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Le vin, ça se partage ! c'est comme le bonheur... Le bonheur simple d'une dégustation de grand vin de Bourgogne ou d'une belle syrah ! Alors n'hésitez pas à consommer ce blog sans modération, contrairement à l'Alcool qui se consomme, majeur et avec modération. La plus part des vins sont dégustés et crachés.... Consulter le aussi en vidéos sur YouTube
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dimanche 26 novembre 2023

WE : Chablis Droin Mont Milieu, Pomerol Rouget, Côte Rôtie Rostaing, Riesling Ginglinger Pfersigberg

Bonjour à tous,


WE tranquille avant le périple bourguignon...

Chablis, Domaine Droin Mont de Milieu 2014 (vidéo 0:20) : Très joli nez, expressif, très chablis, pomme golden puis note de foin, champignon, mousseron, évoluant sous-bois, avec un cote tourbé aussi, pointe citronnée, floral, chèvrefeuille, friande, fond d'amande, puis roche, calcaire un peu coquille d'huitre. La bouche est droite à l'attaque, fraiche, puis joli matière dense, enrobant, avec un côté beurrée, puis ca se tend, c'est salivant, léger acidulé, sur la pomme golden, puis plus citronnée, chèvrefeuille, note sous-bois, champignon, mousseron, pointe d'amertume classe, fond de roche, calcaire et là, plus coquille d'huitre. La finale est fraiche, salivante, saline, tonique, mais bien enrobée... c'est diablement élégant et jolie persistance. Très beau vin, Excellent 93+ (17+) C'était ma dernière mais il en a encore sous le coude (d'où le +). Sacré millésime, ce 14 a Chablis... 

Pomerol, Château Rouget 2020 (vidéo 2:20) : Ouverture, un nez très expressif, puis à 24H, apaisé, appétant, de fruit noir, prune, puis coulis de fruit rouge, fraise mûr, note épice, bois précieux, cèdre, santal, pointe friande d'élevage entre vanille et brioche, fond cacao et moka. La bouche est charpentée, droite, puissante, jolie tanins soyeux, amples, enrobant, de la fraicheur aussi apportant acidulé et friandise, sur le fruit noir, la prune, puis fraise, coulis fruit rouge, compoté, note épice cèdre, santal, pointe vanille, fond cacao, puis cigare. La finale est fraîche, acidulée, et jolie persistances prune puis fraise, cèdre, santal, vanille, fond cacao, puis cigare. Excellent 92-94 (17)

Côte Rôtie, Rostaing Ampodium 2014 (vidéo 5:20) : Un nez de cassis puis des notes d'orange sanguine évoluant vers un côté végétal noble vendange entière, mais le tout assez marqué, pointe lardée et poivre plus classique, fond amande douce et moka. La bouche est corpulente, large, tanins ronds, de la fraicheur, c'est tendu tout juste enrobée, mais cela reste friand zt élégant, sur le cassis, note lardé, bacon prennent le dessus sur le côté végétal, vendange entière, puis épice, orange sanguine, poivre, fond surtout amande, et un peu moka. La finale est fraiche tanin un peu anguleux, accroche légèrement en finale, et persistance intéressante. TB-Excellent 91 (16,5)

Riesling, Paul Ginglinger Pfersigberg 2013 (vidéo 7:15) : Très joli nez à maturité, de pomme, de reine claude, note agrume, pamplemousse, pomelos, pointe friande, massepain, amande douce, fond léger terpénique cire d'abeille. La bouche est droite, tendue, jolie matière ciselée, précise, toucher soyeux, sur la reine claude, note agrume plus citronnée, puis pamplemousse, pointe friande amande douce, massepain, pointe tourbé, fond terpénique, cire d'abeille. La finale est fraiche, superbement enrobée, c'est délicat, élégant, tout en tonicité voir puissance, et belle persistance. Excellent 93 (17).

Amicalement, Matthieu


dimanche 22 octobre 2023

Reprise : Chablis Vaudesir, Riesling Sommerberg Boxler, Pouilly Bret, Pomerol Bon Pasteur, Chambolle Bart, Chateauneuf Clos Mont Olivet

 Bonjour à tous,


Après un été et une rentrée quelque peu bousculés, je profite d'un WE plus tranquille pour vous partager quelques jolies bouteilles bues ces derniers temps. Bon, les Marsannay de Bart 2020, je ne les commente pas mais quelle régalade ! Tous ceux que j'ai pris : les Saint-Jacques, Es Chezot, les Grandes Vignes, Montagne, se boivent déjà super bien et sont d'une friandise, redoutable... . 

Pour les CR, ce sera des classiques puis des primeurs 2020 que j'ai enfin pu ranger à Bougival :-). Car j'ai rapporté quelques quilles pour me faire une idée, CR à compléter, si j'ai, à nouveau, le temps d'écrire :-)

Chablis, Buisson Charles Vaudesir 2013 (Vidéo 3:20) : Un nez très Chablis, citronné, puis fruit blanc, pomme granny, note mousseron, champignon pointe sous-bois, fond tourbé puis coquille d'huitre. Bouche large puis tendue, joli matière soyeuse qui enrobent, c'est profond, puissant et longue finale. Excellent 93+ (17+) Pas une once d'élevage Beaunois ressenti, tout à fait Chablis. Bien meilleur que le 2012.


Riesling, Boxler Sommerberg 2013 (Vidéo 1:00) : Un nez très élégant et friand, de fruit blanc, pomme, de reine claude, pointe fraiche agrume orange, fond léger tourbé, et terpénique. La bouche est ample à l'attaque, puis fraiche, jolie acidité bien enrobée d'une matière dense au léger gras, précise, c'est acidulé, sur la pomme granny, note plus agrume plus citronnée qu'orange, pointe noisette, fond terpénique, amande. La finale est fraiche, tonique, voir tendue, avec de la puissance et de la précision, et belle persistance. Excellent 93 (17). Grande élégance.

Meursault, Germain Limozin 2015 : Très jolie bouche mais aromatiquement, au nez comme en bouche et même après 24H, un peu trop marqué de cette réduction grillée qui masque la complexité (citron, chevrefeuille, noisette...), pour moi. TB 89 (16)

Pouilly Fuisse, Bret Brother Soufrandiere La Roche 2012 (Vidéo 2:00) : Un nez Très élégant, classe, de fruit blanc, pomme golden, note chèvrefeuille, citron, puis note sous-bois, humus, champignon noble, pointe noisette, fond amande puis roche. La bouche est droite, ample, matière ciselée, c'est frais, tonique, délicat avec une finale fraiche, friande, tonique, élancée, redoutable de friandise et belle persistance avec un retour léger sésame classe. Excellent 94 (17,5). Très belle réussite, que l'on glougloute sans s'en rendre compte....

Pomerol, Chateau Bon Pasteur 2020 (Vidéo 4:10) : Un nez comme j'aime, fruit noir, prune, note un peu canaille fraise-vanille, puis plus épice, cèdre fond plutôt cacao et mentholé. La bouche est charpentée, pleine, ample, bien tenu par une certaine fraicheur, tanins soyeux, quasi veloutés, dense, c'est gourmand sur le fruit noir, la prune, puis fraise vanille, note épice cèdre, menthol pointe boite à cigare, fond cacao, tabac. La finale est fraiche, gourmande, bon ça envoie quand même, sur le cassis, la prune, puis épice cèdre, menthol, pointe fraise-vanille fond cacao et boite à cigare Excellent 93-95 (17-18) 93 à 1H, puis à 12H plus puissant, moins friand, a température chaude >20°

Côte Rôtie, Cuilleron Bonnivières 2020 (Vidéo 5:45) : Un nez expressif de cassis, note poivre marqué puis plus épice, réglisse, pointe violette, fond bacon et très léger moka (très peu d'élevage senti). La bouche est charpentée, très acidulée, friande, tanins soyeux mais peinant presque à enrober, c'est salivant sur le cassis, note poivre puis violette, fond bacon. La finale est fraiche, empreinte bien enrobée, et belle persistance tout en friandise. Excellent 93-95 aujourd'hui 93 (17). Et comme déjà évoqué, changement de style depuis 5-6 ans chez Cuilleron (avec le changement de nom de la cuvée, ex Terre Sombre)

Chambolle Musigny, Bart Veroilles 2017 (Vidéo 7:06) : Le passage de ma sœur a été l'occasion d'ouvrir une cuvée que j'adore d'un de mes vignerons préférés... Un nez de framboise, note ronce puis épice, girofle, fond léger moka puis fumé/tourbé. Bouche fraiche tonique joli tanins soyeux, c'est friand, finale fraiche et longue. Excellent 93 (17)

Chateauneuf du Pape, Clos Mont-Olivet 2013 (Vidéo 8:26) : Très joli nez appétant, complexe, de cerise léger kirchée, puis plus prune, note épice réglisse, poivre, pointe garrigue, herbe séchée, fond cacao puis fumé, tabac, soupçon de cuir… La bouche est charpentée, ample, large, pleine, puis ça se tend, tanins soyeux, fins, et précis qui enrobent ça joliment, avec un léger côté glycériné quand même, sur la cerise, la fraise, très léger kirchée, note épice réglisse, pointe garrigue, fond cacao, cuir, tabac. La finale est fraiche, puissante, comme un Châteauneuf quoi, mais reste précise, droite, et belle persistance. Excellent 93+ (17+)

Amicalement, Matthieu

dimanche 28 août 2022

Vins des vacances : Cote Rotie Mouline, Gevrey Chambertin, Pomerol Rouget, Priorat et des Collioures

Bonjour à tous,


Pas de grand Raout œnologique cette année avec des repas pantagruéliques. Mais des visites de vignerons et de caves : la Chevalerie à Bourgueil, la cave de l'insolite, les Schistes, la cave Maillol à Perpignan, la cave Savignac au Bugue, et quelques bouteilles quand même, commentées dans la vidéo.

Puis de retour, on s'est donné le moral de rentrée avec :

Haut-Medoc, Chateau Agassac 2018 (vidéo 7:00) : Un nez séduisant, expressif, de cassis mûr, joli note d'élevage pas trop démonstrative plutôt vanille, puis épice, pointe fleurie, fond noyau, balsamique. La bouche est charpentée, structurée, jolis tanins soyeux, cela garde de la fraicheur, c'est même étonnant, acidulé, sur le cassis, les notes vanillées, fraises, assez friande, pointe fleurie, épice, fond noyau, balsamique. La finale est fraiche, acidulée, très friande, presque sucrée, et persistance intéressante acidulée, cassis, puis fraise/vanille, épice et fond balsamique. TB-Excellent 89-90 (16)


Bourgueil, Domaine de la Chevalerie Breteche 2015 (vidéo 8:40)

Coteaux Languedoc, Domaine Montcalmes 2019 (vidéo 11:20) 

Vosne Romanée, Domaine Rion Les Beaumonts 2010 (vidéo 13:00) : Un nez qui s'ouvre sur une légère réduction grillé/fumé, puis la framboise, la groseille, note fraiche ronce sous-bois, puis plus épicé réglisse. La bouche est charnue à corpulente, tanins soyeux, pas très denses certes, mais beau touché, c'est droit frais, profond avec de la friandise, sur la groseille acidulé, note fraiche de ronce, sous-bois, pointe épice, fond grillé, moka. La finale est fraiche, acidulée, pleine avec un juste équilibre, et belle persistance (c'est là le joli premier cru), de framboise, groseille, ronce, épice et fond grillé moka. Excellent 93 (17)

Amicalement, Matthieu

lundi 2 mai 2022

WE campagne : Ginglinger Rocailles et Eichberg, Chambolle Amiot, Pommard Vaudoisey, Pomerol Rouget

 Bonjour à tous,


WE à la campagne, repos, promenade et quelques jolies bouteilles quand même :-) dont les dernières entrées de chez Ginglinger :-)

Pinot Noir, Paul Ginglinger Les Rocailles 2018 (vidéo 0:30) : Un nez subtil, fin, déjà complexe, sur la framboise, la groseille, puis belles notes marquées florales, pivoine, fleurs séchées, puis plus épice et agrume, orange sanguine, thé de Noel, pointe fraiche ronce, sous-bois, fond noyau, amande, quelle élégance ! La bouche est corpulente, large à l'attaque, joli tanins soyeux, fins, précis, puis ca se tend, c'est droit, frais, friand, sur la framboise, la cerise, note florale, rose séchée, pivoine, puis épice plus marqué, pointe sous-bois, fond noyau et plutôt réglissé. La finale est fraiche, pleine, tonique et belle persistance framboise, groseille, puis cerise, note florale, fleur séchée puis épice, thé de noel, fond léger réglisse. Excellent 93-95 (17-18). Un pinot avec une personnalité, complexe et subtil, mûr mais frais... Valeur sûr du pinot noir dans les années chaudes ? :-) Bu en parallèle du Chambolle, pas eu photo sur l'élégance et la subtilité...

Chambolle Musigny, Amiot Servelle 2018 (vidéo 2:40) : Un nez friand, plus classique, framboise, note épice réglisse, pointe ronce, sous-bois, fond (légère réduction et élevage) noyau, moka. La bouche est corpulente, large, tanins soyeux, c'est très friand, et ca reste tonique, (un peu plus brut que l'alsacien) sur la framboise, les note épice réglisse, bonbon anglais, pointe fraiche ronce sous-bois, fond noyau et moka. La finale est ample, droite, friande, assez puissante, et persistance intéressante de framboise, épice réglisse, pointe ronce, fond noyau et moka. Excellent 91 (16,5)

Riesling, Paul Ginglinger Eichberg 2020 (vidéo 4:10) : Un nez expressif de fruit blanc, puis marqué agrume, orange, note épice exotique typé citron combava, pointe florale fond salin, roche. La bouche est droite, tendue, un peu de perlant qui accentue ce coté vif et profond, et cette matière ciselée, sur l'agrume acidulée, plus citron même si on retrouve les note orange et fleur d'oranger, fond avec une salinité marquée. La finale est fraiche, voir vive, tonique et belle persistance, un peu plus sur l'amertume du pamplemousse, puis le citron, les notes d'oranges et fleur d'oranger, on retrouve la pointe combava et le fond salin, roche. Excellent 93-95 (17-18)

Pommard, Christophe Vaudoisey 2019 (vidéo 6:00) :  Un nez séduisant de framboise puis plus cerise, note épice typé bonbon anglais, fond noyau. La bouche est charnue, tanins fins, c'est droit, voir frais, plutôt de mi-corps, assez friand, sur la cerise, les notes épicés entre pot pourri et bonbons anglais, fond noyau. La finale est droite, quasi fraiche avec un regain de puissance et persistance honnête cerise, épice et fond noyau. Pas super complexe ou subtil mais très bon, bien fait, dans un millésime extra quand même... TB (89) 15,5

Pomerol, Chateau Rouget 2008 (vidéo 8:20) : Un nez friand, voir gourmand, de fraise mûres, avec des notes limites sexy, de chupa chups fraise vanille (qui s'estompe à l'aération), puis plus fraiches, profondes, végétales, de graphite, de bois précieux, de cèdre, fond végétal légèrement mentholé, agréable. La bouche est corpulente, large a l'attaque, tanins ronds, tous juste soyeux, maturité juste atteinte, puis c'est frais, voir vif, tendue, et donc profond, cela reste friand mais moins gourmand, très marqué fraise des bois, note épice plus vanille, moins chupa chups, puis plus végétal quasi ronce, fond bois précieux, cèdre, menthol. La finale est fraiche, tonique, tout juste enrobée, un peu d'amertume, et jolie persistance de fraise des bois, pointe vanillée, note de cèdre, fond entre végétal et menthol. TB-Excellent 90 (16). Un Bordeaux demi-corps, très frais voir vif, qui tient sur sa fraicheur mais très bien fait, maitrisé, très friand, je dirai a boire sur cette friandise et fraicheur, avant que ça ne se décharne...

Amicalement, Matthieu

dimanche 7 novembre 2021

WE intense : Chablis Droin Vaudesir, Chambertin Clos de Beze, Puligny Pucelle, Pomerol, Schistes Jauffre, Chevalier Montrachet, Lynch Bages

Bonjour à tous,


Une semaine assez intense question dégustation... D'abord un super diner d'associés ou l'on s'est fait plaisir :-) avec :


Chablis, Droin Vaudesir 2010 : Pffuiff super vin, encore tout jeune même si pointe déjà de belle notes de champignon noble, d'humus, il reste encore des traces d'élevage légèrement vanille/caramel. La bouche est fraiche, grasse, précise, tendue, et profonde. La finale est puissante et longue persistance, donc encore un peu marquée de son élevage, mais friande, acidulée avec tous les marqueurs d'un Chablis, sur le fruit blanc, puis plus citronnée, la roche, coquille d'huitre, les notes mousserons, champignons noble, le côté foin séché...

Pomerol, Château Beauregard 2012 : Un nez très séduisant, friand, de fruit rouge, fraise, note fraiche et profonde, bois précieux cèdre, graphite pointe chupa chups, fond fumé, tabac, boite à cigare et pointe balsamique. Joli bouche, aux tanins soyeux, fins et précis, c'est structurée, frais et friand et belle finale, longue sur le fruit rouge compoté, les notes de cèdre, d'épice boite a cigare, fond fumé et balsamique.

Chambertin Clos de Beze, Bart 2011 : un nez de grande classe, jolie complexité, framboise, groseille, note d'épice puis florale pivoine, pointe champignon noble fond léger moka, fumé. La bouche est corpulente, tanins ultra-soyeux, c'est délicat, aérien, et gourmand avec un acidulée à souhait jusque dans la belle finale, fraiche, dynamique et longue persistance. Excellent+ 94 (17,5+)

Ensuite ce WE, déjeuner avec Alex, à la cantine de Mémé, avec qui j'échange virtuellement régulièrement sur LPV. Quelle bonne idée cette rencontre. Bon on a parlé vin, et vin, et... surtout vin. Le temps est passé si vite, qu'au moment du café, il était déjà 15H30.... 

J'ai une fois de plus brillé à l'aveugle, :-) positionnant le vin sur un Chardonnay de 10 ans, puis 2017 après avoir beaucoup hésité et être passé partout sauf dans la région qui pourtant était évidente... A l'attaque à l'ouverture j'ai du pralin, et des notes champignons, humus qui m'ont trompé... après du coup je comprenais plus grand chose et je suis revenu sur ma première impression. D'ailleurs, au moment d'aller chercher la bouteille, Alex me dit donc que ce n'est pas un chardonay, que c'est une autre région que j'aime bien... Et là illumination, mais oui bien sûr c'est un Riesling... C'est même évident (la preuve :-)) que je positionne sur du calcaire. Je passe de 2017 à 2015, puis en cherchant le vigneron/terroir, je pense d'abord à un Geisberg de Kintzler à cause du style un peu austère et tranchant mais la puissance, la densité et la maturité assez forte me font douter... Puis Alex me demande quels vignerons (j'en déduis qu'il sait que je connais :-)). Je fais le tour en commençant par ceux qui me paraissent loin, ce n'est pas Ginglinger, Mann, Boxler, Wienbach,... Zind... mais j'ajoute tout de suite sauf sur le Rangen. Et là, déclic, mais oui, ce côté tourbé, fumé, cette puissance, la fraicheur, profondeur, tension, tout en étant riche et mûre.... Mais oui, ce serait pas un Rangen de Zind ? Finalement, je me rattrape un peu... Merci Alex pour cet Excellent 94-96 (17,5+) avec encore gros potentiel, Riesling, Zind Humbrecht Rangen de Thann Clos St Urbain 2014. Bon, j'ai quand même limite honte d'avoir commencé par un chardonnay sur Puligny.... même si dit sans conviction :-)

Je luis sert mon rouge, et Alex est bien meilleur, car au moins il est pas trop loin, positionnant le vin jeune 2018 et au sud, juste sur de la grenache (Rhome ou Languedoc), petite hésitation un moment avec un pinot, devant la délicatesse et la finesse des tanins en bouche. Ah quand même, je ne suis pas le seul à avoir voyagé, mais il revient sur le Rhone sud. C'est pas si mal, car par contre, lui n'a jamais bu de ce :

Cotes du Roussillon Tautavel, Domaine des Schistes Caune d'en Joffre (100% Carignan) 2018 : Un nez assez élégant encore jeune, de fruit noir, myrtille, note d'épice plutôt réglisse puis florale tirant sur la pivoine, la violette, pointe garrigue, terre, fond noyau et cacao. La bouche est charpentée, elle tient sur sa structure, jolis tanins fins et soyeux, c'est profond sans perdre sa friandise, car une fraicheur acidulé arrive sur le fruit noir, myrtille puis plus rouge, framboise, note épice réglisse, pointe florale, puis plus garrigue, fond noyau et cacao. La finale est fraiche, tonique, acidulée, avec un oeu de puissance alcoolique et persistance intéressante fruit noir et rouge, réglisse, fleur et fond noyau et cacao. Excellent 92+ (17)

Puis, diner entre amis amateur le soir, avec à nouveau de superbes bouteilles...


Les vins apportés par les camarades. Bon, le Bugey Roussette de Montagnieu, pas mon style, nez très pomme blette, note épice limite safrané, très esprit évolué/oxydé. Bouche mieux mais que je trouve assez platte.

Le Macle, Château Chalon chardonnay 2014 est évidemment à nouveau pas mon style avec ces notes de noix, mais reste un  très beau vin formellement, droit, avec de la fraicheur, de la densité de matière et une jolie complexité aromatique mais trop oxydatif pour moi.

Chevalier-Montrachet, Vincent Dancer 2007 : Bon, après les notes un peu réduites typés presqu'animal qui disparaissent, le nez de fruit blanc, les notes beurrées, avec la pointe vanillé d'élevage, plutôt bien intégré, sur un fond amande, aubépine, laissent peu de place au doute sur le chardonnay. La bouche est dense, fraiche, tendue, profonde, on sent un millésime frais, à la maturité et densité de matière un peu juste, 2011, 2007 qui renforce le côté laser de la bouche, sans être austère ... Finale fraiche, puissante, très élégante, friande et longue persistance de fruit blanc, beurrée, brioche, pointe fumé/grillé, fond amande, aubépine puis humus, terre. Excellent-Exceptionnel 94+ (17,5+). J'annonce Commune de Puligny, 2011 ou 2007. Si ce midi c'est tout faux, ce soir c'est juste :-) Et la parenté avec mon apport qui suit est évidente (cela m'a quand même aidé), du coup je l'ai servi dans la foulée mais le CR date de l'APM.

Puligny-Montrachet, Morey Coffinet Pucelles 2011 : A 2H (ouverture des notes boisés fumés et grillés aussi qui se dissipent vite) Nez élégant de fruit blanc, poire assez pure, note aubépine, amande, pointe chevrefeuille fraiche tarte citron meringuée, fond champignon noble, humus puis plus fumé. La bouche est droite, fraiche, joli matière dense, soyeuse presque grasse, mais fine, précise, c'est profond, puissant, friand aussi, acidulée, sur le fruit blanc, la poire, des notes plus élevées beurrée, le côté chèvrefeuille, tarte citron meringuée avec sa pointe légère vanille mais friande, fond d'amande, d'aubépine, puis le champignon noble, humus. La finale est fraiche, tonique, friande, et belle persistance en complexité, sur le fruit banc, la poire, puis chèvrefeuille, les notes beurrée, pointe champignon, humus, fond d'amande et fumé. Très élégant, friand, Excellent 94 (17,5) 

Enfin, les 2 rouges, l'un ouvert en fin de repas ouvert par un des convives, l'autre que j'ai apporté, ouvert à l'apéro mais CR de l'APM.

Pauillac, Chateau Lynch Bages 1989 : Un nez très marqué par l'encre, le graphite, puis le cuir, sur le cassis acidulé et à l'aération des notes tabac, boite à cigare. La bouche est robuste, dense, tanins soyeux, mais y'a du monde, ça envoie :-), sur le cassis acidulé, toujours très dominé par l'encre, le graphite, le cuir, avec cet acidulé, et je dirai heureusement car cela permet à la finale de ne pas tomber dans la souplesse dans cette persistance intéressante toujours sous le signe du graphite, de l'encre, du cuir. Excellent 93 (17) car moi j'aime bien, mais pour ceux qui n'aime pas... DanielS aurait peut-être annoncé Bret, poubelle !

Marsannay, Bart Champs Salomon 2015 : Un nez séducteur, de framboise mûre, de groseille, note florale, pivoine et un côté presqu'exotique hibiscus, puis réglisse, fond noyau caroube. La bouche est corpulente, tanins super soyeux, c'est ample et structuré, un côté acidulé qui apporte la fraicheur, framboise, groseille, note épice réglisse, la pointe hibiscus, fond caroube voir moka. La finale est fraiche, presque puissante, super friande acidulée et jolie persistance framboise, groseille, réglisse, floral et fond léger moka. Excellent 93 (17).

Super diner, et j'ai encore beaucoup parlé vin :-) Mais tombé sur un amateur qui boit et connait les vins que vous buvez, ce n'est pas si courant...

Et sinon, en vue du déjeuner avec Alex, j'avais ouvert 2 caune d'en joffre, pour choisir le mieux, voici l'autre bu dans le WE :

Cotes du Roussillon Tautavel, Domaine des Schistes Caune d'en Joffre (Carignan) 2017 : Un nez plus végétal que 18, toujours sur le fruit noir, myrtille, note végétale fraiche ronce, plus que garrigue, pointe épice fond plus mat cacao, noyau. La bouche est charpentée, droite, tendue, fraiche dès l'attaque, tanins moins denses, soyeux mais plus fermes, sur le fruit noir, myrtille, note épice réglisse, pointe fraiche ronce, fond noyau cacao. La finale est fraiche plus puissante, mais moins alcool, profonde, moins friande, et joli persistance fruit noir, réglisse, ronce et fond noyau cacao. Excellent 92 (16,5)

Morey Saint Denis, Amiot Servelle 2018 : Un nez séducteur, de framboise, groseille, c'est mûre, compoté, note floral, pivoine et épicée, avec un côté exotique patchouli, fond noyau, caroube. La bouche est ample, large, corpulente, tanins soyeux, c'est gourmand sur la framboise mure, légère note alcool quand même, note florale, pivoine, puis patchouli, hibiscus, épice réglisse, fond noyau caroube. La finale est ample, c'est plus acidulé que frais donnant quand même un coté souple. Très bien 89 (15,5)

Amicalement, Matthieu

dimanche 18 juillet 2021

Fin de rangement de cave : Gevrey Clos Prieur 08, Chambolle Veroilles 19, Pomerol Rouget 18, Chassagne Fairende 13, Riesling Pfersigberg 19, Volnay Santenots 08

 Bonjour à tous,


Parfois, il est bon de se réveiller fourbu... Car enfin j'ai fini le rangement de la cave après quelques WE passé à Bougival à déplacer des bouteilles d'un rack à l'autre, ou j'ai pu croiser et échanger avec quelques camarades passionnés (PtiPhilou, Serge...). J'ai même réussi à tout caser, primeurs 2018 et Bourgogne 2019 :-). Avec en plus le retour du soleil, un bien beau WE après une semaine de reprise de vie sociale assez intense.

Chassagne Montrachet, Morey Coffinet Morgeot Fairendes 2013 : Un nez marqué d'une réduc grillé classe, sur la poire, le fruit blanc, note chèvrefeuille, tarte citron, de la profondeur aussi avec un côté floral/végétal d'aubépine, fond amande, craie et donc cette pointe grillé, sésame. La bouche est droite, joli matière soyeuse, puis c'est tendu, frais, de la profondeur, sur la poire, puis citron, tarte citron, acidulée, note chèvrefeuille, pointe brioche grillée, fond amande, et sésame. La finale est fraiche tonique, saline, et belle persistance sur le nez. Excellent 93 (17)

Chambolle Musigny, Amiot Servelle 2015 : Un nez de cerise, note de ronce, sous-bois, pointe épice, fond noyau caroube. La bouche est corpulente, tanins fins et soyeux, c'est droit sur la cerise noire, note ronce, sous-bois, pointe épice réglisse, fond noyau léger moka/caroube. La finale est fraiche, et persistance intéressante. Un joli Chambolle tonique TB 90 (16)

Riesling, Ginglinger Pfersigberg Ortel VV 2019 : Un nez friand, voir gourmand, de mirabelle mure, note d'agrume, orange, léger amère, pamplemousse, pointe pain d'épice, fond de roche. La bouche est ample, belle matière soyeuse, puis tendue, droite, belle fraîcheur, c'est acidulée, puissant sur l'orange, le pamplemousse, note végétale noble, fraiche, florale, pointe épice, fond de roche, de cailloux. La finale est fraiche droite, précise, puissante, avec une légère amertume classe, et belle persistance pamplemousse, orange, note florale, d'épice, fond de roche. Excellent 94 (17,5)

Volnay, Buisson Charles Santenots 2008 : Un nez séduisant a point, cassis, note profonde, épice, sous-bois humus, pointe cuir, fond fumé. La bouche est droite, tanins soyeux précis, fins, c'est frais mais bien enrobé, sur le cassis, note sous-bois, humus, champignon, pointe épice fond cuir et fumé. La finale est fraiche, droite, tonique et jolie persistance. Excellent 93 (17)

Chambolle Musigny, Bart Les Veroilles 2019 (vidéo 0:35) : Un nez séduisant, classe, de framboise mûre, de sureau, note épice réglisse, pointe ronce, fond d'élevage classe moka. La bouche est corpulente, droite, tanins soyeux, de la fraicheur, des tanins soyeux, fins et précis, sur la framboise, et le sureau, note épice réglisse, girofle, pointe fraiche végétale ronce, légère amertume, fond moka. La finale est fraiche, presque puissante, acidulée, friande et belle persistance. Excellent 93-95 (17-18)

Gevrey Chambertin, Rossignol Trapet Clos Prieur 2008 (vidéo 2:35) : Un nez classe à maturité, framboise, puis groseille, note végétal noble, ronce, sous-bois, humus, champignon, pointe épice clou girofle, classe, fond fumé, havane, léger cuir. La bouche est corpulente, droite, fraiche bien sûr, mais bien enrobée de tanins soyeux, doux, duveteux, sur la framboise, la groseille, note girofle puis sous-bois, humus, champignon noble, cèpe, fond fumé, et cuir, classe. La finale est fraiche, voir vive mais encore bien enrobée, (ni décharné, ni agressive) et belle persistance framboise, groseille, girofle, sous-bois, cèpe, fond cuir et fumé. Excellent 93 (17+)

Pomerol, Chateau Rouget 2018 (vidéo 5:15) : Un nez gourmand sexy mais pas vulgaire, fruit rouge et noir mûr, pointe chupaChups fraise/vanille qui se dissipe, puis plus graphite, bois précieux, épice, boite a cigare, fond élevage moka bien intégré. La bouche est charpentée, large, jolis tanins soyeux, précis, de la structure et de la droiture aussi, sur la fraise des bois, la framboise, note épice, boite à cigare, Havane, la pointe chupaChups fraise/vanille, puis bois précieux, cèdre, fond moka bien intégré. La finale est quasi fraiche, en tout cas tonique, léger alcool au réchauffement (18H aération température ambiante), et belle persistance gourmande mais restant élégante, fraise, framboise, note épice, boite à cigare, puis cèdre, fond moka et cacao. Excellent 92-94 (16,5-17,5) Un vin gourmand, pas sexy mais coquin car l'élevage friand reste élégant et bien intégré (12H), et surtout aucune vulgarité... J'aime beaucoup :-)

Côte Rotie, Cuilleron Bonnivières 2018 (vidéo 7:20) : voir vidéo :-)

Amicalement, Matthieu

dimanche 11 avril 2021

WE suite 19 : Riesling Ginglinger Eichberg 19, Marsannay Bart Montagne 19, Gevrey Rossignol Trapet Etelois 10, Pomerol Beauregard 06

 Bonjour à tous,


Comme disait Coluche : Gérraaaard, je me dévoue pour écouler les stocks de vins 2019, pour lesquels je n'ai plus de place en cave... (Ah l'excuse bidon ;-))

Riesling, Paul Ginglinger Eichberg 2019 (vidéo 0:20) : Whaouh, quel nez ! Expressif, fin, délicat, friand, sur la mirabelle, mais presque la pêche, note marquée de mandarine, puis florale, pointe frangipane friande, fond de craie, d'amande. La bouche est droite, matière fine et dense, cristalline, c'est tendu, aérien, bien enrobé de cette matière soyeuse, presque puissant, sur le fruit jaune, la mirabelle, presque pêche, puis ces belles notes de mandarine, pointe fleur plus blanche, iris, fond d'amande, de craie classe. La finale est fraiche, puissante mais délicate, fine aérienne, et belle persistance fruit jaune, belles notes de mandarine, pointe florale, fond crayeux, amande... Attention Grand vin en devenir. Excellent+ 94-96+ (17,5-18,5+)

Marsannay, Bart Montagne 2019 (vidéo 3:10) : Un nez expressif, voir très expressif, sur le fruit noir, la cerise burlat, la prune, pointe kirchée, note épice, plutôt exotique (A 48H on est clairement sur l'ibiscus), fond amande, cacao. La bouche est charpentée, large, dense, puis de la fraicheur, tendue, grosse colonne vertébrale, fraiche, c'est puissant, tanins soyeux, sur la cerise noire, burlat, pointe kirchée presque, note épice réglisse, pointe fraiche ronce, fond amande, cacao. La finale est fraiche, puissante, ça envoie, et belle persistance acidulée, qui chauffe un peu quand même, fruit noir, réglisse, fond cacao. Quand même ces 19, ils envoient, c'est puissant, entêtant par instant... Il faut les laisser se polissser sous verre, s'harmoniser, se domestiquer... Excellent 90-92

Gevrey Chambertin, Rossignol Trapet Etelois 2010 (vidéo 7:00) : Un nez expressif, de framboise, groseille, note marqué ronce, rafle (% de vendange entière ?), pointe épice réglisse, fond fumé. La bouche est charnue, droite, tendue, jolis tanins fins et soyeux, c'est sapide, légèrement acidulée sur la framboise, la groseille, note épice plus marqué réglisse, toujours les cotés frais de ronce, rafle, fond fumé et caroube (noyau et moka). La finale est fraiche, tonique, punchy, droite sur la framboise puis plus groseille, la réglisse, la ronce/rafle, fond fumé et léger moka/caroube. Excellent 91+ (16,5+) Un Etelois droit, tendue, plutôt typé millésime froid ! Pas mon millésime préféré d'Etelois, je préfère nettement le 2009 :-)

Pomerol, Chateau Beauregard 2006 (vidéo 9:50) : A 12H, un nez expressif, plutôt fruit noir, bien marqué fruit, mais profond avec ces notes de graphite, mine de crayon, pointe épice vanillée légère, fond plutôt cacao et léger fumé. La bouche est charpentée, bâtie sur la structure, droite, puis tanins soyeux, sur le fruit un peu plus rouge, note graphite, mine de crayon, pointe épice plus réglisse que vanille, fond cacao et fumé. La finale est fraiche, avec un peu de mâche, jolie persistance de cassis, de fruit rouge, note graphite marqué, épice et ce fond plutôt cacao (légère amertume). Excellent 92 (16,5+) Joli vin qui s'est vraiment bonifié avec l'aération, s'harmonisant, gagnant en rondeur et précision le lendemain.

Amicalement, Matthieu

dimanche 21 mars 2021

Retour sur le WE bourguignon avec des 2019 et 2020 haut en couleur enfin surtout 2020

Bonjour à tous,

Donc, escapade bourguignonne, parenthèse bienheureuse tout juste avant reconfinement...


Plusieurs visites chez des vignerons contents de voir un peu de monde, grands moments de partage après presque 2 ans sans se voir... Et heureux après l'enchainement de 3 beaux millésimes mûrs 18, 19 et 20.

Justement, ces 19 et ces 20. Les 19, quasiment tous déjà en bouteille ou sur le point de l'être. Très beau millésime, chaud certes, mais d'un classisme, d'une harmonie, redoutable, avec de joli fraicheur (acidité finale) qui évite le pataud, et pas spécialement d'arome confit même si certains crus présentent parfois un peu plus de souplesse en finale. Un millésime que je garderai plutôt, pour qu'il continue à se patiner sous verre. Quelques très Grosses quilles goutées :-)

Les 20, c'est plus compliqué. Bon déjà l'exercice de la dégustation sur fût avec des cuvées aux évolutions disparates, d'un cru à l'autre, d'un fut à l'autre, est toujours compliqué. Des grandes variations sur les malos, terminés parfois, en cours, voir pas commencé sur certains crus... Mais je dirai, un millésime assez extrême (début de vendange dernière semaine d'Aout...), chaud, bien sûr, donc mûr, haut degré, Très grosse concentration de matière, des couleurs parfois plus proche de la syrah :-) (les raisins avec des peux épaisses, et peu de jus), des rendement plutôt faibles mais pas partout... Ma conclusion, des cuvées qui s'annoncent superbes, d'autres avec des petites sucrosités, des matières qui accrochent un peu (mais attention élevage pas terminé). Un millésime assez extrême, qui a mon avis risque d'être hétérogène, et qui à date, offre moins de lisibilité des terroirs (mais je mettrai cela sur l'élevage qui "débute" ). RDV en novembre pour une plus juste appréciation.

Et sinon, les diner avec les potes du lourd. Que des très bons à superbes vins non obstant 3-4 bouteilles fatiguées/bouchonnées. Quelques retours rapides de mémoire.

Diner de vendredi : 



Sancerre, Bouley La Côte 2011 (Vidéo 5:10). Joli nez, discret mais dense, Fruit jaune, note florale, pointe buis, fond de roche. Bouche corpulente, belle attaque, joli matière ronde et ample, finale acidulée, friande mais légère sensation de résiduel. TB-Excellent 92 (16,5)

VdF (Anjou), Bernaudeau Les Nourrsions 2017 (Vidéo 6:05) : A 24 H, très joli chenin, droit, fruit jaune, note légèrement pâtissière, friande (trop marqué la veille), puis florale, tilleul, fond de craie. Belle bouche ample mais précise, belle fraicheur qui tend la finale et belle persistance. Excellent 93(17)

Chablis Droin Le Clos 2002 (Vidéo 6:50) : Pas vu chables au départ, puis à l'aération, les notes de champignion, mousseron, la pointe coquille d'huitre, suyr un fond fruit jaune mûr se font plus précise. Bouche large, ample puissante mais droite, finale qui se resserre, précise, et longue persistance (on identifie vite le GC) Excellent 94 (17,5)

Gewurztraminer, Zind Humbrecht Clos Windbuhl 2004 (Vidéo 7:50) : Enorme Clos Windsbuhl. Seul Marie a identifié, le Gewurz, d'autres étaient en Riesling ou en Pinot Gris. Superbe nez, peu variétal mais aux superbes notes, de pralin, de fruit sec, pointe moka, puis tourbé, fond léger pétrole cire d'abeille. Bouche magistrale d'équilibre, grosse matière soyeuse, précise, énorme fraicheur qui tend l'ensemble, finale gourmande mais lourde et persistance impressionnante, mirabelle, pointe exotique, de tourbe, de pralin, de moka, fond pétrole, cire d'abeille... Exceptionnel 95 (18)



Pauillac, Pichon Comtesse 1989 (Vidéo 9:30) : Là encore exceptionnel bouteille. Peut-être la plus belle du WE. Un nez de Pauillac alliant la classe et la gourmandise, cassis mûr, compoté, notes sous-bois, champignon noble cèpe grillé puis épice boite à cigare, fond tabac blond, fumé. Bouche superlative, charpentée, concentré de tanins soyeux, veloutés, diablement séduisant, cela tien sur la structure et la puissance, jusque dans la finale avec une persistance incroyable. Exceptionnel 98 (19) Longtemps que je n'avais bu un Bordeaux de ce calibre.

Bonnes Marres Groffier 2011 (Vidéo 10:50) : Enorme déception, avec une réduction grillé, pétard qui écrase tout, ou alors issu du fût, mais en tout cas cela m'a gâché le plaisir. les camarade sont moins durs mais déçu aussi.

Chambertin Clos de Beze Groffier 2007 (Vidéo 11:10) : heureusement, là, on retrouve la grande classe du CdB de Groffier. Nez affriolant, framboise, groseille, belles notes florales puis plus épicé, fond commençant à aller sur le cuir, le tabac. Très joli bouche, friande, puissante mais délicatement concentré de tanins fins et précis, belle fraicheur qui dynamise la finale sur une belle persistance classe. Excellent-Exceptionnel 95 (18)

Volnay, Buisson Charles Santenots 2009 : Très joli santenots qui a nécessité 24H d'aération pour donner sa pleine mesure. Difficilement plaçable en 09, tant le nez présente des notes fraiches de ronce (Patrick nous a confirmé que cette année là il a gardé 30% de rafle). Nez de framboise, puis plus fruit noir, mûre sauvage, belles notes d'épice, réglisse, ces pointes de ronce, rafle, humus sur un fond léger cuir puis plus moka. belle droite, profonde, jolis tanins soyeux, et finale qui garde de la fraîcheur, tout en friandise sur le fruit plus noire, les épices, les pointes fraiches de ronce, rafle, sous-bois, et ce fond de cuir et de moka. Excellent 93 (17)

Côre Rôtie, Jamet, Côte Brune 1999 (Vidéo 9:30) : PoPoPo, le nez envoie du lourd. cassis compoté, friand puis belle note de viande séchée, de bacon grillé mais élégante, pointe de poivre, d'épice, fond de cuir, de tabac blond. La bouche est énorme, de concentration mais aussi de précision, et de finesse, c'est puissant, profond, avec une belle sapidité, et une dynamique jusque dans la finale, fraiche, précise, et une persistance sans faille sur le cassis compoté, friand, le rôti, la viande séchée, note poivre d'épice et le fond de cuir, tabac... Exceptionnel 97 (18,5)

Le diner de samedi


Malheureusement Silex de Dagueneau abimé, Lagune 82 bouchonné, tout comme Pommard Grands Epenots Rebourgeon 99, quelle dommage, ce vin me faisait fantasmer...

Riesling, Trimbach Frederic Emile 2010 (Vidéo 12:40) : Un nez pointue, archi classique du domaine, citronnée, puis mirabelle fond pétrole, une bouche avec pas mal de gaz, droite comme un i, tendue, voir vive, finale vive sur le zest de citron puis les notes agrumes plus classiques, jusqu'à la mirabelle fond de roche, silex, puis pétrole. Excellent 92 (16,5+) Un poil trop vif pour moi :-)

Riesling, Josmeyer Saemin 2008 (Vidéo 12:50) : Nez superbe de riesling a maturité, mirabelle, note agrume pamplemousse, puis plus florale, fond pétrole, bouche d'école, précise, belle matière au toucher léger gras, grande fraicheur qui tend, l'ensemble. La finale est profonde, presque puissante superbement enrobé, et longue finale. Excellent 94 (17,5)

Pomerol, Chateau La Conseillante 1985 (Vidéo 13:25) : Nez magnifique, de fruit noir cassis, léger compoté, friand, puis belles notes fraiches plus graphite, d'épice cèdre, pointe de champignon noble presque truffe sur un fond tabac, fumé classe. Bouche très soyeuse, belle concentration, qui reste droite, on sent que le millésime est mûr, on l'identifiera, jolie finale sur la structure, longue, friande, voir gourmande mais précise, et restant tonique. Excellent 94 (17,5)

Vosne Romanée, Engel Les Brulées 2002 (Vidéo 14:00) : Joli nez de pinot à maturité, fruit rouge mûr, note de pivoine puis plus girofle sur un fond léger cuir, puis humus, cèpe. Bouche très soyeuse, dense, belle fraicheur qui permettra de trouver le millésime et longue finale, acidulée, framboise, épice girofle fond léger cuir, et humus, champignon noble. Excellent 94 (17,5)

Pinot Noir, Ginglinger Les Rocailles 2004 : Un nez tonique de fruit rouge et d'épice réglissé, fond frais sous-bois, humus. Bouche dense aux tanins un poil rustique (le millésime) mais fraiche, sapide, sur le fruit rouge, les épices, sur un fond sous-bois, ronce. Finale fraiche, tonique et joli persistance. Un pinot alsacien pas aidé par le millésime, ni par l'ordre de dégustation, mais très joli. Excellent 91 (16,5)

Volnay, D'angerville Champans 1990 (Vidéo 14:30) : Nez superbe de pinoy à maturité, fruit rouge et noir, léger compoté, friand, belles notes d'épice réglisse, pointe fraiche de ronce, sous-bois, sur un fond moka. Bouche droite, charpentée, puissante, profonde, jolis tanins soyeux, précis, et très belle finale longue, fraiche, presque puissante, sur le fruit noir et rouge mûr, les épices, la pointe humus, champignon noble fond moka. Excellent-Exceptionnel 95 (18). Un petit ton en dessous du Chanpans de Voillot, qui est moins austère, plus festif, charmeur :-)

Superbe WE. ça fait du bien, recharge complète des batteries en vue des 4 semaines de confinement... Et vivement novembre :-)

Amicalement, Matthieu


dimanche 7 février 2021

WE strike : Chidaine Choisilles 15, Pomerol Rouget 10, Chambolle Veroilles Bart 14, Marsannay Bart 18, Schistes Essential 19

Bonjour à tous,


WE plus simple question cuisine (VI nations oblige), mais alors strike question vin...

Montlouis, Chidaine Choisilles 2015 (vidéo 0:20) : Un nez superbe, frais, de chenin pure (pas une once d'ox), sur la pomme, puis le coing, belle note tilleul, verveine, pointe citronnée, fond amande, craie et léger tourbé. La bouche est large, belle matière ample, mûr à l'attaque, puis ça se tend, c'est frais, voir vif, un acidulé qui commence tout juste à se sentir, sur la pomme plus granny, note tilleul, verveine, pointe fumé/tourbé, fond calcaire, amande. La finale est fraiche, voir vive, tout juste enrobée encore, puissante, tonique, avec une mâche calcaire du plus bel effet, qui claque, et très belle persistance de pomme granny, de coing, note tilleul, pointe fumé/tourbé, sur ce fond amande, calcaire... Très beau vin, avec gros potentiel, attendre encore au moins 5 ans, que cela s'harmonise, gagne en rondeur, et profondeur mais quel joli vin encore de Chidaine. Excellent 93-95 (17-18)

Pomerol, Chateau Rouget 2010 (vidéo 3:10) : Un nez expressif, séduisant, de fruit rouge, fraise, avec des notes chupaChups, vanille quand même, mais gourmand, régressif, pointe bois précieux, cèdre, fond plutôt balsamique. La bouche est charpentée, large, droite, de la structure, de la fraicheur, tanins soyeux, sur la fraise mûre, les notes légères vanille ChupaChups, pointe épice bois précieux, cèdre, fond balsamique, moka. La finale est fraiche, tonique empreinte accroche encore un peu, limite poudrant, et belle persistance de fraise, de bois précieux (moins marque chupachups), pointe plus mentholé, eucalyptus, fond balsamique. Excellent 92 (16,5+)

Chambolle Musigny, Bart Les Veroilles 2014 (vidéo 5:10) : Un nez à 4H, magnifique, tout ce que j'aime, sur la framboise mûre, puis la groseille, friand, belle note classe d'épice typé girofle, assez marquée qui donne de la profondeur, pointe ronce, sous-bois pour la fraicheur, fond léger noyau, fumé grillé, puis moka (fine ligne réduc qui se dissipe). La bouche est corpulente, large, de la matière, c'est dense de tanins soyeux, fins, c'est délicat, puis de la fraicheur, tonique, sur la framboise, puis la groseille (ce côté frais, tendu), belles notes d'épice typé girofle, classe, pointe sous-bois, ronce fraiche, fond noyau, caroube (léger moka), joli complexité, grande classe. La finale est fraiche, tonique, élégante, altière et belle persistance de groseille, de girofle, pointe ronce, fond noyau caroube. Grande classe, élégance, finesse mais densité... Très joli vin, et ce n'est qu'un village... Excellent 93 (17). Merci la famille Bart.

Marsannay, Bart Saint Jacques 2018 (vidéo 8:45) : Un nez expressif de fruit noir mûre, de prune, de cerise burlat, note légère épicée, presqu'orange sanguine, fond noyau. La bouche est charnue aux jolis tanins soyeux, c'est large, ample tout en restant tonique, sur la cerise, la prune, note épicé plus réglissé avec cette pointe orange sanguine, fond noyau. La finale est ample qui présente une petite fraicheur agréable, tonique, et persistance intéressante de cerise, de prune, d'épice sur un fond noyau TB 89 (15,5)

Amicalement, Matthieu

dimanche 8 novembre 2020

Le fond de l'armoire arrive... Pomerol Beauregard 12, Combier Clos des Grives 16 et Marsannay Montagne Bart 17

 Bonjour à tous,


Aie, cette fois le confinement s'est mis en place avant que je ne puisse ré-approvisionner l'armoire à vin du stock de ma cave à Bougival. Un bref état des lieux, indique 14 Alsace, 12 Bdx, 16 Bge, 4 Loire, 3 Pays D'oc, 18 Rhone, 10 aine divers. Bon, ça va c'est pas le désert, certes, mais le problème c'est qu'il reste quasiment que du prestigieux, le genre de bouteilles qu'on a gardé que pour les moments exceptionnels. Encore 2 ou 3 semaines et ce sera Noel avant l'heure ! On va boire très bon, ou bien vieux dans les semaines à venir, voir exceptionnel :-) ...


Pomerol, Chateau Beauregard 2012 (vidéo 1:00) : Un nez séduisant, fin, classe, de prune, de cerise noire, joli note de bois précieux, de cèdre, avec un côté presque mentholé, pointe profonde graphite, mais pas encre, fond noyau et léger fumé, tourbé. La bouche est corpulente large, très beaux tanins fins, soyeux, précis, c'est friand et profond, plein, droit sur la prune, la cerise noire, note de cèdre, de bois précieux classe, cette pointe qui apporte de la profondeur de graphite, sur un fond plus noyau, amertume légère classe. La finale est fraiche, pleine, tonique, profonde, sur la prune, le bois précieux, surtout cèdre, fond noyau légèrement sur l'amertume, très classe. Excellent 93 (17) Arrive à maturité, très beau, classe, élégant même si pas super complexe... 2012 me semble un bien beau millésime de Rive droite.


Crozes-Hermitage, Domaine Combier Clos des Grives 2016 (vidéo 3:10) : Un nez à l'ouverture marqué d'une réduction plutôt pétard/grillé que œuf, classique du genre MAIS, 4H après, complètement disparu pour laisser place à une vrai typicité de cépage/terroir, et à 12H, superbe, sur le cassis mûr, note de violette, puis plus épicé, poivre et réglisse, pointe bacon grillé, fond léger grillé (très légère reduc résiduel) et surtout moka. La bouche est droite, fraiche, pointue, jolis tanins soyeux en retrait par rapport à la structure, c'est profond, cette fois plutôt type hermitage, sur le cassis, avec un côté acidulé, note poivre, pointe violette, fond moka. La finale est fraiche, voir acérée, puissante, mais suffisamment enrobée, et belle persistance de cassis acidulé, note poivre puis violette, fond moka. Excellent (92-94) 92 (16,5+) à date. Plus tendu, acéré, ce 16 que la tendresse du 17, plus friand actuellement. A attendre Très sereinement, et dans 20 ans, quasi sûr que l'appréciation sera inversée (17 paraitra plus mou, tendre et moins précis, le 16 plus profond, tonique et précis).


Marsannay, Domaine Bart Montagne 2017 (vidéo 6:20) : Un nez friand, élégant, de framboise, note épice patchouli, réglisse, pointe fraiche de ronce sur un fond noyau, et léger fumé. La bouche est droite, joli fraicheur bien enrobée de tannins soyeux, denses, sur la framboise, note épice réglisse, pointe ronce et fond entre légère réduction, et boisé, de noyau, grillé, fumé. La finale est fraiche, pleine, tonique, avec ce petit coté tendre des 2017 et persistance intéressante de framboise, de groseille, d'épice et ce fond fumé, noyau. TB-Excellent 91 (16+)

Amicalement, Matthieu

dimanche 19 juillet 2020

Vins du WE pré-anniv : Pomerol Conseillante, Gevrey Etelois, Chablis Droin

Bonjour à tous,

Préparation gentille de ma nouvelle année ce WE. D'ailleurs pour ceux qui me suivent, et voudraient en savoir un peu plus sur moi, j'ai participé à un projet type confession, sur l'entrepreneur en moi. Bon, c'est très perso bien sûr, mais j'y évoque mon parcours pro d'entrepreneur, mais aussi ma passion du vin... Alors ceux qui voudraient mieux comprendre mon rapport au vin, vous pouvez consulter cette vidéo : https://www.youtube.com/watch?v=sdxCkXZyuDg&list=PLuRVmSTFQXSCp3Bv-o6bahSbMgISa6xVX

Justement et les vins du WE :



Pomerol, Chateau La Conseillante 2004 (vidéo 0:25) : Un nez profond de cassis, note fraiche plus poivron que florale, pointe encre/graphite, fond classe boisé fumé/toasté, plus RG que RD dans mes modèles, dans un profil plutôt austère. La bouche est charpentée, droite profonde, jolis tanins soyeux en attaque, mais qui sèchent un peu en finale, sur le cassis, note fraiche végétale, assez poivron rouge, plus typé cabernet que merlot, pointe encre/graphite, fond fumé, toasté. La finale est fraiche, profonde, et persistance intéressante dans un profil plutôt austère, de cassis, de toasté, de poivron rouge grillé. Un Pomerol que j'aurais placé RG en aveugle, et que je ne trouve pas très typique par rapport à ma représentation d'un RD, mais très bon dans un style plutôt austère. Excellent 92 (16,5+)


Sancerre, Reverdy  Pinot Terre de Mambray 2010 : Un joli nez de pinot sancerrois sur la cerise, le fruit rouge, des notes de patchouli, les épices, fond noyau et léger fumé. La bouche est charnue, droite tendue mais bien enrobée de jolis tanins fins, précis, ronds, sur la cerise, note patchouli, épice et fond léger fumé/tourbé. La finale est fraiche, droite, profonde et persistance intéressante de fruit rouge, cerise, note épice puis patchouli, fond entre amande, noyau et léger fumé.

Chassagne-Montrachet, Morey Coffinet 2010 (vidéo 2:25) : Un nez friand de fruit blanc, poire, belle notes d'amande douce, d'aubépine, pointe fruit jaune, presqu'exotique ou épice, fond de craie, avec une légère touche mentholée. La bouche est ample, belle matière dense, y'a du volume, joli toucher soyeux, bien soutenu par la fraicheur, sur la poire, puis plus fruit jaune, un côté acidulé, gourmand, note plus marqué fumé, sésame grillé, puis note chèvrefeuille, citronnée, fond de craie, d'amande. La finale est en volume, mais fraiche, acidulée, friande, fruit jaune, chèvrefeuille, citronnée, belle empreinte joli toucher gras, et belle persistance de fruit jaune mûr, chèvrefeuille sur fond d'amande, craie. TB-Excellent 90-91 (16,5) Un Chassagne rond et ample, imposant tout en gardant droiture et élégance. Pas pour les amateurs de vins tendus, cristallins.... :-)

Cote Rotie, Guigal Brune et Blonde 2012 (vidéo 4:40) : Un nez séduisant, élégant, de cassis mûr, belle notes de poivre, de violette, fond lardé bacon grillé puis plus moka. La bouche est corpulente, large, jolis tanins soyeux et enrobant, une bonne fraicheur qui dynamise la bouche, sur le cassis, note de poivre puis violette, fond bacon grillé et moka. La finale est fraiche, tonique et persistance intéressante de cassis, de poivre, note violette, sur un fond moka et bacon grillé. Excellent 92 (16,5+) Une CR classique, comme on attend, bien faite, pas d'esbrouffe, élégante, expressive, moi j'aime ce style, c'est reposant, rassurant.




Gevrey Chambertin, Rossignol Trapet Les Etelois 2015 (vidéo 6:35) : Un nez marqué d'une réduction gaz de ville/champignon/pétard/animal à l'ouverture, du coup, je laisse 12H d'aération, et le lendemain midi, c'est une tout autre histoire. Très joli nez friand, élégant, de framboise, de groseille, belle note d'épice plutôt girofle, pointe sous-bois, ronce, c'est classe sur un fond léger caroube, noyau. La bouche est corpulente, large à l'attaque, superbes tanins velours, fins et précis, c'est droit, structuré, sur la framboise mûre, la groseille, c'est friand, note d'épice girofle classe, pointe fraiche sous-bois, ronce et fond noyau caroube léger. La finale tient sur sa structure, droite, presque fraiche et belle persistance fr framboise, groseille, girofle, ronce et fond caroube noyau. Whaouh, c'est superbe pour un village, mais après 12H d'aération !!!Excellent 92 (17) en ce qui me concerne, tout ce que j'aime. Je suis vraiment un pinotphile et quand je bois ça, je me comprends et suis d'accord avec moi-même...J'adore :-)

Chablis, Droin Vosgros 2018 (vidéo 10:50) : Un nez typique, élégant de fruit blanc, pomme, note de foin, de fougère, de mousseron, fond pierre chaude, coquille d'huitre. La bouche est droite, tendue, bien enrobée d'une matière mûre, sur la pomme plus granny, puis plus citronnée, note foin, fougère, pointe mousseron, fond pierre, coquille d'huitre. La finale est fraiche bien enrobée, un côté acidulé et persistance intéressante pomme, le côté citronné, le foin, le mousseron et ce fond pierre chaude, coquille huitre. Excellent 92 (16,5)

Amicalement, Matthieu