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Le vin, ça se partage ! c'est comme le bonheur... Le bonheur simple d'une dégustation de grand vin de Bourgogne ou d'une belle syrah ! Alors n'hésitez pas à consommer ce blog sans modération, contrairement à l'Alcool qui se consomme, majeur et avec modération. La plus part des vins sont dégustés et crachés.... Consulter le aussi en vidéos sur YouTube
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dimanche 21 mars 2021

Retour sur le WE bourguignon avec des 2019 et 2020 haut en couleur enfin surtout 2020

Bonjour à tous,

Donc, escapade bourguignonne, parenthèse bienheureuse tout juste avant reconfinement...


Plusieurs visites chez des vignerons contents de voir un peu de monde, grands moments de partage après presque 2 ans sans se voir... Et heureux après l'enchainement de 3 beaux millésimes mûrs 18, 19 et 20.

Justement, ces 19 et ces 20. Les 19, quasiment tous déjà en bouteille ou sur le point de l'être. Très beau millésime, chaud certes, mais d'un classisme, d'une harmonie, redoutable, avec de joli fraicheur (acidité finale) qui évite le pataud, et pas spécialement d'arome confit même si certains crus présentent parfois un peu plus de souplesse en finale. Un millésime que je garderai plutôt, pour qu'il continue à se patiner sous verre. Quelques très Grosses quilles goutées :-)

Les 20, c'est plus compliqué. Bon déjà l'exercice de la dégustation sur fût avec des cuvées aux évolutions disparates, d'un cru à l'autre, d'un fut à l'autre, est toujours compliqué. Des grandes variations sur les malos, terminés parfois, en cours, voir pas commencé sur certains crus... Mais je dirai, un millésime assez extrême (début de vendange dernière semaine d'Aout...), chaud, bien sûr, donc mûr, haut degré, Très grosse concentration de matière, des couleurs parfois plus proche de la syrah :-) (les raisins avec des peux épaisses, et peu de jus), des rendement plutôt faibles mais pas partout... Ma conclusion, des cuvées qui s'annoncent superbes, d'autres avec des petites sucrosités, des matières qui accrochent un peu (mais attention élevage pas terminé). Un millésime assez extrême, qui a mon avis risque d'être hétérogène, et qui à date, offre moins de lisibilité des terroirs (mais je mettrai cela sur l'élevage qui "débute" ). RDV en novembre pour une plus juste appréciation.

Et sinon, les diner avec les potes du lourd. Que des très bons à superbes vins non obstant 3-4 bouteilles fatiguées/bouchonnées. Quelques retours rapides de mémoire.

Diner de vendredi : 



Sancerre, Bouley La Côte 2011 (Vidéo 5:10). Joli nez, discret mais dense, Fruit jaune, note florale, pointe buis, fond de roche. Bouche corpulente, belle attaque, joli matière ronde et ample, finale acidulée, friande mais légère sensation de résiduel. TB-Excellent 92 (16,5)

VdF (Anjou), Bernaudeau Les Nourrsions 2017 (Vidéo 6:05) : A 24 H, très joli chenin, droit, fruit jaune, note légèrement pâtissière, friande (trop marqué la veille), puis florale, tilleul, fond de craie. Belle bouche ample mais précise, belle fraicheur qui tend la finale et belle persistance. Excellent 93(17)

Chablis Droin Le Clos 2002 (Vidéo 6:50) : Pas vu chables au départ, puis à l'aération, les notes de champignion, mousseron, la pointe coquille d'huitre, suyr un fond fruit jaune mûr se font plus précise. Bouche large, ample puissante mais droite, finale qui se resserre, précise, et longue persistance (on identifie vite le GC) Excellent 94 (17,5)

Gewurztraminer, Zind Humbrecht Clos Windbuhl 2004 (Vidéo 7:50) : Enorme Clos Windsbuhl. Seul Marie a identifié, le Gewurz, d'autres étaient en Riesling ou en Pinot Gris. Superbe nez, peu variétal mais aux superbes notes, de pralin, de fruit sec, pointe moka, puis tourbé, fond léger pétrole cire d'abeille. Bouche magistrale d'équilibre, grosse matière soyeuse, précise, énorme fraicheur qui tend l'ensemble, finale gourmande mais lourde et persistance impressionnante, mirabelle, pointe exotique, de tourbe, de pralin, de moka, fond pétrole, cire d'abeille... Exceptionnel 95 (18)



Pauillac, Pichon Comtesse 1989 (Vidéo 9:30) : Là encore exceptionnel bouteille. Peut-être la plus belle du WE. Un nez de Pauillac alliant la classe et la gourmandise, cassis mûr, compoté, notes sous-bois, champignon noble cèpe grillé puis épice boite à cigare, fond tabac blond, fumé. Bouche superlative, charpentée, concentré de tanins soyeux, veloutés, diablement séduisant, cela tien sur la structure et la puissance, jusque dans la finale avec une persistance incroyable. Exceptionnel 98 (19) Longtemps que je n'avais bu un Bordeaux de ce calibre.

Bonnes Marres Groffier 2011 (Vidéo 10:50) : Enorme déception, avec une réduction grillé, pétard qui écrase tout, ou alors issu du fût, mais en tout cas cela m'a gâché le plaisir. les camarade sont moins durs mais déçu aussi.

Chambertin Clos de Beze Groffier 2007 (Vidéo 11:10) : heureusement, là, on retrouve la grande classe du CdB de Groffier. Nez affriolant, framboise, groseille, belles notes florales puis plus épicé, fond commençant à aller sur le cuir, le tabac. Très joli bouche, friande, puissante mais délicatement concentré de tanins fins et précis, belle fraicheur qui dynamise la finale sur une belle persistance classe. Excellent-Exceptionnel 95 (18)

Volnay, Buisson Charles Santenots 2009 : Très joli santenots qui a nécessité 24H d'aération pour donner sa pleine mesure. Difficilement plaçable en 09, tant le nez présente des notes fraiches de ronce (Patrick nous a confirmé que cette année là il a gardé 30% de rafle). Nez de framboise, puis plus fruit noir, mûre sauvage, belles notes d'épice, réglisse, ces pointes de ronce, rafle, humus sur un fond léger cuir puis plus moka. belle droite, profonde, jolis tanins soyeux, et finale qui garde de la fraîcheur, tout en friandise sur le fruit plus noire, les épices, les pointes fraiches de ronce, rafle, sous-bois, et ce fond de cuir et de moka. Excellent 93 (17)

Côre Rôtie, Jamet, Côte Brune 1999 (Vidéo 9:30) : PoPoPo, le nez envoie du lourd. cassis compoté, friand puis belle note de viande séchée, de bacon grillé mais élégante, pointe de poivre, d'épice, fond de cuir, de tabac blond. La bouche est énorme, de concentration mais aussi de précision, et de finesse, c'est puissant, profond, avec une belle sapidité, et une dynamique jusque dans la finale, fraiche, précise, et une persistance sans faille sur le cassis compoté, friand, le rôti, la viande séchée, note poivre d'épice et le fond de cuir, tabac... Exceptionnel 97 (18,5)

Le diner de samedi


Malheureusement Silex de Dagueneau abimé, Lagune 82 bouchonné, tout comme Pommard Grands Epenots Rebourgeon 99, quelle dommage, ce vin me faisait fantasmer...

Riesling, Trimbach Frederic Emile 2010 (Vidéo 12:40) : Un nez pointue, archi classique du domaine, citronnée, puis mirabelle fond pétrole, une bouche avec pas mal de gaz, droite comme un i, tendue, voir vive, finale vive sur le zest de citron puis les notes agrumes plus classiques, jusqu'à la mirabelle fond de roche, silex, puis pétrole. Excellent 92 (16,5+) Un poil trop vif pour moi :-)

Riesling, Josmeyer Saemin 2008 (Vidéo 12:50) : Nez superbe de riesling a maturité, mirabelle, note agrume pamplemousse, puis plus florale, fond pétrole, bouche d'école, précise, belle matière au toucher léger gras, grande fraicheur qui tend, l'ensemble. La finale est profonde, presque puissante superbement enrobé, et longue finale. Excellent 94 (17,5)

Pomerol, Chateau La Conseillante 1985 (Vidéo 13:25) : Nez magnifique, de fruit noir cassis, léger compoté, friand, puis belles notes fraiches plus graphite, d'épice cèdre, pointe de champignon noble presque truffe sur un fond tabac, fumé classe. Bouche très soyeuse, belle concentration, qui reste droite, on sent que le millésime est mûr, on l'identifiera, jolie finale sur la structure, longue, friande, voir gourmande mais précise, et restant tonique. Excellent 94 (17,5)

Vosne Romanée, Engel Les Brulées 2002 (Vidéo 14:00) : Joli nez de pinot à maturité, fruit rouge mûr, note de pivoine puis plus girofle sur un fond léger cuir, puis humus, cèpe. Bouche très soyeuse, dense, belle fraicheur qui permettra de trouver le millésime et longue finale, acidulée, framboise, épice girofle fond léger cuir, et humus, champignon noble. Excellent 94 (17,5)

Pinot Noir, Ginglinger Les Rocailles 2004 : Un nez tonique de fruit rouge et d'épice réglissé, fond frais sous-bois, humus. Bouche dense aux tanins un poil rustique (le millésime) mais fraiche, sapide, sur le fruit rouge, les épices, sur un fond sous-bois, ronce. Finale fraiche, tonique et joli persistance. Un pinot alsacien pas aidé par le millésime, ni par l'ordre de dégustation, mais très joli. Excellent 91 (16,5)

Volnay, D'angerville Champans 1990 (Vidéo 14:30) : Nez superbe de pinoy à maturité, fruit rouge et noir, léger compoté, friand, belles notes d'épice réglisse, pointe fraiche de ronce, sous-bois, sur un fond moka. Bouche droite, charpentée, puissante, profonde, jolis tanins soyeux, précis, et très belle finale longue, fraiche, presque puissante, sur le fruit noir et rouge mûr, les épices, la pointe humus, champignon noble fond moka. Excellent-Exceptionnel 95 (18). Un petit ton en dessous du Chanpans de Voillot, qui est moins austère, plus festif, charmeur :-)

Superbe WE. ça fait du bien, recharge complète des batteries en vue des 4 semaines de confinement... Et vivement novembre :-)

Amicalement, Matthieu


dimanche 8 mars 2020

Je bois à la santé de Fb avec un Duhart Millon, un Clos des Grives...

Bonjour à tous,



Enorme surprise la semaine dernière, après la classique publication de ma vidéo des dégustations de la semaine, Fb m'annonce que celle-ci ne correspond pas au standard de la communauté ! C'est vrai ces vidéos contreviennent grandement a ces standards que sont : Authenticité (il est vrai que les vins que je bois ne sont peut-être pas authentique), Sécurité (Ah ça par contre, c'est vrai, bien qu'il soit précisé que cela concerne les formes d'expression, l'objet de mes vidéos, la dégustation de vin peut entrainer quelques dangers…), Confidentialité (bon, peut-être que des vignerons se sont pleins que leur bouteille soient bues et commentées…), Dignité (Faut croire que mes vidéos ne respectent pas la dignité des bouteilles…). En tout cas, je remercie le gentil camarade qui a dénoncé mes vidéos comme contrevenante auprès des administrateurs Fb, sans bien sûr me le préciser...
Du coup toutes mes vidéos ont été supprimés… Content d'avoir garder ce blog, ouvert un compte YouTube...

Donc pour fêter cela cette semaine :

Muscadet, Domaine de l'Ecu Orthogneiss 2010 (vidéo : 0:50) :  Un nez discret, sur le fruit blanc, aux note de foin, d'herbe séchée, fond crayeux. La bouche est droite, tendue, jolie matière ronde qui enrobent une certaine tension, sur le fruit blanc, note foin, herbe séchée, fond crayeux et amande. La finale est fraiche, avec du volume, persistance intéressante de fruit blanc, note d'herbe séchée, foin, et fond crayeux amande douce. TB-Excellent 90+ 16+ Manque d'un poil de complexité.





Crozes Hermitage, Domaine Combier Clos des Grives 2017 (vidéo : 2:00) : Un nez expressif, élégant, de belle syrah, sur le cassis, puis belle note de violette, pointe légère animal/bacon, fond réglisse, léger balsamique. La bouche est charpentée, belle structure droite de tanins soyeux, de la fraicheur, voir profondeur, sur le cassis, note violette, pointe animal/bacon, fond plus réglisse, balsamique. La finale est fraiche, tout en élégance, expressive, cassis, violette, un peu plus boisé moka vanille sur un fond balsamique. Excellent 91-93 (92, 17) Un cru que j'aime beaucoup et qui est a nouveau superbe sur ce 2017, même s'il n'a peut-être pas la profondeur des meilleurs millésimes, et encore, on verra...


Pauillac, Chateau Duhart Million 2005 (vidéo : 3:40) : Un nez fringant de cassis frais, note graphite, légère épice boite à cigare, pointe poivron rouge et animal, fond cacao, chocolat. La bouche est robuste, droite, grosse structure, de la fraicheur, des tains fins ronds, de l'énergie sur le cassis frais, note épice plus réglisse que boite à cigare, pointe poivron rouge grillé, fond plus noyau que cacao. La finale fraiche précise, droite, presque profonde, limite austère, persistance intéressante plus fumé boite à cigare, sur un fond entre cacao et noyau. TB-Excellent 91 (16,5)




Vosne Romanée, Rion Les Chaumes 2010 (vidéo : 5:15) : Un nez séduisant, ouvert, classique de framboise, groseille, joli note fraiche de ronce, sous-bois, pointe épice girofle, fond amande douce. La bouche est corpulente, gourmande, aux tanins soyeux, tout juste tenu par de la fraicheur, ne tombant pas dans la mollesse (ce qui arrive sur ce cru), mais bien gourmand, framboise mûre, groseille, note épice girofle, puis plus ronce, sous-bois, fond plus fumé, carroube. La finale est ronde, avec un acidulé bienvenue pour offrir une persistance intéressante de framboise, groseille, note ronce, sous-bois, pointe épice girofle, fond carroube, noyau. Excellent 92 (16,5)



Amicalement, Matthieu

dimanche 16 février 2020

Pas de 6 nations cette semaine mais des grands épenots 2017

Bonjour à tous,



Pas de tournoi cette semaine et donc le temps de faire des CRs :-)

Chassagne Montrachet, Morey Coffinet (Houilleres) 2017 (video 0:20) : Un nez appétant, marqué d'une légère ligne noisette torréfié/grillé/Sésame (réduc ?) plutôt classe, sur le fruit jaune, puis plus citronné, notes d'amande, voir  d'aubépine, une pointe friande de pain d'épice, fond entre fumé et crayeux. La bouche est ample, joli matière au toucher soyeux, structure droite, voir fraiche qui tonifie, joli densité, sur le fruit jaune, puis le citron, note amande, aubépine, fond plus crayeux et très léger fumé/sésame grillé. La finale est fraiche, belle empreinte soyeuse, légère amertume classe et persistance plus qu'intéressante sur le citron, l'amande sur un fond crayeux, et retour du léger grillé/sésame classe. Un excellent Chassagne village de Thibault, je me suis régalé :-) TB-Excellent 90-92 (16,5)

Pommard, Rebourgeon Mure Grands Epenots 2017 (video 1:25) : Un nez fruité de framboise, groseille, note d'épice patchouli, puis plus floral pivoine, pointe ronce, sous-bois, fond carroube et noyau. La bouche est dense, corpulente, tanins superbement soyeux, pleins, de la fraicheur tonique, c'est hyper friand, sur la framboise, la groseille, note d'épice, de fleur, pointe fraiche ronce, fond noyau de cerise, caroube. La finale est fraîche, pleine, tout en élégance et friandise, sans abandonner une délicate puissance, longue persistance framboise, épices, fleur, fond caroube. Whaouh Excellent 94 (17,5) ça c'est ma came et c'est déjà superbe ! Merci Daniel et David



Chambolle Musigny, Bart Les Veroilles 2013 (video 3:00) : Un nez séduisant de noble pinot, sur la groseille, note ronce, sous-bois typique, pointe épice, fond entre grillé et noyau. La bouche est charnue, droite, tendue, joli matière pleine et soyeuse, sur la groseille, note ronce, sous-bois, pointe épice, fond léger amertume de noyau cerise. La finale est fraiche, tendue, dynamique, persistance intéressante de groseille, ronce, sous-bois, fond plus carroube que noyau TB 90 (16).





Nuits Saint Georges, Rion Hauts Pruliers 2009 (video 4:00) : Un nez séduisant, bien mûr, de cassis un peu confit, note réglisse voir menthol, pointe sous bois fraiche, fond carroube presque cacao. La bouche est charpentée, carrée, à la structure marquée avec de jolis tanins soyeux, ce qui tient l'ensemble sur le cassis, note réglisse, menthol, fond moka cacao. La finale est puissante sur la structure, belle persistance gourmande de cassis presque confit, réglisse, menthol, pointe ronce sous bois, fond moka balsamique TB-Excellent 91 (16,5)




Pauillac, Chateau Pibran 2000 :Un nez à maturité, de cassis note tabac blond, boite à cigare, pointe viande rôti, cuir, sur un fond fumé. La bouche est charpentée, droite, joli tanins soyeux, c'est mûr, structuré, sur le cassis, note épice boite à cigare, pointe viand roti, fond tabac blond, fumé. La finale qui garde de la fraicheur, est tonique, sur le cassis, la boite à cigare, fond fumé tabac. Excellent 91 (16,5) Un bon Pauillac a point, c'est bon :-)






Côte de Provence, Trévallon 2010 (video 6:10) : Un nez très marqué de framboise mûr, note d'épice plutôt patchouli puis plus réglisse, pointe poivron rouge grillé, puis plus floral, fond plutôt balsamique. La bouche est charpentée avec de la structure, carré, tanins soyeux légèrement astringent encore, sur la framboise, puis les épices plus réglissés, pointe poivron rouge grillé, fond garrigue, noyau. La finale est fraiche, droite et joli persistance de framboise, réglisse, garrigue, fond balsamique. Excellent 91-93 (16,5-17). A attendre encore mais le potentiel est là. Très bien sur le magret, réduction balsamique et purée de panais.

Amicalement, Matthieu

dimanche 22 décembre 2019

Juste quelques unes avant les fêtes : Grand Puy Lacoste 2010

Bonjour à tous,



Petit we léger avant le déferlement des 2 semaines à venir :-), mais de qualité !

Meursault, Buisson Charles VV 2015 (vidéo 0:20) : Un nez expressif de fruit blanc, poire, quelques notes entre grillé, sasame, sur un fond aubépine, amande. La bouche est dense, ample, joli matière, c'est droit, énergique sur la poire, note aubépine, amande, pointe grillé, fond sésame. La finale est énergique, bien dessinée, joli plénitude et persistance intéressante sur le fruit blanc, l'amande, l'aubépine et ce fond légèrement sésame. TB 90 (16) mais gagnera à être attendu encore quelques années.





Pauillac, Chateau Grand Puy Lacoste 2010 (vidéo 2:10) : Un nez super séduisant qui commence à s'aborder même si il demeure légèrement marqué d'un boisé presque vanillé, sur le cassis mûr, c'est plein, belle note d'épice réglisse, poivre puis plus boite à cigare, pointe cèdre rafraichissante, fond tabac, fumé. La bouche est charpentée, droite, belle structure, profonde enrobée de jolis tanins soyeux, denses, sur le cassis mûr, toujours cette pointe un peu vanillé puis épice, poivre, boite à cigare, un côté graphite, puis cèdre classe, fond tabac blond. La finale est fraiche, profonde et belle persistance de cassis mûr, épice réglisse, poivre, boite à cigare, pointe vanille fond tabac. Excellent 94-95 mais encore bien jeune, 10 ans pour arriver à maturité de mes gouts :-) (17,5 - 18)

Rapidement car dégusté en direct live : Marsannay, Bart, Clos du Roy 2017 (vidéo 04:50) : Un nez fruit rouge, fraise, framboise, note patchouli, fond carroube. La bouche est charnue, fraiche voir vive, léger acidulé jolie matière soyeuse, belle densité, fraise des bois, patchouli, pot pourri fond noyau carroube. La finale est fraiche, tonique fraise des bois, framboise, pot pourri, patchouli, fond noyau caroube. TB-Excellent 90-91 (16 - 16,5)

Amicalement, Matthieu

dimanche 10 novembre 2019

Le DOP joue les supers 2nd avec la comtesse à boire Du cru à Cos(e) du Marquis d'Aligre

Bonjour à tous,


Soirée super 2nds au DOP. Après de multiples discussions sur qui est un super 2nd... Faut-il intégrer la rive droite ? les Pessac ? Pontet Canet est-il un super 2nd ? Les léovilles B et P en sont-ils ?... Finalement pas eu de discussions sur ceux dégustés...


Vin 1 : Nez appétant de cassis mûr, pointe kirchée, note poivron rouge grillé, pointe cuir, fond fumé et tabac, tout y est mais manque d'harmonie. Bouche corpulente, ample, tanins ronds, c'est friand, mais un peu tendre, et plus marqué animal, moins élégant, finale à l'empreinte qui poudre un peu, accroche et marquée d'un mix kirché/animal pas super élégant. TB 89 (15,5) seulement pour Margaux Bel Air Marquis d'Aligre 96 que j'avais déjà gouté a ce niveau. Pas une super réussite dans ce pourtant super millésime Bordelais.




Vin 2 : Un nez classe, de cassis, note e sous-bois, d'humus, puis d'épice réglisse, pointe cèdre, bois précieux, fond fumé tabac, très classe, harmonieux. La bouche charpentée est craquante avec ces tanins veloutés, précis grand classe, de la gourmandise sur le cassis mûr, puis les notes de cèdre, de bois précieux, pointe végétal presque poivron, une pointe réglisse, fond sous-bois. La finale est ample, persistance superbe, belle empreinte soyeuse, juste un peu marqué d'un côté végétal qui trahit un millésime juste mais superbe structure. Excellent 93 (17) Saint-Julien Ducru Beaucaillou 2002.



Vin 3 : Un  nez fumé/grillé (légère réduction ?), puis cassis mûr, belles note d'humus, de sous-bois, pointe cèdre, fond fumé, pas très complexe mais très appétant, classe. Bouche charpentée, droite, tanins soyeux, sur le cassis, note poivron rouge, puis l'humus, le champignon noble, fond fumé/grillé, c'est sérieux, jusque dans la finale, classe, au port altier, fraiche, puissante, et très belle persistance cassis, poivron rouge, fond fumé/grillé. Drôle ce côté aristocratique de ce Pauillac, Pichon Comtesse 1983. Excellent 92 (17). Fait beaucoup plus jeune.




Vin 4 : Un nez gourmand, de mûre, de myrtille, note fumé tabac blond, puis épice réglisse, un côté sanguin, fond tabac puis moka. La bouche est charpentée, large et ample à l'attaque, très gourmande, tanins veloutés, denses, précis, un côté presque sexy puis ça se tend, belle droiture, sur la  mûre, la gelée de cassis, note fraiche sous-bois, humus, puis plus épicé réglisse, fond moka, gourmand. La finale, tout en énergie, est pleine, fraiche, dense et offre une belle persistance de mûre, de réglisse, de sous-bois, humus sur un fond moka, tabac, tout en gourmandise mais avec grande élégance… un délice que ce Saint-Estèphe, Cos d'Estournel 96, Excellent 94 (17,5)


Vin 5 : Un a nouveau gourmand mais cette fois c'est le côté lacté fraise, vanille, sur kle fruit rouge cette fois, la fraise, note épice varié, pointe kirchée, fond moka a nouveau. La bouche est large, robuste, grosse concentration de tanins soyeux, c'est puissant, sur la fraise mûre, note épice, pointe kirchée cerise, fond moka. La finale est puissante, fraiche avec une empreinte à la belle densité et au toucher velouté, sur la fraise mûr, note épicé, kirchée, fond moka. On pense à un millésime chaud, à la rive droite… En tout cas, surprise pour ce Saint Julien Ducru Beaucaillou 2004. Excellent 91 (16,5) qui s'améliorera nettement à l'aération.



Vin 6 : Bouchonnée malheureusement car très beau souvenir de ce Ducru Beaucaillou 75 dégusté il y a 10 ans déjà... : https://matlebat-degustation-vins.blogspot.com/2009/08/haut-brion-70-ducru-beaucaillou-75.html


Au final, une bien belle soirée et y'a pas à dire (a part les prix), c'est quand même très bon...

Amicalement, Matthieu

dimanche 29 septembre 2019

Vins du WE : Harmonie Pinard 2017, Grand Puy Lacoste 06, Fieuzal 13, Tessons 10

Bonjour à tous,



Après une semaine malade sans odorat, ni goût, retour aux plaisirs des sens ce WE avec de jolis vins et GPL 06 récupéré à la FAV Monoprix soldé 20% moins cher que son prix de sortie. Il n'en restait plus qu'une, dommage j'aurais pu moyenner mon achat primeur...

Sancerre, Vincent Pinard Harmonie 2017 : Un nez très séduisant, de pomme grany voir citron, mûr, puis presque peche, abricot, mirabelle, note fraiche acacia, pointe buis, fond silex, roche, c'est à la fois frais et gourmand, très élégant et particulièrement ouvert. La bouche est large, intense, matière concentrée, soyeuse, puis de la fraicheur qui tend la bouche, sur la pomme verte, le citron confit, note fraiche végétal, florale, acacia, buis, pointe exotique, mûre, légère, gourmande, fond silex, roche, avec de la profondeur. La finale est fraiche, presque puissante, bien enrobée, et belle persistance, de pomme grany, citron, buis, acacia, pointe exotique, fond roche, silex... Waouh ça envoie, moins bien gouté au domaine, de retour à la maison, je suis finalement content de l'erreur avec Nuances (inversion des nombres)... Excellent 92+ 17+ Et cette cuvée qui habituellement demande du temps se goutte très bien sur ce millésime. Lu sur LPV qu'en 2017, la vinif avait été différente avec un stage cuve VS foudre.

Meursault, Buisson Charles Tessons 2010 : Un nez expressif de poire, fruit blanc, belle note d'aubépine, pure, pointe amande sur un fond légèrement crayeux, amande, pas une once de boisé. La bouche est ample à l'attaque, sur une trame fraiche, droite, matière dense soyeuse, un côté acidulé qui apporte de la friandise sur la poire, le fruit blanc, note aubépine puis plus chèvrefeuille, fond amande craie, très classe. La finale est fraiche, léger amer, acidulée, friand, avec une jolie persistance sur la poire, le chèvrefeuille puis l'aubépine fond amande et craie. Excellent 91+ 16,5+ (92  à terme ?) que ce très beau cru qui délivre en 2010 la grande classe de son terroir. Bravo Patrick pour avoir su lui permettre de délivrer son message.


Pessac Léognan, Chateau Fieuzal 2013 : Un nez expressif, style plutôt aguicheur, fraise, avec des notes chupa chups vanille-fraise, fond mentholé presque, balsamique. La bouche est charpentée, tanins ronds, un peu stricte, de la fraicheur qui tient la bouche droite, sur la fraise, note vanille avec ce coté chupa chups, fond mentholé balsamique, style aguicheur. La finale est fraiche, droite, acidulée, pointe amertume qui donne un peu d'élégance persistance intéressante sur les arome du nez. TB 88 (15) dans un style travaillé, assez uniformisé international. A souffert de la comparaison avec le suivant



Pauillac, Chateau Grand Puy Lacoste 2006 : Un nez élégant classique d'un Bordeaux qui arrive gentiment sur son plateau de maturité, cassis, note poivron rouge grillé, puis épice boite à cigare, pointe orange sanguine, fond tabac blond fumé. La bouche est charpentée, de la structure, de la fraicheur, tanin soyeux belle densité, pas bcp de profondeur, mais c'est friand sur le cassis, note graphite, encre, puis boite à cigare, pointe orange sanguine, fond tabac, fumé. La finale est puissante, fraiche, et belle persistance de cassis, graphite, boite à cigare, fond fumé, tabac blond. Excellent 92 (17), un Pauillac classique comme j'aime...



Amicalement, Matthieu

dimanche 1 septembre 2019

Retour de vacances, que de belles choses visitées... enfin bues : Mouline...

Bonjour à tous,

Périple d'été habituel avec quelques variantes ceci dit cette année.
Un passage chez Vincent Pinard à Buée avec des 2018 superbes. Une transhumance en Dordogne pour finir aux croisements des Périgord vert, noir, bleu… et profiter d'une pause producteur canard sous toutes ses formes et d'un tour chez un caviste de grande qualité à Bugues. Et découverte d'un autre super caviste à Perpignan, les caves Maillol, histoire de faire le plein de collioure avant de rentrer, la partie Vallée de l'Agly a été elle assurée par la traditionnel passage au domaine des Shistes, et encore une fois cette année, le premier jour des vendanges !!!!

Beaucoup de bouteilles bues dans ces 3 semaines, peu de CR fait car faut quand même profiter :-). Donc juste quelques remarques sur les vins remarquables spécifiquement, les grands et très grands vins dégustés cette année.


En Puisaye, je me suis fait un beau cadeau avec cette carte en relief du vignoble Sancerrois qui a tout de suite pris sa place à coté de sa copine Alsacienne au dessus de mon bureau :-). Un superbe Montlouis Chidaine Choisilles 2010, pas une once d’oxydation mais de beaux arômes de pomme Grany, de miel fleur d’oranger, d’épice safranée puis plus évolués, résineux, presque pétrole sur un fond crayeux à souhait d’une classe folle ! Bouche ample à l’attaque, puis droite, tendue, enrobée d’une matière soyeuse, dense, délicate presque, offrant beaucoup de profondeur ! Grand vin 94+ 17,5+. Un très joli Haut Médoc Cambon La Pelouse 2016 qui me confirme la très grande qualité de ce millésime Bordelais. Un Nez (12H) appétant cassis mûr, pointe lacté fraise des bois, épice, note poivron rouge grillé, fond fumé tabac classe, faiblement marqué de son bois. La bouche est robuste, matière dense, tanins soyeux, c'est concentré plutôt fins, amples et mûrs, très jolis, de la fraicheur qui tend le vin, c'est droit, puissant presque, très sapide sur le fruit, le cassis mûr, puis plus fruit rouge fraise des bois, note épice puis plus poivron rouge grillé, pointe lacté légère, fond fumé tabac. La finale est fraiche, belle empreinte soyeuse, c'est ample et profond et belle persistance... Très réussi et ce premier 2016 annonce effectivement un sacré millésime. De garde, le temps que tout ça se patine, s'harmonise mais y'a du vin.. Je trouve bcp mieux qu'en Bourgogne, plus homogène, moins brutal,... Excellent 91-93  16,5+
Ensuite, une expérience avec ce vin d'Alexandre Bain, L d'ange 2015 que j'ai cru comprendre, avant de boire sa cousine une semaine plus tard, Mademoiselle M... ou alors que j'avais bien compris (les styles différents de ces 2 vins) et donc je ne comprends pas le producteur…  :-) Donc ce Pouilly Fuisse L d'Ange, présente un nez auquel je m'attendais "sans surprise" typique avec cette impression que c'est voulu, pas un accident, avec ces notes de pommes marquées, cuites, confites, note presque kirchée, cidre, pointe safran qui donne un peu d'élégance, fond tarte tatin et raisin de Corinthe mariné, bouche droite, plutôt tendue, joli matière assez cristalline mais toujours sur ces notes oxydées, qui évolue presque vernis, ca pourrait être un chenin âgé, un grenache blanc, ce côté oxydée, aromatiquement c'est pas mon truc, et en tout cas, pas ce que j'attends sur un pouilly, aucun côté frais végétal, là c'est chaud, et pas très complexe, mais je croyais a ce moment là que c'était voulu, voir recherché… La dégustation de la demoiselle la semaine suivante me montrera que non, elle était juste oxydée… Car cette Mademoiselle M 2015 sur terroir Kimméridgien se présente opulente, éclatante de fruit jaune mûr, pas une pointe d'oxydation, des notes plus florale que végétale sur un fond léger amande. Une bouche ample à l'attaque, puis droite, matière ciselée, finale puissante et persistance intéressante, plutôt fruit et fleur, de la gourmandise mais pas très complexe à mon goût. Joli vin festif TB-Excellent 90 16 mais je ne reconnais pas le sauvignon, et d'ailleurs personne ne l'a reconnu :-), et ce n'est pas ce que j'attends d'un sauvignon, car j'aime le côté frais végétal du cépage.. Donc au final, soit j'ai eu un vin sur 2 oxydés, sachant que ma précédente expérience c'était déjà style oxydé, et là :-( , soit c'est voulu en fonction des cuvées, mais je ne creuserai pas le problème.
Par contre, des sauvignons, j'en ai bu de très beaux sur 2018 chez Vincent Pinard en Sancerre qui reste frais et sec malgré les niveaux de sucre atteints par les raisins avant récolte (le père de Florent n'avais jamais vu de tel niveau), donnant sur ce Florès, ce Sancerre ample et gourmand mais qui finit, droit et frais, sur de belles notes de buis d'acacia avec cette pointe de fruit presque exotique qui apporte la pointe de gourmandise.

La semaine en Dordogne a été comme d'habitude, festival avec Jérome, David et Clara, Nico et Marie, tous amateurs de vins et de bonne chère ! Ce fut la farandole des vins AOC Saucisses, Charcuterie andalouse et lusitanienne, Pizza maison, Poulet de Denise, Lapin à la crème, Canard… avec une transhumance vers le Périgord en pleine semaine… Et quelques très grands vins.



Très peu de déceptions mais surtout très peu de problèmes (un Chassagne 99 oxydé, un léger bouchon je crois me souvenir) et quelques crus remarquables. Dans la série des Bordeaux, en ce qui me concerne, superbe Pontet Canet 2005, plein, soyeux, précis et long, Excellent 94+ 17,5+, on peut l'ouvrir mais rien ne presse, un Cos d'Estournel 2002 qui a dominé Barton 2002 et Ducru 2001, avec un côté gourmand fruit rouge acidulé redoutable. Dans la série 2016, Malescot Saint Exupéry nous a confirmé la grandeur du millésime avec ce nez et cette bouche ne présentant pas une once de boisé mais du fruit des épices… une précision diabolique des tanins, avec de la profondeur de l'énergie dans un équilibre royal Excellent 93-95. Et pour finir les Bordeaux, la palme revient à ce Saint Emilion, Clos Fourtet 78, somptueux, complexe, encore beaucoup de fruit, des notes de cèpes grillés, de sous-bois, des épice, une bouche pleine, ample, tanins denses et soyeux avec cette mache caractéristique en fin de bouche, la grande classe, superbe. Exceptionnel 95 18.

Très belle série de vins sudistes avec une Manzanilla parfaitement équilibré meme si ce ne sont pas mes vins préférés, et deux très beaux Roussillon avec ce Collioure de Val Magnières Armenn 2017 et cette Côte catalane des Schistes Casot d'en Gora 2016.



Dans la série des Bourgognes, un générique Vaudoisey Creusefond 2005 en magnum de haut niveau, évidemment un vin de l'ami Jean Pierre avec ce superbe Voillot Pommard Rugiens 2009 Excellent 93 17,5 mais surtout un vin qui a dominé les Bourgogne (que je n'ai pas identifié du tout !!!!) avec ce Chambertin Rossignol Trapet 2004, sans aucune des scories classiques du millésime, un équilibre royal, des tanins fins, soyeux, et une profondeur/fraicheur finale impressionnante 94 17,5+ manque juste un poil de gourmandise pour être exceptionnel (18).

Pour les Alsaces, un niveau moyen TRES élevé mais la palme pour moi revient à, probablement le plus grand jus de cailloux que je connaisse, que ce Riesling Clos Saint Hune. Et ce 2005 se présente avec un nez droit, fin, sur l'agrume, citron, puis pamplemousse mûr, note mirabelle, pointe fleur d'oranger puis ce côté silex, pierre humide, sur un fond terpénique du plus bel effet. En bouche, c'est droit, cristallin, d'une grande profondeur, la fraicheur devient presque vive avant que la matière ronde et gracieuse ne l'enrobé, sur l'agrume mûr, puis la mirabelle, note roche, silex, pierre humide, fond terpénique, presque pétrole. la finale est droite, fraiche presque acérée mais tellement bien enrobé, c'est profond, puissant et très belle persistance de jus de cailloux :-) !

Pour les Rhones, superbe confrontation à 2 jours d'intervalle de Cote Blonde. Avec une similitude et une parenté évidente. 2 grands vins qui arrive à peine à la puberté mais qui se laisse déjà tellement facilement boire… Ces 2 Côte Rotie, Cote Blonde 2009 présente des nez fins, délicats, précis de cassis mûr, gourmand, sur la Mouline on est plus moka, sur Rostaing, c'est plus poivré. Les bouches sont magnifiques, concentrés, denses, de tanins soyeux, précis, un peu plus moelleux sur la Mouline, un peu plus fins chez Rostaing, mais dans les 2 cas, un sentiment de fraicheur et de délicatesse qui supprime toute lourdeur. Des finales épanouies, tenues par leurs structures, avec une pointe acidulée et une longueur magistrale. Difficile de dire qu'elle est la meilleure, la Mouline plus gourmande peut-être, Rostaing un peu plus élégante, 2 très grands vins 94-96 Exceptionnel (18-18,5)

Nicolas nous a permis aussi de boire un vin nature réussi, voir très réussi ! Car ce Gewurztraminer Domaine Gross Neuweg 2017 issu de macération, est surprenant mais superbe, un jus de rose avec une pointe de litchi, le tout sans une once d'oxydation, ou de notes animales, et de sucre… Un très joli vin, sec et droit, presque puissant en finale ou la matière ronde donne du corps, et de l'allonge à la finale. TB-Excellent 91 (16,5)



Enfin, nous finissons notre périple pas un passage sur Perpignan avec, comme le veut la tradition, visite au Domaine des Schistes, et encore une fois cette année nous arrivons le premier jour des vendanges. Après le papa, la maman, cette année c'est le fils qui nous fait une rapide dégustation (car nous connaissons bien les vins du domaine) et c'est très intéressant d'entendre sa façon à lui de parler des vins et des terroirs. Je ne vous fais pas l'article car j'ai déjà de nombreuses fois mis en avant ce domaine. J'ai commenté le Casot d'en Gora ci-dessus. Sa version 2017 est tout aussi réussi. Le Caune d'en Joffre 2017 est un peu moins éclatant que le 2016, et un peu plus cacaoté mais ce 100% Carignan reste magistrale en bouche de force contenu, de délicatesse des tanins… Enfin, faites vous plaisir avec le simple Muscat de Rivesaltes, parfait d'équilibre sucre/acidité.
Sinon, autre découverte intéressante à Perpignan, les caves Maillol. En centre ville, vous y trouverez toutes les belles références de la région (Collioure, Cote catalane..) à des prix compétitifs et un accueil chaleureux de passionnés. Olivier Pithon, Coume del Mas, Rectorie, Madeloc (Gaillard), Preceptorie, les Schistes bien sûr, manque juste peut-être Val Magnières...

Amicalement, Matthieu

dimanche 28 juillet 2019

Pas de Pastis 51 mais du Pfersigberg, une goutte d'or, et quelques jolis crus

Bonjour à tous,



Deux semaines intenses avec un cap tranquillement passé avec des vins de copains que j'aime, pour ouvrir une nouvelle année qui s'annonce encore avec de beaux nouveaux défis !

Riesling, Domaine Ginglinger Pfersigberg Ortel (jv) 2015 (vidéo 0:25) : Un nez intense, classe en diable, sur le fruit blanc, la mirabelle, puis l'agrume mûr, des notes florales chèvrefeuille puis plus mandarine, fond cire d'abeille classe. La bouche est ample, droite, belle matière ronde, du fond aussi, sapide sur le fruit blanc, la mirabelle, note floral chèvrefeuille, pointe mandarine, clementine, fond cire d'abeille. La finale est pleine, fraiche, bien enrobée, droite, délicate mais presque puissante et belle persistance de fruit blanc, mirabelle, note chèvrefeuille, puis mandarine, fond cire d'abeille. Excellent 93 (17)



Meursault, Buisson Charles Goutte d'Or 2012 (vidéo 1:50) : Un nez classe en diable, de poire william, puis fruit jaune mûr, note floral aubépine, puis chèvrefeuille, pointe tourbée/ambrée, fond amande meme pas grillé, pointe sésame. La bouche est ample, large, dense, belle matière au touché soyeux, structure droite, voir fraiche, c'est puissant, sur la fruit blanc, la poire, note aubépine, puis plus chèvrefeuille, trate citron meringuée, c'est profond pointe amertume classe dans ce fond amande, tourbé et très léger fumé. La finale est fraiche, mais ample, presque puissante, droite, profonde et très belle longueur de fruit blanc, poire puis plus jaune, note aubépine, puis chèvrefeuille, et ce fond classe amande, puis tourbée/fumé et ce coté sésame. Excellent 94 (17,5) Très belle Goutte d'Or, qui garde élégance et finesse sur ce millésime, qui je trouve lui va très bien, une des meilleures goutées à ce jour !

Saint-Emilion Chateau Canon la Gaffelière 2008 (vidéo 3:50) : Un nez ouvert, joli, gourmand, de fruit rouge, fraise, note légèrement chupa chups fraise vanille, gourmand, pointe fraîche type végétal bourgeon de cassis, puis plus classe cèdre, fond fumé tabac blond, boite à cigare. La bouche est charpentée, large, tanins soyeux, encore un peu astringent, puis de la fraicheur qui donne un côté acidulé sur la fraise, note épice un peu vanille chupa chups, puis plus classe végétal, cèdre, fond tabac blond, boite a cigare. La finale est fraiche, bien enrobée avec des tanins suffisamment mûr pour enrober, mais qui sèche un peu et belle persistance fraise, ce côté chupa chups, puis cèdre, boite à cigare, fond fumé. Excellent 92 (16,5+) un rapport Q/P correct à 30 € limite à 40 € et cela devient un peu écœurant au fil des verres.

Macon Pierreclos, Guffens Heynen Le Chavigne 2010 (vidéo 5:05) : Un nez expressif classe, de fruit blanc, poire, puis chèvrefeuille, note massepain, pralin, amande grillé, pointe vanille quand même, fond cire d'abeille, tourbé, fumé. La bouche est droite, belle matière dense, c'est acidulé, plus sur le citron, le chèvrefeuille, note un peu plus amer, amande, puis brioche, légère vanille, fond léger cire d'abeille, amande grillé, sésame. La finale est fraiche, acidulée, puissante, assez amer, citron, chèvrefeuille, note amande grillé, popcorn, toujours cette pointe vanille, fond amande grillé, fumé, sésame. TB-Excellent 90+ 16+  A attendre



Chambolle Musigy, Amiot Servelle Bas Doix 2009 (vidéo 6:25) : Un nez expressif, appétant, voir gourmand, à boire frais (avant que la pointe alcool n'arrive), de cassis mûr, liqueur de cassis, note de ronce, de noyau de carroube, puis d'épice réglisse, voir d'orange sanguine, fond fumé léger moka. La bouche est charpentée, large, beaux tanins, fins et précis, sur le cassis, note épice réglisse, pointe d'amande surprenante, puis plus ronce sous bois, fond fumé, moka, friand. La finale est ample, structurée, avec des épaules, empreinte léger séchant, et persistance intéressante cassis, puis épice réglisse, un peu mat, avant que l'orange sanguine ne relève, puis la ronce, le sous bois, fond noyau, carroube, moka et cette pointe amande. TB-Excellent 91 (16,5)

Meursault, Buisson Charles Les Charmes 2011 (vidéo 7:55) : Un nez expressif, typé chardonay de noble origine, avec une fine réduction grillée, un peu marquée bien que très gourmand, sur le citron, note chèvrefeuille, tarte citron meringuée, acidulée, puis plus aubépine, fond d'amande, crayeux et fumé. La bouche est ample, belle matière ronde, de la fraicheur donnant un côté acidulée, pointe de gras bien équilibré par la fraicheur, sur le fruit blanc, le citron, note chèvrefeuille, tarte citron meringuée, puis la pointe de réduction grillée, fond amande, aubépine, pointe sésame grillé. La finale est fraiche ronde, acidulée, gourmande, et belle persistance tarte citron, puis aubépine, amande, pointe grillé sésame, fond d'amande, craie. Excellent 92 (17) même si ce n'est pas le terroir/style que je préfère à Meursault, le vin est de fort belle facture et assez typique de ce qu'on attend d'un Meursault.

Gigondas, Guigal 2012 (vidéo 9:05) : Un nez séduisant, tout en équilibre, de fruit noir et rouge puis figue, note épice réglisse, fond cacao. La bouche est droite, beaux tanins soyeux fins et précis, c'est frais, tonique, sur le cassis, puis la prune, la figue, note épice, plus orange sanguine, agrume, pointe garrigue fraiche, fond cacao. La finale est fraiche, précise, droite et persistance intéressante, prune, figue, épice réglisse, puis orange sanguine pointe garrigue fond cacao Excellent 91 (16,5), un beau millésime de ce Gigondas.





Palette, Chateau Simone blnc 2009 (vidéo 10:40) : Un nez très élégant de fruit blanc, pomme granny, prune, mirabelle, puis plus résineux, notes fougères, foins, pointe fenouil, anis, fond ambré tourbé résine. La bouche est pleine, large, belle matière ronde, de la structure, sur la mirabelle, pomme, note entre résine et miel oranger, fenouil, puis plus fraiche foin, fougère, fond résine, tourbé. La finale est ample, large, beaux amers classe, et belle persistance de fruit blanc, mirabelle, note foin, fougère, puis plus miel oranger, pointe fenouil, anis, a nouveau, fond résine, cire d'abeille. Excellent 92 (17)




Pauillac, Chateau Grand Puy Lacoste 2008 (vidéo 12:00) : Un nez friand, classe, très marqué de fruit noir, cassis, cerise noire, note élégante discrète de cèdre, d'épice boite à cigare, de tabac, fond léger fumé, très élégant, très classique. La bouche est charpentée, droite, voir fraiche mais bien enrobée de tanins soyeux, pas très denses, mais suffisamment mûr, et bien travaillé, sur le cassis, la cerise noir, note épice boisée un peu plus marqué ou le cèdre se teinte d'une pointe de vanille, plus végétal aussi, avec une pointe de bourgeon de cassis, fond tabac, boite à cigare, classe. La finale est fraiche, belle empreinte sans accroc, et belle persistance tout en élégance, dans un profil profond mais sans austérité, grace à ce joli fruit frais, sur le cassis, la cerise, note cèdre pointe bourgeon de cassis, fond tabac blond, boite à cigare, et fumé. Excellent 93 (17)

Amicalement, Matthieu


dimanche 24 février 2019

Diner Saint Julien 2000 au DOP

Bonjour à tous,

Bon, je ne sais plus quand l'idée à germer chez certains de faire un diner Saint Julien 2000, au départ une bonne idée, sauf quand on n'a pas de Saint Julien 2000 en cave :-). Au final, au moins on est resté en 2000 et plutôt Rive gauche !


Vin 1 : Très beau nez, élégant, friand de cassis mûr, gourmand, pointe épice vanille légère gourmande puis cèdre, note tabac blond, fond fumé. La bouche est charpentée, droite, beaux tanins soyeux, presque velours bien tenue par la structure, sur le cassis, mûr, notre cèdre, pointe balsamique, tout en friandise, fond fumé tabac blond. La finale est ronde, un poil tendre, souple, tout juste tenu par la structure avec une persistance honnête, tout en élégance et friandise, de cassis, d'épice, de cèdre, fond tabac et fumé. Excellent 92 (17) que ce Pauillac Grand Puy Lacoste 2000. Pour Saint Julien, ça part bien :-)

Vin 2 : Nez sexy de fruit rouge, mûr, gourmand, confit, note élevage plus marqué, épice, allant vers eucalyptus, le menthol, fond balsamique gourmand, pas très RG, certains vont jusqu'à l'Espagne, moi je suis en RD moderne style. La bouche est robuste, ample, dense, ça fait jeune tanins velours en attaque mais qui accroche en finale, sur le fruit rouge mûr, confit, c'est gourmand, note épice varié réglisse, évoluant menthol apportant fraicheur sur un fond balsamique. La finale est ronde, dense, limite confite, acidulée/sucrée, mais avec une empreinte légèrement séchante, dans une persistance honnête, moderne, sexy, fruit rouge mûr, eucalyptus, fond balsamique. Un vin dans un style sexy/gourmand, "facile" qui se boit bien. TB 90 (16) Reignac Grande Reserve 2000. Tu m'étonnes qu'il gagne les concours… Au milieu de 30 cabernets sauvignons pas prêts, ce serait un comble qui gagne pas… Mais 19 ans après, en restant bon, il n'a pas la même élégance... que les Saint Julien, toujours pas gouté :-)

Vin 3 : Un nez marqué d'une pointe entre animal et pneu brulé pas très élégant, puis plus classique, cassis, note poivron rouge grillé, fond entre fumé, pneu brulé, animal. La bouche est corpulente,  tanins ronds, mais un peu strict, rigides, dans une structure marquée, plutôt rustique, sur le cassis, le poivron rouge grillé, note épice réglisse, fond plus évolué champignon, sous-bois. La finale est droite, avec ce côté un peu rustique et une persistance honnête. B-TB 88 (15) que ce Saint Estephe, Lafont Rochet 2000. Super la soirée Saint Julien :-).

Vin 4 : Un nez avec une pointe typé réduc, oeuf/animal, fumé qui se dissipe à l'aération, sur le cassis, note épice réglisse, fond fumé, tabac, mais plus élégant que les précédents. La bouche est chapentée, plus jeune, plus puissante, avec des tanins soyeux, c'est friand, cassis mûr, note épice réglisse, , pointe presque flerie, fond tabac blond, fumé, grillé classe. La finale est délicate, élégante, un poil souple, mais avec une persistance intéressante par sa structure, sur le cassis, le fruit rouge, les épices réglisse et le fond tabac blond. C'est très bon. TB-Excellent 91 (16,5) et la blague habituelle, car cette 2eme bouteille de Grand Puy Lacoste 2000 se goutte plus jeune, un peu moins harmonieux, aboutie que la première... Génial les Saint-Julien...

Vin 5 : Un nez classique de cassis, avec ces notes de poivron rouge grillé, pointe bourgeon de cassis, puis plus épicé réglisse, fond tabac et fumé. La bouche est charpentée, gros volume, ample, grosse structure marquée, sur le cassis, le poivron rouge grillé, les épices, réglisse, fond tabac et fumé. La finale est classiquement souple pour un 2000, voir tendre mais offre une belle peristance, assez friande, cassis, petite pointe d'encre, puis poivron rouge grillé, réglisse, fond fumé. Très classique, bien fait, assez puissant mais gardant fraicheur et élégance que ce Lagrange 2000, que je n'ai pas reconnu, mais qui est bien plaisant. TB-Excellent 91 (16,5). Et enfin un Saint Julien.

Vin 6 : Un nez un peu plus évolué, cassis, puis champignon, sous bois, fond tabac fumé, un peu plus austère, sauvage. La bouche est charpentée, les tanins sont soyeux mais moins fins que les bons précédents, sur le cassis, le poivron rouge grillé, le tabac, les notes légèrement réglissées égayant un peu cet ensemble un peu austère et droit. La finale, dans un profil amer, présente une persistance honnête de cassis, de champignon, de poivron rouge grillé, sur un fond fumé mais dans un style un peu austère pour moi, sans offrir la profondeur et la classe qui le rendrait grand. TB 89 (15,5) que ce Saint-Julien Talbot 2000.

Vin 7 : Un nez cassis mûr, note quasi fleurie, puis plus sombre, encre,, graphite, bourgeon de cassis, fond poivron rouge grillé, fumé, c'est très classique, droit. La bouche est charpentée, droite, tannins fins, pas très soyeux, on n'a presque de la fraicheur (?), sur le cassis, note fleurie, puis graphite, encre, fond fumé, cette fois c'est profond, mais ça manque de friandise, de séduction (surtout pour un 2000). La finale est fraiche, accroche dans son empreinte, et persiste dans un profil amer, de belle longueur sur le cassis, l'encre, le graphite, sur un fond fumé. Elégant, profond que ce Gruaud Larose 2000 mais ça manque de gourmandise pour moi. TB 90 (16).

Au final, une soirée intéressante mais peut-on parler de soirée Saint Julien 2000 avec seulement 3/7 dans le thème… Je m'en doutais quand cela a été proposé car nombre d'entre nous n'avait pas de quoi alimenter… ça a tourné au RG 2000, ce dont je me doutais...

Amicalement, Matthieu

dimanche 30 décembre 2018

Les vins bus pendant les fêtes de Noel

Bonjour à tous,

Nombreux repas pendant cette semaine de fêtes de Noel, et donc nombreuses bouteilles ouvertes.





Meursault, Buisson Charles VV 2010 : Un nez très élégant, pure, de poire, fruit blanc mur, note aubépine, amande, enveloppant, fond frais légèrement crayeux avec une pointe sésame classe. La bouche est ronde, ample à l'attaque puis droite bien tenue par la fraicheur, sur le fruit blanc, la poire, puis plus mur/exotique, fruit jaune, note aubépine, amande, fond crayeux avec ce léger sésame classe. La finale est ronde, avec de la fraicheur, tendue, persistance intéressante de poire, fruit jaune, amande aubépine, fond léger sesame. TB-Excellent 91 (16,5) un style que j'aime beaucoup, moins convenu que le meursault gras, grillé à la structure tendue/vive.




Châteauneuf du Pape, Guigal 2005 : Un nez marqué un peu animal, de prune, pointe kirch, légères épices, fond cacao. La bouche est charpentée, droite, tanin rond, c'est droit un poil rigide et stricte, sur la prune, épice réglisse, patchouli pointe animal/cuir, fond cacao. La finale est ronde, sur la prune, prunelle, réglisse, animal en pointe, fond cacao. Bien fait, droit, pas très complexe, manque de rondeur. TB 90 (16)






Saint-Aubin, Langoureau En Remilly 2009 : Un nez très séduisant, élégant, de poire mûr, puis fruit jaune, pêche de vigne, note citron, chèvrefeuille, puis amande douce,  pointe sésame grillé, fond léger cire d'abeille. La bouche est ronde, ample, beau toucher gras, matière dense, de la structure qui tient l'ensemble, sur la poire, le fruit jaune, note aubépine, amande puis épice, pointe sésame grillé, fond amande douce, voir craie. La finale est ronde, puissante par sa structure et belle persistance de poire, de fruit jaune, peche de vigne, amande, aubépine, chèvrefeuille, et léger sésame sur le fond. Excellent 92-93 (17) Un très beau 2009 qui tient ces promesses, offrant par sa structure, la profondeur et la tension nécessaire.



Haut-Médoc, Chateau Maucaillou Felletin 2001 : Un nez évolué de bordeaux a point, sur un léger cassis, puis surtout encre, cèdre, note épice plutôt typé réglisse, fond de cuir. La bouche est charpentée, droite, tanins ronds, c'est frais et profond, un poil rigide, sur le cassis, note de terre puis encre, cèdre, fond de cuir. La finale est fraiche, pleine, bien enrobée quand même, et persistance honnête très tertiaire, de cassis léger, encre, graphite, fond de cuir. B-TB 86 (14,5) pour ce cru acheté en FAV à 6€ à l'époque.





Pour le repas du réveillon de Noel, avec les enfants.

Sancerre, Boulay Clos de Beaujeu 2011 : Un nez fin, délicat, élégant, sur le fruit blanc, belle note de foin humide, de sous-bois, mousseron (presque chablisien) puis pointe fruit exotique plus typique, fond buis, acacia et un côté roche silex. La bouche est droite, tendue, vivacité assez marquée, profonde, à la jolie matière tout juste enrobante, sur la pomme granny, le citron, note mousseron, foin humide, puis buis acacia, fond roche qui claque. La finale est fraiche, tendue, sur le citron, la pomme granny, puis note mousseron, foin humide, pointe buis acacia et fond de roche. Excellent 92 (17) un poil vif pour moi, mais parfait pour les huitres.



Saint-Emilion, Chateau Laroze 1998 : Un nez plutôt discret, de cerise, léger kirch, puis fraise, note graphite, pointe cèdre, puis presque vanille (!), fond fumé, tabac, asse classe. La bouche est charpentée, droite, tendue, profonde, tanins soyeux sans être super précis et dense mais bien enrobant, sur la cerise, la fraise des bois, note cèdre, graphite, pointe bourgeon de cassis, fraiche, fond fumé. La finale est droite, bien soutenue par la rondeur de l'empreinte tannique, c'est profond, classe, et persistance intéressante de cerise, fraise, puis cèdre, graphite et fond fumé, tabac. Pas super complexe mais très agréable, droit, profond tout en étant friand. Excellent 92 (17) pour ce vin dont la première expérience, 10 ans avant, avait été un échec… Bonne surprise de Noel



Pauillac, Chateau Lynch Bages 1996 : Un ne plus expressif, plus complet de Pauillac arrivant à maturité, cassis mûr, note épice, boite à cigare, réglisse aussi, pointe plus animal que cuir, moins élégante, fond fumé, tabac blond avec un côté sous-bois, champignon noble. La bouche est robuste, y'a de la matière, c'est dense, mais de jolis tanins fins, précis et soyeux, c'est frais, de la profondeur, sur le cassis presque acidulé, note boite à cigare, puis plus réglisse, toujours cette pointe animal viande fraiche, fond fumé, tabac blond. La finale est fraiche, puissante, belle empreinte soyeuse et longue persistance de cassis, avec un côté acidulé, note boite à cigare, ce coté épice réglissé et le fond tabac blond, fumé. Excellent 94+ (17,5+) car pointe animal pas super classe (la bouteille précédente 18).

Sauternes, Chateau Rayne Vigneau 2001 : Un nez séduisant, en finesse, sur l'agrume et le fruit confit, ananas, orange, note d'épice, thé de noel, fond de cire d'abeille. La bouche est ronde à l'attaque, mais gardant de la finesse, puis ça se tend, belle fraicheur, pas extrêmement expressive et pas de sucre écœurant, fruit confit, plus exotique, note épice fond cire d'abeille. La finale est ronde, bien soutenue par la fraicheur, acidulée, fruit confit, ananas, orange amer, note épice et fond cire d'abeille. TB-Excellent 91 (16,5)


Puis pour un noel plus famille large, j'ai apporté 2 bouteilles ui ont été très appréciées :

Chassagne Montrachet, Morey Coffinet 2010 : Un nez expressif de fruit blanc, note d'amande, assez frangipane, puis chèvrefeuille, fond crayeux et fumé. La bouche est droite, belle matière ample qui tapisse, c'est frais, presque tendue, sur le fruit blanc, puis plus citron, chèvrefeuille, note d'amande, frangipane, pointe sésame, fond crayeux et fumé. La finale est fraiche à la belle empreinte soyeuse, et persistance intéressante de fruit blanc, d'amande, chèvrefeuille, et fond léger fumé. Excellent 91 (16,5)







Haut-Medoc, Chateau La Lagune 2003 : Un nez expressif, de fruit noir mur, note épice réglisse, pointe cuir/animal, puis fraiche, poivron rouge grillé, fond moka et fumé. La bouche est charpentée, droite, tanins soyeux, c'est plutôt frais, fin et profond, sur le cassis, note poivron rouge grillé puis réglisse, fond moka, et fumé. La finale sur la structure, est acidulée, gourmande, et belle persistance de cassis, note fraiche poivron rouge grillé, pointe épice fond moka et fumé. Excellent 92 (17)

Amicalement, Matthieu