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samedi 21 mai 2016

Déjeuner annuel chez Mathieu, au top comme d'hab !

Bonjour à tous,

D'abord et en priorité, CR du déjeuner annuel chez Mathieu... Encore magnifique cette année avec une cuisine 3* et une sélection de vins formidable. Merci à Stéphane, Serge, Jerome, Benoit et évidemment Mathieu !

Le programme : gougères en apéro ; dos de cabillaud - bouillon asiate et épinard ; agneau aux herbes - cèpes - gratin dauphinois ; Fromages superbes ; Tarte rhubarbe - choux crème au thé.

Apéro : Un nez à l'ouverture de fruit blanc, note marquée de mousseron, de foin, de fougère sur un fond de fruit sec (ça fait très chablis) puis à l'aération des notes mirabelles, guimauve, floral nous ramène au sud. La bouche est ronde, grasse au profil amer, sur le fruit blanc, la mirabelle, note guimauve, florale. La finale est ronde, reprend un peu de structure, mais des notes alcools s'invitent entre la mirabelle, toujours note mousseron foin, fougères, fond fruit sec. persistance courte. TB 88 15. On a fini par identifié Grillet mais moi je ne suis pas emballé.


Vin 2 : Un nez très beau, fin de poire, de frangipane, petite pointe réduc grillé qui signe le vigneron ;-), classe, fond amande grillé, aubépine, noisette. La bouche est superbe, ample à l'attaque, beau volume puis droite, précise, tendue, matière dense, précise sur la poire, note aubépine, puis chèvrefeuille, tarte citron meringuée, la pointe réduc grillé, fond noisette, sésame grillé. La finale est tendue, fine, puissante, grande persistance de fruit blanc, d'aubépine, de chevrefeuille, la pointe grillé réduc classe et fond avec un retour crayeux. Superbe, nous avons vite identifié un Meursault Perrières de Germain, le millésime 2004 fut plus aléatoire ;-). Excellent 94-95 (18)

Vin 3 : Un nez superbe, séduisant, de poire, de fruit blanc, note d'amande d'aubépine, pointe chevrefeuille, fond léger beurrée, fumé grillé, très élégant. La bouche attaque droite, puissante puis c'est ample, suave, jolie fraicheur qui tend le vin le gardant tonique, matière fine, précise, pleine, c'est puissant, plus fin et précis que la précédente mais moins gourmand, sapide, sur le fruit blanc, la poire, puis l'amande, la noisette fraiche, note chèvrefeuille, fond léger fumé grillé classe. La finale est fraiche, tonique, fine, puissante, sur le fruit blanc, note aubépine, amande noisette fond fumé grillé classe avec une très belle persistance. Excellent+ 94-96 (18) que ce Corton Charlemagne Bouchard 2006 dans un style moins expressif mais plus droit, puissant et fin qui finira par rendre le Perrières un peu plus brut.

Vin 4 : Un nez poire, note frangipane, aubépine, amande grillé sur un fond de craie avec une pointe menthol. La bouche est large, matière au joli touché gras mais derrière les 2 monstres, c'est assez lâche (moins dense, moins précis) et encore très marqué de l'élevage sur la poire l'amande grillé, la frangipane sur un fond de craie. La finale est fraiche, la sensation est grasse, et la persistance marqué par l'acidité est honnête sur la poire, l'amande grillé avec un retour d'élevage sur la macadamia caramélisée. Bien fait dans un style ambitieux mais jeune et mal positionné dans la série. TB+ 89-91 (15,5) que ce Chassagne Morgeot Ramonet 2011 (que j'ai identifié)



Vin 5 : Un nez qui pétrole sur le citron, agrume, note de mirabelle, fond silex, ça fait très Trimbach FE. La bouche confirme avec cette attaque droite, tendue, ciselée puis c'est plus ample, belle matière bien mûre, sur la mirabelle, l'agrume, note tourbée classe et fond pétrole. La finale est ronde, ample puis ça se tend, c'est puissant, long, avec une belle persistance de citron mirabelle note tourbée et fond pétrole. Je suis sur 2007 mais non, c'est bien un Riesling Trimbach Frederic Emile mais 2009. Excellent 93 (17) et belle réussite pour un 2009.

On attaque les rouges :

Vin 6 : Un nez de fruit rouge, pointe végétale type géranium, puis des notes plus florales, fond gourmand marqué d'un boisé classe moka fumé. La bouche est corpulente, ample à l'attaque, délicate, fine, beaux tanins soyeux, pas d'une grande densité, un peu fluide mais très sapide sur le cassis, note ronce, pointe géranium/rafle, bien enrobé d'un boisé fumé moka gourmand. La finale est fraiche, longue, en délicatesse sur le fruit rouge, la ronce, la rafle et ce fond fumé moka. J'étais bien sur la commune de Chambertin mais pas reconnu du tout le vigneron, j'ai même été surpris par ce Chambertin Clos de Beze Groffier 2007 de belle facture. Excellent 93 (17)

Vin 7 : A l'inverse, celui-ci, dès le nez superbe, fumé, de cerise, cassis, note épice réglisse, pointe de ronce, fond tabac, je reconnais un domaine familier, après une petite hésitation entre jean Pierre et les RT, j'opte en bouche pour RT. Car celle ci se présente droite, robuste, et ample, structure marquée, tanins soyeux un poil rigide, c'est puissant sur le cassis, la cerise noire, note épice réglisse, pointe ronce et fond tabac, fumé classe. La finale est fraiche, structure tendue, marquée, l'empreinte tanique accroche encore un peu mais très belle et longue persistance de cassis, de réglisse, sur un fond fumé tabac. Je pense à Chapelle pour le côté droit, structuré, un peu sévère dans un millésime un peu stricte mais non et je suis très surpris par ce Chambertin Rossignol Trapet 2006 qui est clairement à attendre pour qu'il se fonde et s'adoucisse. Excellent 93 (17)

Vin 8 : Un nez superbe, plus évolué, de fruit rouge, note champignon, cèpe, fond moka gourmand, ça fait très cote de Beaune au nez. La bouche, charpentée, est très belle, ample, acidulée, aux tanins soyeux, quasi veloutés, sur le fruit rouge acidulé, note légèrement kirchée, puis fleurs séchées sur une fond moka et fumé. La finale est un poil rigide, mais avec une belle persistance de cassis, de fumé de champignon, cèpe et ce fond moka. Très beau vin à maturité. Excellent 94 (17,5) que ce Vosne Romanée Dom Laurent Les Suchots 1998.



 Vin 9 : Un nez de cassis, prune, note épice et pointe kirchée, fond cacao. La bouche est robuste, large, puissante, de l'artillerie mais pas de gant de velours, car les tanins sont un peu secs, sur le cassis, le pruneaux, note épice, puis kirch marqué, fond café. La finale est un peu chaude, sur la prune, le cassis, note café moka et fond cacao. TB-Excellent 91 (16,5) que ce Châteauneuf du pape La Mordorée 2007. Pas le style que je préfère à Châteauneuf.

Vin 10 : Un nez expressif, gourmand, de myrtille mûr, de cassis léger confit, note lacté fraise, pointe vanille par moment, épice poivre, réglisse, fond un peu kirché et camphré, eucalyptus. La bouche est robuste, large, ample, tanins soyeux, précis, grosse structure mais finesse, sur la myrtille, le cassis, note épice poivre, pointe vanille, réglisse, fond plus cacaoté, fumé, et ce coté eucalyptus. La finale est fraiche, ample, puissante mais précise, élancée, très belle persistance myrtille, cassis, note épice et fond cacao et eucalyptus. très fruit, pas super complexe aromatiquement mais très belle structure du vin entre finesse et puissance, volume et précision, pas de côté too much, que ce soit sur le sucre, l'alcool, c'est équilibré de bout en bout. très beau vin que ce Barossa Valley Ben Glaetzer Amon Ra 2006. Excellent 94 (17,5)

Vin 11 : Un nez de poivron rouge grillé qui ne trompe pas, on est passé sur la RG bordelaise, mais la petite pointe serpillère acre ne trompa pas non plus, le vin a une pointe de bouchon qui empeche de profiter pleinement de la superbe bouche, charpentée, profonde, aux tanins soyeux et à la finale tout en équilibre. Dommage pour ce Saint-Julien Chateau Gruaud Larose 1986

Vin 12 : Un nez magnifique de cassis léger confit, note poivron rouge grillé, frais, puis feuille morte, pointe de cuir et fond tabac blond fumé, superbe. La bouche, charpentée,  est tout en harmonie, entre les tanins veloutés, la structure profonde, c'est ample, fondue, gourmand sur le cassis un peu confit, la feuille morte, le cèpe, note poivron rouge grillé puis plus graphite, cuir et ce fond top classe de tabac blond, de fumé. La finale est fraiche, tonique, tout en équilibre et harmonie et offre une superbe persistance complexe de cassis acidulé, des notes de cèpes, presque truffe, puis graphite, pointe de cuir, fond tabac et fumé. Exceptionnel 98 (19) et meilleur vin bu depuis le début de l'année que ce Margaux BAMA 1959 que nous situions plutôt entre 70 et 85. Whaouh ! Merci Mathieu et quelle chance de récupérer une telle bouteille... Et vraiment BAMA, j'adore :-)

Je n'ai pas pris de note sur le vin jaune suivant et de toute façon, je n'aime pas ça. Quant au sucre, cet Altenberg de Bergheim de Deiss était très bon et finissait parfaitement ce superbe repas. Merci Mathieu pour ce top déjeuner qui a confirmé la tradition ou tout le monde a joué le jeu ! Merci à Stéphane, Serge, Benoit et Jérome.

Amicalement, Matthieu

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