Dernières quilles avant le départ et pour commencer les vacances de la meilleure façon, rien de tel qu'une quille de Jean-Pierre :

Puis un 2013 tout juste rentré :
Margaux, Chateau Durfort Vivens 2013 : Un très joli nez, fin, délicat, de fruit noir, belles note florales, violette, pointe végétal noble typé Rafle/Ronce, puis épicée, fond boisé classe délicat qui n'écrase pas mais souligne, entre cacao, moka, fumé. La bouche est corpulente, large, fine, précise, délicate, beaux tanins soyeux, c'est harmonieux équilibrée, bien soutenue par la fraicheur, pas de note de sous maturité mais une belle expression de fruit noir, note florale et végétale noble, pointe épice réglissée, fond boisé délicat, fin, classe, de moka cacao fumé. La finale est tout en équilibre, pleine, belle présence et très belle persistance de fruit noir, de note floral, d'épice, fond cacao moka fumé. Bravo, surtout dans le contexte du millésime. J'avais lu une très bonne critique de Bettane, pour ce cru que j'affectionne depuis longtemps et cela confirme qu'on partage le même type de gout pour les Bordeaux (beaucoup moins pour les Bourgognes...). Excellent 92-94 (16,5-17,5 )
Arrivé en Puisaye, entre Chablis et Sancerre (un endroit stratégique :-)

Puis dans un super resto, le moulin de Cremeil, au décor superbe, à Mézilles, 2 jolis bouteilles (pas pris de note) de mémoire :
Un beau Chablis, La Meulière 2015, a la fraicheur bien mûr, joli nez de fruit blanc, note foin et fond iodé classique, bouche bien concentrée, belle matière ronde, ciselée, précise sur le fruit blanc puis foin, fougère fond de roche et coquille d'huitre. La finale est structurée profonde donnant le sentiment de fraicheur et persistance honnête de fruit blanc, de foin, de coquille d'huitre. TB 90 (16)
Un classique Châteauneuf du Pape, Grand Veneur 2010, au nez séduisant de cerise burlat mûr, de prune, note garrigue, d'épice, sur un fond cacao, le tout harmonieux, équilibrée. La bouche est charpentée, belle structure droite, tanins soyeux, allez encore un peu serrée pour faire la fine bouche mais aucune lourdeur, aucun excès, et sapide sur la prune, la cerise burlat juteuse et mûr, c'est gourmand, note épice, puis garrigue qui apporte de une pointe de légèreté, fond de cacao. La finale est structurée, ample, beau volume et persistance intéressante de cerise mûr, de prune, de figue, note épice pointe garrigue et fond cacao. TB-Excellent 91 (16,5)
Amicalement, Matthieu
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