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Le vin, ça se partage ! c'est comme le bonheur... Le bonheur simple d'une dégustation de grand vin de Bourgogne ou d'une belle syrah ! Alors n'hésitez pas à consommer ce blog sans modération, contrairement à l'Alcool qui se consomme, majeur et avec modération. La plus part des vins sont dégustés et crachés.... Consulter le aussi en vidéos sur YouTube

dimanche 11 juin 2023

Dej Mat : Chambolle Amiot, Pauillac Grand Puy Lacoste et Pontet Canet, Saint Chinian Moulinier Terrases Grillées, Jasnières Bellivieres

Bonjour à tous,


Déjà, un joli cru ouvert dans la semaine, et fini ce WE

VdF (Vouvray), Chidaine Argiles 2017 (Vidéo 0:30) : Un nez classique, frais, de pomme, plus golden que granny, puis plus coing, jolies notes de tilleul, pointe d'agrume, sur un fond de roche craie, amande. La bouche est ample à l'attaque puis ca se tend, c'est frais, vif même, tout juste enrobé, tonique sur la pomme plus granny cette fois, le citron, puis le coing, note tilleul marqué, pointe presque orange, fleur d'oranger, fond crayeux, amande, roche. La finale est vive, fraiche, tonique, et persistance intéressante. TB-Excellent 92 (16,5+) Un chenin classique, vif, voir très vif, sur cette bouteille que j'ai encore mieux goute sur les précédentes car celle-ci manquait un peu de fond et de profondeur pour basculer dans l'excellence.

Chambolle-Musigny, Amiot Servelle 2018 (Vidéo 1:35) : Un nez ample, classique, de framboise, note épice réglisse, légère pointe ronce, sous-bois, fond noyau, et léger moka. La bouche est ample à l'attaque, corpulente, tanins typés soyeux, c'est friand, tonique, surtout en fin de bouche, sur la framboise, groseille, note épice typé réglisse, légère pointe de ronce, sous-bois qui allège, fond noyau et très léger moka. La finale est ample, droite, presque puissante, et persistance intéressante, framboise, groseille, épice réglisse, pointe ronce, fond noyau et léger moka. TB 90 (16)

Déjeuner Barbek chez Mat, après la traditionnelle dégustation primeur 2022 chez Bourdin (Vidéo 3:10). Comme attendu d'ailleurs, très joli millésime à Bordeaux (et ailleurs aussi, sur ce que j'ai gouté, même si tout n'est pas extraordinaire). Des vins pleins, denses, mais équilibrés, harmonieux, une aromatique mûre mais avec des notes florales qui évitent la lourdeur. Peu de notes confiturés, ou de kirch, globalement, pas trop de lourdeur, quoi... ça promet :-)


Les vins du déjeuner (en aveugle) sur le thème Bordeaux, même si nous étions quelques uns a avoir prévenu qu'on avait des vins de Barbek a faire gouter hors Bordeaux ;-)

Pauillac, Chateau Grand Puy Lacoste 2016 (Vidéo 4:50) : Un nez jeune, certes, mais plein, classe, tout en classicisme et élégance, cassis mûr, puis coulis de fruit rouge, note fraiche allant du poivron rouge grillé aux épices bois précieux typés cèdre, une pointe graphite profonde, fond plutôt cacao actuellement. Une bouche charpentée à robuste, magnifique tanins soyeux à veloutés, pleins, denses enrobant une jolie fraicheur qui donne la profondeur, c'est sapide, classe jusque dans la finale, fraiche, pleine, typé queue de Paon, et très belle persistance... Superbe, et le millésime est vite identifié. Après c'est encore jeune et je finis après hésitation entre Pauillac et Saint-Julien, par Saint Julien plus impressionné par l'élégance classe que la puissance. Perdu mais comme quoi ça augure du meilleur. Excellent-Exceptionnel 94-96 (17,5-18,5). Grand vin.

Pauillac, Chateau Pontet Canet 2002 (Premier apport) : Un nez a nouveau classique qui va se complexifier avec l'aération, cassis, note fraiche poivron rouge grillé, puis plus cèdre, fond tabac et léger cuir. La bouche est charpentée, droite, fraiche, voir tendue mais bien enrobé de tanins ronds, lisses, et joli finale équilibrée dans un style frais, un peu rigide quand même, c'est sur, mais harmonieux avec une jolie persistance qui se teinte en plus de tabac, boite à cigare très Pauillac. TB-Excellent 92 (16,5+)

Moulis, Chateau Chasse Splean 2005 : Un nez très rive gauche, cassis, note marqué poivron rouge grillé, puis un c^poté opresque lenthol, fond fumé et cuir. La bouche, charpentée, est ample, tonique, voir puissante, les tanins denses, finissent accrocheur/astringent, un côté un peu rustique (ce qui me permettra d'identifier l'AOC). La finale est fraiche puissante, avec cette tonicité typique du millésime ;-). TB- Excellent 91 (16,5)

Moulis, Chateau Poujeux 1988 : Très beau nez à maturité, comme j'adore :-), sur le cassis compoté, puis le champignon noble, cèpes grillés, des épices boite à cigare, sur un fond marqué cuir, c'est très beau. Si l'attaque en bouche confirme, avec une attaque charpentée, droite, et une jolie fraicheur bien enrobée, la fin de bouche s'étiole un peu dans une finale plus flou, manquant de précision et de longueur. Dommage, car très beau nez :-) TB 90 (16)

Coteaux du Loir Jasnières, Domaine Bellivières Hommage à Louis Deré 2014 : Changement totale, avec ce nez de fruit rouge, acidulé, cerise voir un peu kirchée évolué, note épice marqué ou l'on devine le poivre puis plus floral pivoine. La bouche est charnue à corpulente, tanins soyeux, c'est très frais, mais bien enrobée de tanins soyeux, avec une jolie densité, et du coup trè s acidulé, friand, sur la cerise, avec un côté très évolué, presque kirchée, note florale pivoine, puis presque exotique patchouli, fond épice plus poivre. La finale est acidulée, fraiche et jolie persistance tout en friandise. Evidemment plus léger, aérien, mais ne manquant pas de fond et de tonicité, avec ce côté très friand... Excellent 92 (16,5+). Moi j'adore le pineau d'Aunis ;-)

Saint-Chinian, Domaine Moulinier Terrasses grillées 2001 (2eme apport) (Vidéo 6:50) : A l'ouverture chez Mat, c'est plutôt discret, puis à 1H, un nez plus expressif, très syrah Rhone nord au départ, sur le cassis, note marquées bacon grillé, puis cèpes grillés, pointe épice poivre, puis réglisse, mais aussi floral violette, fond de cuir, fumé. La bouche est robuste, droite, tanins soyeux, c'est frais, profond, acidulé, avec une belle sapidité le soir à 5H, sur le cassis, notes bacon grillé, puis cèpes, champignon, pointe épice poivre, réglisse mais aussi ce côté floral violette, fond de cuir et cacao, bref une belle complexité, et une structure que benoit à placé en Languedoc très vite. La finale est puissante, pleine, ca chauffe un peu alcool, mais c'est droit, voir profond, sur la cerise kirchée, puis bacon grillé, épice poivre, puis réglisse, une pointe cèpes grillée, fond de cuir et cacao. Excellent 94 (17,5) que ce domaine/cru dont on parle beaucoup moins maintenant. Sylvia a beaucoup aimé la finesse et le côté violette :-) malgré la puissance et le côté chaleureux (car c'est pas son type de vin au départ...)

Et ce midi, après un 2016 Bordelais, grand millésime, je voulais a nouveau me confronter à 2016 en Bourgogne, et... confirmation, pas un grand millésime pour moi. Pour les amateurs de 2008, par contre, je comprends mieux leur emballement ;-)

Marsannay, Bart Clos du Roy 2016 (Vidéo 9:40) : Un nez dominé d'une réduction grillé, cacahuète grillé, pas des plus élégantes… sous lequel on a de la framboise, des notes fraiches sous-bois, ronce, fond ou l'on devine les épices et le moka. La bouche est plus avenante, corpulente, aux tanins plutôt pas si mal, fins et précis, grosse fraicheur mais bien enrobé, c'est plus harmonieux que d'autres 2016, je trouve... sur la groseille, toujours ces notes marquées de réduction, puis végétale ronce, sous-bois, et ce fond grillé, cacahuète grillé. La finale est fraiche, voir vive, mais suffisamment enrobée, surtout restant harmonieuse, mais l'aromatique dominé par cette réduction me plait moins. TB 90 (16) et même si ici la bouche est plutôt pas si mal, je trouve qu'on est dans un millésime limité en terme de plaisir, sur un côté vif, aigue qui n'est pas ce que je préfère (pour les amateurs de 2008)

Amicalement, Matthieu

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