteilles bues dans ces 3 semaines, peu de CR fait car faut quand même profiter :-). Donc juste quelques remarques sur les vins remarquables spécifiquement, les grands et très grands vins dégustés cette année.


En Puisaye, je me suis fait un beau cadeau avec cette carte en relief du vignoble Sancerrois qui a tout de suite pris sa place à coté de sa copine Alsacienne au dessus de mon bureau :-). Un superbe Montlouis Chidaine Choisilles 2010, pas une once d’oxydation mais de beaux arômes de pomme Grany, de miel fleur d’oranger, d’épice safranée puis plus évolués, résineux, presque pétrole sur un fond crayeux à souhait d’une classe folle ! Bouche ample à l’attaque, puis droite, tendue, enrobée d’une matière soyeuse, dense, délicate presque, offrant beaucoup de profondeur ! Grand vin 94+ 17,5+. Un très joli Haut Médoc Cambon La Pelouse 2016 qui me confirme la très grande qualité de ce millésime Bordelais. Un Nez (12H) appétant cassis mûr, pointe lacté fraise des bois, épice, note poivron rouge grillé, fond fumé tabac classe, faiblement marqué de son bois. La bouche est robuste, matière dense, tanins soyeux, c'est concentré plutôt fins, amples et mûrs, très jolis, de la fraicheur qui tend le vin, c'est droit, puissant presque, très sapide sur le fruit, le cassis mûr, puis plus fruit rouge fraise des bois, note épice puis plus poivron rouge grillé, pointe lacté légère, fond fumé tabac. La finale est fraiche, belle empreinte soyeuse, c'est ample et profond et belle persistance... Très réussi et ce premier 2016 annonce effectivement un sacré millésime. De garde, le temps que tout ça se patine, s'harmonise mais y'a du vin.. Je trouve bcp mieux qu'en Bourgogne, plus homogène, moins brutal,... Excellent 91-93  16,5+
Ensuite, une expérience avec ce vin d'Alexandre Bain, L d'ange 2015 que j'ai cru comprendre, avant de boire sa cousine une semaine plus tard, Mademoiselle M... ou alors que j'avais bien compris (les styles différents de ces 2 vins) et donc je ne comprends pas le producteur…  :-) Donc ce Pouilly Fuisse L d'Ange, présente un nez auquel je m'attendais "sans surprise" typique avec cette impression que c'est voulu, pas un accident, avec ces notes de pommes marquées, cuites, confites, note presque kirchée, cidre, pointe safran qui donne un peu d'élégance, fond tarte tatin et raisin de Corinthe mariné, bouche droite, plutôt tendue, joli matière assez cristalline mais toujours sur ces notes oxydées, qui évolue presque vernis, ca pourrait être un chenin âgé, un grenache blanc, ce côté oxydée, aromatiquement c'est pas mon truc, et en tout cas, pas ce que j'attends sur un pouilly, aucun côté frais végétal, là c'est chaud, et pas très complexe, mais je croyais a ce moment là que c'était voulu, voir recherché… La dégustation de la demoiselle la semaine suivante me montrera que non, elle était juste oxydée… Car cette Mademoiselle M 2015 sur terroir Kimméridgien se présente opulente, éclatante de fruit jaune mûr, pas une pointe d'oxydation, des notes plus florale que végétale sur un fond léger amande. Une bouche ample à l'attaque, puis droite, matière ciselée, finale puissante et persistance intéressante, plutôt fruit et fleur, de la gourmandise mais pas très complexe à mon goût. Joli vin festif TB-Excellent 90 16 mais je ne reconnais pas le sauvignon, et d'ailleurs personne ne l'a reconnu :-), et ce n'est pas ce que j'attends d'un sauvignon, car j'aime le côté frais végétal du cépage.. Donc au final, soit j'ai eu un vin sur 2 oxydés, sachant que ma précédente expérience c'était déjà style oxydé, et là :-( , soit c'est voulu en fonction des cuvées, mais je ne creuserai pas le problème.
Par contre, des sauvignons, j'en ai bu de très beaux sur 2018 chez Vincent Pinard en Sancerre qui reste frais et sec malgré les niveaux de sucre atteints par les raisins avant récolte (le père de Florent n'avais jamais vu de tel niveau), donnant sur ce Florès, ce Sancerre ample et gourmand mais qui finit, droit et frais, sur de belles notes de buis d'acacia avec cette pointe de fruit presque exotique qui apporte la pointe de gourmandise.

La semaine en Dordogne a été comme d'habitude, festival avec Jérome, David et Clara, Nico et Marie, tous amateurs de vins et de bonne chère ! Ce fut la farandole des vins AOC Saucisses, Charcuterie andalouse et lusitanienne, Pizza maison, Poulet de Denise, Lapin à la crème, Canard… avec une transhumance vers le Périgord en pleine semaine… Et quelques très grands vins.



Très peu de déceptions mais surtout très peu de problèmes (un Chassagne 99 oxydé, un léger bouchon je crois me souvenir) et quelques crus remarquables. Dans la série des Bordeaux, en ce qui me concerne, superbe Pontet Canet 2005, plein, soyeux, précis et long, Excellent 94+ 17,5+, on peut l'ouvrir mais rien ne presse, un Cos d'Estournel 2002 qui a dominé Barton 2002 et Ducru 2001, avec un côté gourmand fruit rouge acidulé redoutable. Dans la série 2016, Malescot Saint Exupéry nous a confirmé la grandeur du millésime avec ce nez et cette bouche ne présentant pas une once de boisé mais du fruit des épices… une précision diabolique des tanins, avec de la profondeur de l'énergie dans un équilibre royal Excellent 93-95. Et pour finir les Bordeaux, la palme revient à ce Saint Emilion, Clos Fourtet 78, somptueux, complexe, encore beaucoup de fruit, des notes de cèpes grillés, de sous-bois, des épice, une bouche pleine, ample, tanins denses et soyeux avec cette mache caractéristique en fin de bouche, la grande classe, superbe. Exceptionnel 95 18.

Très belle série de vins sudistes avec une Manzanilla parfaitement équilibré meme si ce ne sont pas mes vins préférés, et deux très beaux Roussillon avec ce Collioure de Val Magnières Armenn 2017 et cette Côte catalane des Schistes Casot d'en Gora 2016.



Dans la série des Bourgognes, un générique Vaudoisey Creusefond 2005 en magnum de haut niveau, évidemment un vin de l'ami Jean Pierre avec ce superbe Voillot Pommard Rugiens 2009 Excellent 93 17,5 mais surtout un vin qui a dominé les Bourgogne (que je n'ai pas identifié du tout !!!!) avec ce Chambertin Rossignol Trapet 2004, sans aucune des scories classiques du millésime, un équilibre royal, des tanins fins, soyeux, et une profondeur/fraicheur finale impressionnante 94 17,5+ manque juste un poil de gourmandise pour être exceptionnel (18).

Pour les Alsaces, un niveau moyen TRES élevé mais la palme pour moi revient à, probablement le plus grand jus de cailloux que je connaisse, que ce Riesling Clos Saint Hune. Et ce 2005 se présente avec un nez droit, fin, sur l'agrume, citron, puis pamplemousse mûr, note mirabelle, pointe fleur d'oranger puis ce côté silex, pierre humide, sur un fond terpénique du plus bel effet. En bouche, c'est droit, cristallin, d'une grande profondeur, la fraicheur devient presque vive avant que la matière ronde et gracieuse ne l'enrobé, sur l'agrume mûr, puis la mirabelle, note roche, silex, pierre humide, fond terpénique, presque pétrole. la finale est droite, fraiche presque acérée mais tellement bien enrobé, c'est profond, puissant et très belle persistance de jus de cailloux :-) !

Pour les Rhones, superbe confrontation à 2 jours d'intervalle de Cote Blonde. Avec une similitude et une parenté évidente. 2 grands vins qui arrive à peine à la puberté mais qui se laisse déjà tellement facilement boire… Ces 2 Côte Rotie, Cote Blonde 2009 présente des nez fins, délicats, précis de cassis mûr, gourmand, sur la Mouline on est plus moka, sur Rostaing, c'est plus poivré. Les bouches sont magnifiques, concentrés, denses, de tanins soyeux, précis, un peu plus moelleux sur la Mouline, un peu plus fins chez Rostaing, mais dans les 2 cas, un sentiment de fraicheur et de délicatesse qui supprime toute lourdeur. Des finales épanouies, tenues par leurs structures, avec une pointe acidulée et une longueur magistrale. Difficile de dire qu'elle est la meilleure, la Mouline plus gourmande peut-être, Rostaing un peu plus élégante, 2 très grands vins 94-96 Exceptionnel (18-18,5)

Nicolas nous a permis aussi de boire un vin nature réussi, voir très réussi ! Car ce Gewurztraminer Domaine Gross Neuweg 2017 issu de macération, est surprenant mais superbe, un jus de rose avec une pointe de litchi, le tout sans une once d'oxydation, ou de notes animales, et de sucre… Un très joli vin, sec et droit, presque puissant en finale ou la matière ronde donne du corps, et de l'allonge à la finale. TB-Excellent 91 (16,5)



Enfin, nous finissons notre périple pas un passage sur Perpignan avec, comme le veut la tradition, visite au Domaine des Schistes, et encore une fois cette année nous arrivons le premier jour des vendanges. Après le papa, la maman, cette année c'est le fils qui nous fait une rapide dégustation (car nous connaissons bien les vins du domaine) et c'est très intéressant d'entendre sa façon à lui de parler des vins et des terroirs. Je ne vous fais pas l'article car j'ai déjà de nombreuses fois mis en avant ce domaine. J'ai commenté le Casot d'en Gora ci-dessus. Sa version 2017 est tout aussi réussi. Le Caune d'en Joffre 2017 est un peu moins éclatant que le 2016, et un peu plus cacaoté mais ce 100% Carignan reste magistrale en bouche de force contenu, de délicatesse des tanins… Enfin, faites vous plaisir avec le simple Muscat de Rivesaltes, parfait d'équilibre sucre/acidité.
Sinon, autre découverte intéressante à Perpignan, les caves Maillol. En centre ville, vous y trouverez toutes les belles références de la région (Collioure, Cote catalane..) à des prix compétitifs et un accueil chaleureux de passionnés. Olivier Pithon, Coume del Mas, Rectorie, Madeloc (Gaillard), Preceptorie, les Schistes bien sûr, manque juste peut-être Val Magnières...

Amicalement, Matthieu

dimanche 16 juin 2019

Semaines de fêtes qui commencent : Amoureuses, Etelois, Montus

Bonjour à tous,



L'occasion fait le larron, comme dit le dicton… La venue de ma sœur, tout juste arrivée de Toronto pour fêter la victoire des Raptors, était une belle occasion d'ouvrir quelques bouteilles en cette fin de semaine. D'abord quelques jolis crus du WE dernier.


Sancerre, Domaine Vacheron 2013 (Vidéo 0:20) : Un nez aigue mais séduisant, de citron, puis note classique, buis, acacia, végétal noble, fond silex roche. La bouche est droite, tendue, vive, tranchante, matière tout juste enrobante, mais suffisante, style sancerre tranchant, tendue, à la tout juste maturité, sur le citron, note buis, acacia, fond silex, roche. La finale est fraiche mais enrobée, citron, puis note végétal, buis acacia, fond silex roche. TB 90 (16) dans un style qui n'est pas mon préféré mais qui reste très bon !





Madiran, Chateau Montus Prestige 2009 (Vidéo 3:00) : Un nez de cassis mûr, note d'épice presque mentholé, eucalyptus, donnant de la fraicheur, fond balsamique et cacao. La bouche est robuste, grosse concentration mais de tanins plutôt fins, précis, soyeux, c'est ample, puissant, léger alcool quand même, sur le cassis mûr, léger confit, note d'épice réglisse, puis plus mentholé, fond franchement balsamique, et cacao. La finale, aux tanins encore serrés, est un peu astringente, puissante, mais précise, droite, et belle persistance sur le cassis, le menthol, l'eucalyptus sur un fond balsamique, cacao. Excellent 91-93 (16,5+) attendre encore au moins 5 ans voir 10 ou 20 pour en profiter pleinement.


Riesling, Schlumberger Kitterle 2010 (Vidéo 8:55) : Enfin un nez superbe, sans une once d'oxydation, sur la reine claude, la mirabelle, belle note de miel fleur d'oranger, de tourbé léger fumé, fond terpénique léger pétrole classe. La bouche est droite, ample, matière délicate fine, pas très dense, mais bien tenu par la fraicheur, sur la reine Claude, la mirabelle, note fleur miel d'oranger puis ce côté tourbé, voir fumé, fond léger pétrole. La finale est fraiche, délicate, aérienne, léger acidulée de reine claude, mirabelle, note fleur d'oranger et fond tourbé pétrole. Excellent 92 (17) et après 2 bouteilles oxydées, c'est un vrai plaisir de retrouver ce vin à son top !



Marsannay, Bart Clos du Roy 2016 (Vidéo 10:20) : Un nez marqué d'une ligne grillé/fumé légère réduction plutôt appétante, sur la framboise, cerise, note plutôt aigue d'épice girofle, plus que réglisse, puis ronce, sous bois, fond carroube, noyau de cerise. La bouche est corpulente, belle densité de tanins soyeux au toucher, fins, mais à la structure un peu anguleuse, de la fraicheur, c'est presque tendue, profond, sur la groseille, la framboise, note d'épice girofle, pointe ronce, sous bois, fond fumé grillé, noyau cerise. La finale est fraiche, tendue mais bien enrobée, et persistance intéressante de framboise, cerise, groseille, note épice girofle, puis ronce, sous bois, fond grillé et noyau cerise. TB+ 90-91 (16,5)


Vins de la vidéo :
Sancerre, Vincent Pinard Flores 2017 (Vidéo 0:20)
Ontario, Gretzky Cuvéé 99 Cabernet Merlot 2017 (Vidéo 4:20)
Gevrey Chambertin, Rossignol Trapet Etelois 2009 (Vidéo 5:55)
Chambolle Musigny Amiot Servelle Amoureuses 2008 (Vidéo 7:40)

Amicalement, Matthieu

dimanche 10 février 2019

Avec les VI nations, j'accumule les retards de CRs

Bonjour à tous,

Grand amateur de rugby, je ne rate jamais un matche des VI nations. Les WE deviennent un peu courts et les CRs s'accumulent…






Riesling, Zind Humbrecht Clos Windsbuhl 2011 : Un nez expressif de mirabelle, pointe miel puis fleur d'oranger, agrume, fond tourbé et pain d'épice. La bouche est ronde, ample puis droite, léger gaz, fraiche, tendue, sur la mirabelle, le pain d'épice, note fleur d'oranger, pamplemousse, fond tourbé. La finale est fraîche, profil léger amer, classe, puis belle persistance de mirabelle, note agrume fleur d'oranger, pointe pain d'épice et fond tourbé. Excellent 91 (16,5). Typique, cohérent, joli vin, sans éclat non plus, mais trs bien avec les Gefilte Fish de mon ami Thomas.




Meursault, Buisson Charles Boucheres 2010 : Un nez expressif, élégant, de poire, puis fruit jaune, note d'aubépine, de noisette fraiche, pointe sesame, fond craie, amande classe. La bouche est large, ample, belle matière soyeuse, délicate, de la profondeur, très élégant sur la poire, le fruit jaune, note aubépine, puis noisette, pointe sésame et ce fond amande, craie très classe. La finale est ronde, fraiche, tonique, tout en délicatesse, finesse  mais pleine, dense, et belle persistance poire, fruit jaune, c'est mûr, note aubépine, chèvrefeuille, pointe sésame et fond amande et craie. Excellent 93 (17). Au tout début de sa vie que je ressens longue… dans ce millésime d'équilibre qui lui apporte de la puissance.



Coteaux du Languedoc, Mas Jullien Etats d'Ame 2016 : Un nez ouvert, tout en séduction, de fruit noir et rouge, cerise, note d'épice réglisse, pointe herbe séchée puis plus amande, massepain, fond cacao, le tout assez classe. La bouche est corpulente voir charpentée, de la matière soyeuse au travers de tanins assez denses, un poil sec, sur la cerise noire, les notes d'épice, pointe herbe sèche, garrigue, fond cacao, foret noir car marqué cerise. La finale est fraiche bien dessinée, empreinte légèrement séchante et persistance honnête de cerise, d'épice, sur fond cacao. TB 89 (15,5)




Fleurie, Arnaud Aucoeur La Chapelle des Bois 2009 : Un nez expressif de beau gamay mûr, sur le cerise, la framboise, note d'épice type bonbon anglais, patchouli, puis fleurie pot pourri, fond noyau de cerise. La bouche est pleine, corpulente, large, tanins soyeux, voir moelleux mais la structure reste droite, belle densité, sur la cerise, la framboise, note patchouli, puis fleurie, fleur séché, pot pourri, fond noyau cerise et presque cacao. La finale qui tient sur sa structure, sur la cerise, la framboise, les épice patchouli, fleur séchée, fond noyau cerise, cacao. TB 89 (15,5) Un vins acheté en FAV à l'époque qui devait être conseillé, pour moins de 10 € et qui tient ses promesses.




Haut-Medoc, Chateau Cambon La Pelouse 2009 : Un nez expressif, plutot élégant, sur le fruit noir, le cassis, note épice, cèdre, pointe fraiche bourgeon de cassis, poivron rouge, fond cacao et fumé. La bouche est charpentée, structurée, avec des tanins ronds, léger séchant, cela garde de la profondeur, sur le cassis, note plus chaude de réglisse, pointe cèdre, bourgeon de cassis, fond cacao et fumé. La finale, sur la structure, puissante, présente des tanins légèrement secs, un peu rustique comme on dit, persistance intéressante de cassis, cèdre, bourgeon de cassis, poivron rouge, fond fumé et cacao TB 90 (16). toujours égal à lui même sur cette 7eme bouteille.




Sancerre, Vincent Pinard Clémence 2017 : Un nez expressif de citron, d'agrume, note légère buis acacia, fond de roche silex. La bouche est droite, vive, tendue, belle matière ronde, ample, mûr, sur le citron, l'agrume, note buis acacia, fond roche silex. La finale est fraiche, bien enrobée, tendue, et persistance honnête de citron, buis, fond roche TB 89 (15,5).









Châteauneuf du Pape, Guigal 2009 : Un nez expressif après 4H d'aération de prune, belle note d'épice séduisante entre réglisse, patchouli, avec une pointe fleur séchée typé rose, pointe animal un peu sauvage et fond cacao noyau de cerise. La bouche est corpulente, droite, pas si mur que ça, tanins soyeux mais pas ample, c'est expressif, sur la prune mûr, un côté acidulé, note d'épice patchouli, réglisse, toujours cette pointe séché fleur rose, pointe animal, fond cacao. La finale est un peu sèche, manque de rondeur, (récolté tôt ?) par contre, pas d'alcool, de surmaturité c'est sûr, et persistance interesante mais pas longue, prune, épice, fond cacao, très élégant et séduisant. Pas un vin libéré, on sent un vin travaillé pour éviter les excès du millésime, très bon, mais encadré, technique... TB-Excellent 91 (16,5)


Amicalement, Matthieu