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Le vin, ça se partage ! c'est comme le bonheur... Le bonheur simple d'une dégustation de grand vin de Bourgogne ou d'une belle syrah ! Alors n'hésitez pas à consommer ce blog sans modération, contrairement à l'Alcool qui se consomme, majeur et avec modération. La plus part des vins sont dégustés et crachés.... Consulter le aussi en vidéos sur YouTube
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samedi 20 décembre 2014

Deuxieme diner vignerons bourguignons

Bonjour à tous,

Si le vendredi les vins ne se sont pas goutés au top de leur forme, ce ne fut pas le cas le samedi. Avec Daniel Rebourgeon et Jean Pierre Charlot, nous avons passé une soirée magnifique tant au niveau de la dégustation que de l'ambiance empreinte d'humour et de bienveillance rafraichissante. Les deux amis d'enfance (ils étaient à l'école ensemble) ont affiché une complicité et un plaisir partagé qui a irradié le diner d'anecdotes et d'expériences captivantes. Et les vins.



La série de blanc démarre par un nez pétrolant à souhait, sur l'agrume, note fleurie, une bouche tendue avec une pointe de gaz marquant le vin de l'autre cpoté du Rhin, une finale fraiche de belle longueur sur l'agrume, la fleur et ce fond pétrolant classe. Excellent que ce Riesling Allemand mais je n'ai pas noté le nom ! (David si tu me lis). Ensuite, Patrick et Kate ont eu la gentillesse de nous offrir les bouteilles de Goutte d'Or de l'apm, nous en faisons donc profiter tout le monde. Pour les 2012, 2011, 1997 et 1994, voir mon article sur les visites. Le Meursault Goutte d'Or Buisson Charles 1990 a un nez superbe de fruit blanc et jaune, note naphté sur fond de champignons nobles, la grande classe. La bouche est ronde, équilibre magistral entre fraicheur et rondeur, sur le fruit jaune mûr, note naphtée, fond amande grillée, de sésame qui se retrouve dans une finale fraiche tonique avec une pointe acidulée sur le fruit jaune mûr et ces notes naphtées, champignons, sous-bois et sesame grillé. Exceptionel 96 (18,5). Ensuite ce Meursault Goutte d'Or BC 78 est hors classe, le nez fondu est d'une harmonie et d'une expressivité hors du temps, fruit jaune mûr, noisette, cèpe, naphte/cire, citron confit, cèpe, presque truffe, la bouche est à l'unisson, suave, ample, complexe, gourmande, matière velouté, structure fraiche allégeant l'ensemble, finale queue de paon, interminable complexe fruit jaune mûr, cire, truffe, fond fumé, sesame grillé. Whaou ! Hors classe. (Merci à Patrick, Kate et Michel Buisson, bien sûr, pour ce nectar)



Il est temps de passer au vin rouge car il aurait été difficile de passer un blanc après cette merveille. Le premier vin présente un nez de groseille mûre, des note boisée grillé insistante et un fond fumé, la bouche est avenante, charnue, tanins soyeux sur le fruit rouge, une fraicheur bien enrobée de tanins soyeux bien travaillés, la finale est fraiche d'une persistance intéressante marqué d'un élevage bois classe mais encore un peu écrasant. TB 89 (15,5) que ce Pommard Hospice de Beaunes 2010 mais comme le Savigny hier, pas une grande personnalité. Le vin suivant est dans la même veine, avec un nez marqué d'un élevage puissant mais très classe sur le moka, le grillé, un coté lacté, mais le fruit rouge mûr, presque confit se fait beaucoup plus présent, des notes d'épices et de ronce complète un nez plus complexe mais avec un côté limite alcool La bouche est dense, puissante, tanins soyeux, un coté très mûr mais aussi une fraicheur qui s'exprime beaucoup, c'est puissant jusque dans la finale fraiche, tonique, mais sur le fruit presque confit, donnant un coté acidulé/sucré, gourmand, sur les épices, et ce fond boisé moka, grillé, fumé. Etonnant mais très bon 92 (17) que ce Clos de Vougeot Faivelay 2008. On enchaine avec un nez complet, fin, de fruit noir, note boisé plus discrète, plus élégante de fumé, pointe moka, note d'épice, réglisse, et fond frais ronce, sous-bois. La bouche est superbe, charpentée mais fine, aux tanins denses et précis, puissante mais délicate sur le fruit noir, les épices, réglisse, note moka, fumé et fond de ronce, sous-bois qui donne la fraicheur, c'est tendu, profond mais superbement enrobée jusque dans la finale fraiche, tonique, puissante à l'empreinte soyeuse sur le fruit noir, le réglisse et son bâton, note moka fumé classe et fond ronce. Superbe vin Excellent+ 96 (18,5) que ce Chambertin Clos de Beze Bart 2008. A nouveau le vin suivant présente un nez superbe, fruit rouge mûr en attaque puis noir, note fraiche de ronce, sous-bois, pointe fleurie et un fond fumé discret classe, la bouche est tout en délicatesse au tanins magnifiques, velours, c'est corpulent, moins puissant et concentré que le précédent, mais plus friand, avec de la fraicheur et très sapide sur le fruit rouge mûr, la ronce, note fleurie, épice et fond fumé. La finale est fraiche, moins dense mais avec une même persistance longue de fruit rouge et noir mûr, de ronce, de végétal noble, d'épice sur un fond délicatement fumé. Superbe à nouveau 95 (18) que ce Chambolle Musigny Les Amoureuses de Groffier 2007.


Ensuite, personne ne bouge, faut dire, passer après les 2 monstres précédents, bon courage. Et là Daniel se lève et commence à servir sa bouteille. Pfiou, encore un nez magnifique, fruit noir bien mûr, grande gourmandise, mais pas confit avec cette pointe ronce fraiche, note moka classe sur un fond presque cacao, la bouche corpulente est encore magistral, tanins soyeux, précis, délicats, beaucoup de finesse tout en gardant intensité, concentration, fruit noir mûr, note ronce, fond moka léger fumé pointe cacao. La finale est tout en volume et rondeur mais avec une extrême finesse et délicatesse, avec une longue persistance tout en gourmandise de fruit noir et rouge mûr, de ronce sur un fond moka fumé classe. Magnifique encore 95 (18) et là j'ai reconnu ce Pommard Grands Epenots Rebourgeon Mure 2009, car je l'adore, et après les 2 vins précédents, cela me prouve qu'une fois de plus le prix ne fait pas la qualité en Bourgogne. Une soirée béni des Dieux ou 3 grands vins.. Le suivant présente un nez un peu plus austère sur le cassis, note d'encre marqué, fond fumé, moka, avec une pointe champignon. La bouche est corpulente, les tanins fins, c'est puissant, profond, sur le fruit noir, note de ronce et fond fumé, moins gourmand et délicat que les précédents, plus puissant et profond. Finale de bonne longueur, encore un peu austère (par rapport au précédent surtout) avec beaucoup de profondeur. Excellent 93 (17) que ce Chambolle Musigny Les Charmes Ghislaine Barthod 2006. Personne n'était à Chambolle... Le nez suivant se présente mûr à nouveau, plus évolué, sur la cerise, pointe kirchée, des épices, un fond fumé. La bouche est charpentée, grosse matière en attaque, mais ces tanins fins et précis finissent sec et s'harmonisent moins avec la structure fraiche, sur le fruit noir, note ronce, fond fumé. La finale à l'empreinte accrocheuse présente une persistance intéressante de fruit noir, ronce, des épices et fond fumé. TB 90 (16) mais c'est décevant pour ce Vosne Romanée Les Suchots Confuron Cotetidot 2002, par rapport aux vins précédents, ça fait très rustique. Le nez suivant faut très cpote de Beaune évolué, sur le moka, le menthol, note d'encre. la bouche est charoentée, tanins ronds, beaucoup de fraicheur sur le moka, le champignon, finale vive, tonique persistance honnête mais surtout classe de moka, champignons, menthol. TB-Excellent 91 (16+) que ce Beaune Grèves 90. On repart sur un nez plus jeune, fruit rouge et noir mûr, gourmand, note ronce et fond tabac classe. La bouche est corpulente aux tanins soyeux, c'est plein, sur le fruit noir mûr, le moka. Le finale est ronde sur la matière belle persistance de fruit noir mûr, ronce, épice et fond tabac. Excellent 93 (17) que ce Pommard Clos des Charmots Rebourgeon Mure 2003.


 Puis Jean-Pierre attaque avec un premier vin au nez kirché, tabac et fond moka, bouche charnue, tanins soyeux, un peu fluide, cassis moka note cuir classe, finale tonique et longue persistance cassis, moka, cuir. Excellent 93 (17) que ce Pommard Rugiens Voillot 84, surtout étant donné le millésime vendangé sous une pluie continue. Le suivant a un nez très élégant, fruit noir mûr, presque confit, toujours note évolué moka, puis cuir, mais aussi épice. la bouche est charnue, beaucoup moins dense (au moment je goutte, je suis très surpris car je crois gouté une autre Rugiens) , plus en finesse qu'en puissance, sur le fruit noir léger confit qui donne un coté gourmand aux notes de sous-bois, de moka, de cuir. la finale est souple mais terriblement gourmande et d'une belle persistance. Je ne comprends pas trop ce Rugiens et je suis donc soulagé d'apprendre qu'il s'agit d'un Volnay Fremiets 1985, plus logique, Excellent 92 (16,5). Enfin, ce dernier rouge est à nouveau sublime, complexe, évolué, expressif, fruit mûr, cuir, moka, truffe/cèpe, une bouche corpulente ample profonde, tanins soyeux, dense, pointe acisulé gourmande, finale fraiche longue persistance de fruit mûr, cuir, moka, cèpe... Exceptionnel 98 (19) que ce Volnay Champans Voillot 1969.

Enfin je vais ouvrir le sucre que j'ai apporté pour le dessert, mais arrivée à la moitié de la tablée, je vois tout le monde qui me regarde, et nico qui me dit : euh il est plutôt demi-sec ton vin. ben non c'est un moelleux... Je regarde sous la chaussette, et là bonne blague, je me suis trompé, c'est une autre bouteille que j'avais gardé au cas ou... Mais ce Pouilly Fuisse CC de Guffens 2008 est superbe, pas demi sec, mais bien sec, fin, délicat, droit, matière suave, et finale longue classe, élégante.. Excellent 95 (18). j'ouvre donc mon Vouvray Moelleux Huet le Mont 2005 qui est aussi excellent, belle matière ronde, pas trop de sucre, belle fraicheur équilibrante, de la complexité. Excellent 93 (17).

Superbe soirée, merci à Daniel et Jean-Pierre, plus que 2 grands vignerons, deux belles et grandes personnes, des sages sans doute.... Les petits cons de Parisien (pour la plus part) vous remercie chaleureusement pour votre don au partage.

Amicalement, Matthieu

samedi 16 février 2013

Dégustation de Cornas

Bonjour à tous,

Réuni dans notre QG pour une soirée sur le thème Cornas, initié par le GO qui exige la ponctualité... sans vraiment la respecter mais on est à Paris.

En entrée, 2 blancs : CdR Jamet 2009, un vin très gras avec des notes de viognier qui tient sur sa matière généreuse. TB 87 (15)

Pouilly Fuisse, Terroir de Vergisson Laroche 2007 : Joli nez de fruit blanc avec des notes amende, aubépine, et fond bois é toasté. Bouche tendue droite sur le fruit jaune, le grillé, l'amende, l'aubépine fond de frangipane, finale droite tendue fruit jaune fond grillé frangipane. TB+ 90 (16). La structure en bouche m'évoque tout de suite un Pouilly, la fraicheur et la matière m'amène vers 2007, Bien vu :-)

Série de Cornas dégusté en aveugle :



Cornas, Reynard Allemand 2000 : Un nez de fruit noir confituré, pointe volatile, du lard, nots boisées moka, ça part un peu dans lmes sens. La bouche est acidulées sur un fruit confituré mais une structure acide note moka, café, fumé, bacon grillé. Finale fraiche persistance, lard grillé, moka. Vin qui part dans tous les sens assez baroque, dans un style, on aime bien ou on déteste, moi je trouve ça "rigolo". TB 88 (15)

Cornas, Reynard Allemand 2004 : Un nez très équilibré de cassis, pointe animale, note de réglisse, de poivre de bacon grillé. Bouche corpulente avec des tanins soyeux, équilibrés, de la délicatesse, de l'intensité, sur le cassis, le poivre, note fleurie et fruit rouge, un coté juteix avec une pointe acidulée. Finale fraiche longue, avec belle persistance, fruit mûr, poivre, note violette, épice, fonc léger bacon fumé. Excellent 92-93 (16,5-17)

Cornas, Delas Chante Perdrix 2003 : Un nez marqué à l'ouverture par un boisé sexy et gourmand, sur le fruit noir, note de poivre blanc, d'épice, note d'orange sanguine, fond boisé toasté balsamique, moka. La bouche est corpule,nte ronde, très sapide, avec des tanins soyeux sur le fruit noir compoté, le poivre blanc, note orange sanguine et fond de bois moka toasté balsamique. la finale est ronde, ample, gourmande sans lourdeur qui tient sur la matière et présente une persistance intéressante. TB-Excellent 91 (16,5)

Cornas, VV Voge 2003 : Nez assez simple de fruit rouge, notes animales et fond fumé imposant. La bouche est corpulente, tanins soyeux, pas très dense, sur le fruit rouge, note frangipane, grillé/toasté. Finale un peu fuyante, peu dense à nouveau et assez courte. TB 86 (14,5)

Cornas VV Voge 2006 : Premier nez de viandox, puis fruit noir, note de poivre, de bacon, fond fumé, moka. La bouche est corpulente, avec des tanins soyeux, structure fraiche, note boisé fumé, sur un fruit noir mûr, fond de lard grillé, c'est élégant. Finale ronde, un poil souple mais joli persistance sur le nez. TB-Excellent 91 (16,5)

Une soirée intéressante avec des Cornas qui ne sont pas spécialement rustiques mais qui n'ont ni la race et le sexy des Cote-Roties, ni la profondeur et la classe des Hermitages.

Bien cordialement

dimanche 18 novembre 2012

Du vieux et du jeune : Durfort 78, Vosne Romanée, Riesling...

Bonjour à tous,

Pendant que certains débattent sur le bien fondé d'une participation au pince fesse le plus huppé du moment (si j'avais été invité, je m'y serai rendu avec grand plaisir) mais ou je n'ai pas bien compris le côté Davos du vin, car à mon avis, c'est bien là que le bas blesse... moi, entre 2 cahier des charges, je bois !

La période des cèpes, abondants cette année, m'a permis d'ouvrir de vieilles quilles qui en ont encore beaucoup sous la pédale :

Margaux, Chateau Durfort Vivens 1978 : Un nez superbe, complexe, de bordeaux à maturité sur le cassis mûr, la cerise, pointe kirchée élégante, note de tabac, fumé, boite à cigare, un côté orgeat, un peu d'encre, fond de cuir de champignon, de cèpe bien sûr. La bouche est corpulente, fondue, tanins taffetas dans une structure ronde, tonique, sur le cassis, la cerise noire, les notes tabac, boite à cigare, pointe encre, graphite, fond de cuir et de cèpe. La finale est tonique, fraiche, enveloppant, un côté sexy, longue persistance sur le fruit légerement macéré, le tabac et toujours ce fond de cuir, cèpe, fumé classe. Encore une fois super bouteille. Excellent 92 (17).

Condrieu, François Villard De Poncins 2005 : Un nez classe, séduisant, de fruit jaune mûr, pêche, note agrume confit, kumquate, miel, safran, pointe fleur d'oranger, fond léger beurre amande et fumé mais aussi roche, silex. La bouche est onctueuse, ample avec une touche de gras, sexy sur le fruit mûr, miel, fleur d'oranger, pointe agrume amer, safran fond tarte poires aux amandes. La finale est ronde, grasse mais pas molle, belle persistance de fruit mûr, pointe miel, amande, fleur d'oranger, et toujours ce surprenant et distingué fond de roche, silex, fumé. Excellent 92 (17).
 
Volnay, Domaine Buisson Charles Santenots 2007 : Un nez discret mais élégant, fin, de cerise, note florale, pointe pain d'épice, réglisse, fond sureau et ronce. La bouche est corpulente, avec des tanins soyeux, enrobant une structure fraiche dans un ensemble sapide, de cerise, léger fruit rouge confit, pain d'épice, note florale pivoine, fond de ronce, de poivre qui donne du peps. La finale est fraiche, puissante, belle persistance de fruit rouge confit, de poivre, de pain d'épice, fond de ronce, un côté téllurique de sol, de roche qui donne de la singularité. Excellent 91 (16,5)
Haut Medoc, Chateau Citran 1996 : Un nez séduisant de cassis mûr, fruit noir, note tabac, boite cigare,pointe de cuir, animal et un fond fumé, toasté. La bouche est corpulente, voir charpentée, avec des tanins aux touché soyeux, amples, mais un poil stricte en finale. La structure est fraiche, droite, de l'allonge, sur le cassis, le fruit noir, la boite à cigarre et un fond fumé, toasté. La finale est fraiche, ample, tonique, belle persistance de cassis, myrtille, note tabac et boite cigarre sur un fond fumé. Toujours une belle quille après cette 7eme bouteille. TB-Ex 91 (16,5).
 
Riesling Pfersigberg Ginglinger 2007 : Un nez discret mais complexe, d'agrume, de miel, pointe florale, un fond délicatement naphté, pétrole léger. La bouche est ronde, ample, matière dense, étirée par une structure tendue, sur l'agrume, le quinquinat avec une pointe amer et confit, fond naphté et de belles notes de silex, roche saline. La finale est fraiche, tonique, tendue sur l'agrume avce une pointe gourmande de miel, de confit et longue persistance dans un profil amer et classe de fruit mûr, agrume, silex, roche, note naphtée, classe. Beaucoup d'élégance et de classe dans ce vin encensé par la critique. Excellent et beaucoup de plaisir, 92 (17).
 


 
Madiran, Chateau Bouscasse 2001 : Un nez torréfié, de cassis, fruit noir, pointe encre, note graphite, roche avec un fond toasté. La bouche est charpentée, sapide avec des tanins musclés, ronds, puissants, virils, un peu rigide, sur le cassis, le fruit noir et rouge, une pointe d'encre, et de graphite et un fond torréfié, fumé. La finale est musclée, fraiche, un peu strict, belle persistance de fruit noir et rouge, des notes d'encre, de graphite, de roche et léger torréfié et fumé. TB 90 (16)



Chassagne-Montrachet Morgeot Lamy Pillot 1999 : Un nez fin, évolué, à maturité mais discret de fruit rouge, un peu confit, note champignon, cuir, sous-bois et fond léger moka, classique des vins évolués de la cote de Beaune. La bouche est charnue, structure tendue, avec des tanins ronds un peu accrocheurs, sur le fruit rouge mûr, léger confit, le champignon, sous-bois, fond moka léger fumé, de l'élégance, certes mais pas super expressif. La finale est fraiche, tendue, jolie persistance de fruti un peu confit, de champignon, de moka. TB 90 (16)

Vosne Romanée, Guyon Les Brulées 2004 : Un nez séduisant, classe, sur une forme aigue, de fruit rouge, groseille, note végétale ronce, "rafle", le coté végétale signant le millésime sur un fond boisé classe, toasté, une pointe acidulé de fruit rouge grillée. La bouche est charnue, sapide, ample, avec des tanins soyeux bien maitrisés dans une structure droite, tendue limite vive, du coup par contre de l'allonge, sur le fruit rouge, la groseille, l'airelle, note de ronce, de rafle, fond acidulé, toasté. La finale fraiche mais bien enrobée présente une longue persistance d'airelle, de groseuille, saveurs acidulées, mais aucune agressivité, avec un fond végétal, toasté, acidulé bien charmeur. Un vin qui ne plaira pas à tout le monde dans un mode aigue, acide, bien qu'en bouche la structure est parfaitement enrobé ! Moi, j'aime bien, TB-Ex 91 (16+)
 
Pouilly Fuisse, Domaine Verget Terroir de Vergisson La Roche 2009 : Un nez séduisant, de fruit jaune mûr, presque mirabelle, mais aussi poire william juteuse, note pain grillé, frangipanne, mais aussi fleurie, tilleul, chevrefeuille fond crayeux, roche. La bouche est ronde, ample, matière sexy enveloppante, grande sapidité de poire mûre, pêche, mirabelle, note crayeuse, roche, épicée poivre et fleurie chevrefeuille, fond boisé grillé un peu marqué avec une pointe beurrée, frangipanne. La finale est ronde, ample, un peu souple, de belle persistance assise sur sa matière, sur la poire, belle note craie, de roche, fond frangipanne, léger grillé. TB 89 (15,5)
 
Amicalement, Matthieu
 

samedi 6 octobre 2012

Régime sur les FAV, et Guigal c'est bon !

Bonjour à tous,

Cette année, les FAV se sont faites sans moi ! Enfin presque... J'ai quand même arpenté le rayon de mon monop habituel à la recherche des jolies bouteilles dégustées lors de l'avant première ou j'avais été invité en juillet

Bon, grosse déception, la bouteille que je visais : rivesaltes ambré a été dévalisée... Je m'enquiers auprès du sommelier qui présente quelques bouteilles et il me répond : ben oui, je l'ai conseillé à tout le monde... Au moins, cet homme a les mêmes gouts que moi et conseille bien ses clients. C'est d'autant plus vrai que l'autre bouteilles que je vise : Pouilly Clos des Rocs est aussi en rupture de stock ! Je retourne le voir et en souriant me répond la même chose... Mais c'est pas possible, il a du lire mon blog ! C'est les deux bouteilles que j'ai conseillé dans l'article... Heureusement, quelques jours après, j'ai pu profiter d'un ré-approvisionnement en Pouilly. Je me suis donc empressé de le re-déguster.

Pouilly Loche, Clos des Rocs Domaine des Rocs 2010 : Un nez séduisant, fin, classe et pure de fruit blanc, notes de tilleul, de chevrefeuille, de noisette, fruit sec,  pointe de roche et fond léger fumé. La bouche est tendue, structure droite, matière fine et précise qui accompagne une joli tension sur le fruit blanc, le tilleul, la noisette et un fond fumé avec une pointe de vanille. La finale est fraiche, tendue, persistance honnete de fruit blanc, roche, fond léger fumé et petite pointe de vanille. TB+ 90 (16). Un joli vin à attendre 3 à 5 ans pour gagner encore en finesse et délié.
 
Comme je ne suis pas allé dans ma cave de garde, mon armoire se vide surtout dans le casier du milieu, celui de la Bourgogne. Par contre les casiers Bordeaux et Rhone sont bien pleins. Il faut donc vider, je m'execute avec plaisir en commençant par :
 
Côte Rotie, Guigal Brune & Blond 2006 : Un nez superbe, de cassis mûr, de réglisse, pointe de zan, notes épicées poivre, pain d'épice, fond moka café fumé bien intégré. La bouche est corpulente, large, ample, tanins soyeux, structutre tonique, sur le cassis, le poivre, ces notes de pain d'épice gourmandes, et le fond classique léger moka, fumé avec une pointe lard bacon. La finale est fraiche mais bien enrobée, belle persistance de cassis, de pain d'épice, de bacon, de poivre, et le fond moka fumé. Excellent 90-92 (16,5). Ma femme, d'ailleurs, s'extasie immédiatement et reconnait une Cote Rotie et lorsque je lui montre la bouteille, elle me dit d'un ton assuré : "Guigal c'est bon" !
 
Amicalement, Matthieu

samedi 4 août 2012

WE anniversaire, belles bouteilles et grosse déception


Bonjour à tous,

Pour mon anniversaire qui tombait en plein WE, j'avais prévu quelques bouteilles dégustées en famille. Pas pris beaucoup de notes mais voici quelques impressions sur les blancs d'entrée :


Le Clos Windsbuhl de Zind Humbrecht s'est présenté comme certain Riesling 2007 actuellement, cad, un peu fermé. D'une structure remarquable, son aromatique s'exprime peu. Le Saint-Aubin en Remilly de Langoureau 2006 fut parfait je dirai, comme d'hab :  un nez gourmand de poire mûrs, notes de frangipane, pointe fumé, fond tilleul, chevrefeuille. Bouche ronde pointe de gras sexy sur la poire, la frangipane, note de beurre, de brioche, fond crayeux, chevrefeuille. La finale est ronde tonique belle perssitance de poire mûr, notes un peu caramélisées et un retour crayeux, chevrefeuille. TB 90. (16)
Enfin le Pouilly Fuisse Tri des hautes de Vigne 2010 de Guffens est un gand vin. Un nez superbe après la petite réduction fumé, de fruit blanc mûr note gourmande de tilleul, de fruit sec, d'amande, de noisette grillé, avec une pointe de chevrefeuille, fond boisé grillé élégant. La bouche est ample, ronde, attaque tonique, structutre droite, tendue, profonde, longue, enrobée d'une matière soyeuse, ample, sur le fruit mûr, note de noisette, tilleul, chevrefeuille, et fond rond gourmand grillé, brioche et beurre. La finale est fraiche, bien arrondie par la matière, longue persistance de fruit blanc mûr, de chevrefeuille, tarte citron meringuée, beurre bricohe fond léger fumé. Excellent 93-95 (17-18)

Pour les rouges :

Pomerol Chateau Le Bon Pasteur 1999 : Très beau nez de fruit rouge, fraise mûr, note mentholé, épicé, poivre sur un fond fumé classe avec une pointe de cuir, et début de truffe. La bouche corpulente est large, gourmande, sur le fruit rouge mûr, note de truffe un peu plus marqué, d'épice, de poivre, de menthol, fond boisé fumé classe, matière un peu lache mais tanins soyeux. La finale est un peu fluide mais de belle persistance sur fruit mûr, la truffe, note menthol, fond fumé classe avec retour de truffe long et très séduisant. Excellent vin 93 (17), gros succès à table...
Hermitage Domaine de Vallouit Les Greffières 1988 : un nez superbe, fondue, fumé de cassis, note de cuir, de kirch, de bacon grillé, pointe de poivre, sur un fond typé encre. La bouche est corpulente, droite, profonde sur le cassis pointe de graphite , note de kirch, puis cuir et fumé bacon grillé structure un poil rigide mais tanins evidemment fondus. La finale est fraiche, longue, belle persistance de cassis, de cuir, de fumé, bacon, très classique de l'hermitage, mariant droiture et pointe d'austéruté avec classe et profondeur. Grand plaisir Excellent 93 (17)
Enfin, ce devait être le clou du WE :

Chambertin Clos de Beze Groffier 1995 : Ouvert avec amour la veille au soir, le premier nez présente une pointe de bouchon qui n'est pas que dans ma tête malheureusement. Malheur, car la fruit rouge léger confit, le cédrat, les notes mentholées, zan, et le fond champignon, fumé donneent très envie. Mais la bouche, corpulente avec des tanins soyeux, précis, fins,  sur le fruit rouge mûr, le fumé, la menthe, le champignon et le fond de cuir, sont totalement gaché par ce gout de bouchon rédhibitoire... Snif, snif...
Enfin, il faut se consoler, je vais donc ouvrir :

Riesling Brand VT Zind Humbrecht 2004 : Un nez d'une classe folle sur l'orange confite, le qumquat, note épicée, pointe de miel et fond fleur d'oranger et léger pétrole. La bouche est d'un équilibre magistrale entre une belle vivacité et une matière taffetas, on a à peine la sensation de sucré. La finale est tendue, longue, droite sur le nez et d'une persistance magistrale avec une pointe naphtée fûmé très classe. Excellent + 95 (18). 2004 n'a pas grande réputation mais j'ai du bien choisir mes bouteilles.
Amicalement, Matthieu

samedi 14 juillet 2012

De beaux vins à l'avant première FAV Monoprix 2012

Bonjour à tous,

Invité à déguster les vins qui seront présents à la FAV Monoprix de septembre, j'ai trouvé, comme souvent chez Monop, une sélection très intéressante !

Des vignerons accessibles, avenants et comme toujours passionnants, et des vins de très bonnes factures dans cette sélection large, sortant des sentiers battus, mélant habilement quelques appellations prestigieuses mais aussi des vins plus confidentiels.

J'ai particulièrement aimé et je recommande les Macon et Pouilly d'Olivier Giroux du Domaine Clos des Rocs. Des vins précis, fins et élégants. Un Macon d'entrée de gamme délicieux, simple et bien fait, un Pouilly plus profond, sur le fruit, des notes florales, une bouche bien déssinée, dense et bien tendue, une finale fraiche bien enrobée, un équilibre impec !

J'ai trouvé le Bandol rouge 2009 Hecht&Bannier de très belle qualité. C'est mûr sans confit, de belles notes épicées, une bouche à la matière généreuse mais à la puissance bien maitrisée, des tanins superbement travaillés. Un excellent vin de mon point de vue 90-92.

Les Vignes Olivier Decelle présentait le classique Mas Amiel, Notre terre, 2009. Un côte du Roussillon toujours aussi réussi 87-89. Un StEmilion, Jean Faure 2008, très classique avec son boisé classe et élégant, bien intégré mais surtout une bouche droite longue et fraiche qui devrait donner un superbe vin de repas.

Enfin Chez Dauvergne&Ranvier, un négociant proposant une série de crus du Rhone vinifiés chez les vignerons, un Gigondas accessible et très bien équilibré. Une côte Rotie à l'élevage typé Delassien (moka-balsamique) mais bien intégré car en retrait du fruit, une bouche bien construite ample et bien tendue, jouant l'élégance et une finale de très belle persistance classique avec ces notes poivrées et violette.

Pour finir un Rivesaltes Ambré à 12 € superbe, fin, frais, sucre fondue, sur le moka, la noix, l'agrume confit... je recommande vivement


Merci aux vignerons de leur disponibilité et merci à SoWine pour cette invitation !

Amicalement, Matthieu

samedi 17 décembre 2011

Pour préparer les fêtes : Meursault, Pouilly, Saint Emilion, Volnay Santenots

Bonjour à tous,

Pour préparer les fêtes, après les premiers gibiers, les premières bouteilles pour faciliter l'accès au fond de la cave !

Chablis 1erC Mont de Millieu Gautheron 2005 : Un nez séduisant sur une pointe miéllée, de fruit blanc, des notes fougère, foin, fond léger crayeux. La bouche présente une matière ronde, tendue, jolie profondeur, fruit blanc, agrume citron, note foin, de craie donne un ensemble séduisant et "typique". La finale est un poil saillante mais pure et précis, grande longueur, fruit blanc, citron, pomme grany, foin et craie. Un beau Chablis, TB 88 (15,5-16)

Pouilly Fuisse Verget Terroir de Vergisson Laroche 2007 : Un nez séduisant de fruit blanc mûr, notes marquées fûmé grillé (réduc un peu, bois sans doute), brioche, pointe agrume et un joli fond noisette tilleul. La bouche attaque sapide, ronde, fruit blanc mûr, pomme, poire, joli fraicheur tend la bouche, note crayeuse puis boisé classe bien intégré typé caramel au beurre salée, fumé, grillé. La finale est fraiche, dynamique, un côté gourmand, sur le fruit mûr, pointe fleurie agrume note crayeuse, puis beurre, brioche, fumé et toasté. TB 90 (16)



Volnay Santenots Buisson Charles 2007 : Un nez discret de cerise, note sureau, pointe épice, ronce, fond sanguin avec un léger boisé. La bouche est corpulente, large attaque puis c'est tendue, droit, long, sur la cerise griotte, épice, sureau, ronce. La finale est fraiche, droite, longue, sur la cerise, le sureau, pointe ronce et de jolies notes d'épice. Le vin est moins expressif qu'il n'a été mais n'a pas encore gagné de la complexité. TB 90 (16)

Saint-Emilion, Chateau Soutard 1986 : Un nez évolué, discret, profond, sur le fruit rouge, fraise, champignon, note de cuir et fond léger fumé. La bouche est corpulente sur le cassis, le champignon, pointe d'encre, note cuir, tanin rond, tendue, un ensemble faiblement expressif et manquant d'harmonie. La finale fraiche présente une pointe verte typée poivron, un peu fuyante, persistance de fraise, cuir, champignon. TB 87 (15)
Cote de Provence, La Rimauresq 2006 : Un nez puissant, mûr, de fruit noir, note garigue typé fraicheur, orange sanguine, fond chaleureux cacao, chocolat pointe boisé toasté. La bouche est robuste, dense, tanin soyeux enrobant, large, fruit noir, mûre, épice, chocolat, cerise. La finale présente une pointe de fraicheur digestive, puissante, fruit noir mûr, note orange sanguine et fond cacao chocolat. TB 88 (15,5)

Amicalement, Matthieu

samedi 1 octobre 2011

Passage à vide pourtant bien accompagné : Vosne, Gevrey, Pouilly, Crozes

Bonjour à tous,

Un mois de septembre peu dense en articles et publications. Après mes questionnements de cet été sur l'utilité de la publication de mes CR dans la sphère vin, les quelques messages de soutien LPVien m'avaient redonné un peu de peps en Aout. Et suite à quelques discussions intéressantes sur les vins dégustés, j'étais à nouveau satisfait car enfin ma motivation était récompensée : échanger, partager avec quelques amateurs que j'apprécie.
Car enfin de compte, c'est bien cela que je recherche en publiant dans la sphère vin. Mon blog ne me sert que de "base de données" en ligne.
Mon problème demeure où publier : DC n'est quasiment plus un forum, à mon grand regret, plus aucun échange. LPV, c'est presque l'inverse, tout est discussion, et les mécaniques humaines basées sur des égos ou des postures est fatiguante et mon étiquette DCiene me catalogue. Enfin BDE, qui reste actuellement, le forum sur lequel je me sens le mieux mais qui n'a pas une forte activité.

Du coup, tout cela fait que même mon habitude et plaisir à commenter les vins s'est un peu essouflé mais pas complètement quand même. Et c'est ainsi que quelques bouteilles forts belles méritent d'être exposées au dela de mon fichier XL. Ainsi :

Pessac Leognan, Chateau Carbonnieux 2007 : Nez typique aigue mais gourmand de fruit jaune mûr, pointe ananas, note de buis, fond léger boisé, cèdre, pin, pointe vanille. La bouche est tendue, enrobée d'une matière suave, ronde, gourmande qui encadre une structure avec de l'allonge, fruit jaune, coing, pin, cèdre, buis. La finale est fraiche, tonique, joli longueur sur le fruit jaune, pointe ananas mûr et les boisés, buis, pin, cèdre et pointe fumé. Un vin très équilibrée, très belle facture. TB-Excellent 89-91 (16-16,5)

Pouilly Vinzelles, La Souffrandière, Les Quarts, Millerandée 2006 : 2eme tentative après une déception sur la première bouteille probablement oxydée. Un nez discret à l'ouverture mais élégant, fin, de poire, pointe agrume, mirabelle, note amande, fruit sec, fleur blanche, fond crayeux et beurrée. La bouche présente un équilibre d'école entre une matière ronde, suave et une structure fraiche, longue, droite,sur la  poire, fleur, note beurrée, fond de craie. La finale est fraiche, longue sur le nez. TB+ 91 (16+). Après quelques heures et le lendemain, les notes d'oxydation dominent nettement, dommage, mais dans l'ensemble, je trouve la cuvée non millerandée beaucoup plus intéressante, fine et profonde.

Vosne-Romanée Domaine Rion 2007 : Un nez ouvert de framboise, cerise, note ronce, fond leger cèdre. La bouche est charnue, tanins soyeux, belle présence fruit rouge, ronce, pointe épice. La finale est fraiche dynamique sur le fruit rouge mûr, la ronce, réglisse, pointe boisée cèdre et léger fûmé. TB 88 (15,5)

Gevrey Chambertin, Rossignol Trapet Clos Prieur 2001 : Un nez complexe, gourmand, de fruit noir, aux notes de réglisse, marqué zan, pointe kirch, de champignon, sous-bois sur un fond délicatement fumé. La bouche charnue est sapide mais la structure est vive et les tanins, soyeux, manquent un peu de chair, d'ampleur, l'ensemble est un peu austère, sur le fruit noir, champignon, pointe kirch, réglisse et fumé. La finale est fraiche, vive, belle longueur sur le fruit macéré, champignon, réglisse, zan, et fond fumé. TB+ 91 (16+). Un clos prieur d'un millésime qui ne donne pas les profils de Bourgogne que j'aime. Cela reste austère et ça manque de rondeur, de chair, de mon goût.

Crozes-Hermitage, Delas Le Clos 2003 : Un nez de cassis, note de viande à l'ouverture, puis bacon, pointe poivre, un coté leger lacté, des fleurs pivoine, violette et un fond moka vanille dans un ensemble riche mais manquant d'harmonie. La bouche est corpulente, tanin rond un peu sec, sapide sur le fruit noir mûr, note de violette, de vanille, toujours coté lacté, fond moka balsamique. La finale  est ronde, pointe de fraicheur qui évite une souplesse excessive longueur honete  sur le cassis, violette, léger vanille moka. Mieux dégusté jeune, le vin semble entre 2 états, qui se traduit oar un manque d'harmonie, une impression d'un ensemble légèrement dissocié. Je finairai la série dans 2 àu 3 ans. TB 87 (15)

 Amicalement, Matthieu

dimanche 31 juillet 2011

Un dîner bien accompagné : Pouilly Vinzelle, Nuits Saint Georges, Pessac Malartic et Sociando

Bonjour à tous,

Pour accompagner des langoustines suivi d'un poulet à l'estragon, de jolis vins qui nous ont procuré bien du plaisir chacun dans son style.

Pouilly Vinzelles, La Soufrandière Les Quarts 2006 : J'étais resté sur une expérience décevante avec la cuvée millerandée. Ici, les Quarts, rien à voir. Un nez superbe, subtil, délicat, de poire, de frangipane, note de tillleul, noisette, pointe crayeuse et fond classe brioche, beurrée, léger fûmée. La bouche est fine, aérienne, avec de l''allonge et de la grace, une matière délicate avec une pointe de gras, caressante, douce, tendue sur la poire, pointe crayeuse, frangipanne, noisette, beurrée, léger fûmé. La finale est fraiche, fine, délicate élégante, bien enrobée de douceur et longue persistance de poire, craie, beurrée, noisette et léger fûmé. Très beau vin, assez irrésistible ! La bouteille est liquidée en moins de 2. Excellent+? 94-96 (17,5-18,5)

Pour la volaille, on part classiquement sur la Bourgogne :

Nuits Saint Georges, Clos de la Maréchale, Mugnier 2006 : Un nez discret mais séduisant, gourmand de cerise, fraise des bois mûr, un côté lacté, pointe de ronce qui donne de la fraicheur. La bouche est corpulente, large, belle fraicheur, délicate avec des tanins soyeux, grande finesse, cerise, noyau, fraise, note de ronce avec pointe amer, l'ensemble est encore un peu en dedans mais affiche de belles promesses. La finale est équilibrée, ronde, séduisante, pointe de gourmandise qui appelle d'autres verres, fruit mûr, joli longueur de cerise, fraise, fond frais de ronce et pointe boisée fûmée, élégance et gourmandise, classisisme et finesse. Excellent 93 (17).

Mes amis étant de grand fan de Bordeaux et particulièrement de Malartic, j'ouvre donc le 2008 que je viens de rentrer :

Pessac Leognan, Chateau Malartic Lagravière 2008 : Un nez de cassis, de mûre, pointe frais ronce, note épicée réglisse et un fond boisé toasté moka pointe caramel. La bouche est corpulente, belle densité avec des tanins soyeux enrobant une joli fraicheur qui donne de l'allonge, équilibrée, élégant, cassis, réglisse, boisé fin toasté moka. La finale est ronde, équilibrée, joli longueur de cassis, de mûre, pointe fraiche type rafle, boisé moka pointe caramel. TB-Excellent 90-93. (16-17)

Puis pour me faire plaisir avec un Bordeaux, j'ouvre donc une bouteille qui arrive à maturité :
Haut Medoc, Chateau Sociando Mallet 1998 : Un nez classique de cassis, de mûre, de poivron grillé, note de cédre et fond fûmé léger, de la profondeur, de la droiture au nez. La bouche est dans la continuité, charpentée, structure profonde,  avec des tanins soyeux un peu rigide et droit sur le cassis, le poivron grillé, note de graphite,et  fond fûmé, le tout dans un style austère, abyssal. La finale est droite, tanin un poil rustique, ça manque de moelleux, mais c'est long et profond sur le cassis, poivron, cèdre, graphite et fond fûmé. Un millésime qui manque d'éclat et de moelleux, pour les amateurs de Bordeaux classique de type austère et droit. Un joli vin dans son style. TB 90 (16)

Amicalement, Matthieu

samedi 11 septembre 2010

A la retraite : Pouilly Bret Brothers, Chambolle Amiot, Morgon cote du py Jadot

Bonjour à tous,
Sifflé avec plus ou moins de justesse :

Pouilly Vinzelle, La souffrandière, les Quarts, millerandée 2006 : Un nez sur-muri fleurie, sur un fond de banane cuite, peu élégant, des notes curry limite oxydée (ce qui me fait dire que la bouteille n'est pas forcéménr nette). La bouche est large à l'attaque puis une structure droite, friache avec ces notes curry et une finale large mais dominé d'un caramel au lait peu gracieux ! Pas le style de la maison Bret alors bouteille flingué ou cuvée millerandée pas mon style.
Chambolle-Musigny, Amiot Servelle 2007 : Un nez de framboise mûr, fraise des bois, note sous bois et un fond boisé moka très aguichant. La bouche est charnue, sapide, large bati avec une pointe d'amertume et des tanins délicats, fins et soyeux comme on les trouve sur Chambolle, dégageant de la framboise mûr et des notes moka fûmé. La finale est large, belle amplitude, on sent que c'est bien mûr et toujours cette pointe amer classe sur le fruit rouge, moka, note de sous-bois, et une persistance fleurie. De la belle ouvrage, le vin est prêt et se boit très bien à mon goût. Très Bien+ 88-90

Morgon, Cote de Py, Chateau Les Lumières, Jadot 2005 : vu la relative déception de la précédente bouteille, je voulais remettre ça, j'ai bien fait. Un nez gourmand de fruit rouge mûr, de framboise, de groseille, un côté cerise confite, pointe de pain d'épice sur un fond fûmé. La bouche est ample, corpulente, ou je retrouve des tanins soyeux et denses et qui ne sèchent pas. Fruit rouge mûr, fûmé, pain d'épice, se retrouve jusque dans la finale large, puissante et avec une belle persistance. Très Bien-Excellent 90-92


Amicalement, Matthieu

vendredi 16 juillet 2010

Des blancs bien frais : Pouilly Fuisse Verget, Macon Pierreclos Guffens, Gewurztraminer Mann

Bonjour à tous,
Les fortes chaleurs récentes m'ont poussé à ouvrir quelques blanc frais pour mon plus grand bonheur !

Gewurztraminer, Domaine Albert Mann GC Steingubler 2004 : Un nez de grande classe, opulant, sur le litchi, la mirabelle, des pointes de pamplemousse et un fond naphté, des notes de miel, d'encaustique, de cire d'abeille. La bouche est ample, puissante, avec une matière grasse sur une dynamique acide tonifiante, sur la mirabelle, le fûmé, l'encaustique, le pamplemouse. La finale est ample large, puissante, mûre, sur une ligne amer, mirabelle, fruit exotique, miel, fond naphté fûmé. superbe gewurz, Excellent 92-94.


Macon Pierreclos, Guffens le Chavigne 2008 : Un nez discret d'amende, de frangipane, de fruit blanc sur un fond fumé et notes mentholées. La bouche est ronde, mûre, matière ample, sur la poire, un fond fûmé et des notes de réduc grillée. La finale est ronde sur l'amende grillée avec des notes mentholées. Très Bien 86-88 manque un poil de gnaque à mon gout !

Pouilly-Fuisse Verget Terroirde Vergisson Laroche 2008 : Un nez fûmé, grillé sur la poire, la mirabelle avec note de miel, menthol. La bouche est droite, tendue matière ronde enveloppante. La finale est fraiche marqué par le grillée sur le fruit blanc. Encore un peu fermé et marqué de son élevage. Très Bien 86-88
 
Amicalement, Matthieu

lundi 12 juillet 2010

Diner de Dcien en goguette à Paris : Gourt Mautens Calon Segur Riesling Boxler Pouilly Verget

Bonjour à tous,

La montée estivale de David (Pignolo) et le passage éclair de Nicolas nous ont permis de monter au débotté un super petit diner. Chance, la chaleur est tout à fait acceptable au vieux chêne et nous attaquons dans la joie et l'allegresse quelques belles bouteilles :

Vin 1 : Un nez de pomme, pointe agrume, fond de sauvignon bordelais et un léger boisé vanille bien intégré. La bouche est ronde équilibrée, une légère souplesse en finale mais une aromatique riche et agréable. joli vin. Très Bien 87. Bordeaux Clos Floridene 2003.

Vin 2 : Un nez de chardonnay, discret à l'ouverture puis monte la noisette, le miel, une pointe beurrée, de la frangipane. La bouche est délicate, mûre, ronde, poire, noisette, pêche, belle allonge, finale fraiche, citronnée, ample et sur une ligne saline désaltérante, très beau, très agréable. Très Bien + 89-91. Pouilly fûmé Verget 2005.

Vin 3 : Un nez de citron confit puis la fleur de vigne, agrume mûr, l'orange et une pointe naphtée, beau nez de Riesling tendu. La bouche est à l'unisson, grosse attaque fraiche tendue, un poil perlant, puis belle matière dense aérienne qui enrobe une structure vive, beaucoup d'allonge, droite, tendue, une pointe de maturité rend l'ensemble doux, complexe. La finale est traçante, longue, tendue comme un arc et persiste incroyablement sur le citron confit, la fleur de vigne, une trace amer. Whaouh, grand vin. Excellent 92-94. Riesling Boxler Sommerberg cuvée D (dudenstein) 2008.

Vin 4 : Un premier nez hyper séduisant de fraise écrasée, de prune, sur un fond d'épice orientale, cardamone, puis ça tombe dans le confit, le pruneaux, le pneu brulée. la bouche est ultra-mûr, confite, pruneaux, matière soyeuse mais les tanins finissent sec, la finale est ronde mais abrupte et courte sur des notes confites sucrées. Le premier nez m'a séduit et montre le potentiel mais le reste tombe dans une forme de sur-maturité très nouveau monde (plusieurs fois cité comme origine du vin). D'après Patrick les millésimes récents sont plus équilibrées. Rasteau Gourt de Mautens 2003.

Vin 5 : Un nez de cabernet bordelais marqué poivron limite mûr sur un fond graphite. La bouche charpentée est marquée de ce poivron avec des tanins encore astringents, dans une structure droite encore rigide. La finale est fraiche, limite acide car la matière reste encore en retrait. Une ligne amer relance les arômes classiques du grand Bordeaux. J'opte pour un beau Pauillac d'un millésime moyen, genre 95, et encore fermé.Très Bien 88. Et non, C'est Calon Segur 88. Je suis plutôt déçu car j'avais lu de belles critiques sur cette bouteille. Celle-ci n'est pas du tout prête à boire et surtout je trouve la maturité limite.

Vin 6 : Un nez mûr de cassis, de bacon, de cuir, de poivre, quelques secondces et j'ai reconnu une Brune et Blonde (faut dire j'ai bu une 91 l'apm). La bouche est superbe, corpulente, ample, tanin soyeux, ça remplit la bouche de cassis, de cuir, d'épice, une finale acidulée longue qui finit sur le poivre et le cuir. Excellent 94. Maintenant, reste le millésime. C'est au choix 88, 90 ou 91. J'ai bu la 91 l'apm et sa finale est assez souple. La 88 est tout en équilibre, là le côté mûr et acidulé me fait dire 90. Perdu c'est 88, Cote Roti B&B Guigal. Mais décidément quelle belle bouteille !

Super dîner, deux très beaux vins, et toujours autant de discussion passionné.
Amicalement, Matthieu

dimanche 31 mai 2009

Risotto artichaut et Pouilly Fuisse Terroir de Vergisson "La Roche" Verget 2007

Bonjour à tous,

Des aiguillettes de poulet marinées au citron et un risotto aux artichauts et ciboulette m'a donné envie de goûter à ce maconais dont j'avais entendu parler en bien :

Pouilly Fuisse Terroir de Vergisson "La Roche" Verget 2007 : Un nez de poire, de coing marqué de notes grillées réduites, un côté beurré noisette, style chardonay international mais classe et pas lourd. La bouche se présente avec un joli gras sur la poire, le coing, la noisette, le grillé. Ça reste droit et large dans une finale fraiche, mûr, de coing, avec une pointe d'amende agréable, du fruit sec, noisette, puis grillé. Beau vin, bien fait. Très Bien 87.

Un bel accord ou le gras accompagnait parfaitement le crémeux de risotto et la fraicheur finale relançait le poulet citroné. Un énorme plaisir !
Amicalement, Matthieu